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JERESEN FYLESAN






Nom: Fylesan.

Prénom: Jeresen.

Âge: Trente-neuf ans.

Côté de la Force: Neutre Lumineux.

Rang désiré: Sénateur d’Alsakan et représentant de l’Alliance des secteurs Alsaka et Borméa au Sénat. Contre-Amiral de Réserve au sein de la Marine Alsakani.

Possessions:


- Une vibroépée courte, portée sur lui lors de cérémonies (notamment sur Alsakan), mais qu’il garde avec lui dans ses appartements.
- Un Pistolet blaster ayant une forte ressemblance avec le DH-23 (qui arrive bien, bien, bien plus tard), ayant deux modes de tirs : létal et incapacitant.





Caractéristiques :



Force ▬ ▬
Dextérité ▬ ▬ ▬
Agilité ▬ ▬ ▬
Constitution ▬ ▬ ▬ ▬
Intelligence ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
Sagesse ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
Charisme ▬ ▬ ▬ ▬ ▬






Points Forts :

- Tacticien: Jeresen a passé de nombreuses années a étudier la tactique et la stratégie à l’échelle réduite, avec la rare opportunité de pouvoir la mettre en application directement sur le terrain. C’est un homme a la pensée habile et qui possède une bonne réactivité aux imprévus.

- Grand Orateur: Disposant d’un puissant charisme acquis et développé au fil de l’âge, il est également un orateur distingué, capable de tenir en haleine l’auditoire, voir même d’en obtenir l’appui pour retourner les situations à son avantage.

- Intègre: Vouant une véritable chasse à la corruption, il se révèle une valeur sûre, une personne sur qui l’ont peut compter et qui ne fera jamais faux bond pour un quelconque bénéfice personnel. Plus qu’intègre, il en est même loyal.

- Combattant: Chose assez peu répandue chez les membres de la Rotonde, Jeresen est un ancien combattant, qui a de nombreuses fois vu sa vie dérouler sous ses yeux. A l’aise avec un blaster comme avec une vibroépée, il est capable de faire-face à certaines situations imprévues.


Points Faibles :

- Forte tête : Il s’agit de quelqu’un de buté, et qui déteste se voir ignorer et qui refuse de voir ses idées refoulées sans raison. Il cherchera presque constamment à avoir le dernier mot, surtout lorsqu’il s’agit d’une position de défiance de son monde vis-à-vis de la République.

- Esprit cartésien : Bien que cela lui soit d’une utilité imparable en termes de stratégie ou de tactique, sa tendance à résonner de manière trop logique fait que le sens de son raisonnement peut parfois échapper à la compréhension de son auditoire, ou encore à trop anticiper des dénouements et des résultats parfois erronés.

- Passionné : Jeresen est un être capable de se lancer facilement dans un débat dans lequel il peut passer d’un extrême à l’autre si l’on en vient à toucher certaines cordes sensibles, ce qui ne fait que le galvaniser, comme s’il était poussé dans ses retranchements.

- Homme à abattre: De part ses nombreuses actions contre les cartels et les marchés parallèles, que ce soit sous couvert des servies de renseignement ou bien plus tard en qualité de responsable de la sécurité intérieure de son monde, il s'est fait de très nombreux adversaires et autres ennemis dans les milieux illégaux ou encore la pègre.






Caractère :

D’un naturel avenant et aimable, Jeresen est quelqu’un de très ouvert à la discussion du moment que cette dernière se révèle pertinente et n’est pas dénuée de sens ou d’intérêt. Sa soif avide de connaissance fait de lui quelqu’un de très curieux et qui n’hésite pas à poser des questions pour assouvir un besoin qu’il couve depuis sa plus tendre enfance. C’est d’ailleurs ce qui l’a amené à développer son savoir sur bon nombre de cultures présentes dans la galaxie. Il n’en reste pas moins renfermé en ce qui concerne certains sujets qui ne méritent pas d’être évoqués sans raison : la famille, et plus généralement les affaires privées. Il n’hésitera donc pas à envoyer paître le premier curieux qui oserait tenter s’aventurer sur ce sujet là sans son aval.

Lorsqu’il parle politique, ou lorsqu’il se voit dans la nécessité d’avancer son point de vue, il n’est pas de ceux qui cherchent à piéger les gens, et encore moins à les tromper. Il n’est pas de ceux qui avanceront certains arguments pour atteindre leur but pour ensuite se désister. Jeresen préfère au contraire se montrer clair et explicite quand à ses intentions et celles de son monde, s’éloignant bien loin des pratiques qu’il avait longtemps appliqué au sein des services de renseignement et des forces spéciales.

Son long périple au sein de l’armée lui a également permit de perfectionner une certaine rigueur et de développer un caractère fort, laissant certaines traces sur son parlé mais aussi dans son attitude. Jeresen est en effet quelqu’un de méfiant, qui malgré sa sociabilité a du mal à accorder sa confiance. Ayant longtemps travaillé l’analyse comportementale au sein des renseignements, il est de ceux qui sont toujours aux aguets, à regarder à droite ou à gauche ou bien à vous regarder d’un air songeur tandis qu’il tente de vous cerner et de tenter de mettre une raison à chacun de vos mouvements, ou à chacune de vos paroles. Vous l’aurez donc compris, Jeresen est quelqu’un capable de cacher son jeu bien qu’il soit un adepte de la sincérité et qui préfère tenir une attitude loyale envers ses interlocuteurs.

Jeresen est également un individu issu de la haute-noblesse Alsakani, et de fait, il se doit de respecter certaines valeurs et traditions qu’il porte très haut dans son cœur. Il n’hésitera d’ailleurs pas à s’assurer les bonnes grâces des grndes familles de son monde natal, tout comme des systèmes où l’influence Alsakani est fortement présente depuis des millénaires. C’est un profond patriote qui, malgré ce qu’on a pu dire à son sujet, a toujours défendu les intérêts de son monde. Il croit néanmoins énormément en la République et ne partage pas l’idée de la Sécession comme solution miracle à tout les différents qu’Alsakan puisse entretenir elle. Extrêmement conservateur, il ne ferme donc pas la voie au progressisme, du moment que ce dernier ne vient pas se poser trop longtemps sur ses plates-bandes. Auquel cas il n’hésitera pas à la chasser au profit d’un système ayant déjà fait ses preuves.

C’est également un monarchiste convaincu, mais qui admet sans réserve que la démocratie est un système respectable avec certaines valeurs intéressantes. Mais ce qui le rebute énormément dans ce genre de système n’est autre que la corruption à outrance et le jeu politique malsain qui se développe derrière la belle facette des droits au peuple. Jeresen a en effet farouchement bataillé dans les milieux corrompus d’Alsakan, au point de parvenir à éclaircir quelques quartiers de la ville profonde, lui donnant une aura de jeune incorruptible s’alliant aisément avec une forte intégrité.

Et bien qu’il dispose d’une richesse importante, et que sa famille puisse avoir certaines mains-mises sur divers secteurs de l’industrie de son monde, il est plutôt tourné contre ces monopoles. Ou plutôt, contre les grandes puissances financières, commerciales et industrielles privées qui cherchent à s’imposer et à imposer leurs points de vue au Sénat pour tenter de le faire pencher en leur sens, si bien que le semblant de démocratie, au service des systèmes régionaux, se voyait noyer sous les desseins de ces groupuscules dirigés par des hommes donc le but essentiel n’est autre que l’amassement de richesses au détriment des volontés des mondes colonisés ou exploités de force.

Car si Jeresen défendra corps et âme le fonctionnement guère démocratique de son monde, il ne reste pas moins un défenseur des droits du citoyen et des travailleurs. Il ne pourrait accepter que l’on puisse exploiter des individus, sur son monde comme ailleurs. C’est d’ailleurs ce sur quoi il a veillé durant toute la durée de son mandat en qualité de responsable de la sécurité intérieure sur Alsakan.

Officier de carrière et désormais amiral de réserve, il a également conservé une certaine aura de leader, appuyée par une autorité et une rigueur forte mais auréolée d’une proximité étroite avec ses hommes ainsi qu’une très grande considération de leur personne. Plutôt tacticien que stratège, il n’hésite pas à faire preuve de ruse et surtout d’audace pour parvenir à ses fins. Mais c’est surtout sa manière de gérer ses propres forces qui lui offre une certaine originalité qui ne cesse de surprendre.

Il n’est pas non plus de ceux qui s’énervent facilement, mais il est tout de même possible de l’atteindre, surtout lorsque l’on vient s’en prendre aux Jedi. Bien qu’il ait pu émettre certaines réserves à son arrivée au pouvoir, l’apprentissage de l’histoire, et la preuve qu’il ne s’était pas trompé –une fois de plus- sur l’apparition des Sith ont fait de lui quelqu’un de favorable à l’interventionnisme de l’Ordre Jedi au sein de la République. Peut-être pas en tant que politicien, ou à la tête de l’Etat –après tout, sa toute première confrontation avec la politique Jedi l’avait profondément déçu-, mais la question de leur apparition sur le terrain républicain ne devrait pas se poser étant donné qu’ils ont toujours été les plus grands alliés de la République à défaut d’en être une institution à part entière.


Description Physique :

Jeresen est quelqu’un de plutôt imposant, du haut de son mètre quatre-vingt-un. Il n’est peut-être pas si grand que ça, mais sa carrure développée tout au long de ces années passé à courir la galaxie pour le compte de l’armée et désormais entretenue dans son temps libre lui permet de ne pas passer inaperçu dans les couloirs du Sénat ou même au sein de l’Archaïad et de la Rotonde. Il reste néanmoins quelqu’un de svelte et dont les déplacements sont lisses et posés. Etonnamment, son corps n’a pas souffert d’une seule véritable blessure si ce n’est quelques brulures dont les traces ont disparues avec le temps.

Longtemps les cheveux courts, il a finit par laisses ses mèches brunes faire leur chemin pour préférer une coupe mi-longue mais toujours bien entretenue, traduisant une certaine rigueur chez l’Alsakani. Ses pupilles bleues ont souvent l’air songeuses, mais viennent parfois se river sur vous pour s’y verrouiller, tels deux lasers s’étant disposés sur leur cible, prêts à vous fusiller sur place à l’aide de deux décharges azures. Certains diront même que son regard donne un certain charme au reste du visage aux traits harmonieux.

