Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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Au moment ou les premières escarmouches commencent, Kliff et Luke ne sont pas sur Byss. Affectés à la flotte, ils font les cents pas sur la passerelle de commandement du Défiance, le navire amiral de la 1ère flotte de la République, celle du noyau, dirigée par le Grand-Amiral Fyrd en personne. A bord, l'effervescence est totale.

Plusieurs officiers crient des ordres dans leurs comlink. Par la baie d'observation, il est impossible de ne pas voir la silhouette de l'escorteur Sith se détacher de sa formation pour contourner la lune et leur foncer dessus. Celui-ci, ouvre rapidement le feu. Les bâtiments Républicains pris pour cible ripostent immédiatement.

L'Amiral Fyrd lance une holocommunication et demande aux forces armées Sith de se rendre. Ceux-ci refusent, prétextant n'être en rien responsable de cette manœuvre. Le Grand-Amiral les menacent alors. Le ton monte. Ce n'est qu'une question de seconde avant qu'une véritable bataille spatiale s'engage...

Luke et Kliff échangent des regards. Tous deux voient bien que seul l'escorteur s'est échappé de sa formation. Le commandant impérial serait-il de bonne foi ? Désireux d'éviter une escalade sanglante, ils proposent aux deux plus hauts gradés un compromis : Les deux Jedi se portent volontaires pour aborder la navire suspect, et rapporter ce qui s'y passe. L'Amiral Fyrd approuve. Le commandant Impérial leur laisse trente minutes, après quoi il fera lui même exploser les traîtres...

Au pas de course, ils traversent les couloirs du deuxième plus puissant navire de la flotte Républicaine, direction le hangar à navette. Là, ils embarquent dans un module d'abordage. Il n'y a plus une seconde à perdre. Ils décollent et se dirigent vers la passerelle du navire ennemi.

*****

Avec satisfaction, les vêtements tachés de sang, Xaphan appuie sur les commandes de verrouillage des portes blindées de la passerelle du Sacrifice. Même s'il faudrait aux hommes d'équipages plusieurs heures pour percer le quintuple blindage conçu pour résister aux explosions les plus violentes, il ne préfère prendre aucun risque. Sans perdre de temps, il se tourne vers le capitaine encore en vie, les boyaux à l'air, qui se vide de son sang. D'un mouvement de sabre, il le décapite. Récupérant la tête en l'agrippant par les cheveux, le Sith positionne l’œil droit de celle-ci face au lecteur rétinien. Aussitôt, la console de commandement s'active. Xaphan est à présent maître du navire. Simultanément, il déclenche les propulseurs, active l'armement, et entame la dépressurisation de l'intégralité du vaisseau, excepté là où il se trouve évidemment.

Que cherche-t-il exactement ? Seul lui pourrait le dire. En tout cas, en cet instant, lorsqu'il presse les touches de la console holographique, Xaphan est bien décidé à mettre le feu aux poudre entre les deux grandes puissances galactiques.

Il ordonne au tourelles automatisées de tirer sur le vaisseau républicain le plus proche. L'escorteur n'est pas lourdement armé, il est plus prévu pour lutter contre les chasseurs et les bombardiers que contre les vaisseaux de ligne. Il n'en a rien à faire. Une fois provoqués, les deux flottes s’entre-tueront d'elles mêmes.

Soudain l'un des écrans radar se met à bipper. Il fronce des sourcils. Un petit objet en approche. Il lui faut peu de temps pour identifier un module d'abordage. Celui-ci vient des Républicains. Il est déjà trop tard pour rediriger les tourelles turbolaser dans sa direction. Il recule.

Avec une violence inouïe, la tête effilée du module transperce la coque de la passerelle.. Le module s'ouvre... Deux silhouettes en sortent. Xaphan sent immédiatement leurs auras : des Jedi.



Seuls les joueurs Luke Kayan, Kliff Redrich & Xaphan Iscariote sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Kliff – Xaphan - Luke
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !
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Anonymous


 
* Quelques minutes avant l'apparition le détachement de l'escorteur Sith*
 
A bord du Défiance, la tension était palpable. Chaque membre d'équipage était à son poste, prêt à réagir à la moindre instruction du Grand-Amiral. Les officiers de pont surveillaient leurs écrans et via ces derniers la flotte de l'Empire stationnée non loin. La guerre pouvait reprendre, tous ses acteurs étaient prêts à entrer sur scène.
 
Pendant ce temps, Kliff était assis à proximité de la large plaque holographique circulaire où l'on pouvait voir tous les bâtiments des deux flottes. Les yeux clos, le Chevalier méditait, imperméable à toute la tension environnante. On l'avait affecté lui et un jeune Chevalier à assister le Grand-Amiral Fyrd sur le magnifique croiseur "Défiance" avec pour mission d'apporter la petite touche diplomatique qui manquait à cet illustre gradé.
 
La diplomatie. Une notion qui devenait de plus en plus vague aux yeux du Chevalier. La diplomatie pacifique n'existait plus. Les meilleurs arguments pour des négociations étaient la puissance militaire et la capacité admise de détruire son adversaire. Le diplomate n'était alors que l'intermédiaire pour empêcher que l'un ou l'autre camp n'engage les hostilités. Une tâche bien ingrate qui se soldait souvent par un acte stupide ou une déclaration ouverte de guerre, malgré tous les efforts du diplomate. Pourtant, telle allait être la tâche du Chevalier et de son homologue. Ils allaient devoir être l'intermédiaire entre le Grand-Amiral, commandant de la flotte et son homologue Sith.
 
Car quelque-chose allait arriver. Kliff l'avait senti. Il tentait d'ailleurs d'identifier la menace en méditant depuis de longues heures, sans succès.
 
Concernant le jeune Chevalier qu'on lui avait octroyé en renfort, Kliff n'avait pas vraiment d'avis sur l'intéressé. Pressé par le temps, il n'avait pas eu le loisir de consulter son dossier comme il le faisait habituellement. Il savait simplement que ce dernier se nommait Luke Kayan, qu'il était aveugle et qu'il avait été élevé au rang de Chevalier l'année précédente. Peu bavard depuis leur rencontre, il s'était alors contenté de l'observer et de l'étudier de l'extérieur. La cicatrice sous l’œil gauche du jeune Chevalier ne lui avait d'ailleurs pas échappé. Cette dernière était moins profonde que la sienne mais témoignait d'un engagement certain. De par cette simple observation, Kliff savait qu'il pourrait compter sur lui si d'aventure les choses tournaient mal. Peut-être pourrait-il également lui faire profiter de son expérience.
 
Ouvrant soudainement les yeux, Kliff se leva brusquement. Le Grand-Amiral Fyrd remarqua l'éveil soudain du Jedi et lui prêta alors toute son attention.
 
- Amiral, je pense qu'il serait judicieux d'orienter toute la puissance sur les boucliers avants.
 
Prenant note de l'information, Fyrd fit signe à ses officiers de pont. Il connaissait les Jedis et particulièrement celui qui lui faisait face. Par le passé, ils avaient tous deux participé à de nombreuses batailles et l'intuition du Chevalier s'était toujours avérée bonne. Sinon une amitié, une relation de profond respect s'était tissée entre-eux. 
 
- Toute la puissance sur les boucliers avants, armés les tourelles et soyez prêts à faire feu !
 
D'un geste apaisant, Kliff s'avança pour freiner l'enthousiasme du gradé.
 
- Amiral, je ne pense pas que la flotte de l'Empire va nous attaquer. Le danger est bien moindre et...
 
Au même moment, un officier de pont hurla qu'il voyait un escorteur se détacher de la flotte Sith sur son radar. D'autres officiers firent la même observation et la tension monta encore d'un cran. L'escorteur arriva à portée de tir et ouvrit le feu, ses tirs se dissipant sur les boucliers du Défiance. Le Grand-Amiral se tourna alors vers le Chevalier en souriant.
 
- Encore une fois vous avez vu juste Chevalier Jedi ! Feu à volonté sur l'escorteur et dites à nos autres vaisseaux de verrouiller la flotte ennemie ! Mettez-moi en immédiatement en contact avec l'ennemi !
 
Le Chevalier grimaça, assistant impuissant aux prémices d'une nouvelle bataille et peut-être même d'une nouvelle guerre. Néanmoins, il remarqua ce qui était une évidence aux yeux d'un observateur lucide : seul l'escorteur venait de s'avancer et d'ouvrir le feu. Le reste de la flotte Sith n'avait pas bougé. Haussant la voix pour se faire entendre, il décida d'en informer l'Amiral alors que la communication venait d'être établie :
 
- Amiral ! Seul cet escorteur vient de passer à l'action ! Le reste de la flotte n'a pas bougé !
 
Tournant un instant la tête, l'Amiral reporta ensuite son attention sur l'hologramme du commandant Sith.
 
- Vous venez d'engager le combat sans sommation, vous...
 
- Nous avons perdu le contact avec notre escorteur. Ce dernier agit sans autorisation.
 
- Vous voulez me faire croire que...
 
- Vous avez verrouillé notre flotte. Si vous engagez le combat, nous riposterons de toute notre puissance. Nous allons d'ailleurs détruire ce vaisseau dissident.
 
- Vous avez déjà engagé le combat ! Préparez-vous à...
 
Voyant que la situation allait dégénérer, Kliff s'avança pour faire une proposition :
 
- Amiral ! Commandant ! Si ce vaisseau ne répond plus c'est qu'il doit s’être passé quelque-chose à bord. Un détournement malveillant ayant de toute évidence pour but de déclencher une bataille entre vos flottes. Permettez-moi et au Chevalier Jedi ici présent d'aborder ce vaisseau pour voir ce qu'il en est. Personne ici ne veut d'un nouveau conflit.
 
L'Amiral demeura silencieux quelques instant, se préparant à répliquer mais son homologue fut plus rapide :
 
- Vous avez exactement trente minutes. Passé ce délais nous nous chargeront nous-mêmes de détruire les traitres.
 
Le Commandant Sith mit fin à la communication immédiatement après. L'Amiral posa alors un regard sévère à Kliff face au fait accompli.
 
- J'espère que vous savez ce que vous faites Chevalier, car vous êtes maintenant unique responsable de cette opération et de ce qui pourrait advenir.
 
- J'en suis parfaitement conscient Amiral. Nous allons utiliser une capsule d'abordage pour nous infiltrer sur le pont de l'escorteur et pour nous en échapper. Orientez vos tirs sur les tourelles en attendant. Nous restaurons en contact.
 
Sur cette tirade, Kliff prit la direction de la sortie, prêt à s'élancer vers la zone où se trouvait les capsules d'abordages. Néanmoins, alors que le sas venait tout juste de s'ouvrir, Kliff s'adressa une dernière fois à l'Amiral :
 
-Amiral ! Si la capsule repart du vaisseau sans que nous vous aillons contacté, détruisez là.
 
- C'était bien mon intention Chevalier.
 
Kliff s'élança vers les capsules d'abordage, suivi de près par le jeune Chevalier. La mission venait de commencer...
 
 
*A bord de l'escorteur Sith*
 
La porte de la capsule s'ouvrit, laissant apparaitre Kliff et Luke. Prudent, le Chevalier s'avança sur le pont, observant et analysant à toute vitesse son environnement pour arriver à une conclusion simple : l'équipage avait été massacré et un seul être était encore debout, juste en face de la console principale du vaisseau. Fixant la silhouette dissimulée sous un grand manteau, il détecta l'aura maléfique en émanant. Kliff s'adressa alors à elle d'un ton strict mais dénué d'agressivité :
 
- Rendez-vous ! Votre tentative de déclencher une nouvelle guerre est un échec.
 
D'un geste, le Chevalier referma le sas de la capsule et la verrouilla.
 
- Vous n'avez aucune porte de sortie. Dans trente minutes ce vaisseau va être détruit. Écoutez la voix de la sagesse, désactivez les tourelles et éloignez-vous de ces commandes.
 
Le diplomate s'était exprimé. Le choix appartenait maintenant à la silhouette. Peu importe ce qu'il allait se passer ou comment cet inconnu allait réagir, Kliff était prêt. Une chose était sûre, l'être qui se dressait devant eux était un adepte de la Force et plus particulièrement du côté Obscur. La main sur son sabre, Kliff jeta un regard à son compagnon. Lui aussi avait dû sentir l'aura maléfique de l'inconnu. Kliff ne le connaissait pas. Comment allait-il réagir ? Allait-il lui aussi écouter la voix de la sagesse ou tenter d'arrêter l’adepte du côté Obscur ?
 
Invité
Anonymous
HRP:




Quelques instants après la communication entre l'amiral républicain et un commandant impérial,

Vaisseau de Ligne « Adas », siège de l'Amiral Aizen. ~


Crétins ... Pourquoi ne devons-nous donc être entouré que de crétins ? Comment ce genre de personne a pu aller si haut dans l'armée impériale ? Il fallait que je presse le pas ... j'avais une conversation à avoir avec un certain commandant... Comment une personne d'aussi peu gradé se donne le droit de prendre des décisions à MA place ? Je suis l'amiral de cette flotte, et ce n'est pas un CC qui prendra les décisions à ma place ! Respirons un grand coup et réglons ça de façon ... Impériale. Holo-communication ouverte vers la corvette du commandant Tresk. Protocole de chiffrage instauré. A nous ... « Commandant ».


Ser ! Mes respects Ser ! Nous avons donnés 30 minutes aux chevaliers de la république pour régler cette affaire après qu...



Taisez-vous sombre crétin ! Je sais déjà tout ça... Votre second m'a prévenu de votre ... Décision. Décision qui met le destin de MA flotte entre les mains de chevaliers jedis contre lesquels nous étions en guerre il n'y a pas si longtemps. Décision qui permet à la République d'avoir une excuse pour aborder l'un de nos vaisseaux. Décision qui me fera subir la colère de l'Impératrice, car je n'aurais pas géré ce problème moi-même. Décision qui...



Mais Ser ... je ...il fallait montrer notre bonne volonté à ...


Taisez-vous, j'ai dit ! Il s'agit d'un problème interne, la république n'a pas à y être mêlée. Nous nous chargeons nous-même de nos traitres ! Contrairement à ce que vous semblez pensé, ils ne sont pas stupides ! Ils ont bien compris que ce bâtiment était un dissident. Mais vous mon cher, vous êtes un incapable ! Sergent. Mettez-le aux fers. Lieutenant, vous prenez le commandement, nous gérerons ça plus tard. Maintenez l'ultimatum.


Aye Ser !
Aye Sir !


Maintenant que ceci est réglé... Chargeons-nous de ces rebelles... Et de ces républicains... Quelle idée de laisser les représentants d'une puissance adverse se promener sans surveillance sur l'un de nos vaisseaux ... Imbécile de commandant. Direction la plateforme de commandement. Cette conversation devait rester privée, de la mésentente dans la chaine de commandement ... Ça pourrait provoquer la confusion dans les rangs. Et la confusion est la dernière chose dont nous avons besoin actuellement.


Les portes s'ouvrèrent, tout le monde était à son poste, comme de bons petits soldats. L'ordre, voilà ce qui sauvera l'Empire. Voilà ce qui l'a toujours sauvé. Nous avons besoin de stabilité et notre système nous l'assure. Malheureusement il y a toujours des dissidents, des rebelles, beuglants comme des sauvages ... Demandant plus de libertés, ou même simplement un nouveau leader ... Mais en réalité, ils sont frustrés, frustrés ne pas avoir trouvé leur place dans notre empire, frustrés de ne pas être à la tête de celui-ci ... Voilà la réalité. Jalousie. J'avançais lentement, donnant mes instructions. Intime de préparer la calibration de toute notre puissance de feu vers le vaisseau-amiral ennemi. Oui seulement préparer. Si jamais nous les verrouillons immédiatement, cela risque d'être l'escalade vers la guerre, et les ordres de la Dame Noire furent très clairs. Interdiction d'engager l'ennemi sans raison valable. Et je ne le ferais pas. En arrivant en bout de passerelle, je fis appeler l'un de mes capitaines, ordonnant bien entendu de faire au plus vite pour me rejoindre.


Ser, vous m'avez appelé, Ser ?

Dit-il en se mettant au garde-à-vous, droit comme un i, le visage figée dans un détachement profond de tous sentiments et de toutes sources de distractions. Un bon petit chien en soit. Un bon soldat. Capitaine Rexody. Leader du commando d'intervention « Avenger », spécialisé dans la neutralisation ou l'exfiltration de personne importantes. Fidèles a l'Empire. Fidèles aux ordres. Fidèle a mon commandement.


Oui. J'ai besoin de vous pour vous infiltrer sur l'escorteur qui a rompu la formation. Neutraliser toute personne munis d'un sabre laser, et les ramener sur ce bâtiment. Nous les voulons vivant, vous avez compris ? Le commandant Tresk a permis a des Jedis d'aborder l'escorteur sans escorte impériale, soit disant pour prouver à la république notre « bonne foi ». Malheureusement, nous n'avons plus de contact avec notre équipage. Ils peuvent donc infiltrer notre informatique et récupérer nos codes de cryptage, des coordonnées spatiales exploitables, des renseignements sur la grande majorité de la flotte positionnée ici. En somme, des informations vitales. Ramenez-les-nous neutraliser, nous « discuterons » pour savoir ce qui s'est passé là-bas.



Si des membres d'équipage sont encore vivants ?



Il n'y a pas de survivants Capitaine.



Aye Aye !



Demander au Major 117 et a ses hommes de vous accompagner. Vous pourriez avoir besoin de leur service. Prenez deux navettes séparées. De ce que nous savons il ne devrait y avoir que deux chevaliers jedi. Mais sait-on jamais. Appontez-vous a deux hangars différents. Capitaine. Vous avez 20 minutes, après quoi, nous devrons détruire ce vaisseau. Et envoyé un message à la république une fois les prisonniers sous votre contrôle. Nous ne voudrions pas que cela serve trop de Casus Belli, enfin limitions les raisons qu'ils ont de s'en servir comme tel.

Un salut propre, sans bavure, puis il détourna les talons, remettant son casque d'un noir plus noir que l'espace lui-même. Le Major 117 ? Un soldat qui a voué toute sa vie à l'Empire. Officiellement, c'est un humain normal. Officieusement, il s'agit d'un Cyborg dont la force physique et l'endurance furent améliorées. Lui et son groupe sont spécialisés dans la pose de charges tactiques. Et eux aussi sont fidèles à l'Impératrice. Et ils suivront les ordres. Capturer toutes personnes se trimballant avec un sabre laser. Tuer ce qui reste de l'équipage. Revenir pour débriefing et interrogatoire des « invités ». Au final ... je n'aurais peut-être pas besoin des chasseurs de primes que l'on m'a envoyés à la dernière minute « en cas de problèmes » ... Racailles ... Toujours à trainer dans des coups foireux. Je suis toujours à me demander pourquoi on nous les a envoyé ... Après tout ... L'empire sait et doit savoir se débrouiller seul. Leur présence ici est ... Une marque de faiblesse. Je dois les surveiller.


Oh, j'oubliais. Lieutenant. Si la flotte républicaine chercher à me contacter. Dites-leur que je ne suis pas disponible et que ce subordonné avait agi sans mon consentement. Je ... je dois aller annoncer ce ... Contre temps au conseil noir.


*****

T -128 minutes

Escorteur sith avant l'incident.


Attaquer seul un vaisseau sith rempli de soldats entrainés et préparés aux imprévus serait téméraire ... Ou suicidaire ça dépend de votre philosophie. Mais heureusement, je n'étais pas seul ! Enfin presque pas. En tout, nous six, et chacun d'entre nous avait une mission spécifique, et ce, sans connaitre les objectifs des autres, des fois que l'un d'entre nous soit pris, histoire de ne pas dévoiler toute l'opération sous la torture ... Mais heureusement, je n'étais pas seul ! Convivial, tout ça, tout ça ... Bon, vous l'aurez compris, ce n'était pas du tout ça ...

