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Cela faisait à peine un mois que je m'étais établi sur Coruscant en tant que sénateur d'Anaxes et représentant du système d'Axum et déjà, je croulais sous les dossiers diplomatiques et les ennuyeuses responsabilités des politiciens ... Mais il fallait que des personnes s'en chargent non ? Pour que la République puisse marcher ... Pour que la république puisse vaincre ses adversaires. Pourquoi vouloir faire de la politique alors que je suis un ancien militaire ? Pourquoi ne pas s'engager dans l'armée républicaine ? Car ce sont les politiques qui tirent les ficelles. Ce sont eux qui accélèrent ou ralentissent les procédures lors de guerres.

Alors pourquoi ne pas mettre un ancien général dans les hautes sphères pour prendre le partie de nos soldats qui défendent fièrement notre bannière, le sabre au clair, le torse bondé ! Et puis surtout ... Nous avions besoin de fermeté ou sinon nous lécherons bientôt les bottes de cuir de cette chienne rougeâtre ... Anaxes ne fut pas réellement présente lors des derniers conflits, mais s'en était assez, nous allons reprendre notre place. Nous reforgerons l'empire d'azur et nous chasserons l'empire.

Bien entendu, cela n'allait pas se faire en une fois et pour éviter des désagréments, il valait mieux se plier aux ordres ... Par exemple, l'ordre que m'avait donné le cabinet du chancelier d'aller rallier Kashyyk à notre cause... Étant un point stratégique et en même temps, la terre d'origine des fiers wookies ... Ils ressemblent plus à des peluches géantes qu'a des créatures douées d'un tant soit peu d'intelligence, mais il faut leur laisser leurs prouesses martiales et leur force surhumaines ... Hu ... Peut-être qu'avec un bon arrangement ... ils pourront me servir ...

Je souriais, sortant de ma cabine pour la première fois depuis le début du voyage ... Je voulais voir le ... Suppléant ... que l'on m'avait affecté, et comment il appréhendait cette mission ... Un jedi ... Sont-ils vraiment à leur place dans cette affaire où j'avais été nommé plénipotentiaire républicain ? Les plus sagesse d'entre vous me diront qu'ils sont autant leur place que moi ... Mais je ne fais pas confiance aux religieux, guerriers ou nom ... Leurs principes peuvent être un frein. Après, peut être que les boules de poils respecteront le jedi pour ce qu'il et ce qu'il représente. N'étant pas très attachés aux biens matériels, il faudra trouver une autre manière de les atteindre et de les faire nous faire confiance ... Il y a bien cette histoire de dette de vie, mais je vois mal la flotte des toutous de l'écrevisse attaquer Kashyyk et le représentant des wookies pour me faire plaisir ...


Maitre Jedi ... désolé de ne pas avoir été très présent depuis le début de cette "excursion" mais j'avais beaucoup de choses à voir. Et d'ailleurs, je voulais vous demander si vous aviez déjà eu à faire avec cette ... race ? J'ai connaissance de nombre de leurs coutumes, mais un avis personnel pourrait être une bonne expérience à prendre.

L'évolution fait mal les choses quand même. Certaines lignées raciales se retrouvent dotées d'une beauté sans égales, d'une plus grande intelligence ou même d'une plus grande force, mais pour autant, ils restent en sous-nombre à côté des humains ... Et après certains diront que j'ai tort de prôner notre suprématie ... Malgré les preuves flagrantes de celle-ci ... Bref. Revenons à l'iguane savant. Je n'avais pas réellement de problèmes avec les falleen ... Ils étaient assez proches de nous en apparence ... Mais au final, ils étaient faux. Des humains à la couleur changeante et au sang froid, recouverts d'écailles si parfaitement agencés qu'on ne les distingue pas les unes des autres ... Je le répète, les falleen sont faux...

Pour en revenir aux Wookies ... Les traditions ne sont pas explicitement expliquées aux étrangers. Premièrement, la langue. Il s'agit d'un dialecte très compliqué à appréhender, n'étant que hurlement et beuglements ... Leur rite de passage est trivial est digne de races sous évolué ... Et malgré tout, ils n'ont pas de mal avec la technologie ... Étrange n'est-ce pas ? Ils ne s'attachent pas aux biens matériels et respectent la force et le courage ... Une négociation avec eux risque d'être âpre, surtout que s'ils n'ont pas encore rejoint la république, c'est qu'ils doivent tenir à leur souveraineté ... Je me demande pourquoi les arrivistes n'ont pas cherché à prendre cette planète par la force ...
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Ce n'était que la première mission qu'il s'était vu confié en tant que représentant officiel de l'Ordre Jedi auprès du Sénat, mais Leto connaissait déjà la musique. Du haut de ses cinquante-cinq ans, ce qui par ailleurs était relativement jeune pour un Falleen, race capable d'approcher les deux cents années standard de vie, il avait déjà accompli un bon nombre de mission de toute sorte. Mais cette fois-ci, ce n'était plus pour mettre en état d'arrestation un criminel galactiquement connu, négocier un traité de paix inter-ethnie ou encore escorter des individus de caste royale d'une planète à une autre. Il s'agissait là de parler et d'agir au nom de la République et de ses principes, de forger des alliances, établir des liens pour rassembler les peuples et se parer à une confrontation directe avec l'Empire Sith. Le Jedi n'était pas contre le fait de combiner pour bâtir des stratagèmes et se faire des alliés, cela ne pouvait servir que l'intérêt commun et pas que dans le domaine militaire. Mais l'idée de le faire en vue d'une guerre avec les Sith ne l'enchantait guère, comme tout bon Jedi qui se respecte. Conscient qu'ils étaient presque tous condamnés à attendre pour pouvoir agir, il s'était juré de tout faire pour repousser l'échéance fatale le plus possible car bien que connu pour ses formidables capacités au combat, Vorkosigan était partisan de la paix et des échanges.

Accompagné par le Sénateur d'Anaxes Kastanie Artorius, Leto devrait mener à bien des négociations pour convaincre le peuple Wookie de Kashyyyk de s'allier à la République. Mais les Wookie sont des durs en affaire, principalement à cause du fait qu'ils tiennent plus que tout à leur souveraineté et leurs coutumes, mais les Jedi les avaient déjà aidés par le passé à régler certain problème avec des trafiquants de bois exotiques provenant de leurs belles jungles. Leto avait donc bon espoir de trouver au moins une oreille attentive à ce qu'il avait à proposer. Leto ne connaissait pas encore le Sénateur qui l'accompagnait, il l'avait subrepticement aperçu au moment de l'embarcation dans la navette diplomatique républicaine, c'était un homme de très grande prestance, d'une carrure certaine mais à la démarche lourde et un brin erratique. Son visage et son attitude générale laissait à penser que Artorius n'avait pas été privilégié par la vie, et sa discipline de fer qui sautait aux visage dès les premières secondes où on croisait l'homme ne laissait presque aucun doute sur sa vie d'antan.

Leto était à l'arrière du vaisseau tandis que le Sénateur avait choisi de se retirer dans sa cabine personnelle, probablement pour profiter des derniers moments de calme afin de pleinement se recentrer sur la mission. Le Jedi, aussi confortablement que cela soit possible, installé dans un siège avait reçu comme indication qu'il pouvait se détendre et déverrouiller son harnais de sécurité puisque le vaisseau était passé en vitesse lumière. Sur un data-pad, il était en train d'étudier plusieurs fichiers notamment concernant les Wookie et les facettes populaires de leur civilisation. Il en avait aussi profité pour réviser ses bases dans le dialecte Wookie, le Shyriiwook qu'il avait découvert aux côtés d'un très vieux Maître Jedi lorsqu'il n'était encore que Padawan. Par soucis de praticité, la République avait tout de même mis à disposition un interprète qualifié, mais Leto ignorait si cela avait été prévu dés le départ où si c'était le fait du Sénateur Artorius. C'est lorsqu'il eut finit de lire un dossier sur les objets de cultes et de rituels chers à la culture Wookie qu'il vit s'avancer jusqu'à lui l’impressionnante personnalité qu'il aurait à escorter. Sa peau d'ébène donnait à son visage buriné un aspect mystérieux, son œil bionique transperçant l'obscurité comme la pointe d'une vibro-lance tandis que son expression laisser transparaitre un caractère déterminé et une force mentale rarement vu pour un simple civil. Son torse et ses épaules étaient couverts d'une tunique longue lui tombant jusqu'au cheville, élégante et fonctionnelle, la simplicité de l'homme se traduisait par la présence, aussi contradictoire que cela puisse paraître, d'une paire de botte propre mais non luxueuse. Leto discerna un bras gauche qui sous sa manche semblait d'une raideur toute sauf naturelle.

Le Sénateur vint à la rencontre du Jedi, en l'écoutant, le Falleen l'invita à s'asseoir à ses côtés :

- « J'ai connu un Wookie autrefois, c'était un grand Maître Jedi, respecté de tous. Aussi incroyable que cela puisse paraître, sous leurs airs de peuple barbare et primitif, ce sont des êtres doués d'une capacité d'adaptation fantastique. Ils sont aussi bien à l'aise dans leur jungle natale qu'au sein des civilisations les plus modernes de notre Galaxie.

Avant de continuer, Leto tendit le data-pad à son interlocuteur afin qu'il puisse s'approprier un supplément d'informations à propos des Wookie :

- Cependant, leur intelligence n'a d'égale que leur conformisme, ils sont très traditionalistes envers leurs coutumes et leur culture. Il ne sera pas simple de les convaincre, il faudra leur apporter un bon nombre de garanties quant au respect de leur identité culturelle et au maintiens de leur souveraineté sur leur planète.

Les arcades sourcilières de Leto s’arcboutèrent, exprimant un sentiment d'appréhension, sa description succincte du peuple Wookie était relativement élogieuse mais la suite des évènements risquerait de déplaire tant à lui qu'au Sénateur.

- Malheureusement, les Wookie n'ont pas l'air décidés à nous laisser les approcher aussi facilement. Ils ont refusés qu'on pénètre trop proche de leur habitat naturel avec la navette, probablement pour des raisons d'écologie. C'est pour cela que nous sommes contraint d’atterrir dans la jungle, une clairière ou sur une plage à plusieurs cycles de marche du village où nous devons nous rendre.

Le Falleen jeta une œillade dubitative à Kastanie :

- Je crains que les Wookie cherchent à nous éprouver avant de considérer quelconque négociation, monsieur. »


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Leurs écailles étaient donc vraiment si fines que cela ? Je tentais de trouver une imperfection avec cet œil "amélioré", mais rien ... Encore moins de pores que l'une de ces mannequins passant en boucle dans les publicités de la ville ... Et tout aussi ... Déroutant. Bon, ce n'est pas grave ... Bien que reptiliens, leur espèce a évolué en direction de la forme supérieure. Je m'assis sur un siège en face de lui, posant mon bras métallique sur la table qui nous séparait, conservant cette expression austère que j'arborais si souvent. Il n'y avait là que des futilités. Par politesse, je saisis son data-pad


Je possède aussi l'holonet dans ma cabine, maître jedi. J'aurais souhaité un avis plus ... personnel des choses si vous en aviez un.


Savoir pour prévoir, afin de pouvoir. Que croyait-il ? Que je partais à l'aveugle ? Bien que cela partît surement ... d'un bon sentiment dirons-nous, il fallait se douter qu'un sénateur n'allait pas partir négocier comme cela voit. Bon, j'avais surement été un peu "sec" avec lui, mais que voulez-vous, on ne passe pas vingt ans à donner des ordres sans garder certaines habitudes. Je fis un signe de la main à l'un de mes suivants qui me rejoignit immédiatement, se penchant vers moi


Apportez-nous quelque chose à boire, je vous prie, et tant qu'à faire prenez-vous quelque chose ... Du thé d'Aldérande pour moi ... Maitre jedi ?


À peine le factotum était-il parti que mon communicateur personnel se mit à sonner. Et vu la faible portée qu'ont ces communicateurs, il n'y avait qu'une conclusion quant à cet appel. Les vaisseaux que j'avais envoyés en éclaireur. Deux chasseurs Ouragan BT. Ne vous en faites pas, ils ne volent pas aux frais de la princesse, c'est là l'un des avantages quand on possède une "entreprise de sécurité". Je les avais envoyés en reconnaissance pour qu'ils nous préviennent des fois qu'il y ait des pirates ... Après tout, nous sommes prêt de l'espace hutt et a plus parsecs des frontières républicaines.


Ser. La voie semble dégagée jusqu’à Kashyyk, nous retournons sur votre position, Ser.


Merci messieurs. N'oubliez pas, une fois que nous serons posés sur l'enclave, vous y resterez jusqu’à notre retour et j'attends de vous une tenue impeccable. Ne faisons pas honte à Anaxes.

Ser, yes Ser.


Je coupai l'holo-communicateur. Bientôt, nous atterrirons sur Kashyyk et les choses sérieuses commenceront. Mais pour l'instant, profitons de dernières heures qu'il nous reste et concentrons-nous.


Croyez-vous réellement qu'il y a beaucoup de peuplades qui sont différentes de ce que vous me décrivez là ? Pour l'instant je n'ai vu personne qui était ravis de devoir abandonner ses coutumes. Mais je ne suis pas un démarcheur d'une grosse entreprise, je suis un sénateur de la République Galactique, je ne viens pas leur imposer l'industrialisation de leur territoire ou encore la construction de boutique souvenirs avec des mugs en forme de wookie ou des pousses d'arbres Wroshyr.


Je ne cherchais nullement à le prendre de haut, bien au contraire même. Il est un maître jedi et bien que partiellement inférieur, j'estime et je respect tant ce qu'il représente et ce qu'il peut potentiellement être

Chercher à nous éprouver ? En nous faisant marcher ? Non, je ne pense pas. Cela serait étrange, et stupide de leur part. Pourquoi des hommes venant de si loin et poussés par un but précis se laisseraient-ils décourager si simplement ? Non, il y avait peut-être autre chose de plus grave. Ou bien peut-être qu'au final, je me cassais la tête pour rien. Mais je resterais sur mes gardes tout de même. Heureusement que j'ai fait coudre un étui à arme à l'intérieur de cette robe ouverte.


Il y a un autre détail qu'il faudra voir avec les wookies que nous rencontrerons... Parleront-ils pour tous les clans de leur planète ou non ?

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L'attitude du Sénateur semblait étrange au Jedi. Il se disait ne pas être un grand industriel venu ici pour piller les Wookie et leur imposer ses volontés par la force, mais pourtant, ses questionnements dans ce cas précis ne lui semblait pas légitime. Comme si... comme si il était décidé à partir en guerre contre eux. Quelle était cette façon de demander un avis ''plus personnel'' des choses avec un air aussi suspicieux. Le Sénateur avait-il peur de quelque chose, avait-il des à prioris ? Attendait-il que Leto lui donne raison sur un point sensible ? Le Jedi semblait entrevoir là où l'homme voulait l'amener, la lecture dans la Force lui faisait voir en lui tension et férocité. Si il avait l'Holonet dans sa cabine comme il le prétendait, chose dont il ne doutait pas le moins du monde, il devait déjà savoir tout ce qu'il avait besoin de savoir pour accomplir sa mission qui n'était pas celle d'un industriel. Ni celle d'un militaire. Car il était de notoriété publique que les Wookie entretenaient une relation extrêmement belliqueuse avec les Trandoshan, seule chose, dans l'immédiat qui aurait put mettre des bâtons dans les roues des deux missionnaires diplomatiques. Jusqu'à temps qu'il ai mis le doigt sur les véritables intentions du Sénateur, Leto choisit de feindre l'ignorance, quitte à passer pour un idiot :

- « À vrai dire, je n'ai pas d'avis personnel sur les Wookie, mis à part ce qu'on en dit … sur l'Holonet. »

Il fit signe de la main pour signifier au page son refus de prendre quelque chose à boire. La scène suivante lui parut de nouveau assez étrange bien que pas tout à fait dénuée de sens. La courte communication qu'eut Kastanie avec la personne au bout de son comlink lui avait appris au moins quelque chose de plus sur lui : il avait du pouvoir. Mais un pouvoir qui allait au delà de celui d'un simple Sénateur. D'ailleurs, sa façon de donner les ordres, avec ce vocabulaire si particuliers et cette soudaine rigueur venant prendre la place du semblant de complaisance avec laquelle il s'était adresser au Jedi ne laissa presque plus aucun doute dans l'esprit du Falleen. Kastanie, le démembré, discipliné et à l'âme si tourmentée avait dut être un militaire de carrière avant sa nouvelle vie de politicien. Le "ne faisons pas honte à Anaxes" était signé. Comment aurait-il put en être autrement ? Leto se souvint alors que Anaxes était une planète à l'environnement magnifique, vu de l'espace, teintée de bleu et d'argent, la civilisation d'origine Humaine qui s'y était construite depuis des millénaires sur cet astre du Noyau s'était fait appeler l'Empire Azur. Très attachée à ses traditions militaristes, Anaxes était une des toute première nation à rejoindre la République, presque vingt deux-milles ans avant l'existence de Leto et Kastanie. Sur Anaxes, ce n'étaient pas les artistes, les politiciens où les gens de foi qui étaient les plus favorisés, mais les généraux d'armée, les héros de guerre et les combattants exceptionnels. C'étaient eux les chef de fil du peuple anaxis, formant la caste la plus puissante de ce monde. Leto essayait de se souvenir des informations supplémentaires qu'il aurait put avoir sur cette civilisation et sur les évènements ayant bercés l'existence de l'Empire Azur, chose qu'il avait apprit étant plus jeune au Temple Jedi, mais Kastanie qui avait reprit la parole le tira de sa réflexion.

