Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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L'élection sur Coruscant vient de s'achever. Face à l'urgence de la situation sur Byss, le nouveau chancelier prend immédiatement ses fonctions, réunissant autour de lui une cellule de crise...

Rapidement, de nouvelles directives sont données aux Forces armées de la République, relayées par leur chaîne de commandement respective. Le message est clair : il faut neutraliser la menace rebelle, avant de confiner les forces impériales autour du Temple. Oui, tels sont les ordres du nouveau Chancelier : verrouiller tout le système. Aucun Sith ne quittera les lieux sans en avoir reçu l'autorisation... Une autorisation qui se négociera dès que le calme sera revenu, sur terre et dans les cieux.

Pendant ce temps, dans l'autre camp, c'est l’effervescence. Darth Jugal, le Cardinal Noir, membre éminent du Conseil Noir, l'initiateur de ce rituel, est mort. Tous les utilisateurs de la Force obscur l'ont senti. Dans un dernier effort, celui-ci a lancé un ultime appel dans la Force, révélant à ceux qui ont pu l'entendre que ses assassins n'étaient autre que les rebelles armés Sith. Aussitôt, la machine impériale se met en branle. Il faut éliminer ces rebelles, et surtout : préparer le départ de l'Impératrice et de ses hauts-dignitaires...

*****

La rame de monorail s'arrête d'être-même après quelques instants, les mécanismes ont visiblement rendu définitivement l'âme. Syn et Evengellyne se séparent alors, chacun retournant auprès des siens... Enfin pas dans l'immédiat.

Darth Jugal vient d'être tué. Comme une morsure dans ses chairs qui le fait vasciller, à la limite de l'inconscience, Syn Kieffer reçoit de plein fouet l'appel lancé dans la Force par le Seigneur Noir assassiné. Si la sensation est si désagréable, si puissance, c'est parce qu'il se trouve, sans le savoir, à quelques dizaines de mètres seulement du lieu de l’exécution. Le monorail, suspendu à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol, s'est arrêté à proximité de la façade Est du Temple Rakata. D'un bond, il franchit l'espace le séparant du balcon le plus proche, et se précipite dans les couloirs obscurs du Temple... Ils vont payer... Ces rebelles, ces traîtres... Ils vont payer !

A quelques mètres seulement, Evengellyne observe d'un œil intrigué les réactions de son adversaire. Elle peut lire sans difficulté sur son visage la palette d'émotion qui le traverse, de la douleur, à la haine. Lorsque celui-ci s’élance, et menace de s'éclipser de son champ de vision, elle hésite. Ses dernières phrases résonnent dans sa tête « En revanche, même si je te laisse partir, sache que je ne t'aiderai pas d'avantage. Je n'ai pas encore confiance en l'Impératrice pour aller la défendre. » Malgré ces mots, prononcés avec sincérité et conviction, peut-elle ignorer ce qui vient de se dérouler sous ses yeux ? Pour que Syn réagisse ainsi, c'est qu'il s'est passé quelque chose de sérieux, de grave même. Elle n'a pas le choix, elle doit en apprendre davantage. Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance... Jamais ces préceptes n'ont été aussi vrais et concrets.

*****

Alliées de circonstance, Eerhia et Aky'ha quittent rapidement le lieu de leur carnage. Des corps jonchent le sol derrière eux. Des litres de sang encore tiède recouvrent les dalles glacées du Temple antique. Mais à peine ont-elles traversées une série de couloir qu'elles sont stoppée par une silhouette, celle de Syn Kieffer. Quelles sont ses intentions ? Pourrait-il être au courant du rôle qu'elles viennent de jouer dans la mort du Cardinal Noir ? Si oui, quelle sera sa réaction ?

A peine les deux combattantes se sont-elles posées ces questions, qu'une seconde silhouette les rejoint... Son aura et son accoutrement ne laisse planer aucun doute sur son identité : Une Jedi !





Seuls les joueurs Evengellyne Belluma, Eerhia Aiarohk, Aky'ha Atu'hen & Syn Kieffer sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Eerhia - Evengellyne - Aky'ha - Syn
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !
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Nous nous avançons le long des corridors jonchés de cadavres en faisant habilement attention à ne pas trébucher, ni même marcher sur le résultat de notre petit carnage agrémenté ici et là des conséquences des affrontements entre les rebelles et les loyalistes. Etonnamment, il n’y avait pas de Jedi et presque pas –pour ne pas dire aucun- de soldats de la République. Ces derniers s’étaient-ils lâchement repliés, désobéissant aux ordres qui étaient de nous escorter ? Bien que je ne les portaient pas haut dans mon cœur, je savais pertinemment que ce n’était pas vraiment leur genre. Nous devions simplement être trop loin dans les restes de ce bâtiment gigantesque, et cela expliquait pourquoi il n’y avait que des Sith et leurs soldats : la corruption du côté obscur forçaient certainement les Jedi à envoyer leurs meilleurs éléments. Quant aux soldats de la République, ça, je n’avais pas d’explication claire et précise sur le sujet. Mais maintenant que le Cardinal était mort, les rebelles pouvaient se retirer. Bien que le plan consistait à la base, pour eux, à infliger le plus de pertes aux loyalistes et à tenter de destituer Ynnitach, tout avait changé avec la mort du Conseiller Noir. A présent que ce traitre était mort, il ne restait plus qu’à afficher sa tête pour que son remplacement devienne légitime et ne soit pas critiqué par les autres. De plus, le commandement des rebelles reviendrait à la vraie Nosfera : Darth Riakath.
Amener sa tête en profanant le fait qu’il s’agissait d’un traitre était bien ce que je comptais faire, accompagnée de celle qui m’avait aidé à atteindre mon but plus aisément. D’ailleurs, cette Nautolane m’intriguait. Je n’avais toujours pas digéré le fait qu’elle puisse connaitre Noval. Comment l’avait-elle connue ? Dans quelles circonstances ? Pour quelles raisons ? Que lui avait-il dévoilé ? Tant de questions qui restaient pour le moment en suspens. Mais des réponses, j’en aurait rapidement, je n’en avait pas l’ombre d’un doute. Et puis, elle n’aurait peut-être pas le choix ! A cette idée, je basculais lentement ma tête dans sa direction, un léger sourire aux lèvres.
 
- Il faut que l’on s’éloigne de cet endroit. Il faut trouver Darth Araya ou Darth Riakath. Peut-être sais-tu où il est, puisque c’est lui qui t’as envoyé ?
 
Je gardais mon sabre en main, à l’affût du moindre danger, de la moindre étincelle pouvant rallumer le feu aux poudres. Mais le fait était que je comptais bien garder Aky’ha comme allié jusqu’à la fin de ces évènements. Et si je pouvais en rameuter d’autres à mes côtés pour assurer ma protection, cela serait préférable. Mais voilà, les ennuis ne sont hélas jamais loin ! Nous ne tardâmes pas à nous immobiliser alors qu’une silhouette vient se dresser sur notre chemin. Que veut-t-elle ? Certainement pas nous prendre dans ses bras et nous remercier à la vue de sa posture. Pire encore, voilà que je reconnais l’homme d’en face : Syn. Cette vermine de Kieffer, celle qui avait osé me frapper lors de ce cours de Darth Odium. Ce chien qui m’avait couté d’être transformé en jambon grillé l’espace de quelques instants. L’envie de le couper en rondelles sans procès me traversa l’esprit mais ne s’installa pas. Je ne lui en laissais pas le temps, mon esprit se focalisant sur la seconde aura qui venait d’apparaître. Une Jedi, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute…
 
- Tiens donc… revoilà la vermine… Tu es si faible et incompétent que tu as besoin de te réfugier dans les jupons des Jedi, Syn ? Quelle décadence… Darth Odium aurait dû t’achever quand il en avait l’occasion. Cela aurait épargné l’Empire de la faiblesse qu’est ta misérable vie. Tu cherches quelque chose ? Ceci, peut-être ? lançais-je, laissant apparaitre la tête du Cardinal Noir dans ma main non armée. Je souriais plus grandement, tentant de retourner habilement les faits de traitrise contre mon adversaire de l’instant. « Cet imbécile guidait les troupes rebelles contre Darth Ynnitach ! Il comptait surement profiter du rituel pour l’assassiner dans l’ombre, pour l’évincer du pouvoir ! Mais toi, qu’es-tu venu faire ici ? L’aider ? Te serais-tu coaliser avec ces impies de rebelles ? Est-tu avec lui, Syn ?!
 
J’écartais mon présent sur le côté, en partie enveloppé dans un morceau de tissus issu de la bure du Cardinal lui-même. Je me doutais que Syn chercherait la vengeance. Il l’a toujours fais. Il veut me tuer depuis des mois à cause de son humiliation. Mais il n’en retirera rien. Enfin, mon regard obscur glissa vers la Jedi.
 
- Et vous, Jedi ? N’êtes-vous pas sensé assurer notre protection, nous aider à combattre ces rebelles pour rétablir le calme, la paix ? Ou bien êtes-vous complètement folle ?
 
J’étais prête. Mon sabre était éteint mais prêt à l’emploi. Mes yeux glissèrent vers Aky’ha, pour lui faire comprendre via un regard entendu que la situation risquait d’exploser d’un instant à l’autre. Je leur laissais le bénéfice du doute, le droit de choisir leurs destins. Je ne lancerais peut-être pas ce combat, mais il était certains que je le mènerais à son terme.

