Invité
Anonymous
Léonard a écrit:Maintenant qu’ont été résolu les problèmes de sémantique concernant la puissance et les sous-entendu du terme « principe » et de l’absurdité de notre temps qui pousse à devoir démontrer ce qui théoriquement devait être basique et naturel. Maintenant qu’ont été établies mes justifications quand à ma position « de raison » ou encore « rationnelle » qui me pousse...

-Maitre Tianesli.. ?

Léonard a écrit:.. qui me pousse, en prônant mon principe, à m’opposer à un certain nombre de choses ou d’idées reçues, il est enfin de bon ton de parler justement de cet antagonisme de tradition, et d’en détruire le fondement même en prouvant qu’il ne tient debout aujourd’hui que par amour de la tradition.

-Oooh ? Maître Tianesli, je peux.. ?

Léonard a écrit:Principe d’unicité de la Force, donc. En vérité, il s’agit, comme je l’ai dit, de la plus basique des choses, et elle l’aurait été si Sith et Jedi ne s’opposaient pas ainsi, et ce depuis, je pense, la révélation de la Force aux vivants, sous des formes et des noms différents.
Pourquoi voir ici un problème ? Parce que j’attaque –et c’est peut-être prétentieux de ma part- des générations d’ordre et de tradition, d’enseignement et d’auto alimentation. Je me fais un peu l’empêcheur de tourner en rond. Suis-je le seul ? Peut-être.
Depuis Odan-Urr et ses principes qui ont été porté au rang de saint Code de l’Ordre Jedi, je suis obligé de constater que ceux qui savent prendre des distances par rapport à lui. Je ne dis pas que..

-Maître.. J'aurai besoin de...

Léonard a écrit:… Je ne dis pas que mes frères sont idiots, loin de là. Disons simplement qu’Odan-Urr avait ses raisons d’établir de telles règles, mais qu’elles ont passablement brisé l’esprit pionnier des Jedi, et les ont conduits à un immobilisme moral dans une Galaxie en mouvement. Aussi sage que fut Odan-Urr, son époque n’est pas la nôtre.


Je ne fis pas vraiment attention à l'assistante de l'archiviste qui venait de repartir. La pauvre était toute nouvelle visiblement, et n'avait pas su insister assez lourdement pour me faire lever le nez de mes études. A vrai dire, je ne l'avais absolument pas entendu.
Il faut dire que j'avais de quoi faire.. Ma spécificité affective m'avait doté d'une rigidité mentale assez prodigieuse. Partitionner mon esprit était un jeu d'enfant, aussi était en train d'écrire.. Simultanément des deux mains. De la gauche, je rédigeais au propre les dernières notes de ma thèses, tandis que de la droite, j'en prenais de nouvelle tout en découvrant l'un des nombreux ouvrages auxquels j'avais désormais accès grâce à mon « grade » de maître Jedi.

Ma thèse.. Presque 15 ans que je travaillais dessus. Elle était à présent répartie en 3 volumes manuscrits, et scannés bien sur. Le premier tome était une épreuve théorique, « De la Force », une série de méditation et conversations sur la Force permettant d’accéder à des exercices de hautes volées, et d'aller extrêmement loin dans les séances de méditations, bref, découvrir toujours plus les horizons de la Force. Le second tome, lui, s'intitulait « La Force des Jedi », dont le titre définissait bien l'objetif.. Le troisième.. « Principe d'unicité de la Force et conséquences », n'était pas achevé et était le plus polémique.

Bref, ces trois volumes étaient éparpillés sur ma table -car oui, j'estime que la souplesse du poignet sollicitée par l’écrite manuscrite vaut n'importe quel entraînement au sabre- je prenais mes notes en bouquinant une pile de datapad et vieux ouvrages empruntés.

De son coté, la pauvre assistante revint vers son client, piteuse, les mains croisées dans le dos, dansant d'un pied sur l'autre.

-Je suis navrée, maître Fyelën.. Mais votre ouvrage est bel et bien ici, sauf qu'il est en consultation.. Bon, visiblement l'emprunteur à l'air d'avoir finit avec.. Mais c'est un maître, et il est tellement absorbé par ses recherches qu'il ne m'entend pas.. J'ose pas le déranger, c'est maître Tianesli.. Enfin, je vous laisse.. Bonjour, Chevalier.. Je peux vous aider ?

Conclu-t-elle en s'adressant à la personne suivante.

Ce que je savais de tout cela ? Rien, la seule considération que je pouvais bien avoir pour quelque chose extérieur à mes études.. C'était présentement de penser que je n'avais plus de padawan pour me rendre visite, une tasse de thé chaude à la main.
Invité
Anonymous

-"Merci, mon jeune ami..."

Que dire de plus, à un padawan qui faisait sa tâche avec coeur et entrain. Surtout que, du point de vue du Corellien, ce jeune apprenti-archiviste avait répondu à sa demande de la manière la plus complète possible. Et son "apparent" -et seulement apparent- échec était du au respect qui avait cours dans ses murs, et peut-être même plus particulièrement à celui qui pouvait s'observer dans cette pièce bien précise.