- « Touts les clans Wookie sont indépendants lorsqu'il s'agit de gérer les affaires de leur région. Mais si des émissaires étrangers viennent à leur rencontre, si un problème survient et qu'il concerne la planète entière, alors un conseil mené par un roi prend la parole au nom de tous. C'est celui-là même que nous allons rencontrer dans leur capitale : Rwookrrorro. »

Si Kastanie redoutait toujours de partir sans un avis personnel qui aurait put le satisfaire, Leto lui, savait que la mission avait été préparée au mieux par les services diplomatiques de Coruscant. Des contacts au préalable avaient déjà été prit, et ceci depuis plusieurs années avant même la naissance de l'Empire Sith car la volonté de la République de voir rallié Kashyyyk à ses rangs n'était pas toute jeune. Aussi, les Wookie sans s'être montré accueillant de quelque façon que ce soit, avait acceptés la visite des missionnaires diplomatiques sur leurs terres et avaient indiqués qui et comment Leto et Kastanie devraient rencontrés.

Le reste du voyage se fit sans encombre et sans que Leto et Kastanie ne fassent guère mieux que d'échanger des banalités sur leur profession, si on pouvait appeler être un Jedi une profession. La discussion tournait aussi autour des quelques évènements mineurs qui avaient secoués Coruscant ces derniers jours. Par le hublot incurvé du compartiment passagers de la navette, Kashyyyk n'était qu'un mur de nuage transpercé de pics de frondaison et parfois faisant apparaître des immensités aqueuses sombres et calmes. La planète paraissait suffisamment proche au Falleen lorsqu'ils sortirent de la vitesse lumière pour qu'il ai l'impression de pouvoir la toucher. C'est lorsque son corps et son esprit se furent habitués, quelques secondes plus tard à la nouvelle vitesse adoptée par l'embarcation qu'il se rendit compte qu'en réalité, il était encore à quelques milliers de kilomètres de la surface de la planète tropicale. Vorkosigan avait beau être un Maître Jedi, il n'avait jamais eu de perceptions très précises des choses lorsqu'il s'agissait d'astrophysique ou de pilotage en dehors d'une simple motojet ou d'un landspeeder. Cela a toujours été son point faible, la conduite. Ô bien entendu, il était à même de piloter un chasseur individuel, une petite navette de basse altitude, mais commander un croiseur ou vaincre des pilotes professionnels dans une course de Podracer lui était inaccessible.


Thème musical de la scène


L'orbite de la navette suivait une spirale lente en direction de Kashyyyk. Bientôt, les jungles apparurent, denses, proposant aux yeux de tous un nuancier invraisemblable de vert d'une magnificence effarante. Le Jedi se demandait même si tout les verts possibles et imaginables dont disposait la flore de cette planète avait déjà été répertoriés par les explorateurs et les scientifiques. La navette se posa sur plage au sud de la capitale, à la frontière d'une large crique et d'une jungle verdoyante et humide. Au débarquement, le Jedi mit un pied dans le sable compact et assombri par les réguliers va et viens de la houle. Ses sens furent instantanément en éveil, son odorat balancé entre les puissantes effluves chlorées d'eau de mer et les épicées senteurs d'écorces d'arbres Wroshyr dont la cime se perdait dans le ciel.



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Pas d'avis personnels ? Sincèrement ? J'étais au courant de l'austérité des jedis, c'est ce qui en fait des bons soldats d'ailleurs –et par là, je n'entends pas des toutous obéissants aux ordres sans réfléchir – mais de là à ne pas avoir d'opinion ... Ouvrez-vous jedis. Essayez d'aller au-delà de vos principes de médiateurs, exprimez-vous bon sang ! Et après certains au sénat vont se demander pourquoi je vois mal ces guerriers en tant que chef de guerre ... S'ils ne cherchent même pas à connaitre leurs ennemis plus que ce qu'ils peuvent en lire sur l'holonet ... Non pas que les wookies soient à proprement parlé mes ennemis, mais j'estime qu'il est préférable de mener des négociations, même pacifiques, comme on mène une guerre. Trouver des faiblesses, s'y engouffrer, les retourner contre son adversaire et le ployer. Voilà comment obtenir une victoire dans n'importe quelle condition.

Hu ... Et en plus, il refusait ma proposition de boisson. Aurait-il quelque chose contre moi ? Mmh non, je n'irais pas sur ce chemin là, après tout, il n'avait peut être simplement pas soif. Une fois servi, je remerciai d'un signe de la tête le suivant, lui permettant dans le même temps de disposer et lui demandant de nous laisser pour le reste du voyage. Il était dorénavant temps pour nous d'échanger quelques banalités pour tenter tant bien que mal de faire passer plus vite notre temps de voyage jusqu'à la planète verte.

Et la voilà. Kashyyk, la planète verte qui nous séparait de l'empire de la pègre des hutts... Limaces répugnantes dépourvues de moralité et d'un quelconque sens de l'honneur. Ils ne croyaient qu'en une chose ... L'argent. Et on ne peut se fier à des personnes ne croyant qu'en l'argent et malgré le calme apparent de ces derniers temps, il y avait fort à parier qu'ils bougeaient dans l'ombre. Il nous faudra mater les cinq familles un jour ou l'autre, et s'assurer de leur ... Coopération, d'une façon, ou d'une autre...

Nous étions arrivés dans l'atmosphère de la planète. Tout était si blanc à travers le hublot. Les inhibiteurs inertiels n'arrivaient pas à réellement compenser les chocs dus à la pénétration dans la thermosphère. Et une fois que nous étions passés sous les nuages, une lumière m'éblouit. J'entendais des bruits ... Des tirs d'artillerie, des râles d'agonisants, des bâtiments s'écroulant. Ma vision se troublait et je me revoyais là-bas... Je savais ... Je savais que tout cela n'était que le fruit de mon esprit et je fis mon maximum pour le contenir ... Tout ce sang ... Toute cette souffrance ... Toute cette souffrance ... Je devais me ressaisir...

Une fois posé, je pris quelques secondes à moi, debout, appuyé sur la table, la tête baissée, haletant. Cela ne devait se reproduire. Je me redressai, étant de nouveau totalement apte. Comme si rien ne s'était passé, comme si le jedi n'avait pas pu le revoir je repris une posture sévère, me dirigeant vers la sortie du vaisseau. Je fis bien attention, en tentant de ne rien laisser paraitre, à descendre avant le maître jedi. Chaque stratégie est définie par des détails, et celui-ci en était un que je ne devais pas laisser m'échapper. Ce décor était paradisiaque, presque trop parfait pour être réel. Il n'y avait pas a dire, les peluches savaient s'y faire avec la préservation de leur planète ... Peut-être pourraient-ils donner des conseils sur Coruscant. Un wookie vint à notre rencontre à peine avions-nous débarqué. Il arrivait difficilement à ma taille, étonnant, moi qui m'étais laissé dire que ces boules de poils étaient grandes.

Il s'adressa à nous dans sa ... Langue. Langue. Message de bienvenue, de paix, ils nous offrent l'hospitalité, en bref les ronds de jambes habituels. Mais dans un second temps. Il demanda que toutes personne désirant rencontrer le conseil, de laisser leurs armes, soit dans le vaisseau, soit à l'un des gardes de l'entrée. Il nous dit que cela était une mesure de sécurité, et que même si les "anciens" croyez en la sincérité de la république et dans le pacifisme des jedi, ils préféraient ne prendre aucun risque, les raids trandoshan s'étant récemment intensifiés et ayant capturé des mercenaires "profanant" les Terres d'ombre. Je me retins de grimacer à cette annonce, et sans dire un mot, je tendis mon déchiqueteur au capitaine de mes gardes. Hors de question que ces ... Tout le monde y touche ! Je m'inclina légèrement pour lui signifier que nous étions prêt à le suivre ... restons un minimum polis.

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Laissant vagabonder ses doigts griffus dans le sable en créant des sillons réguliers et fins, Leto prit plaisir à humer l'agréable senteur iodée des environs. Il n'était jamais venu sur Kashyyyk mais puisqu'elle était une des planètes les plus remarquables de la Galaxie, il en savait suffisamment à son goûts pour ne pas avoir à craindre de surprise. Aussi aimait-il découvrir de nouveaux horizons, rencontrer de nouvelles races et prendre connaissance de nouveaux us et coutumes, quand bien même il ne se définirait pas particulièrement comme un grand voyageur ou un explorateur. Les environs étaient surprenants, une expression Humaine disait d'un décor si étonnant qu'il venait d'un autre monde. Et bien là, c'était précisément le cas. Dans son dos, la navette, où les servants, gardes de sécurité et autres accompagnants de la délégation diplomatique s’affairaient à disposer tout un tas de matériel autour du vaisseau tandis que les pilotes et mécaniciens s'occupaient d'entretenir et vérifier l'état de la machine. Au delà de la carlingue de la navette, une étendue d'eau grise à perte de vue, un brin agitée, la houle blanchâtre et mousseuse s'écrasant avec vivacité sur la plage. À l'horizon, il semblait se profiler un mur de nuage tempétueux, tandis qu'à la surface de la mer, des roulis et des reflux commençaient à naitre. En face de lui, un mur haut de cent mètres, si abrupt et si droit qu'il créait une très nette frontière entre la jungle et le littoral, comme si il se trouvait là un édifice de pierre ou de métal recouvert de lierres, plantes, arbres, écorces et fleurs de milliers de variétés différentes. Des gardes, l'arme au point allèrent se poster à divers endroits stratégiques de la zone, certains scrutant les environs avec une paire de macrojumelle, d'autres transportant des caisses de moyenne capacité afin de déployer des sondes et des systèmes de scan de haute altitude.

Le Sénateur passa d'un pas lourd, le menton haut, auprès du Jedi tandis qu'un Wookie venait déjà à leur rencontre, comme si ceux-ci attendaient patiemment à la lisière de la jungle et de la plaine que les émissaires débarquent. Il était vêtu d'une toge ample ornementée de motifs triangulaires couleur ocres et rouges, une ceinture de cuir frappé d'un sceau qui était inconnu aux yeux de Leto. Son pelage, d'un marron clair liseré de mèches blondes était relativement lisse et propre, et sa carrure, plus petite que la moyenne laissait deviner facilement qu'il ne s'agissait pas d'un guerrier. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, les Wookie n'étaient pas tous d'impitoyables combattants habitués à parcourir les jungles hostiles de leur monde natal. L'hôte s'adressa à la délégation, Leto, Kastanie, le traducteur et d'autres représentants de la République s'étaient regroupés au bas de la passerelle d'accès à la navette. Au sommet de celle-ci, un capitaine de sécurité scrutait la scène, un fusil blaster à répétition pendu en bandoulière, frottant nonchalamment sa hanche. L'interprète traduit les premiers mots du Wookie, tandis qu'il expliqua plus amplement les souhaits et propositions de ce dernier quant aux transports d'armes jusqu'à leur village. Si Kastanie choisi de confier son redoutable blaster à l'homme de la passerelle, le Jedi choisi l'autre option. Il se pencha légèrement vers le traducteur, un Humain de petite taille, incroyablement jeune pour occuper ce poste, mais à l’œil alerte, au teint frais et à la voix qui ne tressaillais pas. Le Jedi ressenti en lui une grande assurance et une belle détermination.

- « Je suis le Maître Jedi Leto Vorkosigan, je tiens à vous adressez nos sincères excuses pour notre débarquement … Il jeta une œillade au dessus de son épaule, en direction de la navette et des dizaines de membres d'équipages qui vaquaient à leur occupation. Envahissant, devrais-je dire. Il porta la main à son sabre-laser. Si vous m'en offrez la possibilité, je serais favorable à la garde de mon arme, au moins jusqu'à temps qu'on arrive à votre cité où je vous la remettrez volontiers. »

Il hocha la tête en direction du jeune Humain qui se mit à traduire. Même si il avait rechigné à cette obligation, la rapidité qu'eut le Sénateur à remettre son arme avait momentanément surpris le Falleen. Peut-être s'était-il fait une mauvaise idée de lui au départ ? Mais il savait que la Force ne mentait pas, même si, il le supposait, un homme de la prestance de Kastanie faisait tout, et savait faire, pour cacher ses sentiments au mieux et laisser paraître autre chose que ce qu'il est réellement. Il avait ressenti un semblant d'instabilité en lui, une vive passion, mais aussi un tourment peu commun. Mais puisqu'il savait déjà, ou en tout cas le pensait-il jusqu'à confirmation, que l'homme avait été militaire de carrière, peut-être était-ce là que des échos terrifiants et impitoyables de son douloureux passé. Pas le reflet de son état actuel, de son comportement ou de sa mentalité. Paradoxalement, c'était en réalité au Jedi que l'idée de rendre son arme causait le plus d'appréhension. Non pas qu'il soit incapable de se débrouiller sans, même en combat, mais les rapports et diverses enquêtes effectués avant l'officialisation de la mission faisaient montre d'une recrudescence inquiétante de raids assassins de Trandoshan sur certaines régions de Kashyyyk. Aussi, la mission du Jedi était autant créer un contact diplomatique et courtois avec les Wookie que de protéger la délégation de civil et politique qui l'accompagnait, quand bien il disposait à ses côtés de plusieurs gardes Républicains hautement qualifiés. Le Sénateur lui-même devait savoir se battre, cela ne faisait presque aucun doute, au vue de son comportement, et surtout au vu de l’impressionnant pistolaser de taille qu'il avait sorti de la doublure de sa tunique.

Par chance, les Jedi étaient de touts temps reconnus comme étant des guerriers redoutables mais aussi et surtout des partisans de la paix. Fins négociateurs, disciplinés, élevés sur des règles strictes et immuables, et dépositaires d'un style de vie simple et en accord avec la paix sous toutes ses formes, les Jedi étaient les garants de l'équilibre dans la Galaxie. Leur réputation n'était plus à faire pour une bonne partie des mondes civilisés existants, quand bien même leur Ordre avait eu de sérieux anicroches et oppositions d'idéaux avec les gouvernements successifs de ces dernières années. Aussi, Kashyyyk n'était pas officiellement ralliée à la République mais les Wookie étaient des êtres intelligents et non belliqueux. Ils faisaient confiance aux Jedi bien plus qu'aux politiciens de Coruscant, et bon nombre d'émissaires de l'Ordre entretenaient déjà des relations affables avec eux. C'est pour cela que le Wookie ne s’opposa pas à ce que Leto garde encore un peu de temps son sabre-laser à porté de main. Maintenant que les présentations avaient été faites, le groupes pouvait se mettre en chemin. Leto et Kastanie furent accompagnés du traducteur qui s'était entre temps couvert les épaules d'une pèlerine épaisse de couleur rouge foncé. Derrière eux, fermant la marche, deux soldats armés de fusil blaster léger à répétition.

Brutalement, une fois avoir franchi le seuil de la jungle, une indicible lourdeur atmosphérique se fit sentir. Le puissant cocktail de senteurs naturelles et de couleurs chatoyantes manqua de faire tourner la tête au Jedi, le jeune interprète laissa s'échapper un souffle que le Maître n'arrivait pas à qualifier précisément, entre incrédulité et fascination. Un des soldats grogna en s'accrochant la manche à une branche aux épines noires acérées, le Wookie leur pria de faire attention car certaines d'entre elles, celles à pointes jaunes pouvaient être hautement toxiques. Ce que l'interprète s'empressa de traduire pour avertir tout le monde du danger environnant. Puis, une fois avoir parcourut une centaine de mètres dans l'étouffante forêt, en toute discrétion se détachèrent de la végétation trois statures imposantes de Wookie guerriers. Leurs cranes poilus côtoyant les deux mètres vingt, leurs torses larges et musculeux soutenaient chacun un bandeau de cuir serti d'un anneau d'acier tandis qu'ils portaient tous à l'épaule une arbalète laser. Fameux armement typiquement Wookie, tout droit sorties de leur atelier, les arbalètes laser étaient des armes d'une remarquable précision, bien supérieure à celle des fusils blaster moyen de gamme inondant chaque mondes civilisés de la République. Seuls les blaster les plus chers et ceux réservés à l'armée étaient capables de rivaliser de précision à longue distance avec les outils dont s'équipaient les Wookie. Le front des deux soldats se mirent à perler de sueur, leurs mains moites sous leur gants de protection saisirent leurs fusils, trop tard, tout le monde était déjà en joue, tenu en respect par les trois Wookie. La discrétion dont ils firent preuve pour se déplacer et intercepter le groupe à travers la jungle déclencha l'admiration de Vorkosigan. Le Wookie à la toge ornementée s'adressa un instant aux trois autres, qui baissèrent leurs canons, tandis que le traducteur expliquait qu'il s'agissait tout simplement d'une escorte censée couvrir les parlementaires de la République jusqu'au point de rendez-vous.