TROIS JOURS ! TROIS JOURS ENTIERS ! Trois jours à rester cacher dans un conteneur en duracier ... Heureusement qu'il y avait des vivres là-dedans ... Mais je peux vous assurer que les voyages spatiaux paraissent bien longs avec comme seule compagnie des rations de survie, des médicaments et des doses de bacta ... Conseil à noter, ne pas essayer les médicaments sans lire la notice... Car les problèmes intestinaux en plein vol, c'pas sympathique ...

Mais enfin, nous avions atterri ... Enfin cette saleté de ravitailleur s'était posée sur le vaisseau que je devais détourner ... Mais je devais encore attendre d'être dans la soute, c'était trop dangereux de sortir maintenant et ça serait bête de déclencher l'alarme avant que l'on nous ait donné le signal ... Quel signal ? Une impulsion électrique dans la nuque ... Vous n'en faites pas, je vous expliquerais ca plus tard... je n'ai pas vraiment le temps maintenant, ça va bientôt être à moi de jouer !

La caisse était en place. Le silence semblait régner dans la soute. Lentement. Lentement. Profitons du calme. Cela ne durera pas, bientôt les limbes envahiront ce vaisseau ... et les ténèbres se joindront à la fête. L'espoir mourra. Le courage s'évaporera. Et je m'épanouirais dans le sang et les cris.

Je me redressais soudainement. Je sentais l'impulsion électrique. Et quelques secondes plus tard, une alarme retentit. Notre spécialiste en système de sécurité était avec moi sur ce vaisseau. Donc deux suppositions peuvent naitre de cela ... Premièrement, sa mission était peut-être de regrouper le plus de membres de l'équipage dans un secteur précis du vaisseau. Le moment allait venir, je le sentais s'approcher ... L'un ou l'autre, ce n'était pas mes affaires cette alarme allait jouer en ma faveur.

Pour ne pas déroger à la règle numéros une de chaque infiltration, il fallait que je passe par les conduits d'aération. Et oui s'est obligé, y'a un texte de loi la-dessus, je vous jure. Par contre, ce n'est pas très spacieux ici. Par contre, ce n'est pas très spacieux ici. Et avec une alarme vous vrillant les tympans ... Ce qui est bien avec ces impériaux et leur manie de l'ordre, c'est qu'ils vont tout archiver et numéroté, même les conduits d'aération. Après, c'est pratique, il faut l'avouer, si jamais il y a un problème, on peut immédiatement savoir où et réagir en conséquence ! Par exemple, si ces tuyaux sont partiellement bouchés, ils peuvent activer un des ventilateurs pour essayer d'aspirer et de découper le problème ... Partiellement bouché ... Attendez ... Je crois qu'il risque d'y avoir une légère complication ... Et je crois que ça à un rapport avec le fait que je commence à avancer tout seul ... Je me demande toujours comment ils arrivent à fourrer ce genre de truc dans des vaisseaux légers ... Surtout que ce type d'escorteurs sith sont assez old shcool ... Ils ressemblent beaucoup à ceux de l'époque de Ludo Kressh ... Mais en légèrement plus grand, pour pouvoir transporter plus de monde et équiper plus d'armement ... et apparemment aussi rajouter des ventilateurs à l'avant du vaisseau pour le traitement de l'air ...

Apparemment ... Le ventilateur dont j'ai si peur n'était que de la taille du conduit, pas de quoi me transformer en carpaccio ... Un petit coup de sabre pour découper cale et le problème fut réglé ! Enfin ... C'est ce que je croyais avant d'être happé dans un tuyau plus gros ... Le ventilateur dont j'ai si peur n'était que de la taille du conduit, pas de quoi me transformer en carpaccio ... Ça se transforme en caricature là ... bon bon bon .... Juste quelques secondes ... Visons avec précision le centre de rotation et peut être que cela s'arrêtera ... Attention ... Mais ... Il s'arrête seul ... hum ... La chute va faire mal ...

Il faudrait que quelqu'un envoie une note de service aux constructeurs impériaux pour installer de quoi compensant la chute d'une potentielle personne trainant dans les conduits d'aération ... Bon ... Selon la numérotation, je ne suis pas loin du pont principal, et je dis principal, mais je ne crois pas qu'il y ait de pont secondaire sur ce genre de vaisseaux ... Ou en tout cas, je ne l'ai pas vue sur les plans de l'Echange. Bon, sortons de ces trucs avant qu'ils ne réactivent le ventilateur. Il faudra que je m'achète un grappin pour la prochaine fois ...

Enfin la porte du pont, normalement, ils devraient être en effectif réduit, l'alarme toujours opérationnelle. Un sourire méphistophélique vint défigurer mon visage ... Plus d'un mois sans tuer ... Ça devenait presque insoutenable ! La porte métallique s'ouvrit devant moi. Seulement cinq personnes présentent ... Pauvres petites choses innocentes. Avec une « légère » poussée de force, j'envoyai un des officiers présents s'écraser contre le coin d'un des tableaux de contrôle. Les autres se retournèrent, les yeux grands ouverts, contemplant les bouts de cerveaux de leur collègue. Qu'elle magnifique œuvre d'art, pendant que moi, je faisais passer ma langue sur ma lèvre supérieure, me délectant d'avance du carnage qui allait suivre.

Ils sortirent leurs blaster, mais c'était trop tard. Leur destin était scellé. Ils ne pourraient plus m'arrêter ! Dégainant mon sabre, je me jetai dans la mêlée, massacrant de la façon la plus barbare possible chacun des membres présents. Tout ce sang, tout ce magnifique liquide rougeâtre, liant en une seule entité la vie et la mort. Ma Vie et leur Mort. Le seul que je dus me retenir à évincer était le capitaine du navire ... j'en avais encore besoin. Enfin retenir est un bien grand mot ... je ne pus m'empêcher de trancher la surface de son ventre, laissant tomber sur ses genoux ses viscères. Douce souffrance.

< J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal
Un être qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon cœur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze. >


Autant rendre sa mise à mort un peu festive non ? En terminant ces vers, je lui tranchai la tête ... Après tous, je n'avais besoin que de ça pour activer les commandes principales. Les seules auxquelles j'avais eu accès étaient celles permettant le verrouillage de la passerelle. Pas très amusant ... Mais maintenant avec cet œil, tout cela deviendrait plus ... Cocasse. Les tourelles étaient verrouillées sur le vaisseau-amiral Républicains et il va sans dire que bientôt, les choses risquent de se compliquer. Il n'y a plus qu'à espérer que mes « alliés » de circonstances ne tardent pas à envoyer ce qu'il faut pour l'extradition. Mais en attendant. Éliminons le maximum de potentielle menace... À ce qu'il parait, dans l'espace, personne ne vous entend crier, demandons donc aux impériaux de tester cela ~

Malheureusement pour moi ... Les premières personnes à arriver ne furent pas celles que j'attendais ... Une aura si pure, transpirant la pureté et la bonté ... Tellement abjecte ... Leurs préceptes sont ... Si manichéens ... Si naïfs ... Jidai. Débarquant ici avec leur gros sabots, faisant qui plus est un gros trou dans le vaisseau ... S'ils voulaient aérer la salle pour faire partir l'odeur de mort qui y régnait ... Et ce discours. La guerre ? Seulement la guerre ? Pauvres et innocents jedis, vous avez tellement peu d'imagination...


*****


Un mois avant la rencontre sur Byss

Bar des hauteurs de Nar Shadda



Siobhan Blackway. Juste ce nom, c'est tout ce que m'avaient donné les pirates du cartel des Familles. Comment en savoir plus ? Comme la trouver ? Bonne question. Minutieux. Non, cette fois ça ne serait pas si simple. Enfin, disons plutôt que cela sera plus ... Minutieux. Du tact. Il faut que je m'en tienne au tact, ne pas se laisser emporter, ne se laisser perturber ... Ce qui est relativement difficile quand on l'est déjà selon les normes sociales en vigueur. D'ailleurs, on a le nom de celui qui a fixé ces normes ? Juste histoire de lui montre ce que j'en fais en enfonçant bien profondément sa tête dans son intestin après lui avoir faire bouffer sa bien séance.

Je m'emporte un petit peu là ... Je crois ... Revenons à ce qui m'amener dans la planète la plus emplie de crasse, d'alcoolique et de hutts dévergondés, on ne la présente plus, surnommée la lune des contrebandiers, voici Nal Shadda ! Petit joyau gravitant autour de Nal Hutta, si vous souhaitez avoir quelque chose de légal, et surtout d'illégal, vous êtes au bon endroit. Ici tout se monnaye, et surtout tout le monde. Course de fonceurs, pazaak et assassinats sont au programme ! En somme de la joie de vi... Hum ... Pour profiter du temps qu'il vous reste a vivre –surtout si vous restez trop longtemps ici, mais à vivre sans danger, on triomphe sans gloire ... ... ... Ce n'est pas ça la maxime ?

L'Échange. Partout et nulle part à la fois. Des ombres insaisissables échappant à la république et aux empires sith depuis des siècles. Leader du marché noir, groupuscule illégal, revendeurs de drogues, contrebandiers, esclavagistes, et n'aimant pas que l'on fourre son nez indiscret dans leurs affaires. Des gens bien pour résumé. Et Nar shadda est l'endroit où l'on a le plus de chance de les trouver. Je m'étais installé à un bar, profitant de la vue très agréable qu'offraient des danseuses Twi'lek à l'ensemble des consommateurs. Un peu plus tôt en arrivant j'avais fait courir le bruit que j'étais sur le point de démasquer de supprimer l'un de leur chef. Je m'étais installé à un bar, profitant de la vue très agréable qu'offraient des danseuses Twi'lek à l'ensemble des consommateurs.

Bien entendu, il ne fallut pas longtemps pour que quatre malabars me tombent dessus, deux d'entre eux me pointant leur blasters sur la tempe, un autre prenant mon sabre et le dernier croisant deux de ses bras en posant l'une de ses mains sur mon épaule – et oui c'était effectivement un Besalisk, déroutant ces trucs la non ? – mais autour de nous tout continuait de s'agitait normalement, comme si ce genre de scènes étaient communes ... Bon, a bien y réfléchir ça devait vraiment être commun... D'un voix rauque et grave, sur un ton presque menaçant le scurrier de bistrot s'adressa à moi.


Je crois que nous avons des choses à voir ensemble ...mon ami.


Mon ami ? Il se croyait ou celui-là, dans un bordel ? Bon pour le coup ça y ressemblerait presque ... Après un échange de signe de tête avec l'homme au bar, ils m'emportèrent dans une arrière-salle, totalement insonorisée, dommage, j'aimais bien la musique. Je fus forcé à m'asseoir devant un holo-communicateur, les poignets liés par des menottes, les pieds attachés à mon siège, et deux blaster toujours pointés vers mon crâne.


Il serait possible d'avoir un verre par...


On ne peut même pas ouvrir la bouche deux secondes sans se faire taper dessus ! Ce n'est pas croyable... Aucune civilité ces gens-là. Et surtout trop silencieux pour être honnêtes ... et dire que j'aurais pu les exterminer tout à l'heure ... et dire que je pourrais me dupliquer ... et dire que ... Aucune civilité ces gens-là. Je n'ai plus qu'à attendre mon heure. Et elle mit du temps à arriver ... Et d'un coup ! Un hologramme de taille humaine se dressa devant moi. Visage caché dans l'ombre, costume propre, les mains dans le dos, allure stricte.

Bonjour, je suis désolé de vous avoir dérangé dans vos ... Occupation, et d'ailleurs, j'espère que vous avez acheté vos produits chez nous, mais je pense que nous devons parler.


Pas de diner en tête à tête ? Dommage...



Un comique n'est-ce pas ? Nous vous suivons depuis l'incident de Tatooine, même si nous ne savons toujours pas ce que vous faisiez là-bas, mais indirectement, vous nous avez rendus service. Et apparemment, avec votre numéro d'aujourd'hui, vous cherchez à attirer notre attention n'est-ce pas ? Peu de personnes sur Nar Shadda se targueraient d'être proche de tuer un des chefs de l'Échange. La question est donc : pourquoi ?



Car vous êtes dur à contacter ... Votre organisation m'intéresse ... Vraiment beaucoup.



Huhu ... Pour nous tuer ? Nous infiltrer pour le compte de la République ou de l'empire ? Car c'est bien ce que signifie vous sabre non ? Cette arme oubliée d'une époque révolue ... Cela veut bien dire que vous êtes un jedi ... ou bien un sith non ?



Tout de suite être si manichéen ... jedi ou sith ... Bien ou mal ... Non, je suis autre chose ... Plus pragmatique. Et ces deux entités politiques me débectent. C'est pour ça que je veux autre chose. C'est pour ça que je viens offrir mes services à votre organisation.


Est-ce du culot ou de l'insouciance ? Il est vrai qu'une personne possédant vos ... Dons, que ce soit dans le meurtre de jedi ou dans la Force nous serait bien utile. Mais comment pourrions-nous nous assurer que vous n'êtes dans aucun des camps et que vous souhaitez réellement vous joindre à nous ?


Ordonnez-moi. Demandez-moi de tuer un Moff impérial ou un sénateur Républicain. Voir les deux. Ça sera fait.



Non... Ca serait trop simple ... Et une personne ne prouve aucunement votre affiliation. Ça ne pourrait être qu'un « dommage collatéral » ...



Que voulez-vous alors ? Que je détourne un bâtiment Républicain ? Que j'infiltre une base sith ?



Mieux. Vous allez déclencher une guerre. Ou tout du moins accentuer les relations tendues entre les deux puissances. Dans quelques semaines, une rencontre visant à restaurer une confiance réciproque va se dérouler sur Byss. Elle ne doit pas aboutir positivement.



Mis à part qu'ils seront plus occupés à s'entre-tuer, quel intérêt avez-vous à faire ça ?



L'argent voyons ! Le capitalisme n'est pas une affaire pour les enfants de cœurs, et étant dans le marché des armes ... Une guerre, ou même une préparation à la guerre nous serait ... Profitable dirons-nous. Et c'est pour ça que nous avons monté « une équipe » ... Dont vous ferez partie !



Et qui vous dis que je ne vous trahirai pas ?


Vous croyez vraiment que la tape de tout à l'heure était seulement pour vous faire taire ? Comme c'est innocent ... Mon garde vous a incorporé une micro-puce électronique qui vous grille le cerveau. Rassurez-vous, chaque membre de cette « force spéciale » à une puce du même type, et un de mes agents de confiance aura un activateur. Et dans le cas vous le cherchiez et vous le retrouveriez, la télécommande peut être seulement activée avec une empreinte digitale, une activation vocale et un des deux code que je détiens et que je pourrais envoyer via une communication subspatiale sécurisée. Et selon le code envoyé... La puce sera soit activé pour tous vous tuer, soit pour se désintégrer et vous « libérer ».


Vous savez que j'aime bien vos méthodes ?



Mais mis à part ça... La puce sera soit activé pour tous vous tuer, soit pour se désintégrer et vous « libérer ». Si vous y arrivez, nos relations seront en très bonne voie ... Le plan vous sera dévoilé très peu de temps avant votre départ. En attendant, faites-vous plaisir, trainez dans le bar, prenez des bâtons de la mort, demandez des esclaves Twi'lek ... Tout cela vous sera offert par la maison, c'est le moins que nous puissions faire ~

L'holocommunication s'éteignit, les portes s'ouvrirent, la musique revint à mes oreilles ... Je me demande combien d'esclaves Twi'lek et de bâtons de la mort tiennent dans une chambre. Faisons le test voulez-vous bien ? ~


*****


Présent, t – 18 minutes,

Escorteur sith détourné



Je vous en pris Jedi, ne soyez pas plus stupide que vous ne l'êtes, cette guerre aura lieu un jour ou l'autre. C'est se voiler la face que de croire que la paix est éternelle. Le conflit est un concept récurant et immuable. S'immisçant dans chaque esprit des espèces vivant, et ce même de leur plus jeune âge. Un jour, tous ces immeubles que nos espèces érigèrent, collapseront par ensemble dans un nuage de cendres. Et vous n'y pourriez rien. Les agents du chaos sont innombrables. Tel, un monstre gargantuesque, infini, horrifiant ... Couper un membre, et deux repoussent.


Fanatique me direz-vous ? Réaliste vous répondrais-je. On ne peut détruire la guerre, on peut la changer, car la guerre ... La guerre de ne change jamais. Je ne comptais pas servir ce sombre cavalier si tôt, mais j'y fus contrait par la force des choses, et aussi partiellement par une envie irrésistible et incompréhensible de rester en vie. Enfin, pour le coup, j'en ai eu pour mon argent sur Nar Shadda ... Pauvres petites choses fragiles que l'on consomme et que l'on laisse trainer dans un coin de la pièce ensuite ... À vous de voir comment vous souhaitez interpréter cette phrase.

Dans un geste net, je verrouillai les tourelles, mais pas sur le vaisseau-amiral. Trop de défenses, bouclier trop dur à percer... Les vaisseaux visés étaient les transporteurs de troupes et de vaisseaux légers, dont la majorité de l'espace était occupée respectivement par des couchettes/salles médicales ou des hangars. Une fois que cela fut fait, je sortis et j'allumai mon sabre laser pour détruire la console de commandement. Selon les schémas fournit par l'Échange, une mémoire tampon devrait exécuter en boucle la dernière commande initialisée. Il n'y avait plus qu'à attendre les renforts du groupe et un possible moyen d'exfiltration ... Bon, ayant dépressurisé l'intégralité du vaisseau, je présume qu'il va mettre un peu de temps a arriver... Il n'y avait plus qu'à tenir.

Un sourire angélique scarifiant mon visage, je m'éloignai lentement de la console, chacun de mes pas provoquant un bruit risible à cause du sang commençant à coaguler sous mes semelles imprégnées. Je remis mon sabre à la ceinture, restant à bonne distance de mes invités ... On ne sait jamais, la petite brunette charcutée à l'air d'être un peu agressive. Je suis sûr qu'une tisane lui ferait du bien ! Mais pour le coup, on n'a pas grand-chose à infuser ... Ni d'eau chaude ... ni de tasse à vrai dire ... Et des chocolats, peut être que l'un d'eux se trimballe avec des chocolats sur lui ?


Je suis désolé, parfois, j'ai tendance à m'absenter, je n'ai pas bien entendu le début de votre phrase ... Mais vous avez vu, je me suis écarté ! Au faite, un peu de civilité voyons, je suis sûr que l'on ne vous a pas éduqué comme ça. < Je me présente devant vous chers Jedis, Darth Qorit'Tsawak > , et soyez heureux, habituellement je ne parle pas en « commun » avec les gens de votre ... genre, ce n'est pas vraiment ma langue maternelle ...

Au moment de prononcer mon nom, je m'inclinai légèrement sans les perdre de vue ... et quand j'eus prononcé mes premiers mots en sith, une lueur sadique s'inscrivit dans mes yeux, reste de la boucherie passée ou prémisse de ce qui va suivre ? Nous le serons bientôt ... Je me suis rassasié –pour l'instant – et puis à trop se gaver de bonnes choses ont fini par être dégouté n'est-ce pas ? Non... j'avais envie de parler, tant qu'à faire. Je ne pense pas que je vais revoir un chevalier jedi de sitôt, donc pourquoi gâcher ce sublime moment par un combat futile ?


Mais vous voyez, je me suis écarté des consoles ! Je ne fais pas ma mauvaise tête non plus ... Pas totalement... Mais dites, moi croyez-vous vraiment pouvoir poser le pied sur un bâtiment impérial en toute tranquillité ? Allons jedis, ne soyez pas si aveugle ... Aller méditer dans un coin ... Faites appel à vos ... Sens de précognition et je suis sûr que vous verrez que tout n'est pas aussi simple que vous ne le croyez.