Maitre Tianesli... une personne considéré comme un ami depuis longtemps par le Consulaire qu'était Gabriel. Et, à l'instar de lui, un tout nouveau Maitre également. Ironie du sort ou caprice de la Force, celle-ci semblait avoir voulu que tout deux soit accréditer de ce rang dans la même période, et pour la même raison : le passage de leur disciple au statut de Jedi accompli. A voir le Kuatien, par contre, Gabriel pouvait deviner sur quoi il travaillait. Et cela, il l'aurait su même si un archiviste ne lui avait pas dit que Leonard avait le livre qu'il souhaitait lui-même consulter.

S'approchant alors calmement, Gabriel s'enquérit d'une théière proche, souriant quant à sa présence et reconnaissant bien là son ami de toujours, pour en remplir la tasse du Jedi plongé dans son travail. Ensuite, il remplit une autre tasse, présente proche et vint s'installer à la tablée du Kuatien. Mais le thé restait encore chaud, un peu trop pour accompagner de la lecture, si bien que Gabriel posa sa tasse, et prit un des livres sur la table. Bien sur, d'avis du Padawan un peu plus tôt, le Maitre Tianesli en avait fini avec celui-ci, aussi Gabriel ne s'en inquiéta pas. Et l'ouvrant, il en entreprit la lecture comme il souhaitait le faire, initialement.

-"Tu ne changeras jamais Leonard... Une fois dans ta thèse, tu en oublies le monde extérieur."

Le Corellien respectait cette qualité de son ami, mais ne pouvait s'empêcher, lorsque celle-ci pouvait rendre mal à l'aise quelqu'un, de la signaler amicalement au Kuati. Et cette "remarque" ne fut pas différente des autres fois : une simple pensée, dite sur un ton tout ce qu'il y avait d'ordinaire entre deux personnes consultants des ouvrages.

-"Comment avance-t-elle d'ailleurs ?"

La thèse de Leonard. Un sujet qui fascinait et intéressait Gabriel pour les discussions qu'il avait déjà pu partager avec son confrère à ce sujet. Achevée, le Corellien gageait qu'il ne résisterait pas à la lire, et à redécouvrir son ami par cette lecture. Serait-il d'accord avec tout les points ? Peut-être pas. Mais Gabriel reconnaissait une chose : En ce monde, la divergence d'opinion était une source précieuse de sagesse.

Reprenant alors la tasse, il la porta à ses lèvres pour enfin découvrir le goût du thé, dont l'odeur l'avait un peu plus tôt mis sur la voix de ce que celui-ci contenait : fruits des bois. De si bon matin, c'était bien là un arôme agréable que celui-ci.
Invité
Anonymous
Karsyk venait de passer plusieurs heures à méditer dans le parc, lorsqu’il rentra dans le Temple. Il voguait dans les couloirs en direction de ses appartements. La tête perdue dans ses pensées, il ne prêtait pas grande attention à ce qui se passait autour de lui.
Il réfléchissait à une question que lui avait posé un novice. La question concernait la Force et le chevalier avait demandé du temps pour réfléchir. Il ne voulait pas imposer sa vision de la Force, surtout qu'elle divergeait de celle prônée par l'Ordre Jedi. Le Kel'Dor réfléchissait à la manière la plus appropriée de répondre.

Alors qu’il passait devant l’entrée de la bibliothèque, son intuition lui indiqua d’y entrer. Il tourna donc et entra dans cette pièce qu’il affectionnait beaucoup. Le Jedi ne remit pas en doute cette intuition, tout comme, il ne se questionna pas sur la cause. Conformément à sa croyance en la Force vivante, il se concentrait sur le moment présent et faisait entièrement confiance à son instinct.

Il tourna une première allée, puis une deuxième. La Force le guidait avec précision. Petit à petit, il quittait ses pensées. La situation commençait à l’intéresser, voir même à l’intriguer. Ce fut un des jeunes padawans archivistes qui le ramenait complètement à la réalité, lorsque ce dernier s’adressa à lui. Il n'avait pas besoin de réfléchir à la section dans laquelle il se trouvait. Karsyk connaissait le Temple par coeur, tout comme la bibliothèque.
Le Kel’Dor regarda autour de lui et ses yeux se posèrent sur deux maitres Jedis derrière l’archiviste. Il savait à présent pourquoi il était là. Il tourna la tête vers l’archiviste et s’adressa à lui avec le calme et le respect qui était le sien.

Merci archiviste mais j’ai trouvé ce que je cherchais, avoua-t-il.

L’apprenti-archiviste fit dès lors un pas de coté et après un salut de la tête, quitta le champ de vision de Karsyk. Le chevalier s’avança vers la table qui lui faisait face. Il avait chaque main dans la manche opposée comme à son habitude.

Maitre Tianesli, maitre Fyelën, dit de sa voix grave et calme, accompagnant chaque salut verbal d’un salut de la tête. Il connaissait le nom des deux maitres mais pas grand chose d'autre. Il ne se trompait pas, ils avaient tous les trois plus ou moins le même âge et étaient tous trois consulaires. La discussion si elle avait lieu, risquait de plaire au chevalier. Puis-je me joindre à vous ? Il attendit une réponse avant d’agir plus en avant.
Invité
Anonymous
-Hein ?