Bien que certains Alsakanis de la haute société ait tendance à se tatouer la peau du visage pour accentuer certains traits de ce dernier ou bien porter des ornements sur l'arrière du crâne dans l'idée de montrer un certain décalage entre leur appartenance et celle du peuple, il préfère garder une certaine sobriété, trouvant ces deux aspects dépassés et guère utile. Aussi ne porte-t-il ni tatouage, ni ornements de la sorte.

En ce qui concerne les tenues portées, il se doit de garder une certaine distinction du fait de ses origines. Arborant constamment des ensembles traditionnels de son monde natal. Mais vous aurez plus souvent la chance de le croiser vêtu d’un pourpoint au bleu tendant vers le bleu canard ou le bleu paon aux fioritures tirant vers le gris et le noir, accompagné de pantalons souvent noirs ou aux dégradés proches de la couleur la plus sombre. Il passe souvent un semblant de cape légèrement épaisse par-dessus ses épaules, laquelle tient grâce à une petite chaine de maillons dorés, celui du centre étant orné d’un petit joyau d’un nacarat coruscant. Il s’agit d’ailleurs de la seule et unique parure qu’il ose porter, trouvant ça quelque peu voyant et peu accommodant. Un fourreau portant sa vibroépée se retrouve également attaché sur son flanc gauche, à l’aide d’une ceinture sobre, lors des cérémonies Alsakani –ou bien lorsqu’il s’avère nécessaire de faire valoir une certaine puissance.






Annexe à l'Histoire - La Maison Fylesan en bref :

La Maison Fylesan est une très ancienne maison Alsakani dont l’apparition fut avérée vers le quatorzième siècle avant la bataille de Yavin, soit aux alentours de l’an 11 000 après la création de la République. Elle se veut une ramification d’une famille plus ancienne et bien plus influente qui régnait autre fois sur un des nombreux royaumes d’Alsakan. Hélas le manque d’informations cohérentes ne nous permet pas, à l’heure actuelle, d’en savoir plus sur ces origines.
Très liée aux hautes sphères du pouvoir en place à Alsakan, la famille continue de disposer de nombreux privilèges auprès de la monarchie gouvernante comme auprès de la noblesse ; des informations justifiées par de nombreux documents attestant d’un lien de sang avec la dynastie régnante remontant à plusieurs générations, ce qui a en effet permit à la maison Fylesan de se tailler une place de choix au milieu de l’Archaïad. La dynastie Fylesan a été –et est toujours- une maison de militaires, grands stratèges et diplomates ayant grandement faits leurs preuves durant les nombreux conflits ayant opposés leur monde à Coruscant mais aussi face aux menaces extérieures au sein de la République.

Fortement conservatrice et traçant ses propres ambitions dans la continuité de celles des grandes lignées ayant dominées la monarchie de son monde depuis des milliers d’années, la dynastie des Fylesan a longtemps fait partie des familles prônant l’ascension d’Alsakan comme planète centrale de la République aux dépends de Coruscant et de l’expansion de ses grandes compagnies commerciales le long de la route commerciale de Rimma. C’est pourquoi la maison s’impliqua dans chacun des conflits ayant opposé l’oecuméopole -et les mondes de la route Perlemienne- à Coruscant pour le contrôle des routes et nœuds commerciaux.

Sa position se mit cependant à évoluer suite à la prise de pouvoir de Constipex et l’instauration du Pius Dea au tout début du douzième millénaire précédant la bataille de Yavin. Parmi les premières familles de nobles à s’opposer à ce coup d’état religieux, ce mouvement permit d’engendrer la succession d’évènements qui menèrent Alsakan à faire sécession en -11 820 pour protéger les mondes de la Route Commerciale Perlemienne. Participant plus ouvertement aux sixième et septième conflits Alsakanis, notamment aux assauts contre les mondes forteresses du Pius Dea au côté de l’Ordre Jedi, elle connue son apogée durant ce conflit, où les capacités de ses membres furent reconnus dans les hautes sphères de la République retrouvée. Néanmoins, au fils des siècles et des millénaires, la popularité gagnée diminua pour que la maison finisse une nouvelle fois quelque peu oubliée outre-Alsakan.

Avec la réapparition des Sith, bien que leur existence ait visiblement été avérée à plusieurs reprises au cours des cinq derniers siècles, la maison s’est rapidement associée aux autres familles de nobles prônant un interventionnisme au sein de la République en opposition à certaines voix prônant l’isolationnisme voir même le "sécessionnisme"-une fois de plus.

Quand aux possessions des Fylesan, elles sont multiples. Outre leur impressionnant domaine situé au coeur des Dix Vallées et s'étendant sur plusieurs centaines d'hectares, la maison peut compter sur un domaine terrien titanesque lui assurant des rentes bien suffisantes. Une possession qui reste pourtant bien ridicule en comparaison de celles des maisons les plus anciennes et les plus réputées d'Alsakan. Il faut également relever les diverses parts d'importance possédées au sein des capitaux de plusieurs grandes entreprises Alsakanis spécialisées dans la manufacture et la haute technologie, héritage d'investissements assurés depuis des millénaires. Finalement, en plus de posséder quelques appartements majestueux à Xenvaer et Archais, elle est dans l'obligation d'armer une trentaine de vaisseaux pour le compte de la Marine puisque cette dernière est d'abord armée et financée par la noblesse, et l'Archaïad en particulier.


Annexe à l'Histoire - Alsakan : (Source : The Essential Guide to Warfare)

Planète d’abord colonisée par les Kiliks et les Rakatas, Alsakan fut colonisée par des humains venant de Coruscant aux environs de l’an -1000 avant la création de la République Galactique, lorsque le vaisseau Kuat Explorer y débarqua ses colons. C’est ainsi qu’une société aristocratique se développa à sa surface, rapidement divisée en de nombreux royaumes, comme ceux d’Archais, Xenvaer et Rucapar. Les représentants de ces royaumes se réunissaient au sein d’un conseil, l’Archaiad, présidé par une autorité élue de manière régulière par ce même conseil. Prise dans de nombreuses guerres, la planète fut finalement unifiée par le Royaume d’Archais à la suite d’une gigantesque bataille au cœur de la désormais Réserve Naturelle des Dix Vallées. Pacifiée au sein d’un seul et unique royaume la planète fit parti, quelque milliers d’années plus tard, des mondes fondateurs de l’entité connue désormais comme la République Galactique.

Profitant d’une longue période de paix, l’économie de la planète se modernisa, cette dernière se transformant en une gigantesque oecuménopole dont l’exportation se centrait autur de la Haute-Technologie, des produits manufacturés ainsi que la production navale. L’influence Alsakani s’étendit au fil des millénaires avant d’atteindre une dimension gigantesque vers -17000 BBY/An 8000. Ce millénaire marqua le début des Conflits Alsakanis, une série de quinze conflits qui prit fin peu avant la guerre contre l’Empire d’Exar Kun. Ces nombreux conflits ne furent que le résultat des tensions socioéconomiques engendrées par la géographie de la République encore naissante. L’espace Républicains se résumait alors en un triangle ouvert délimité par la Route Commerciale Perlemienne qui s’étendait vers « l’est » et la Passe Corellienne qui filait vers le « sud ». Un triangle sur lequel Coruscant se disait régnante. Alsakan profitant d’une position plus éloignée que Coruscant sur la Voie Perlemienne, elle se hissa comme la barrière entre une Coruscant expansionniste et le reste des mondes du Noyau présent sur cette voie commerciale grandissante aux mondes urbanisés et développés sur lesquels Coruscant lorgnait, lançant une compétition autour de ces mondes à dominance humaine. De ces mondes, Alsakan devînt le port- parole, le phare, le protecteur. Ainsi, les valeurs défendues par les mondes situés de long de cette route commerciale furent définies par les valeurs d’Alsakan elle-même, ainsi qu’Esseles. Ne voyant pas la République comme un exemple de civilisation –Elle représentait une union politique chaotique avec une économie limitée alors qu’Alsakan, rappelons-le, est une entité aristocratique structurée autour de valeurs solides- Alsakan aspirait à une indépendance locale accrue et ne voyait pas l’intérêt de la bureaucratie à outrance. Comme le décrivait si bien les anciens Alsakani, « L’Axe –la Route Commerciale Perlemienne- était une flèche tirée vers un monde de possibilité et Alsakan était son archer. » Cette différence d’opinion créa une division brutale au sein de la jeune République, si bien qu’Alsakan s’éloigna des autorités Républicaines pour suivre sa propre vision de l’expansion économique et culturelle le long de la Voie Perlemienne ainsi que dans ce que l’on nommait les Dépendances du Nord . Une expansion qui fut grandement accélérée et accentuée par un flux migratoire de réfugiés déplacés du reste de la République par les activités des grandes compagnies régissant le Sénat et Coruscant. L’expansionnisme de chacun des camps finirent par se heurter, provoquant de nombreuses escarmouches entre les différentes compagnies commerciales. Ces conflits commerciaux se transformèrent en guerre ouverte lorsque la Marine Alsakani fit son entrée sur la scène, déclenchant le Premier Conflit Alsakan. Ce conflit fut apaisé par le Compromis de Challat, qui résolvait les questions de la représentation au sein du Sénat. Ce premier conflit et ses conséquences influencèrent la stratégie d’Alsakan pour les quatorze millénaires suivants (c’est-à-dire jusqu’à notre époque) : une opposition violente entre les nobles Alsakani et les méga corporations tirant les ficelles du Sénat de Coruscant. Ces oppositions provoquèrent plusieurs conflits qui divisèrent la République en trois camps distincts (Corellia profitait pour faire temporairement sécession). Des conflits où Alsakan et Coruscant s’affrontèrent à coups de flottes de croiseurs-cuirassés lors de violentes escarmouches qui, au final, ne résolvaient pas grand-chose. Ces conflits influencèrent beaucoup l’évolution stratégique et militaire de la République : la construction de puissantes flottes d’énormes croiseurs protégeant les mondes du Noyau, tandis que des navires plus légers effectuaient les raids. Néanmoins, au fil des millénaires, ces conflits perdirent en intensité, pour se résumer à quelques escarmouches mineures. Ce n’est que lorsque le Pius Dea renversa la République, en -11 987 BBY, que les tensions entre la République et Alsakan ressurgirent. Devant la prise de pouvoir de ces fanatiques religieux, et après l’exil des Jedi sur Ossus, Alsakan et toute sa sphère d’influence fit officiellement sécession de la République Galactique en -11820 BBY pour protéger les vrais valeurs de la République et protéger les mondes les plus faibles contre l’eugénisme et les multiples croisades menées par le Pius Dea contre les non-humains de la galaxie. Alsakan ne tarda pas à tisser des liens avec les Duros et même les Hutts. Allié aux Jedi exilés, ils fermentèrent une rébellion au sein des fanatiques connue comme la Renonciation. Finalement, Alsakan déclara la guerre à la République en -10 967 BBY et lança ses flottes de croiseurs-cuirassés contre les mondes forteresses comme Fondor, Ixtlar et Cyrillia, assistée par des mercenaires armés par les Jedi, les Duros et les Hutts. Ce conflit, connu comme le Septième Conflit Alsakan, fit rage une année durant laquelle la coalition dirigée par Alsakan, alliée à la Renonciation, affrontèrent les fanatiques jusqu’à la bataille décisive d’Uquine. Cette bataille vit la défaite totale des forces armées du Pius Dea et l’arrestation de leur leader, Contispex XIX. Le Pius Dea fut démantelé, la République restaurée, et les restes de cet ordre fanatique abandonnés à leur sort en espace lointain. Alsakan et les mondes coalisés propulsèrent le Grand Maitre Jedi Biel Ductavis au poste de Chancelier Suprême, lançant le début de la grande période de paix et de reconstruction de la République.

