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The Coruscant Post



« L'actualité au centre de l'information! »

Fondé en l'an 21.472 de la Fondation de la République, le Coruscant Post commença comme quotidien d'ampleur coruscantie. Sa ligne éditoriale fut, dès sa fondation, libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan social, classant le journal sur la droite de l'échiquier politique. Ce fut Oleron Praji qui permit l'apparition du quotidien en finançant abondamment la création de ce dernier. Le premier rédacteur en chef fut Taylor Marks, dont la plume fine et ironique permit de séduire un nombre croissant de lecteurs. Décortiquant l'action politique, n'hésitant jamais à la critiquer, analysant l'actualité économique et offrant des conseils avisés aux entrepreneurs, le Coruscant Post sut s'imposer comme le quotidien de référence de l'élite du Centre galactique.

Peu à peu, avec la hausse des ventes du quotidien, décision fut prise, avec le soutien d'un actionnariat ambitieux, d'élargir la diffusion du journal. Cinquante ans après sa première publication, le Post pouvait ainsi se targuer d'être lu dans la quasi-totalité des mondes civilisés du Noyau. Par la même occasion, ce fut l'époque d'une ouverture à un plus large public, la rédaction prenant en compte avec acuité des problèmes frappant le peuple en plein coeur : l'insécurité, la criminalité, l'inefficacité des services publics, les interventions Jedi dans les affaires publiques, le chômage, l'assistanat, le clientélisme, la corruption des décideurs politiques etc. Cette double approche permit à Domineco Rhii'caardo, rédacteur en chef de l'époque, d'accroître vigoureusement le ventes du journal, en faisant en sorte que le Post ne soit pas un journal élitiste, tout en restant celui des élites.

Vingt ans après, le journal décida de s'étendre à l'ensemble du territoire républicain, ambitionnant de devenir l'un des plus importants quotidiens de la République. Ce combat fut difficile et si le Post réussit à s'implanter à l'échelon galactique, ce ne fut pas sans difficultés, notamment sur le plan financier. Durant dix ans, la santé économique du journal fut compliquée. Toutefois, grâce à des actionnaires aussi attachés au quotidien que les nobles Praji, Organa et Draay, le Coruscant Post put continuer à voguer sur les flots des informations. Enfin, l'intervention dans le capital des Etablissements bancaires de Telerath permit à l'entreprise de reprendre un souffle plus positif, alimenté par le nouveau rédacteur en chef, Ben Doyle.

Aujourd'hui, le Coruscant Post est un journal venant de fêter sa nonante-sixième année, deuxième quotidien le plus lu de Coruscant et quatrième dans la galaxie. La situation économique de l'entreprise est très bonne et les abonnements en hausse, ce qui laisse espérer des jours heureux.



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Le Post Building, dans le District Financier de Coruscant.


Toutes les publications du Coruscant Post seront postées à la suite : éditos, articles, sondages, interviews etc. Seuls Ben Doyle et Lucrecia Graciozi peuvent poster dans ce sujet, ainsi que les joueurs qui seront invités pour une raison ou une autre à écrire un article pour le journal.
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L'édito de Ben
Une République défaillante à l'union bien précaire


A l'heure où nous écrivons ces lignes, la crise d'Aargau déclenchée par les révélations de Lord Janos sur la présence d'une base Sith en plein Noyau n'a pas encore été réglée.

D'après les informations arrivant au compte-goutte dans les rédactions de la galaxie, nous nous approchons toutefois de l'épilogue d'une tragédie en trois actes qui aura marqué profondément l'histoire de la République. La première séquence aura vu l'arrestation de Lord Janos et l'éviction du sénateur Rejliidic du gouvernement. Le second acte aura vu l'ancien sénateur d'Aargau révéler sa complicité avec les Sith, l'assassinat du Chancelier Scalia et le suicide du sénateur Keyiën. Le troisième et dernier acte aura amené une Jedi à devenir Chef d'Etat de la République et mener l'attaque contre la base sith d'Aargau.

La première décision politique de la nouvelle Chancelière de la République aura été de mettre en place un gouvernement "d'Union nationale", transpartisan. Si l'ouverture à des courants allant de l'extrême gauche à une droite musclée a pu être compréhensible au vu de la situation, on peut douter qu'un tel gouvernement puisse tenir encore longtemps. Le gouvernement Janos avait été jugé instable, force est de constater que le gouvernement Bresancion semble encore plus volatil. Face à un texte aussi inefficace et dangereux que le "pacte social", on peut s'attendre à ce que la droite gouvernementale exige des contreparties conséquentes. Evidemment, la propagande gauchisante n'aura pas hésité à utiliser la figure du défunt chancelier pour faire passer ses atteintes aux libertés économiques fondamentales. Les marchés sont inquiets et ont raison de l'être.

A cet incertitude économique vient s'ajouter une conduite obscure des affaires de l'Etat. Certes, on ne saurait reprocher à la Chancellerie d'avoir du agir avec rapidité, dans l'urgence la plus extrême. Mais la mise en place d'un Conseil Jedi et non d'un Conseil des Ministres est un acte extrêmement critiquable. La Chancelière a-t-elle des comptes à rendre à une autorité non-démocratique plutôt qu'aux Citoyens républicains? Il semblerait qu'avant d'être la Chancelière de la République, Alyria Von reste en priorité une Jedi. Son gouvernement se réunit en Conseil Jedi, pas en Conseil des Ministres. La situation est d'autant plus inquiétante que les Jedi sont désormais présents à tous les niveaux de pouvoir. Non content de voir le sommet de l'Etat aux mains des moines de l'Ordre Jedi, le Ministère de la Justice est détenu par le Jedi Leto Vorkosigan. Et, de façon fort utile, on retrouve l'ancien Chancelier et toujours Jedi Halussius Arnor comme nouveau membre de la Cour Suprême. Lord Janos prévoyait visiblement un coup d'état en faveur des Sith. L'échec de son plan aura permis aux Jedi d'affermir leur emprise sur les fonctions politiques de la République.

Citoyens, l'heure est à la vigilance. La République doit se relever. Mais ce n'est pas en donnant les clés de l'Etat à des guerriers mystiques que nous protégerons notre nation et la paix dont nous avons besoin!


Ben Doyle
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L'édito de Ben
La Loi Patriote : une loi sécuritaire, mais nécessaire


Dès le début du mandat du Chancelier Scalia, la préparation d'une nouvelle législation de lutte contre le terrorisme fut annoncée par le Ministère de la Sécurité Intérieure. A l'époque en charge du projet de loi, le sénateur de Corellia Ion Keyiën mit plusieurs mois pour finaliser un texte précis et suffisamment large pour bénéficier d'une application générale. Ce projet de "loi patriote" allait de pair avec une réforme des services de renseignements républicains, estimés défaillants par la chancellerie et le gouvernement, positions appuyées sur les rapports de divers analystes indépendants.

Le Chancelier Arnor avait déjà opéré des modifications dans l'agencement des organes du renseignement républicain, mais il subsistait visiblement des problèmes d'interaction entre les différentes cellules, de communication de données et d'empiètement de pouvoir. De plus, tous les services étaient alors rassemblés sous l'autorité du Ministère de la Défense, ce qui laissait à celui-ci un pouvoir très important, trop important sans doute. La solution présentée par le Ministre Keyiën fut de créer deux agences différentes. D'une part, l'Agence Fédérale de la Sécurité Intérieure, placée sous l'autorité du ministère éponyme, composée des forces de police de la Garde Républicaine et du service des Renseignements Intérieurs. D'autre part, l'Agence Fédérale de la Sécurité Extérieure, rattachée à la Défense et chargée des interventions hors du territoire républicain. Les deux agences étant chapeautées par une cellule de coordination, et un système de transmission automatique des données assurant l'échanges d'informations entre agences.

La réforme des renseignements ne put avoir lieu qu'une fois M. Keyiën devenu Vice-Chancelier. Et ce n'est que sous la chancellerie d'Alyria Von que la loi patriote put être adoptée, après avoir été approuvée en Conseil des Ministres sous le gouvernement du Traître Janos. Son contenu : améliorer l'efficience des actions de la police, lui assurer de nouveaux moyens, et permettre une collecte globale des données.

De nombreuses voix se sont levées pour critiquer une texte jugé liberticide, donnant, selon les défenseurs des droits de l'être conscient, un pouvoir exorbitant à l'exécutif. Ces cris d'orfraie ne méritent que mépris de la part des Citoyens. Oui, la Loi Patriote donne de plus grands pouvoirs à l'Etat. Mais ne peut-on estimer qu'une République dans laquelle un Chancelier et la famille du chef du gouvernement sont assassinés n'est pas sûre? Après les échecs d'Artorias et de Flydon Maxima, une réaction était attendue du nouveau gouvernement afin de protéger les Citoyens. Les récents et dramatiques évènements n'ont fait que conforter la nécessité de mettre tout en oeuvre pour assurer la sécurité au sein de l'espace républicain. Qu'importe le prix, les Citoyens ont le droit de vivre en toute quiétude et de voir l'autorité garantir l'ordre.