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Enfin, enfin son combat insensé prenait fin. Èvengellyne se détendait alors que la rame s'était finalement arrêté. Elle resta là, instant à regarder son ancien adversaire partir dans la direction qui était la sienne. Elle avait remit son châle autour de son cou et marchait d'un pas tranquille. Soudain Ève s'immobilisa. La présence dans la Force de son adversaire changea brutalement. La chevalier ressentit un déséquilibre. Elle fit rapidement volte face et revint sur ses pas. Puis elle le vit. Il était étrange, encore plus que lorsqu'ils s'étaient battues. Il avait des réactions incompréhensible pour la jeune femme. Mais lorsqu'elle vit son visage, Ève tressaillit. Une multitude d'émotions et de sentiments s'y succédaient. Elle allait ne pas en tenir compte lorsqu'elle lut la douleur et la haine. Que s'était-il passé pour qu'il soit dans un tel état. Il ne pouvait s'agir de quelque chose de très grave. Que devait-elle faire ? Elle avait en quelque sorte fini son travail ici. Elle savait que ses compagnons l'attendaient. Elle ne pouvait se permettre de trainer ici plus longtemps. En même temps, elle qui avait fait parti, même un court moment, du Medcorps, pouvait-elle en son âme et conscience le laisser ainsi alors qu'il était sans l'ombre d'un doute au plus mal ? Deux petites voix se mirent à se disputer dans sa tête. L'une et l'autre justifiaient l'un et son contraire. Dans quoi les jedi avaient-ils mis les pieds ? À présent, aux yeux d'Èvengellyne, tout ce cirque dépassait la mission des Jedi. Si réellement des rebelles siths avaient pris parti dans ce rituel que devait-elle faire ? D'un côté, elle avait envie de partir, de partir loin de tout cela. Les siths elle ne les aimaient pas après tout. Elle avait fini par choisir. « Oh et puis zut ! » se dit-elle en repartant pour la second fois vers les siens. Mais alors qu'elle avait enfin choisit son camp, un précepte lui revint en tête : Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance. Pourquoi fallait-il qu'elle s'en souvienne justement à ce moment là. Non décidément elle ne pouvait pas partir ainsi. Pour une fois elle était en accord avec ses maîtres. Et puis si elle se décidait réellement à revenir dans le Medcorps, elle ne devait pas abandonner un être en prise à des tourments, même si il s'agissait d'un sith. Elle s'élança à s poursuite. Elle ne devait pas le perdre de vue.
« Attends moi ! » cria-t-elle à son attention alors qu'elle le rattrapait. Puis sa course ralentit. Elle marcha derrière lui inspectant les alentours. Un frisson parcourait son corps alors qu'ils traversaient un marécage de cadavre. Un carnage, ce n'était qu'un carnage. Quel monstre avait bien pu faire cela ?


L'apprenti sith s'arrêta et Ève l'imita. Deux femmes se tenaient devant eux. L'une avait un sabre et vu le regard qu'elle lança à l'apprenti, visiblement ils se connaissaient. La Zabrak soupira et attendit patiemment qu'elles se présentent ou autre. Ève écouta la sith débiter un flux de paroles. Elle s'étrangla à moitié lorsque la sith sous-entendit qu'elle servait de chaperon. Quelle blague non mais et puis quoi encore, comme cela pouvait être possible.


« Veuillez ranger cette.. tête je vous prie. Nous n'avons pas besoins de voir votre trophée, sith ! »


L'appellation avait fusé avec le goût du mépris. Quel manque de civilité, elle n'avait pas à la brandir ainsi devant eux et encore moins devant elle. Cherchait-elle à les provoquer ? Elle détourna le regard dégoûté par la vue de ce membre livide. Elle plaça instinctivement son châle sur sa bouche et son nez. Elle respira son parfum à plein poumon pour se ressaisir. Manifestement la sensibilité l'avait gagnée à nouveau depuis son départ du Medcorps.
Lorsque la jeune sith reprit la parole à l'attention de son homologue, Èvengellyne posa une main réconfortante et apaisante sur l'épaule de son «compagnon» d'infortune. Visiblement ils faisaient désormais parti du même bateau. Mais les dernières paroles de la jeune femme firent grincer la Zabrak.


« Je vous demande pardon ? Pour qui vous prenez vous pour me rappeler mon devoir ? Si je puis me permettre vous avez dis le mot juste. J'étais «sensée» mais de mon point de vue cela n'était aucunement une obligation. De plus cette mesure de protection s'appliquait à mon sens tant que nous pensions encore que les sith étaient unis. Or comme vous venez de le rappeler, ce n'est plus le cas. Dans ces circonstances je suis au regrée de vous dire que je ne compte pas m'immiscer dans vos affaires de sith. Vous avez des rebelles parmi votre force, géré donc ceci seul ! Par ailleurs ne serait-il pas bon de se demander pourquoi certains d'entre vous se rebellent ?
En revanche, il se trouve que ce jeune homme n'est pas très stable à mon sens et je me vois dans l'obligation de le soutenir dans l'instant présent. Il serait en effet fâcheux que sous le coup de la démence il tue tout et n'importe qui sans s'en rendre compte. C'est pourquoi je vais le soutenir ou plus exactement veiller sur lui à bonne distance. »



Ève s'arrêta un court instant avant de râler silencieusement et de reprendre sur un ton avenant.


« Je manque à toute politesse. Je me présente. Je suis Èvengellyne Belluma, chevalier jedi. Et pour répondre à votre petite interrogation, non je ne suis pas folle même si parfois je donne l'impression du contraire. Puis-je savoir à qui ai-je à faire ? »

La jeune femme s'écarta de son compagnon et alla se poster légèrement en retrait. Du coin de l’œil, elle lorgna sur son sabre prête à l'utiliser si cela était nécessaire.Il valait mieux pour elle qu'elle soit pour une fois un peu prudente.
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Aky’ha avait suivie sa nouvelle « alliée ». Alliée de circonstance dans tout ce merdier qu’est devenu ce fameux rituel. Les premiers pas, ça allait. Elles passaient au milieu des cadavres. Leurs œuvres. Accordant machinalement un regard à chacun d’entre eux, la Nautolane savait qu’ils ne se relèveraient pas. Intérieurement, elle revivait chaque actions les ayant menés à la mort. Quels mouvements elle a fait pour les tuer et comment ils se sont écroulés au sol les uns après les autres.  De plus, la Sith ne semblait pas s’en soucier davantage, du coup, tout devait être sous contrôle. Mais sait-on jamais… Cette méfiance s’était souvent révélée salutaire dans le passé et faisait qu’elle était encore en vie aujourd’hui. Autant le rester.
 
Les autres pas furent bien plus difficiles. L’adrénaline retombait et les effets de ses seringues d’analgésiques s’estompaient. Ce qui avait pour conséquence de rendre chaque pas douloureux. Serrant les dents, et dans un élan de fierté qui tenait aussi lieu d’instinct de survie, Aky’ha  essayait de dissimuler la douleur et la peine qu’elle avait de suivre la marche soutenue de l’Arkanienne. Pourtant, elle avait été blessée elle aussi ! Ça, elle le savait puisqu’elle en était responsable ! Mais elle semblait être capable d’y faire abstraction. Profitant d’un moment ou la Sith détournait le regard, Aky’ha prenait une nouvelle seringue, puis encore une autre, s’injectant le produit au niveau de la plaie cautérisée sur sa cuisse causée par ce fichu sabre laser...  
 
Jetant les deux seringues au loin derrière elle, la belle repensait à ce qu’elle devait accomplir pour son maître et amant Noval Ortyss, ou plutôt Darth Araya. Elle devait surveiller le Cardinal Noir. Ce qu’elle a fait. Mais ensuite, elle a participé à la mise à mort du seigneur Sith. Et tout ça pour quoi ? Pour rester en vie, premièrement. Mais est-ce que son maître en serait satisfait ? Pas sur. D’autant qu’il s’agissait de l’un des seigneurs les plus importants de l’Empire. Et cette Arkanienne l’avait dépeint comme le responsable. A ça s’ajoutait la méfiance de Noval à l’égard du Cardinal Noir. La seule chose qui faisait abonder dans le sens de la jeune Sith et ni une, ni deux, le seigneur Sith était mort et les voilà à se balader dans ce temple avec sa tête. Peu à peu, Aky’ha doutait d’avoir fait le bon choix… Mais ses réflexions ne devaient durer plus longtemps. Pour la première fois depuis la fin de l’escarmouche, la voix de l’Arkanienne attirait son attention.
 
-Ah tiens, la Force ne te l’a pas dit ? La réplique se voulait un peu piquante, mais sans animosité aucune. Je crois qu’il était affecté à une partie du temple, en sous-sol. Si on veut le rejoindre, il faudra descendre.
 