Alsakan continua de militer pour les intérêts des mondes de la route commerciale qu’elle influait, se laissant aller dans différents conflits qui, comme les précédents, se résumaient à quelques escarmouches entremêlées de quelques violentes batailles. Le regard n’était plus rivé sur Coruscant, mais bien sur les mondes éloignés, ceux proche des antiques territoires Sith desquels surgirent lors de la Grande Guerre de l’Hyperespace, de la Grande Guerre des Sith ou encore la menace Mandalorienne des adversaires hostiles et redoutables. Avec la réapparition des Sith, Alsakan est prête à prendre des mesures exceptionnelles pour mettre un terme à leurs menaces. La décision de rétrocéder les territoires frontaliers a été très mal accueillie par la noblesse Alsakani qui prônait, au contraire, le démantèlement de cette menace.


Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : Par les top-sites, et donc indirectement par l'ami google.

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Histoire :

Troisième fils d’une grande famille noble Alsakani membre de l’Archaiad, Jeresen naquit dans la propriété de la Maison Fylesan il y a de ça trente-huit années standards, sur Alsakan. Son père, Vondar Fylesan, est l’ancien sénateur d’Alsakan à Coruscant, où il se battit longtemps contre les monopoles commerciaux et la corruption au sein de l’organe législatif de la République. Très à cheval sur les traditions Alsakani et Républicaines, il s’est vu à de nombreuses reprises en opposition des propositions et des discours des politiciens trop libéraux et souvent à la tête de compagnie commerciales ou financières telle la Guilde des Marchands de Coruscant, s’alignant ainsi dans la droite lignée des représentants Alsakani au Sénat. Face à la volonté de la Rotonde, il se risqua même à évoquer une énième sécession de son monde pour s’opposer à certaines réformes qu’Alsakan voyait d’un mauvais œil. Il finit néanmoins par se retirer à la mort de son parent, pour prendre la direction de la Maison. Sa femme, Kyndia Fylesan, est au plus près de la famille royale depuis plusieurs années déjà, en qualité de conseillère diplomatique. Une telle proximité de la maison Fylesan avec l’autorité souveraine remontait à plusieurs générations, lorsque Kunja Fylesan épousa l’héritier de la lignée royale Fird, propulsant sa maison dans le carré très fermé des maisons Alsakani possédant un tel privilège. Ce mouvement permit à la famille de gagner rapidement en réputation et en influence au sein de la noblesse en faisant son entrée dans l’Archaiad, l’organe aristocratique gouvernant Alsakan au nom du Roi, et Kyndia reste parmi les rares personnes à pouvoir se vanter d’être de ceux ayant l’attention de la famille la plus puissante d’Alsakan.
La propriété des Fylesan se trouvait dans la région des Dix Vallées, une formidable réserve naturelle préservée au cœur de la planète-ville, dans un relief plutôt escarpé -où se déroula la bataille qui unifia les royaumes de ce monde- et pourtant proche de la capitale planétaire, Xenvaer. S’étendant sur plusieurs centaines d’hectares, le domaine était à l’abri des regards indiscrets et assurait une relative sécurité tout en profitant d’une sérénité et d’un calme imparable qui s’étendait au-delà de l’horizon. Un havre tranquille où vivait depuis des siècles une famille de hauts militaires et de nobles diplomates au service d’Alsakani et de la République, contre elle-même, ses ennemis, et contre les Sith.

C’est dans cette ambiance paisible que Jeresen fit connaissance avec les traditions et les us et coutumes de la noblesse Alsakani. Son enfance ne fut néanmoins pas aussi paisible que ne le laisse supposer les contes et autres histoires holographiques réservés à l’émerveillement des enfants. N’étant pas élevé à la même enseigne que la plupart des habitants de la galaxie, il ne fut donc pas scolarisé, profitant de professeurs spécialement attitrés qui faisaient le déplacement jusqu’au Domaine Fylesan pour venir enseigner l’art des sciences et de la philosophie, ou bien pour faire découvrir le reste des cultures peuplant les frontières de la République et au-delà. Au final, le jeune Alsakani ne voyagea que très rarement au-delà des Dix Vallées et Xenvaer, où il pouvait disposer d’enseignement dans les vallées escarpées ou bien directement en observant la culture de son monde. Absorbant la masse d’information avec une curiosité non feinte, Jeresen ne pouvait néanmoins pas oublier les traditions familiales et ne rechigna pas à étudier l’escrime. Le jeune homme ne tarda pas à y trouver un intérêt tout particulier et n’hésita pas à redemander des cours et des exercices pour perfectionner sa technique, bien qu’il ne voyait pas encore l’utilité de bien des choses qui lui étaient enseignées, tel le basic écrit alors qu’il était habitué au Haut Alphabet Galactique depuis sa naissance. Il trouvait l’écriture plus noble, plus raffinée et recherchée que ces symboles sans réelle signification.



Jeresen Fylesan [Terminée] Vondar10
Vondar Fylesan, alors sénateur d'Alsakan


Ses parents voyait déjà en lui un haut diplomate, voire peut-être même le futur sénateur de leur monde tant leur fils semblait s’attarder sur ces choses existentielles que sont la culture de son peuple et celles des autres mondes de la République. Ou bien peut-être serait-il un excellent officier supérieur au sein de la marine régionale de leur monde, ou dans celle de la République, comme l’avaient pu être leurs ancêtres durant les nombreux conflits ayant opposé leur monde à Coruscant, la République, ou bien encore aux Sith. Mais quoi qu’il en soit, à leurs yeux, Jeresen aurait des responsabilité, tout comme leurs quatre autres fils et filles. Le premier, Eldan, a quarante-cinq ans. Vice-Amiral au sein de la marine régionale de son monde, il est aux commandes d’une des escadres de cuirassés protégeant Alsakan. Est ensuite venu Cyllie, désormais âgée de quarante-deux ans. Fortement intéressée par les différentes cultures cohabitant au sein de la République, elle obtînt facilement une place au sein du conseil administratif de l’Université d’Alsakan. Leur quatrième enfant porte le même prénom que son père, Vondar, mais n’a jamais eu les mêmes ambitions politiciennes que ce dernier. Au contraire, il préféra se glisser dans l’administration royale où il pourrait aisément s’épanouir et sans doute succéder à sa mère en qualité de conseiller diplomatique. Vînt enfin Velynia, la dernière de la famille. Encore jeune, on disait d’elle qu’elle se serait lié d’une forte amitié avec l’héritier de la famille royale d’Alsakan. Mais jusqu’à la preuve du contraire, il ne s’agissait là que de rumeurs incertaines.

De son côté, Jeresen avait déjà fait son choix. L’histoire de ses ancêtres l’avait fortement touché dès son plus jeune âge, et l’étude des conflits Alsakan dans lesquels son monde s’était battu avec acharnement pour les droits des mondes de la Voie Perlemienne contre une République dirigée par des corporatismes commerciaux et financiers avides de contrôler les ressources situées plus au « sud ». Ou bien encore, lorsque son monde s’était levé seul contre le Pius Dea, alors que les Jedi s’étaient exilés sur Ossus, pour protéger les mondes de cette même route Perlemienne contre un ordre monastique ayant prêché des croisades contre les non-humains peuplant la galaxie. Un ordre qui fut démantelé par une coalition menée par Alsakan et les Jedi, pour restaurer la république dont son monde était l’un des fondateurs. A ses yeux, d’une certaine manière, ses ancêtres étaient des patriotes. Plus encore, ils étaient des héros. Dès lors, avec quelques années de plus, il était prêt à le crier haut et fort : il serait militaire, officier, pour leur ressembler. Sans doute pas dans la Marine, mais il atteindrait ce but.

Avec les années, il vînt le temps de se montrer en public et de se confronter directement à la noblesse de son monde. Les réceptions et autres réunions formelles des familles de l’Archaiad l’avaient d’abord fortement intéressé, avant de finir par lentement le lasser. Devoir répéter encore et encore les protocoles avait tendance à l’agacer. Et pourtant, c’est lors d’une de ces réunions qu’il fit sa première rencontre avec l’amour. Prénommée Nomi, elle est la fille héritière de la peu influente mais noble famille Vurunder. Cette dernière voyait de bonne augure l’idée d’un rapprochement entre les deux maisons et ne tarda pas à s’ingérer. Leur relation des plus sincères en fut rapidement entachée, au point d’être invivable. Nomi comme Jeresen ne souhaitait d’une relation arrangée, où l’unique but est de satisfaire les volontés de leurs familles avant les leurs. Arrivant sur ses dix-neuf ans, cette relation ne s’installa donc pas dans la durée et les deux amoureux se séparèrent. De plus, Jeresen ne se sentait pas prêt pour entamer ce genre de relation et préférait au contraire se concentrer sur son avenir. Certains diront qu’il était trop studieux.