Les impériaux ont voulu semer la peur. C'est par la fermeté que nous retrouverons notre sécurité. Soyons patriotes et soutenons la nouvelle législation!



Ben Doyle
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Actualité – politique républicaine
M. Bresancion a-t-il l'étoffe d'un Chef de Gouvernement de la République?


Depuis la récente révision constitutionnelle, le Gouvernement de la République est devenu une institution a part entière, un des quatre piliers de l'Etat avec le Sénat, la Chancellerie et la Cour Suprême. Les derniers changements institutionnels ont eu pour but de distinguer deux fonctions autrefois cumulées par le Chancelier : le rôle de Chef d'Etat et celui de Chef de Gouvernement.

L'idée présente derrière ce nouvel agencement des pouvoirs a consisté à faire du Chancelier une sorte d'arbitre entre les différentes couleurs politiques présentes au sein du gouvernement. Revient alors au Vice-Chancelier de gérer au jour le jour la conduite de l'Etat, tout en assumant un rôle plus politique, fait démontré par la possibilité pour le Sénat de démettre le Gouvernement. Bref, là où la Chancellerie représente la République dans son ensemble, le Gouvernement représente la majorité sénatoriale conduisant démocratiquement les affaires de l'Etat.

De cet ordre constitutionnel rénové, la Vice-Chancellerie est ressortie avec un pouvoir nouveau et plus grand. Jusqu'il y a peu, le Vice-Chancelier n'était que le président du Sénat, son orateur sénatorial. Un individu dans l'ombre, organisant uniquement le travail du Sénat. Un rôle important pour assurer le fonctionnement de notre unique chambre législative mais porteur d'un pouvoir politique pour le moins limité. La dissociation opérée entre l'Orateur sénatorial et la Vice-Chancellerie a offert au détenteur de cette dernière fonction un rôle d'envergure dans la République. Le Vice-Chancelier est le Chef du Gouvernement, il conduit la politique de ce dernier, fixe les objectifs, répartit les dossiers législatifs entre ministères et rend des comptes devant le Sénat. Tout ça, sous le contrôle de la Chancellerie et en essayant de faire parvenir les différentes tendances politiques au sein du Gouvernement à un compromis, cherché et débattu en Conseil des Ministres.

Force est de constater tout d'abord deux choses, relatives à la Chancellerie Suprême. Tout d'abord, la Chancelière Von a respecté son engagement constitutionnel en assurant la défense de la République lors de la crise d'Aargau. Certes, se déplacer en personne était peut-être risqué, voire même inutilement dangereux. Mais la crise d'Aargau est aujourd'hui réglée, et sur le plan militaire l'opération a été un succès. La Chancelière Von a confirmé les talents de stratégie militaire qui avaient fait d'elle une Ministre de la Défense adéquate.

Le second point est cependant plus sombre. Car si la Chancelière Von a confirmé son habilité militaire et sa capacité à articuler armée et jedi, son manque de connaissance des affaires politiques a causé l'explosion de "l'union sacrée" qu'elle prônait. À un succès militaire a succédé un échec politique. Que l'on approuve ou non les démissions successives des sénateurs S'orn et Artorius, celles-ci ne sont pas infondées et ont un même dénominateur commun : l'absence de tout compromis de la part de la Chancellerie. Si le sénateur de Neimodia a quitté son poste, c'est bien parce qu'il n'a pas pu obtenir les contreparties exigées par l'aile libérale du Sénat. La Chancelière Von semble avoir voulu continuer l'œuvre spoliatrice et socialiste de feu le Chancelier Scalia. La Chancellerie a malheureusement le pouvoir de se lancer dans une politique économique extrémiste, dangereuse et déstabilisante. Mais il ne fallait pas s'attendre à être suivie par les opposants à une telle folie.

On retrouve le même problème dans la démission du sénateur d'Anaxes. L'intransigeance de la chancellerie et le manque d'écoute a, visiblement, conduit M. Artorius a quitté ses fonctions. A nouveau, la Chancelière n'a pas été capable de souplesse afin d'assurer la poursuite d'une coalition périlleuse. En voulant les avantages d'une union sacrée - l'unanimisme politique - sans ses désagréments - une politique centriste de compromis - la Chancelière Von a voulu le beurre et l'argent du beurre.


Nous arrivons au cœur du sujet : le discours d'une vulgarité aberrante tenu par le Vice-Chancelier Bresancion devant toute la République. Pour ceux qui pensaient que les problèmes provenaient des sénateurs de Neimodia et d'Anaxes, une simple écoute de ce discours permettra de changer d'avis. Avec le sénateur de Naboo à la direction de l'exécutif, nous allons avoir droit aux plus drôles des pitreries, et à des polémiques récurrentes. Car en voulant éteindre le feu, M. Bresancion n'a fait que l'alimenter.

Pouvait-on seulement imaginer un jour entendre un discours officiel à la République sans adresse à la fédération, à ses habitants, aux citoyens? Peut-être les conseillers de la vice-chancellerie avaient-ils trop consommé de whisky... Pourtant, chers lecteurs, vous connaissez l'humble serviteur qui s'adresse à vous dans cet article, et son penchant pour les bonnes choses ne vous est pas inconnue. Cela a-t-il jamais entaché la qualité de ce merveilleux quotidien qu'est le Post? Non. Les conseillers de M. Bresancion ont soit trop forcé sur la bouteille soit vu l'occasion de démontrer leur incompétence.

Il ne s'agissait jusqu'ici encore que de la forme. Si celle-ci est parfaitement indigne de la position occupée par le Vice-Chancelier, le fond du discours est bien plus terrorisant.

Car on ne peut qu'appeler terrorisme intellectuel la charge menée par M. Bresancion contre le Front Libéral Républicain, parti fondé par le sénateur S'orn et pour lequel le Post ne cache pas son admiration. Produire un amalgame entre le FLR et l'Empire est d'une médiocrité et d'une bassesse rarement observées chez un Chef de Gouvernement républicain.

Par son courage et sa connaissance des matières économiques, le sénateur S'orn a empêché une crise économique et financière depuis Aargau. La Chancelière Suprême a certainement bien des qualités mais elle ne dispose ni des diplômes ni de l'expérience professionnelle qui s'avéraient nécessaires pour résoudre la crise économique d'Aargau et sa possible contagion au Noyau tout entier. Le sénateur de Neimodia a pu mettre en œuvre ses talents, faire profiter la République de son expertise, pour venir apaiser une situation extrêmement difficile. De ce fait, le sénateur S'orn a contribué substantiellement au sauvetage d'une République en crise.

Et qui profère ainsi des accusations indignes envers un individu ayant servi si loyalement la République? Un Chef de Gouvernement resté tranquillement sur Coruscant. A quoi faire? Nul ne le sait. Ce qui est certain, c'est que tout ce qu'a fait M. Bresancion durant la crise d'Aargau était certainement à la portée de n'importe quel autre individu. Tout le contraire de l'action menée pendant ce temps par le sénateur S'orn.

Dès lors, M. Bresancion est bien peu qualifié pour parler de "violence", en évoquant piteusement le terme de "front". M. S'orn, précisément, est allé au front sur Aargau tandis que M. Bresancion se cachait dans ses beaux bureaux de Coruscant. Les citoyens jugeront du courage de l'un et de la lâcheté de l'autre. Le pleutre Bresancion est bien mal placé pour donner des leçons de maintien aux serviteurs zélés d'une République dont le gouvernement lui a échu par hasard. Faut-il même rappeler au Vice-Chancelier que le parti auquel il appartient commence par le terme "ligue", et qu'entre ligue et front il n'y a pas plus de différence qu'entre lamentable et pathétique.

Le Front Libéral Républicain promet d'être une opposition irréprochable, implacable et démocratique. Les attaques menées par le leadership gouvernemental contre une opposition formée en vertu des règles constitutionnelles de notre démocratie, voilà qui est effectivement dangereux. Le danger pour notre démocratie, c'est ce Chef de Gouvernement sorti de nulle part, assimilant les ennemis de la République et les opposants de la majorité gouvernementale. Le danger pour notre démocratie, c'est cet individu profitant de son autorité gouvernementale pour vociférer sur l'holonews à l'encontre de l'opposition, abusant de ses pouvoirs. Le danger pour notre démocratie, c'est ce Chef de Gouvernement déraisonnable, proférant des menaces par l'intermédiaire du service public.

Quant au FLR, il n'est un danger que pour ceux qui se terrent dans leurs appartements. Aux autres, il promet une République délivrée des olibrius hurleurs qui se croient dignes d'en exercer les plus hautes fonctions.