Le groupe se remit en route, bien qu'ils ne progressaient tous que depuis quelques minutes dans la jungle, la navette avait déjà disparue sous une couche improbable de vert, de marron et de tout un tas d'autres couleurs. Si Leto n'avait pas été capable de ressentir la présence de ceux restés au vaisseau sur la plage, il n'aurait probablement pas été capable de se repérer et de se diriger dans la bonne direction si jamais il devait revenir à l'embarcation. Au bout de quelques centaines de mètres, qui dans ces conditions s'apparentaient à plusieurs kilomètres tant les environs étaient denses et difficiles d'accès, le Jedi ne se posait même plus la question de savoir quelle distance ils avaient parcouru. Le jeune Humain à la pèlerine rouge manqua de glisser sur une épaisse racine d'arbre Wroshyr séculaire, le Jedi le rattrapa in-extremis par l'épaule afin de l'aider à se maintenir debout, tandis que les Wookie, le guide comprit bondissaient agilement de surface plane en plate-forme stable. La bure de Leto commençait à lui paraître lourde, son organisme ne pouvant pas secréter de sueur, il se régulait de façon naturelle selon la température à laquelle il était soumit. Mais pour rien au monde il aurait voulu être capable de transpirer comme les deux soldats derrière lui qui s'échangeaient régulièrement une gourde d'eau fraiche. Il devinait leur tunique de tissu collant à leur torse sous leur plastron de protection, tandis que le jeune Humain semblait endurer de façon astreignante sa pèlerine. Il se demandait si il n'aurait pas dut laisser au moins sa bure dans la navette, à défaut de son sabre-laser. Mais lui, au moins, contrairement à tout les autres avait la Force pour l'aider à adoucir la pénibilité de l'épreuve. Sa discipline de fer et sa détermination aidant, il fit abstraction de cela pour se concentrer sur sa déambulation au travers de la jungle, mettant adroitement un pied devant l'autre afin de ne pas chuter.

Mais le climat tropical et les environs difficiles d'accès n'allaient pas être les seuls soucis du voyage de Leto. Tandis qu'un silence surprenant au vue de la vie fourmillante qu'il y avait dans la jungle s'installait, les trois guerriers Wookie se dressèrent sur leur jambes puissantes. Le guide fit de même avant de faire un signe passablement agité de la main pour signifier au reste du groupe qu'il fallait stopper la progression. Les deux soldats ne semblaient pas très concernés par ce qui se jouait, tandis que l'interprète émit quelques gestes des bras pour communiquer en silence avec le Wookie. Leto recommanda en murmurant aux autres de s'accroupir et de rester discret, l'instinct des Wookie, formidables chasseurs en communion parfaite avec leur jungle natale les avait mis en garde de quelque chose, il l'avait vite compris, alors il fallait redoubler de vigilance à partir de cet instant. Lui même n'avait pas détecté quelques chose de notable, il se plia aux ordres des Wookie. Puis c'est au bout de quelques secondes d'observation qu'un des trois Wookie guerrier se redressa avec vélocité en beuglant dans sa langue et en pointant du bras les hauteurs d'un arbre au loin. Les deux autres empoignèrent à la vitesse de l'éclair leurs arbalètes laser, l'interprète nerveux secoua la tête. Les Wookie s'apprêtèrent à faire feu, trop tard, des hurlements gutturaux retentirent, un traits d’énergie rouge et meurtrier sorti de l'horizon prêts à passer au travers de la tête de sa cible. La Force hurla. Leto fut comme foudroyé sur place, le temps était arrêté dans sa course pourtant inéluctable. Le Falleen leva sa main devant lui, le laser pulvérisa un morceau de tronc d'arbre couché au sol, le Wookie qui avait été prit pour cible, lui, était recroquevillé dans les fougères quelques mètres plus loin. Leto l'avait propulsé par une vague de Force avec les réflexes d'un Nexu alpha. Mais ce n'était pas finit, cette-fois ci il ressentait l'agitation tout autour de lui, la Force communiquait enfin, il comprit ce que les Wookie avaient comprit plusieurs minutes avant lui. C'était une attaque, un guet-apens pour être exact. Les tirs de blaster détonèrent, du rouge pour les ennemis, du vert pour les arbalètes alliées. Le Wookie en toge grognait et vociférait et les trois guerriers mitraillaient en tout sens, l'interprète traduit avec une grande nervosité :

- « Qu... quoi ? Les Trandoshan ? Mais qui c'est ceux-là ? Et pourquoi ils nous tirent dessus ?!

- C'est une guerre inter-raciale, nous n'avons pas le temps de discuter ! Répliqua le Jedi en poussant le jeune homme dans le dos pour qu'il se couche dans les hautes herbes. Il questionna du regard le Sénateur Kastanie et en empoignant son sabre-laser remercia la Force de lui avoir permit de faire le bon choix.

Les forces Trandoshanes adverses commençaient à ''sortir du bois'' et à se découvrir à mesure que leurs cibles se mettaient hors de portée tant bien que mal. Deux aliens moururent sous le coup précis des arbalètes Wookie. Leto distingua encore cinq autres mercenaires très correctement armés, l'un d'eux disposait même d'un lance-grenade !


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Récapitulatif des membres du groupes pour plus de clarté :

Kastanie Artorius : Sénateur
Leto Vorkosigan : Maître Jedi
1 Wookie non combattant : guide (PNJ)
3 Guerriers Wookie : responsables sécurité du groupe Wookie (PNJ)
1 interprète : civil (PNJ)
2 soldats Républicains : responsables sécurité du groupe République (PNJ)



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Cette jungle ... Si magnifique et à la fois si perturbante ... Regardez vers le haut et vous verrez une lumière apocalyptique transpercer la cime des arbres et regarder en bas et vous apercevrez des Ténèbres insondables et au centre, des plateformes construites sur plusieurs niveaux. Une société qui semblait si peu évoluée et qui pourtant était très à l'aise avec les technologies modernes ... Ils cherchaient seulement à conserver leur planète en état. Était-ce un mal ? Peut-être pas ... C'est un point à débattre non ? Que vaudrait l'industrialisation pour l'industrialisation si au final, on transforme un endroit vivant en un caillou desséché sur lequel sont érigés des bâtiments fadasses, vous n'avez qu'a regarder ce qu'est devenu Coruscant !

Et tandis que nous avancions le silence s'installait petit à petit ... Quelque chose n'allait pas et la wookie semblaient d'accord avec mon intuition ... Trente années de guerre vous changent un homme ... Peut-être trop, et peut être pas en bien. Quoi qu'il en soit je scrutais les environs avec mon œil bionique ... Rien ... Mais cela aurait été trop simple non ? Quelques secondes passèrent sans que rien ne se passe et puis subitement un premier coup de feu retentit, une traînée rouge qui avait failli éclater la tête d'un wookie sans l'intervention in extremis du maître jedi. Rapidement, je me saisis d'un revolver qui était à la cuisse de l'un des gardes qui nous accompagnait.

Tout en me mettant à couvert, je lançai un regard en direction du maître jedi. Comment ces reptiliens osaient nous attaquer ? Savaient-ils au moins qui ils attaquaient ? Je ne l'espère pas pour eux. Oser attaquer consciemment un sénateur et un maître jedi, représentant officiellement le sénat de la république galactique ... il y aurait la de mettre Trandosha dans une situation très délicate. Mes pensées furent interrompues par une violente explosion qui déchira la moitié du corps de l'un des wookie qui nous escortaient, celui la même que le jedi avait sauvé plus tôt ... C'est qu'ils s'acharnent les sales bêtes... Saloperies de reptiliens au sang-froid ! Bon, la priorité et de se débarrasser de celui avec l'arme lourde ... je dois me concentrer... Ne pas retomber dans mes travers ... Je fermai les yeux pendant quelques instants, chassant les spectres de mon passé, me centrant sur le moment présent. Je les rouvris, tirai deux ou trois coup de sommation et je me retourna vers le maitre.


Jedi, loin de moi l'idée de vouloir vous donner des ordres, mais il nous faut l'un de ces trandoshan vivant ... Il faut savoir s'ils étaient au courant de notre venue ici, car si c'est le cas, ils ne risquent pas d'être les seuls que nous verrons !

Si ces esclavagistes étaient au courant, il y a fort à parier que l'empire l'était aussi. Oh, ils n'oseraient sûrement pas une attaque frontale si ... Brutale ... Mais ils tenteraient au moins de dissuader les wookies de nous rejoindre et au pire, ils s'arrangeraient pour les recruter ... Nous nous ne pouvions pas laisser ca passer. Mais j'y pense ... Si ca se trouve, le temps que nous perdons ici est utilisé par des émissaires de l'empire ... Nous devons nous dépêcher ! Le lézard équipé du lance-grenades tirait dans n'importe quelle direction en s'extasiant, tel un chien qui venait de recevoir un biscuit ... Je me relevai, le verrouillai avec mon œil, et tirai. Le laser vint s'écraser sur torse, ça ne le tua pas, par contre la chute ... Voilà ce que c'est que de tenter une embuscade en montant aux arbres ... Il s'était écrasé la tête la première, devant nous, et le choc fut si violant que même au milieu des basters, nous avions pu entendre son cou se briser.

Je n'avais pas eu le temps de me remettre à couvert que l'un de nos agresseurs me tira dans le cœur, ce qui me fit tomber avec un effet de volte-face vers la gauche. J'étais plus sonné qu'autre chose. Mes implants m'ayant protégé avec une certaine efficacité. Mais tout de même, le coup était assez violent ... Et des images me revinrent ... La guerre ... Les morts ... Les cris ... La souffrance ... Le sang. Je revoyais toutes ces visions, et pourtant, je savais que j'étais sur Kashyyk, pas sur Anaxes, mais je ne pouvais contrôler cela, pas après un coup si violent ...


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La lame verte du Jedi apparut, se confondant avec l'environnement tel un caméléon d'énergie pure, élégant et fatal. Réfléchissant à un moyen de venir en aide aux guerriers Wookie dont l'un d'eux était déjà tombé au combat, il repoussa sans difficulté les quelques tirs de blaster hasardeux qui parvenaient jusqu'à lui. Accroupi prêts de l'interprète, face au sol, les mains sur le haut du crâne, Leto observa la réaction du Sénateur qui avait fait montre d'une précision au tir redoutable. Le traducteur, que Leto avait cru courageux était en train de littéralement craquer sous la pression à mesure que les échanges de coup de feu s'éternisaient. Les deux gardes Républicains nourrissaient un feu de barrage conséquent mais très peu précis, usant plus de cellule d'énergie que de raison pour des effets tout à fait négligeables. Trois Trandoshan étaient au sol, cachés sous les fourrées et derrières les énormes racines hors sol des arbres Wroshyr, armés d'un arsenal impressionnant et de qualité militaire, les mercenaires surentrainés empêchaient les Wookie de tenter quelconque manœuvre. Leurs tirs étaient mortellement précis, mais pas forcément destiné à vaincre, juste à effrayer et à tenir les forces adverses en respect. En réalité, celui qui était chargé de tuer une à une les cibles tandis que les autres bloquaient tout mouvement des Wookie, c'était un quatrième reptilien perché à prêts de trente mètres de hauteur, sur une épaisse branche séculaire. Une stratégie de diversion qui avait largement fait ses preuves en combat urbain et visiblement, cela s'appliquait aussi parfaitement bien dans la jungle.

Leto hocha la tête à la proposition du Sénateur qu'il trouvait opportuniste mais légitime. La clairvoyance de l'homme avait eu l'occasion de faire parler d'elle. Et Leto reconnu en cela une façon de penser intéressante. Il était vrai que pouvoir avoir la chance d'interroger les assaillants donnerait la possibilité au Jedi de comprendre ce qu'il se passe, car après tout, il ne s'agissait peut-être pas exclusivement d'une querelle inter-ethnique. Celui qui ne connaissait pas l’histoire des Wookie, opposés depuis des siècles aux Trandoshan, en tout cas, n'aurait pas miser le moindre crédit sur cette hypothèse et aurait plutôt opté pour une autre option : celle de la tentative d’assassinat du Jedi et du Sénateur. Dans le but de faire échouer la mission diplomatique qu'ils devaient mener, et ainsi ne pas faire rallier Kashyyyk à la République. De là à dire que l'Empire était dans le coup, il n'y avait qu'un pas que Leto ne voulait pour le moment pas franchir sans en savoir d'avantage. Peut-être cela venait-il du Sénat lui-même, un opposant politique de Kastanie aurait recruté une bande de tueurs pour abattre l'homme d'Anaxes afin de régler des comptes personnels. C'était malheureusement une théorie presque aussi valable que la participation de l'Empire dans cette sombre affaire. La corruption était partout, et le serait probablement à jamais. C'était une réalité, pas un fantasme de journaliste en manque de scoop épicé, la corruption pouvait toucher même les plus hautes sphères du pouvoir.

Désormais, il devait songer à deux choses, comment venir à bout des Trandoshan, et en même temps trouver le moyen d'en épargner au moins un afin de le questionner. Le Wookie en toge se mit à beugler nerveusement en agitant ses bras velus au dessus de sa tête. Visiblement, les Wookie n'arrivaient pas à se dépêtrer de la situation, et le consulaire Wookie vint à la rencontre du Jedi. Son dialecte lui fut dans sa quasi intégralité incompréhensible, mais par des gestes clairs et des grognements empli d'urgence, le Jedi comprit de quoi il en retournait. Le Wookie désigna la cime des arbres, au nord-est de sa position, à une distance comprise entre trente et cinquante mètres. En contournant le tronc d'un Wroshyr, le Falleen put distinguer le Trandoshan qui s'occuper de tirer sur ses alliés à distance avec un fusil de précision. Mortifère, mais traître. Le Jedi sut dés lors qu'il faudrait avant tout dénicher celui-ci de son perchoir afin que les Wookie puissent quitter leurs positions et lutter plus efficacement contre le reste de la troupe d'assassins au sol.

À partir de sa position, il ne pouvait pas tenter de se rapprocher en risquant de croiser les trois autres Trandoshan desquels, par ailleurs, il ne connaissait pas l'emplacement exact. Il risquerait de se faire pendre en tenaille, et face à quatre adversaires aussi meurtriers que cela, lourdement armés et coordonnés, même un Maître Jedi aurait des difficultés. La prise de risque n'était pas une preuve de courage ou de sagesse. Surtout que le Jedi avait d'autre possibilité à sa disposition. Si rejoindre sa cible lui prendrait probablement trop de temps, l'usage de la Force à distance, lui, serait instantané. Il choisi donc de lancer son sabre jusqu'au reptile sur sa branche. La technique était complexe, en théorie, chaque Chevalier Jedi en était capable dans certaines limites. Mais à partir d'une relative distance, chaque mètres supplémentaires à parcourir pour le sabre-laser guidé par la Force démultipliait la délicatesse de l'opération. Aussi, Leto ne s'était jamais adonné à cet exercice outre mesure, bien qu'il l'avait apprit et même enseigné à d'autre il y a de cela plus de vingt ans. Si son lancer échouait, son sabre-laser pourrait être désactivé et chuterait dans les méandres de la jungle... il aurait tout loisir de le retrouver plus tard, si il n'avait pas été détruit, mais là n'était pas le problème. Sans sabre-laser, il pourrait difficilement se rendre utile au combat contre ce genre d'individu et dans de pareilles circonstances. La balance penchait légèrement en la défaveur d'une telle opération, donc, les avantages d'une réussite d'un tel coup de génie étant bien peu comparé à touts les désagréments. Mais Leto était un Jedi audacieux et déterminé dans ses choix, il avait pleine confiance en la Force et savait communiquer avec. Ce qu'il entreprit de faire avant de reculer son épaule, prêts à propulser son arme.

Jet de sagesse : lancer de sabre
Résultat : 1
Sagesse : 3
Jet de sagesse réussi

Le sabre-laser bondi de la main de son propriétaire, tourbillonnant avec fureur, son éclat vert semblable à une personnification de la nature elle-même, foudroyante et impitoyable. La Force le guidait, la connexion faite entre cette entité omnipotente et éternelle et le Maître Jedi était parfaite. Le sabre fila droit vers sa cible avec une dextérité chirurgicale, il aurait été impossible pour un des Trandoshan, ni pour quiconque en ces lieux d'intercepter le projectile mortel du Jedi. La lame laser vint se planter avec une droiture et une célérité effarante dans le torse du reptile tireur d'élite, tranchant par la même, en deux morceaux bien distincts son fusil de précision. L'alien, la bouche grande ouverte, ses crocs suintant salive et écume, perdu l'équilibre et s'écrasa avec lourdeur plusieurs mètres en dessous tandis que le sabre-laser revint avec une maitrise de sa trajectoire parfaite auprès de son formidable détenteur.

Sans attendre, et en poussant des grognements que Leto n'aurait put dire si c'étaient des remerciement ou autres choses, les deux Wookie bondirent hors de leur cachette pour opérer un contournement. Très vite, ils purent prendre position à des points stratégiques où ils pouvaient bien mieux lutter, et cela s'en ressenti aussitôt puisque un des trois derniers Trandoshan survivant succomba en un quart de minute sous les coups d'arbalète-laser. Il ne restait plus que deux agresseurs.