C’est de cette manière qu’il fit son entrée à l’Ecole de Guerre d’Alsakan. Profitant malgré lui des privilèges de sa famille, il parvînt aisément à passer les examens d’entrée et à se faire une place dans sa promotion. Côtoyant les fils descendant directement des autres familles Alsakani mais également quelques débrouillards qui avaient réussi à se frayer un chemin entre les nombreux barrages qui limitaient l’entrée de l’institution à la Noblesse. Jeresen n’était d’ailleurs pas d’accord avec cette idée Alsakani qui consistait à dire que seuls les Nobles étaient aptes à assurer l’administration de l’armée régionale et de sa flotte. En réalité, ce fait se généralisait à l’ensemble de l’administration d’Alsakan mais était d’autant plus visible au sein de la hiérarchie et de l’institution militaire. Au final, l’Alsakani commençait à réaliser de quels privilèges il disposait et semblait enfin comprendre le fonctionnement de sa monarchie, de ses institutions, de sa Noblesse dont il était membre. Que pouvait-il faire de toute manière, sinon l’accepter ? C’est ce qu’il fit, car à ses yeux, il s’agissait d’une élite dont le but était non pas d’opprimer la populace, mais bien d’œuvrer pour elle, contre les intérêts étrangers désireux de grignoter leur influence et leurs ressources au nom des sacrosaintes corporations dirigées par des hommes et des femmes dont l’unique but était le profit et le pouvoir. Sur Alsakan et ses mondes satellites, ce genre de corporation était supervisé par la noblesse, pour éviter toutes déviations de la sorte qui menaient à des pillages en règles des ressources minières au dépit des populations et du respect des lois Républicaines. Alsakan était un monde fondateur de la République. Son devoir était donc d’en faire respecter les lois, et de combattre celles qui lui semblaient injuste même si tous ces beaux prétextes ne visaient qu’à étendre l’influence de la voisine de Coruscant le long des routes Perlemienne et Hydienne.



Jeresen Fylesan [Terminée] Jerese10
Jeresen, à l’approche de la vingtaine


Ses deux années passées à l’Ecole de Guerre d’Alsakan avaient finis de dissiper les doutes que Jeresen pouvait avoir à propos de son monde, de sa position. Il avait également remarqué que la majorité des nobles qui avaient intégré cette institution étaient incompétents et ne restaient en place que grâce à l’influence de leur maison. Lui aussi profitait de ces privilèges bien malgré-lui. Il n’avait jamais demandé à être favorisé, à avoir des avantages par rapport aux autres qui trimaient. A l’inverse, le favoritisme et la facilité ne menait à rien de bon. Ce n’était que dans la difficulté que l’on apprenait vraiment. C’est pourquoi il finit par bouger après avoir écoulé ses deux années préparatoires sur les stratégies et tactiques militaires à l’Ecole de Guerre.D’une façon plus générale, Jeresen décida de s’éloigner le plus possible de l’influence d’Alsakan dans l’idée de pouvoir découvrir par lui-même les difficultés de la galaxie dont on lui avait tant parlé. Désireux de poursuivre son cursus, ses parents firent pression pour le faire entrer aisément dans les académies de Carida et d’Anaxes mais Jeresen leur préféra Raithal, affirmant haut et fort qu’il ne recherchait pas la simplicité et la sécurité que lui offrait sa condition. Il voulait prouver qu’il méritait sa place et qu’il n’était pas un de ces nombreux planqués qui occupaient des positions qu’ils ne méritaient pas.

En effet, l’académie de Raithal ne possédait pas le même prestige que celles de Carida, Corulag ou Anaxes et se situait hors des mondes du Noyau, à la limite de la zone d’influence d’Alsakan. Il ne sortait pas beaucoup d’officiers, et ces derniers étaient la plupart du temps issus de la populace, des citoyens qui avaient tout donné pour pouvoir y faire leur entrée. Au final, ces gens avaient bien plus de mérite que les autres et c’étaient bien souvent eux qui formaient le noyau dur le plus performant et le plus talentueux de l’institution militaire républicaine. Pourtant, son intégration au sein de l’académie ne fut pas simple. Rapidement identifié par ses camarades de promotion, il fut d’abord mis à l’écart. Ces derniers ne voyaient pas d’un bon œil ses origines aisées et le désignait comme un privilégié avec qui ils ne voulaient pas avoir à faire. Un type dont la famille tirait les ficelles pour qu’il gravisse les échelons sans se forcer pour finir sa vie derrière un bureau à donner des ordres qui les mèneraient, eux, à leur perte. Un personnage qui n’avait pas la reconnaissance suffisante pour entrer à Carida ou Anaxes et qui s’échouait lamentablement chez eux. Malgré ses protestations et sa bonne foi, l’Alsakani ne parvînt pas à démontrer sa sincérité et les multiples insultes et remarques qu’il dû encaisser lors de ses premières semaines sur Raithal ne tardèrent pas à se transformer en des agressions physiques. Jeresen ne laissa pourtant rien filtrer jusqu’à sa famille, car il ne souhaitait pas être obligé de mettre un terme à ses projets d’avenir. Pour autant, il ne se laissait pas faire et faisait usage de ses connaissances basiques en arts-martiaux pour opposer une farouche résistance à ceux qui voulaient le corriger, ce qui lui valut de nombreuses contusions supplémentaires qu’il fut difficile de cacher. A l’inverse, cela finit lentement par dissuader ses assaillants qui, le voyant résister au lieu de se dégonfler, venaient à se demander s’ils avaient bien cerné le caractère et les motivations de l’individu qu’ils avaient pris pour cibles

Bien que les attaques se fassent moins nombreuses, Jeresen décida de les faire totalement cesser. Le seul moyen étant de prouver sa valeur et de justifier par des actes qu’il était clairement désintéressé par les avantages et les privilèges de l’une des noblesses fondatrices de la République, l’Alsakani se montra volontaire et persévérant. Se montrant habile à la tactique pure autant qu’aux séances de tirs au blaster, il se révéla bien moins intéressé par la stratégie à grande échelle. Au fil de son parcours au sein de l’académie, il s’éloigna lentement des postes aux très hautes responsabilités. Bien que sa famille préféra tout d’abord exprimer son désaccord, elle finit par accepter l’idée que leur fils décide de s’aventurer sur des terres inconnues. D’une certaine manière, c’était une façon d’étendre leur influence sans pour autant s’interposer avec les volontés du jeune homme. Disposant d’une très bonne condition physique depuis des années et ses résultats étant des plus acceptables, l’Alsakani parvînt sans trop de problèmes à s’éloigner de la simple troupe d’infanterie et à s’approcher du cercle restreint des unités des forces spéciales ou des commandos. La formation était certes bien plus rude, mais bien qu’adroit au tir ou à l’arme blanche, Jeresen se distingua surtout du lot grâce à un esprit lucide, logique et cartésien. Une capacité de réflexion qui lui permettait de se sortir de bien des situations d’entrainements sans pour autant faire usage de la force, aussi brute soit elle. D’abord raillé, il finit par se faire accepter et respecter par ses camarades pour sa capacité à permuter entre une attitude proche de ses camarades et une bien plus détachée lui offrant une facilité d’adaptation aux diverses situations. Ses preuves, il finit par les faire sur Corellia, lors d’un entrainement à échelle réduite sur les champs d’exercice dont disposait l’académie de Raithal. Lors d’une manœuvre aéroportée, un disfonctionnement dans le matériel vétuste relégué à la formation et aux entrainements causa la panne d’une partie de l’électronique de bord de leur canonnière. L’atterrissage d’urgence qui s’en suivit, ou plutôt le crash, eut lieu sur le flanc escarpé d’une chaine de montagne aux sommets couverts de neiges éternelles. Le feu fut rapidement étouffé et les survivants pouvaient se compter sur les doigts de ses deux mains. Un des pilotes était mort sur le coup, et deux soldats manquaient à l’appel. Seuls, avec leur balise de repérage détruite, ils patientèrent de longues heures dans l‘attente de secours qui n’effectuaient pas les recherches dans le bon secteur, tuant le temps en offrant une sépulture digne à leurs défunts collègues. Le froid finissant par se faire sentir, un consensus fut trouvé lorsque le chef formateur prit l’initiative de partir à la rencontre des secours. Le groupe se mit en route vers la vallée plus chaude et accueillante que les reliefs escarpés des montagnes dans lesquels ils s’étaient échoués. Sans réel chemin, leur progression se fit à tâtons pendant des heures interminables jusqu’à finalement être stoppés par une simple corniche positionnée à flanc de falaise. Alors que le petit groupe s’avançait, la corniche rompit sous le poids de leur équipement pourtant léger et emporta le chef formateur avec elle dans le vide. L’Alsakani manqua d’y passer lui aussi mais son cordage tînt bon et il put remonter le flanc de la falaise grâce à l’aide de ses camarades. Divisé sur la marche à suivre, Jeresen dû alors faire preuve d’autorité pour remettre dans le droit chemin ceux qui voulaient laisser les autres à leur sort en « allant chercher les secours ».



Jeresen Fylesan [Terminée] Montag10
Perdus dans les massifs montagneux


Ne comptant pas partir sans eux, ils tirèrent des câbles pour permette aux reste du groupe de rescapés de traverser le vide laissé par la corniche qui avait cédé sous leurs pieds. Assumant de facto le commandement par intérim, il fit reprendre la marche, faisant halte la nuit dans une grotte découverte à même la falaise pour finalement reprendre leur périple à l’aube. Après plusieurs jours de marche forcée, la nature leur offrit un nouvel obstacle alors que les vivres commençaient à manquer. La falaise devenant trop abrupte, l’avancée fut stoppée pendant plus d’une heure, le temps que Jeresen propose son idée avant de la faire accepter par tout le monde. Utilisant les mêmes câbles et cordes qu’ils avaient utilisés précédemment ainsi qu’un grappin, ils commencèrent à descendre la falaise. Il leur fallut plusieurs heures pour descendre les deux cents mètres qui les séparaient d’une pente plus douce signalant le début de la vallée. Dès lors, il leur fut plus simple de trouver une trace de civilisation, ce qui finit par arriver deux jours plus tard, signalant la fin de leur périple dans les hauts sommets Corelliens. Ils furent récupérés quelques heures plus tard par un transport.
Suite à ses évènements inattendus, la fin de sa formation se déroula sans le moindre accroc, que ce soit en termes de qualifications que de cohésion avec ses collègues d’arme.