Gardant un œil sur la Sith, Aky’ha vérifiait que le fusil blaster à répétition qu’elle avait emprunté était approvisionné et chargé. Par moment, l’envie de lui régler son compte pouvait naître dans son esprit avant d’être balayée. Pourquoi le faire maintenant ? D’autant qu’elle avait l’air de connaître Noval. D’ailleurs, elle se demandait à quel point il connaissait cette jeune Arkanienne. En tout cas, elle n’avait pas l’air d’être son apprentie. Car, et ça la Nautolane l’imaginait, son maître et amant le lui aurait dit et elle l’aurait certainement vu avant ce jour. De plus elle faisait aussi mention d’un autre Sith, Riakath, qu’elle ne connaissait pas. Son maître, sans doute ?

Au détour d’un couloir, le duo atypique tombait sur un être seul. Mais seul, il ne devait pas le rester longtemps qu’une autre personne venait le rejoindre. Instinctivement, les mains d’Aky’ha se refermaient autour de son arme. Se positionnant légèrement de profil, le canon relevé vers eux, mais le doigt ganté apposé sur la butée de l’arme, prête à combattre. Le premier avait l’air agité et tout dans sa gestuelle le rendait menaçant. La seconde personne, que la Nautolane finissait par identifier comme étant une Zabrak, semblait plus pacifique. Même si la présence d’un sabre laser à la ceinture ne lui avait pas échappé. La Sith se mettait déjà à échanger quelques paroles avec l’inconnu. Au vu de la familiarité des propos, la Nautolane espérait que tout se passerait bien. Mais au fil des secondes, elle commençait à en douter… Celui qu’elle avait nommé Syn, semblait de plus en plus énervé. De plus, la Jedi semblait, aussi curieux que cela puisse paraître, faire équipe avec… ce Sith ? Comment le qualifier autrement ? Un Sith qui semblait être un rival de l’accompagnatrice d’Aky’ha.
 
-Tu le connais ? Adressait-elle à l’Arkanienne, la voix basse. Jolie fréquentation… Ajoutait-elle d’un ton quelque peu moqueur.
 
Jusque là, la tueuse ne semblait pas être actrice de l’échange qui se déroulait sous ses yeux. Sith et Jedi, qu’est-ce qu’ils étaient à ses yeux après tout ? Pas grand-chose. Rien. Voilà ce qui aurait été sa première réaction. Il est vrai qu’il va falloir qu’elle s’habitue au fait qu’elle bosse pour un Sith, un seigneur. Jusque là, extérieure à la conversation, l’Arkanienne venait de l’y inclure en lui intimant du regard de se tenir prête. Prête ? Elle l’était déjà ! Pour joindre le geste à la pensée, la Nautolane, s’écartait doucement. Un pas, puis un autre. Son regard glissait à la fois sur le dit Syn, et ensuite sur la Jedi qui venait de se présenter avec une politesse qui semblait incongrue au vue de la situation. En tout cas, hors de question pour Aky’ha de se présenter… Il ne restait plus qu’à voir que ferait le Sith casqué à l’air agité. Peut être que tout se passerait bien, sans incident, mais il valait mieux en douter et se préparer au pire pour ne pas avoir à vivre une amère déconvenue dans le cas contraire… 
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La rame venait de s'arrêter au-dessus du sol, faisant désormais face à la façade Est du temple Rakata. Syn allait rejoindre ses frères, prêt à se battre à leurs côtés, quand il se sentit frappé par un appel dans la force. Un tel déséquilibre dans la force le renversa, le fauchant sur place. Tout à coup, quelques mots, lâchés comme dans un ultime soupir, résonnèrent dans son esprit :


"Les rebelles sont là, je suis leur victime..."


Syn se sentit mal, affreusement mal. Une nausée et des maux de têtes le saisirent et le plongèrent à la limite de l'inconscience. Il ne réalisa pas tout de suite le sens de ces paroles et l'importance de celui dont elles émanaient. Ce ne fut que lorsqu'un sourire forcé par la créature le poussa à sourire qu'il lâcha ces mots, sur un ton enjoué, dans une voix qui n'était pas la sienne :

-Le cardinal est mort...


Syn reprit ses esprits, son sourire s’effaça de son visage brutalement. Il venait de comprendre l’ampleur de la révélation de "l'autre". Ces maudits rebelles, ces brutes écervelées qui ne souhaitaient pas comprendre, qui ne pouvaient pas comprendre le bien que la paix apportait à la galaxie. Ces infâmes traîtres ayant provoqué la mort de tant de ses frères d'armes, il les tuerait tous, jusqu'au dernier. Une expression de douleur et de haine sur le visage, poussé par un froide détermination, il sauta les deux ou trois mètres le séparant du balcon le plus proche, suivant à peu près la direction de l'appel. Si jamais il venait à retrouver ceux qui avaient fait ça, seigneurs ou le plus ridicule des enfants, il l’empalerait sur son sabre. Il se précipita dans les couloirs du temple, à la recherche du moindre indice, du moindre rebelles à tailler en pièces.
C'est alors qu'il tomba sur eux : les corps de ses compagnons, mais aussi d'impériaux et de mains autres alliés jonchant le sol, ses bottes trempant dans leur sang vermeille. Incapable de soutenir la vue de ce spectacle, non pas par dégoût, mais par tristesse, par sentiment de trahison, il continua sa route. Chaque mort sur sa route faisait s'accroître un peu plus sa haine. Le brasier du côté obscur enflammait chacun de ses membres, rongeait son coeur, le rendant plus violent plus agressif.

Il finit enfin par tomber sur deux femmes. L'une avait la peau bleue, et semblait blessée. L'autre fit aussitôt pâlir Syn. Eerhia... La plus lâche et la plus infâme des créatures de Korriban. Une langue de vipère à qui son maître avait accordé un sorte d'immunité. Pour avoir pareil pouvoir, son maître n'était autre qu'un seigneur Sith siégeant au grand conseil Noir : Darth Riakath. Mais si les autres apprentis courbaient l'échine devant cette misérable, ce n'était pas le cas de Syn. Peu importe que sa maîtresse soit une proche de sa reine, peu importe son statut ou même son rang, le jeune assassin n'hésiterait pas une seule seconde à lui rendre coup pour coup ce qu'il estimait qu'elle méritait. 
Il l'avait d'ailleurs déjà fait durant le cours du seigneur Odium. Répondant à sa provocation, il l'avait frappée d'un bon crochet afin de la ramener à sa place.

Rien qu'en croisant son regard, les marques que le sabre de cette misérable avait déposées sur sa peau à l'aide de son sabre commencèrent à lui brûler la peau à nouveau. Les trois marques mordirent son coeurs du désir de vengeance. Son sabre vibrait à sa ceinture, stimulant son envie de combattre. Les paroles du serpent ne firent que renforcer sa colère. C'est lorsqu'elle s'en prit à Evengellyne, qui l'avait suivi jusqu'ici, que la jedi lui fit comprendre avec distinction et classe que ses paroles n'étaient pas appropriées. La main que déposa la chevalière sur son épaule le réconforta. Il se savait soutenu, au moins de façon psychologique. Il ne mènerait pas ce combat seul, et cela le rassurait. Lorsque la jedi laissa comprendre aux deux jeunes femmes qu'il était dangereux, Syn laissa un sourire narquois s'afficher sur son visage, que son casque dissimula aisément sous des formes grossières et agressives.

-Et toi, toujours aussi ridicule et terre-à-terre que tu t'es trouvée la première créature à ta disposition pour t'en faire un bouclier-humain ? Tu sais à qui va ma loyauté, tu n'es pas idiote, du moins je le crois...


Syn marqua une pause, reprenant de plus belle :

-Crois-tu seulement que ta parole vaut quelque chose à mes yeux ? Les décisions de la Dame Noire sont indiscutables. Si elle faisait confiance au seigneur Jugal, alors moi-aussi. Je suivrai mon impératrice jusqu'au bout. Je ferai honneur à la mémoire du cardinal, et sois assurée qu'aujourd’hui ou demain, il sera vengé...


Observant la situation, il remarqua que ses deux adversaires étaient blessés. C'étaient à son avantage : Evengellyne et lui ne s'étaient pas sérieusement battus. Confiant, il se jeta sur Eerhia, activant son sabre, lançant un coup lourd en direction du crâne de sa cible. Peu importe l'ardeur du combat, si il devait ne rester qu'un survivant, il serait le dernier debout, victorieux...
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« Et bien descendons alors ! » fut la seule réplique que j’offris à ma comparse avant notre rencontre avec les deux hurluberlus qui se tenaient à présent face à nous. Et comme bien souvent, nous avions pris le chemin le plus court au lieu de prendre soin de contourner les problèmes pour rejoindre directement Darth Araya ou Darth Riakath. Et bien évidemment, pour mieux me maudire d’avoir joué les rebelles pour mieux les tromper et couper leur tête pensante, il fallait que l’on tombe face à l’apprenti le plus borné et assoiffé de vengeance qui existe dans la galaxie et une Jedi. Pas besoin de superlatif pour les décrire, ils sont déjà suffisamment arrogants, hautains et suffisants pour ne pas en rajouter. Il n’y avait cas l’écouter essayer de me faire la morale sur toute cette affaire ! J’ai goûté au côté Jedi lorsque j’étais plus jeune. Ils m’ont enlevé à mon monde natal, ils m’ont transformé pour que je déroge au caractère propre des Arkanien, leurs traditions, leurs habitudes. Ils avaient fait de moi une personne différente, quelqu’un d’autre. Ils m’avaient manipulé, modeler selon leurs désirs. Et parce que j’avais osé prendre quelques libertés par rapport à leur Code pour faire mon devoir, ils m’avaient jeté sur un vaisseau d’exploration. Je sais parfaitement comment ils pensent, comment et pourquoi ils agissent.
 
