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Chapitre I : Le Chien des Baskervilles




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** Une semaine après les événements de Byss **



Amène-nous à lui. Tout de suite.

A...Attend ? Tu sais ce que tu fais là ? Ce ... Ce n'est pas en me tuant que vous aurez ce que vous voulez !


Ce que nous voulions ? Simplement, des réponses, était-ce trop demandé ? Apparemment oui ... Je tenais fermement ce devaronian par la gorge, le soulevant a une dizaine de centimètres du sol, le plaquant contre un mur. Contrairement à d'habitude, je me montrais réellement. Froid, impassible, marmoréen ... Ils avaient tenté de nous doubler. Nous envoyant en mission suicide au centre de cette galaxie, et comme seul comité d'accueil, nous n'avions le droit qu'à des assassins. Hum ? Le « nous » ? Ne vous en fait pas, je ne suis pas –encore - schizophrène. L'homme dans l'ombre, appuyé contre un mur se nomme se Zenon ... Enfin se surnomme, en tant que bon spadassin – pour ne pas dire tueur -, il ne nous a jamais donné son nom. Ne vous laissez pas avoir par son armure angélique, il est encore plus féroce qu'il n'en a l'air. Il ne parle jamais, et ne s'exprime qu'avec le tranchant de son épée. Lors de la rencontre sur Byss, il avait pour mission de tuer des forces républicaines au sol et de laisser des « indices » suggérant l'implication des impériaux. Malheureusement pour lui, son œuvre n'a pas servi à grand-chose, car tout ce qui s'est passé là bas était de la faute des rebelles n'est-ce pas ?

Spoiler:



Allons, allons, tu vois bien qu'il ne veut pas nous aider ... Tu devrais peut-être le laisser ... Partir.


Cette voix cristalline ? Levez la tête et vous la verrez assise sur le rebord d'un toit. Kanzeon. Jeune femme ayant toujours le sourire aux lèvres et semblant apprécier ce rond noir qui entoure son œil droit. Des courbes plus que respectables et des cheveux d'ébène se mariant parfaitement avec ses cheveux yeux argenté. Après ... Au niveau caractère... il ne valait mieux pas l'embêter ou se mettre en travers de sa route. C'est une tireuse d'élite et qui plus est, plus cruelle qu'une sith si elle n'est pas d'humeur. La mission qu'elle avait eue ? Tenter de tuer le maximum de personne avec un fusil de précision, mais pas n'importe comment, en faisant des victimes dans un seul des camps, pour que ce dernier croie à un piège ... Et oui, nous avions prévu beaucoup de scénarios pour apporter la zizanie ... Mais apparemment l'Empire n'a pas besoin d'une troisième camp pour mettre le bordel ... Une raison de plus de purger ces sith décadents. Même pas capable d'éviter de s'entre-tuer ...


Spoiler:


Mais ne vous faites pas d'illusions, quand elle m'a demandé de le laisser partir, ce n'était pas pour que je le laisse en vie ... Non mais puis quoi encore ? Si le chef de secteur sait que nous sommes à sa recherche, on va se taper toute l'Échange régionale, en plus des chasseurs de primes. Non, il va mourir ... ou plutôt disparaitre. C'est ça qui est pratique quand nous sommes dans les parties supérieures de Nar Shadda, on peut facilement faire s'envoler les « problèmes » ... Au sens propre. Lâchant un soupir de résignation, je l'amenai au-dessus du vide, suivis de près par mes deux confrères qui surveillaient les alentours ... Des soldats hutt ou des membres « gênant » de notre organisation seraient mal venu.

Lentement, je desserrais ma prise de sa gorge, voulant le laisser profiter de ses derniers instants. Ses yeux se recroquevillèrent, sa peau rouge se pâlit ... La peur ... La peur de la mort ... Pourquoi ? Pourquoi les êtres vivant ont-ils une telle peur de la seule divinité qui se préoccupe de leur sort ?


Secteur Nord ! Le bar « Septième ciel » ! C'tout ce que je sais ! Laissez-moi !


< A tes ordres. >

Et à cet instant, imaginez ce moment se figer. Imaginez-vous comme un spectre vous déplaçant plus vite que la lumière ... Plus vite que le temps lui-même. Regardez le regard de cet alien, comprenant la situation, tombant en acceptant la fatalité, les bras ballants, fixant avec un regard vide mon sourire impie, vicieux. Regardez mes deux confrères, l'un s'en moquant totalement et l'autre profitant des derniers instants de celui qui avait fait tarder les choses. Le golem et la succube. L'archange démoniaque et l'humanoïde monstrueuse. Comment vous décriez nous ? Cruels ? Pervers ? Nous ne sommes simplement que des survivants.

Il ne cria pas. Seul le vent qui le berçait durant sa chute joua une douce mélodie pour l'accompagner dans la tombe. Maintenant ? Nous allons continuer d'avancer. Nous trouverons celui qui a voulu nous voir morts. Et il souffrira, car au final, la souffrance est un domaine dans lequel nous excellons. Chacun d'entre nous. Et au-delà de la souffrance physique, le mental est bien plus amusant à tordre et à perturber. À mon sens. Un homme brisé physiquement sera guérit ... un homme brisé mentalement, c'est une autre histoire ... il est plus compliqué de soigner quelque chose que l'on ne peut voir, toucher et que beaucoup ont du mal à comprendre non ? Et pourtant ... l'esprit est une chose tellement passionnante ... Si malléable, si fragile, si transcendant ...