C’est arrivant sur ses vingt-quatre ans qu’il quitta officiellement l’académie militaire de Raithal avec les honneurs, tout comme une bonne partie des membres de sa promotion. Alors que la majeure partie fut versée dans les diverses unités de commandos, Jeresen fut directement intégré au sein de la Brigade des Opérations Spéciales, un groupement séparé du reste des forces spéciales pour se voir rattaché à l’Organisation de la Sécurité Républicaine, offrant ainsi la possibilité à des militaires de frapper à la fois à l’intérieur des frontières de la République comme au-delà. Profitant d’abord d’une longue permission, Jeresen fit son retour sur Alsakan après deux longues années d’absence. Après les nombreux mois écoulés sur le sol de Raithal ou bien en permission sur les mondes environnants, Jeresen pu enfin rentrer chez lui, dans le gigantesque Domaine Fylesan qui trônait fièrement au cœur de la réserve naturelle des Dix Vallées. L’accueil qu’il reçut fut quelque peu mitigé : alors qu’une grande partie de sa famille semblait satisfaite de ce qu’il avait accompli sans l’appui de la Maison, ses parents semblaient déçus que leur fils n’ait pas choisi de se hisser à un poste influent où il aurait pu mettre en valeur ses origines. Au lieu de cela, son simple grade de lieutenant le recalait à leurs yeux au beau milieu de la masse inconnue de la République, celle où viennent se nicher la majorité des citoyens voulant faire carrière. Jeresen ne pouvait pas vraiment aller contre leur pensée, car elle reflétait la réalité. La Maison Fylesan avait toujours formé de grands officiers qui avaient fait sa gloire, allant même jusqu’à mener la famille à son apogée lors du conflit contre le Pius Dea. Pour sa défense, le jeune Alsakani mit en avant le fait que la carrière d’un militaire ne s’accomplissait pas en un jour et qu’il espérait bien gravir les échelons par lui-même grâce au mérite. Au lieu de se reposer sur une place facilement acquise, Jeresen était déterminé à s’installer à cette même place avec une reconnaissance et une influence accrue obtenue après des années de dur labeur. En soi, la réflexion était simple : un poste obtenu au mérite avait plus de poids qu’un poste obtenu par piston. Les échanges furent rudes, parfois mouvementés mais l’argumentaire du jeune homme était concis et précis. A force de pression et d’explication, ses parents ne pouvaient nier l’évidence : les croyances de leur fils étaient justes, bien qu’elles ne soient pas en parfaite adéquation avec les traditions familiales. Au final, la discorde qui s’était installée sur la quasi-totalité de son séjour disparue presque aussi rapidement qu’elle n’était apparue. Jeresen, pour sa part, les avaient rassurés sur une chose : il n’en resterait pas là.
Ce séjour lui permit également d’apprendre que la rumeur concernant sa sœur cadette Velynia s’était confirmée. La petite dernière de la Maison Fylesan avait été informé de la volonté de l’héritier de la famille royale, ce dernier s’étant épris d’elle au point de vouloir se fiancer et se marier. Les bruits circulaient que ce n’était là que précipitation, les deux protagonistes étant encore bien jeune et que cette histoire n’était que le fruit d’une volonté encore juvénile. L’avenir ne leur donnera pas raison.

Son admission en service actif ne se présenta pas par des missions éclatantes aux confins de l’espace Républicain. Tout fraichement sortit de l’académie, on le força à suivre plusieurs formations intensives sur le fonctionnement des multiples cultures de la République et au-delà. L’Organisation de la Sécurité Républicaine (OSR) se devant de disposer d’éléments capables de se mouvoir à leur guise sur la majeure partie des mondes connus de la galaxie sans se faire prendre, Jeresen et bien d’autres durent passer par ce nouveau stade d’apprentissage bien différent de celui des commandos et des forces spéciales. Bien que la discrétion faisait partie intégrante de sa formation initiale, c’est sous une autre forme qu’il dû continuer à la développer : l’anonymat et la capacité à se fondre dans les masses. A cela venait s’ajouter l’apprentissage annexe des fonctionnements culturels et politiques d’autres régions sensibles de la galaxie, chose qui prit du temps, tout comme la nécessité de fraterniser avec les membres de sa nouvelle équipe. Tout ce travail nécessita une année entière de dur labeur durant laquelle il participa de loin à plusieurs missions légales et approuvées par le Sénat au sein du territoire Républicain. N’étant pas directement dans le feu de l’action, les opérations pratiquées lui semblaient assez simple. Loin de la pratique générale de l’infiltration profonde des commandos et des forces spéciales, les objectifs de l’OSR ressemblait plus à des enquêtes ou des traques classées à un niveau secret de l’Etat. En tant que simple opérateur, son accréditation était limitée, tout comme sa connaissance en détail des dossiers. Mais rapidement, il se révéla nécessaire que lui et son équipe se retrouve sur le devant de la scène. Embourbée depuis plusieurs mois dans l’étude et le démantèlement d’un puissant réseau d’épices et autres drogues puissantes qui sévissait dans les mondes périphériques du Noyau comme Balosar ou Duro, l’OSR avait frappé à plusieurs reprises. Hélas, malgré ses actions coup de poing contre ce réseau, ce dernier tenait toujours et avait même tendance à se renforcer sous l’impulsion d’une structure pensante qui échappait encore et toujours à la République. En soi, le combat contre les trafics de la sorte n’incombait pas vraiment à l’OSR, mais cette dernière soupçonnant que ce réseau n’était qu’un moyen de financement pour quelque chose de plus grand, elle avait reçu l’autorisation de prendre la main sur les opérations. A l’aide d’informations provenant d’un haut responsable retourné, tout semblait indiquer la présence de cette assemblée sur Ubrikkia, une planète de l’Espace Hutt suffisamment éloignée des frontières de la République pour éviter des désagréments mais assez proche pour coordonner les affaires quotidiennes. Réunissant d’autres informations allant en ce sens, l’OSR décida de lancer une opération harpon illégale, pour piéger les têtes pensantes et les neutraliser. Pour plus de simplicité, une petite base d’opération projetée fut déployée discrètement sur Balamak, une planète neutre à la frontière de l’Espace Hutt. De là, l’équipe principale fut envoyée sur Ubrikka. Se servant des renseignements obtenus auprès de leur informateur, l’équipe avança rapidement avant de donner l’assaut dans un bâtiment plus ou moins abandonné sur ce monde industriel. Tout se termina très vite, et plutôt mal pour les Républicains. Toute l’opération se révéla être un piège et suite au âpre combat qui s’engagea, le bâtiment qui s’avéra être piégé explosa, provoquant une violente réaction en chaine qui se répercuta sur plusieurs kilomètres. Face à un tel désastre, l’OSR fut contraint de revoir sa stratégie mais au final celle-ci ne changea pas vraiment. Le directeur de l’unité de Jeresen fut remplacé, et son équipe passa de la réserve au terrain. L’informateur qui avait vendu les informations disparu dans la foulée, l’organisation se voulant des plus flou quant à son possible devenir. Sous la direction du nouveau responsable, l’Alsakani fut envoyé sur Balosar avec le reste de son unité. C’était le premier contact de Jeresen avec ce monde pollué où la population crevait à petit feu pour satisfaire les autres habitants de la République. Un monde qui semblait se voir mourir, mais duquel s’exclamaient certaines voix clamant le changement. Désireux de remonter à la source, ils tentèrent d’infiltrer les caches du dit réseau sans véritable succès. Les quelques entrepôts qu’ils fouillèrent se révélèrent soit vides, soit inintéressants. Au final, c’est en cherchant une chose qu’ils en trouvèrent une autre.



Jeresen Fylesan [Terminée] Balosa10
Balosar la polluée


A la poursuite d’un individu identifié comme un haut responsable de ce réseau, ou plus exactement ce cartel, l’équipe sub-commandée par Jeresen se vit contrainte de donner l’assaut dans un entrepôt. S’en suivit un intense échange de tirs soutenu et violent alors qu’ils progressèrent dans les diverses salles et couloirs. Une course poursuite qui s’acheva par la mort de l’homme poursuivit, un certain Zafed Har’rit mais surtout par l’identification d’une aire de stockage d’uranium sans aucun doute détourné ainsi qu’une tentative d’enrichissement à des fins surement des plus néfastes. Avec ces nouvelles données, l’OSR décida de rediriger plus de moyens dans la neutralisation de cette nouvelle menace sans pour autant éveiller les soupçons en se risquant à informer le Sénat. Utilisant les renseignements obtenus dans l’entrepôt, l’unité fut redéployée sur Commenor. C’est sur ce monde que débuta vraiment la longue traque de l’assemblée servant de tête à ce cartel dont les desseins semblaient se préciser : frapper la République en son cœur, en usant d’armes similaires à celles que les Mandaloriens avaient utilisés sur Serroco il y a de ça plusieurs centaines d’années. De Commenor, après la neutralisation d’une cellule sur place, Jeresen voyagea vers Corellia où l’opération tourna au désastre lorsque la Corsec, un peu trop regardante, s’en prit à eux. L’unité manqua d’être dissoute, la République désavouant toute responsabilité dans les dégâts et les pertes occasionnées par la force de sécurité de Corellia.
Sous la menace d’être mis en sommeil, le responsable décida de passer à la vitesse supérieure et prit le risque de diviser son unité pour pouvoir récolter plus d’informations et mettre plus rapidement un terme aux risques qui pesaient sur la République. Après plusieurs semaines de recherches intensives et d’actions plus ou moins douteuses, la traque prit fin sur Metellos. Alors qu’une équipe partait sécuriser un entrepôt soupçonné d’abriter des armes, l’équipe de l’Alsakani fit irruption par les baies vitrées d’une des très nombreuses tours de verre de l’oecuménopole après avoir été largué par un speeder. Neutralisant les mercenaires engagés pour la protection, ils remplirent avec succès leur objectif : avec la tête pensante du cartel détruite et les données récupérées quant à ses ramifications et la neutralisation de leur plan ambitieux, la menace était écartée.