J'avais levé les mains, non pas comme symbole de redditions, mais pour temporiser encore un peu, bien que je me doutais que ça ne durerait surement pas. Je me reculais doucement, m'éloignant d'eux petit à petit ... Combien vous pariez que cela ne leur conviendrait pas ? Ralala, c'est presque compliqué d'être un agent de l'Échange dans cette galaxie. Je devrais peut-être songé à une reconversion du genre mineur sur Kessel, ou peut etre professeur ... Mais de quoi ? Je me laisserais bien tenter par la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie ... Je ne sais pas de quoi il s'agit, mais le nom sonne bien, c'est concis, précis et totalement compréhensible même pour le plus ignare des néophytes.


Mes Chers Amis ... Nous avons toute la vie pour discuter, alors pourquoi ne pas baisser d'un ton et commencer à agir comme des personnes civilisées ?

« Personnes civilisées » ... Ce terme m'a toujours déconcerté ... Qui détermine quand nous sommes civilisés ? Je suis sûr que c'est la même personne qui nous dit comment être bienséant et que nous sommes normaux ...



Luke Kayan
Luke Kayan
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[HJ: Désolé pour la nullité... J'ai perdu le ]post deux fois, alors que je terminais, du coup bon, voilà...]

Le choc de l'arrivée brutale avait bloquée la cage thoracique de Luke qui en perdit sa respiration pendant quelques secondes. Alors qu'il sortait de la navette, son pied toucha durement le sol, comme s'il s'était attendu à le rencontrer plus tôt. Le jeune Jedi éluda son léger tournis pour suivre Kliff Redrich. La hiérarchie s'était naturellement établie entre eux, l'imposant chevalier ayant plus d'expérience de part son âge et de son passif. Bien que Luke possède son propre bagage, ce dernier était surtout diplomatique, or ce n'était sûrement pas le moment de parlementer pour l'instant. De plus, il ne pouvait pas espérer faire grand chose de ces auras agglutinées dans ces espèces de grosses boîtes flottantes, égaré dans les tréfonds d'un espace aussi noir que la couleur qui l'accompagnait depuis des années, l'aveugle peinait à trouver ses marques. Comment localiser précisément l'ennemi à combattre ou le fou à raisonner ? Luke ne pouvait rien faire ou presque du haut de sa passerelle, ses sens limités par le vide interstellaire là où les militaires dirigeaient tout depuis leur grande baie vitrée.

Dans les cursives de l'escorteur qui s'était détaché de sa flotte, leurs pas les menèrent tout droit sur une silhouette sombre. Celle là même qui les avaient tiré du Défiance où Kliff connaissant déjà l'Amiral Fyrd avait su négocier un laps de temps pour régler le problème. Luke ne comprenait pas comment on pouvait apprécier le chaos au point de le semer. Lui, il n'aspirait qu'à la paix, cette même tranquillité qu'il avait tâché d'inspirer à Herbert, le jeune mousse paniqué qui lui avait conté la scène de l'escorteur fuyant ses alliés pour se diriger à leur encontre. Muni de sa Force chaude et accueillante, le Hapien l'avait rassuré, et le jeune Rodien avait retrouvé contenance, une petite victoire qui avait totalement satisfait Luke, lequel ne saisissait donc pas du tout le plaisir de semer la mort autour de soi comme la silhouette l'avait apparemment fait ici.

Partout, l'odeur de chair cuite donnait mal à la tête, les crépitements bondissants de consoles brisées s'apprêtant à mordre une main qui s'en approcherait brûlait les oreilles. Les sens de Luke s'emballaient, assourdis par la résonance de leurs pas qui amplifiaient l'impression du vide des dites cursives qui auraient dûes êtres fourmillantes. Néanmoins, le jeune Jedi ne perdait pas la tête non plus, habitué malgré lui à des scènes d'horreur, il tentait de réfléchir aussi calmement que rapidement sur les évènements qui s'étaient produits ici. L'assassin avait sûrement détourné l'escorteur parce qu'il n'était pas au courant de la manoeuvre qui se préparait. Résultat, il faudrait songer à prévenir l'Amiral Fyrd que leurs potentiels adversaires étaient finalement innocents pour une fois. Il y avait en effet de grande chance qu'une troisième puissance dont l'intérêt était la guerre se soit interposée, à moins qu'ils n'aient été suffisamment vicieux pour orchestrer ce massacre, mais Luke ne voyait pas réellement l'intérêt, ils auraient alors dû le faire à plus grosse échelle.

Tandis que Kliff interpelait l'individu finalement retrouvé, le Hapien observait les alentours à sa manière, lançant de calmes ondes de Force, lesquelles lui revenaient tels des radars et le renseignaient sur ce qui l'entourait. Des morts, surtout ça, le chaos, la colère et le sang pas grand chose de plus et surtout rien d'intéressant sinon cet homme face à eux qui l'était bien malgré lui. Ce dernier se présenta, Luke fut surprit de reconnaître au moins un mot en Sith [HJ: Vu avec Xaphan.], bien que non initié à la langue, le Hapien érudit à ses heures avait eu affaires à quelques textes suffisamment profonds sur la Force pour que l'on utilise l'appellation originelle précédent le nom des Siths. "Urvaz", Darth dans le langage d'une race aujourd'hui quasiment disparue ou disparue, un véritable mystère pour les chercheurs. La suite, Luke l'ignorait, son chemin d'investigations ayant largement dévié. Quoiqu'il en soit, Qorit Tsawak dont il n'avait aucune idée de la prononciation exacte ni de la signification devait être le patronyme qu'il s'était donné. Laissant Kliff réciter l'habituelle somation d'arrestation, le Chevalier se présenta ensuite calmement à l'individu. En tant que diplomate, il n'avait pas d'autre choix que d'accéder à une demande de dialogues, même venant de l'assassin présumé de dizaines voir bien plus de personnes. Bien sûr, il s'agissait avant tout de tirer des réponses pour agir en conséquence par la suite.

-Bonjour, voici le chevalier Kliff Redrich et je suis le chevalier Luke Kayan.

Même s'il n'avait pas spécialement envie de parler avec un criminel, tant que ce dernier ne se montrait pas agressif, il devait tenter de sauvegarder l'ambiance de semi-confiance qui s'installait. Quoiqu'aujourd'hui c'était encore un peu spécial car le temps pressait. Luke ne perdit donc pas de temps pour enchaîner, répondant d'une voix douce mais ferme au forcené.

-Le problème n'est pas d'être aveugle mais d'avoir une vision déformée. Si la mort doit être inévitable, ce n'est pas une raison pour l'appeler plus tôt que prévu. Si le concept de guerre existe, c'est parce qu'il vit à travers son antagonisme la paix, et nous sommes là pour tâcher de la préserver.

La main du jeune Jedi s'écarta prudemment de son propre sabre en guide de bonne foi, il n'avait pu s'empêcher de répondre à un être qui se fichait pourtant sûrement de son idéologie, engoncé dans la sienne. La fougue de la jeunesse malgré tout probablement. Quant à ses doigts s'éloignant de son arme, ce n'était en revanche pas une folie mais un geste diplomatique qui ne lui coûtait pas grand chose car même en combat, le Hapien utilisait très peu son épée de lumière.

-N'en déplaise à notre "précognition", nous sommes de grands optimistes... Mais vous aussi semblerait-il puisque vous insinuez que 30 minutes pour discutez équivalent à toute une vie. Il serait bien plus confortable de vous écouter si vous désactiviez ces tourelles. Comprenez que la confiance ne s'installe pas aussi simplement non plus comme vous le dites, pas après tous ces morts, car vous en êtes l'auteur, n'est-ce pas ?

Demanda le Jedi en faisant l'effort de ne pas s'avancer ou d'esquisser une tentative d'arrestation en guise de bonne foi. Pour le reste, Kliff et lui devaient suivre certains protocoles de sécurité, dont celui qui imposait d'insister pour que le Sith désactive les armes qui menaçaient de leur exploser à la figure. C'était une prise d'otages sous une forme un peu particulière en plein espace. Il fallait agir comme tel. Projetant son aura pour appuyer celle de son aînée, le Hapien le laissa reprendre la parole ou le geste. Il n'était que le suiveur dans cette mission et s'en tenait à son rang, prêt à défendre son camarade de sa vie si c'était nécessaire. Exactement comme on lui l'avait enseigné, fidèle à ses principes même si c'était parfois dur à concilier. Luke avait confiance en Kliff, et c'était un point duquel le jeune Jedi était particulièrement fier. Dans sa communauté, deux chevaliers avaient beau ne pas se connaître, ils pouvaient compter l'un sur l'autre, probablement un peu naïvement, le Hapien se sentait toujours entouré et soutenu, pour la même cause, pour cette paix, enfant si fragile qui tombait malade par grands froids et grosses explosions.
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Apparemment, il y en a un des deux plus enclin à parlementer ... J'ai du mal à comprendre la logique de ces Jidai qui souhaitent se lancer dans le combat une fois l'ennemi repéré ... Le code ne leur suggère-t-il pas la paix, le calme et le contrôle de soi en tout instant ? Certains devraient prendre des cours de rattrapage, je pense ... Mais ce bellicisme lattant était délicieux à observer, c'était là la démonstration même de la différence profonde qui vint séparer les Sith et les Jidai ... Pour être plus précis, aucune. Il n'y a pas de disparité entre les deux sectes, outre la façon dont elles se laissent percevoir. Les Jidai se présentent comme des gardiens, de protecteurs, des diplomates. Mais plusieurs fois au long de l'histoire de cette galaxie, ils n'ont été rien d'autre que des soldats, voir des officiers. Tuant inlassablement leurs ennemis, même les plus faibles, même ceux qui étaient sur le champ de bataille pour faire vivre la femme et l'enfant qui attendaient le retour de leur père ... Alors qu'il est possible, pour un chevalier Jidai accomplis, de maitriser les non-utilisateurs de la Force n'est-ce pas ?

Ne les trouvez-vous pas hypocrites ? Nous, utilisateur du côté obscur, ne nous cachons pas derrière des faux-semblants, nous ne faisons pas la morale sur la corruption de l'univers, nous ne dénonçons pas les massacres, mais nous survivons. Car la survie est la plus fondamentale et la plus immuable des règles. Elle régit toutes vies. Les Forts vivent, les Faibles meurent. Et qui sommes-nous pour changer cela ? Jidai, êtes-vous donc si prétentieux que vous pensez pouvoir changer la nature profonde de chaque choses vivantes ? Vous n'êtes que des imbéciles contemplatifs, béats, devant chimère absurde ... Mais comment vous en vouloir, vous avez été conditionné dans ce but - et il serait stupide de dire que ce n'est pas le cas pour les Sith - quand avez-vous réfléchit de votre propre chez, sans se laisser influencer par votre code ?

Je m'inclinai légèrement lorsque le jeune Jidai se présenta, c'était la moindre des politesses non ? Esquissant par le même temps un léger sourire, me retenant tout de même de me défigurer la figure avec une expression de sadisme non retenue ... nous garderons cela pour plus tard, quand nos échanges seront moins cordiaux... Et vu l'empressement qu'avait l'un des deux compères à tenter de m'obliger à me rendre en m'énonçant sans sourciller mon impossibilité à fuir ou à survivre, cette déplaisante situation risquait d'arriver d'un moment à l'autre. Mais ce n'est pas pour ça qu'il fallait accélérer les choses, et c'était une occasion parfaite pour glaner des informations, ne serait-ce que les moins importantes ; l'avis des Jidai sur cette rencontre, pourquoi ils protègent des Sith, s'il a fait beau sur Ondéron dernièrement ...


Vous semblez plus civilisé que votre collègue, j'apprécie très cher.


Je me redressais sans pour autant abandonner mon sourire... Ça pourrait presque sembler être une preuve d'arrogance et d'insouciance. Et pour le coup, c'est vrai qu'il s'agissait d'un poil d'arrogance... Un, deux, trois, cent, mille Jidai ... Je n'en avais rien à faire, car à vivre dans la crainte, on ne vit pas. La peur est un sentiment d'enfant, elle vous fait perdre vos moyens, vous atteint à travers des illusions, ce qui, étant dit, est une bonne arme du côté obscur, une chose à utiliser contre ses adversaires, mais on ne peut l'utiliser pour soi dans le but de devenir plus puissant. La peur est trop simple. Trop facilement compréhensible ...

Mais je vais m'arrêter de philosopher, ce n'est pas comme si nous étions à bord d'un vaisseau sur le point de se faire pulvériser n'est-ce pas ? Attendez une seconde ... Mais que de paroles touchantes et sages venant de ce Jidai, bien qu'assez simplistes au final. Ce n'est pas un reproche, mais une constatation. À laquelle j'apporterais volontiers des modifications, par exemple ; le concept de la guerre n'existe pas à travers le concept de la paix, mais j'aurais plutôt dit qu'il est contrasté par ce dernier, une petite nuance me direz-vous, mais qui au final peut se révéler très importante ! D'une voix mielleuse, presque charmeuse, j'entrepris de continuer ce "combat"...


On ne peut appeler la mort "Jidai", elle est une maitresse trop exigeante et difficile à séduire. Mais écoutez attentivement ces tambours qui viennent des profondeurs ... Écoutez-les apostropher les serviteurs du chaos, qui répondent chaque jour à leur appel. Vous ne serez jamais assez Jidai. Un jour ou l'autre, votre ordre sera submergé ... Car la lumière n'est pas éternelle, contrairement à l'obscurité. L'un ne peut vivre sans engendrer l'autre, mais ce n'est pas réciproque...


Couplet d'un homme fou se complaisant dans les Ténèbres ... Ce n'était pas totalement ce que j'étais, mais il serait insensé de dire que ce n'est pas ce que je suis. Je continuais à m'éloigner des commandes grillées, baissant lentement mes bras, les regardant dans les yeux, comme pour attendre un quelconque signe d'approbation de leur part, liant mes mains dans mon dos, tentant, par ce geste, de montrer une certaine passivité. Une fausse passivité bien sûr. Étant adepte de ce gracieux art de la Forme II, je combats souvent avec une main dans le dos. Et donc, je me tenais prêt a dégainer au moindre signe d'agressivité.

Oui, je sais, c'est le Terentatek qui se moque du Rancor, un Sith surveillant un potentiel acte belliqueux pouvant émaner de Jidai, c'est un peu le monde à l'envers non ? Mais c'est ca qui est marrant non ? L'obscurité surveillant la lumière, observant ses faits et gestes, attendant le mouvement de ses serviteurs. Pourront-ils faire le premier pas en se convainquant d'agir pour le "bien" ? Pourront-ils m'agresser sans retenue alors que je tente de rationaliser une discussion ? C'est que nous verrons... et si jamais j'arrive à immiscer ne serait-ce qu'un fragment d'obscurité dans leur âme et dans leur cœur grâce à mon inertie, je n'aurais pas tout perdu ~


Et alors "Jidai" ? Ne sentez-vous pas cette froide caresse ? Ne vous excite-t-elle pas ? Plus la mort est proche, plus je me sens vivant ... Et dans ces conditions, une seconde parait etre une éternité ... une éternité d'extase ! Et puis, au final, la mort n'est qu'un autre chemin, qu'il nous faut tous prendre à un moment ou à un autre ...


Et ce que ce soit ma mort, ou celle des autres ... Mais ils n'avaient pas à le savoir, je ne voulais pas qu'ils pensent que je les menaçais ! Sans que je n'en prenne réellement conscience, mes pupilles s'écarquillèrent de plus en plus, laissant apparaitre ce qui n'aurait pas dû apparaitre si tôt ... Je devais me contrôler, me reprendre .... Inspirer, expirer .... Se recentre, se recentrer, se recentrer ... Les divertir, gagner du temps, les conserver avec moi, attendre, voir ce qu'il va se passer. Installer la confiance ? Ne pas leur avoir foncé dessus immédiatement n'était pas suffisant ? Il était assez exigeant ...


Malheureusement ... D'ici, je ne pourrais plus rien faire mes chers ami, après, il reste une solution ... Un peu radicale ... Mais qui éteindrait les tourelles une bonne fois pour toute ... Si vous y tenez réellement.


Le pont était dans un piètre état, la plus grande partie du vaisseau était dépressurisée et le compte à rebours devait tourner autour des 15 minutes ... En somme, nous avions encore le temps ...Je me promenais lentement sur le pont, gardant une certaine distance vis-à-vis des Jidai, passants prêts des corps mutilés des membres d'équipage. Changeons de conversation.


Mais avant répondez moi franchement, avez-vous remarqué le paradoxe touchant l'Empire, la République, l'ordre Sith et l'ordre Jidai ? Ce paradoxe sur l'Ordre et le Chaos. Sur une hiérarchie structurée et sur cette égalité perturbée ... N'avais, vous donc jamais remarqué ? Vos démocrates passent leur temps à se battre entre eux, n'hésitant pas à se laisser corrompre alors que vous cherchez à instaurer l'Ordre. De l'autre côté, un empire strict, méthodique, consacrant la corruption de la Force obscure, mais élimant les grains de sable se glissant dans cette mécanique pyramidale. Alors qu'à son sommet l'ordre Sith s'exalte du pouvoir qu'il a acquis et continue à vouloir en acquérir via le chaos qu'il sème ...


Je ne faisais que dire ce que je voyais en tant qu'observateur extérieur ... cela ne vous avait jamais marqué ? La réponse du Jidai m'intéressait réellement ... je voulais voir comment ils considéraient la démocratie. Comment ils pouvaient défendre ce régime qui les a tant de fois menées au bord du gouffre ? Comment les Jidai pouvaient encore croire en cette démocratie représentative possédant tellement de failles ...


J'ai vraiment envie de savoir ce que vous en pensez ... On ne sait jamais, si je me rends, on passera du temps ensemble non ? Autant ne pas partir sur un mauvais pied !


Si jamais je me rends ... ils ne croiront jamais à ça ... Non sincèrement, ils ne vont pas croire que je vais me rendre vu la façon dont je me suis adressé à eux avant ... Mais je dois tout faire pour qu'ils me croient, pour qu'ils minimisent la menace que je représente ... Mais le temps s'écoule ... sauf si... Sauf si autre chose arrive ... Normalement, les autres devraient bientôt avoir accomplis leur mission ...Assez pour déstabiliser, même temporairement les deux flottes et surtout assez pour cacher la présence de cette troisième faction et semer la zizanie...



Spoiler:
Luke Kayan
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-Si la lumière est éphémère, c'est justement une des raisons pour laquelle il faut la protéger et la chérir plus que tout. Chaque être, chaque concept, si fragile et si éphémère soit-il existe malgré tout, mieux vaut lui laisser son temps de vie sans essayer de le raccourcir d'avantage encore. Mieux, de l'allonger pour le valoriser. Quant à l'obscurité seule, elle ne saurait se suffire à elle-même puisqu'après avoir rongé la lumière et la vie, elle s'attaque à ses propres membres, se dévorant lors de ses nombreux élans de folie et de vices, lesquels sont effectivement éternels.

Répondit Luke tranquillement après avoir réfléchi aux paroles du Sith. Mieux que quiconque, le Jedi savait ce qu'était la nuit indicible, c'était ce qu'il contemplait 24h sur 24 même les yeux ouverts. Pour lui il y avait différentes sortes de lumières, cette dernière se régénérait sous d'autres formes, elle était donc effectivement éternelle mais il ne préférait pas aller complètement contre leur adversaire. Mieux ne valait pas contredire un fou. Un fou dangereux car extrêmement intelligent et somme toute logique dans ses propos bien qu'ils soient extrêmes pour Luke. Tandis que ce dernier parlait d'ailleurs, ayant certainement recours à une multitude de gestes théâtraux. C'était en tout cas ce que le Chevalier avait appris en cours de profilage sans trop le comprendre, ce genre de personnage charismatique était paroles et gestes. Heureusement lui ne pouvait pas se laisser influencer par de beaux mouvements soulignant des paroles déjà presque tentantes. Oui, tentantes dans le sens où un autre aurait pu soudainement se sentir vidé de son énergie et de sa foi, ayant l'impression de lutter pour rien alors que le Sith proposait un chemin si facile. Se laisser drainer par une obscurité de toute façon plus vivace que la lumière, faire avec, abandonner cette route trop difficile, si ambigüe et subjective qu'était celle d'un gardien de la paix. Seulement, Luke n'était pas un "autre", sa volonté mais aussi son étrange relation avec le côté obscur le maintenait aux aguets. Il savait combien la noirceur consumait. Les Siths entre eux se détruisaient lorsqu'il n'y avait pas de Jedis en face comme il l'avait "vu" à l'Académie, et ils se détruisaient aussi eux-même, physiquement et mentalement.