Qui je suis pour lui rappeler son devoir ? Pour dicter ce qu’elle avait à faire ?  Je suis Sith, je fais ce que bon me semble et prend ce que bon me semble. Je ne laisse pas le choix aux autres. J’existe pour dicter faire vivre les traditions Sith. Les autres ne sont là que pour servir d’outils, pour être commandé. Voilà à quoi se résumait ma pensée actuellement. Et aujourd’hui, leur devoir est clairement d’assurer notre protection contre ces rebelles qui étaient en fait indirectement les pions de ma maitresse. Car s’il nous arrivait quelque chose, les forces Sith ne tarderont pas à fondre sur la République pour ronger sa bordure à petits feux. Nous l’avions vu sur Artorias : leur flotte est dépassée. Quant à Flydon Maxima, le but était de les divertir, pas de les combattre.
Ainsi, je ne répondais point à sa demande de renseignement d’identité et je me contentais en réalité de rester silencieuse la concernant. Je préférais me concentrer sur Syn, sachant pertinemment que ce  serait lui qui sonnerait à nouveau l’ouverture des débats. La Jedi avait raison sur un point. Il était instable et méritait d’être examiné sur une des tables d’opération de l’Atramentar. Il méritait d’être habilement disséqué pour découvrir ce qui clochait exactement avec lui. C’était comme s’il n’était pas seul, qu’il partageait sa vie avec plusieurs entités. Cela expliquerait sans doute ses mutations se voix à répétition ! Je manquais de m’étouffer de rire à cette pensée et j’esquissais un large sourire en voyant déjà son impatience croitre. Il voulait se battre et tenter de me tuer. Il devait pourtant savoir que c’était voué à l’échec vu la correction que je lui avais déjà infligé lors du cours de Darth Riakath, alors que je n’étais pas encore son apprentie…
 
* Si ça dégénère, et ça va dégénérer, je te laisse la Jedi, ma belle !* lançais-je à l’esprit de la Nautolane, au cas où….
 
Mon sabre arriva rapidement dans ma main, la lame jaillissant pour venir habilement se placer horizontalement en travers de la trajectoire de celle de Syn non pas pour la bloquer mais simplement pour l’aider à glisser sur sa droite alors que je faisais un pas côté opposé pour laisser le chemin ouvert vers le mur à mon adversaire pour qu’il vienne, s’il le voulait bien, s’y écraser dessus comme un moustique vient s’écraser lamentablement sur une vitre.
 
« En fait, c’est toi qui est stupide, Syn. Tu ne te contrôles plus, tu n’es plus qu’une bête sauvage qui mérite d’être dressée au mieux, exécutée au pire ! » lançais en ricanant alors que je me lançais finalement dans la bataille, me lançant dans un tournoiement Su Ma de l’Ataru. Pivotant sur moi-même, je venais frapper sa lame à plusieurs reprises, déclenchant un combat où je le forçais à la défensive jusqu’au moment où il trouverait peut-être la faille pour pouvoir à son tour repasser à l’attaque. ET alors que venait le moment où nos sabres se croisaient plus, je portais un bref regard vers Akyha et la Jedi, pour voir ce qu’il était advenu de leur sort. S’étaient-elles entretuées ? Je souriais alors que je voyais qu’Akyha était encore en vie et je venais reconcentrer mon regard sur Syn, lâchant la fin de ma pensée.
 
« Ecoutes ! Même ta copine là-bas trouve que tu es complètement taré !  Mais peut-être es-tu venu inconsciemment me trouver pour que je te mette à mort. Tu n’as clairement aucune chance ! »

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Ève toujours en retrait se contenta d'attendre. La nouvelle venue, une Nautolane adressa quelques mots à sa camarade. La jeune jedi les regarda tour à tour. Ni l'une ni l'autre ne semblait vouloir se présenter. Manifestement leur parent ou leur ordre avait manqué leur éducation. Même un sith devait être un minimum polis. C'était une question de civilité. Cependant, la Zabrak ne le fit pas remarquer. À quoi s'égosiller alors que ces dernières ne semblaient pas apte à l'écouter.
Et puis la sith commença à parler avec Syn. Et plus le temps passait et plus le jeune garçon semblait perdre le contrôle de lui même. Ève ne jugea pas encore bon d'intervenir. Du moment que cela ce contentait de n'être que des paroles échangés cela lui convenait. Puis son regard revint sur la jeune femme. Elle s'était écarter de la sith à la demande de celle-ci. Ève l'observa longtemps. Elle n'avait pas encore abaissé son blaster. De plus, elle semblait blessée. Ève en déduisit que leur précédent combat n'avait pas du être une partie de plaisir. La jeune femme s'avança légèrement à nouveau.

« Je constate que vous n'êtes pas décidée à vous présenter. Soit mais ceci est regrettable. Quoi qu'il en soit, vous voudriez pas baisser votre arme ? Je ne compte pas me battre contre vous enfin si cela reste possible. Par ailleurs il semblerait que vous soyez blessée jeune fille. Je pourrai vous examiner ou vous soulager si vous le voulez bien. Il faut être réaliste ce ne sont pas des seringues qui vont vous aidez. Et puis ce n'est pas un stock inépuisable. »

Mais alors qu'elle s'apprêtait à aller l'aider, Syn passa dans son champ de vision. Il s'était précipiter sur la sith, sabre à la main. Ève soupira une nouvelle fois. Était-il seulement capable de ne pas se jeter sur les autres ? La jeune femme commençait sérieusement à en douter. Il était visiblement bien trop impulsif pour entamer une discussion posée. Mais déjà la jeune sith se lançait également dans la bataille. Ève vit Syn s'approcher dangereusement de la vitre à droite de la jeune femme. La Zabrak eut un petit rictus s'imaginant la douleur du choc. Malgré tout, elle ne leva pas le petit doigt pour aller l'aider. Èvengellyne estimait que ce n'était pas son combat. Par conséquent, elle n'y participerait que si l'un des deux opposants l'y invitait ou l'y forçait. Elle observa silencieusement le combat. Elle reconnut des mouvements d'Ataru. Un court instant leur regard s'était croisé alors que la sith semblait vérifier le sort de son acolyte. Instinctivement, les yeux d'Ève suivirent le regard de la sith en direction de la jeune Nautolane. Puis elle se tourna à nouveau vers Syn.

« Je t'arrête tout de suite jeune fille. Je ne suis pas sa copine. Il se trouve juste que je l'ai suivit parce qu'il ne semblait pas dans son assiette. Par ailleurs, peu importe son état mental je ne permettrai pas qu'il soit traité comme un animal. Puis je n'ai jamais dis qu'il était taré. J'ai juste souligné sa bipolarité mentale plus qu'évidente. »

Une chose était évidente, Ève ne lui laisserait pas le choix. Si jamais elle tentait quoi que ce soit, la jedi interviendrait d'une manière ou d'une autre. Et si elle n'utilisait pas son sabre, elle utiliserait en revanche sans aucune hésitation la Force et les pouvoirs qu'elle lui permettait d'utiliser en ces lieux.

« Mais puisque nous en venons à nos camarades, j'ai une petite chose à te dire. Ta comparse ne semble pas très bien. Si je devais me battre contre elle, elle en sortirai encore plus amocher. Je te conseil de garder davantage un œil sur elle. Mais si tu comptes t'en débarrasser, je peux toujours le faire à ma façon. Au moins elle ne souffrirait plus.
Par ailleurs, il se trouve que je suis de fait dans le même navire que Syn. Par conséquent, si tu le tues, j'abrège instantanément les souffrances qu'endure cette Nautolane. Elle rejoindrait ainsi tout ces cadavres. Après tout, un de plus ou un de moins, cela n'a plus grand intérêt, non ? »


Bien évidement, Ève avait dis tous ces mots sans vraiment y croire. Mais elle les avaient prononcées avec le plus de conviction possible. Elle y avait mis toute sa force de persuasion dans ces quelques mots. Elle voulait simplement que la sith lui accorde un peu plus d'attention. Pourquoi ? Simplement pour laisser souffler Syn. Juste pour que le jeune sith puisse reprendre si cela n'est le dessus au moins qu'il ne soit plus autant passif.
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Et l’impression première d’Aky’ha semblait être la bonne. Le Sith qui échangeait des « politesses » avec l’Arkanienne quelle accompagnait semblait bel et bien hostile. Bon il faut dire que la jeune Sith ne semblait pas mâcher ses mots avec lui. Mais après tout qu’en avait-elle à faire de leurs histoires ? Rien. C’était juste… qu’à présent elle était là avec eux et une Jedi. De plus la clémence ne fait pas vraiment partie du credo des Sith. Du moins c’est ainsi que la Nautolane imaginait les Sith selon les histoires racontés sur eux. Ainsi que son maître, Darth Araya, devait prendre les choses si cela devait lui arriver. Mais le doute s’installait aussi en elle. Le Sith dénommé Syn venait d’énoncer une vérité, une vérité qui dérangeait la belle. Le fait qu’elle ne soit rien d’autre qu’un outil pour celle qu’elle avait dû combattre et l’accompagnait à présent. Et pendant les quelques instants qui suivaient, Aky’ha se mettait à douter.   
 