Après le dénouement heureux de ces évènements, Jeresen ne reçut aucune reconnaissance personnelle. Seule la division à laquelle il appartenait eu des honneurs officieux qui ne s’ébruitèrent pas au-delà de certaines sphères de l’OSR. Voilà quel était l’univers de l’Alsakani : celui de l’ingratitude, mais une ingratitude nécessaire pour le maintien sous couverture des membres œuvrant en secret pour la sécurité de la République et de ses intérêts. En soit, Jeresen appréciait son travail et les libertés qui en découlaient. Il voyageait beaucoup, assouvissant une soif de connaissance et d’action qu’il avait entretenu depuis son enfance. A cela venait s’ajouter de long repos et autres permissions entre deux opérations qui, souvent, duraient des mois. La reconnaissance à l’extérieur ne l’intéressait pas vraiment, et sa famille avait rapidement compris qu’il agissait au sein d’un organisme ou d’une division de l’armée qui se voulait discrète. L’Alsakani pouvait donc revenir plus souvent sur son monde natal et garder un contact étroit avec sa famille et le reste de la noblesse. Plus encore, il s’étonna de redécouvrir un certain attrait pour les réceptions et autres cérémonies organisées sur son monde, chose qui l’avait pourtant révulsé lors de sa jeunesse. Il voyait là un moyen de se tenir informé des activités de l’Archaïad, mais aussi une façon de se détacher de ses prérogatives. Il embrassait toujours les Idées Alsakanis tout comme celle de la République, les pensant justes mais si peu influentes sur certains mondes tels Coruscant, Muulininst ou encore Neimoidia. Il lui arriva cependant plusieurs fois de devoir mettre précipitamment un terme à ces moments paisibles pour retourner au charbon. Trafic d’Epices, menaces contre la sécurité de l’Etat, neutralisation d’armes interdites par les conventions Républicaines –que ce soit dans la République ou ailleurs-, voilà ce qu’était le quotidien de Jeresen au sein de l’OSR. Avec l’expérience et après plusieurs années, il succéda malgré lui au capitaine Braak’wiss, son chef d’unité et Bothan d’origine suite à une opération ayant mal tournée sur Toprawa –alors encore Républicaine. Il perdit la vie dans les bas quartiers de Salik City, lorsqu’il fut séparé de son groupe et fait prisonnier. Il fut exécuté peu après sa capture. L’opération en elle-même était bancale, et l’endroit où ils étaient sensé fouiller se révéla être une embuscade trop bien préparée. Le décès de Braak’wiss affecta grandement l’Alsakani, qui ne comprenait pas comment la division avait pu se faire avoir de la sorte sans que leurs assaillants n’aient été informés de leur plan. Pour lui, une chose était claire : il y avait un traitre, une taupe au sein de l’OSR. Peu de temps après leur retour de Toprawa, il fit un long rapport qui entraina l’éviction du responsable de leur division, et cela bien malgré lui. Il fut remplacé par un ancien politicien et haut-fonctionnaire au Sénat : Jarvid Kelarin.

Aussitôt, le courant ne passa pas. Trop arrogant et autoritaire, peu à l’écoute des hommes de sa division, Kelarin fut rapidement catalogué dans les personnages à risque par nombre de ses subordonnés, dont Jeresen. Ce dernier le voyait comme une menace et une représentait une forme de mise sous tutelle de la division. Ou plus exactement, comme une volonté de l’OSR de reprendre le contrôle sur une section de leur activité qui devenait de plus en plus indépendante. En opposition, depuis la mort de Braak’wiss, Jeresen se méfiait de certaines des sources d’informations que se vantait d’avoir ce Kelarin. Les opérations en rapport à la première se révélèrent archaïques et menaient souvent à des impasses. Des informations peu fiables empêchaient la division d’avancer dans la résolution de cette enquête aux contours devenant de plus en plus flous. A chaque intervention, et malgré toute leur bonne volonté, l’adversaire semblait avoir un coup d’avance. Cela dura plusieurs mois alors que Jeresen approchait de ses vingt-huit ans. Tout s’accéléra très vite lors d’une nouvelle opération sur Balosar : retournant sur ce monde pour la seconde fois, Jeresen prit sur lui de désobéir aux ordres et d’abandonner le plan initial pour en suivre un nouveau décidé à la hâte avec ses hommes. Un choix payant qui leur permit de surprendre l’adversaire, le terrassant avec une efficacité redoutable. Pourtant, malgré la réussite, l’Alsakani fut bouleversé par les informations qu’il trouva dans les caches situées sur ce monde pollué. Non seulement leurs mouvements étaient connus, mais le nom de Jarvid Kelarin et quelques autres membres de l’OSR se retrouvaient sur plusieurs documents récupérés. La preuve était là, sous ses yeux, mais il ne dit rien. Il cacha les documents et laissa s’écouler plusieurs semaines durant lesquelles il s’attira les foudres de ses supérieurs pour ne pas respecter les instructions données. Mais il avançait, et grâce à son équipe, il put mettre un terme à leur enquête et réduire à néant les efforts mis en œuvre contre eux sans jamais mettre en danger Jarvid Kelarin. Ce dernier se croyait sans doute sauvé, mais Jeresen décida de dévoiler la traitrise. De retour à la centrale opération, alors que son équipe était remerciée pour avoir mené à terme cette enquête, l’Alsakani dégaina. Prit d’une colère vengeresse, il tira une seule fois, une seule décharge, droit dans la tête du responsable de tous ces fiascos l’ayant mené à remplacer chaque membre de son équipe à tour de rôle. Ce ne fut pas une action très propre, et Jeresen s’en voudra toujours d’avoir agi de la sorte au lieu de le trainer loin de Coruscant, loin des bureaux, pour le mettre à mort dans la pourriture où il méritait de crever. De facto, il fut immédiatement suspendu et accusé d’assassinat envers un officier supérieur et un haut responsable de la République. Ses preuves, bien qu’évidentes, furent tout d’abord étouffées par l’OSR. L’organisme ne voulait pas qu’une preuve de corruption et de haute trahison en son sein ne fuite vers des journalistes sans scrupules mais l’Alsakani se battit corps et âme pendant un an, où il parvînt grâce à ses connaissances au sein de l’OSR, à faire fuiter ses preuves jusqu’à sa petite sœur.



Jeresen Fylesan [Terminée] Velyni10
Velynia Fird Fylesan


Cette dernière transmit aussitôt les informations au sénateur d’Alsakan en place, qui fit une allocution digne de ce nom à la rotonde lors d’une audience à huit clos. L’OSR fut contraint de s’expliquer, les fausses accusations envers Jeresen furent levées. Et ironie du sort, l’Alsakani fut officiellement récompensé. Toute cette manœuvre se voulait évidemment habile, pour ne pas perdre la main et risquer une fuite plus importante. Pour couronner le tout et s’assurer le silence de ce dernier, on proposa à Jeresen de prendre la direction de la division dans laquelle il avait lui-même servit. Il accepta à une seule condition, qu’on lui donne une autonomie bien plus large, et qu’il n’ait répondre qu’à un seul homme –ou à la rigueur une assemblée- lors de séances orales et non par comptes-rendus interposés. A vrai dire il ne resta qu’un an à la tête de la division, le temps de la réformer en profondeur. Il en modifia totalement l’ossature, désignant pour la première fois un adjoint. Puis, il centralisa le commandement autour du duo, le renforçant. Les équipes, quant à elles, ne seraient composées que de deux ou trois personnels pour plus de liberté, sauf en cas d’opérations offensives. La centrale opération de Coruscant fut mise en sommeil pour une structure plus mobile, si bien que le commandement se déplaça aux côtés de ses équipes, sur le terrain, avec des équipements facilement transportables. L’idée était de gagner en efficacité en étant plus mobile et plus apte à réagir. Jeresen avait l’expérience du terrain et il savait ce qui était nécessaire pour les hommes et les femmes qui se retrouvaient au charbon. Pourtant, lui, n’y retourna pas. Il estimait avoir assez donné et se cantonna donc à son rôle de superviseur, sauf dans quelques rares exceptions. Il préférait déjà penser à la suite, à l’avenir et ce dernier semblait se dessiner au contact des hautes sphères de la République. Ses rapports à ses supérieurs au sein de l’OSR se faisaient devant des bureaucrates et des hauts-fonctionnaires, ce qui nécessitait un certain parlé et un certain doigté qu’il pensait avoir perdu après toutes ces années. Pourtant, tout le savoir et les connaissances dans ce domaine apprises durant sa jeunesse semblèrent revenir d’eux-mêmes, et certains de ses supérieurs allèrent même lui reprocher d’être trop Alsakan et pas assez détaché quant à la manière d’aborder certaines facettes de la politique, car oui, son travail était influencé par les courants de pensée au Sénat puisque l’OSR en dépendait directement. Il comprit aussi que certaines des opérations qui lui avaient été donnés avaient des motifs purement politique visant à évincer un groupe pour placer les intérêts de certains sénateurs proches du pouvoir à la place. Ainsi, des opérations sur Botajef, Antar ou Ambria n'avaient que pour vocation à chasser des propriétaires parfois pas si véreux pour pouvoir installer des marchés semblable qui allaient profiter à d'autres tout aussi peu scrupuleux.
Cette pratique le révolta et c’est ce qui le poussa à rendre sa démission non sans avoir averti son adjoint –qui allait prendre sa place- des responsabilités qu’il allait devoir porter sur ses épaules. Et c’est ainsi que le Major Jeresen quitta l’Armée Républicaine mais aussi le monde flou des renseignements. Il avait beaucoup apprit mais il avait aussi des ambitions nouvelles. Toutes ces manigances l’avait profondément déçu et n’avait fait que confirmer ce qu’on lui avait inculqué à la naissance : tout était fait pour satisfaire les ploutocrates du Sénat et asseoir leur influence sur les mondes pauvres ou nouvellement intégrés dans la République. Ainsi, malgré les apparences, rien n’avait changé depuis des millénaires dans cette république contre laquelle se dressait parfois Alsakan.