* Non désolé, vraiment, je préfère la quiétude chaude et douce de la paix *

Pensa Luke, ses lèvres s'entrouvrirent même pour répliquer cette phrase toute faite avant de se refermer dans le vide, comme si en plus d'être aveugle, il était soudainement devenu muet. Le Sith lui posait des questions... Cela sous-entendait qu'il attendait une réponse et n'était pas fermé... Luke pourrait-il en jouer ? Alors que son adversaire lui parlait plus ou moins de problèmes de communication, le Hapien appliqua ce souci à la situation présente. Le manque de communication n'est-ce pas ? Voilà ce qui faisait défaut aux camps qui se jugeaient de part et d'autre de ce transporteur. Le jeune Jedi glissa sa main vers sa ceinture comme pour se saisir de son sabre-laser. Geste plutôt légitime lorsqu'on se trouvait face à un adversaire du genre du Sith lui parlant de meurtres aussi gaiement que s'il s'agissait d'un gala. Au dernier moment, dans un geste étudié de diplomate, le jeune homme hésita puis retira ses doigts, comme s'il réfléchissait aux propos de l'autre et se laissait doucement guidé. En réalité, Luke avait également enclenché son datapad à travers la pochette fine de sa ceinture utilitaire. Ce dernier était en ce moment automatiquement réglé sur la fréquence de son vaisseau en mode silencieux bien sûr. D'ailleurs par sécurité, Luke devait contacté l'Amiral et pas le contraire qui pourrait le trahir s'il était caché. Quoiqu'il en soit, son geste avait été furtif et sûr, démontrant un des rares avantages à être aveugle était que l'on connaissait très exactement où se situait chacune de ses affaires au millimètre près. Quitte à perdre de précieuses minutes chaque jour, le blond était très méticuleux dans le rangement de ses affaires. C'est ainsi que la tête très droite toujours, le jeune Jedi concentra son regard mort sur celui de son ennemi. Il n'avait que peu de temps devant lui mais pour l'instant, parler semblait être la meilleure option tandis que Kliff faisait ce qu'il avait à faire. De ce côté Luke avait confiance, l'homme devait être en train d'étudier les lieux ou d'analyser ce que lui ne pouvait pas observer.

-Enfin d'accord, si ça peut vous faire éteindre ces tourelles même de façon... Radicale, ou tout du moins vous le faire avouer, jouons... Discutons, découvrons après tout.


Concéda le Hapien avec un geste ample des mains, comme pour appuyer son ouverture d'esprit. Qu'avait-il de mieux à faire de toutes manières ? L'autre menait la danse, c'est lui qui avait la bombe entre les mains, c'était comme une gigantesque prise d'otages. Sa seule chance était que tout le monde sache qu'il était seul dans sa folie et que les deux flottes s'éloignent pour éviter le combat. Un espoir réduit, ridicule mais viable pourvu que Luke soit suffisamment habile pour appliquer son idée. Malheureusement il se sentait un peu jeune et inexpérimenté pour un tel coup, ce serait donc difficile, il manquait de confiance en lui mais n'ayant pas le choix, le Jedi se lança doucement dans ce rôle d'être influençable. Au compte goutte pour que ça n'ait pas l'air trop gros... Jouer sur les seules armes qu'il avait. Un charisme dont il n'avait pas entièrement conscience et l'arrogance de ce Sith beau parleur.

-Non... Ce n'est pas bien, il faut résister à ces désirs vils. On ne peut pas prendre la vie comme ça, juste par plaisir... Par excitation.

Lança le jeune homme d'un ton volontairement hésitant voir traînant, semblant perdre de sa superbe. Luke espérait que Kliff le connaissait assez-tout du moins de réputation- pour savoir qu'il jouait. Tout doucement malgré le temps qui manquait, se rétractant comme quelqu'un qui veut lutter contre des désirs vils pourtant existants que le Sith se devait d'exploiter. Luke était comme le Jedi fragile qu'il paraissait être, en proie à ses sentiments, bien éduqué mais vacillant et que l'on pouvait "tendrement" faire plonger en lui promettant une puissance qu'il n'avait pas de toute évidence lorsqu'on observait son physique ou même qu'on devinait sa cécité. Il était la victime tentée qui n'était pas tombée, uniquement parce qu'il n'avait jamais rencontré le tentateur qui le ferait chuter, l'un des rares Siths qui prenait le temps de parler pour convertir. Lui.

-Ce paradoxe ? Oui je l'ai remarqué

Continua prudemment Luke, c'était dans un but bien précis qu'il cédait tout doucement du terrain, mais cette affirmation n'était pas spécialement fausse non plus. Bien malgré lui, le Hapien s'apercevait petit à petit que son monde administratif parfait s'écroulait. Pour autant il croyait encore fermement en la justice, c'était un garçon droit, parfois trop, qui donnerait sa vie pour son ordre. Son jeu un peu sournois-admettons-le- était étudié à la manière des diplomates et il se servait de son physique parfait de Hapien sans le savoir pour ça. Luke était la victime pure que l'on prenait plaisir à convertir, la poupée parfaite que l'on adorait voir s'obscurcir. La seule chose manquante était bien sûr la subtilité des gestes car bien qu'il ait appris quels petits détails-en plus de ceux d'hésitation plus évidents qu'il avait en revanche bien saisi, comme cette main se glissant sur son sabre puis se retirant.- pouvaient jouer en sa faveur pour son jeu d'acteur, il n'en saisissait pas l'essence, aveugle depuis trop longtemps. Enfin, ça restait une bonne excuse concernant une certaine rigidité pour l'adversaire aussi. Tout s'expliquait, Luke était moins expressif mais il y avait une explication et au final ça n'était pas plus mal, ainsi il se trahissait moins.

-Mais que peut-on y faire ? J'aime croire qu'en luttant contre nos bas instincts nous pouvons améliorer ce monde et y ramener un peu d'ordre.

Luke tentait d'avoir une voix affirmée sans trop l'être non plus, il ne pouvait pas céder dans la seconde quand même. Son datapad discrètement allumé renvoyait normalement sa communication à bord du vaisseau de l'Amiral, lequel retransmettrait la conversation sur la fréquence de ses "ennemis" potentiels. Tout ce que cherchait à démontrer Luke, c'est que l'homme avait agit seul, pour une raison que lui-même ignorait encore, ou tout du moins obtenir des aveux sur ses crimes afin de l'arrêter en tant qu'individu et non comme une personne appartenant à un groupe-risquant ainsi de briser le traité ou de donner une raison aux Siths de jouer les victimes de racisme.- Le beau parleur devait absolument être isolé de sa flotte -à supposer que c'était la sienne.- pour éviter les esclandres à grande échelle.

-Alors c'est pour ça que vous les avez tué ?... Pour... L'excitation et rien d'autres ? Mais... c'était vos alliés, ceux de votre flotte, je ne comprends pas. Comment supportez-vous la solitude ? Ne faire confiance à personne, que personne ne vous fasse confiance. Être recherché pour tous ces meurtres, car c'est ce qui se passera... Ils voudront vous faire la peau. Le plaisir et la liberté méritent-t-il ce prix ?

Acheva le Jedi en inclinant légèrement la tête sur le côté. Il ne se montrait pas converti, pas encore, plutôt comme un diplomate qui acceptait de s'ouvrir à l'autre. Exactement ce que l'inconnu lui avait demander au début. Échanger des points de vue, comme un bon garant de la paix essayerait de connaître l'autre côté du miroir. Le tout avec un peu d'admiration et une hésitation prouvant sa fragilité. Luke semblait avoir légèrement oublié le but de sa mission en répondant aux questions du Sith, oui il sentait le paradoxe... L'ordre, le désordre, oui, il sentait la mort et sa caresse mais cette dernière lui semblait épouvantable. De la même façon, le jeune Jedi était sincère dans son incompréhension. Comment pouvait-on accepter de vivre tel un traître, devant s'échapper sans cesse, se laisser haïr. Luke n'était pas du genre à vouloir être adulé mais il aimait être aimé, qu'on le considère comme une personne droite. Sa fascination était réelle quelque part, son seul mensonge était celui de son attirance pour l'instant légère face au pouvoir obscur, au pouvoir de la liberté.

Oh oui, en fin de compte le Sith avait gagné, ils étaient en train de discuter et de se montrer civilisé, mais saurait-il à quel prix ? Luke comptait bien prouver qu'il était un phénomène perturbateur isolé. C'était peut-être l'autre camps qui avait orchestré tout cela en réalité, mais son but à lui était d'éviter un massacre, peu importe qu'on l'ait finalement trompé, la bataille ne devait pas avoir lieu. Si les autres ne se portaient pas garants de cet individu, il fallait les appuyer dans leurs éventuels mensonges pour le moment -à moins que ce ne soit vrai ? Mais dans ce cas, que faisait cet homme ici, quel était son vrai but ?- pour éviter l'accident diplomatique, sans compter les morts que cela génèrerait. Son plan, si leur échange était bien entendu était de faire comprendre à l'Empire et à la République que tout le monde avait été massacré ici, donc que l'Empire avait autant à perdre que leurs adversaires, encore une fois cela isolerait l'individu. Dans le pire des cas, Luke avait comme projet de l'arrêter selon les rois Républicaines comme personne responsable de ses actes ayant commis des meurtres avec préméditation, bref, sortir le gêneur du contexte.
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Kliff avait vu la silhouette sortir son sabre d'un rouge écarlate, après un petit discours aussi vide d'arguments solides que vain. Le Chevaliers n'avait pas eu le temps de réagir mais, avait parfaitement compris la manœuvre du "Sith" lorsque ce dernier avait détruit le tableau de commande et cela, en faisant fit de son avertissement. Par la suite, l'individu s'était excusé en mettant en avant une absence passagère tout en s'éloignant des commandes qui ne lui étaient plus d'aucune utilité. Ainsi, il avait également dit se nommer Darth Qorit'Tsawak. A sa connaissance, seuls les Seigneurs Sith possédait ce titre. Kliff avait eu l'occasion de rencontrer des Seigneurs Noirs et avait pu mesurer leur aura. Cet individu était loin de leur arriver à la cheville mais, semblait tout aussi sournois. A moins que l'Empire n'élève des guerriers Sith en masse en prévision d'un futur affrontement, comme celui qui était en train de se dérouler.

Le Sith avait encore prit la parole le mettant en garde lui et son collègue d'une possible intervention de l'Empire malgré le délai négocié. Ce genre de pratique était bien leur genre. Après tout, deux chevaliers Jedi étaient présents sur l'un de leur vaisseau et avait la possibilité d'avoir accès aux codes de cryptages et autres informations vitales concernant leur Empire. Néanmoins, c'était également bien mal connaitre les Jedi et plus particulièrement Kliff. Il était un diplomate, non un espion.

- Je ne crois rien Sith. Je ressens. Mais votre remarque et fort pertinente. Car si tel est le cas, votre sérénité ne peut vouloir dire qu'une chose : vous savez que vous aurez quitté le vaisseau avant leur arrivée. Vous n'êtes donc pas seul dans cette affaire.

Achevant là ses conclusions, il balaya la passerelle du regard, étudiant chaque recoin et tentant de trouver une solution pour désactiver définitivement ces maudites tourelles. Kliff pensa toucher au but en remontant du regard un conduit au sol, avant d'être une nouvelle fois dérangé par le Sith qui lui sembla décidément trop bavard. Se laissant emporter par une petite touche de lassitude, Kliff lui répondit en conservant un ton strict dénué d'agressivité :

- Des gens civilisés ne commettent pas pareil massacre. Si vous souhaitez discuter, faites le donc avec mon collègue... "ami".

Sur ces derniers mots, Kliff rompit le contact visuel avec son ennemi et fit quelques pas, poursuivant ses observations. La technologie Sith n'était pas très différente de celle de la République. L'agencement des passerelles était différent mais, les raccords électriques et électroniques devaient être les mêmes. S'il parvenait à localiser la centrale se trouvant probablement sous l'une des dalles de la passerelle, il demeurait encore une chance de couper l'alimentation du vaisseau et ainsi le rendre aussi fragile qu'une coque de noix. Car il ne restait plus que cette solution là. Le vaisseau dénué de bouclier se verrait ainsi détruit par les deux flottes alors qu'il dériverait lentement pour finir par s’écraser sur la lune qu'il avait contourné. Entretemps, il fallait espérer que le Chevalier et son Homologue parvienne à s'enfuir, si possible avec le Sith comme prisonnier. Mais la théorie était encore loin de la pratique. Kliff poursuivit donc sa recherche en ne perdant pas une miette du dialogue des deux autres.

----------- Fin du premier post -------

Kliff poursuivait son inspection, marchant d'un pas lent et mesuré, posant son regard sur les différents panneaux de commandes. Le Chevalier semblait presque en avoir oublié la conversation entre son collègue et le Sith. En apparence seulement, car la vigilance du diplomate était totale. Face à un Sith, c'était une question de survie. Luke remplissait à merveille son rôle, monopolisant l'attention sur lui et laissant ainsi le champ libre à Kliff. C'était le jeu du bon et du méchant Jedi. Le Chevalier releva d'ailleurs la tête pour mettre en garde son collègue, afin de poursuivre la comédie :

- Chevalier Kayan, restez concentré. Vous conversez avec un meurtrier et un manipulateur.

Trahissant une fausse inquiétude, Kliff reprit ses recherches non sans lancer quelques regards en direction du duo suffisant pour trahir le mouvement furtif de son collègue vers son sabre, sous lequel se cachait le comlink emporté. Son talent d'acteur n'était plus à démontrer après des années passées avec les politiciens les plus corrompus. Laissant les minutes s'écouler et le dialogue se poursuivre entre les deux hommes, Kliff finit par trouver ce qu'il cherchait. Ayant longtemps observer les moindres recoins, il était parvenu à imaginer mentalement le réseau, les liaisons entre les différentes commandes et enfin à en trouver la source : la fameuse centrale de commande de l'énergie du croiseur. Sa destruction signifiait enlever le plus important engrenage de la grande machinerie. Plus de mémoire, plus d'énergie, plus rien. Le vaisseau ne serait plus qu'une coque vide et inoffensive.

A partir de là, son plan allait se mettre en place. Détruire la centrale, désactiver toute l'énergie du vaisseau, plonger la passerelle dans le noir et ainsi offrir un avantage certain à son collègue, pour qui l'obscurité ne gênait pas. Néanmoins, il lui fallait une diversion, quelque-chose pour justifier une éventuelle chute pour se rapprocher de la centrale. Une idée lui vint finalement mais il attendit que la conversation laisse découvrir quelques informations. Enfin, le nouvel échange terminé, il décida d'envoyer un message à l'Amiral via le comlink allumé de Luke. Il dit alors en fronçant les sourcils et faisant mine de s'inquiéter du basculement probable du côté Obscur de son collègue :

- Il gagne du temps Chevalier Kayan. Cessez immédiatement cette conversation. Il n'y a rien de bon à en tirer.

Quelques secondes plus tard, des torpilles furent tirées du vaisseaux Amiral avec pour cible la proue du croiseur. Les tourelles étant verrouillée, l'impact était inévitable. Explosant contre le bouclier encore actif du vaisseau, les torpilles eurent le mérite de secouer vigoureusement la passerelle. Kliff trébucha alors, chutant sur le sol et laissant glisser une petite sphère de sa manche qui alla rouler jusqu'à une grille toute proche, avant d'y tomber. Se relevant, Kliff se saisit de son sabre sans l'allumer et posa son regard sur le Sith.

- Vous en êtes l'auteur Sith ? L'ultimatum n'est pas encore arrivé à son terme. Rendez-vous maintenant !

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HRP:



Je claquais des doigts, comme un geste de nervosité ... Mais ce n'était pas vraiment ça pourtant ... Cette sensation était plus posée, plus calme ... Provoqué comment ? Les dires du Jidai ... Quelque chose sonnait faux ... Et pourtant, il semblait vrai ... Et puis ... Un aveugle ne peut pas mentir n'est-ce pas ? Tout le monde sait qu'ils sont sympathiques ! Mais après tout, c'est un Jidai... Et les Jidai sonnent toujours faux ... Alors comment différencier le faux du faux faux faux ? À moins que ça ne soit qu'un faux faux ... Dans tous les cas ... ça faisait un peu trop de faux ! Je devais me remettre les idées en place, je devais me recentrer, ne pas perdre de vue ... Cela. Cette chose qu'ils ont en plus sur moi ... La supériorité numérique ... Que pouvaient-ils donc bien en faire ? Réfléchissons !

Je repensais à ce mouvement de main ? Voulait-il attraper son sabre ? Non ! Ne le faites pas très cher ! Ça serait décevant pendant l'échange que nous avions ! Être si cordiale et pourtant laisser des tels comportemens d'agressivité passive ...Comme quoi un Jidai reste un Jidai, même si finalement il c'était rétracté, il nous prouvait bien là qu'il restait sur la défensive, prêt à me sauter dessus quand l'occasion s'y prêterait, surement au moment où son collègue aurait finis de regarder à droite et à gauche ... Quelle désinvolture ! Quel irrespect ! Je ne suis peut-être pas un seigneur sith avec une puissance défiant l'imagination, mais il n'empêche que je peux me montrer dangereux quand il le faut ... Ne me sous-estime pas engeance lumineuse de cet ordre fanatique !


Résister ? Désirs ? Mais Jidai ... Ce ne sont pas des désirs, ce n'est que la façon dont j'ai évolué. Je n'avais pas de maîtres pour m'aider un me développer dans un cocon bien chaud, je n'avais pas de grande bibliothèque me déversant son flot de savoir, je n'avais pas de semblable auquel me comparer pour savoir ce que je devais faire pour m'améliorer.


Et c'était la le propre de l'empirisme, un chemin différent pour chaque personne, une façon différente de voir les choses... Pourquoi leur donner des détails sur moi ? Car ceux-ci ne leur serviraient à rien de concret ... Ils pourraient tenter de me comprendre, bien que je n'estime pas être un embrouillamini complexe qui leur forcerait des heures d'études pour définir ma nature profonde. Non, j'étais, au final, très simple. Mais soit, jouons. Entrons dans le coté évolués des relations. Essayons de nous comprendre au travers de paroles qui n'ont de sens que pour nous ! Croyez-vous réellement que les ténèbres et la lumière puissent fusionner sainement ? Non ... il n'en résultera que le chaos... Manichéen ? Peut-être. Mais final, était-ce vraiment faux ?

La Vie et la Mort. L'Eden et la Géhenne. Il n'y avait qu'un doux mensonge et une triste vérité. C'en était lassant ? Mais comment briser cela ? Comment se rendre maître de ses illusions ? Comment briser ce cycle facétieux ?... Il devenait complaisant, ouvert à la discussion alors qu'il y à peine quelques instants, il s'apprêtait à attraper son sabre laser ! Quel toupet ! Il croyait réellement que ça passerait si facilement ! Quel être présomptueux ! Mais devais-je m'attendre à autre chose de l'un de ces "êtres" ... Après tout, je suis le mal non ? Je ne suis qu'une créature impie de plus, dont ces inquisiteurs vont bientôt essayer de purifier ... Mais pour l'instant, parlons oui ! Je ne vous donnerais pas le plaisir de confirmer vos opinions.


Que pouvez-vous y faire ? Rien ... Vous, vous êtes trop chaste pour voir comment faire ... et même avec ce que je vais vous dire, votre pensée ne changera pas...