En réalité, c'est une haine profonde que voue la Vice-Chancellerie à l'opposition, et par conséquent au concept même de démocratie. Il semble impossible pour le Chef du Gouvernement d'imaginer que puisse s'exprimer une voix différente de la sienne. En sont la preuve les multiples menaces, intimidations et manipulations auxquelles s'est livré M. Bresancion. Il n'a guère hésité à sous-entendre que la défense de la cause libérale était entachée de corruption et que tout contact avec le monde patronal correspondait à un tel crime. Les milieux économiques, faisant vivre des milliards de travailleurs, apprécieront.

M. Bresancion fait donc reproche au FLR de ses liens étroits avec les milieux économiques. Un reproche que, étonnamment, le Chef du Gouvernement ne fait pas à son propre parti : la LMP. Car la Ligue ne s'est jamais présentée comme un rendez-vous de syndicalistes, mais bien comme la réunion des intérêts économiques de la Bordure extérieure, comme le démontrent les adhésions des sénateurs de Muunilinst et de Mon Calamari. Une LMP qui n'aura d'ailleurs jamais hésité à cumuler activité politique et activité lucrative en développant des chantiers navals sur Mon Calamari ou en produisant des forces militaires aux suspects agissements. A nouveau, le donneur de leçons Bresancion ferait mieux de balayer devant sa porte.


Achevons ce trop long article sur l'illogisme dont fait preuve avec une stupéfiante et dangereuse naïveté M. Bresancion. Ainsi, voici ce qu'affirme le Chef du Gouvernement :

- La République ne déclenchera pas la guerre
- La République exigera de l'Empire une renégociation unilatérale du traité d'Artorias
- Si la renégociation n'aboutit pas alors l'Empire pourra déclarer la guerre mais la République ne le fera pas

Résumons ainsi : "c'est pas moi qu'est méchant c'est toi". Voilà à quoi se réduit aujourd'hui notre politique étrangère. Nul doute que les Sith, qui viennent de conquérir Dubrillion, seront effrayés par de tels arguments.

En réalité, on voit mal ce que l'Empire accepterait de céder. Rendre des territoires? C'est évidemment exclu. L'Empire les détient et ne s'en privera jamais. Alors que fera la République si l'Empire refuse une restitution territoriale? Rien, la République ne fera rien. Elle se contentera de baisser les yeux, vous dit M. Bresancion, et attendra que l'Empire déclare la guerre. Mais pour quelle raison cet Empire, ayant obtenu des territoires et les conservant, déclencherait-il un conflit? Aucune.

Ainsi, le Vice-Chancelier fait un double pari, deux fois mesquin. Soit l'Empire déclare une guerre sans raison, ce dont cet hypocrite de Gouvernement se réjouira ; soit l'Empire restera selon toute logique sur sa position et le traité d'Artorias n'aura pas été modifié d'une miette. Les territoires cédés à l'Empire resteront impériaux, comme prévu par le traité du Jedi Arnor. Le Vice-Chancelier vous propose donc deux politiques. Celle de la proie, attendant d'être attaquée par le prédateur. Ou la politique du statu quo et le maintien dans les faits du traité d'Artorias et de la domination impériale sur les mondes cédés par la République. On retrouve la lâcheté typique de M. Bresancion.

A tout cela n'oublions pas un second trait de caractère du Vice-Chancelier : la vulgarité. Car si le terme "républicain" du FLR lui a "donné envie de rire", que le "Chef du Gouvernement" sache que son discours nous a donné envie de pleurer, tant il est affligeant. A ce texte ridicule et lamentable, on opposera aisément le communiqué sec et distingué du Ministère du Travail et des Affaires sociales, conduit par la sénatrice Emalia Kira. Dans un texte aussi court que précis, la Ministre a déclaré son attachement à la Chancelière Von et son désaccord avec l'opposition, sans jamais tomber dans la grossièreté, la menace et l'insulte. Sans doute sommes-nous au Post en désaccord politique avec la sénatrice Kira, mais son tact et sa distinction prouvent qu'elle serait bien plus légitime aujourd'hui à la Vice-Chancellerie qu'Alan Bresancion ne le sera jamais.

A la question "M. Bresancion a-t-il l'étoffe d'un Chef de Gouvernement?", la réponse est catégorique : non.

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"Ben's tricky questions" - la matinale en ligne du Post
Interview du sénateur de Neimodia, Grendo S'orn


« Sénateur S'orn, bonjour.
»

« Bonjour Doyle. »


« Vous vous êtes rendu récemment sur Aargau afin d'accompagner la Chancelière dans les tractations menées avec les représentants de l'élite politique et économique locale. Comment se sont déroulés les éachanges? »

« Et bien comme vous vous en doutez Doyle je ne peux malheureusement pas vous communiquer tous les détails de cette réunion. Mais dans l’ensemble je peux dire qu’elle s’est déroulée dans le calme, chaque acteur a pu participer à sa manière afin de trouver une issue positive à cette crise. »


« Pouvez-vous nous expliquer le détail des mesures prises par la République afin de venir en aide à la population aargaun et assurer la reprise des échanges commerciaux après ce blocus éprouvant? »


« A vrai dire il s’agit d’un Plan de sauvetage qui comporte deux volets, le premier entrait en action dès le début de la première réunion avec les autorités d’Aargau. Il avait pour but d’aider à amortir au mieux le coût des opérations en présence et ainsi ne pas pénaliser les activités civiles. Le second concerne des mesures d’ordre macroéconomique destinées à dynamiser l’activité dans l’ensemble de l’espace républicain, et par conséquent à relancer l’économie de la planète Aargau. Je m’explique plus en détail :

Pour commencer, le Pacte Social qui a été voté au Sénat prévoit l’utilisation de la CIHU, autrement dit la Caisse pour les Interventions Humanitaires d’Urgence dans pareille circonstance. Le but étant d’absorber le coût principal induit par le blocus et sur les populations civiles. A cela nous avons ajouté l’utilisation du Fond pour le Contreterrorisme, en complément éventuel pour ce qui concerne les infrastructures. Le Plan de Sauvetage prévoyait également la fourniture gratuite de nourriture et de produits sanitaires indispensables à la vie des civils par l’Ordre Jedi pendant et après le Blocus. Le temps de remplir les stocks des magasins afin d’éviter une possible spéculation sur les prix à la hausse en raison de la demande soudaine. Les entreprises récemment nationalisées pourront aussi aider à la reconstruction de certaines infrastructures en garantissant des prix bas fixés par l’Etat. Fort heureusement les entreprises privées auront également la chance de participer à cette reconstruction, garantissant des prix bas toujours, en échange d’un monopole à durée temporaire permettant de rentabiliser largement l’investissement. Deux nouvelles mesures ont aussi été ajoutées après la concertation avec les autorités, la première étant l’envoi de superviseurs fédéraux des Ministères concernés afin de permettre une totale transparence et éviter d’éventuels abus. Enfin pour terminer, l’usage non obligatoire d’experts désignés par le Ministère de l’Economie pour les entreprises Aargauniennes en difficulté à la recherche de nouveaux marchés. »



« Voilà qui est fort intéressant, sénateur... Vous évoquiez justement le pacte social, en faveur duquel vous avez voté. N'est-ce pas là une trahison de vos principes politiques ? Vous êtes connu pour être un farouche défenseur du libéralisme et il est indiscutable que cette nouvelle législation va profondément diminuer la compétitivité des entreprises. De nouvelles règles, de nouvelles charges ... Voilà qui va affaiblir durablement notre économie. Etait-ce une condition posée pour entrer dans ce gouvernement ? »


« Vous avez peut-être raison il est probablement temps de mettre fin aux nombreuses rumeurs qui courent à mon sujet. Etait-ce une condition pour entrer dans ce nouveau Gouvernement ? Oui et non. Pour être vraiment sincère avec vous, l’Union Sacrée annoncée par la Chancelière Von nous imposait quelque peu de mettre de côté nos différences politiques. Ce que mes collaborateurs et moi-même avons fait pour le bien de la République. Ironique quand on entend aujourd’hui ceux et celles qui crient haut et fort que j’ai brisé cette Union ou qui hurlent à l'abandon, auraient-ils oublié que j’ai renier mes convictions et celles des membres de ma planète au profit d’une sortie de crise rapide ? Auraient-ils tout simplement oublié que j’ai collaboré étroitement avec la Chancelière au plan de sauvetage de la planète Aargau ? Ne nous voilons pas la face par pitié. Cette Union Sacrée n’était qu’un regroupement hétéroclite, composé de politiciens que tout opposaient jusque là. Politique économique, politique social, politique budgétaire, … nous n’avions rien en commun ! Et si cela a pu être efficace un temps, ce n’était malheureusement que temporaire. Ma démission et celle du Sénateur Artorius quelques jours plus tard le prouvent. Je n’étais tout simplement pas à ma place au sein de ce Gouvernement, je le reconnais. Dois-je être condamné pour avoir eu le courage de démissionner ? Je ne pense pas. Est-ce pour autant que je tourne le dos à la République ? Bien sur que non ! »