*Mais non ! Arrête de déconner ! Bien sur que t’es que ça pour eux ! Survis ! C’est tout ce qu’t’as à faire !*
 
 Il est vrai que le fait de se battre avec l’Arkanienne et ensuite collaborer avec elle par la suite était surprenant. Quelque part, au fond d’elle-même, elle savait que ce n’était pas spontané et venue naturellement de sa part. Il faut dire qu’elle avait déjà connue ça, mais pour Araya, tout ça était de l’histoire ancienne. Surtout au vue de ce qu’elle a gagné en étant là avec lui et pour lui ! Là c’était différent. Pouvait-elle vraiment faire confiance à cette salope d’Arkanienne ? Bien sur que non ! Mais c’était sa seule chance de survie pour le moment. Restait plus qu’à espérer retrouver Noval rapidement. En attendant…
 
Observant toujours l’échange stérile entre les deux Sith, du coin de l’œil Aky’ha voyait la Jedi s’approcher vers elle. Tenant un discours plein de bon sens… Un bon sens qui supposait de la confiance ! Déjà que la Nautolane n’a aucune confiance envers la Sith qui l’accompagne, se ne sera pas non plus envers une Jedi faisant équipe avec un Sith. Un Sith bien hostile puisqu’il s’élançait à l’attaque de l’Arkanienne avec rage. Instinctivement la tueuse s’écartait davantage, retournant son attention sur la Zabrak.
 
-Restes où tu es, Jedi !
 
Pour appuyer le geste à la parole Aky’ha relevait son fusil blaster emprunté à un soldat Sith mort. Elle ne la visait pas complètement, le canon de l’arme étant encore pointé vers le sol. Mentalement, la Nautolane revoyait ses options. Un, elle pouvait partir, laisser ses idiots de Jedi et Sith se débrouiller entre eux ! Mais cela revenait à devoir retrouver seule Araya dans ce temple immense et remplit de personnes peu sympathiques. Deux, elle pouvait combattre au côté de l’Arkanienne en espérant en ressortir vivante, voir toutes les deux ! Trois, elle pouvait tout aussi la trahir et se ranger du côté de la Jedi et du Sith taré. Mais elle se demandait vraiment si la Jedi ferait le poids, si Syn ne l’entendait pas de cette oreille ?
 
-Essaie un peu, Jedi… C’est toi qui va crever ici !
 
Son visage était fermé et démontrait sa détermination face cette éventualité que bon nombre de gens aurait préféré éviter et quelques imbéciles s’en seraient réjouis. Et à nouveau pour prêter le geste à la parole, elle levait l’arme vers la Jedi, le doigt restait sur la buté de l’arme. Mais au moindre mouvement de la Zabrak elle presserait la détente. De toute manière, cette arme à bien peu d’importance à ses yeux, si ce n’est la portée et la précision à partir d’une certaine distance par rapport à son pistolet blaster. Mais si l’envie prenait à la Jedi de s’en prendre à elle, Aky’ha aura encore son pistolet blaster à rayon incapacitant et ses lames empoisonnées… Comme petite surprise…    
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Syn heurta le mur de son épaule, et se servit du choc, ignorant la douleur, pour atterrir sur ses jambes. Son  adversaire était agile et fin. Un ennemi qui usait de l'ataru. Une forme de combat redoutable reposant avant toute chose sur la vitesse. Ignorant les sarcasmes de son adversaire qui lui annonçait déjà une défaite et une mort évidente, il se prépara à la contre-attaque. Son ennemie n'était pas aussi rapide que lui. Il était fin bretteur, et plus que probablement meilleur qu'elle. Il avait croisé le fer avec des seigneurs Sith, et autres vétérans de l'ordre. Des années à affronter au sabre d'autres apprentis en avait fait un adversaire redoutable. Il était capable de suivre du regard chacun des mouvements d'Eerhia. Sa plus grande vitesse et sa meilleure dextérité lui offrirait largement l'avantage.
Pour une jeune femme comme son opposante, l'affronter au sabre était courir au massacre. A la prochaine joute, le Sith était prêt à la découper en morceaux. Il la taillerait en pièces. Et l'intervention d'Evengellyne lui offrit l'occasion qu'il voulait de se refaire.

-Je ne serai pas aussi catégorique Eerhia...


Toujours plus combatif, il se relança dans la bataille, faisant vrombir sa lame dans les airs. Empruntant les mouvements rapides et coordonnés du Sokan, il harcela de sa lame son ennemie. Celle-ci ne pourrait jouer sur la vitesse pour le surprendre , pour la simple et bonne raison qu'il était plus rapide qu'elle. Il prévoyait ses défenses, mais ne se décida pas à lancer de coups trop violents. Le garçon hésitait : qu'est-ce qui lui prouvait que son ennemie mentait ?
Pourquoi le ferait-elle ? Mais avant tout, elle et sa maîtresse étaient des proches de la dame noire. Elles avaient toute ses faveurs et devaient probablement passer leur temps ensemble.
Son impératrice ne se laisserait pas berner aussi facilement. Si Darth Jugal avait a confiance, Darth Riakath l'avait davantage, cela était certains. Alors que devait-il faire ? Est-ce que sa colère était justifiée ? Et si elle n'était rien de plus qu'une haine attisée par cet être violent qui l'habitait ?
Syn ralentit la cadence, ne souhaitant pas blesser Eerhia. La voix qu'il attendait résonna dans son esprit :

-Qui crois-tu tromper ? Tu ne fais rien de plus que justifier ta vengeance par une raison faussement bénéfique aux tiens, réfléchis Syn : qui est l'ennemi de ta reine ?


Réfléchir, il le faisait trop. Mais le monstre avait éveillé une refléxion en lui. Ce n'était pas la Sith son ennemie. Eerhia était dans son camp. Il devrait faire confiance à sa reine jusqu'au bout. 

-Bien, tu as compris... Crois tu que notre impératrice préférerait la tête d'une de ses privilégiées plutôt que ceux qui sont responsables de ce bordel ? Qui attaque en ce moment même ton empire ? Cette apprentie seule que tu ne veux pas comprendre ? Ou bien ces troupes armées républicaines qui bombardent les rangs des nôtres ? Tu les as vus : ces républicains qui tiraient sur des Sith avait qui ils étaient en paix il y a quelques heures... Parle à Eerhia. Maintenant !


Syn fit se replier sa lame, se désarmant ainsi, le petit sentiment de surprise qu'il créa chez son opposante lui permit de saisir la garde de son arme.

-Pour une fois Eerhia, essayons de nous entendre. Tu dis que le cardinal s'est retourné contre notre impératrice, je veux bien essayer de le comprendre, alors fais de même : nos différents ne doivent interférer avec notre devoir. Nous avons mieux à faire. Nous réglerons nos comptes une autre fois, seuls, et avec tout l'honneur que requiert un duel. Pour l'heure, tentons de nous entendre, évitons de, par notre négligence, provoquer la mort d'autres de nos frères. 


Syn s'écarta d'elle, faisant trois pas en arrière. Il se préparait ainsi à une éventuelle reprise des hostilités. Il était paré à affronter chaque éventualité.

-Cela te paraît honnête ?
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- Alors ça, bipolaire, c’est clair qu’il a un problème ! Peut-être qu’au lieu de nous affronter, vous devriez peut-être nous aider, non ? Il est instable. Le neutraliser facilitera notre conversation. Je peux peut-être éviter de m’en débarrasser, si vous voulez. Faire ce genre de concession ne me dérange pas outre mesure. Mais ton comportement n’est pas très Jedi, Chevalier Belluma. Peut-être que vous devriez méditer un peu. L’Obscurité de cet endroit semble obscurcir votre jugement…

Je me concentrais sur Syn, à nouveau.
Moi, catégorique ? Bien évidemment que je l’étais ! Syn allait bientôt mourir. Sa prochaine attaque serait la dernière et ma lame viendrait soit transpercer son corps, soit écarter sa tête de son corps. Mais peu importe la façon dont il mourrait, je me ferais un plaisir de l’offrir aux tukatas que Darth Riakath gardait près d’elle à Trayus. Ou bien je le ferais porter sur une des nombreuses piques érigées à l’entrée de cette même académie.
Le fait qu’il ait plus d’expérience que moi au sabre n’était pas à remettre en cause. Je le savais pertinemment. Ma maitrise du sabre n’était pas exceptionnelle. Mais mon affinité avec la Force, elle, était certaine. S’il ne mourrait pas par le sabre, alors la puissance de la Force s’en chargera. J’étais déterminée, et rien ne pourrait m’empêcher d’arriver à mes fins. Je devais trouver Darth Riakath.

Lorsque Syn passa de nouveau à l’offensive, j’abandonnais l’Ataru pour appliquer une posture purement défensive, héritage de mon adolescence, reste de mon enseignement Jedi. Ses frappes étaient rapides, beaucoup trop pour être parée via un Ataru dirigé sur l’offensive pure. Et mon Makashi était encore trop moyen pour pouvoir offrir un mur efficace. Finalement, je le laissais me malmener, cherchant à le mener vers un point où je pourrais contre-attaquer. Je le laissais guider notre duel. Mais moi qui pensais le surprendre, je fus prise de cours par sa rapidité d’action. Bien qu’il ne frappait pas fort, je restais figée alors qu’il éteignait soudainement son arme. Moment de déstabilisation qui lui offrait l’opportunité de me prendre mon arme des mains. Instantanément, je bondissais en arrière, dans une manœuvre d’évasion devant me porter suffisamment à l’écart de mon adversaire.