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Récapitulatif des membres du groupes pour plus de clarté :

Kastanie Artorius : Sénateur
Leto Vorkosigan : Maître Jedi
1 Wookie non combattant : guide (PNJ)
2 Guerriers Wookie : responsables sécurité du groupe Wookie (PNJ)
1 interprète : civil (PNJ)
2 soldats Républicains : responsables sécurité du groupe République (PNJ)
2 Trandoshan: mercenaires ennemis (PNJ)




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Jet de sagesse réussi!
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Tout était flou autour de moi ... J'entendais des tirs, des cris ... Et tout cela me revint des ombres de mon passé la souffrance de la guerre, la Mort en plein festin. Gobichonnant au-dessus des cadavres des jeunes gens qui s'étaient offerts à elle. Elle les accueillait à sa table joyeusement, non comme des invités, mais comme une pauvre pitance à peine digne de remplir ce gouffre sans fin qui lui servait d'estomac. La Mort est une déesse en constant insatisfaction qui ne récompense ses fidèles les plus loyaux que par un tendre baiser, et la promesse d'un sommeil sans fin ... Voilà ce qu'elle était, une maîtresse exigeante toujours aux côtés de ses serviteurs, mais ne souhaitant qu'une chose, qu'ils tuent ou bien qu'ils soient tués. Nous le savions tous, et à chaque fois que le sang coule, nous prions que cette offrande soit suffisante pour rentrer dans ses bonnes grâces, et ce, tous en ayant conscience que ça ne sera jamais le cas. Pourquoi ? Pour la gloire... étoile des morts.

Mes pupilles se rétrécir. Mes muscles, auparavant flasques, reprenaient leur forme originelle. Je sortis de ma torpeur pour apercevoir la mort de l'un de nos agresseurs, de la main du maître jedi. Enfin de la main ... Pas réellement, mais tout du moins de son sabre ... le trandoshan était-il mort ? Ces ... Pas réellement, mais tout du moins de son sabre ... Nous le serons bien assez tôt. Il en restait en deux à tuer ... ou à capturer. Nous étions en surnombre, mais en contre-bas. Les Wookies étaient partis se placer de manière à dominer de façon plus stratégique le terrain, les gardes étaient restés avec nous. Je remis à couvert avant de me diriger en rampant –tel que je l'avais appris par le passé - vers l'interprète qui semblait totalement perdu ... et après on va s'étonner de glorifier les soldats sur Anaxes. Et lui faisant signe de me suivre discrètement, nous allâmes nous cacher hors du champ de vision de nos agresseurs, laissant le jedi et les « soldats » gérer le combat.

Un homme paniqué sur un champ de bataille est une gangrène qu'il faut éliminer le plus vite possible. D'une manière ... ou d'une autre. Dans cette situation, il n'y avait qu'une solution qui venait s'offrir à nous. D'une façon plus ou moins brusque, je lui mis un coup avec ma main gauche. Oui, avec ma main métallique. Lui intimant de se reprendre, et surtout, de rester cacher ici, ou de faire semblant d'être mort, à son bon vouloir, quoi qu'il en soit, il ne devait pas montrer sa peur aux soldats républicains ou aux wookies. Malgré le fait que j'estime qu'ils soient plus solides que cela, cette peur peut-être le grain de sable faisant tout déraper. Et ça, je ne le permettrais pas. Un Anaxsi de rang inférieur ne sera pas la cause d'une débâcle, et encore moins avec ce qui est en jeu.

En venant me remettre a couvert à côté des soldats républicains. Tournant la tête en direction de guerriers wookies qui subissaient un feu nourri à cause de l'un des deux lézards armé d'une sulfateuse, je m'aperçus qu'ils étaient équipés de quatre bolas de chasse chacun. Gardant la tête à couvert, je tirai à l'aveugle derrière moi, en direction du dis Trandoshan, espérant capter son attention. Ce qui fut le cas. Au grand dam de l'un de nos républicains qui, peut avisé, se releva à ce moment-là, et reçu le contre coup de ma distraction en pleine tête... Je n'aurais jamais pensé que l'un d'entre eux soit assez stupide pour ne pas comprendre ce que je cherchais à faire ... J'eus à peine le temps de l'attirer au sol que sa face avait fondu sou les lasers de nos adversaires. Désolé confrère. J'irais personnellement assumer mes actes devant ta famille
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Le combat s'éternisait. Cela faisait déjà plusieurs dizaines de minutes que le guet-apens avait été lancé, la zone de jungle qui avait servie de champ de bataille était ravagée. Des impacts dans la terre d'une profondeur d'un mètre étaient visibles à plusieurs endroits, des assemblées de plantes avaient été rasées et aplaties par le piétinement des Trandoshan. Les troncs des arbres, pourtant réputés très solides sur Kashyyyk souffraient d'énormes entailles noirâtres dut aux lasers qui effleuraient leurs écorces. Les deux guerriers Wookie avaient quelques peu manœuvré à travers leur élément naturel, Leto avait désactivé son sabre-laser en attendant que la situation évolue de façon à ce que cela soit utile et pertinent de le brandir à nouveau. Tandis que le Sénateur avait mis à l'abri celui qui, probablement était le moins à même d'encaisser pareille situation sur la longueur, l'interprète, les deux gardes républicains observaient minutieusement la scène, non sans un voile d'appréhension sur leurs visages affadis. Un braillement qui se voulait encourageant de la part du Wookie diplomate informa Leto qu'un des deux Trandoshan restant avait été tué à son tour, son arme s'étaient vidé de ses cartouches apparemment plus vite qu'il ne l'aurait cru et il tomba à cours de munition dans un moment crucial de l'opposition. En plus de cela, il s'était soudainement désintéressé de ses cibles initiales sous l'influence du Sénateur qui avait détourné sa concentration. Étonnant pour ce genre de mercenaire qui devait être surentrainé, mais visiblement efficace.

Le second, lui, n'avait pas ce problème et ne l'aurait pas avant un moment à en juger par sa volumineuse arme à répétition. Sa seule vue suffisait à donner des sueurs froides au soldat républicain survivant. C'était un canon blaster à répétition de modèle M-188 fabriqué par la Czerka, adapté d'un autre modèle beaucoup plus massif qu'on trouvait généralement monté en tourelle sur les chars d'assaut et navette de défense de l'armée. Grossièrement, cela avait l'apparence d'un assemblage de six tubes rotatifs avec à leur bout un gros coffre rectangulaire et deux poignées pour maintenir l'arme contre la hanche afin de mieux supporter son très fort poids. Un tel engin pouvait contenir une réserve astronomique de 8000 lasers et avait une cadence de tir de 600 lasers à la minute. Autant dire que le feu de barrage opéré par le dernier Trandoshan suffirait à lui seul à réduire la moitié de la jungle en cendre. Et les Wookie ainsi que tout le reste du groupe pourraient bien y passer bien avant que le reptile ne tombe à court de cellule d'énergie. Il n'y avait bien qu'une créature aussi brutale et assoiffée de sang qu'un Trandoshan pour utiliser un tel objet de mort, et il n'y avait que la Czerka d'assez vénale et malfaisante pour en produire …

Il fallait tenter quelques choses si Leto voulait changer la situation qui glissait inexorablement vers la défaite de son groupe. Hésitant sur ce qu'avait proposé le Sénateur Artorius quelques temps plus tôt, il voyait l'éventualité d'épargner un des agresseurs pour l’interroger d'un autre œil désormais. Aussi, sa nature de Jedi le poussait à étudier toute possibilité pacifique, et sa fonction de médiateur l'empêchait de prendre part activement à ce qui pourrait être le début d'une guerre inter-raciale d'envergure. Il ne souhaitait pas que son intervention soit interprétée de mauvaise façon par les Wookie qui risqueraient de refuser l'alliance avec la République, ni par les Trandoshan qui pourraient s'allier avec l'Empire. L'armée républicaine et les Jedi avaient déjà assez à faire avec les Sith et leurs soldats, il ne fallait pas en plus se mettre à dos une des races les plus belliqueuses et barbares de toute l'histoire de la Galaxie. Pourtant, il fallait mettre hors d'état de nuire l'ennemi, ça ou fuir, laisser Kashyyyk derrière soi avec les Wookie et leurs problèmes, et dire adieu à jamais à un éventuel rapprochement avec ce peuple courageux et humble. Cela, il en était hors de question.

Leto cherchait désespérément une solution car il doutait qu'un assaut de front fasse effet. Il était un excellent manieur de sabre-laser et repousser des salves de tirs de blaster n'était pas hors de sa porté, loin s'en faut. Mais c'était un risque à ne pas courir pour autant, au vu de l'arme exceptionnellement féroce dont disposé le Trandoshan. Et il n'avait certainement pas envie d'essayer de le prendre à revers pour l'affronter au corps à corps. Si il voulait le tenir en vie, il devait renoncer à son sabre-laser et utiliser ses poings. Mais tout le monde d'un minimum censé sait qu'un Trandoshan est assez vigoureux physiquement pour tordre une épaisse barre de duracier à mains nues. Leto ne désirait pas particulièrement remettre cet état de fait en doute. Il contemplait avec attention et patience, tour à tour les Wookie, Kastanie et le garde républicain, et c'est en croisant le regard de plus en plus dubitatif de ce dernier qu'il eut un début d'idée. Il jugea la pertinence de celle-ci pendant quelques secondes avant d'esquisser une légère mou sur ses lèvres froides de Falleen. Accroupi, il s'approcha prêts du soldat et s'adressa à lui

- « Vous, là, donnez moi votre pistolaser.

- Quoi ? Mais, je … balbutia l'homme qui fut tiré de sa torpeur.

- Vite, vite ! Donnez moi votre arme de poing ! Insista le Jedi.

L'homme s’exécuta, c'était le seul à disposer d'un pistolet blaster puisque l'autre garde s'était vu prendre le sien par le Sénateur. Le Jedi écarta des fougères et hautes herbes prêts de sa position et y planta sans ménagement la bouche du canon de l'arme nouvellement acquise de façon à couvrir quasi l'intégralité de l'objet jusqu'à sa crosse. Tout en recouvrant un peu plus le pistolaser qu'il tenait toujours en main de terre, il expliqua sa démarche.

- Les Trandoshan sont des créatures extrêmement sensibles aux infra-rouge. En temps normal, leurs yeux s'adaptent rapidement aux changement environnementaux, ça les aide pour la chasse dans laquelle ils excellent. Mais si ils sont pris par surprise, il se peut qu'ils soient aveuglés momentanément... enfin, je l'espère.

Il était vrai que sur l'instant, le Jedi avait élaboré une petite stratégie en misant sur un des points faibles supposés inhérents à la race Trandoshane. Mais il n'était pas tout à fait sur du pourcentage de réussite de son opération. Une fois le pistolaser suffisamment recouvert de terre, les interstices d'évacuation de la chaleur de l'arme bouchées, il pressa la gâchette sans discontinuer. Le sifflement caractéristique d'un tir de blaster fut à peine audible, Leto entreprit comme cela de vider la cellule d'énergie du pistolet dans la terre.

- Pour avoir une chance d'aveugler un Trandoshan avec un rayonnement soudain d'infra-rouge, il faut surchauffer quelque chose qui dégage de l'énergie électromagnétique, les blaster et toutes sortes d'appareil électriques sont idéal pour cela. »

Après une demi minute à vider l'arme dans la terre, il l'a tira hors du sol. Sans surprise, le canon et le circuit interne de galven avaient littéralement bouillonné, une épaisse fumée grise s'échappait de toutes les entailles et rainures du pistolaser. Seule la crosse était revêtue d'un alliage qui protégeait de la température surélevée du metal. Sans attendre, le Jedi entreprit la seconde partie de son plan. Il s'empara sans même demander son avis cette fois-ci du fusil blaster du même garde à qui il avait emprunté le pistolet et bondit hors de sa position pour contourner un arbre Wroshyr. Il s'agenouilla et prit un instant de calme, une bouffé d'air avant de lancer le pistolaser vers le Trandoshan. Puis à la seconde suivante, il épaula le fusil blaster, fit appel à la Force et décocha un laser.

Jet de dextérité: tir de précision au blaster
Résultat : 1
Dextérité: 5

Jet de dextérité réussi


La Force guida ses mains, son angle de visé, la trajectoire même du pistolaser dans les airs, et intima à Vorkosigan l'instant précis où il devait presser la détente. Une seconde s'était écoulée, et le Maître Jedi prouva à nouveau, si tant est que cela soit nécessaire, que les Jedi étaient des êtres exceptionnels. Si il fallait encore donner des exemples de leurs exploits, Leto en avait ajouté un à la déjà très longue liste. Le tir vint s'écraser sur le pistolaser qui avait atteint les alentours du Trandoshan, seule une soixantaine de centimètres séparaient l'ennemi de l'objet qui fut pulvérisé par le tir de laser encaissé. Aussitôt, une gerbe rouge vive éclata, illuminant de façon extrêmement succincte les environs proches de la détonation de l'arme. Comme Leto l'avait justement calculé, le pistolaser avait éclaté juste au centre du champ de vision du Trandoshan, et comme espéré, il fut littéralement éblouit par la décharge d'infra-rouge brutalement reçue. Il cessa le feu, lâcha son énorme canon pour se couvrir les yeux de ses mains épaisses et graisseuses et tituba en hurlant et vociférant dans son dialecte natal : le Dosh.

Leto se propulsa en avant, le regard incisif, déterminé à vaincre son adversaire. Avec les nouvelles conditions qu'il avait créé, il ne redoutait plus de faire face au Trandoshan, et il savait que les Wookie lui viendraient en aide très rapidement si le besoin s'en ferait sentir. Dans le pire des cas, tanpi pour l'interrogatoire, il se servirait de son sabre-laser. En réalité, la peur ne l'avait jamais freiné, il avait la Force avec lui, et c'était son alliée la plus précieuse. Seulement, il savait réfléchir et ne fonçait que très rarement tête baissée au combat. De façon très athlétique, le Falleen prit de la vitesse et balança tout son poids en avant pour plaquer sans retenue sa cible au sol. Le bruit sourd de deux corps de presque cent kilos qui s'abattent sur le sol terreux se mêla aux craquements d'os et aux hurlement de douleur tout juste retenu du lézard criminel. Le Trandoshan mit quelques secondes à s'en remettre tandis que Leto tentait tant bien que mal de le maintenir au sol, l'autre vitupérait et sifflait avec hargne. Le Jedi appela alors à l'aide les Wookie qui étaient déjà en chemin. Le premier prit la place de Leto qui s'écarta volontiers car il ressentait déjà des picotements dans les avant-bras à force d'essayer de contenir l'agitation du Trandoshan. Le Wookie lui fit une clé de bras douloureuse et lui maintient le crâne au sol tandis que le second lui entravait fermement les chevilles. Le Trandoshan était maitrisé, aussi puissant que soit ces monstres, avec deux Wookie sur le dos, toute opposition était peine perdue.

Le calme était revenu dans les environs. Leto s'était vite relevé et avait entreprit de fouiller un peu le cadavre des autres Trandoshan à la recherche de quelque chose qui pourrait expliquer leur identité et les raisons de leur attaque. Après avoir découvert un data-pad sur l'un des corps, il revint vers le rescapé qui était déjà en train de grogner et menacer ses nouveaux bourreaux. Lorsqu'il approcha, le Jedi subit une vague d'insultes en Dosh qui semblait emporter de façon très virulente le Trandoshan vers la colère.

- « Je sais que tu comprends le Basic, les documents contenus dans vos data-pad sont écrits en Aurebesh, mais rien ne fait mention de cette attaque. Alors parles, qui êtes-vous, quel est votre objectif ? S'empressa le Falleen.

- Je te préviens maudit Jedi, surveilles tes arrières car le coup de chance que tu as eu ne se répétera pas, je te promets de t'arracher la tête des épaules tôt ou tard ... » tonitrua, en Basic entaché d'un primitif accent Trandoshan le mercenaire, visiblement très rancuneux.


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C'était dans une action surprenante, mais néanmoins vantarde, que le maitre jedi termina l'escarmouche. C'était à croire qu'il aimait se donner en spectacle. Ce fut certes, bien pensé, mais l'exécution manquait de sobriété... Et en plus, il semblait fier de lui ... Ces jedis je vous jure. Alors que je m'occupais d'aller rassurer notre compagnon interprète, le maître Vorkosigan s'empressa d'aller chercher des indices. Au moins, il n'avait pas perdu le nord. Mais apparemment rien sur cette attaque. Ce serait donc une simple coïncidence ? Non. Le scénario était trop parfait. Nous avions une puissance de feu moindre, le désavantage du terrain, et le contre coup de l'effet de surprise. Et en plus, sur toute la surface de Kashyyk, il a fallu qu'ils attaquent ici. Tout cela était trop beau.

L'heure n'était plus à la politesse. Et ce que j'allais faire allait surement déplaire à mon escorte verdâtre. Mais qu'importe, il faut faire ce qui doit être fait. Je murmurai des mots à mon traducteur qu'il s'empressa d'aller les répéter à notre guide. Après quelques hurlements, les guerriers restant relevèrent notre prisonnier et s'empressèrent d'aller l'immobiliser avec les bolas. Peu importe sa force, il ne pourrait se détacher. Je me fixai devant lui, droit, impérial, couvert de terre de la tête aux pieds, mais conservant un visage impassible.

Je ne suis pas un jedi. Je ne te ménagerais pas. Soit tu me parles. Soit tu lui parles. Soit mes amis ci-présents se chargeront de toi. Mets ta vie que l'une de ses solutions sera moins douloureuse que les autres.