« Sur le plan géopolitique, quelle est votre position vis-à-vis de l'Empire Sith ? La guerre ou la paix ? »



« Ma position vis-à-vis de l’Empire Sith a toujours été très claire dans mon esprit. Et bien que j’ai toujours prôné les négociations par le passé, un conflit semble malheureusement de plus en plus inévitable. La République doit se préparer à toutes les situations possibles et imaginables, si la guerre fait partie de notre destin, nous devrions être prêt à la faire ! Notre survie en dépendra. Ce seront eux ou nous ! »



« Le dernier budget de la République a consacré l'existence d'un déficit annuel conséquent, en augmentation du fait des politiques interventionnistes initiées sous la chancellerie Scalia. Entendez-vous plaider auprès du gouvernement pour une politique poursuivant les dépenses incontrôlées ou pour une politique de sérieux budgétaire ?
»

« Je ne vais pas vous cacher mon mécontentement par rapport aux décisions budgétaires des politiques précédentes. Loin de moi l’envie de critiquer nos anciens élus mais quatre cent milliards de déficit Doyle, quatre cent milliards !! Vous vous rendez compte de la somme astronomique ?! C’est tout simplement inacceptable et si nous n’agissons pas tout de suite pour diminuer nos dépenses cela risque bien vite de paralyser le Gouvernement tout entier. J’espère que le prochain Ministre du Trésor et de l’Economie fera le nécessaire pour trouver des solutions viables sur le long terme qui ne toucheront pas le porte-monnaie de nos citoyens car ils n’ont pas à subir l’incompétence de certains politiciens peu scrupuleux. »

« Votre démission a fait grand bruit récemment et a été suivie de peu par celle du sénateur Artorius. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter le gouvernement de M. Bresancion et a fondé votre propre parti : le Front Libéral Républicain? »

« Je me demandais quand vous alliez me poser la question Doyle ! A vrai dire j’ai beaucoup hésité avant de rejoindre le Gouvernement de M. Bresancion. Ce n’était pas une décision facile à prendre, pas plus que de démissionner. A cette époque je pensais que des compromis étaient encore envisageable, j’ai bien vite compris que c’était faux. Hors il était déjà trop tard pour faire machine arrière j’étais déjà Ministre du Trésor et de l’Economie. Ce qui ne m’a pas empêché d’essayer de trouver des solutions aux problèmes économiques. L’initiative d’une réunion avec le Patronat vient d’ailleurs de moi. Réunion officieuse à laquelle le Vice-Chancelier s’est lui-même invité. Il connaissait bien mes idées libérales et mon envie de réformer l’économie de la République, est-ce les raisons qui l’ont poussés à me chaperonner au cours de cet entretien qui n’avait rien d’officiel ? La Constitution ne dit-elle pas que chaque Ministère a le droit de travailler de manière indépendante et autonome ? Sa présence n’a fait que raviver la colère du Patronat car il est l’unique responsable du fiasco lié au Pacte Social. Ne vous méprenez pas, je salue bien évidemment l’initiative, c’est une étape dans la protection des plus démunis mais cette réforme sociale a été faite dans la précipitation et l’émotion. Imaginez une seconde le nombre d’entreprises et de sociétés qui ont du se mettre aux normes en dépensant des milliers voir même des millions de crédits ? Conséquences : faillites et chômage. Non, il convient d’améliorer la législation afin de permettre une adéquation plus efficace avec la vie des affaires et le quotidien des petites et moyennes entreprises.

Le Front Libéral Républicain l’entend d’ailleurs de cette façon. Nous sommes fermement contre l’assistanat. Aujourd’hui chaque individu devrait pouvoir bénéficier d’un travail avant de pouvoir bénéficier d’une allocation. Allocation qui parfois est égale ou même plus élevée qu’un salaire, trouvez-vous ça normal ? Cela n’encourage pas les gens à trouver un emploi. L’économie risque d’en pâtir tôt ou tard. Et je ne voulais définitivement pas être complice d’une politique irresponsable.
 »

« Pensiez-vous depuis longtemps à la création de votre parti? Et qu'est-ce que le FLR apportera au débat politique? »


« La réponse est simple. Le Front Libéral Républicain apportera un sang neuf aux débats politique. Au fil des dernières années, nos membres du Gouvernement se sont tournés vers ce qu’on appelle un assistanat excessif. Résultat, la solidarité pèse trop lourdement sur les seules épaules des classes moyennes : indépendants, professions libérales, agriculteurs, commerçants, artisans, fonctionnaires, enseignants, employés et ouvriers. Plutôt que de mener notre économie à la ruine car c’est exactement ce qui nous attend d’ici quelques années si rien ne change, nous devrions soutenir et encourager ceux qui travaillent, veulent travailler ou ont travaillé. Il est absolument essentiel de développer une vision d’avenir pour tous les Républicains, où qu’ils vivent, en leur garantissant le respect de leurs droits fondamentaux. Une sorte de méritocratie si vous préférez. C’est le message apporté par le FLR.

Quand à répondre à votre première question Doyle. Pour être sincère avec vous, j’espérais vraiment ne pas devoir en arriver là. Je n’ai même jamais eu cette ambition avant les nationalisations. Et lorsque j’ai été invité à rejoindre le Gouvernement de la Chancelière Von, je me suis immédiatement dis « ENFIN » ! Enfin quelqu’un de censé qui désire entendre et écouter la voix de l’aile libérale républicaine. Inutile de vous dire que j’ai très vite déchanté lorsque j’ai compris que seul mon « vote » était intéressant aux yeux du Gouvernement et non pas mes idées. Quoi qu’il en soit, créer ce Parti s’avérait être nécessaire, je dirais même vital pour notre société. »

« Quel a été votre réaction à l'écoute du discours du Vice-Chancelier? Celui-ci s'est montré très dur à l'égard du FLR. Une attitude qui n'a pas convaincu tout le monde, puisque le sénateur Artorius a rejoint récemment votre parti. »

« Effectivement, par son récent discours le Vice-Chancelier Bresancion a démontré qu’il était finalement doté d’un sens de l’humour assez particulier. Hélas tout le monde le sait, hormis notre précieux Chef du Gouvernement, les meilleures plaisanteries sont évidemment les plus courtes. De fait nous pouvons à présent l’avouer cette intervention n’était qu’une vulgaire farce, indigne d’un homme de son statut, un homme censé rassembler toutes les factions politiques sous l’Union Sacrée, un homme qui se doit de représenter la démocratie à travers la République et qui n’accepte tout simplement pas de faire face à son plus grand échec politique. Il est tellement plus facile de reporter la faute sur les autres plutôt que de prendre ses propres responsabilités. Dois-je me sentir coupable d’avoir eu le courage de me retirer d’un Gouvernement où j’avais les mains liées ? Où je me sentais bâillonné, chaperonné, surveillé, et où je ne pouvais pas voter selon mes propre convictions ?! Tout simplement non. Alors monsieur Brensacion laissez-moi rire lorsque je vous entends traiter le FLR de Violent, Agressif, Criminel et d'anti-démocratique. Pire encore lorsque vous sous entendez que moi, Grendo S’orn, Sénateur de Neimoidia et Ex-Ministre du Trésor et de l’Economie a préféré déserté sa fonction sans même l’avoir achevé, sans même l’avoir ne serait-ce que tenté. Ironique lorsqu’on sait que la réunion patronale est l’une de MES initiatives et où votre présence n’a fait qu’alimenter la colère du patronat, sans parler de la Crise d’Aargau où j’ai pu personnellement démontrer l’efficacité de mes compétences.

Mais je crois que le plus grave dans cette histoire c’est encore le manque d’ouverture du Vice-Chancelier. Par sa réaction sur les chaînes Holonet nous avons clairement pu voir que monsieur Bresancion n’acceptait tout simplement pas une opposition. Je conçois qu’il n’est jamais facile de faire face à des opposants politiques mais la vie d’un politicien n’est pas un long fleuve tranquille. Le Front Libéral Républicain se veut être constructif, dans ses idées, dans ses débats qu’il compte apporter au sein de la Rotonde, mais aussi sur le terrain. Alors plutôt que de critiquer ouvertement le nom du parti, ce que j’aurais tout aussi bien pu faire car entre Ligue et Front la frontière est mince n’est ce pas, il aurait été plus sage pour vous de lire notre programme correctement. Il suffit d’observer les récents signataires, monsieur Artorius et monsieur Shaldey, Anaxes et Aargau, pour comprendre que le FLR devient peu à peu un mouvement non négligeable de la politique galactique, voilà ce qui lui fait peur. Alors plutôt que d’être fermé à la discussion, à notre programme, à nos idées, à une bonne partie de la population tout simplement, monsieur Bresancion, ouvrez-vous !