Bien qu'il sache la tâche irréalisable, qu'il ne pourrait changer le fonctionnement de la République à son niveau, il espérait bien pouvoir faire évoluer les choses un jour. En retournant sur Alsakan, Jeresen décida de s'éloigner un temps de toute position liée de près ou de loin à la République. Il avait besoin de prendre du recul. Aussi décida-t-il de profiter pleinement, pour la première fois, de son statut de noble dans la société de son monde. Il retourna participer à ces réunions entre les membres de l'Archaïad, ce qui lui offrit l'opportunité de rencontrer et de développer de bonnes relations avec une grande partie de la noblesse tout en maintenant les liens étroits qu'il avait cherché à entretenir avec certaines personnalités influentes d’Alsakan. C'est de cette manière qu'après seulement quelques semaines passées dans la tranquillité, loin de toutes les nuisances de la République, il décida de remettre les pieds dans le plat : lorsqu'on lui proposa discrètement de prendre la place du directoire de la sécurité intérieure d'Alsakan au cours de l'une des nombreuses soirées mondaines organisées par les nobles, Jeresen n'hésita pas. Droit dans ses bottes, il était certain de pouvoir utiliser cette position comme un tremplin qui lui permettrait, un jour, de faire valoir ses opinions avec plus de poids qu'il n'en avait eu lorsqu'il n'était qu'un militaire que l'on pouvait aisément faire taire. La position lui offrit aussitôt un certain prestige auprès de la famille royale et de ses conseils, et l'Alsakani ne tarda pas à prendre la mesure de son poste. A la tête de la sécurité intérieure, il comprit bien vite où il venait de mettre les pieds : comme dans bien des organes administratifs du genre, la corruption rongeait une bonne partie du système. La haute administration, plutôt épargnée, n'avait plus de réelle gouvernance sur le milieu de l'échelle. Le système, décentralisé, ne pouvait se révéler efficace. Bien vite, il comprit que sa nomination à ce poste était une sorte de mise à l'épreuve et qu'il allait devoir se montrer persévérant pour redresser la barre. Son action fut simple et efficace : il purgea d'abord les sphères centrales tout en réduisant drastiquement le nombre de postes au sein de son administration. Le but était simple : stopper l'infection en court-circuitant les parties les plus touchées, de manière à relier directement le bas et le haut de l'échelle. De cette manière, les foyers originels de la corruption voyaient leurs garanties disparaitre et se devaient donc aussitôt d'agir pour ne pas voir leurs avantages et leurs profits issus des trafics parallèles chuter de manière significative. Son action, bien qu'elle fut largement commentée et critiquée, ne tarda pas à payer. Très centralisée et disposant d'une autorité forte, son organisation noya facilement les tentatives nouvelles de corruption avec une efficacité redoutable. Bien vite, Alsakan reprit le contrôle des trafics parallèles en surface, les réduisant lentement mais surement au silence. Sur le court terme, les résultats furent peut-être mitigés mais c'est bien avec le temps que les bénéfices conséquents se firent ressentir. Non satisfait d'avoir réussi à juguler la corruption et la fuite de capitaux à la surface de l'oecuménopole, Jeresen décida de frapper encore plus fort. Il allait profiter de la structure désormais efficace de son administration pour aller jusqu'aux sources du problème : les cartels et autres organisations criminelles responsable du marché noir qui pullulaient sous terre, dans la ville-basse longtemps oubliée du gouvernement où tout les citoyens qui ne respectaient pas les lois en vigueur finissaient forcément par s'implanter dans l'espoir de s'en sortir. L'idée n'était pas de s'implanter dans la durée, ce serait tout simplement mission impossible. On lui proposa plusieurs modes d'actions différents, mais c'est bien l'unification de l'ensemble qu'il préféra adopter : opérations temporaires à grande échelle, opérations coup-de-poing et même harponnage : voilà tant de méthodes qui devaient permettre sur un très long terme de régler les problèmes en sous-sol. Jeresen n'était pas dupe pour autant et il savait qu'un tel travail prendrait des dizaines d'années, si ce n'est des siècles, pour que sa stratégie puisse payer. C'est pourquoi il espérait que ses successeurs poursuivraient son œuvre lorsqu'il délaisserait le poste.

Ceci ne tarda pas à arriver après seulement quelques années passées à la tête de la sécurité intérieure d'Alsakan et de sa région. Jeresen avait cherché à prendre de l'importance et à développer des caractéristiques et des compétences administratives qui lui manquaient pour pouvoir aspirer à des sphères plus hautes où il pourrait faire valoir son expérience, ses capacités et son héritage des pures traditions de sa famille et de son monde. Il n'avait jamais été inspiré par la politique étant plus jeune, préférant croiser le fer et s'aventurer dans les forêts du domaine des Dix-Vallées. Mais avec le temps, il avait comprit ce qui importait le plus pour lui : ses valeurs, sa famille, son monde. Il avait saisi les pensées de ses ancêtres qui n'avaient pas hésité à se dresser contre une République peu sensible aux désirs de ses membres et de ses citoyens, préférant se constituer autour du profit et de la puissance pour s'imposer comme une place politique incontournable dans la galaxie. S'il partageait certains points de vue, il n'avait jamais pu accepter certaines politiques de la République et il comptait bien le faire savoir.



Jeresen Fylesan [Terminée] Alsaka10
Alsakan, observée depuis la station JK564


Encouragé par sa famille et surtout soutenu par sa sœur Velynia, il avait milité durant ses années passées sur Alsakan pour la fonction de représentant au Sénat. A chaque fois, on lui avait reproché son manque d'expérience, le fait qu'il n'avait pas fait montre d'une certaine valeur aux yeux de l'Archaïad et des conseils de la famille royale. En réalité, on lui avait surtout reproché d'avoir préféré l'influence de Coruscant et de la République à celle d'Alsakan, qu'il puisse préférer la première plutôt que la seconde. C’était évidemment faux, mais l’Archaïad voulait des preuves et Jeresen pensait les avoir enfin données. Sa soeur, désormais mariée à l'héritier de la famille royale, milita également à ses côtés mais le sénateur en place étant intouchable et il était donc inconcevable de le remplacer. Une chose que Jeresen comprenait, mais il vit néanmoins le vent tourner lorsque les Jedi d'Ondéron, et Ondéron elle-même, furent sauvagement attaqués. Le temps de réaction du Sénat et l'opposition de la délégation Sénatoriale d'Alsakan à toute aide envers les sinistrés –Jedi comme Ondéroniens- tant que toute la lumière sur la raison de cette attaque en territoire souverain n'aurait pas été faite provoqua un profond tollé sur Alsakan. Bien que le roi ait donné son aval à sa délégation, l'Archaïad tout comme le reste de la noblesse s'insurgea contre l'inaction du Sénat et le fait que leurs propres représentants s'étaient rangés du côté de Coruscant et de ceux qui prônaient une méfiance à l'égard des Jedi et de leurs actions récentes. Jeresen resta tout d'abord éloigné de ces histoires, laissant filtrer lentement son point de vue avec intelligence et réflexion au lieu de se lancer bêtement de plein fouet dans une bataille qu'il ne pouvait pas remporter. Du moins, pas encore. Au lieu de ça, il préféra se retirer vers un milieu qu'il ne connaissait que trop bien : l'armée. Profitant de certaines libertés, il retourna à l'Ecole de Guerre d'Alsakan douze ans après l'avoir quitté pour Raithal. Il ne fit pas son entrée en qualité d'instructeur mais bien en tant qu'élève. Désireux d'enfoncer le clou, de montrer à l'Archaïad et à sa famille qu'il était Alsakani avant d'être Républicain, il fit usage de sa position et de ses avantages pour suivre le cursus menant aux places les plus hautes de la Marine Alsakani. C'était également un nouvel horizon pour celui qui aimait tant découvrir de nouvelles choses. Avalant avec conviction les manuels de stratégie militaire, faisant usage d'une expérience acquise au fil de nombreuses années passées dans divers environnements, Jeresen parvînt sans aise à se montrer apte à commander à grande comme à petite échelle. Déjouant coup sur coup les tactiques de ses adversaires en simulation, n'échouant que rarement, il n'hésitait cependant pas à aider les plus jeunes, avides de découvrir les méthodes qu'il employait. Il n'était pas un génie de la tactique, mais c'était dans sa manière d'entrevoir le champ de bataille et de considérer les navires sous son commandement qui changeait la donne. C'est en considérant chaque navire, chaque bâtiment comme une entité unique de son groupe, tel un membre d'une escouade, qu'il parvenait à tirer le meilleur de chacun de ses éléments pour pousser le groupe entier vers la victoire. Ce n'est pas en cherchant à contrôler l'espace qu'il parvenait à prendre le contrôle du champ de bataille, mais bien en se saisissant des quelques opportunités qui lui étaient offertes pour en faire apparaître de nombreuses autres. Et c'est en faisant preuve d'originalité et de brutalité dans le face à face qu'il parvenait à atteindre ses objectifs simulés. Pour autant, Jeresen n'avait pas pour vocation de devenir amiral de carrière. En réalité, ses pensées étaient restées tournées vers le Sénat, et la volonté de faire une nouvelle fois entendre la voix d'Alsakan non pas comme une simple planète de la République, mais bien comme un de ses pères fondateurs avec des valeurs fortes et une importante influence.

Pourtant, Alsakan n'hésita pas à maintenir une certaine neutralité d'opinion lorsque le Sénat se décida à débattre sur une possible législation visant à restreindre et à placer sous tutelle l'Ordre Jedi et ses membres. Le vote de la délégation d'Alsakani fut des plus surprenants, car elle vota pour la mise en place d’une telle législation et l'établissement d'une « Inquisition », et cela en défiance de l'autorité royale. Sans surprise, la délégation fut suspendue dans l'attente d'un futur remplacement. Jeresen sortit enfin pour militer pleinement et défendre sa cause auprès du Roi et de ses conseils. Profitant d'une aura nouvelle de part son implication sur Alsakan et de son désir de s'intégrer dans la réserve de la Marine Régionale, son approche se révéla fructueuse. L'appui inattendu de sa mère -et par conséquent de sa famille-, conjointement à celui de sa sœur fit pencher la balance dans son camp de justesse après un peu plus d'un mois de tractation et de discussion. Au final, c'est sans doute grâce à l'influence de sa sœur que Jeresen fut officiellement nommé Sénateur d'Alsakan par décret royal pour la plus grande satisfaction de leurs parents et plus particulièrement de son père. Il ne délaissa pas pour autant son cursus au sein de l’Ecole de Guerre, profitant des conseils de son frère Eldan pour tirer son épingle du jeu et en sortir avec les galons de Commandant. Des galons qu’il délaissera plus tard pour ceux de Contre-Amiral de Réserve.
Désireux de réformer le fonctionnement de la délégation sénatoriale, sa première action fut de renvoyer une bonne partie des conseillers qui étaient sensés l'entourer et qui formaient plus un écran de fumée imperméable entre les décisions royales et celle du sénateur. De cette manière, les discussions ne se feraient plus par l'intermédiaire de tierces personnes, mais bien directement entre Jeresen et les conseillers de la famille Fird. Il fit ensuite vendre plusieurs appartements et bâtiments disposés sur Coruscant, héritage de son prédécesseur, estimant que seul ses appartements au Sénat -déjà plus que spacieux- lui suffirait. Le sénateur franchement désigné se mit aussitôt au travail, choisissant avec soin ses nouveaux conseillers, bien moins nombreux. Pourtant, son premier coup d'éclat ne se présenta pas dans la rotonde, mais bien dans les couloirs calcinés d'un Sénat une nouvelle fois meurtri par l'attaque suicidaire et meurtrière des sbires de Darth Sinya.