Mes habitudes de commandos reprenaient le pas sur ma fonction de sénateur. La seule réponse que j'eus de sa part fut un sifflement aigu. Il voulait jouer comme cela. Nous jouerons donc. Je pris le couteau accroché à la jambe du soldat républicain avant de m'approcher de notre invité à sang-froid. Sans quitter cette expression froide, je m'adressai à lui directement, le regardant les yeux dans les ... Yeux, je crois... Lui donnant un petit coup de pied pour attirer son attention, et vérifiant que le jedi regardait ailleurs ... Alala, les moments d'inattention ...


Les yeux, les crocs, les mains ou des écailles


Qu... Quoi ?

Je te demande ce que tu préférerais que je t'enlève. Ici, nous sommes dans un espace neutre. Les lois républicaines ne s'appliquent pas. Même pour un prisonnier vu que tu n'es pas une prise de guerre. Mais peut-être veux-tu que je me présente. Kastanie Artorius, ancien général d'Anaxes, surnommé « le Démembreur ».


Bien sûr, tout cela était faux. Bien que je ne fusse pas contre ce genre de ... Techniques d'interrogations, je n'y prenais pas plaisir. Et le nom de guerre que m'avaient donné les soldats était « L'œil céruléen », pour faire à la fois référence à cette partie cybernétique de mon corps, mais aussi à la capacité d'analyse que j'avais développée au cours de ce conflit fratricide. Et si le jedi m'avait entendu ou vu faire, j'espère qu'il comprendrait ce que je tentais de faire. Le reptile continuait de siffler, comme s'il ne me comprenait pas ... Peut-être qu'il lui en fallait plus ... Je m'accroupis devant lui, passant le plat du couteau lentement sur les écailles de ses jambes. S'excitant, il tenta de s'extraire de ses liens. En vains. Il commençait à paniquer. A prendre tous cela au sérieux. Et alors que je commençai à placer la lame du couteau sous l'une de ses plaques, sa voix tremblante et hésitante se fit entendre.


Arrêtez ... Je ne sais pas qui nous a engagé ... nous ne savions même pas qui vous étiez ... on avait pour instructions de ralentir un groupe qui passerait par la ...


Tous cela devenait inquiétant ... Quelqu'un savait que nous passerions par là ? Et le pire, il voulait seulement nous ralentir ? Pourquoi ? Des questions auxquelles il faudra réfléchir. Pour l'instant, nous devons rattraper notre retard. Je m'inclinai devant les wookies, comme pour leur signaler que j'en avais fini et je redonnai son couteau au soldat survivant.


Maitre jedi, nous devons nous presser.

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Leto soupira et s'écarta de quelques pas lorsqu'il eut finit d'essuyer les invectives du Trandoshan, tandis qu'il réfléchissait à une approche un peu moins conventionnelle qui pourrait faire parler le prisonnier. Mais le Sénateur Kastanie prit les devants, il fit mener le Trandoshan au pied d'un arbre Wroshyr pour l'y attacher et le questionner à sa façon. À quelques mètres de la scène, Leto décida d'y assister sans y prendre part pour le moment. Il posa le pied sur une épaisse racine hors sol, comme sur le promontoire d'un chef de guerre victorieux et installa ses avants-bras dans les manches opposées de sa bure Jedi. Le menton haut, il scruta avec attention le comportement du politicien et surtout celui du mercenaire, au cas où il devrait parer à toute éventualité et sortir les armes en extrême urgence. La stratégie du Sénateur était relativement fiable et avait déjà prouvé son efficacité, pour la plupart des prisonniers, être menacé et torturé les faisaient complètement craquer. Il était simple d'obtenir les informations voulues de cette façon. Mais le Jedi doutait que cela puisse être aussi aisé avec un Trandoshan. Les Trandoshan formaient une société majoritairement patriarcale particulièrement barbare. Originaire de la planète Trandosha, toute proche de Kashyyyk, ces reptiles humanoïdes veineraient des guerriers qui excellaient dans l'art de la chasse, glorifiant les forts et cruels, et dévorant les faibles … De part leur formidables facultés de combat, de traque en milieux naturels et de leur métabolisme incroyablement résistant, les Trandoshan formaient logiquement une part non négligeable de la totalité des chasseurs de prime de la Galaxie. À la connaissance de Leto, rares étaient les Trandoshan à devenir Chevalier Jedi, et l'Ordre n'en avait pas accueilli en son sein depuis plusieurs décennies.

Et pourtant, le doute du Jedi fut vite balayé lorsqu'il vit à l’œuvre les talents du Sénateur dans ce domaine, qui furent bien plus étendus qu'il n'aurait put le croire. En se concentrant sur le comportement de Kastanie, et surtout en s'ouvrant à la Force pour analyser ses émotions et les sensations que lui communiquait la Force, il put déterminer certaines choses. Par exemple que ses véritables intentions n'étaient pas tant de torturer réellement le Trandoshan que d'obtenir les informations qu'il voulait. Aussi pensait-il que le Sénateur aurait été parfaitement capable de s'arrêter avant de ne blesser le reptile de quelque façon que ce soit. Si le Jedi pensait savoir que Kastanie n'était pas sérieux, ou pas au point de devenir brutal et gratuitement barbare avec un prisonnier, le dit prisonnier lui s'était fait visiblement avoir en beauté. En quelques minutes, sa psyché avait changé du tout au tout et Leto y ressenti un grave désordre émotionnel. Étonnant compte tenu du fait que c'était un Trandoshan. Rien que cet état de fait pouvait convaincre quiconque qu'il serait difficile d'obtenir des informations de celui-ci par la torture. Mais le Sénateur avait réussi avec une facilité déconcertante. Leto ne réagit pas extérieurement à cette petite victoire, il se contenta de penser que soit les talents d'interrogatoire de Kastanie étaient bien rodés, soit ce Trandoshan était le froussard du groupe. Après tout, touts les Trandoshan n'étaient pas forcément des monstres insensibles et violents.

Peu convaincu par le côté hasardeux du déroulement des opérations, et surtout par le manque d'informations concrètes obtenues malgré tout par l'audacieuse manœuvre du Sénateur, Leto fut interpellé par le jeune Humain. Le traducteur vint à sa rencontre pendant que les deux Wookie resserraient les liens qui entravaient leur ennemi.

- « Les Wookie demandent si nous aimerions qu'ils nous aident à transporter le corps du soldat mort...

Leto hocha la tête avec un air de satisfaction sur le visage.

- Ils disent qu'on pourra s'en occuper chez eux, et qu'on pourra le faire rapatrier sur Coruscant au besoin.

- Oui, c'est une bonne idée. Assurez-les que nous sommes reconnaissant de cette respectueuse attention. » Conclut le Jedi avant de congédier le traducteur.

Ainsi, le groupe se remit en route, le premier Wookie accompagné du soldat républicain survivant surveillant de prêts le Trandoshan, tandis que le second Wookie avait porté le corps inerte de l'autre soldat sur sa large épaule. Encore une preuve de la loyauté et de l'honneur indéfectible dont pouvait se targuer les Wookie. Le traducteur, en cour de route lorsque Leto lui eut posé la question, avait expliqué qu'ils préféraient donner la priorité au corps du soldat plutôt qu'à celui du guerrier Wookie qui avait lui trépassé. ''Ils viendront le chercher plus tard'' avait assuré le guide Wookie.

Le reste du voyage se passa sans encombre. En tout cas, il était difficile de faire pire que ce qu'avait déjà traversé le groupe. Mais le guide, qui n'était pas là par hasard avait sut faire emprunter au groupe les sentiers les plus surs et indiquait les plate-forme les plus sécurisées pour traverser le niveau inférieur de la jungle, réputé le plus dangereux. Le groupe avait dut gravir une demi douzaine d'escaliers en bois s'enroulant autour des troncs séculaires, traverser tout autant de ponts de cordage peu rassurant pour un œil profane pour atteindre une plate-forme vaste de plusieurs centaines de mètres de large et tout autant de long, installée à flanc de Wroshyr. Sur cette plate-forme étaient disposées de nombreuses caisses de matériel, plusieurs ingénieurs Wookie étaient au travail sur différents engins probablement de leur confection. Les Wookie étaient connus pour leur facilité à manipuler les technologies malgré leur mode de vie jugé par beaucoup comme étant primitif. En vérité, et pour tout ceux qui savaient observer, la société Wookie était un bel équilibre entre usage d'objets traditionnels issus de l'exploitation des ressources naturelles, et fabrication sophistiqué de technologies complexes. Ainsi, les Wookie avaient par exemple habitude de perpétuer des rites de passage à l'âge adulte avec des armes aussi modernes et meurtrières que des arbalète-laser, mais aussi avec d'antiques et obsolètes poignards Ryyk. Cette philosophie emprunte d'équilibre et de respect de leur environnement s'appliquait à presque chaque facette de leur vie quotidienne. Aussi, le transport n'était pas une exception. En phase avec la nature, les Wookie élevaient des montures, les Kybuck avec grand soin et qui servaient bien souvent de moyen de locomotion pour les dignitaires extérieurs afin de leur facilité le voyage au travers des étouffantes jungles de la planète forestière. Dans ce domaine aussi, les Wookie étaient capables de développer des prédispositions pour la mécanique et l’électronique très intéressantes. C'est fort de cela que le guide Wookie put présenter le véhicule qui aiderait le groupe à terminer le voyage jusqu'à la capitale, où Leto et les autres devraient rencontrer le Conseil et les négociateurs.

Il s'agissait de plusieurs embarcations aérienne légères Gnasp, aussi appelées ornithoptères Wookie. Nommé ainsi en référence à l'insecte géant natif d'Alaris Prime, une des colonie de Kashyyyk, ce genre de véhicule compact pouvant transporter deux personnes à la fois et quelques sacs de matériel étaient surtout employés en basse altitude dans les niveaux inférieurs de la jungle pour des missions de recherche et de sauvetage. Pouvant atteindre une vitesse surprenante de 310 kilomètres/heures à une distance de mille mètres, ces engins étaient dépourvus de blindage ou de boucliers d'énergie mais étaient confectionnés dans de l'écorce de Wroshyr, ce qui leur octroyait une résistance au tir de blaster classique impressionnante malgré tout. Le corps du soldat défunt fut enveloppé d'un lange gris et râpeux puis déposé dans une cosse allongée afin d'être arnaché à l'arrière d'un des appareils.  Le guide expliqua qu'ils devraient employés ces véhicules afin de voler plus facilement vers les niveaux supérieurs de la jungle et ainsi atteindre la capitale : Rwookrrorro. Tandis que le Jedi analysait l'architecture des véhicules, le traducteur s'était approcher de l'un d'eux avec un œil dubitatif. Après quelques secondes d'observation, il haussa ostensiblement les épaules et éructa une grossièreté tout juste audible. Avant d'ajouter de manière nerveuse et désobligeante :

- « Pwah, des lézards assassins, des escaliers à n'en plus finir, des ponts de singes branlant, et maintenant des machins mal fichues qui volent... je crois bien que ma vie va s'arrêter sur cette maudite planète après tout.

Le Wookie guide qui n'avait pas quitté les environs émit un petit grognement de questionnement. Il semblait avoir comprit une partie de ce qui avait été dit sans gêne et sans remords par l'Humain. Ce qui força Leto à intervenir promptement et avec autorité, dans la précipitation, il espérait ne pas avoir à faire à un incident diplomatique malheureux :

- Apprenez à tenir votre langue à l'avenir. Dit-il en posant sa main fermement sur l'avant-bras du jeune interprète. Les Wookie se montrent courtois, soyons-en digne. Par ailleurs, ce sont des mécaniciens hors pairs, leur véhicules seront parfaits pour terminer le voyage en sécurité. 

Le traducteur fit une mou désinvolte avant de hocher la tête silencieusement, puis se fit discret pendant les minutes qui suivirent. Avant de pouvoir recentrer son attention sur les embarcations Gnasp, Vorkosigan croisa le regard du Sénateur, avec lequel il n'avait pas eu grandement l'occasion de parler depuis leur arrivé sur le sol de Kashyyyk. Sans s'approcher plus que de raison, le Jedi s'adressa à l'homme :

- Belle manœuvre d'intimidation, tout à l'heure, impressionnant. Commença-t-il. Vous saviez que je n'allais pas intervenir pour vous en empêcher, je me trompes ? Quelqu'un d'autre que moi aurait craint que vous n'alliez trop loin, mais la guerre ne créer pas systématiquement des brutes, n'est-ce pas ? » Se risqua à demander le Jedi avec une pointe d'ironie dans la voix.



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Ce trandoshan ... Un mercenaire rien de plus ... S'il nous avait dit la vérité, il serait payé et voudrait certainement garder sa vie le plus longtemps possible pour pouvoir dépenser sa solde ... S'il sortait un jour des prisons républicaines. S'il nous avait menti, peut être espérait-il que son maître le récompense pour sa fidélité ... Quoi qu'il en soit, bien qu'il ait parlé, on ne pouvait se fier à ce qu'il disait ... Saleté de reptilien... Je peux te jurer qu'après les discussions avec les wookies, nous parlerons plus ... En privé. Sans yeux indiscrets pour me juger ou m'arrêter. Et tu comprendras ce que c'est que d'oser attaquer une Sénateur de la Grande République.

Je m'inclinai devant les wookies qui avaient, respectueusement, proposé d'emmener le corps de notre soldat au lieu du leur. Restons civil. En espérant que cela mène à quelque chose ... Car si je fais toutes ces courbettes et que cela ne mène à rien... je ferais en sorte que la république se souvienne que Kashyyyk est un cas désespéré ... Et là ... Ces humanoïdes dégénérés comprendront cette offre qu'ils n'auraient jamais dû refuser. Mais ne partons pas dans cette optique tout de suite ... Les négociations n'ont même pas encore commencé...

Une question me venait à l'esprit ... Pourquoi ne nous ont-ils pas fait monter dans leur vaisseau dès l'arrivée ? J'avais beau retourner cela dans tous les sens je ne trouvais pas d'explication logique ... Encore moins avec la marche que nous venions de faire ... Et si quelqu'un a l'audace de dire que c'était pour « montrer les richesses de la planète » ... Bref. Ce qui était fait, était fait. Maintenant passons cela et embarquons sans plus de procès sur ses embarcations ... Enfin ... C'est ce que je croyais ... Il fallut que ce jeunot fasse un commentaire désobligeant ... Un traducteur qui ne sait pas que beaucoup de wookie parlent le basique ... Étonnant, mais apparemment ça existe ... heureusement que j'avais demandé à la citadelle de m'envoyer quelqu'un d'expérience, de qualifié et avec des nerfs solides ... pour une discussion comme ça ... Cela aurait été la moindre des choses non ?


À vrai dire ... Je pensais que vous interviendrez à un moment ... Mais il a « parlé » avant ... Si on peut appeler ça parler ... Il ne nous a rien appris de réellement intéressant et l'on ne peut vérifier la véracité de ses dires ...


Je soupirai un peu ... Sentant que le jedi n'était pas forcement sincère dans ses propos... La guerre ... Avaient-ils un réel point de vu de ce qu'était la guerre ... les jedis ... les siths ... Avec tous leurs pouvoirs ... ils étaient au-dessus de nous tous, sur un champ de bataille tout était bien différent pour eux ... Précognition, bouclier, répulsion ... des armes bien pratiques non ? Je tournai ma tête vers lui, froid, plus que d'habitude ; mon œil cybernétique vint planter une haste azurée dans le crâne du reptilien ...


Des brutes ? Non. Nous ne sommes sortis de cette guerre qu'en tant que survivants ... Survivants des batailles, des escarmouches, des massacres, des pillages, du sang, des larmes, des armes, des tirs, des cris, des exécutions, des mises à mort, de la peur, de la haine ... Voila ce que donnent les guerres ... Pas des héros, pas de brutes. Juste des personnes qui ont joué leur vie aux dés. Mais peut-être que sur votre piédestal de gardien de la paix, vous avez oublié que les petits gens qui n'ont pas eu la chance d'avoir la « force » de leur côté n'ont pas de dons pour esquive ou contrer les tirs de blaster ...


Sec ... Peut-être un peu trop ... Mais les flashs que j'ai eu tout à l'heure ... M'ont remémoré ce qui c'était passé pendant cette vingtaine d'années ... Une nouvelle fois, je soupirai, regrettant presque mes paroles... mais il était trop tard. Je montais dans le véhicule, attendant que tout le monde soit prêt à partir, naviguant sur mon datapad, relisant les dernières notes que j'avais prise.
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La réaction du Sénateur ne fut guère surprenante au vue de ce qu'avait déjà commencer à conclure Leto sur la personnalité et le vécu de l'homme. Pourtant, ce n'était pas forcément la réaction espérée. Même si le second degrés avait été très légèrement palpable dans l'intonation du Jedi, loin de lui fut l'idée de le provoquer. Mais le Sénateur montrait visiblement une certaine tension en abordant le sujet. L'attitude austère de l'ancien soldat ne manqua pas d'interpeller le Falleen qui ne réagit pas extérieurement outre mesure pour autant. Il avait croisé son œillade cybernétique, tandis que ses paroles résonnaient comme une complainte fataliste d'un homme ayant quitté le champ de bataille en ayant laissé son âme dans les décombres. Leto n'était pas là pour juger de qui entre lui, Kastanie ou quiconque ailleurs avait dut subir la plus grande souffrance, en guerre, drame personnel et confrontation avec les Sith. La compétition victimaire ne l'intéressait pas, quand bien même lui aussi aurait put faire valoir l'étendue de sa souffrance aux égards de son passé trouble. Mais ce serait jeter de l'huile sur le feu, ce n'était pas le moment, pas l'endroit. Et certainement pas l'interlocuteur avec qui engager un tel débat. Les blessures étaient trop fraiches, pour Kastanie et même pour lui, cela ne mènerait à rien. De plus, les Jedi avaient plutôt pour rôle d'écouter et de soutenir, de guérir et d'apaiser, les entendre se plaindre et se porter en victime plus qu'un autre n'était pas digne d'un personnage de son rang. Leto avait un rôle jugulaire, de garde-fou, de douce lumière dans la pénombre afin de guider et protéger. Créer des remous en extériorisant sa peine plongerait la Galaxie dans l'instabilité et mènerait quiconque vers le Côté Obscur. C'était pour cela que les Jedi cultivaient l'art de la méditation et de la maitrise de soi.