Personnellement je ne m’abaisserai pas aux multiples jeux politiques et petites mesquineries, j’accepte la critique lorsqu’elle est constructive ce qui n’est vraisemblablement pas le cas ici.

Pour terminer je tiens à reprendre une phrase du discours du Chef du Gouvernement « Est-ce que l’on reproche à un soldat du feu de ne pas savoir éteindre un incendie alors qu’il a à peine ouvert sa lance à eau ? » plutôt que de se positionner en victime une fois de plus il aurait été préférable de se demander QUI a déclenché ce feu. »


« Voici un avis tranché, et compréhensible. La diatribe du Vice-Chancelier a étonné tous les observateurs politiques. Nous arrivons au terme de cet entretien, sénateur. Avez-vous un message particulier à faire passer auprès des Citoyens qui nous écoutent, toujours fidèles au Post? »

« Je commencerai par remercier bien évidemment tout ceux qui me soutiennent moi et le Front Libéral Républicain, mes proches collaborateurs, ceux sans qui ce Parti n’aurait tout simplement pas pu voir le jour.

Aux autres j’aimerais tout simplement les appeler à la raison ! Nous constatons tous avec regret l’inefficacité des politiques antérieurs à faire face aux problèmes majeurs de nos citoyens. Un budget en déficit de plus de quatre cent milliards de crédits, des nationalisations déraisonnables, un Pacte Social entouré de précipitation et d’émotion, des membres de l’Ordre Jedi non élus démocratiquement à nos plus hautes fonctions politiques, une guerre qui se prépare peu à peu et dont nos propres représentants refusent d’entendre parler… Il faut réagir et tout de suite. Ne laissons pas notre belle République entre les mains de politiciens incompétents car tôt ou tard cela se retournera contre la population qu’ils sont censés représenter. Et nous, hommes politiques, ne fermons pas la porte aux débats et aux concessions car c’est de cette façon que la démocratie fonctionne. »


« Mesdames et messieurs, c'était le sénateur S'orn de Neimodia, président du Front Libéral Républicain! A demain chers auditeurs, sur la matinale en ligne du Coruscant Post! »


Hrp : interview réalisée par mps.
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Actualité – politique républicaine
Une politique étrangère chaotique et faible


La récente intégration de la planète Kashyyyk à la République est une bonne nouvelle. L'administration Scalia avait confié au Jedi Vorkosigan et au sénateur Artorius le soin de convaincre les Wookies de venir renforcer les rangs républicains. Les négociations ont aujourd'hui porté leurs fruits.

Les tractations de Kashyyyk faisaient partie d'une stratégie globale de l'ancien gouvernement, destinée à renforcer la position territoriale et militaire de la République. Le traité avec les Bothans, négocié par la précédente chancellerie, avait pour but d'obtenir un allié nouveau contre l'Empire, précieux par son Bothan Spynet. Il s'agissait également de sécuriser le sud, en particulier sur la Route commerciale de Reena. A l'est, Kashyyyk vient désormais défendre la Route de Trellen et prévenir toute attaque impériale ou hutt.

En s'assurant une position géopolitique plus forte, la Chancellerie espérait créer un rapport de force qui lui soit favorable lors de la renégociation du traité d'Artorias, prévue par un ultimatum du Chancelier Scalia à l'adresse de l'Impératrice Ynnitatch. En cas d'échec des négociations, il fallait s'attendre à ce que l'exécutif demande au Sénat la révocation du traité.

L'arrivée au pouvoir d'une Jedi, accompagnée du récent sénateur de Naboo, a profondément changé la donne. Si la Chancellerie a clairement montré son intention de poursuivre la politique économique de son prédécesseur, il en est allé différemment de sa politique étrangère.

Sans doute est-ce lié au statut Jedi de la Chancelière Von. L'Ordre Jedi n'a jamais véritablement soutenu le Traité d'Artorias, tout en se refusant à prôner une guerre. La Chancellerie actuelle suit la position du Conseil Jedi, comme on pouvait le prévoir et le craindre.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], la Chancelière a déclaré avoir reçu une invitation impériale à mener des négociations. Va-t-il être question du traité d'Artorias? En tout cas, l'exécutif a répondu favorablement à cette demande. Malheureusement, on voit mal ce qui amènerait les Sith à concéder quoi que ce soit. La crainte d'une guerre? Le Chancelier Scalia n'avait pas masqué ses positions bellicistes. Les Jedi, eux, se refusent à déclencher un conflit. Par conséquent, la diplomatie républicaine se voit privée d'un levier de pression considérable : la menace de faire la guerre à l'Empire. Tout en perdant, au passage, tous les avantages que représentaient l'intégration wookie et l'alliance bothanne en termes d'intimidation. Une position incompréhensible, puisque la République est certainement plus à même de remporter un conflit galcatique que ne l'est l'Empire. Ceux qui ont intérêt à ce que la paix perdure logent sur Korriban.

Les termes médicaux semblent toujours très appropriés pour définir la politique de l'exécutif actuel. Schizophrénie correspond bien à notre présente politique étrangère. La Chancelière et son Chef de Gouvernement veulent être fermes avec l'Empire. L'un comme l'autre roulent des mécaniques, dans des discours sentant bon la poudre et le canon. Pourtant, dans leurs allocutions, ils rappellent sans cesse que la République ne déclenchera pas la guerre. Qui empêchera donc un nouveau Dubrillion?

A deux reprises, la position ferme de l'exécutif s'est révélée être la façade d'une politique de couardise. Avec la crise d'Aargau tout d'abord. Oui, la base Sith a été détruite. Oui, Lord Janos est mort et ne représente plus un danger. Mais qu'attend la Chancelière pour déclarer la guerre? Tout Etat, à ce stade d'agression, aurait déjà réagi de façon forte et proportionnée. Nos flottes seraient en route vers Korriban. Quel excès y aurait-il à agir de la sorte, lorsque nous savons que l'Empire a infiltré le sommet de l'Etat et installé une base secrète sur une planète voisine de la capitale républicaine? A nouveau, les Jedi nous imposent leurs préceptes moraux défaitistes, les mêmes que ceux qui ont conduit la République à échouer sur Artorias, Flydon Maxima et Byss. A chacun de ces moments, la République était conduite par un Jedi, comme c'est à nouveau le cas. Dubrillion vient s'ajouter comme exemple parfait de la médiocrité de notre gouvernement. Tout ce dont il est capable, c'est d'envoyer mollement quelques vaisseaux de la Ligue des Mondes Périphériques sur Dubrillion, pour évacuer les réfugiés. Hypocrite, la Chancelière n'a même pas voulu envoyer nos véritables troupes militaires, laissant le Vice-Chancelier envoyer ses forces militaires personnelles.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] du Vice-Chancelier Bresancion a été moins piteuse que la précédente. Elle n'en a pas moins soulevé la polémique. "Votre planète sera reprise", promet avec grandiloquence notre Guide Suprême aux dubrillionais en exil. Fort bien! Lors de la réunion patronale organisée par M. S'orn, M. Bresancion [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] d'ailleurs avec un cynisme assumé que la guerre serait favorable aux actionnaires des chantiers navals de la République. Mais le Chef de Gouvernement aurait-il oublié que, la crise d'Aargau terminée, il assénait que la République [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]? Oublierait-il d'ailleurs que le Gouvernement républicain n'a, dans l'ordre constitutionnel, aucun rôle en matière de politique étrangère? Que seule la Chancellerie est compétente en la matière?

L'incohérence actuelle est dramatique : les officiels républicains menacent l'Empire tout en refusant de déclencher un conflit. Pour l'ensemble des citoyens républicains, cette politique étrangère absurde et contradictoire est dangereuse. Nul ne sait de quoi l'avenir sera fait. Les entrepreneurs n'osent pas investir, les citoyens n'osent pas prévoir de projets sur le long terme. Aura-t-on la guerre? Ne l'aura-t-on pas? La Chancellerie n'ose pas assumer la responsabilité du déclenchement d'un conflit armé, car elle sait n'être légitime qu'en vertu du hasard constitutionnel et non du vote des citoyens. La lâcheté Jedi domine à nouveau notre belle République.