Il voulait que nous parlions, et bien, je parlerais ! Mais surement de choses dont ils voudraient, ça serait trop simple, pas assez amusant, même si quelque chose me troublait, je sentais le jeune assez réceptif à mon discours finalement et bien que je n'étais pas là pour convertir qui que ce soit, et je ne pense pas que ca sera le cas de toutes façons, je n'aurais pas tout perdu si jamais j'arrivais à planter le doute dans l'esprit de l'un d'entre eux ! Même si ce n'est qu'un tout petit doute ...


Réfléchissez un peu. Croyez-vous réellement que je puisse réaliser tout ça seul ? Croyez-vous qu'un humble maraudeur comme moi puisse investir une flotte impériale seul ? Croyez-vous que je me baladais sur ce vaisseau en tant que sith affilé à l'empire et que dans sur un coup de tête je me suis a décider à massacrer tout le monde ? Je ne prends pas plus de plaisir que d'autres de mon genre a tuer, qui plus est, ne pensez-vous pas qu'il serait stupide de ma part de m'attaquer seul à deux flottes si imposante ? Par contre une seule ... Avec le *potentiel* soutien de l'autre ...

Nous y voilà, le jeu du chat et de la souris. Des mensonges se mêlant aux vérités. Tuer ? Bien sûr que cela m'excite ... Comme tous ceux de mon "genre", et donc je ne faisais que d'énoncer une vérité non ? À côté de cela, se trouvaient des questions rhétoriques qui n'en étaient pas réellement. Bien que, par rapport à une certaine norme, je suis assez ... Dérangé, je me vois mal m'attaquer à ce conglomérat de vaisseaux de guerre seul ... Avec un simple escorteur ... Quoi qu'en y réfléchissant ça pourrait être marrant !

La République commence à se diviser n'est-ce pas ? Elle se désagrège lentement, dépréciant ses héros, ses sauveurs, ses ... Gardiens, se corrompant peu à peu, plongeant dans des méandres obscures, cherchant des réponses dans les abysses. Mais quelques optimistes croient encore surement à ce système ... Et quelles meilleures raisons pour l'unité, qu'un ennemi commun ? Balayant les petites querelles internes ? Certaines personnes ont le bras long et sont très généreuses !


Mon sourire évoluait encore, se voulant convainquant, et l'étant très certainement ! Je savais jouer de mes expressions, bien qu'étonnement, je me doutais que ça risquât de ne pas trop m'aider avec celui qui conversait avec moi ... Vous savez, je pense que la cécité est un handicap plus ou moins gênant pour ce qui s'agit de voir les réactions physiologiques de son interlocuteur... Après, je dis ça, mais vous en pensez ce que vous voulez ! Comment je l'ai remarqué ? Le fait qu'il ne me regarde pas vraiment dans les yeux, son regard fuyant, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça peut dire beaucoup !


Croyez-moi ou ne me croyez pas Jidai, mais si je tombe, un autre prendra ma place, puis un autre, et cet atavisme se poursuivra jusqu'à ce qu'une nouvelle guerre n'éclate ... Car des personnes la souhaitent ... Dans les deux camps... Même, et surtout, dans votre précieuse république. Bien sûr vous êtes parfaitement libre d'ignorer ce que je dis, ou plus tôt, je sais que vous ne le croyez pas, car évidemment, vous êtes trop intelligent et trop sage pour vous faire berner par les paroles d'un sith tel que moi n'est-ce pas ?


Bien sûr qu'ils ne me croyaient pas, mais qui ne tente rien n'a rien ... Après tout, serait-ce vraiment absurde qu'un politique paient des mercenaires pour déclencher une guerre ? Pouvant ensuite sortir de l'ombre, comme un sauveur qui avait prédit un déluge, sans que personne ne l'écoute jusqu'à ce que le temps lui donne raison ... Non, c'est vrai, tous les politiciens sont des hommes sages, intelligents, ne jouant pas avec la vie de ceux qu'ils représentent et étant l'effigie même de la droiture !

La solitude hein ? Qu'est-ce que vous y connaissait ? Entouré et dorloté par vos semblables ... Vous n'avez pas eu à satisfaire les désirs de pirates se voulant mandaloriens n'est-ce pas ? Vous n'avez pas eu à subir les tortures d'un seigneur sith qui ne voulait pas vous laisser partir ... Je ne me plains pas, je ne veux pas faire que vous vous apitoyer, mais un Jidai n'est jamais seul. Les plus spiritualistes diront qu'ils ont la Force.


Vous parlez de la mort comme d'une chose qu'il faut craindre ... Mais sachez que nous n'avons de pouvoir sur rien tant que nous avons peur de la mort. Si la souffrance n'existait pas, nous ne pourrions pas connaître nos limites, nous ne nous connaîtrions pas nous-même.


J'étais redevenu plus sérieux. Mon ton condescendant était toujours là, mais il était devenu plus sombre, plus froid. Mes dernières paroles étaient réelles. Surement les plus vraies depuis le début de cette conversation d'ailleurs ...


Vous construisez trop de murs Jidai. Pas assez de ponts. Involontairement peut être. Mais c'est ainsi. Vous vous êtes toujours érigés comme des gardiens contre le côté obscur et pourtant, vous faites partie de ceux qui l'ont le plus alimenté, qui l'ont aidé à croitre et à devenir de plus en plus puissant... Au final, vous êtes autant une tumeur que nous le sommes. Mais cela uniquement car nous continuons tous à nous affronter sans relâche...


Ces affrontements entre disciples de la lumière et engeance de l'obscure n'avait que trop duré. Si cela continuait, nous dévasterions cette galaxie ... Il n'y aurait plus rien que la mort ... Alors, autant s'y habituer non ? Des milliers d'années de guerre ... Un rêve pour certains sith ! Mais pas pour moi ... Ce genre d'affrontement réduit la mort à un simple détail. Mais il ne doit pas en être ainsi ! Nous n'avons pas le droit de faire cela ! Mais vous me demanderez alors pourquoi je fais tout cela, au risque de déclencher ce que je ne souhaite pas ... Et bien, disons que j'ai mes raisons et que ça ne vous concerne pas ... Pas pour l'instant en tout cas.


Vous dites ne rien croire ? Et pourtant, vous venez ici, emplis de vos préjugés à mon égard. À l'égard de ce que je suis ... Qui plus est, je remarque que vous ne m'écoutez pas. Contrairement à vous, je n'ai pas peur de mourir, la peur est un sentiment d'enfants Jidai ... Et comme je viens effectivement de la dire, je ne suis pas seul, mais vous ne souhaiteriez pas connaitre combien nous sommes ... Vous auriez peur.


J'avais étouffé un rire, redevenant légèrement hautain. Espèce de brute sans cervelle qui croit tout savoir. J'aurais préféré continuer à converser cordialement avec son collègue... Il semblait plus ouvert ... Enfin en apparence ...Il serait plus qu'orgueilleux de croire que j'allais faire tomber un chevalier jedi du côté obscure en parlant philosophie... Peut-être que si j'avais du thé à faire infusé dans le sang ... Quoi ? Vous voyez de l'eau sur la passerelle vous ? C'est bien ce que je me disais ...


Ce "massacre" n'est que la résultante d'un ordre. Je ne suis pas celui qui a pressé la gâchette ... Et à l'avenir, je vous prierais de tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler ... Ça vous évitera de dire des stupidités plus grosses que votre égo.


Et en plus de ces vociférations incessantes, voilà désormais qu'il se permettait de m'ignorer ... Aucun savoir-vivre... C'en était presque peinant de voir que des personnes se désignant comme des gardiens et des diplomates ne cherchaient pas à entrevoir une solution pacifique ! Bon, il fallait avouer que le tas de cadavres a mes pieds n'aider pas forcement, mais tout de même ! Être autant ... Enragé ... C'en était presque pavlovien ... Ou un truc du genre ... Un ancien savant, plus très connu de nos jours, mais assez intéressants au final. UNE DISTRACTION ! Voilà ce que cherchais tout à l'heure ... l'un me parle pendant que l'autre fait ... Je ne sais pas ... Des trucs... On croirait presque un Gizka à bouger et à regarder partout comme ça ... Quel imbécile je faisais ! Bon sang, bon sang, bon sang !

Je me perdais trop ... En balivernes ... J'en aurais presque oublié mon but premier ! Presque cela va de soi, après tout, beaucoup de choses dépendent de l'épilogue de cette épopée ... Et de grandes choses ! Hors de la compréhension de certains, par exemple de l'excité de première qui n'essayait meme pas de savoir je que je cherchais faire ... Oh, c'est vrai ! J'avais oublié qu'il comptait sur le fait que je me rende bien gentiment et sans faire d'histoires ! Il y croyait vraiment ? Que je me plie sans sourciller ? Doux rêveur ... C'en était presque touchant tant de naïveté venant d'homme qui balançait ses ordres comme s'il parlait à un chien... Mais était-ce vraiment déplacé ? Regarde-le cet imposant Jidai ! Si droit ! Si sûr de lui ... Amusant ...

Je n'eus pas le temps de développer plus mes pensées que des tirs vinrent couper court à toute discussion ... Il fallait s'y attendre ... Tout fut chamboulé, sur le pont, a tel point que je me retrouvais au sol au premier impact... Apparemment, les inhibiteurs inertiels avaient dû subir des dommages vus les résultats de la violence de l'impact ... une jolie lumière rouge clignotait ... c'était presque apaisant ... Mais j'eus à peine le temps le temps de me relever que l'autre cervelle de Bantha vint m'accuser de cette attaque ...


Taisez-vous imbécils de Jidai ! Vous savez tout autant que moi que je n'y suis pour rien ! D'ailleurs ... Vous devriez vous retourner ...


Effectivement, a l'extérieur s'opérait un ballet des plus merveille ! Un des navires de ligne sith s'était placé entre la flotte Républicain et notre navire et apparemment, du peu que nous puissions observer d'ici, d'autres bâtiments bougeaient. Merci de venir appuyer mes dires, le mouvement d'une armada s'opposant à l'autre ... ahah ! Situation tellement comique ! Bon et nos amis Jidai ? Oh ! Le gizka c'était saisi de son arme ... Je relevai un sourcil à la vue de cet ... Hurluberlu qui s'était saisit de son sabre ...


Vous disiez ? Je n'écoutais pas ... Encore ...


Pour rajouter un peu de dédains, je terminai ma phrase par un léger bâillement d'indifférence. Presque je-m'en-foutiste... Mais ce n'était qu'apparence, après tout, j'étais entouré de jedi, de vaisseaux siths, d'une flotte républicaine et aussi un léger détail ... Du vide intersidéral ... Ça risque de jouer, je pense ... De nouvelles secousses se firent ressentir, mais c'était différent de tout à l'heure ... Beaucoup moins puissants ... Il ne pouvait s'agir d'armes ...


Pourquoi s'affliger de nos fautes ? La tristesse est inutile. Au final, après la mort, il n'y a que le néant.



*****


Quelques minutes avant les tirs de la république
Vaisseau de ligne "Adas", Amiral Aizen


L'équipe d'intervention n'avait toujours pas repris contact, mais j'avais confiance en ces hommes. Mais nous devions ne tenir prêt des fois que tout ne se passe pas comme prévu, et vu la tension environnante, il y avait fort à parier que cette quiétude risquait de ne pas durer ... Et bien sûr quand on parle de cela ... L'arme retentit ... Pourquoi faut-il qu'à chaque fois ce genre de problèmes arrive ... Je me hâtai de me diriger en direction du pont ... Pour constater que ces imbéciles de républicains avaient rompu le délai qui nous leur accordions... Et après les jedi vont affirmer que ce sont les siths qui sont déloyaux... J'ordonnai à l'officier de communication d'ouvrir un canal direct et chiffré à destination de l'amiral républicain.

Amiral. Mes respects. Vous vous douterez bien que je ne vous contacte pas de cette façon pour échanger des banalités... Je me doute bien que vous eussiez de bonnes raisons, MAIS nous avions un accord ! Et vous avez rompu celui-ci ! C'est donc un casus belli ! Et afin de ne pas nous engager dans une bataille rangée, nous prenons désormais en main la suite des opérations. Toutes les personnes encore en vie dans ce vaisseau seront emmenées et subiront un interrogatoire. Bien évidemment votre force d'intervention vous sera rendue dans les plus brefs délais, une fois que nous nous serons assurées, vous le comprendrez bien, qu'aucune donnée compromettante n'aient fuités. Oh ... Et ce n'est pas une demande.


Cela n'allait pas leur plaire. Mais ils avaient rompu cet accord sans même nous demander la permission avant. Quoi qu'il en soit ... Il semblait que nous n'allions pas assez vite peur eux ... Bien. En quelques instants, mes ordres étaient donnés, mon navire se positionnerait devant. Sur les flancs et sur la poupe iront s'installer des croiseurs. Toutes les routes seront ainsi contrôlées, histoire de montrer un minimum de bonne foi. Mais pour autant, nous ne pouvons laisser les républicains s'échapper tranquillement de nos bâtiments.


Lieutenant, préparez les rayons tracteurs et dites aux croiseurs de faire de même. Rien ne doit sortir de l'escorteur sans que nous ne puissions l'intercepter. Si l'amiral Républicain cherche à nous contacter, informez-moi-en directement.



Luke Kayan
Luke Kayan
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-Je trouve que vous nous jugez bien vite Monsieur. Que savez-vous de notre passé ? Peut-être ai-je moi même eu l'occasion de choisir entre l'ombre et la lumière ? Les Jedis n'aident pas ceux qui ne sont pas dans le besoin.

Fit le jeune homme, diluant toujours sa véritable idéologie au milieu de son jeu. Il savait que malheureusement certains Siths ne l'étaient pas par choix, mais parce qu'on les avaient élevés ainsi. Pour autant, il croyait possible de s'en sortir, quelque soit son milieu d'origine du moment qu'on était entouré des bonnes personnes et que l'on faisait preuve de volonté. Trop modeste pour songer à sa propre personne, Luke en était pourtant le parfait exemple. Il était sorti de son autisme, aidé par Saï Don, puis il avait résisté à l'Académie Sith. Néanmoins, le Chevalier se mordit la langue pour éviter de partir dans un long argumentaire comme il en avait l'habitude. Premièrement ils n'avaient pas réellement le temps, et deuxièmement, il ne devait pas se montrer trop convaincu que la lumière était le seul et unique chemin.

Par manque de chance, tandis que Kliff lui indiquait de ne pas tomber dans le piège tendu -jouait-il la comédie ou le croyait-il réellement en train de sombrer ? Auquel cas, son propre jeu d'acteur l'effrayait car il ne se savait pas aussi convainquant.- le Sith louvoyait habilement. Il déblatérait des tonnes de choses, des idées, des indignations et autres inepties pourtant intelligentes sans jamais se laisser avoir pour autant. Enfin... Jusqu'à ce moment crucial où le Hapien entendit un semi-aveu. Jusque là dans sa folie, l'inconnu semblait plutôt logique. Oui, dans son monde cruel, dans sa Galaxie sans lumière, le Sith avait une véritable structure, dans sa folie, il était le plus sain d'esprit, capable d'avancer des arguments en faveur de l'aigreur et de la haine, un véritable endoctrineur. Si Luke n'avait pas été Luke, probablement se serait-il laissé séduire, vaincu par une lassitude aussi soudaine que violente. Pourtant, le jeune homme croyait fermement à ses idées, aussi saisit-il sa chance lorsque l'homme avoua avoir été la marionnette qui avait tué au nom d'une main assoiffée de sang.

Un accoup surprenant, situé entre le doux et l'inquiétant l'aida à rebondir. Il n'avait pas le choix, pas le temps d'analyser plus finement les paroles dites par le Sith. Le sourcil froncé, se retenant de répondre quoique ce soit en ce qui concernait sa prétendue "bulle" ou arrogance, le jeune Jedi se saisit ouvertement de son comlink cette fois. Le tout sans ouvrir son sabre-laser, sachant inconsciemment qu'il pouvait compter sur Kliff. Lui était le diplomate, le Consulaire, sans compter que son épée ne ferait que l'encombrer dans un lieu aussi instable où lui, l'aveugle, risquait de perdre ses repères. S'arrimant fermement au sol, ignorant d'où venait cette secousse; le jeune homme s'adressa au Comlink, espérant que la transmission se ferait sur les deux vaisseaux.

-Ici le chevalier Luke Kayan, je m'adresse à deux camps qui s'apprêtent à se battre. -Fit-il solennellement après s'être machinalement retourné lorsque le Sith lui l'avait indiqué, de telle sorte qu'il était face à la baie vitrée, incapable d'admirer le spectacle catastrophique qui se donnait là au milieu du néant, mais ressentant hélas les perturbations qui en découlaient.- Deux camps qui ont, comme moi, entendus cet homme. C'est criminel engagé par des individus, je dis bien des individus qui ont à coeur de détruire le traité, une méthode connue, tellement fameuse qui fonctionne toujours pour attiser la haine à peine apaisée de deux camps qui se jaugent. Trafiquants d'armes, indépendants, assoiffés de sang, ils sont nombreux, et ils se délectent de notre aveuglement à tous. Mais pas cette fois non, montrons-leur que nous sommes plus intelligents, si personne ici n'a quoique ce soit à se reprocher, personne ne verra d'inconvénient à ce que nous arrêtions cet homme en tant que particulier ayant violé les règles fondamentales des droits de l'Homme en commettant de multiples assassinats.

Les paroles de Luke n'étaient pas aussi travaillées qu'il l'aurait voulu, le jeune homme s'exprimait rapidement et par saccade, essoufflé par ses efforts au milieu de ce combat sans étincelle titanesque. De son regard vairon fixe, il défiait le Sith de se trahir d'avantage et de passer à l'action pour le faire taire. Oserait-il couper ce duel presque philosophique ? Jugeant Kliff d'une onde de Force rapide, le jeune homme chercha son soutien, il avait besoin de lui pour se situer le plus exactement possible, s'apprêtant à agir. Ils étaient enfermés dans ce transporteur risquant en plus d'exploser. Au final que restait-ils ? Tous dans la même situation, à part les mots ? La ruse peut-être... La ruse pour faire tourner les choses en leur faveur.

-Qu'est-ce qu'un délai supplémentaire s'il peut nous éviter de faire une erreur monumentale ? Ne laissons pas un groupe d'intéressés se jouer de nous. Réfléchissons, agissons ensemble... Pour mettre fin à ce cirque.

Le jeune Jedi se tourna ensuite vers l'inconnu, c'est là que les choses risquaient de se corser pour Kliff et lui. Luke avait cessé son petit jeu à peine entamé, bien qu'il reste intéressé et intrigué par leur ennemi, le Hapien pensait qu'il aurait le temps d'en savoir plus une fois ce dernier en prison, il suffirait de lui rendre visite.

-Monsieur, vous venez d'avouer vos crimes, je vous condamne en tant qu'individu isolé pour cette grave violation des lois régissant ce système. Au nom d'aveux prononcés devant la République elle-même et devant l'Empire auquel vous devrez également rendre des comptes, car ce sont leurs membres d'équipage qui sont morts, je vous arrête.

Un énorme coup de bluff où le chevalier tentait de faire jouer son autorité suprême. Il ignorait si dans cette partie de l'Espace, les droits habituels étaient observés, mais il supposait et espérait que l'Espace ne devait pas être un terrain de jeu libre pour tous les criminels. Espérant avoir joué sur la corde sensible des deux camps qui n'avaient sans doute pas envie qu'on se moque d'eux impunément; Luke espérait que leur fierté les laisseraient arrêter l'homme. Ils se battraient ensuite juridiquement pour savoir qui aurait le droit de condamner l'inconnu, mais une fois pris entre deux feux, il lui serait difficile de faire quelque chose. En fait, il fallait juste que les deux camps s'unissent contre un seul ennemi. L'ennemi de mon ennemi est aussi mon ennemi. Le but de Luke était clair: tout mettre sur le dos du Sith et de son commanditaire dans l'immédiat.
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Comme on dit : Ça sent le roussi.