Pourtant, il aurait voulu rétorquer. Lui dire que rien que le fait d'être toujours en vie malgré les souffrances psychologiques était le fait de la Force. La Force qui même si elle ne se manifeste pas en chacun soutient celui qui est juste. Rien n'arrivait pas hasard, Vorkosigan avait une trop longue expérience pour ne pas reconnaître ce simple état de fait qui peut, pour quelqu'un n'ayant jamais put communier avec la Force, paraître incompréhensible et illusoire. Il en été convaincu, la Force avait mis à l'épreuve Kastanie Artorius lors de la guerre pour des raisons précises, parfois obscures mais bien réelles. Encore fallait-il que ce dernier puisse s'en apercevoir, en tirer des leçons, relativiser et en sortir grandit. Leto savait que la Force aiderait cet homme à surmonter ses souffrances, ses mauvais souvenirs, ses frayeurs, mais serait-il capable de l'écouter ? Ce n'était pas une simple question d'esquiver les tirs de blaster, c'était une question de compréhension des choses, de toute chose. De la plus petite réaction en chaine lorsque l'ont fait tomber une bille qui en effleure une autre, puis une autre, jusqu'à la naissance même des astres et des étoiles dans le ciel. La Force accordait d'incroyable pouvoirs aux Jedi, certes, car la paix vient malheureusement de la guerre bien trop souvent, mais c'était aussi le marche-pied à l'accession à un niveau de conscience infiniment supérieur à celui de la majorité des êtres vivants de la Galaxie. C'était trop souvent le cas que les victimes d'injustice, de guerre, de tuerie ou de crime ne jalousent ceux en communication avec la Force, comme les Jedi, car ils avaient la réputation d'être parfaits, invulnérables. Ce qui était bien entendu faux. Mais là encore, le débat aurait duré des milliers de jours que Leto et Kastanie n'auraient probablement pas put s'entendre.

Soutenant le regard du Sénateur, il choisit donc de réagir à la première réplique de ce dernier :

- « Il n'y avait aucune raison que j'intervienne. Je ne vous ferez pas l'affront de prétendre que je vous connais bien, mais la Force ne m'a pas avertit de quelque chose de mal à votre sujet, et j'ai toute confiance en la Force. Il se tut un instant, avec ce qui avait été dit, il espérait que l'homme avait définitivement comprit que Leto ne lui voulait aucun mal, qu'il ne lui portait aucun jugement et que bien qu'il n'ai aucun lien particuliers entre eux, il lui faisait pleinement confiance pour le compter parmi ses alliés dans la mission qui lui avait été assignée. Il reprit : Quant au Trandoshan, je pense qu'il disait la vérité, il n'en sait pas plus que ce qu'il a bien voulu nous dire. Peut-être l'avez vous senti, vous aussi ? Il détourna le regard pour observer les Wookie réunis en petit groupe autour du reptile afin de le surveiller. Son intonation de voix, son rythme cardiaque, sa respiration hachée, ses effluves et phéromones dégagées, les liaisons palpitantes qu'il avait avec la Force, comme secouées d’électrochocs brutaux et irréguliers... il avait peur et nous a dit la vérité pour ne pas risquer de mourir ni de souffrir.

- Hum hum. Toussota le jeune interprète avant de prendre la parole quand Leto hocha la tête à son encontre. Les Wookie sont prêts, ils disent que nous partirons dès que vous en donnerez l'ordre.

- Aucune raison de perdre du temps ici. » Conclut le Jedi avant d'emboiter le pas au traducteur qui transmis le message aux Wookie.

Les ornithoptères Wookie étaient des véhicules aériens biplaces. Ainsi, pas moins de six de ceux-là furent donc mobilisés pour transporter le soldat républicains, le traducteur, le guide, Kastanie et Leto chacun accompagné d'un Wookie pilote. Le corps du second soldat étaient entreprit par deux Wookie accompagnant le groupe. La souplesse de l'appareil était surprenante, Leto avait prit place aux côté d'un Wookie relativement grand pour un pilote, au poil hirsute et grisonnant et doté d'un monocle attaché en bandoulière à son épais crane probablement pour lui servir à voir plus loin et de façon plus nette pour mieux naviguer entre les cimes d'arbres Wroshyr. Individuellement, le son du battement des ailes mécaniques du Gnasp était incroyablement silencieux, mais en groupe, cela provoquait un bourdonnement compact et continue qui aurait presque pour effet de bercer ceux qui l'entendaient. Dans les airs, aucune bourrasque ni rafale ne vint perturber le vol de ces oiseaux d'acier et de bois. Les effluves et parfums, tout autant que les couleurs et les jeux de lumière étaient nettement différents du sol, à plusieurs centaines de mètre en contre-bas. Aussi, Leto se surprit à laisser flâner son regard au milieux de la végétation luxuriante de Kashyyyk, parfois risquant un coup d’œil furtif pour tenter d'apercevoir le sol. Seulement quelques minutes de voyage plus tard, le groupement était en approche d'un lieux occupé par les Wookie.


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Leurs installations, leurs plate-formes suspendues aux arbres et leurs structures flottantes au bord d'une rivière à l'écoulement doux et à l'eau azuréenne furent visibles d'assez loin. Leto croyait qu'ils étaient déjà arrivés, bien que dans l'ensemble, il pensait voir une cité beaucoup plus vaste que celle-ci pour ce qui devait être la capitale de la planète. Mais en réalité, les Gnasp ne firent que passer devant tout cela s'en faire mine de s'approcher des plate-formes d'atterrissage. Le Jedi comprit donc que ce n'était pas leur objectif. Au sol, sur le sable ocre et doucement charrié par les faibles reflux de la rivière, des Wookie, aussi bien mâles que femelles beuglaient toutes sortes de grognement et de meuglement sans voyelles. Ils agitaient les bras, laissant pendant un instant leurs occupations pour lever les yeux au ciel en direction des engins volants qui leur passaient pas au dessus de la tête. Ils avaient tous l'air amicaux, mais Leto ne put déterminer si ils saluaient les pilotes, les plénipotentiaires ou si ils voulaient dire tout autre chose.

Et sans même s'en rendre compte, trop occupé à contempler les activités ordonnées des Wookie sur la berge, Leto avait quitté la forêt pour s'offrir à un espace ouvert tranchant nettement avec l'étouffante végétation d'auparavant. Un lac avait prit forme sous les Gnasp et à l'horizon, des montagnes au sommet pointus et argentés se dressaient majestueusement. Les engins volants suivirent un instant la courbe d'une gorge rocheuse au fond de laquelle, même là, la verdure semblait régner en maître. Leto se dit à la vue de ce magnifique paysage qu'il était intéressant de noter que même si la roche et la terre semblait s'imposer plus à certain endroit qu'à d'autre, les plantes et la végétations quoiqu'il arrive seraient elles aussi de la partie. Jusqu'au plus profond des océans de Kashyyyk, le Jedi était sur d'y trouver une faune exceptionnelle, d'une variété proprement ahurissante et perdurant depuis des millénaires, bien avant même que la race Humaine, les Rakata ou les Duro naquirent dans la Galaxie.


Thème musical de la scène


Puis, alors que les flancs de montagnes se rapprocher pour ne former qu'un passage d'une centaine de mètres de large, le Wookie pilote laissa pencher son appareil vers bâbord. Mais le Jedi fut abasourdi par l'urgence avec laquelle la Force lui avait hurlé aux oreilles. Le Falleen agrippa le manche du Gnasp, tira brusquement vers lui et l'engin fit une brutale embardée en sens inverse. Le Wookie hurla, mais ce qui fit presque plus de bruit que lui, ce fut les décharges de canon blaster qui frôlaient dés à présent l'embarcation volante de Leto. Après avoir accompli quelques tonneaux aériens des plus déconcertant, le Wookie réussi à stabiliser son appareil, tandis que le Jedi s'était déjà retourné pour comprendre ce qu'il se passait. Là, il aperçut, à moins d'une tentacule de Sarlacc de distance de lui et de son pilote deux embarcations. Celles-ci étaient faites de métal sombre, sévèrement rapiécées par endroits et responsables d'un bruit d'impulsion assourdissant. C'était des navettes de transport rapide, à leur bord, dans chacune d'elles, trois Trandoshan. L'un d'eux pilotait, un autre tenait une tourelle laser fixée à l'arrière et l'autre préparait une bandoulière de détonateur thermique ! Le Wookie jetait sans arrêt des œillades nerveuses lorsqu'il se rendit compte de la situation, à chaque fois occasionnant des secousses et des légers déportements. Son pilotage n'était plus aussi fluide et confortable qu'avant, cela va s'en dire.

La première navette avait prit en chasse l'appareil de Leto tandis que la seconde s'était éloigné vers le reste du groupe. Les tirs de canon blaster fusèrent, sifflant et tranchant l'air de façon impitoyable tout autour du Jedi. Si prêts qu'il put même à certain moment sentir l'air fortement ionisé dut à la combustion de l'oxygène par le passage du laser. Il n'avait pas le choix, si il attendait que le pilote Wookie ne les tirent de ce pétrin, leur embarcations serait très vite abattue. Le talent de pilote de l'indigène était satisfaisant, mais la force de frappe des poursuivants était affreusement efficace. La cadence de tir du canon blaster couplée à la visé dangereuse du Trandoshan était mortelle. C'est comme si un Bantha essayaient de passer à travers un grillage laser de calibre macroscopique. Dés lors, Vorkosigan décrocha la ceinture qui lui serré la taille puis se retourna précautionneusement pour se tenir au structure tubulaire maintenant les pièces d'acier et de bois entre elle. Puis, une fois stabilisé un minimum, il saisi son sabre-laser et de sa lame tenta de détourner quelques tirs du canon. C'était loin d'être une partie de plaisir. Le tangage soutenu de son propre appareil, la vitesse d'arrivé des lasers, le degrés de difficulté à anticiper la trajectoire des projectiles dut aux propres mouvements hasardeux du vaisseau des assaillants, et tout un tas d'autres paramètres firent que tenter d'intercepter ne serait-ce que quelques tirs de canon blaster relevait du miracle. Quand bien même Leto ne voulait fichtrement pas entendre parler de cette notion abstraite.

Puis le déchirement strident des lasers cessèrent, et ce fut au tour d'une explosion étonnante de causer du vacarme. Les Trandoshan venaient de lancer un détonateur thermique qui heureusement n'avait pas touché sa cible, mais qui avait tout de même sauté tout proche. Très vite, le Trandoshan réitéra son assaut aussi hasardeux que mortel, encore raté, mais cette fois-ci, le Maître Jedi perçût le souffle brûlant de la détonation sur son visage ! Dans l'urgence, le Falleen ne parvint même pas à déterminer lequel des assaillants étaient le plus dangereux, celui au canon à tourelle, celui aux explosifs, ou encore le pilote dégénéré qui pouvait très bien venir percuter l'embarcation Wookie afin de faire chuter leurs occupants. Une chose était sure, c'est qu'il fallait une fois encore prier la Force pour qu'il s'en sorte. Et cela, le Jedi était bien décidé à le faire.
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Hu ... ce jedi ne semblait pas me porter dans son cœur ... Mais pour tout dire, cela m'importait peu. Même si, de ce que l'on m'avait rapporté, ce dernier avait une place importante dans le gouvernement ... il faisait le lien avec le conseil jedi ou quelque chose dans ce genre... Je semblais bien partit pour me mettre cet ordre religieux à dos non ? Et bien, c'est dommage, je ne suis pas réellement l'un de leur grand supporter ... sans pour autant être un détracteur virulent ... ils possèdent des avantages et n'ont que peu de raisons de craindre de potentiels inconvénients, mais ceci est une autre question ... et surtout une vision des choses bien tranchée.

Mais pour tout dire, je n'avais pas réellement de problème avec lui ... mais le ton qu'il avait pris ... il eut semblé tellement hautain à ce moment ...tellement provocateur ... je n'avais pu m'empêcher de lui répondre. J'avais peut-être été trop sec, trop cassant ... mais ces visions ... ces empreintes de ce que je fus ... c'est marques que j'avais eu tant de mal à contrôler ... tout cela me mettait sur les nerfs ... je devais me reprendre ... nous serons bientôt au conseil wookie et je ne devais pas laisser paraitre de traces de faiblesses... surtout pas pendant une négociation ...

Bref ... assez de palabres, nos transports étaient prêts. Étrange technologie que voilà, mais cela correspondait parfaitement à la volonté de nos amis à poil à préserver leur planète ... Cela changeait de coruscant et de cette sur industrialisation qui avait amené sur nous les pires racailles de la galaxie. Nous naviguions à quelques mètres de cet océan de verdure qui s'étendait jusqu'à l'horizon où nous pouvions apercevoir des chaînes de montagnes, brisant la monotonie verdâtre qui défilait sous nos pieds. Paysage idyllique ... Laissant songeur et rêveur. Je connais des personnes sur Anaxes qui payeraient cher pour s'installer dans un tel endroit ... Des vétérans pour la plus part, blessés par une guerre fratricide, aimant leur planète, mais ne pouvant plus voir, ces usines qui leur rappelle tant de choses ...

Nous passâmes à côté d'une cité gigantesque, en comparaison de ce que nous avions pu voir jusqu'à maintenant. Et nous nous approchions de plus en plus des montagnes, survolant un lac azuré, reflétant la lueur du soleil ... C'en était presque divin. Mais avant que nous n'ayons pu profiter un moment de plus de cette étendue d'eau, nous nous engageâmes dans les montagnes... quel changement radical. Cette planète est réellement surprenante. La gorge dans laquelle nous étions engagés avait à peine assez de place pour que les deux vaisseaux se tiennent côte à côte et pourtant nos pilotes avançaient sans crainte.

Il fallait agir rapidement, je me saisis de l'une des bolas attaché à la jambe du wookie, me détacha et me levant regardant dans leur direction pendant que mon pilote tentait tant bien que mal d'éviter les tirs du canon. Le pilote. Ou au moins l'artilleur ... je devais me concentrer ... Et surtout, dès que je reviens sur Coruscant, il faut que je pense à installer un système de verrouillage sur mon œil ... Malheureusement, avec les « agitations », ce fut le grenadier qui fut touché, les cordes s'enroulant autour de son coup et les poids, renforcés par la vitesse, le tirant en arrière ... il était désormais pendu par la taille, son attache de sécurité ayant résisté, mais la chute brusque semblait avoir légèrement déséquilibré leur vaisseau ... une chance ?

Le canonnier continuait à nous tirer dessus, avec plus de mal, vu que l'un de ses acolytes beuglait et s'agitait à la fois pour remonter, que pour élever les étreintes qui étaient autour de son coup ... Il fallait autre chose ... Quelque chose qui augmenterait nos chances de survie... nos appareils sont très manœuvrables et surtout ... ils sont faits pour voler à basse altitude ... Voilà la solution. Me rasseyant en manquant de tomber, je fis signe au wookie de descendre. Dans un premier temps, il refusa, mais un œil cybernétique déterminé reste perturbant ... Se résignant face à mon insistance, il alla le plus loin qu'il put, forcé de slalomer entre des amas de pierres ... les trandoshans en firent autant, mais avec plus de difficulté apparemment.


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Lancé de bolas réussi!
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Grenadier touché par ceux-ci

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Jet intelligence réussi
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Cela n'en finirait-il donc jamais ? Leto avait beau croire de toute sa conviction en la Force - sinon il ne serait pas capable de faire ce qu'il fait, mais certains enchainements d’épreuves et de problèmes le laissait parfois perplexe.

Dans la Force, une tension glacée émanait de touts les individus du groupe, cela suffit à nouer un nœud à l'estomac du Falleen. Car si il estimait en avoir déjà assez de ces Trandoshan, il était aussi lucide sur le fait que les Wookie vivaient cela presque quotidiennement et ceci depuis des siècles. Il fallait de nouveau agir, mais cette fois-ci, les données du combat généraient une situation bien plus périlleuse que si cela s'était passé au sol. Un nouvel élément dans l'équation venait tout remettre en cause, les trois cent mètres de vide qui séparait Leto du sol … !
Se laissant absorber par la Force, son esprit calcula les variances de trajectoires de son appareil et de celui des Trandoshan. La vitesse approximative où se déplaçaient les engins compte tenu des angles de virages qu'ils observaient lui donnait une estimation très inexactes des résultats de ce qu'il comptait faire, mais c'était mieux que rien. Quelques secondes s'étaient écoulées, et il était désormais si profondément plongé dans la Force que tout lui parut comme ralenti. Il se senti porté, étrangement confiant, comme en sécurité, en paix avec lui-même et son environnement, il s'en remit pleinement à la Force et son corps tomba hors du Gnasp. Sa bure virevolta derrière lui comme la cape d'un super-héros des bande dessinées Corelienne qui plaisaient tant aux enfants de la Galaxie entière.