Le Coruscant Post, lui, a toujours été très clair : oui à une guerre préventive. Nous savons qu'un conflit serait destructeur et coûteux en vie. Dans notre rédaction, bon nombre d'employés ont des proches appartenant à l'armée. Personne n'a envie de les voir partir, pour ne plus jamais revenir. Mais à l'heure où Dubrillion vient de tomber sous domination impériale, il n'est plus temps de s'interroger : si nous n'agissons pas aujourd'hui, les Sith planteront demain leur drapeau sur Coruscant. Il ne s'agit pas d'être belliciste mais d'être pragmatique. Les rodomontades de la Chancellerie ne sont pas de nature à effrayer ceux qui ont été les bouchers d'Artorias et de Dubrillion. Il est temps pour les autorités républicaines d'être enfin à la hauteur des évènements, en mettant un terme à l'embrouillamini actuel, et en donnant une direction claire et ferme à la politique étrangère de la République. La Chancelière doit intervenir aujourd'hui, si elle ne veut pas avoir, demain, le sang de milliers d'innocents sur ses mains.
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L'édito de Ben
La Chancelière Von démissionne de ses fonctions, entraînant la République dans des élections anticipées

C'est par un simple et court communiqué de pressé, publié dans la nuit, qu'Alyria Von a annoncé sa démission du poste de Chancelière Suprême. La nouvelle n'a étonné personne, tant elle était attendue. La récente et courte révision constitutionnelle, permettant une démission de la Chancelière et l'organisation d'élections anticipées, était le signe clair d'un départ proche d'Alyria Von et de son gouvernement.

C'est que, malgré la destruction de la base Sith d'Aargau, l'exécutif pouvait difficilement continuer à mener les affaires comme si de rien n'était. Rarement, la Chancellerie et le Gouvernement auront-ils eu autant d'adversaires et fait l'objet d'autant de critiques. Rarement, la politique intérieure et extérieure n'aura été aussi chaotique. La faute, principalement, aux dirigeants démissionnaires eux-mêmes, qui ont créé les conditions de leur chute.

La droite sénatoriale n'a pas supporté qu'on lui impose le vote de mesures sociales sous prétexte "d'union sacrée", et cela sans aucune contrepartie. Le patronat n'a pas apprécié les attaques portées contre lui par le Vice-Chancelier Bresancion. Quant aux citoyens dans leur ensemble, on les a trouvés plutôt dubitatifs, face à l'intrusion de plus en plus grande des Jedi au sein des institutions républicaines : Chancellerie, Cour Suprême, Armée, Garde licteur... Au sein de l'Ordre Jedi lui-même, il semblerait que des doutes se soient élevés à l'égard de la gestion des affaires d'Etat par Mme Von, de telle sorte que nombreux sont les bruits de couloir laissant entendre que le Temple d'Onderon a quelque peu poussé la Chancelière Von vers une sortie de carrière politique.

Face à une société civile estimant peu légitime le mandat de la Chancelière non-élue, un Sénat hostile au Gouvernement, un patronat malmené par des politiques sociales autoritaires, un Ordre Jedi doutant de la pertinence de son intervention politique et l'absence de toute réaction républicaine après les attaques de l'Empire sur Aargau et Dubrillion, la Chancelière n'avait sans doute pas d'autre choix que de quitter ses fonctions.

Il faut toutefois reconnaître à Mme Von d'avoir su mener à bien le blocus d'Aargau. Certes, elle n'a pas agi seule, et chacun sait que le sénateur S'orn a été bien mal récompensé de son patriotisme. Certes, la réponse républicaine a été faible face à ce qu'on ne peut qu'appeler un acte de guerre impérial. Mais il n'en est pas moins vrai que la République ne s'est pas effondrée, et c'est là la grande réussite de la Maître Jedi.

Point trop d'optimisme, cependant : ceux qui croient que la fin de l'affaire d'Aargau a mis un terme à la crise qui secoue notre République se leurrent gravement. L'Empire progresse chaque jour un peu plus, tandis que notre économie souffre gravement de mois de politiques anti-entrepreneuriales. Les libéraux ont désormais la lourde tâche de convaincre les électeurs qu'ils sont les seuls capables de les protéger et de relancer l'activité économique. Il faut désormais porter le regard vers l'avenir, dans l'espoir que le prochain Chancelier Suprême ramènera l'Ordre, la Grandeur et la Prospérité dans notre République.
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Interview
La dernière interview de l'ex-sénateur Ragda Rejliidic, peu avant la révélation de sa trahison lors des évènements de Makem Te

« Sénateur Rejliidic, bonjour. Il y a plusieurs mois vous avez été écarté du ministère du Trésor par le Chancelier Scalia du fait des soupçons de haute trahison pesant sur vous. Vous avec récemment décidé de renoncer à votre immunité parlementaire. Pour quelle raison avoir fait ce geste? Pensez-vous avoir encore la confiance des citoyens? »

« Que de conclusions hasardeuses M. Doyle !

Lorsque feu le Chancelier Scalia a renouvelé mes fonctions au Ministère de l'Economie et du Trésor, j'étais déjà sous le coup d'une enquête parlementaire pour suspicion de haute-trahison. Enquête qui traînait depuis la débâcle d'Artorias. De ce fait, je doute sincèrement que mes démêlés avec la justice aient eu un quelconque poids dans les choix difficiles que l'actualité lui ont imposés... Celui-ci ayant été sauvagement assassiné, nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire, et je ne préfère pas me perdre en conjectures hasardeuses...

Avant de répondre à votre question... Je vais répondre à celle-ci : pourquoi ne pas y avoir renoncé plus tôt ? C'est simple :

Après la débacle d'Artorias, la perte d'une parti de notre bordure, le bain de sang de Flydon Maxima, l'échec cuisant de Byss, les pseudo-révélations du celui qui se faisait nommer Lord Janos, je craignais sincèrement que nos instances cherchent un bouc émissaire plutôt que la Vérité sur ce dossier. Cette immunité me préservait de toute décisions ou enquêtes bien trop hâtives et donc biaisées... Tout en me permettant de continuer à exercer mes fonctions officielles.

Mais depuis, le contexte a évolué. Les révélations du Lord Janos n'étaient que de purs mensonges... Et le Chevalier Jedi Arnor a été nommé Juge Suprême. M. Arnor est un homme avec qui j'ai travaillé pendant des années, en qui j'ai une confiance absolue. Je sais que sous sa gouverne ses équipes chercheront objectivement à faire toute la lumière sur cette affaire qui pèse sur mes épaules depuis déjà bien trop longtemps.

Ainsi, c'est pour ces raisons que j'ai décidé de renoncer à mon immunité. Nos concitoyens ont été fortement secoués par les récents événements, et comprennent à présent que les ennemis ne sont pas ceux qu'on leur a désigné. La confiance est quelque chose qui se mérite... Et pour la préserver je dois commencer par me laver de toutes ces accusations infondées. »


« Et le procès permettra certainement au peuple de décider s'il peut vous accorder sa confiance! Vous avez parlé bien à propos de votre parti, la Ligue des Mondes Périphériques. Lorsque vous avez dû quitter le gouvernement, des ministres LMP seul M. Bresancion a été conservé par le Chancelier Scalia. Et sous la Chancellerie Von, il est devenu Chef de Gouvernement, comme chacun le sait. Or, M. Bresancion a fait passer le fameux pacte social, une législation donnant notamment d'importants pouvoirs aux syndicats. Un choix politique difficile vu la tendance pro-entrepreneuriale présentée à l'origine par votre parti. Comment comptez-vous résoudre la contradiction entre la ligne étatiste de M. Bresancion, et la ligne, qui semble être la votre, plus favorable au laisser-faire? Pensez-vous qu'une synthèse soit possible, ou faudra-t-il choisir une option plutôt qu'une autre, afin d'avoir un projet cohérent de politique économique? »

« Avant toute chose, il faut bien comprendre que la Ligue des Mondes Périphériques n'est pas un parti politique au sens classique du terme. Ce qui nous rassemble n'est pas une idéologie unique, mais des problématiques communes liées à notre éloignement avec le noyau. Les mondes qui composent la Ligue sont très différents, il suffit de comparer Muun à Bakura pour s'en rendre compte. Ainsi, au sein de la Ligue, il n'y pas une tendance qui prédomine, mais autant de tendances que de mondes qui la composent. Si vous préférez, voyez la Ligue comme une coalition plutôt qu'un parti politique.

Pour cette raison, je ne peux que vous répondre par la négative : non, le pacte social n'entre nullement en contradiction nos idéaux. S'il est soutenu par certains mondes membres, comme Naboo, Taris ou Ithor, il est sévèrement remis en cause par d'autres, comme Bakura, Muun ou Kalarba. Sur cette question, la Ligue n'a adopté aucune posture officielle, chaque membre étant libre de se positionner en son âme et conscience.