La flotte Sith encercle l'escorteur détourné par Xaphan... La République ne compte pas abandonner les deux Jedi à leur sort...

Kliff et Luke doivent impérativement reprendre le contrôle du navire, au risque de voir la confusion créée par Xaphan déclencher une bataille spatiale aux conséquences imprévisibles.

Au même instant, le commando impérial « Avenger » aborde à son tour l'escorteur, prêt à éliminer tout ce qui se trouvera sur leur passage : rebelles Sith comme Jedi.

Autant dire que les choses sérieuses vont véritablement commencer...

Les trois protagonistes continuent leur affrontement !


Spoiler:
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L'élection sur Coruscant vient de s'achever. Face à l'urgence de la situation sur Byss, le nouveau chancelier prend immédiatement ses fonctions, réunissant autour de lui une cellule de crise...

Rapidement, de nouvelles directives sont données aux Forces armées de la République, relayées par leur chaîne de commandement respective. Le message est clair : il faut neutraliser la menace rebelle, avant de confiner les forces impériales autour du Temple. Oui, tels sont les ordres du nouveau Chancelier : verrouiller tout le système. Aucun Sith ne quittera les lieux sans en avoir reçu l'autorisation... Une autorisation qui se négociera dès que le calme sera revenu, sur terre et dans les cieux.

Pendant ce temps, dans l'autre camp, c'est l’effervescence. Darth Jugal, le Cardinal Noir, membre éminent du Conseil Noir, l'initiateur de ce rituel, est mort. Tous les utilisateurs de la Force obscur l'ont senti. Dans un dernier effort, celui-ci a lancé un ultime appel dans la Force, révélant à ceux qui ont pu l'entendre que ses assassins n'étaient autre que les rebelles armés Sith. Aussitôt, la machine impériale se met en branle. Il faut éliminer ces rebelles, et surtout : préparer le départ de l'Impératrice et de ses hauts-dignitaires...

*****

La confusion est à son paroxysme. Profitant de la manœuvre Impériale d'encerclement autour de l'escorte hors de contrôle, la République, elle, s'est placée entre ses adversaires et le vecteur de saut hyperspatial. Par cet habile mouvement, le Grand Amiral Fyrd vient de verrouiller le système, empêchant la flotte impériale de le quitter sans forcer le passage.

Rapidement, celui-ci énonce ses nouvelles exigences : Par ordre du nouveau Chancelier Suprême, aucun bâtiment impérial ne quittera ce système tant que le calme ne sera pas recouvré, ici, et sur Byss. Il n'hésitera pas ouvrir le feu si nécessaire.

Autant dire que Kliff et Luke ont tout intérêt à désamorcer la situation à bord de l'escorteur détourné le plus rapidement possible, dans l'espoir de calmer les esprits déjà échauffés... Quant à lui, Xaphan, n'a qu'a faire pourrir la situation encore un peu plus, s'il souhaite parvenir à ses fins...





Seuls les joueurs Luke Kayan, Kliff Redrich & Xaphan Iscariote sont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre des posts : Kliff – Xaphan - Luke
S'agissant d'un combat sans dé, vous serez départagés sur la qualité et la pertinence de vos RP, ainsi que l'originalité et l'intelligence de vos idées. Soignez donc bien votre écriture !
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Choisir entre l'ombre et la lumière ? Vous savez que vous devenez presque comique ? Et donc vous n'aidez que ceux qui sont dans le besoin, c'est cela ? Les faibles et les démunis n'est-ce pas ? ... C'en serait presque triste ... Vous aller me faire pleurer ...


Sérieusement ! J'aurais bien sorti un mouchoir, mais si j'approchais ma main de ma poche, je sens qu'ils auraient pensé que j'allais faire un mouvement agressif ... De toutes façons, tout ce que je fais aurait pu potentiellement être agressif non ? Après tout, je ne suis qu'un vil serviteur du côté obscur... Une engeance du malin voué à corrompre et à détruire les rêves des pauvres lads ... C'est bien comme cela qu'ils nous voyaient non ? Rien de plus que des pauvres âmes perdues dans des Ténèbres insondables ...

Mais ils devaient voir plus grand ! Après tout, ont-ils réellement essayé de comprendre le côté obscur avant de le définir comme mal absolu ? Ont-ils tenté de se plonger dans cette sublime noirceur ? Pour eux, tous cela n'était qu'une anarchie irrationnelle, une anomie sans fin conduisant à un chaos incommensurable ! Non ... Pour eux, tous cela n'était qu'une anarchie irrationnelle, une anomie sans fin conduisant à un chaos incommensurable ! Et c'est ce qui était beau non ? Le chaos ... La plus fondamentale des lois de cet univers. Les jidai essayent de nous empêche de nuit depuis que nous existons ... Depuis qu'ils nous ont créées et pourtant, tout ce qu'ils ont fait n'a juste permis à nous faire croitre, à nous faire devenir plus fort ... Depuis qu'ils nous ont créés et pourtant, tout ce qu'ils ont fait n'a juste permis à nous faire croitre, à nous faire devenir plus fort ... De répéter tout le temps, les mêmes actions en espérant un résultat différent ?

Pendant que le côté obscur fleuri grâce à l'avidité et la trahison, la lumière faiblis ... Et finira, a terme, par disparaitre dans les limbes de la guerre. Le temps des jidai est terminé ! Celui des orcs... hum des sith, est arrivé ! Je le regardais, pauvre petite chose fragile, se débattre tant bien que mal, il se peut qu'un jour, il finisse par embrasser notre voie ... Comme ils le feront tous ... Ou alors... Ils mourront. Tous. Les. Adeptes. Lumineux. Mourront. TOUS. Voilà ce que nous enseigna l'histoire. À chaque fois que les siths furent victorieux, une saleté d'archange rutilant arriva comme une machine divine venu détruire notre moment de gloire. Conclusion : détruire chaque once existante des serviteurs de la lumière. Les exterminer.

Et la pauvre petite chose commençait un nouveau speech... Mais pas pour moi cette fois ... Ils s'adressaient aux flottes Républicaine et Impérial ... Alala, finalement ils étaient tous pareils n'est-ce pas ? Des pauvres esprits embrumés ... Et presque autant corrompu que le mien ... Non mais c'est vrai la tromperie, la duperie et les dialogues pour faire diversion, ce sont nos armes non ? Il faudrait déposer un copyright, cela éviterait des problèmes d'interprétations je pense. Et surtout ça me permettrait légalement de dire à ce pauvre jidai qu'il commence à perdre pied. Le feu par le feu ? La meilleure des façons de sombrer avec nous !

Vous entendez jidai, mais vous n'écoutez pas ! Et puis vous êtes bien sévère avec votre république ... " Trafiquants d'armes, indépendants, assoiffés de sang" ... Vos représentants ne sont pas de tels montres voyons ! Un peu d'amabilité. Il s'agit de l'institution que vous défendez avec tant de ferveur qui veut la guerre, contrairement à l'Empire qui tente, apparemment, de préserver cette paix qui vous est si chère. Et je me répète, vu qu'apparemment, vous ne semblez pas conscient de ce qui se trame dans votre camp, je ne suis qu'un instrument du désir de vos sénateurs. Tout comme vous, sauf que vous ne connaissez pas la vérité, ou plutôt, vous ne voulez pas la connaitre ! Vous êtes aveugles face à la corruption qui touche votre ordre. Et dans peu de temps vous vous dévorerez entre vous, emplis par le doute et la zizanie. Je ne vous dévoile pas là mes buts, mais ce qui est déjà en train de se dérouler. Pendant que votre pitoyable ordre tente de préserver une chimère, la chaîne de commandement veut du sang, et elle fera ce qu'il faut pour en avoir. Je ne suis qu'un pion sur un échiquier. Et on peut se permettre de sacrifier un pion.

La vérité ... Je n'en savais rien. Peut-être que le sénat voulait la guerre, peut-être pas. Mais j'étais effectivement un pion, un pion placé sur mon propre plateau, esquissant un but bien plus grand que la guerre elle-même. Et cette dernière n'était qu'une pauvre excuse de conflit, visant à affaiblir cet ordre décadent, car comme ils aiment se le répéter, ils ne sont pas des soldats, les conflits à long terme viendraient à les étouffer au fur et à mesure, les conduisant au bord du gouffre. Et a ce moment, je serais là, leur tendant la main, soit pour les aider à remonter dans un nirvana d'obscurité, soit pour les jeter dans la mâchoire salivante devant leur annihilation. L'arme la plus puissante contre les jidai n'est pas le sabre ou la Force, loin de là.

La meilleure façon d'oblitérer l'infection qu'ils représentaient, était de retourner leur bonté contre eux. La compassion, la gentillesse, l'amour de son prochain, voilà quels étaient les points faibles de ces bienfaiteurs béats. Ils ne pourraient s'empêcher d'aider les soldats rependant leurs tripes sur le champ de bataille. Ils y arriveraient bien entendus ... Au début, mais petit à petit, ils perdraient leur efficacité. Et leur sacro-sainte puissance perdrait de son aura, laissant les citoyens lambdas admirer ce qu'ils sont réellement. Des sauveurs déchus, des combattants faibles et sans convictions, qui se sacrifieraient volontiers pour chaque êtres vivants de cette galaxie, mais qui au final ne seraient pas aptes à faire ce qui doit être fait pour gagner et terminer ce combat millénaire. Non, car s'ils faisaient ce, leurs convictions seraient bafouées, leurs serments, trompés. Bien évidemment, ce sont là des choses plus simples à dire qu'à faire.

Je le laissais parler ... Me délectant de ses dires sans fondements. Son stress était perceptible, et surtout, très appétissant. Il n'était pas sur de ce qu'il disait et s'enfonçait petit à petit, arrivant dans le creux de ma main, mes serres se resserrant petit à petit autour de lui. Ton lapin blanc vient de partir ... Suis-le dans la folie, comme cette douce Alice ... Pour cela, il te faudra juste plonger au fond de ce trou sombre. Je le laissais parler ... Admirant cette preuve d'un courage timide, il voulait bien faire, mais il nourrissait encore et encore mon appétit pantagruélique, jamais je ne serais rassasié de cela ... De cette faiblesse jidai ... Esquiver le combat avec des mots ... Mais comme souvent, les leurs étaient émoussés, presque blasés ... Je le laissais parler, attendant mon heure ... Oui, qu'est-ce donc qu'un délai supplémentaire finalement ? L'attente est un beau concept jidai, mais faites donc attention que celle-ci ne se retourne pas contre vous. Je le laissais parler ... Mais je commençais à applaudir, tenter de rajouter un peu de pathétique à ce qui s'était déjà installé...


Bravo ! Maestria ! Tant d'abnégation serait presque touchante, vous savez ? Malheureusement pour vous, comme je vous l'ai signalé, je ne suis pas un ... "Individu isolé", que vous le croyiez ou non d'ailleurs. Après ... Pour ce qui est de l'état d'arrestation, je suis désolé, mais je vais devoir décliner, j'ai un rendez-vous avec une charmante jeune femme ... Mi-Hapienne, mi-échanie ... Ou quelque chose du genre, je crois... Ce qui promet un "corps-à-corps" ... Réjouissant ~ Bien entendu, je ne vous donnerais pas le plaisir de sortir mon sabre, je reste un homme civilisé tout de même.


Dis-je, encore couvert du sang coagulant de mes victimes sur mon trench-coat. Et puis au final, n'est-ce pas lui qui voulait que l'on prenne le temps ? Prenons-le alors ! Bien que techniquement, s'approprier la quatrième dimension doit être une chose relativement compliquée. Peut-être qu'avec un ou deux trois noirs ... C'est une chose à tester ! Mais nous verrons cela plus tard, ce n'est pas le sujet.

Oh oh ... Les choses semblaient bouger. La flotte républicaine se mouvait, exécutant un magnifique ballet ... Que malheureusement, on ne pouvait apercevoir que partiellement d'ici, le vaisseau de ligne impérial nous gâchant un peu la vue ... Tiens les canons avaient cessé de tirer entre-temps ... Plus de munitions surement, on a beau dire ce que l'on veut sur les machines automatiques, sans humains derrière pour en prendre soin, ça ne fait pas grand-chose. Enfin, j'avais offert un bol "d'air" frais aux canonniers, ils en avaient bien besoin les pauvres, sinon je suis sûr qu'ils se seraient tués à la tâche pour essayer d'arrêter leur artillerie... Cette pause leur a fait du bien, j'en suis sûr !

Cela n'empêche ... J'aimerais bien savoir ce qu'il se passait en orbite ... Et ça m'étonnerait que la république abandonne deux chevaliers jidai comme ça ... Quoi que ... Après tout, l'ordre n'est pas vraiment lié à la République n'est-ce pas ? Ce sont plutôt des alliés de circonstances ... Ou quelque chose du genre... Ils peuvent être considérés comme des "dommages collatéraux" non ? Enfin ... Ouuuh un frisson me parcourra ... Une sombre caresse ... Presque délectable ... Une puissance de "notre" ordre venait de s'éteindre et il avait donné ses ordres dans la Force ... Dans la force obscure ... Tous les siths avaient dû le ressentir ... Les prémices de la guerre ... Cette délicieuse ode à l'anomie ~

< Mon fils ! Soit courageux !
Tu as bien fait de croire.
Maintenant ! Aujourd'hui, il y aura une joyeuse guerre,
se déchainant à travers les montagnes et les plaines.
Un jeu sauvage dans les prés et les pâturages.
Un aigle dans les nuages et l'air.
La victoire est notre et la nôtre !>


Je bougeais les mains, comme pour donner la mesure, me complaisant dans ce qui allait arriver, imaginant l'orchestre armé qui s'avançait... Mais à peine eu-je terminé le couplet qu'une explosion se fit entendre derrière nous, j'étais las de ces interruptions ... Je ne daignai même pas me retourner entièrement, juste ma tête bougea, redevant sérieux, épiant du coin de l'œil ceux qui allaient sortir de la fumée provoquée par l'explosion ... Et ils ne voulaient même pas entrer par la porte ... Bande de mal élevé ! Leur visière blanchâtre fut la première à transparaitre ... Commandos impériaux ... Puis ils vinrent à nous, une petite dizaine, surement entraînes à combattre des utilisateurs de la force, sinon ils ne seraient pas là. Mais ce qui était étonnant c'est qu'il y avait plus de laser pointé sur les jedi que sur moi ... Suis-je donc si peu important ? L'un d'eux s'avança, retirant son casque, laissant apparaitre un air grave ... Incorruptible.


Messieurs, vous êtes TOUS en état d'arrestation au nom de feu Darth Jugal. Vous, vous répondrez de vos actes et serez interrogez sur les allégations portés vis-à-vis de la trahison républicaine. Jedis. Vous allez calmement me suivre si vous souhaitez vivre… Votre flotte vient d'établir un blocus autour de la planète et vos forces terrestres se regroupent apparemment pour un assaut envers nous. Et ce, pendant que vous parliez de réconciliation et que vous suggériez une confiance mutuelle, comprenez que maintenant, il nous sera difficile de croire vos paroles. Veuillez donc nous remettre vos sabres et enfiler bien gentiment ces colliers inhibiteurs.


Colliers qu'il balança sans autres paroles à nos pieds. Ça me rappellerait presque une soirée sur Nar Shadda ces machins la … si on enlève les armes et l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Je ramassais cette attache d'épines. Je sentais mon pouvoir faiblir à peine l'avais-je saisis … Cette sensation … cette désagréable sensation … Non. Ça ne se passerait pas comme ça. Mais avant tout autre action, je voulais voir ce que mes chers jidai comptaient faire, allaient-ils se laisser enchainer par les impériaux, ou au contraire, allaient-ils se rebeller ? Choix cornélien… Allaient-y, sortez vos sabres, battez-vous … BATTEZ VOUS !


Luke Kayan
Luke Kayan
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Luke abandonna instantanément l'idée de jouer le Jedi égaré, il perdrait au jeu des palabres. De toutes façons, le Hapien avait d'ors et déjà grillé ses cartouches en contactant l'Empire ainsi que la République pour avoir leur approbation quant à cet individu malveillant que Kliff et lui combattaient. Malheureusement sa plaidoirie n'eut aucun effet, ou tout du moins, pas celui escompté. S'était-il mis à jour trop rapidement dans sa précipitation pour inculper le Sith, ou l'autre était-il trop doué pour lui ? Avec ses tours et détours, il noyait efficacement le Gungan, jusqu'à faire bouillir d'impatience l'imperturbable Luke. Le temps paraissait suspendu tandis que le blond cherchait quoi dire, mais il fut coupé avant même de prendre la parole par un retournement de situation qui s'annonça de lui-même au sein de la Force. Tout d'abord, il n'y avait pas prêté attention, ces violents remous, semblables à des tsunamis étaient communs vu les morts qu'engendraient une guerre, néanmoins cette fois cela avait étrangement paru positif. Comme si la lumière venait de trouver un petit passage pour briller. Comment un "manque" signe évident d'un décès massif pouvait-il apporter un soulagement ?

-Certes, vous n'êtes pas le commanditaire, mais n'a-t-on pas coutume de dire que remonter le bras de la rivière permet de trouver sans faute la source ?

Avait finalement lancé Luke d'un ton plutôt vague, la tête dressée comme si cela pouvait l'aider à identifier ce qui s'était passé. Malheureusement, la Force ne lui indiquait rien, comme si ça ne le concernait pas. Le Hapien avait l'impression de n'avoir reçu que les ondes du choc, sans avoir accès au mystère entourant l'impact. Alors s'il ne pouvait pas décrypter ce qui s'était produit, autant éviter de perdre du temps et se réaffirmer face au beau parleur. Pour ne pas déconcentrer Kliff, le blond ne l'interrogea ni mentalement, ni même d'un regard qu'il ne croiserait de toutes façons pas. Il fallait retourner à la mission, en essayant de ne pas s'éparpiller bien que ce soit difficile. En effet, les tenants et aboutissants n'arrêtaient pas de changer, et avec ces différents constats, leurs propres objectifs. Alors que Luke attendait toujours l'accord commun entre l'Empire et la République, préparant ses arguments comme quoi "il y avait suffisamment de preuves pour accuser le Sith, ne serait-ce qu'individuellement sans remettre l'Empire en cause, permettant donc d'éviter un incident diplomatique. ", l'autre côté avait devancé la République en matière de passage de menottes. Luke pencha définitivement pour la séduisante idée d'ignorer le charabia de leur étrange interlocuteur. C'était bien le seul avantage de l'entrée fracassante des soldats. Leurs pas étaient masqués par les câbles tressaillant à leurs côtés et tous les bruits que peut engendrer une bataille. Râles sortis d'on ne sait où, agonies de machines, agonies humaines. Les sens de Luke étaient bien malmenés, envahis de surcroît par le mélodrame dans lequel s'était lancé le Sith. Heureusement, la Force signalait au Hapien où se trouvaient les gardes, sans compter qu'ils avaient au moins le mérite d'avoir coupé la parole à celui qui leur déblatérait un long monologue sur l'ombre et la lumière.

Un "klang" confirma, au-delà des paroles de l'Empire, que rien ne se déroulait comme prévu. Le jeune homme recula d'un pas, main sur le sabre sans pour autant en faire jaillir la lame. Il hésitait sur la démarche à suivre, et qu'en était-il de Kliff ? Le blond supposa que ce dernier était silencieux pour une bonne raison. Déjà il s'en voulait de ne pas lui avoir donné le change concernant sa prétendue chute dans l'ombre, malheureusement tout changeait très vite, les évènements se succédaient à une vitesse folle, surprenant les Jedis comme le Sith, tout du moins, Luke le présumait et l'espérait quelque part. Se décidant finalement, le jeune homme se mit en position de défense, toujours sans sortir son sabre-laser-sachant que de toutes façons, son arme ne lui était pas franchement utile vu son talent pour le manier.- mais clairement prêt à riposter. Mettre un de ces colliers inhibiteurs l'effrayait au plus au point bien qu'il tâche de ne rien montrer.