Jet d'agilité: atterrir convenablement sur l'airspeeder adverse
Résultat : 6
Agilité : 4

Jet d'agilité échoué


Malheureusement, malgré touts les fabuleux pouvoirs dont ils disposaient, les Jedi n'étaient pas des super héros. Et la vie n'était pas une bande dessinée, ils leurs arrivaient de faire des erreurs d'échouer et d'être vaincus par les circonstances. Leto avait réussi à plonger droit sur la navette adverse, mais le pilote fougueux n'ayant pas particulièrement envie de faire voyager à l’œil un passager supplémentaires dévia brusquement de sa trajectoire ! Leto qui pensait atterrir plus ou moins dans l'habitacle arrière de l'engin eu la mauvaise surprise de voir son pied glisser sur l'aile de l'airspeeder. La coque étant bombée à cet endroit, aucune chaussure n'aurait put prétendre à quelconque préhension dans ces circonstances, à condition qu'on ne dispose de puissantes griffes rétractables comme les Trianii. Ce que Leto n'avait bien sur pas. Son pied glissa alors, il chuta en arrière, sa nuque et ses omoplates s'éclatèrent sur l'acier de la carcasse volante et seuls ses réflexes de survie lui permirent de saisir le rebord de l'embarcation de justesse avant de tomber dans le vide !

Avec ce brutal surpoids sur son côté, l'embarcation bringuebala jusqu'à temps que le pilote ai put redresser l'engin, les systèmes auxiliaires de stabilisation de l’assiette du véhicule n'étant par ailleurs pas très bien entretenus. Après avoir tenu bon pendant quelques secondes de fortes secousses, Leto put enfin lever les yeux pour prendre conscience de sa situation, il n'y avait guère de prise où s'accrocher, le vent le scier en deux à chaque fois que le vaisseau dévier un tant soit peu de sa trajectoire et il entendait encore au loin les tirs de canon blaster déchirer les airs. Mais directement au dessus de lui, il ne discernait plus grand chose si ce n'est le grondement du moteur subluminique. Il ne savait pas si les Trandoshan avaient remarqués qu'il était accroché à leur airspeeder mais il ne tenait pas pour autant à se faire prendre au piège par ces monstres dans la position où il se trouvait actuellement. Quitte à combattre, il préférait au moins leur faire face dans une situation avec un peu plus de stabilité qu'ici, quand bien même au combat au corps à corps il savait pertinemment qu'il n'aurait aucune chance face à deux Trandoshan à la fois. Il entreprit donc de se redresser, il lança son bras libre vers le haut à la recherche d'une nouvelle agrippe pour pouvoir se hisser dans l'habitacle quand il sentit la pression d'une main froide et vigoureuse lui serrer le poignet. C'était un des Trandoshan ! Il l'avait saisit de sa poigne de fer et de son autre main griffue, le reptile levait une vibro-dague prêts à s'abattre sur le crane de sa cible ! À ses côtés, il vit le second Trandoshan, un sourire carnassier balafrant son immonde faciès verdâtre.

Jet de force: saisir le Trandoshan et le faire basculer dans le vide
Résultat : 1
Force: 4

Jet de force réussi


Leto n'avait qu'une seconde pour réagir, de toute les forces que put lui fournir les muscles de la partie haute de son corps, il essaya de se redresser, puisa sur ses épaules et ses biceps et réussi à agripper avec l’énergie du désespoir le plastron de son agresseur ! Puis il se laissa retomber en arrière pour emporter le Trandoshan, surprit par la manœuvre et aussi solide qu'il pouvait être, le mercenaire ne put réagir convenablement et bascula en avant. Le Trandoshan hurla de colère, on aurait dit qu'il ne se rendait même pas compte qu'il était voué à mourir écrasé plusieurs centaines de mètres en contre-bas, mais la rage de s'être fait vaincre de la sorte, elle, était nettement palpable. L'effort avait été bref mais intense, et il était perché au dessus du vide depuis presque quatre minutes déjà, sans compter les embardées régulières que le pilote effectuait ce qui compliquait encore sa tâche. Il avait commit une seconde erreur en plus de ne pas avoir sut se réceptionner correctement sur la navette, il n'avait pas eu l'idée de retirer sa bure de Jedi pour l'aider dans ses mouvements. Le poids du vêtement commençait à peser significativement sur ses épaules. Il n'avait aucune idée de la force qu'il pouvait encore déployer, et ne savait donc pas si il parviendrait à se hisser jusqu'à l'habitacle du speeder ni même si il arriverait à répéter l'exploit qu'il venait de perpétrer avec le premier Trandoshan. Mais ce questionnement ne dura pas très longtemps puisque très vite, il aperçut une autre main menaçante plonger en sa direction, le second Trandoshan le saisi par le col. Une vigueur sidérante le fit décoller, Leto lâcha aussitôt prise et il se vit lever au dessus de la tête du reptile avant de s'écraser, le dos à plat sur le sol de plaque d'acier de l'embarcation. Le choc lui coupa le souffle pendant plusieurs secondes. Au moins, il était désormais non plus au dessus du vide mais les pieds dans l'airspeeder, bien qu'il ne savait pas ce qui était préférable si on ajoutait dans la problématique la présence de deux Trandoshan assoiffé de sang …

Il n'eut pas le temps de se relever de lui-même que son adversaire le força à se redresser sur ses jambes. Le reptile enserra ses griffes sur le col du Jedi et de son bras de libre lui asséna un violent coup de coude au visage. Le Jedi tituba, encaissa un nouveau coup au menton avant de prendre appuie sur le bord de la carlingue. Sonné, il chercha à tâtons sur son flanc son sabre-laser et constata avec horreur qu'il n'y été plus. Pendant un instant qui lui parut une éternité, il fut foudroyé d’effroi en pensant qu'il aurait put perdre son précieux sabre-laser dans le vide, mais il distingua alors derrière les pattes du Trandoshan un tube d'acier argenté roulant à droite et à gauche au gré des mouvements du véhicule. C'était son sabre ! Il soupira profondément, autant de soulagement que d'ennui en voyant que son ennemi s'approchait déjà de lui en faisant bruyamment craquer les phalanges de ses épaisses mains de guerriers. Ayant enfin reprit ses esprits, Leto se mit en garde haute, même si il savait que presque aucun de ses coups ne pourraient véritablement blesser son opposant, il pouvait au moins tenter de le déstabiliser. Et avec le concours de la Force pour chacun des coup donner, il avait bon espoir de tenir en respect le puissant mercenaire au moins un temps. Il esquiva d'abord un premier coup en se penchant en arrière, puis un second venu du haut en rentrant sa tête dans ses épaules et lorsqu'il discerna une ouverture il tenta un direct du droit. Touché ! Mais cela n'eut strictement aucun effet sur le Trandoshan qui semblait même s'en amuser. Leto réitéra l'assaut, et toucha deux fois supplémentaires avec des coups rapides et perçants avant que son poing ne soit intercepté.

Le Trandoshan tira violemment le Falleen vers lui et lui assena un brutal coup de poing à la base de la nuque pour faire chuter en avant son adversaire. Leto s'écroula, une douleur tranchante vint enflammer les muscles de son dos tandis que, déjà, le Trandoshan se penchait vers lui pour le retourner, face vers lui et porter ses mains à sa gorge. Très vite, Leto ne pouvait plus rien faire, le poids de son adversaire lui écrasait la cage thoracique, ses mains, semblables à deux pinces organiques capables de plier des poutrelles de duracier se serrer de seconde en seconde un peu plus fort sur son cou. Il fit appel à la force en cherchant désespérément de son bras libre vers l'arrière de l'embarcation lorsque dans sa paume réapparut enfin son arme. Sans attendre une moment de plus, il activa la lame laser, un éclat d'émeraude vint faucher le haut de la tête du Trandoshan dont la vie l'avait quitté aussitôt sans même qu'il n'ai le temps de pousser un hurlement comme son compère. Le Jedi lutta une ultime fois pour repousser le cadavre de son assaillant sur le côte puis se releva.

Les secousses à l'arrière du véhicule, les grognements et cris étouffés de lutte entre les trois combattants ayant cessés, le dernier Trandoshan qui pilotait l'engin devina que l'un ou l'autre avait vaincu. Mais à l'expression de son visage soudainement paniqué, il semblerait qu'il n'avait pas du tout envisagé de voir Vorkosigan encore présent après la bataille, debout, et qui plus est son sabre-laser, magnifique mais mortel à la main ! Le Trandoshan gesticula, sa tête tourna très vite vers l'avant puis l'arrière en se demandant quoi faire, puis il chercha à saisir un pistolet blaster situé sous le siège passager de son airspeeder mais trop tard. La lame laser du Jedi traversa le siège et par la même occasion le torse du mercenaire. Leto retira sa lame qu'après quelques secondes où, plongée dans la carcasse de sa victime, elle ne cessait de carboniser, pulvériser et réduire en cendre ses entrailles. Le reptile fut secoué de spasmes, un grommellement plaintif se fit entendre avant que son buste ne penche vers le côté. Le Falleen fit basculer le corps de son dernier adversaire sur le siège passager avant de prendre les commandes de la navette. Il mit les gaz sans trop d'exagération afin de se porter à hauteur du Gnasp Wookie, le pilote de ce dernier leva le bras et hurla comme pour célébrer la victoire de son compagnon du jour. Puis en stabilisant les deux appareils, Leto put bondir de l'airspeeder jusqu'au Gnasp sans grande difficulté.



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Jet de force réussi!
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La prochaine fois, je ne me séparerais pas de mon escorte Anaxsi … Et encore une fois… Quelle idée que d’atterrir si loin du lieu de rendez-vous… Quoi qu’il en soit, le chaos régnait sur cette planète… Trop de chaos pour laisser l’empire indifférent… Nous devions donc agir rapidement. Tant d’acharnement des Trandoshans … ça ne pouvait être une coïncidence. Quelque chose se tramait derrière tout cela… Je le ressentais… Mais quoi ? L’empire –ou l’un de ses alliées - ne pouvait y être étranger, c’était certain… Qui d’autre sinon ? Le cartel des hutts ? Quel intérêt ? Une ligue de chasse Trandoshan ? Peut-être… Ça leur ferait un de leur terrain de jeux en moins si la République s’en mêlait. Et nous nous en mêlerons. Je ne laisserais pas des lézards m’agresser de la sorte sans répliquer !

Mais avant de penser à cela … Comme se débarrasser de ces cloportes ? Le vol en basse altitude est un des points forts de ces vaisseaux wookie, et nous pourrions jouer là-dessus. Apparemment, mon pilote y comptait bien vu qu’il continuait à slalomer pleine vitesse entre les pics rocheux. Les mercenaires continuaient à nous tirer dessus, sans rien lâcher, provoquant des explosions autour de nous, faisant virevolter de la caillasse de partout. Malheureusement, tout semblait être contre nous … Surement déconcentré par l’une des salves, mon pilote fut prit de panique et, dans l’espoir d’éviter un crash, il rentra, partiellement, en collision avec l’un de ces fameuses stalagmites qui devait assurer notre protection

Par réflexe, ou par instinct de survie, il se redressa immédiatement, limitant la casse, mais pas assez. Suite à ce choc qui nous secoua tous les deux au passage, nous perdîmes constamment de l’altitude. Laissant s’envoler à toute vitesse les morceaux arrachés de notre embarcation. De la chance dans notre malheur, ces morceaux de métal partir s’écraser dans l’esquif qui était à nos trousses, trop grosses pour les éviter. Le wookie tentait tant bien que mal de ralentir. Très difficilement pour tout dire. Mais après tout, allez atterrir avec un Gasp avec un quart de vaisseau en moins. Par contre les trandoshans eux… ils n’avaient pas l’air de vouloir ralentir… Peut-être un problème avec l’accélérateur… Pas mon problème.

Oh. Ohoh… arbre en vue. Le choc fut violent. Très, très violent. Les feuilles de partout. Les branches craquantes sous le métal. Les cris, les miens, ceux du wookie, et les animaux décapités au passage. Tout s’arrêta soudainement. Pas d’explosions, pas de flammes ... Pour l’instant… j’essayais de m’extirper comme je le pouvais, m’écrasant lourdement au sol. Où étais-je ? Je… Je ne savais pas… Je ne pouvais même pas me lever. Le wookie ? Je sais pas … je ne voyais rien autour de moi…



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Vaisseaux endommagés

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Jet de constitution réussie!
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Leto vit le second groupe de poursuivants s'écraser dans une bruyante explosion sur la paroi rocheuse de la gorge naturelle qu'il parcourait à toute vitesse à bord du Gnasp. Le pilote Wookie avait amplement reprit le contrôle de son appareil ainsi que de ses nerfs, la menace semblait écartée, mais pour combien de temps ? Cependant, en cherchant des yeux la présence de ses compagnons, il comprit qu'il y avait un problème. Il y avait le Gnasp du traducteur devant lui, celui du second garde du corps qui accompagné les ambassadeurs depuis le début, mais l'embarcation du Sénateur Kastanie était introuvable. Un des leurs s'approcha du Gnasp de Leto, le Wookie s'agita et l'autre lui répondit, il semblait indiquer le sol quelques centaines de mètres en contrebas. Leto s'attarda sur ce que le Wookie semblait vouloir lui montrer et constata que la lisière d'une forêt était en train de naitre face à cette étendue rocheuse et abrupte. Bientôt, ils seraient de retour dans la jungle, et le Jedi espérait que par extension, le lieu de sa destination ne soit plus très loin non plus. Le traducteur se pencha en avant pour hurler aussi fort qu'il le put afin de couvrir le bruit des Gnasp en suspension dans les airs :

- « Maitre Jedi, les Wookie disent avoir vu l'embarcation du Sénateur Kastanie perdre de l'altitude ! Ils pensent qu'il a dut atterrir en catastrophe pas loin d'ici, dans la jungle !

- Alors c'est là que nous allons ! » Rétorqua Leto comme si la réponse coulait de source.

Les différentes navettes piquèrent vers la canopée et très vite, grâce à la fumée qui commençait à se dégager de la jungle et la direction que prenaient les petits animaux effrayés après le choc, le site du crash fut retrouvé. Les Wookie stabilisèrent leurs engins et tous mirent le pied à terre. Leto rejoint ses compagnons au pas de course, gravissant un ensemble de racines noueuses et glissantes. Là, il vit la carcasse fumante éclatée au pied d'un grand Wroshyr. Sur le côté droit, il vit le Sénateur Kastanie à moitié pris au piège sous les décombres de bois et d'acier tordus et grinçants. Sur la gauche, le Wookie pilote avait eu la force de s'extirper et continuer à ramper pour gagner un rocher où il pourrait s'adosser. Il fit un choix, et en tendant le bras en direction du Wookie, il ordonna :

- « Quelqu'un pour aider le Wookie ! Et tout le groupe, étrangement, s'empressa d'aller au chevet de la boule de poil, laissant le Jedi seul pour s'occuper de l'Humain. Un des Wookie et le garde républicain aidèrent l'autre à se relever tandis que le traducteur se servait de ses très maigres connaissances médicales pour diagnostiquer la victime. Leto contourna l'engin et s'adressa au Sénateur : Ne bougez pas de trop, on va vous sortir de là. »

En longeant l'appareil, il toucha la coque de bois de la paume de sa main, puis après s'être adressé à Kastanie, il fit un pas en arrière. En levant les bras devant lui, une brise s'était subitement levée, aussi étrange que cela puisse paraitre en plein cœur d'une jungle, étouffée par les immenses dômes de feuillages que créaient les Wroshyr. Puis en un instant, le Gnasp endommagé tremblota, bougea et se leva avant de rouler lourdement telle un tronc d'arbre sur le côté. Une fois le Sénateur soulagé de ce poids, Leto relâcha aussitôt la pression. Il avait dut faire appel à la Force en toute urgence pour déplacer un appareil de plusieurs centaines de kilogrammes. Si il avait eu le loisir de prendre son temps et de se concentrer de la meilleure des façons, il aurait été capable de soulever l'engin très haut dans les airs sans même le toucher. Mais il craignait que l'intégrité physique d'Artorius ne soit engagée. Au diable l’élégance et les fortes impressions laissées aux spectateurs.

C'est à ce moment que tous se souvinrent qu'il existait, et le traducteur se précipita vers lui, le visage distordu par la gêne. Certainement avait-il peur de sa réaction.