Néanmoins vous avez parfaitement raison sur ce point : de telles mesures controversées n'aident en rien la synthèse d'opinions au sein de notre mouvement hétéroclite. Cette diversité qui fait notre force pourrait tout autant se révéler être notre point faible. Comme je le dis souvent : un bon Sénateur est un sénateur qui sait mettre de coté ses opinions personnelles pour défendre les intérêts de son monde. Fort heureusement, pour le moment, la Ligue fonctionne toujours sur ce même modèle : les mondes membres ont su mettre de coté leurs idéologies respectives afin de travailler de concert sur des projets communs d’intérêts partagés. En cela, tant que les actions de la LMP seront utiles, concrètres et couronnées de succès, les divergences internes resteront en marge de nos discussions. D'autant que, et il faut le souligner, les actions de M. Bresançion entrent dans le cadre de ses fonctions officielles au sein d’exécutif. Lorsqu'il prône le pacte social, c'est au nom de la Chancelière Von, et non en tant que Sénateur ou Membre représentant de la Ligue. Une nuance qu'il convient de garder en mémoire pour éviter les amalgames. Aujourd'hui M. Bresançion est un atout précieux pour notre mouvement : comme vous l'avez souligné, il est notre dernier représentant au sein du gouvernement, et occupe donc un rôle prédominant dans la défense de nos intérêts, sur la question de l'auto-défense par exemple. Pour ma part, il me revient un rôle plus ingrat : celui de trouver les compromis nécessaires pour que la Ligue puisse s'exprimer d'une seule et même voix au Sénat, ce qui n'est pas, avouons-le, exercice aisé. Seule cette coalition parlementaire peut nous donner un poids suffisant dans la rotonde pour être entendu et écouté. Une tâche parfois impossible, comme l'a démontré l'absence de position officielle de la Ligue sur la question du Pacte Social...

Quoi qu'il en soit : Pacte ou non, notre projet politique est cohérent, et le restera. Les enjeux dans la bordure sont multiples, et surtout trop cruciaux pour être pollués par des guéguerres idéologiques intestines : sécurité, développement économique, accords commerciaux... Nos choix et nos objectifs évoluent en fonction de la législation, certes, mais tout en conservant un unique but : développer la périphérie républicaine. Et lorsque l'on voit se qui se passe en ce moment, il est clair que, plus que jamais, notre République a besoin d'une frontière stable, solide, défendue et sous contrôle. Il en va de l'intérêt de tous les citoyens, pas seulement ceux des bordures. »


« La LMP, plus une coalition de systèmes de la périphérie qu'un parti au programme immuable, donc. Mais, précisément, ne pensez-vous pas condamner la LMP à une forme de marginalité politique en limitant son ambition à regrouper des planètes de la Bordure? Entre les problèmes d'un chef d'entreprise eriadu et ceux d'un entrepreneur chandrilien, il y a plus de similitudes que de différences. N'est-ce pas exclure toute une frange de la population que de restreindre la LMP à être le porte-voix des individus de la Bordure? Et donc vous couper de nombreux électeurs lors des prochaines élections sénatoriales, qui se feront désormais au suffrage universel direct. »

« Haha, dire que la Ligue des Mondes Périphériques se limite à regrouper des planètes de la Bordure, c'est comme dire que le Front Libéral Républicain se limite à rassembler des libéraux frustrés ! En politique, on ne peut satisfaire tout le monde, il faut faire des choix. Certains ont choisi de former des groupes aux idéologies fortes, nous, nous avons pensons que les mondes des Bordures ont des besoins commun qui méritent d'être défendus, qu'ils sont sous représentés au Sénat, sous-développés pour la plupart.

Nous défendons les intérêts de tous les citoyens des bordures, quelque soient leurs affinités politiques... Et par extension ceux de la République tout entière.

Dites moi, par exemple, comment ont pu arriver tous ces impériaux sur Aargau ? Il n'ont pas surgi des profondeur de la planète du jour au lendemain, non... Ils ont nécessairement transité par notre bordure, nos frontières, aujourd'hui un véritable gruyère. Comment pouvons-nous prétendre tenir tête à l'Empire si notre politique exclus un renforcement de ces frontières ? Il s'agit là d'enjeux plus que vitaux pour notre survie et notre avenir à tous. La preuve... Aargau est un monde du noyau ! Une faiblesse à la bordure, et c'est le noyau qui manque d'être directement foulé par des bottes impériales !

Je pense que nos citoyens sont assez intelligents pour comprendre cela, et par conséquent que nos soutiens dépassent largement les voix des bordures.

Toutefois, il est clair que dans le cadre des élections à venir, la Ligue devra constituer un programme clair. Celui-ci ne sera certainement pas teinté d'une couleur politique unique et formatée, mais de propositions issues d'un ensemble de couleurs dont les contributions constitueront une base sur laquelle construire la République du futur. Une République aux frontières étanches et solides. »


« Passons aux questions de géopolitique, justement... Vous avez régulièrement présenté une attitude hostile à l'égard de l'Empire. Quelle est la position de votre mouvement politique vis-à-vis de lui? Prônez-vous une renégociation du Traité d'Artorias, avec un éventuel refus de perdre Onderon? Après Artorias, Flydon Maxima, Byss, Aargau et Dubrillion, nombreux sont désormais les citoyens qui estiment que la République n'a cessé d'être faible et gémissante... »

« En réalité ma position face à l'Empire a énormément évolué ces dernières années, je vais vous expliquer pourquoi. Au lendemain de la défaite d'Artorias, j'étais l'un des plus fervents défenseurs du traité éponyme... Oui celui-ci, et je l'avais clairement dit, était – et est toujours – une insulte... Mais il était nécessaire. Étais, je précise. Tout simplement parce qu'à l'époque nous faisions face à un Empire dont nous ignorions tout ! Nous n'aurions même pas su où envoyer nos troupes, nous aurions été contraint à des positions défensives, au bon vouloir de notre adversaires dont nous ne connaissions même pas les frontières.

Aujourd'hui c'est différent. Ses frontières sont connues. La Ligue renforce les nôtres. Il est plus que temps que nous politiques au gouvernement prennent leurs responsabilités. Ce traité est devenu ridicule, pire : inutile. Le renégocier ne changerait rien. Il faut tout simplement y renoncer, quoi que puisse en penser nos adversaires. A l'intérieur de la Ligue, tous ne sont pas pour une guerre ouverte... Mais nous nous accordons néanmoins à dire qu'un durcissement du ton avec l'Empire est indispensable. Il faut lui imposer des limites... Après Flydon Maxima, après Byss... Et surtout après Dubrillon, il nous faut réagir ! Pas seulement avec des mots, de beau discours... Mais aussi avec des actes. L'Empire doit enfin comprendre qu'il a usé ses options, notre patience... Et que la prochaine provocation sera la dernière... »


« Vos propos sont entendus. Et les citoyens républicains pourront se faire une idée de ceux-ci dans les jours à venir... Merci pour cet interview, sénateur. »
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L'édito de Ben
De retour à vos côtés

Chers amis, c’est pour moi un véritable plaisir de vous retrouver, vous, mes fidèles lecteurs du Coruscant Post! J’ai à nouveau la joie de saisir ma plume pour reprendre les échanges qui sont les nôtres. Car la vie d’éditorialiste n’est pas celle d’un être solitaire, enfermé dans une tour d’ivoire qu’il ne quitterait jamais, à l’instar de certains sénateurs, dont l’idéalisme poupon marque bien l’absence de tout pragmatisme (vous le voyez, je suis en forme!). Oh quelle joie pour moi lorsque vous m’accostez dans la rue, me signalant que telle remarque bien sentie vous a bien fait rire, ou que le Coruscant Post est décidément le dernier journal de grande envergure à oser briser les tabous de notre époque pudibonde! Je pense encore à un certain Mikhaël avec émotion, ce jeune homme que j’ai pu croiser récemment dans les rues de notre capitale républicaine. “Le Post est le seul quotidien qui ose attaquer l’establishment! Le seul journal digne de ce nom, osant s’attaquer à l’Empire, au fanatisme Jedi, à l’assistanat! Vous écrabouillez le politiquement correct, merci Ben.” Quel rédac’ chef désirerait davantage qu’un tel témoignage de soutien? Venant de la jeunesse, en plus! Ah c’est à toi, Mikhaël, que je dois dire merci, car tu es de ceux qui me montrent chaque jour que le combat en vaut la peine.

Et à l’heure où j’écris ces lignes, combien de messages de soutien et de sympathies n’ai-je pas reçu de vous, mes lecteurs, mes concitoyens! Ah oui, je peux vous le dire, rien de tel pour réchauffer un gros coeur bourru comme le mien. Lorsqu’on met tant d’ardeur au travail, quel bonheur de se savoir la voix du peuple, le véritable, celui qui travaille dur et se lève tôt, cette classe moyenne qui n’hésite pas à retrancher ses manches et que l’Etat vole par toutes ses taxes, que certains voudraient encore voir augmenter.