Ce n'est non pas au travers d'une tirade acérée mais bien d'un bon vieux fusil blaster récupéré sur le cadavre d'un garde qu'il fit entendre sa voix, réveillant en lui des réflexes mis en sommeil depuis plusieurs années. Réunissant derrière lui troupe hétéroclite désarmée de sénateurs, journalistes et autres conseillers désœuvrés, il veilla à les mettre en sécurité pour finalement accorder sa confiance à des Jedi encore ignorés et raillés qui finirent d’assurer leur sécurité. Il comprit bien vite que malgré les apparences, les Jedi avaient sans doute raison. Ces incursions ne pouvaient pas être de leur fait, mais bien de celle des ennemis jurés de la République. Suite à ses évènements bouleversants, Jeresen monta au créneau, désireux de faire revivre l'influence d'Alsakan au Sénat. Il n'hésita pas à se placer du côté des Jedi, comme Alsakan aurait toujours dû le faire. Là où le Sénat cherchait encore à définir si les Sith étaient oui ou non de retour, lui militait pour l'envoi d'une force expéditionnaire le long des anciens territoires Sith, forteresse déjà ravagée à plusieurs reprises par la République et les Jedi. Même si ses propos échouèrent au fond de la rotonde, ils permirent d'éclaircir un débat où il suivit les injonctions de la couronne.
Et celle-ci le regretta presque aussitôt. Le problème ne fut pas l'élection d'un Chancelier Jedi, mais bien ses réformes. Le redécoupage administratif laissa Alsakan, et notamment Jeresen, amer. Il s'agissait là d'une ingérence gravissime dans les Systèmes Régionaux souverains. Comment pouvait-on oser retirer certains privilèges à des membres planétaires pour les donner à un seul homme ? S'il ne menaça pas de sécession, comme l'avait longtemps fait ses ancêtres, c'était bien parce que la situation extérieure était dramatique. Alors que la République semblait se fragmenter, tout le monde semblait oublier les attaques de Coruscant et d'Ondéron ainsi que les mises en garde des Jedi. L'heure n'était pas à la division, et Artorias en fut la preuve.
Alsakan s'opposa fermement à la décision d'envoyer un corps expéditionnaire autour d'une planète non-Républicaine, contre un adversaire supposé inconnu. Comment les stratèges de la République avaient-ils pu approuver l'envoi d'une force armée sans appui, sans ravitaillement et surtout sans reconnaissance ? La déroute et le traité qui s'en suivit fut une pilule amère à digérer. Aussitôt, face à la révélation du retour des Sith, Jeresen fut de ceux qui militèrent une fois de plus pour une frappe puissante et préventive dans l’idée de désamorcer la situation et de renverser la tendance. Il s'opposa également à l'idée de voter des pouvoirs exceptionnels à un seul homme. Les histoires passées, et notamment celles du Pius Dea, ne pouvait que laisser craindre une chose : la prise de pouvoir d'un seul homme, et la mise en place d'une possible dictature. Si bien que lorsque des faits vinrent accuser le Ministre Rejliidic de trahison pour collusion avec les Sith, il fut logiquemet de ceux qui votèrent la destitution des pouvoirs spéciaux qui n'auraient jamais dû lui être accordés. Pour autant, il ne fut pas favorable à de quelconques négociations avec cet Empire émergent et préfèra laisser d'autres sénateurs tenter de négocier avec les Sith. Il n'aurait sans doute pas dû, car la proposition de traité offert par ces derniers fut tout simplement inacceptable ! Comment la République pouvait elle plier un genou face à cet Empire après une seule et unique bataille, alors que les forces engagées à Artorias étaient dérisoires comparé à la capacité de la machine de guerre Républicaine ? La réunion de l'ensemble des flottes régionales, combinées à celles de la République, s'était toujours montrée suffisante pour renverser le cours des conflits. Au lieu de cela, alors que la "réunion" de Flydon Maxima venait de se solder par un échec, les émissaires de la République vinrent prôner la ratification d'un traité des plus odieux ! Jeresen fit partit de l'opposition mais le texte passa néanmoins au grand dam d'Alsakan, qui voyait une partie de son influence disparaître, happé par cet Empire contre lequel la République s'était montrée ridicule. Face à la montée en puissance de la ligue des mondes périphériques, rassemblement hétéroclite de secteurs régionaux autour d'une même bannière, Jeresen s'éloigna quelque temps du Sénat, laissant la place à son attaché sur place, pour pouvoir plaider sur l'augmentation immédiate du budget alloué à la défense des secteurs d'Alsaka et de Borméa face à ce qu'il considérait d'une certaine manière, comme une possible menace pour le Noyau et la République tout entière.
Alors que se tenait de nouvelles élections pour la Chancellerie et craignant un certain délitement de la machine Républicaine en réaction aux évènements, il préféra batailler auprès des mondes alliés et influencés par les idéologies d'Alsakan pour s'assurer leur soutien au cas où les Sith, ou même un secteur régional voisin, déciderait de profiter des potentiels troubles pour tenter une action contre les mondes de la Route Perlemienne.



Jeresen Fylesan [Terminée] Vento10
Les chantiers navals de Vento, propriété de l’Alsakan Corporation of Armaments


Il se rendit d'abord dans la station de Vento, et ses chantiers navals. Bien que Vento ne disposait pas de siège au Sénat, il était important pour Alsakan de s'assurer du soutien de celle qui assurait l'entretien et le maintien en condition opérationnelle de sa flotte de guerre. Assurant qu'Alsakan continuerait de défendre les intérêts des chantiers navals au sein de la République, que l’Alsakan Corporation of Armaments, puissant industriel de l’armement, aurait toujours le monopole sur le marché Alsakani, il obtînt en contrepartie un contrat avantageux pour la remise en condition des forces de réserves dépassées et obsolètes de la Marine. A cela vint s'ajouter la mise à l'étude des possibles remplaçants des navires millénaires de la flotte. Sa tournée se poursuivit sur Grizmallt, monde-ville semblable à Alsakan et Coruscant disposant d'une puissante industrie. Jeresen resta un moment sur cette planète, pour discuter des possibles tenants et aboutissants de l'élection du Chancelier Scalia et de la stratégie commune à adopter concernant ses volontés réformatrices. D'un commun accord, ils décidèrent de se pencher plus en détails sur la Constitution proposées par la Chancellerie. Bien qu'ils soient favorables avec une bonne partie des décisions du Chancelier, les articles relatifs aux systèmes régionaux révulsèrent l'Alsakani qui était en lui. Une telle ingérence, allant de la manière dont étaient élus les Sénateurs à la réduction de la souveraineté des systèmes régionaux l’anéantit. Alsakan ne pouvait tout simplement pas accepter que son représentant élu au suffrage universel et voir de facto leur autorité amoindrie au Sénat ! Evidemment, et sous l'impulsion de l'Etat, Jeresen vota contre, encaissant un énième échec au sein de la Rotonde en voyant la proposition votée et actée malgré ses avertissements : Alsakan n'appliquera pas certains des amendements liés aux systèmes régionaux, quitte à risquer de s'attirer les foudres du gouvernement fédéral, voir même de se voir refuser toute légalité au sein de la Rotonde. Au contraire, elle continua et accentua sa présence sur les autres systèmes sous son influence en signe de défiance sous l’impulsion de son Sénateur. Néanmoins, il accueillit avec un certain enthousiasme le traité avec l'Espace Bothan, qu'il voyait d'un très bon oeil. Il en fut de même du Pacte Social, bien qu'il estimait que son monde avait déjà mis en application de telles mesures depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles en ce qui concernait la population de la Ville-Haute. Bien qu'il était pleinement conscient qu'une telle loi serait difficilement applicable sur la totalité du territoire républicain comme dans la Ville-Basse d'Alsakan, il vota sans hésitation pour la mise en application de ce dernier. Il espérait simplement que le respect des droits des citoyens, notamment des travailleurs, se verrait renforcé dans des mondes sous l'autorité des industriels et de la corruption. C'est ainsi que Jeresen, et donc Alsakan, firent fi de leur conservatisme absolu pour une certaine volonté progressiste. Ce fut l’une des seules fois.

Continuant sa tournée des mondes de la Voie Perlemienne, Jeresen ne fut pas sur Coruscant lorsque le Vice Chancelier révéla sa traitrise à l'intégralité de la République. Rentrant en urgence pour Coruscant, c'est à peine le pied dans son vaisseau qu'il apprit l'assassinat du Chancelier Scalia. Laissant filtrer son émotion à ce sujet, bien qu'ayant été en désaccord avec certains de ses projets, il ne pouvait s'acharner sur une personne dont le mandat n'avait pas été aussi mauvais qu'il n'avait l'air pour le reste de l'Archaïad. Mais il était nécessaire de continuer à aller de l'avant, de ne pas se laisser abattre comme le Sénat l'avait fait à la suite d'Artorias. Se ralliant derrière l'Union Sacrée ayant suivit la mort du précédent Chancelier, il tenta de remettre sur la table la réforme constitutionnelle, tentant de pointer le fait que certains articles, certains relatifs aux espaces régionaux mais plus particulièrement le système de fonctionnement du Sénat, n'étaient pas conformes avec les pensées premières de la République. Il se montrait néanmoins moins agressif, préférant pointer du doigt les accords préférentiels en vigueur dans la ligue des mondes périphériques pour justifier ceux qu'entretenait Alsakan avec ses voisins. Il fit de même pour justifier la présence de la Marine Alsakani, que l'on pourrait très bien assimiler à la flotte des secteurs de Boréma et Alsaka de part sa taille, dans des systèmes autres qu'Alsakan mais aussi et surtout le long de la Voie Perlemienne –c'est-à-dire au-delà de sa juridiction, en plein territoire Républicain. Et qu'au final, tout ceci n'était que la continuité d'accords millénaires passés entre son monde et ses voisin

Invité
Anonymous
Et voilà, fiche (enfin) terminée et en attente de correction. Je demande un rang supérieur, d'où les vingt-huit points ! Il se peut qu'il y ait quelques coquilles ou des fautes d'accord, dans ce cas je les corrigerais.

Je me suis permis de rajouter deux petites annexes en prélude de l'histoire du personnage car il y a peu d'éléments sur Alsakan (sur Wookieepedia par exemple) et j'ai dû aller chercher dans les sources pour trouver pas mal d'informations sur le background d'Alsakan et son fonctionnement, ce qui pourrait aider à comprendre certaines allusions et éclaircir certaines zones d'ombres.


Bonne lecture et merci d'avance! :)
Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonjour et bienvenue !

Premièrement, désolé du retard, j'avoue avoir lu petit à petit ta fiche...

Mais au final, il en ressort que tout va bien et que je peux te valider !

Bienvenue donc ! Amuse-toi bien !

PS: N'oublie pas de mettre le lien de ta fiche de biographie dans ta signature. Very Happy
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