Mais Leto n'eut pas le temps de s'attarder sur la scène qui allait suivre entre eux deux puisqu'un vrombissement de moteur retenti à nouveau dans la jungle. Cette fois-ci, il ne se laisserait plus avoir, et craignant qu'il ne s'agisse des Trandoshan qui revenaient à l'assaut, il brandit son sabre-laser, encore. Cette fois-ci, il n'y aurait aucune pitié, aucune tentative de parlementation, et il n'attendrait certainement pas de se faire bousculer pour répondre, il était bien décidé à attaquer et porter le premier coup si ces monstres reptiliens n'avaient pas comprit la leçon ! Pourtant, il constata très vite qu'il ne s'agissait aucunement des mercenaires Trandoshan rencontrer bien trop souvent à son goûts depuis qu'il avait posé le pied sur cette planète. Zigzaguant furieusement entre les arbres, foncèrent droit sur leur position pas moins de six engins volant monoplaces semblables à des motojet. Il y avait quatre Humains, un Zabrak et un Kel Dor, le Jedi nota aussitôt les fusils blaster portés en bandoulière dans leur dos et les pistolaser à leur hanche. Des armes, encore des armes … serait-il possible de croiser des individus, qu'ils soient Wookie ou d'autres contrées sans qu'ils ne soient tous armés jusqu'aux dents par ici ?! Faisant cesser leur apocalypse auditive et coupant les moteurs, les six individus mirent pied à terre, encerclant sans gêne le petit groupe du Jedi. L'un d'eux était vêtu d'un veston noir frappé d'un logo en surimpression sur la poitrine, logo que Leto eu du mal à reconnaitre puisque ce dernier était fortement usé, tout comme l'ensemble de la panoplie de l'homme qui s’avançait vers lui. Il semblait cultiver avec beaucoup de discipline cette expression du visage qui faisait dire aux autres, même sans le connaître, qu'il s'agissait d'un individu acerbe et cruel. Il était relativement grand mais sa carrure était efflanquée, son crâne chichement garnie en cheveux fins et grisonnant laissait entendre qu'il avait déjà un certain âge. Un rictus malhonnête se dessina sur son visage cadavérique.

- « Vous êtes sur le territoire de la Corporation Czerka, déclinez votre identité et les raisons qui vous ont amenés ici ! Voilà une injonction qui ne laissait guère le choix. Mais à laquelle Vorkosigan refusa de se plier.

- La Corporation Czerka ? Je croyais que ses activités sur Kashyyyk avaient été rendues illégales par la République il y a de cela … cinq cent ans !

- Qu'est-ce que cela peut bien vous faire ?! Siffla l'homme en continuant de s'approcher, mais cette fois-ci d'un pas plus lourd qu'auparavant. Kashyyyk n'est même pas dans la République, nous sommes libres de faire ce que nous voulons ici.

- Et pourtant, vos installations ont été démantelées et vos officiers chassés d'ici, je me trompe ? Questionna Leto, réellement intrigué par cette histoire. L'autre stoppa son avancée effrénée lorsqu'il aperçut le sabre-laser que son interlocuteur avait remit à sa ceinture.

- Nous nous sommes réinstallés depuis peu … hésita à dire le corporatiste. Cela pose-t-il un problème à la République ?

- Cela se pourrait. Avoua le Falleen, le timbre de sa voix ne laissait aucun doute sur la gravité avec laquelle il prenait les faits. Je suis l'ambassadeur de la République envoyé chez les Wookie pour négocier un alignement de Kashyyyk avec la République, je suis accompagné du Sénateur Artorius Kastanie.

- Ah ! S'exclama l'Humain, faussement surprit. Aussitôt, il avait saisi l'importance de cette information puisque si les Wookie rejoignaient la République, il savait que les affaires extrêmement lucratives de la compagnie à laquelle il appartenait seraient compromises sur cette planète. Malheureusement pour vous, comme je viens de vous le dire, vous êtes sur notre territoire, et je me vois obligé de vous ordonnez de venir avec nous. Il se déplaça sur le côté, faisant descendre très discrètement sa main vers le holster qu'il avait à la ceinture.

- Que comptez-vous faire ? Demanda Leto, la perplexité se lisant sensiblement sur son visage.

- La procédure veut que tout intrus qui pénètre sur le territoire de la Czerka doit être fait prisonnier et emmené dans le centre d'opération le plus proche. D'un signe de la tête, il ordonna à un de ces subalternes d'agir. Un autre homme relâcha son emprise sur son fusil blaster et s'approcha de façon menaçante vers Leto. Patient, la Maître Jedi ne laissa rien transparaitre de son agacement jusqu'à temps que le second individu fit plonger sa main vers le sabre-laser qu'il avait à sa hanche. Il comptait le désarmer sans ménagement pour le tenir en respect. Erreur fatale face à un Jedi. Vif comme l'éclair, le Falleen agrippa le poignet du gredin et le tourna, fit basculer le poids de sa proie vers le côté et dans un dynamique geste circulaire du bras, l'homme vit ses pieds quitter le sol. Il accomplit une pirouette et vint s'écraser sur le dos tandis que le Falleen diminua la pression qu'il exerçait sur son avant-bras. Touts les autres avaient instantanément brandit leurs fusils blaster vers leur seule et unique cible.

- Qu'est-ce qui vous prend ?! Avez-vous envie de mourir ?! Éructa le chef du groupe sévèrement.

- Vous rendez-vous compte de ce que vous allez faire ? Répondit fermement Leto. Je suis Maître Jedi au service de la République, vous n'avez aucunement le droit de me faire prisonnier moi ou mes compagnons.

- Vous êtes sourd, tout autant Jedi que vous êtes ! Ici, les lois républicaines ne valent pas plus que de la pisse de Bantha ! L'homme s’agaçait de façon particulièrement virulente, il faucha l'air de ses bras. Vous venez avec nous, sans discutions ! Deux autres hommes firent un pas en avant, toujours en faisant pointer le bout de leurs armes vers le Falleen.

- Qui a parlé de lois républicaines ? Leto plaça ses mains sur ses hanches, écartant sa bure pour y laisser apparaître son sabre-laser, prêt à être activé. Si je dois me défendre, il vous en coutera, et quoiqu'il arrive, je n'aurai de compte à rendre à personne, et surtout pas à la Corporation Czerka. Êtes vous prêt à risquer votre vie face à un Maître Jedi pour si peu ? Les deux hommes se stoppèrent net, témoignant de leur prise soudaine de conscience en sortant un ridicule ''eeeuh'', comme celui d'un enfant à qui on demandait de résoudre une multiplication. Le chef du groupe se renfrognant, non sans afficher sur son visage une vive hargne.

- Très bien, très bien ! Sachez que la Czerka a des alliés hauts placés au Sénat, ils seront informés que la République a envoyé des émissaires sur Kashyyyk, et nous ne manqueront pas de leur expliquer que les plans de la République risque de porter un lourd préjudice aux objectifs financiers de notre société. En s'écartant, il agita l'index de façon dédaigneuse, il eut une voix moqueuse. Ils n’apprécieront pas qu'un petit Jedi ne les empêche de s'enrichir très généreusement sur Kashyyyk, vos négociations risquent de battre de l'aile, doooommage pour vous... Il lança un regard furieux à l'homme que Leto venait de mettre à terre et qui s'était relevé en titubant. On s'en va ! Grogna-t-il »

Lorsqu'ils furent parti, Leto se décontracta, sa nuque lui faisait mal, le coup porté par le Trandoshan avait eu raison des muscles supérieurs de son dos.
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Anonymous

Pauvres fous. Vous croyez réellement que je vais vous laisser vous en sortir après cela ? Après cette attaque éhontée ? Je suis Kastanie Artorius ! Sénateur d’Anaxes, représentant du système d’Axum ! Ancien général de l’Empire d’Azur. Vous m’avez fait ramper dans la boue, vous tuez et massacrez nos alliés et vous venez ici comme des conquérants. Bande de larves. Vous allez voir ce que la République a à vous offrir bande cloportes négriers. Le jedi avait réussi à me sortir de la carcasse. Je tentais tant bien que mal de me remettre, écoutant, non, entendant plutôt l’échange qui se déroulait à côté de moi. Vous. N’auriez. Jamais dû. Faire ça. Pendant que les énergumènes discutaient vivement, j’activais mon communicateur pour rentrer en contact avec mes gardes qui étaient restés à la plateforme d’atterrissage avec leurs vaisseaux. Une fois que les « amis du Sénat » commencèrent à disparaitre dans la forêt, je pris la parole.


Vous avez entendu ? Nous ne pouvons pas laissez cela impuni. Normalement vous devriez pouvoir avoir nos coordonnées approximatives.

Aye Aye sir. Vous voulez que nous venions vous chercher ?

Oui mais avant … exterminez les. Ils disent avoir des amis au sénat, nous verrons. En attendant rendons service à nos amis wookies en nous chargeant de ces négriers. Bien entendu, faites attention à ne pas faire de victimes chez les civiles.

Aye Aye.


Extrémiste ? Peut-être. Quoi qu’il en soit il fallait faire quelque chose, tant que ces individus étaient libres de leurs mouvements, ils étaient un danger pour nous tous. Qui plus est pouvions-nous réellement les laisser partir après les menaces qu’ils avaient proférées ? Non. Le sénat était mouillé là-dedans ? Soit, il sera purifié. Quand nous rentrerons, nous verrons tout de suite qui est de mèche. Ceux qui désapprouveront énergiquement cette action, ceux que voudront me faire tomber à cause de mon hostilité vis-à-vis de cette entreprise. Une pierre de coup. Tuer les négriers et dévoiler leurs alliés les plus stupides siégeant au sénat galactique.


Maître jedi, je tiens à vous remercier de votre aide. Et je vous prie de m’excuser du désagrément causé par ce regrettable accident, avec une dizaine d’années en moins, j’aurais pu vous éviter ces dérangements. Bref. J’ai appelé mes gardes, ils devraient normalement bientôt arriver… et au passager, « saluer » nos amis esclavagistes. Il va de soi que j’expliquerais la situation au conseil wookie moi-même.

Je lui faisais face, droit comme un « i », prenant une posture aussi impériale que je le pouvais. Mes vieux os commençaient à mal supporter ces cascades et autres péripéties, mais, je présume que ce n’est pas là le quotidien des sénateurs. Enfin, je crois. Bref. J’enlever la poussière et la terre qui s’étaient installées sur mon épaule. Je n’avais plus qu’à attendre. Il y avait fort à parier que le jedi n’apprécierais pas ce que je venais de faire, ca allait trop à l’encontre de leurs principes… mais ces derniers ont plusieurs fois failli causer leur perte. Je ne répéterais pas leurs erreurs.

Des bruits retentir au loin, des explosions, des tirs, puis, le silence. Et finalement, ils arrivèrent, se posant non loin de nous, à la sortir du gouffre dans lequel l’escarmouche avait eu lieu. Le seul endroit à peu près correct pour pouvoir se poser. Allons mes amis pas le temps de se reposer, il y a toujours des négociations à mener non ? Je montais dans le chasseur biplace de l’un de mes gardes.

Allons-y rapidement mon cher, je n’aime pas etre en retard et faire patienter les gens.


Invité
Anonymous
Sur le coup, le Jedi n'avait pas parfaitement comprit ce que le Sénateur lui avait dit, il ne l'avait ni vu ni entendu porter l'appel à ses hommes dans le but de leur ordonner cette attaque. C'est quand il eut entendu le mot ''saluer'' qui fut sorti de la bouche du Sénateur avec une ironie certaine et après avoir entendu les explosions qu'il put faire le rapprochement. Les véhicules aériens des hommes de Kastanie déboulèrent aux abords de leur position quand Leto eu enfin la confirmation de ce qui s'était passé. Il écarquilla les yeux comme jamais il ne l'eut fait sous l'effet de l'incrédulité. En courant au petit trot vers son partenaire avant que son embarcation ne décolle, il saisi l'avant-bras du Sénateur, le pilote ne fit rien et stabilisa son engin au sol. La voix de Vorkosigan était étrange, subtilement partagée entre l'incompréhension, le courroux et la stupeur.

- « Avez-vous perdu la tête ?! S'étonna-t-il. En pointant de l'index le cœur de la jungle dans son dos, il se surprit à presque chuchoter pour ne pas que le reste de son groupe ne soit perturbé par la gravité de ses propos. Vous venez sous mes yeux de commanditer un … assassinat ? »

Cet acte pouvait avoir des conséquences potentiellement désastreuses sur tout un tas de chose, en priorité le déroulement des négociations avec les Wookie et la réputation de la République. Si la Czerka disait vrai, si ils avaient réellement des contacts au Sénat, ce dont Leto ne doutait pas car sans cela la société aurait déjà disparue depuis longtemps sous le coup des multiples condamnations judiciaires, cela pourrait poser de graves problèmes. Si les hommes que le groupe avaient croisé ne revenaient pas à leur base, la Czerka se douterai qu'il y avait eu un problème, et puisqu'ils étaient censés venir à la rencontre des diplomates de la République, la corporation en conclurait que les dits diplomates se sont subitement transformés en assassins. Ce n'était un secret pour personne, un Jedi était parmi le groupe qui dirigeait les négociations avec les Wookie, et là encore, ce n'était pas un mystère, les Jedi savaient se défendre. Chacun d'entre eux était capable, si l'envie leur en prenait, de tuer n'importe qui très facilement. La Czerka pourrait donc bien accuser les ambassadeur de la République d'assassinat, et ce serait leur parole contre celle de Leto. Il voyait d'ors et déjà où cela mènerait.

- « Je sais ce que vous allez me dire. Renchérit presque aussitôt le Falleen. La Czerka est très mal vue sur Kashyyyk, mais jusqu'à preuve du contraire, ils s'y sont réinstallé de façon ponctuelle sans reprendre quelconque activité illégale, qui nous dis qu'ils ne sont pas là pour de simple affaires de reconnaissance ? Il respira bruyamment en secouant la tête et en relâchant la pression sur l'avant-bras de Kastanie. Pardonnez-moi Sénateur, je sais que c'est un avis fort naïf de ma part, mais concrètement, la Czerka n'a commit aucun crime ni aucun délit, d'autant que Kashyyyk n'est pas couvert par les lois républicaines. Vous êtes responsables d'un meurtre sur des hommes innocents … ! Le Jedi ni qui que ce soit d'autre ne pouvait pour l'instant reprocher la présence de quelques avant-poste de la Czerka sur Kashyyyk si rien n'était prouvé et surtout si la planète n'était pas sous juridiction républicaine, seul le peuple Wookie qui aurait réclamé une aide extérieure aurait put légitimer les choses. Mais rien n'avait été fait. Leto fit un pas en arrière, las, ses épaules semblaient s'affaisser désormais. Si la Czerka dispose bien de contact au Sénat comme ils le prétendent et que cette agression parvient jusqu'à la Rotonde, on risque de taxer la République et ses ambassadeurs d'agresseurs. Je vous laisse imaginer les conséquences pour les négociations futures que nous devrions mener avec des peuples indépendants, comme les Wookie, justement. »

Il secoua à nouveau la tête, l'incrédulité ne le quittant pas. Il avait pleinement conscience qu'il s'était adressé au Sénateur d'Anaxes de façon rude et revêche, tout comme il avait put le faire à l'encontre du Jedi par ailleurs, mais il estimait cela parfaitement nécessaire. Et si il devait s'opposer au Sénateur, si jamais il l'avait blessé dans son estime où l'avait agressé de quelque façon que ce soit, il en porterait la responsabilité sans tressaillir. L'acte avait été grave, les conséquences possibles pouvaient l'être encore plus, et Leto n'en démordrait pas. Il n'y avait plus qu'à prier que le meurtre des agents de la Czerka ne mette pas le feu aux poudres.

Se défendre face aux barbares Trandoshan, c'était une chose. Faire exploser l'embarcation d'employés d'une compagnie intergalactique qui officiellement dispose d'un statut juridique tout à fait légal encore aujourd'hui, c'en est une autre. Artorius et Leto étaient présent sur Kashyyyk pour parler aux Wookie, pour remplir un rôle plénipotentiaire, en aucun cas pour jouer aux nettoyeurs. Leto se rendit compte que ce fut une cruelle erreur que d'avoir accepter que l'escorte personnelle du Sénateur puisse accompagner le groupe sur Kashyyyk. Puisque jusqu'à présent, elle n'avait été d'aucune utilité, si ce n'est accomplir un méfait regrettable... Comment pouvait-on devenir Sénateur avec de telles méthodes ? Dans un sens, Kastanie avait raison, le Sénat devait être purifié. Mais en l’occurrence, c'était l’hôpital qui se moquait de la charité. Dans des proportions intergalactiques.

Évidemment, Leto aurait put continuer son sermon, cette fois-ci en prenant la position du Jedi qu'il était. Car jusqu'à présent, il avait évoqué le problème d'un point de vue purement politique. Mais d'un point de vue spirituel, accomplir un tel acte de violence gratuite aurait de quoi faire défriser les poils d'oreille de n'importe quel individu un minimum pieux. Les Jedi ne cautionnaient pas les attaques gratuites, et si Leto se doutait depuis le début que Kastanie filait un mauvais coton en terme de karma, cette fois-ci, c'était l'évidence même. Mais à quoi bon parler en ces termes, Kastanie refuserait certainement d'entendre l'homélie d'un exalté prétendant entendre les volontés d'une entité immatérielle omnipotente et intergalactique...

Le Jedi espérait désormais que le Sénateur n'ai pas perdu de vue la raison qui les amenait tout deux sur Kashyyyk...

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