Mais je suis là, fidèle au Post, tout comme vous. Je peux bien vous le dire, mes amis, ces derniers mois n’ont pas été faciles… Non, non, trimballé que j’ai été, d’un hôpital public vers un autre, d’une incompétence à l’autre. Des médecins assis sur leurs privilèges, satisfaits de leur petit emploi pépère assuré. Voilà des individus qui ont bien compris leur intérêt dans les “réformes” de l’ancien chancelier Scalia. Je vous le dis : on ne fout plus rien dans ces hôpitaux publics. La généralisation des contrats à durée indéterminée a miné tout esprit de compétition, toute volonté de dépassement de soi pour l’institution hospitalière. Les médecins viennent désormais pointer, ils vous ouvrent la bouche, tâtent mollement votre gorge pour ensuite conclure par quelque bafouillage inepte. Les subsides fédéraux massifs n’ont rien amélioré, que du contraire. Ils vous promettaient une avancée fantastique du domaine médical? Le triomphe du patient? Ah, vaste blague, sinistre blague… Gavés d’argent public, ces hôpitaux ont perdu toute velléité compétitive. Finie la recherche pour dépasser le concurrent, terminée l’émulation! Place à la médiocrité, place aux administrations pléthoriques et inutiles, vous renvoyant du formulaire quarante bis rose au cinquante-sept vert foncé. Prenons garde, prenez garde… les idées de Scalia ont leurs successeurs. Ils se sont cachés mais n’en restent pas moins influents… Plus que jamais, il nous faudra les combattre.

Finalement, je me suis adressé à un excellent établissement privé, qui a tout de suite déterminé les causes des mes maux. Ceux-ci s’étaient aggravés, du fait de l’incurie publique. A nouveau, les faits sont sans pitié pour les terroristes de l’initiative privée. Seule cette dernière assure l’innovation, l’abnégation et le triomphe du progrès scientifique. Seul ce que l’on paye a de la valeur. J’ai payé, oui, pas qu’un peu vous pouvez me croire… mais c’est la condition de la qualité. Il est désormais temps pour moi de vous retrouver et c’est avec une véritable émotion que je vous le dis : notre combat continue, notre lutte pour la liberté individuelle se poursuit!

Bonne nuit et bonne chance.

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L'édito de Ben
Une Chancelière courageuse et combative

Au Coruscant Post, nous avons une longue tradition de méfiance à l'égard du gouvernement fédéral de notre République. Il faut bien dire que les derniers locataires de la Chancellerie suprême ne nous ont guère donné raison d'espérer. Le Chancelier Arnor, un Jedi, s'est illustré par sa capture par les Sith et la soumission de la République au traité d'Artorias. Le Chancelier Scalia, ensuite, était un dangereux étatiste, amoureux des nationalisations et autres interventions spoliatrices de l'Etat. La Chancelière Von tenta de sortir quelque peu la République de l'ornière mais ne dissipa, pas plus qu'Halussius Arnor, les doutes pesant autour de sa fonction de Jedi.

L'élection de la sénatrice Emalia Kira, Reine d'Onderon, ne nous parut pas représenter un véritable changement. Madame Kira prétendait s'opposer au traité d'Artorias mais Valerion Scalia n'en avait-il pas fait de même? Et le Gouvernement qu'elle mit sur pied montra assez vite que les attaques du Chancelier artorien contre la libre entreprise ne seraient pas suffisamment remises en cause.

Les récents événements de Dubrillion, toutefois, nous obligent à reconsidérer l'action de l'actuelle Chancelière. Et nous devons affirmer haut et fort notre soutien à Emalia Kira, contre laquelle se déchaîne un Sénat dont la corruption est bien connue de tous! Oui, nous le disons sans ambages et avec force : la Chancelière a bien agi sur Dubrillion!

Nous qui soutenons depuis des mois l'entrée en guerre de la République contre l'Empire, à l'instar du clairvoyant sénateur S'orn de Neimodia, serions bien injustes de cracher maintenant dans la soupe sous prétexte qu'elle serait un peu trop chaude. Le potage est ce qu'il est : la guerre n'est pas une affaire joyeuse, et nous devrons toujours pleurer dans nos rangs des morts trop nombreux à notre goût. L'assaut sur Dubrillion aurait-il pu être mieux coordonné? Peut-être, mais la vérité est que nous n'en savons rien, ni moi, ni vous et certainement pas les sénateurs qui attaquent sans relâche une femme qui a osé sortir la République de la passivité dans laquelle elle était embourbée.

Voilà désormais que dans les couloirs du Sénat se [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] des envies effrénées de motion de censure contre la chancellerie... Rappelons alors un peu à nos zélotes du coup d'état permanent une vérité constitutionnelle simple : c'est impossible. En effet, les fameuses réformes constitutionnelles de feu Valerion Scalia ont précisément eu pour but de soustraire l'élection du Chancelier aux volontés versatiles du Sénat, lui enlevant en conséquence tout pouvoir de destitution.

La Chancelière Suprême est le Chef de l'Etat. Celui-ci n'est pas responsable devant le Sénat. C'est là le rôle du Gouvernement et de son chef, la Vice-Chancelière. Une motion fondée sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] de notre Constitution ne fera tomber que le Gouvernement et non la Chancellerie. Prétendre l'inverse, provoquer l'inverse, ne s'apparente ni plus ni moins qu'à un coup d'état institutionnel. Observons bien ceux qui prétendent défendre notre Constitution mais qui sont prêts pour cela à la bafouer pleinement... Observons-les, jugeons-les et condamnons-les. Car si leurs manœuvres aboutissent, ce Sénat corrompu aura réussi à reprendre la chancellerie des mains du peuple, pour en refaire sa maigre chose, sa petite marionnette.

La Chancelière n'a pas consulté le Sénat avant d'intervenir militairement. Et alors? Pensons-nous un instant que l'Empire viendrait nous prévenir gracieusement s'il s'apprêtait à nous attaquer? Sommes-nous devenus à ce point crédules que quelques sénateurs ambitieux, prêts à brûler ce qu'ils ont adoré, estiment pouvoir nous faire gober que le Sénat aurait dû être consulté? Non, le peuple n'est pas naïf. Il sait que l'effet de surprise est la clef du succès, dans l'armée comme dans l'entreprise. Un entrepreneur qui innove prévient-il ses adversaires avant de les concurrencer? Il faut être sérieux.

Seules deux possibilités existent. Suivant l'article 22 alinéa 6, la Commission sénatoriale à la Défense peut poursuivre devant la Cour Suprême la Chancellerie si celle-ci a manqué à ses devoirs constitutionnels en matière militaire. L'autre hypothèse est celle fournie par l'article 27 : la mise en accusation de la Chancellerie devant la Cour Suprême. C’est une possibilité qu’a évoquée le sénateur de Neimodia, l’un des seuls intervenants semblant au fait des principes constitutionnels sur lesquels repose notre fédération républicaine. Le Sénat trouvera-t-il une majorité des deux tiers pour poursuivre celle qui a, pour la première fois, remporté une victoire au nom de la République? Allons-nous sanctionner nos triomphateurs?

Enfin, faut-il encore rappeler que si la Cour suprême conclut à une violation de la Constitution par la Chancellerie, de nouvelles élections devront être menées? A l'instant où nous venons, dans les faits, de déclarer la guerre à l'Empire, devons-nous vraiment organiser des élections anticipées? La Réforme Kira de la Constitution a supprimé l'élection directe des sénateurs, pas celle du Chancelier. Le moment est-il donc à l'organisation de bureaux de vote dans tous nos Systèmes Régionaux pour désigner un nouveau Chef de l'Etat? Non.

Nous voyons les conspirateurs sortir du bois pour s'attaquer à la seule personne ayant osé affronter ouvertement, directement et victorieusement l'Empire Sith : la Chancelière Emalia Kira. De telles manœuvres politiciennes sont dangereuses, car elles nous mènent vers l'incertitude, au moment où nous devrions soutenir la Chancellerie et son Gouvernement. Le Coruscant Post ne donne pas un blanc-seing à la Reine Emalia Kira d’Onderon. La politique intérieure de son gouvernement reste tâtonnante et incertaine. Mais nous faisons une recommandation aux membres du Sénat : lisez la Constitution que vous prétendez défendre.

Amis lecteurs et citoyens, plus que jamais, soyez vigilants. Il y a dans l'air vicié de notre assemblée législative comme une odeur de conspiration et de traîtrise... Les conjurés se maquillent en pacifistes, tandis que les ambitieux se révèlent être les idiots utiles de l'Empire. Conservons une Chancelière forte et déterminée, soutenue par le peuple, et formons un Gouvernement d'union plutôt que d'ambition, qui réunira en son sein les différentes tendances démocratiques et républicaines de notre Sénat.

Bonne nuit et bonne chance.

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