-Nous ne reconnaissons pas votre juridiction, ni la légitimité de Darth Jugal. Et encore, il nous faudrait un mandat même si c'était la République qui nous arrêtais. Ce blocus n'en est pas un, il s'agit d'une mesure de sécurité, il sera désamorcé lorsque le calme sera revenu. Arrêter deux Jedis au nom d'un Sith défunt, dont on ne sait pas avec certitude qui l'a tué ne va pas arranger les choses Monsieur. La seule personne qui doit effectivement et comme vous l'avez suggéré, être arrêtée ici est ce Sith qui parle en votre nom, accusant plusieurs membres de l'Empire et de la République d'avoir fomenté cette situation. Comme il le dit lui-même, il n'est pas un individu isolé. C'est donc à partir de cet individu qu'il faut remonter la source. A moins que vous ne préfériez être tués par une République qui ne cherche qu'à se protéger ? Qu'elle est tort ou raison au final, peu importe, elle ne m'écoutera pas si je n'apporte rien d'autres que de belles paroles. Tout cela est allé trop loin. Si le calme n'est pas rétabli ici, vous serez tués, nous serons tous tués. La seule manière d'éviter des morts, c'est d'arrêter cet homme et le calme sera au moins, temporairement, rétabli. Si vous souhaitez éviter une guerre meurtrière et faire preuve d'un discernement qui vous fera honneur, c'est maintenant.

Arrêter un homme pour le livrer à la République en guise d'offrande de paix, était-ce trop demander ? Luke ignorait tout du rang de l'homme qui leur faisait face, il avait donc choisi le mot Général en toute connaissance de cause, souhaitant gonfler son égo. Par ce fait il supposait que ce dernier était assez intelligent pour prendre ses bonnes décisions et réellement contrôler une situation que ses supérieurs ne voyaient pas, en vrai. N'avaient-ils pas le chic pour donner des ordres qui ne correspondaient pas à la réalité des choses ? Et puis ces hommes, peu importe leur accoutrement, leur appartenance ou leur entraînement. N'avaient-ils pas peur de mourir ? Bêtement qui plus est, au milieu d'une escarmouche de vaisseaux, dans les bras de leurs ennemis quant un seul être, responsable de tout ce désordre ou presque, devait répondre de ses actes ?

C'était sa dernière tentative avant de se battre en réponse à une attaque. Luke ne se rendrait pas, sauf si Kliff lui faisait comprendre que c'était la meilleure chose à faire. Pour autant ça l'étonnerait fort, car l'unique chose qui risquait de leur arriver, c'était l'exécution après un tribunal sans véritable jugement. Ou pire, qu'ils servent d'enjeux et d'excuses pour une nouvelle guerre entre les deux camps. Il était hors de question d'être un otage pouvant entraîner d'autres morts. De toutes façons, la seule institution suprême que reconnaissait le Hapien était la République, le Chancelier était son chef, c'était à lui qu'il devait répondre.


-Et puis même si vous arrivez à nous arrêter et que la République ne fait pas feu, que croyez-vous qu'il adviendra de vous tôt ou tard ? Vous êtes témoins, gênants donc. Vous disparaîtrez rapidement ou moins rapidement mais vous disparaîtrez. Pris entre deux feux, j'espère que vous ne croyez tout de même pas que votre Empire vous protègera lorsqu'arriveront les conséquences de ce que j'appellerais un enlèvement.

Oh oui, si les deux Jedis se faisaient arrêter, la République déjà irritée risquait de s'énerver d'avantage et d'essayer de tout faire pour les libérer. Luke n'était pas si important que cela, ni même Kliff, ils étaient des pions, des excuses politiques parfaites pour mener un nouvel assaut, et la République n'hésiterait pas car elle était présentement bien placée d'après ce que le Hapien avait compris. De quoi leur donner des ailes. Que la réponse soit immédiate ou pas, elle aurait lieu, ce serait peut-être même l'occasion de rompre avec le traité d'Artorias. L'Empire serait peut-être accusé de trahison pour avoir choisi d'enlever deux Jedis au lieu de parlementer et surtout de stopper le véritable suspect que tous avaient supposément entendus. Quant au Sith il n'avait pas dit appartenir à la République ou à l'Empire, c'était triste voir cruel mais il représentait moins d'enjeux, moins de risques. Luke serait presque malheureux pour lui, si cet être n'était pas aussi détestable et qu'il ne s'était pas déjà plus ou moins accusé lui-même, avouant avoir tâché d'augmenter les tensions entre les deux camps.

Dans le pire des cas, la République ferait quand même feu, accusant ensuite les Siths de meurtre indirect.
Invité
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Spoiler:

Tout cela commence à devenir ennuyeux, vous ne trouvez pas ? La petite discussion philosophique était amusante ... Bien que fausse ... Je n'en reviens toujours pas de la fourberie de ces jedis ... Oser utiliser la tromperie, c'est choquant ! Je serais presque fier de les avoir poussés à faire cela. Réfléchissez-y ... Forcer l'adversaire à utiliser ses propres armes, c'en était délectable ... Mais maintenant ... Maintenant ... Une pauvre discussion sur qui doit faire quoi où et à quel moment, vis-à-vis de telle ou telle juridiction ... Ça me faisait bailler tiens ! Tout cela comme à devenir lassant ... Sincèrement qui peut trouver ce genre de procédés intéressants ? Les frontières, les droits sur telle ou telle planètes ...

J'ouvrais à l'aide de la main qui le tenait cet arceau métallique qui neutralisait la force. Allais-je le mettre ? Bien sûr que non. Bien que je ne pense pas être totalement dépendant de mes pouvoirs, mais face à une douzaine de potentiels adversaires, mieux vaut avoir un maximum d'options disponibles non ? Mais au moins moi, je montrais un minimum de bonne volonté contrairement aux deux jidai ci présent. Dont l'un était devenu étrangement silencieux ... Une mort cérébrale peut être ... Étant membre de l'ordre, il avait déjà les prérequis pour cela donc bon ça n'aurait, de toutes façons, pas tardé ... Pour petit chevalier "si sur de lui" qui se retrouvait presque seul... Enfile-le ! Faites lui plai...


Vous n'avez pas bien l'air de cerner la situation Jedi. Ce n'était pas une requête, mais un ordre. Qui plus est, cet individu n'a jamais parlé en notre nom ou n'a cité l'empire comme membre d'un complot. Il n'a cité que la République, bien que je sache qu'il ne faut certainement pas prendre sa parole comme absolue. Mais si cette dernière est impliquée comprenez que nous ne pouvons vous le laisser. De plus il faudrait être stupide pour nier l'évidence, ceci est un blocus pour nous empêcher nous de passer en hyper espace, sinon la zone couverte aurait été plus large, et ils nous auraient communiqué leurs intentions. Ce qui, malheureusement pour votre crédibilité, n'est pas le cas. De plus, j'ai mes ordres, et je ferais tout ce qu'il m'en coûte pour les exécuter, même si je dois mourir, même si nous devons mourir. Je ne vis que pour servir l'empire et l'impératrice, et mes ordres vont à l'opposé de ce que proposez, alors soyez aimable, pour éviter le bain de sang, enfilez ces colliers, tout de suite.


...sir ... ... ... JE DETESTE QU'ON ME COUPE QUAND JE SUIS ENTRAIN DE ME PARLER A MOI-MEME ! Non mais oh ! Où est le respect de nos jours ma bonne-dame ! Sincèrement, au lieu de blablater tir dans le tas qu'on s'amuse un peu ! Et surtout que je puisse te regarder dans le blanc des yeux quand mon sabre transpercera ton intestin ... Tu cracheras ton sang sur mon visage, et avant que tu ne meures, je te murmurerais que tu as failli, que ta mort fait honte à l'empire... Que tu es un échec total ... Et tu te répandras, livide, dans un bruit métallique assourdissant, laissant tes hommes seuls, abandonnant en une fraction de seconde tout ce que tu as toujours aimés. Je passais délicatement ma langue sur ma lèvre supérieure, récupérant le regard que je possédais au moment où les jidais étaient venu à ma rencontre, ce regard embrassé par un tendre sadisme et une sanglante avidité.

D'un geste de la main, l'arlequin à la voix faussée par son casque donna ses ordres. Ses soldats s'espaçant avec une distance régulière, prenant s'ils le pouvaient couverture derrière un panneau de commande ou tout autre siège présent. Parfait, bien qu'ils étaient en arc de cercle fasse à nous, et donc qu'il était impossible de tous les tuer rapidement, cela laissait la sortie plus accessible. Mais il y avait encore quelques détails à régler. Déjà trouver quelque chose pour me débarrasser de cela, ensuite, essayer de parsemer un peu plus la zizanie et l'incohérence dans toute cette magnifique scène qui ressemblait de plus en plus à un champ de bataille, il ne manquait plus que le ciel bleu et les oiseaux qui chantent

Il fallait que je le fasse ... Je recommençais à en avoir envie ... Surtout avec l'arrivée plus ou moins prévisible de ces gentilshommes à la chaire résolument tendre et au sang rivalisant avec le meilleur des millésimes. Tranchons la gorge de la réalité et de la raison, découpez et hurlez face à cette folie. Vous vous réveillez dans un cauchemar sans fin et sans lendemain, et vous ne serez plus alors qu'une attraction démente ... Venez à moi ou alors je viendrais à vous ...


Juste une question mes ... Chers Amis impériaux ... Pourriez-vous me montrer comment ce truc fonctionne je ne suis pas sûr qu'il soit réellement activé, vous comprenez ...



Taisez-vous sale chien. Économisez votre salive pour nos geôles et nos inquisiteurs. Tant que vous ne porterez pas cela nous ne vous approcherons pas. Maintenant, mettez-le et remettez moi vos sabres. Cela vaut aussi bien pour vous aussi jedis !



Mais je vous assure que ...


Et voilà la deuxième fois qu'il m'interrompait ... Mais cette fois, c'était "légèrement" plus douloureux ... Vous avez déjà reçu un tir de blaster dans l'épaule vous ? Et bien si vous avez rigolé ou éprouvé du plaisir, je souhaite de tout cœur que ça vous arrive ! Heureusement que c'était le bras gauche ... Sinon ça aurait été problématique pour combattre ... Il faudrait peut-être que j'essaye de devenir ambidextre moi ... Ça pourrait être utile. Mais il commençait à devenir énervant ... Sans compter cette position hautaine de défi perpétuel. Bien droit, le bras tendu avec le blaster encore fumant, une main dans le dos, la tête haute ... Saloperie de militaires, aucune originalité, aucune personnalité ...


C'était un "tir de sommation" la prochaine fois, c'est la tête. Et cela vaut pour vous jedis si vous ne mettez pas vos colliers. Ensuite, nous parlerons. Peut-être.


Tu vas voir où je vais de la mettre ta sommation ... Je me tenais le bras ... Restant quand même à l'affut d'un quelconque geste d'agression. Je me déplaçais, ayant malheureusement et totalement involontairement, en direction de la ligne de soldat, lentement, fixant mon regard sur eux, ne les lâchant, je pouvais sentir la pression ... Ils n'avaient pas peur ... C'était plaisant de voir des personnes que la mort n'effraient pas. Je perdais peu de sang, le tir de blaster étant relativement chaud, ma blessure avait pas mal cautérisée. Je m'asseyais sur des marches, le collier à mes pieds. Tant que mes "confrères" jidais n'auraient ramassé les leur, je tenterais de retarder l'échéance le plus possible ... Quoi, de toutes manières, il me restait encore ça à faire ... Je devais me tenir prêt. Prêt à les tuer. Prêt à les massacrer. Prêt à m'enfuir.

Non. Pas m'enfuir, les retarder, attendre, observer. Ces commandos ne sont ni avec moi, ni avec les jidai, je devais utiliser cela à mon avantage, faire en sorte de la séparer rendre ce "combat" plus équitable et surtout trouver une manière pour m'en sortir ... Et je ne vois qu'une seule façon pour cela. Tout ou presque était en position, il ne me manquait plus qu'à attendre la réaction de ces serviteurs lumineux ...


Luke Kayan
Luke Kayan
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[HJ: Désolé c'est minable et en retard  Embarassed J'ai une infection des ganglions depuis 3 jours alors... Je Je me demande si elle n'a pas un peu voyagé dans mon cerveau au passage lol]

Luke était peut-être allé un peu trop vite en besogne. Le Sith avait bel et bien parlé de "personnes des deux camps souhaitant la guerre" mais en effet, il n'avait pas spécifié travaillé pour l'un ou l'autre. Luke avait trop rapidement interprété peut-être ? Mais qu'importe, la confusion était désormais jetée et le chevalier n'imaginait pas le beau parleur fidèle à un seul côté. Non, comme mercenaire rebutant qu'il était, ce dernier avait du se remplir les poches de crédits chez la République et chez l'Empire. L'ironie ? Les pièces d'or s'étaient certainement mélangées sans problème dans sa bourse.

-Cet individu a mentionné bien des choses avant que vous n'arriviez... Général.

Répliqua le Hapien par pur réflexe en serrant les dents tandis que le Sith fanfaronnait encore. Quelque part le jeune Jedi admirait son jeu d'acteur et sa flegme si tenté que ce ne soit pas carrément de la folie qui lui permette de s'émanciper de toute peur. La sienne de peur était bel et bien présente, dirigée envers le collier gisant désormais à ses pieds. Sans même le toucher, Luke pouvait sentir ses ondes, un espace trouble où la Force se battait pour passer mais où elle finissait battue par des rayons de néant tranchants. C'était comme des éclairs, un orage qui grondait à ses oreilles et partout dans son être. Aussi silencieux que terrible. Jamais Luke ne pourrait s'astreindre à un tel traitement, ne pas sentir la Force fluctuer autour de sa personne pour X raison, comme la présence d'un Hutt le confondait déjà, alors, devenir soi-même le centre de dérèglement de cette puissance mystique ? Jamais, jamais Luke pourrait supporter que la Force en lui se meurt, sans quoi, il mourrait avec.

Le coup de tir acheva de convaincre l'intéressé de négocier. Il se baissa légèrement pour attraper le collier, se "brûlant" les doigts au passage. Ce fut comme si tout son sang se précipitait vers son coeur pour se protéger mais devait indéniablement en ressortir, et ce, totalement dévitalisé. Luke savait que le collier n'aurait pas d'effet tant qu'il ne le porterait pas au cou, mais cette sensation lui parvenait déjà par procuration, comme un avertissement de ce qui risquait d'arriver. La douleur au final était à peine supportable et cela se voyait probablement sur son visage froissé. Le jeune homme fit toutefois un effort pour resserrer ses doigts d'avantage encore sur le collier et le porter d'un ton résigné vers lui.

-Prenez exemple, voyez comme il est sage.

Avait lancé le Général, encore sur ses gardes mais visiblement pas assez, galvanisé par avance de sa réussite. Le Hapien lui hésita encore un court moment, ce fut de sentir l'aura de Kliff non loin qui le réveilla. Voilà l'un des inconvénients à posséder un fort taux de midichloriens et de s'appuyer si souvent sur l'usage de la Force. Luke ne saurait pas faire sans.

-Quant à nous... Nous ne répondons qu'à la République.

Lança soudain le Chevalier en envoyant son collier de toutes ses forces sur la garde impériale. Ils étaient nombreux mais avaient-ils le choix après ce tir de sommation. Le jeune homme estimait que les limites étaient franchies après avoir tenté de négocier, ils se faisaient tirer dessus ? Peut-être qu'on se servirait de ce geste contre sa personne par la suite, néanmoins ils avaient été menacé de morts par une entité qu'ils n'avaient pas à reconnaître car elle n'avait pas autorité ici. En ce qui le concernait qui plus est, soit il mourrait sous les tirs, soit sous les pouvoirs du collier. Or s'il devait s'éteindre, ce serait en aidant autrui, pas en enfilant un stupide gadget. Gadget qui le contrariait fortement par ailleurs.

-Si vous aviez eu un mandat qui sait, ça aurait pu être autre chose.

Signifia Luke en sortant son sabre-laser pour l'allumer cette fois et se mettre en position défensive, signifiant là qu'il ne serait pas assez stupide pour être celui qui se jetterait à corps perdu dans l'attaque dès le début. Lui son seul souhait était que les gardes les voyant ne pas mettre le collier ne s'approcheraient pas comme ils l'avaient spécifié et qu'adultes ils parviennent à discuter bien que ce serait sûrement difficile. Ces hommes se fichaient bien de mourir, y compris par les mains de la République qui pourrait faire de ses deux Jedis des martyres par la suite.

-Si nous devons parler, c'est maintenant. Avec toutes nos facultés, bien que je pourrais vous concéder mon sabre en guise de bonne volonté. Je parle pour moi évidemment. Je pourrais également contacter l'Amiral à propos de ce blocus qui sait.

Commença à marchander le Hapien qui essayait surtout de gagner un peu de temps -piochant dans celui qu'ils ne devaient surtout pas perdre.- afin de trouver une solution, à moins que Kliff ne soit déjà en train d'agir discrètement ? Et qu'en était-il du Sith, il avait été touché selon l'odeur de chair grillée mais Luke ne saurait dire où, à moins que l'énergie du blaster n'ait fait que le frôler ? Peu importe, où était-il ? Et serait-il leur allié pour cette bataille courte mais rude qui s'annonçait ?

-Ou... Laissez-moi au moins parler avec votre Impératrice ? Après tout qui me dit que c'est réellemment elle que vous servez, et si vos conditions sont véridiques ? Moi aussi j'ai du mal à vous croire en fait. On a comme un problème n'est-ce pas ?

Un blocus au coeur du blocus aurait bien ajouté le Hapien pour le jeu de mots mais à ce moment précis, mieux valait éviter. L'esprit du jeune homme naviga jusqu'à celui du Sith qu'il frôla au dernier moment, envoyant une petite impulsion à celui ci. Après tout il n'était pas sûr que celui-ci -à moins que tout ne soit programmé depuis le début et auquel cas, la mort de tous ces impériaux à bord du vaisseau était un sacrifice prévu au nom de la crédibilité d'un sordide spectacle.- ait envie de connaître les coûtumes d'accueil de l'Empire. Quant à lui il essayait de discuter encore et toujours, demeurant sabre-laser au clair, prêt à répondre aux prochains tirs cependant. S'il devait effectivement mourir, ce serait libre.

-Je sais que je peux influencer l'Amiral. Que préfèrerait votre impératrice à votre avis ? Du menu fretin ou une grande libération de ses troupes pour passer ne hyper-espace ?

Sur ce, laissant l'homme réfléchir, le Hapien étudiait tous les plans de sortie.

*Navettes de secours ?*

Avait-il envoyé au Sith dans sa seconde petite impulsion, pour savoir s'il y en avait sur ce vaisseau. Ils ne pouvaient pas se fier du beau parleur mais en attendant lui devait savoir si s'enfuir à bord de capsules était possible ou pas.
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Spoiler:



Je haletais, faignant un malaise profond dû à la blessure, qui bien sûr, n'étais pas si grave que j'essayais de le laisser entendre. Je devais me faire oublier, me faire passer pour beaucoup plus faible que je l'étais, me fondre dans les amoncellements de cadavres et de métaux qui avaient envahi le pont, rediriger, de façon indirecte, l'attention sur les chevaliers, les faire passer pour la véritable menace. Et pour l'instant, cela semblait marcher. Surtout que l'aveugle jouait avec mes règles, entrainant la circonspection des impériaux vers eux, parlant pour ne rien dire ... Ce n'était là que des paroles vides, m'accusant une nouvelle fois de choses dont ils ne pouvaient avoir la certitude ... Pas de risques imminents en somme.


Général ? Hu ... flatteur, mais je n'ai pas se grade. De plus, ne pensez-vous pas qu'il serait mal avisé d'envoyer un aussi haut gradé dans une mission ... de ce genre ?