Etait-il seulement sérieux ? Lui ? Comment pouvait-il retourner ainsi sa veste sans aucun préavis ? Rien dans son comportement ne laissait entrevoir ce changement. Qui plus est, je n’avais pas influencé son esprit. Il était légitime que je me demande s’il n’était pas en train de se payer ma tête ! Je le regardais, sceptique. Je sentais pourtant son esprit affaibli, comme s’il était différent, comme s’il y avait autre chose. Je ne m’étais jamais penché sur la question. Et surtout sur le fait qu’il avait mué à plusieurs reprises la dernière fois que l’on s’était rencontré. Il devait y avoir autre chose. Mais peu importe, je ne pouvais pas le croire. Mais désarmée, j’étais presque sans défense…

- Ta volonté de parlementer me surprend, Syn. Je ne sais pas quel tukata t’as mordu. Mais je veux bien faire l’effort de t’écouter bien que je n’ai guère de temps à t’accorder. Je profitais de la faiblesse de son esprit pour tenter de l’influencer, pour le forcer à me rendre mon arme. Je n’hésitais pas à me faire pressante mais discrète ; Il n’était pas question de forcer de trop et de le voir se verrouiller sur le mot « Tuer ».[color] « Syn… Pour pouvoir instaurer un dialogue de confiance, commence déjà par me rendre mon arme. Ce n’est pas négociable. Ensuite, je te donnerais ma façon de voir les choses… »[/color]

Je le regardais agir, me rendre on arme. Etait-ce plus par confiance et honnêteté que l’action de ma manipulation mentale ? Je l’ignorais. Mais à présent, je pouvais passer à la vitesse supérieure. Il était temps de lui expliquer ce que je pensais vraiment. Je le regardais, esquissant un léger rictus malsain qui ne tarda pas à disparaître pour laisser place à un air des plus neutre.

- Syn… Je vais être clair… Je ne crois pas à en ton volte-face soudain. Tu essayes de te payer ma tronche. Et tu parles d’honnêteté ? Je ne peux te croire SYn. Tu attends le bon moment pour me poignarder dans le dos. L’honnêteté est le prix d’un fou. Tout comme la gloire, elle n’est aucune d’utilité pour les morts. La gloire et l’honneur sont pour les vivants. Toi, tu es mort. Et mort, c’est ce que tu seras bientôt Syn.

Ma lame jaillissait à nouveau, et profitant de mon lien avec son esprit, je cherchais à lui faire mal, à le presser, à l’irriter, alors que je fondais sur lui dans une frappe aérienne issue de l’Ataru. Pieds en avant, ma lame zébrait l’air pour rencontrer la sienne, les talons de mes bottes étant destinés à frapper ses épaules.


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Alors que la jeune chevalier s'apprêtait à faire quelques nouveaux pas en direction de la Nautolane, elle fut contrainte de s'arrêter net. Pour la seconde fois, la jeune femme la mettait en joue. Ève resta alors sur place. Il était hors de question qu'elle fasse un pas de plus au risque de se prendre un tir. Elle pouvait le voir dans son regard. La Nautolane n'hésiterait pas. Èvengellyne en était certaine. Après tout, elle avait bien tué des siths et autres personnes sans aucun doute. Alors tuer une jedi, elle en serait tout aussi capable. Mais bon sang qu'est-ce qu'elle fichait ici au juste ? À oui, elle avait voulu suivre le jeune apprenti sith. Pourquoi déjà ? Pour l'aider, ou pour le soigner au besoin. Perdue un court instant dans ses pensées, Ève se mit à jurer. Elle aurait mieux fait de s'écouter et de continuer son chemin vers ses camarades. L'autre solution tout aussi efficace aurait été de se couper une jambe. Enfin tout aurait été meilleur plutôt que de suivre un jeune homme mentalement très instable. L'état cérébral du sith faisait courir d'énormes risques à la jeune femme. Ève en était consciente, à tout moment, il pouvait se retourner contre elle. Et soyons réaliste, surement que la sith et que la Nautolane, en profiteraient alors allègrement. Elle devait trouver une solution pour que l'acolyte de la sith baisse son arme.

« C'est bon je ne vous soigne pas ! Vous ne voulez pas de mon aide soit, mais venez pas pleurer par la suite !
Par ailleurs, cessez donc de m'avoir dans votre viseur ! Abaissez votre arme je vous prie ! »


La jedi avait un peu perdu de son amabilité. Plus le temps passait et plus elle commençait à sentir l'agacement monté ne elle. Rester calme, elle devait se contenir le plus longtemps possible. Seul problème, le combat stérile des deux siths la faisait bouillonné. Elle devait y mettre fin si elle espérait sortir d'ici au plus vite. Se mordant les lèvres, Èvengellyne porta son attention sur les deux combattants. Et finalement, Syn finit par reprendre du poil de la bête et parvint à reprendre le dessus. La jeune femme souffla un peu. Cependant, elle se rendit vite compte que l'attention de ce dernier de ne faire plus qu'un simple combat. C'était un règlement de comptes entre deux apprentis sith. L'Ataru de l'un se heurtait au Sokan de l'autre. C'était deux styles de combats différents. La jeune sith se faisait balader par Syn. Elle ne devait pas avoir un Makashi assez développé pour pouvoir le parer convenablement.
Ève, qui n'était pas adepte du combat au sabre regarda un peu horrifier la violence du jeune sith. Comment des enfants pouvaient en être réduits à cela ? Des armes e guerres dont le seul but était d'évincer l'autre. Ce combat donnait une fois de plus raison à la jeune femme. L'entrainement que subissaient les apprentis sith devait être inhumain. Mais alors qu'Èvengellyne allait finir par s'en mêler, Syn ralenti ses attaques pour enfin les stopper. Le comportement du sith étonna la chevalier jedi. Visiblement, cette dernière n'était pas la seule. Profitant de l'étonnement de son adversaire, Syn lui prit son arme. Se mettant en retrait, la jeune Zabrak pouvait enfin respirer. Manifestement le combat touchait à sa fin. Du moins c'est ce qu'elle croyait. Ève regarda la Nautolane qui n'avait pas bougé. Puis elle suivit attentivement la discussion des deux apprentis. Ève n'en revenait pas. Syn proposait une «alliance » à son adversaire. Était-il sur le point de la trahir ? Si tel était réellement le cas, le jeune homme allait le payer très cher. Ève était une personne aimable, gentille, mais elle ne supportait pas qu'on se paye sa tête. Elle n'avait pas fait demi-tour uniquement du but d'être présente s'il avait besoin de soins. Elle avait voulu être là pour l'aider à reprendre le contrôle sur lui-même. Elle l'avait déjà fait un peu plutôt, elle savait qu'elle était capable de le refaire. Et puis elle ne l'avait pas laissé en vie pour qu'il la tue l'instant d'après. La Zabrak prit alors le parti d'attendre la suite. Toutefois, au moindre mouvement suspect, elle agirait en conséquence. Elle ne se laisserait certainement pas tuer par deux apprentis et une Nautolane aussi facilement.
Syn se recula et Ève en profita pour glisser quelques mots.

« Vous aidez ? Désolée, mais comme je vous l'ai dit je ne compte pas intervenir dans votre gué-guerre personnelle. Quant à mon jugement, il est parfaitement lumineux. Sachez que je commence à m'habituer au côté obscur de ces lieux. N'oubliez pas que je suis chevalier, l'Obscur a moins d'emprise sur moi. La méditation attendra des lieux plus propices. »

Elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait la vérité était tout autre. Et pour cause, elle avait beau prôner de relâcher la tension et l'agacement régulièrement, Ève n'avait pas encore trouvé le bon moment pour le faire. À ce rythme, elle risquait d'avoir une petite crise en ces lieux. Et sans un apaisement de l'obscur, elle n'osait imaginer les dégâts. Ce que la Zabrak redoutait finit par arriver bien plus vite que ce qu'elle avait pu imaginer. Syn était toujours à une certaine distance de la sith. Et finalement, cette dernière refusa la requête. Récupérant son sabre, elle alluma alors qu'elle se jetait sur lui pied en avant. Cette fois cela en était trop pour elle. D'un mouvement rapide, Ève se débarrassa de son châle troué. S'élançant dans la mêlée, elle fit jaillir sa lame. La lame sanguinaire de la sith se heurta violemment au bleu de celle de la jeune chevalier. Les pupilles grises d'Èvengellyne se posèrent sur la sith. Son regard avait changé. Il était chargé de colère. D'un mouvement sec, elle se dégagea et éloigna la lame de l'apprenti. Sa voix résonna dans l'espace :

« Cela SUFFIT ! »

Accompagnant sa parole, elle essaya de projeter les deux apprentis contre les murs les plus proches. Malgré elle, elle avait utilisé la télékinésie bien plus violemment qu'elle aurait pu le croire. L'obscur qui régnait en ces lieux avait un tant soit peu amplifié sa technique, augmentant ainsi sa violence. Au vu de sa puissance, les voir résister et pas sans mal, ou encore se relever après un choc surement violent, serait bien surprenant bien que possible. Elle ne prêtait plus vraiment attention à la Nautolane. Si cette dernière cherchait à l'abattre, nul doute qu'elle aurait une haie d'honneur la menant jusqu'à elle. Soufflant un grand coup, Èvengellyne retrouva son calme. Un peu essoufflée, elle prit conscience de sa vulnérabilité face à la Nautolane. Pointant une lame vacillante vers elle, Ève reprit la parole.