Et maintenant ? On va à l’endroit qu’il nous a indiqué ?

Non.

Ohoh, vous avez de la chance mes chers, vous allez entendre la voix du sabre blanc. C'est très rare, prenez un enregistrement et mettez le sous-vitre, quand vous raconterez ca a vos petits-enfants ils ne vous croiront pas ! Quoi ? Bien sûr qu'ils vont nous connaitre ! Bon d'accord, on préfère rester aussi loin que possible de l'intérêt des gens ... Mais ...Comment vous expliquee ca ...bref, laissez le parles non mais ! Ça ne se fait pas d'interrompre les gens comme ça !


Il nous a donné un endroit. Il ne nous a pas dit qui et pourquoi ?

C'est toujours pareil avec vous ... il faut impérativement tout savoir ... c'est bien pour ca que je préfère mon fusil !


Et c'est là que la scène devient ... Étrange ... Vous avez déjà vu un assassin professionnel enlacer avec passion son arme avec une expression ... de bonheur profond ? Et bien je vous assure que quand on ne s'y attend pas, c'est ... spécial dirons-nous. Dans un soupire, l’homme en armure continua sa phrase


Il faut toujours avoir le plus d'information possible. Et je sais où les avoir. Dans les quartiers inférieur. Dans le territoire des Pykes, hors de portée de l'Echange... ou de celui qui veut notre mort. Bien sur ... il faudra se montrer convainquant, d'une manière, ou d'une autre.


Les Pykes ? Ça pourrait le faire, ils sont ... Plus honorables que la plupart des personnes sur cette planète, et c'est vrai que leur trafic d'épices les rend au courant de tout ce qui se passe dans le coin, après ... il faudra les convaincre, ils ne sont pas aussi ... Vénaux que la plupart des rats se trouvant sur ce caillou. Et la violence ne marchera pas non plus.

Nous improviserons...

Elle nous fit un clin d'œil ... Comme si tout allait se passer sans problème ... je n'aimais pas ça, les gens trop sur d'eux même ... cela a plus d'une fois tué ce genre de personne... Mais pour l'instant, je ne pouvais douter d'un des rares alliés actuels qui me restait. Le syndicat des Pykes ? Un petit groupe de sous-catégorie qui tend à s'étendre, mais ils sont très intelligents. Ils ont compris que l'information est le vrai nerf de la guerre, bien plus que ne le sont l'argent ou les soldats. Mais comme je l'ai dit, ils seront compliqués à convaincre. Ils sont très regardants, et trois assassins recherchés par leur employeur ... c'était trop visible.


Séparons-nous. Les mercenaires qui nous traquent sont à la recherche de trois personnes. Et qui plus est, nous avons chacun un physique très reconnaissable. Trouvons donc de quoi nous cacher, de quoi nous dissimuler, cherchons des informations dans des parties différentes des cités volantes, allons voir dans les autres zones de l'Échange si l'on nous recherche aussi, et retrouvons-nous dans deux heures chez les Pykes.

Ils acquiescèrent d'un signe de la tête. Le plan était donc fixé. Pourquoi nous séparer ? Mis à part ce que j'ai dit ci-dessus, nous sommes tout considéré comme des assassins, des ombres, en sommes, nous travaillons mieux en solitaire, avec des méthodes qui nous sont propres, nous serons plus efficace séparément ... du moins, je l'espère. Quoi qu'il en soit, c'était désormais fait, nous primes chacun la tangente, partant dans des directions différentes. Kanzeon partit vers le spatioport avec nonchalance. Quant à Zenon, il monta sur les toits ...bonjour la discrétion ... enfin... Pour ma part, je monta dans un ascenseur qui me conduisit tout droit aux quartiers inférieurs.

Tout respirait la pauvreté ici, contrastant grandement avec l'opulence des cités supérieures. Les gangs étaient les maîtres, et on voyait rapidement qui occupait quel secteur, des symboles étaient peints sur tous les murs, certains en recouvrant d'autre, preuve des tueries qui avaient pu avoir lieu. Quels imbéciles ... se battant pour un bout de territoire, laissant les grandes organisations s'étendre tranquillement. Apparemment aucun des chefs des bas quartiers ne voyaient l'échiquier dans son intégralité, ils avançaient et tuaient à l'aveugle.

Des groupes de trois généralement. Dans les coins de rue ou dans les axes de passages fréquentés. Voilà la magnifique sécurité de quartier des gangs... Amateurs, ils étaient trop visibles, trop exposés. Et surtout, ils ne contrôlaient rien ... Si l'Échange ou le Cartel, ou quelconque organisation de grande envergure souhaitait s'emparer de ces territoires, c'est presque comme s'il y avait un panneau « Bienvenu, n'oubliez pas d'essuyer les morceaux de cervelles de nos hommes avant de rentrer ». Enfin, je n'étais pas là pour prendre possession d'un territoire n'est-ce pas, et bien qui désorganisé, seul contre 500, ça risquerait d'être problématique, je pense.

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