Parlez mes petits agneaux, parlez, le loup ne tardera pas à montrer sa patte noire. Quand je me déciderais à agir, nous pourrons enfin mettre un terme à ces discussions stériles et entamer la dernière danse, macabre, de cette rencontre, le chaos a été planté. Que je sois jugé coupable ou non, ce n'est pas grave. Le doute fragilisera petit à petit cette trêve bancale, et à force, cette dernière cèdera, laissant les forces de l'ombre agir à leur guise alors que les flammes de la guerre ravageront la galaxie.


Vous êtes sur un bâtiment impérial, je n'en ai cure de savoir a qui vous répondez, cette autorisation vous fut accorder par un homme qui n'a pas sollicité ses supérieurs. Et je me répète, mais ceux-ci m'ont donc ordonné de régler la situation en vous mettant tous en état d'arrestation, ou bien, le cas échéant, en vous exécutant. Vous parlez d'un mandat ? Et avez-vous avec vous un document officiel vous autorisant à aborder ce navire ? La paix est fragile et pourtant vous ne vous gênez pas pour vous balader dans nos bâtiments sans une escorte appropriée.


Blablabla ... Abregez, je vous en prie, tout ceci est ennuyeux ! Je jouais avec le collier, essayant de passer le temps, attendant le bon moment pour agir, pour mettre le feu aux poudres. Mes yeux ne quittaient pas le sol métallique, comme s'ils entrevoyaient le vide sidéral qui se situait à quelques mètres, c'en était envoutant ... Tout ce froid ... Ce néant ... Ce nihilisme ... Sublime ! Inspirant ! Et ce pauvre jidai qui s'enfonçait petit à petit, allant jusqu'à envoyer voler la bride que les soldats voulaient nous faire enfiler ... Hu, ce n'était pas là la réaction que j'attendais concrètement, mais c'était mieux que rien n'est-ce pas ? Mais cela allait arriver ... Son sabre était sorti et allumé ! Bien ! Continue ! Sombre dans l'envie de survivre ! Sacrifie tes beaux sentiments !


Votre Sabre ? Pour qui nous prenez-vous ? Nous ne sommes pas stupides ... Le sabre est un objet, certes puissant, mais qui n'est qu'une petite partie du potentiel des utilisateurs de la Force. Même sans arme, votre foi vous protègera grâce à ce mysticisme qui vous est propre ! Ne nous prenez pas pour des imbéciles, surtout après avoir repoussé le collier que nous vous avions sommé de mettre ... Votre "bonne volonté" n'est rien de plus qu'une feinte ! Soldats, en joue ... Allons ... ne soyez pas si désagréable et provocateur... il y a déjà eu assez de sang versé et chacun des hommes présent ici est rompu pour se battre contre les gens de votre genre.

Il lui renvoya cet instrument contre nature. Avaient-ils peur de nos pouvoirs ? Peut-être ... Surement même. Il faut avouer que la Force est quelque chose de très ... Intimidant quand on ne la côtoie pas tous les jours ... Même si l'on est habitué à la combattre comme semblait le sous-entendre ce sous-fifre ... Et ce jidai qui cherchait encore à négocier ... Il en devenait presque pathétique ... D'une certaine façon, j'avais pitié de lui. Et voilà désormais qu'il voulait parler à l'impératrice ! Et donner des ordres à un Amiral ! Alors qu'il était évident que les instructions de la flotte républicaine allaient entrer en contradiction avec la volonté du jidai ...


Pour qui vous prenez-vous ? Vous ... Un tel insecte parler à notre impératrice ... Hu ... Ne vous en faites pas, avec un peu de "chance" vous pourrez la voir de vos geôles. Mais il suffit, assez discuté, si vous ne voulez pas venir avec nous avec la manière douce, nous devrons donc vous y contraindre !


Ils se reformèrent, prêt à nous capturer sans nous ménager ... Et c'est alors qu'une énergie pure ... Presque chaste me toucha, me faisait frissonner ... Un désagréable frisson ... C'était lui ... Cette petite chose fragile qui tentait de communiquer à travers la Force. Des flashs passèrent dans ma tête ... S'enfuir ? AVEC EUX ? ... ... ... Non sincèrement ... Vous les formez comment vos jidai maintenant ? Il y a une option "propositions stupides et inconsidérés" dans le cursus pour devenir chevalier ? La seule réponse que je condescendis lui remettre, fut une aura frénétique et barbare ... En soit, un non. Je suis sûr qu'il pourrait presque entendre résonner dans son crâne mon rire sardonique. Et en plus, il me proposait cela alors qu'il y a quelques minutes à peine, il aurait été prêt à tout pour me neutraliser et ... "M'interroger" ... Non jidai ... Vous avez tenté de me piéger une fois. Pas deux.

L'officier leva son poing droit. Créant, à l'aide de son coude, une équerre flottante dans la fumée et les cendres. Il était prêt à donner son ordre. Il allait le faire ... Et pourtant ... Il semblait hésiter ... Laisser du temps aux jidai ... Pourquoi ? Ces impériaux seraient-ils plus humains qu'ils ne le faisaient croire ? Non ... Non, non, non ! Arrêtez de tous vous moquer de moi ! Arrêtez d'être aussi faible à l'égard ces obscurantistes ! ... Il semblait s'être repris, tendant son arme dans notre direction ... Je n'arrivais toujours pas à comprendre pour quelle raison j'étais visé ... J'avais plus ou moins obéi depuis le début ! Non ?


Soldat ... Tirs incapacitants ! En jo...


< Taisez-vous ... Ne voyez-vous pas que l'heure des jeux est terminée ? >


Qu'avez-vous dit ?


Son ton métallique était toujours aussi froid, comme si rien ne l'affectait ... Même un homme d'un mètre quatre-vingt dix, plus blanc que la neige de Hott et parlant le langage ancestral des sith de sang... Voilà pourquoi je hais ces officiers des commandos impériaux ... Ils ont vu trop de choses ... On ne peut plus les surprendre ... C'en était presque navrant. Je ne bougeais pas, assit sur ce qui restait d'escaliers de la passerelle ... Regardant dans les yeux ... Ou plutôt le casque dans ce cas-là ... Cet homme si fier de lui-même, croyant avoir appris et évolué de façon empirique, mais n'étant finalement qu'à un stade embryonnaire raté ... Il n'était qu'un chien parmi les loups, voué à servir.


Tout.ce.cirque.est. TERMINE !


Presque comme un réflexe, ils me pointèrent tous, j'admirais ce magnifique jeu de lumière qui s'opérait sur mon corps. Mais ils ne me tuèrent pas... Surement pour la même raison que les jidai, ils me veulent pour m'interroger sur ce qu'il s'était passé, mais j'étais resté trop longtemps passif ... Malgré tout, je demeurais passif, me concentrant. Peu à peu, l'air devint flou, allant jusqu'à s'obscurcir d'une couleur d'encre


Qu'est-ce que c'est que cela ? Passez en vision thermique !


Aucun de nos appareils de détection de marchent ! Nous sommes ...

... Aveugles ...

La voix du soldat s'était évanouie dans mes Ténèbres ... Ces délicieuses Ténèbres qui avaient recouvert une partie de l'escouade, et donc part la même occasion, moi. Mais bien qu'y voyant comment en plein jour, je devais avancer à pas de loup pour éviter de mourir trop bêtement. Ce qui faillit arriver quelques instants plus tard, lorsque dans un silence quasi-religieux, les soldats se reculèrent tout au maximum de leur capacité ... Certain retrouvant la douce caresse du soleil sur leur armure de métal, et les autres désespérant encore en toujours dans cette noirceur abyssale ... Mais quelle ne fus pas ma surprise lorsque l'officier ordonna sèchement à un peloton de soldat de tirer à volonté, pour espérer me toucher... Du coup, ce qui est dommage quand les appareils de détection sont aveugles sur une zone, c'est que l'on peut très difficilement surveiller le déplacement ennemi.

Pour économiser un maximum mes forces, j'avais dû dissiper le brouillard ... Le tenir plus longtemps aurait pu, à force, me coûter la vie. De plus, il avait fait sa besogne, distraire les commandos, le temps de passer le dernier d'entre eux devant la porte. Providentiel ? Logique, leur formation de départ nous empêche de nous enfuir, car au final, chaque homme –ou femme- pouvait avoir un œil rapide sur cette échappatoire ... Mais une fois tous, ou tout du moins une majorité totalement engloutit par la noirceur, cette entrée, ou sortie, selon votre point de vue, qui était sur protégée, devient vulnérable ! Qui plus est si cela se trouve les jidai en ont bien profité pour se faire la malle par la même occasion, il serait étonnant qu'il n'y a qu'une ouverture. Et j'ai entendu dire que certains d'entre eux aiment bien les conduits d'aération ?

Vrai ou non, je n'en avais cure ! J'étais trahi par mon propre sang. La blessure de tout a l'heure, bien que légère et en partie cautérisé, avait saigné le long de mon bras, laissant une trace sanglante. Ils ne partiraient pas tous à ma recherche ... Depuis le début ils semblaient tous bien plus intéressés par ces jidai que par moi, j'en étais presque vexé. Il fallait faire attention, un vaisseau de genre ne contient surement pas assez d'air de secours pour permettre une pressurisation intégrale. Logiquement, il y a un chemin jusqu'aux hangars, mais je me doute qu'ils me prêtent une de leur navette bien gentiment. Je devais réfléchir. Non. Je devais devenir le traqueur

Je comprends ceux qui vous annoncent fièrement que le plaisir est dans la chasse pas dans la capture ... Observer sa cible de loin, la voir vivre tranquillement sa vie, partant au boulot le matin, déposant sa femme chez des amies, amenant sa gosse à l'école, travaillant d'arrache-pied pour avoir une vie meilleure ... Et puis en jour, en croisant le mauvais type, on se retrouve pourchassé ... Je comprends cette sorte de sadisme passif ... Cette envie, ce frémissement.

Apparemment, il y avait trois personnes à mes trousses ... Évidemment, une fois que les appareils électroniques remarchent, ça devient étrangement plus simple ... Mais voilà, cette génération de soldat est presque totalement dépendante de sa technologie ! Proposez à l'un d'entre eux de s'en séparer une semaine, vous verrez des signes de manque apparaitre, j'en suis sur ... Tremblements, se rogne les ongles, essaye d'en avoir en secret ... Enfin, nous ne sommes pas là pour sevrer l'armée impériale de sa dépendance à la technologie n'est-ce pas ? - Non, vous dans le fond, vous n'avez pas la parole –

Ils me rejoignirent dans une impasse, un bout de couloir ambigu, dans lequel j'étais en train de méditer, pratiquant le mokuso. J'étais calme, serein, mon sabre flottait autour de moi, éteint bien entendu, décrivant des cercles prêt de ma tête. Ils se mirent de sorte à ce que, depuis ma position, je ne puisse théoriquement pas tous les tuer sans qu'au moins l'un d'eux utilise des rayons paralysant ... J'espérais que c'était des rayons paralysant. L'un d'eux s'avança plus que les autres, avec une voix droite et juste guidée par la force de ses convictions il vint, prudent, pour essayer de me parler.


Monsieur. Au nom de Darth Jugal, de l'Amiral Aizen, et de l'Impératrice de l'empire sith, je vous proclame en état d'arrestation. Veuillez nous remettre ... Ou faire flotter jusqu'à nous votre sabre


Aucune réponse. Rien. Comme s'il y avait une absence. L'impérial n'eut pas sa réponse, et contrairement à la caricature classique, il ne s'avança pas pour vérifier si la personne devant lui était bien celle qu'il voulait qu'elle soit. Il se contenta de lever son pistolet, de presser doucement la gâchette et ... Son "interlocuteur" se leva. Les impériaux ne parleraient qu'a ce dos apparemment.

Vous n'avez dont aucun respect, impériaux. Enfin, cela n'a plus d'importance. Vous allez mourir ici.

Mourir ? À trois contre un ? Dans un couloir si exigu ? Vous ne devez pas etre un grand stratège. Bref. Nous avons ordre de te ramener vif ... Apres, il n'y a pas de réelle précision quand l'état "final" ... Qui vous dit que je suis seul ?

Qui vous dit que je suis seul ?

Les jedis ? Nous les capturerons, ils ne te viendront pas en aide.


Il se retourna, empoigna son sabre, et sourit. Je présume que certains l'auront compris, il ne s'agissait là que d'un clone de Force. Je sortis doucement de l'ombre, camouflé entre les débris et les problèmes d'éclairage. Ils étaient pris entre deux feux. Ils ne pourraient gagner. Après tout, commandos ou non, ils ne restent que de simples humanoïdes. Le premier ne mit pas longtemps à mourir. Je le décapitai d'un coup de sabre. Pendant ce temps, le blanc-bec de tout à l'heure avec engagé le duel au corps-à-corps avec double grâce à une vibrolame, ce qui, stratégiquement parlant est défendable ... Attaquez un sith ou un jedi avec un pisto-blaster et a moins de sortir un détonateur thermique de dernier moment, vous risquez d'avoir un léger problème ... Par contre, un duel au sabre, même si la Force aide son utilisateur, un bon sabreur peut faire un adversaire très redoutable ... Demandez aux mandaloriens ! Bon ... D'accord, mauvais exemple ...

Le second qui restait essaya de se défendre un minimum, envoyant une cryo-grenade sur moi ... Que j'envoyai immédiatement voler, avec plus ou moins de précision dans le couloir... Oui plus ou moins de précision, désolé, il est évident que je ne règle pas mes querelles par ma seule maitrise de la force je préfère combattre le sabre laser à la main ! Comme je l'avais signalé juste avant, le pauvre petit être sorti son arme, tira deux à trois coups et fini par avoir les mains et les jambes coupées –bon appétit si jamais ... - Il ne restait désormais plus que cette confrontation ... Un peu trop longue à mon goût. Dans un moment d'inattention, je plantai mon sabre dans l'abdomen de mon adversaire ... Et dans le mien par la même occasion ... Enfin pas vraiment moi, le faux vrai moi, le clone quoi ... C'est toujours une sensation bizarre que de se tuer soit même.

J'avais les ingrédients, maintenant trouvons la recette ! Comment ça, il est préférable d'avoir une recette avant ? Ralala, aucun amour du risque les gens de nos jours ... Mettre seulement les uniformes ? Jouable, mais il faudrait plus. Premièrement, l'un des corps doit disparaitre. Monsieur Sans-tête me parait être un bon choix, de plus son casque et son équipement ne sont pas trop endommagés ... Il y avait juste la partie entourant le cou qui faisait tache ... Arrachons-la et couvrons cela avec du cambouis, de la rouille et du sang. Le corps ? Dans les conduits ... Mais pour éviter une découverte trop ... Rapide, il faudra donner d'autres indications... Bon dernier problème ... Je suis un peu ... Blanc dirons-nous. Réfléchissons vite. La dernière chose que j'avais de différent était ma race. Plus particulièrement, les spécificités : grands, blancs, sveltes ... Je devais me concentrer ... Et agir vite ... Quoi ... Tu respires encore toi ? Ce coup de sabre n'était pas suffisant pour t'achever ?

Pauvre lui. Tomber sur moi. Il aurait mieux fallu que tu trouves les jidai mon ami ... Je m'accroupis à côté de lui, serrant deux de mes doigts sur son nez, l'empêchant de respirer, le forçant à ouvrir la bouche. À l'aide de l'arme blanche qu'ils semblaient tous posséder, je ne refermerais pas la plaie. Comme ca, plus le temps avancera, plus il se sera faible, et donc moins il pourra potentiellement me dénoncer ... L'écrit ! N'oublions pas cela ! Avant de commencer, je conseille à toutes les âmes sensibles de s'arrêter ici ... C'est bon ? Non, vous n'êtes pas parti ? Bon ...

Je sortis ma lame et la passai à ras de ses paumes. Ça sentait le Gizkas rôti. Il était trop faible pour me résister ... Et pourtant, il tenait bon ! Bon aller, soyons gentil, injectons-lui une petite dose de bacta de leur kit de premier secours. Cela semblait le soulager un peu ... ça ne change pas le problème. Vite vite vite ... Les renforts pouvaient arriver d'un instant à l'autre ! Si seulement je pouvais changer de forme ... Et il me restait encore un cadavre de réellement disponible ... monsieur grenade ... changer de forme ... grenade ... Mon dieu ... ça pouvait s'emboîter ... mais tout cela était très risqué ... et pour le coup c'était quitte ou double. Vous voulez des explications ? Soit.

Mon sabre, grâce aux cristaux qui le composent, a une lame aiguisée, permettant avec une bonne maitrise, de réaliser des "coupes" précises. Ce que je fus sur le visage de ce pauvre quidam, ne lui laissant plus que son système lacrymal et ses muscles pour pleurer. Deuxième partie camoufler cela ... Il va malencontreusement manquer plus d'une grenade à notre ami. Ce manque aura été provoqué par un geste désespéré ... Tuer ou être tuer. Malheureusement, grâce à la Force, le mécréant détourne la grenade, arrachant la moitié de mon masque et me défigurant !

Comment scarifier ma nouvelle tête sans la faire tomber en lambeaux ? Les éclairs, mes amis ! Bon par contre une fois que je serais rentré sur Nar Shadda, je dors. Car à la fin de tout ça, je risque d'être à sec ... Enfilons la chaire partiellement calcinée. Maintenant, le casque, précédemment brisé sur le pylône d'acier servant de soutiens à l'intégralité du vaisseau. Je pris mon ami par en dessous du bras, le trainant avec moi ... Expliqué, le fait que seules ses mains soient calcinées ? Il était au sol et il se protégeait de l'explosion. Sa langue coupée ? Sadisme pur pendant que nous étions sonnés.

Par communicateur le leader de l'escouade nous contacta … comment ça marche ces trucs ? Ah … surement le bouton rouge qui clignote … Rapport de situation ? Fait. Ordres ? Reçus. Fausses indications pour me retrouver ? Données. Ma voix, changée par le demi casque que j'avais, semblait avoir suffi pour le convaincre, j'adore parler en entourlouper. Si nous l'avions croisé, il aurait surement découvert la supercherie, mais une douzaine d'hommes pour fouiller un escorteur … il fallait bien se séparer à un moment. Maintenant la partie délicate. Il m'avait ordonné d'aller dans le hangar le plus vite possible, le pilote nous attendrait, et nous évacuerait le plus vite possible. La situation extérieure étant déjà tendue, l'amiral Aizen ne pouvait se permettre d'envoyer ENCORE des troupes, même des médecins, là-bas…

Il me fallait désormais prendre contact avec le membre de l’Échange dans la flotte impériale. Mais en étant superficiellement mourant il sera compliqué, et difficilement justifiable, de se déplacer librement dans un bâtiment. Apres, nous étions censé nous retrouver grâce à la puce qu'ils m'avaient greffé … en espérant que les médecins ne soient pas curieux trop vite …

Le Masque de la Force
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Découvrir ce qu'il se tramait dans l'escorteur Sith n'avait pas été difficile, les deux Jedis avaient rapidement su mettre un nom su le trouble fait, mais peut être n'avaient ils pas évalué toutes les options en l'abordant !

Qui aurait pu imaginer qu'un commandos impérial allait venir semer le trouble dans leur tentative d’arrestation ? Sans doute pas le chevalier Kliff Redrich qui sembla s'effacer complètement devant la présence des impériaux, laissant à son collègue Luke Kayan gérer seul la situation ! Était-ce une bonne idée ? N'auraient ils pas été plus adroit de soutenir le jeune chevalier dans son pour parler avec les adversaires venus en nombre ?!

Sans doute, mais cela n'aurait sans doute pas changé l'issu de la confrontation puisque le guerrier Sith Xaphan Iscariote, bien décidé à ne pas se faire capturer força le combat, entraînant le jeune chevalier Jedi sur un domaine où il n'avait pas l'avantage !



Xaphan Iscariote remporte son combat !
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