« Maintenant vous allez m'écouter tous autant que vous êtes. J'en ai plus qu'assez de vous voir vous chamaillez comme dans des gosses. Quant à vous Nautolane, si vous êtes assez stupide pour refuser des soins je ne peux rien faire pour voir. »

Ève marqua une courte pause puis reprit.

« Je n'ai pas fini et le premier qui tente quoi que ce soit il connaîtra ma colère !
Je ne sais pas ce que vous cherchez. Pour tout vous dire je m'en moque pas mal. Le problème c'est que je suis ici avec vous et qu'il va bien falloir qu'on se supporte tous autant que nous sommes. Alors vous deux, les petits apprentis, vous êtes priée de régler vos disputes de bac à sable une prochaine fois. Toi la Nautolane, je te conseille fortement de ne pas pointer une nouvelle fois ton arme sur moi !
Par ailleurs, que les choses soient claires. Je ne sais pas ce que vous pensez de tout ceci, mais me concernant j'ai de gros doutes sur l'existence de réels rebelles dans les rangs sith. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai quitté les miens. Mais ceci est une autre histoire et ce n'est pas le lieu pour en parler. Alors maintenant, vous allez ouvrir bien grand vos petites oreilles parce que je en le répèterai pas deux fois.
Soit, nous trouvons un compromis, nous essayons de sortir d'ici en un seul morceau et cette jeune femme accepte des soins
- dit-elle en montrant la Nautolane -, oui j'y tiens. Soit, nous n'y arrivons pas et je vous laisse tranquillement vous entretuer ici et maintenant et je reprends le chemin, seule. »

Èvengellyne avait fini. Elle s'écarta, rangea finalement sa lame et remit son châle. Elle passa une main dans ses cheveux et attendit une quelconque réaction.
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Pleurer ? Ce n’était pas son genre. Pas après toutes ces années, pas après ce qu’elle avait vécue et ce qu’elle avait fait. Pleurer pour quoi faire ? Il n’y avait rien à regretter ! La Nautolane prenait la vie à bras le corps et mordait à pleine dent dedans et en profiter un maximum. Pour en arriver là elle avait profité des autres en faisant le moins d’efforts possible. Et ensuite, elle détruisait les vies de certains, pour en tirer le maximum de creds et continuer à profiter de la vie. C’était ainsi ! La vie était ainsi faite ! Mieux vaut manger l’autre pour éviter d’être dévoré à son tour ! Et ce n’est pas une Jedi ayant encore l’allure d’une ado qui ne connait rien à la vie qui va lui faire changer d’avis et d’opinion ! Surtout après l’avoir menacé de mort !
 
La seule à réponse possible à la demande de la Jedi fut un léger hochement négatif de la tête. Aky’ha continuait de braquer la Jedi. Ceci dit, ce n’était, pour le moment que dans l’intention de la maintenir éloigné de l’affrontement  que se livrait les deux apprentis rivaux. Il était inutile pour elles deux, de s’en mêler et autant rester à l’écart et aviser ensuite. De plus pour être totalement honnête, la Nautolane supposait, et peut être à juste titre, que l’Arkanienne était bien meilleure que cet adversaire ayant l’air d’un déséquilibré. Un déséquilibré capable de meurtre, ce qui devait le rendre aussi dangereux.
 
Mais c’est avec une certaine surprise que la Nautolane constatait son erreur. Celle qu’elle avait choisie de suivre, celle qu’elle supposait comment étant la meilleure des deux Sith, venait d’être désarmée. Désarmée par l’attitude, combinée aux propos, que tenait l’apprenti casqué.  Que l’eut cru ? Pas elle ? Mais les propos qu’il tenait n’étaient pas dénués de sens. Bien au contraire. Mais ce n’était pas à Aky’ha de décider, de trancher sur la question. D’autant que la proposition ne la concernait pas. Les deux Sith semblant considérer tout deux qu’elle et la Zabrak ne sont là que pour leur servir de public… Malgré cette volonté d’entente, la situation devenait plus que tendue. L’envie d’abattre la Jedi la démangeait et l’envie de partir d’ici et de laisser ces imbéciles entre eux aussi ! Que devait-elle faire ? Pour la première fois qu’elle est sur cette planète de merde, la Nautolane a un choix à faire. Un véritable choix. Et elle ne savait pas vraiment quoi faire…
 
Ce fut la Sith Arkanienne qui trancha la décision. D’un coup, sans crier gare, elle s’était lancée sur l’apprenti Sith, Syn, sabre en main et pieds en avant pour lui tomber dessus et le tuer une bonne fois pour toute ! D’ailleurs, la surprise était telle chez ce dernier, qu’elle avait de grande chance de réussir. Ceci dit, Aky’ha ne regardait plus ce combat. Le tournoiement des lames laser et de ces gestes si rapides, lui brouillaient la vue. Et il valait mieux qu’elle garde bien en vue la Jedi. D’ailleurs, contrairement à l’échange précédent, la Zabrak n’était pas en reste ! Au lieu de rester passive, elle avait décidé de venir en aide à… son « ami » ? Instinctivement, la tueuse qui la pointait toujours, suivait son mouvement. Son doigt ganté effleurait doucement la détente. Un « CLAC ! » retentissant se fit entendre. Continuant de la suivre, Aky’ha pressait rageusement à plusieurs reprises la détente et rien n’y fit si ce n’est plusieurs « CLAC ! » à répétition.
 
-Ferglutz ! Éructait-elle.

De plus, avec l’arrivée inopinée de la Jedi, la jeune Arkanienne s’était retrouvée en partie dans la ligne de mire de la Nautolane. Instinctivement, cette dernière baissait son arme de sorte que si son arme qui se trouvait être enrayée, ne l’était plus pour X raisons, au moins elle ne se prendrait pas un tir malencontreux. L’esprit accaparé par son arme de prise, Aky’ha ne faisait plus vraiment attention à ce sui se passait autour d’elle, si ce n’est le fracas des lames laser entre elles et lorsque la Jedi poussait un « cela suffit ! » colérique. C’est alors que la belle pouvait constater une nouvelle étendue des pouvoirs de la Force. Il faut dire que pour la journée, elle en avait vue assez pour toute une vie ! Elle voyait les deux Sith se retrouver catapultés contre le mur se situant dans leur dos. Et tout ça sur la seule volonté de la Zabrak !
 
D’ailleurs, AKy’ha était surprise de se voir épargnée par cette vague. Peut être que la Jedi restait obnubilée par son idée de vouloir la soigner ? Que cela lui donnerait toute justification quant à sa présence et à ses actes ici ? Qu’en avait-elle à faire, Aky’ha ? Rien. En ce moment la Jedi était un obstacle, rien de plus ! D’ailleurs, elle ne voyait pas d’un bon œil la lame laser pointée sur elle. Mais pour le moment, avec son fusil blaster enrayé, elle ne pouvait pas y faire grand-chose. Sans parler de la faculté qu’on les Jedi de parer les décharges de blaster. La tueuse avait eu une chance de s’en débarrasser une bonne fois pour toute… et elle avait laissé passer cette chance ! Pour ça elle s’en voulait grandement. Ne voulant pas brusquer la Jedi, et sans avoir l’air hostile, la belle s’asseyait contre un bloc de pierre du temple qui s’était effondré. Elle en profitait pour allonger sa jambe meurtrie et la reposer, en espérant moins souffrir. Puis, comme pour penser à autre chose, quelque chose de concret, elle se concentrait sur son arme pour voir ce qui n’avait pas fonctionné.
 
Consciencieusement elle retirait le chargeur de l’arme pour voir qu’il y avait des traces de carbone, ce qui était plus que normal. Mais qu’avec la poussière qui tombait des murs à chaque explosion, elle venait encrasser les armes. Et ce n’était pas le lieu et ni le moment pour démonter, nettoyer et remonter une arme. Une arme, qui aussi moderne et performante soit-elle, s’encrassait comme un  rien ! Devenue inutile, Aky’ha la laissait retomber au sol dans un tintement métallique qui heurtait la pierre.  D’une oreille distraite elle avait écouté ses propos moralisants à deux creds. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire de toutes ces merdes, vraiment ? C’est leurs histoires, pas les siennes ! Et cette manie de jouer la gentille Jedi bien sous tout rapport et à nous faire des discours à rallonge sur le bien et le mal… Aky’ha se retenait de lui balancer « t’es pas au Sénat, ici ! ». D’ailleurs, pour en avoir connu des sénateurs, elle se demandait vraiment si la Zabrak savait ce qu’ils étaient vraiment ?
 
Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’elle semblait y croire la p’tite Jedi ! Au point de se désarmer à son tour. C’en était même touchant, ce qui la retenait de rire aux éclats d’ailleurs. Quelle idée de se désarmer sur un champ de bataille alors que l’on est entouré d’ennemis ? Fallait vraiment être Jedi pour faire ça…
 
*Jedi ou con… * Pensait-elle.

Echangeant un bref regard avec Eerhia, Aky’ha se redressait, se retenant de gémir de douleur. Une main était portée sur sa blessure. Elle cherchait doucement à trouver un appui stable et à maîtriser sa douleur. La Nautolane comblait ainsi la distance entre elle et la Jedi. Ainsi, elle donnait bel et bien l’impression de vouloir mettre un terme, à son tour, aux hostilités et de vouloir être soignée. C’est vrai que l’idée était plus que tentante et quelque part, elle aimerait bien « essayer » la magie Jedi et voir si ça fonctionnait aussi bien pour détruire que pour soigner. Mais ce n’était pas vraiment ce qui était à l’ordre du jour… S’arrêtant à une distance équivalente à vingt mètres, elle s’arrêtait. Prenant doucement appui et son inspiration pour ne pas gémir de douleur. Puis finalement, comme pour attendrir la Zabrak, Aky’ha laissait un gémissement s’échapper de ses lèvres.
 
Croyant voir là comme une invitation, la Jedi semblait s’approcher, doucement puis réduisait l’écart. Mentalement la Nautolane comptait les pas. Exagérant sans mal la souffrance qui semblait la prendre aux tripes. Arrivée à une distance qu’elle évaluait comme à quinze mètres, Aky’ha ne perdait pas de temps, dégainait rapidement son pistolet blaster et pressait une fois la détente. Un laser bleuté filait droit sur la Zabrak. Le tir a été fait au jugé. C’était ça passe ou ça casse. Le laser aurait dû frapper sa poitrine, mais sous l’effet du recul et le fait de devoir prendre appui sur sa jambe meurtrie, le tir déviait légèrement vers le haut et sur le côté et vint frapper l’épaule. De plus, étant surtout une arme efficace contre un ennemi peu protégé, très proche et ayant comme vocation première d’être incapacitant, le tir ne causerait qu’une blessure mineure, mais qui aurait pu s’avérée mortelle en frappant les poumons ou le cœur. Ce qu’elle visait de prime abord.
 
-Quand on s’bat, on raconte pas sa vie ! Ajoutait-elle alors que sous le choc, la Jedi tombait au sol.
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Après son petit tour de force, Syn s'attendait à une réaction moins expéditive d'Eerhia. Il espérait lui avoir fait prendre conscience du danger qu'il représentait, et l'avoir un minimum impressionnée. Lorsque celle-ci se jeta sur lui lame écarlate en avant, l'assassin réalisa qu'il s'était quelque peu avancé.

-Idiote... Elle n'a pas compris que le sabre était la pire de ses possibilités face à nous...


Syn déploya sa lame dans un vrombissement caractéristique. Il bloqua l'offensive d'un revers habile. Si la jeune Sith ne parvenait pas à comprendre que foncer tête baissée sur un adversaire plus rapide et fort avec un technique comme celle de l'Ataru était une mauvaise idée, il se chargerait de lui faire retenir la leçon. Se préparant à une réplique cinglante, le Sith leva son sabre pour frapper à son tour. C'est alors que la jedi réagit pour la première fois, intervenant dans son combat contre Eerhia. Elle bloqua de sa lame couleur cobalt les deux éclats rouges vif. Syn fut ébahi de voir ce petit bout de femme faire de nouveau preuve d'une ténacité et d'un courage aussi poussés. Reculant face à cette intervention saugrenue, l'assassin fut projeté à terre par la poussée télékinésique que déploya la chevalière. Son souffle fut coupé, son crâne heurta le plancher, heureusement couvert par son casque. 

Au sol, il dut encore se voir servir la morale à deux crédits de ces êtres de lumière. Il sentit une nouvelle fois la rage monter en lui, après s'être remis de son vague étourdissement. Evengellyne était allée trop loin, elle s'était mise à dos les trois personnes présentes dans ces lieux. La petite voix dans la tête de Syn se remit à lui murmurer de petites phrases décuplant ses pulsions meurtrières. Il allait la réduire en charpie... Elle avait osé se retourner contre lui...

La jedi menaça de la pointe de son sabre la nautolane, qui avait décidément l'air de plus en plus mal en point. La Zabrak semblait braquée, comme si elle comprenait qu'elle venait de se mettre dans une situation délicate. C'est alors que la mercenaire la trompa habilement. Elle se montra dans un était bien plus critique qu'elle ne devait l'être en réalité. Déstabilisée, la Jedi se désintéressa de ses deux autres opposants, qu'elle devait probablement penser neutralisés. Erreur fatale.
Réunissant ses forces, Syn commença à réunir ses pensées en une seule : pacifier par la force du sabre cette salle qui n'avait déjà que trop vu le sang couler. Il avait promis à Léo de revenir de Byss. Il tiendrait sa parole, il ne laisserait pas son petit frère seul parce qu'il n'avait pas su vaincre deux adversaires blessée et une Jedi d'un mètre et demi. Darth Hatter ne serait pas vaincu aussi facilement. S'il était capable de venir à bout de plusieurs rebelles entraînés, ce n'était pas pour finir sur un planché sanglant.

Allongeant son bras le long du carrelage, il se releva. Eerhia était toujours à terre. Elle aurait probablement plus de mal que lui à se remettre de cette attaque inattendue. Après tout, elle avait du livrer des combats bien plus ardents que les siens avant de finir ici. Marchant toujours dans le jeu de la nautolane, Evengellyne s'était trop approchée de celle-ci, qui avait réussi à la blesser d'un tir au jugé.
Frappée, la Jedi tomba à genoux. La frappe de la mercenaire avait du atteindre l'épaule.

-A nous de jouer, fonce !


Syn saisit son sabre, mais ne l'alluma pas. Se faufilant dans le dos de la jeune femme et tenant son arme à l'envers, il s'en servit comme d'une matraque. Visant l'arrière du crâne de la jedi, le Sith frappa de toutes ses forces cet endroit-ci. Le manche en métal émit un bruit sourd au contact de l'os. Au vu de la force de Syn, le coup l'aurait probablement étourdie dans le meilleur des cas. Du sang se mêla aux mèches sombres de sa victime. 
Faisant d'une pierre deux coups, Syn profita de l'épuisement de la mercenaire pour concentrer une nouvelle fois ses forces dans une violente offensive. Dans un hurlement de rage, il tendit sa main droite vers la nautolane. Une volée d'éclairs bleus en jaillit. Tel un flot déchaîné, les éclairs, quoi qu’éparpillés, atteignirent leur cible, trop proche de leur victime pour qu'ils puissent la manquer.
La volée d'éclair lécha le corps de la mercenaire, la repoussant une nouvelle fois. Dans son état actuel, Syn considérait ne plus avoir à trop se méfier de l'humanoïde bleue.

L'assassin regarda la jedi étendue au sol. A vouloir trop en faire, elle avait récolté ce qu'elle méritait. Son sabre était allongé à côté d'elle. Syn passa la bout de son pied sous le manche avant de l'envoyer rouler à l'autre bout de la pièce dans un geste nonchalant. Se retournant vers l'arkanienne qui se relevait déjà, lui lançant ironiquement :

-Tu refuses toujours ma proposition ?

Car le Sith avait totalement changé d'avis. Rapporter une des apprenties préférées de sa maîtresse à celle-ci, saine et sauve, accompagnée d'une otage républicaine paraissait alléchant... De quoi gagner des points.
Il avait fait son devoir...

(HRP: je me suis permis un petit édit après la date de fin pour corriger les fautes. Je manque de temps actuellement. Veuillez m'excuser)
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Un Sith et une Jedi ne pouvaient réellement faire équipe et ce malgré toutes les lois en vigueurs. Voilà ce qu'il y avait à retenir de cet affrontement et ce serait sans doute la première pensée qui viendrait à l'esprit d'Evengellyne lorsqu'elle reprendrait conscience, elle qui s'était vue trahie par celui-là même qu'elle avait cherché à aider au nom du traité de paix entre leurs deux factions !

Pour sa défense il fallait avouer qu'elle n'avait clairement pas misé sur le bon cheval puisque Syn semblait prêt à retourner sa veste comme l'on mange un bol de céréale de bon matin ! Voilà sans doute l'une des raisons qui avait poussé Eerhia à ne pas croire en ses belles promesses de paix émanant du jeune homme. Il fallait dire qu'il y avait un sérieux passif entre les deux Sith et celui-ci ne pouvait clairement pas être effacé avec un simple pardon qui n'avait pas même été énoncé en bon et du forme !

La vague d’énergie sombre émanant du Nexus vint mettre un terme aux politesses que les deux apprentis Sith s’échangeaient, rappelant à tous les raisons de leur venue ici ! Darth Ynnitach venaient de mener à bien le rituel et les anciens Seigneurs Noirs avaient parlés, il était temps à présent de repartir !

Nul doute que le contentieux entre les deux adeptes du côté obscur pourraient être régler plus tard !



Eerhia Aiarohk et Aky'ha Atu'hen remportent leur combat !
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