J'avais levé le nez, car cette voix-là, je la connaissais. Je la connaissais bien, même, d'ou le fait qu'elle ne soit pas bêtement restée en dehors de ma sphère d'attention, comme celle de cette pauvre assistante..
Soyons honnête.. L'odeur de thé réellement alléchante fut toute aussi responsable de ma prise de consciente que lui. Il était proprement impossible de me faire passer du thé sous le nez sans que je m'en rendre compte. C'était quand même 90% de mon alimentation..

-Oooh, Gabry.. Enfin.. Maître Fyëlen..

Ajoutais-je en inclinant la tête, avec un brin de taquinerie qui ne pouvait certainement pas se sentir dans ma voix. Je pris la tasse, ainsi que le temps de goûter son contenu... Ah oui, tien. Tu m'étonnes que je connaissais ce goût. C'était le fruit de cet thé que j'avais créée. Oui, un rameau dont je n'étais pas peu fier : j'avais réussi à faire des boutures de thé.. En plante grimpante ! Et il avait suffit de sentir l'arôme de ce dernier pour comprendre qu'il se magnifierait grandement en le faisant sécher avec des fruits des bois. D’où ce parfum qu'on m'avait apporté, lequel était plus agréable encore que je le partageais avec un ami.
Quant à sa question.. Je regardais le chaos de mes recherche autour de moi avec un œil un peu confus..

-Ah.. Oui, c'est vrai. Désolé, tu sais ce que c'est, quand le travaille passionne, le Jedi déraisonne, quoiqu'en dise le Code.. Et puis bien souvent, le monde extérieur est d'un bien triste interêt, lié à un boulot qui est lié au devoir et non au plaisir. M'enfin, je peux bien m'autoriser une petite pause en ta compagnie.. Que me vaut l'honneur, d'ailleurs.. ?

Je ne terminais pas vraiment l’interrogatif de ma question, ayant déjà l'oeil sur le livre qu'il avait pris. Je me grattais pensivement la barbe, ramenant mes connaissances sur ce dernier.

-Ah.. Ce livre-là.. Il a un peu vieillit.. On sent quand même bien le contrecoup de la Grande Guerre d'Exar Kun et des Purges. Il est.. Amère par moment. Mais dès qu'on prend cela en compte, ses méditations sont un témoignage de premier ordre sur la construction de l'idée Jedi face à celle des Sith et..

Je secouais la tête. Déjà j'étais en plein discours, et je devinais à son sourire qu'ici n'était pas l'objet. Reprenant le calme file de notre discutions, j'allais donc pour répondre à sa simple question.
Enfin, simple.. Pas tant que ça.

-C'est.. Disons que le soucis d'une thèse de 15 ans travaillée, c'est que depuis le temps, j'ai changé. Alors je corrige, je passe, je repasse, je modifie.. J'avance toujours.. Mais c'est plus lent, et chaque ligne supplémentaire appelle à la suivante comme un travail que je ne vois pas se finir.. L'oeuvre d'une vie, qui sait.. Faudra donc peut-être pas attendre sa fin, pour la lire..

Ajoutais-je finement, avant de tourner la tête. Un Kel'dor, c'est comme un asthmatique après un 100m. Lorsqu'on a l'oreille fine, on les entend venir avec leur appareil. Aussi avais-je noté l'approche de celui-là avant même qu'il ne me parle, faisant signe à Gabryel de reporter son attention. Passant une main caressante dans ma barbe, je hochais la tête en retour au salut, geste conventionnel.

-Bonjour, camarade. Nous sommes flattés d'être connus et reconnus, en revanche, tu m'es totalement inconnu. Je m'excuse d'être si peu au courant.. Ce qui me pousse à poser un bémol à ta requête.. Tu es le bienvenue si tu nous donnes ton nom.

J'étais, bien sur, plein d'humour et d'ironie. Puisque je n'étais plus à mon travail, de la compagnie n'aurai rien de mal. Et accueillir cette âme qui nous demandais n'était rien d'autre que répondre à mes devoirs de guide dont j'avais été investi plus avant encore depuis ma nomination au rang de maître.
Invité
Anonymous
-"Gabriel..."

Le Consulaire avait souligné son prénom, non avec remontrances, mais pour signifier à son ami présent qu'il ne souhaitait pas lui-même de hiérarchie entre eux. Tout deux se connaissait depuis l'enfance, et l'amitié qui s'était formée entre eux était réelle, sincère. Mais ce murmure ne vint pas entacher la conversation qui venait de s'entamer. Ni même la dégustation du thé.

-"Je crois, mon ami, que..."

Le Jedi arrêta le fil de sa lecture, parcourant les pages ouvertes devant lui du regard, avant de continuer avec un soupir et dire :

-"... qu'il ne nous appartient pas de juger de l'émotion de ses méditations. Tout comme je n'essayerais jamais de juger celles qui t'ont motivés à te lancer dans l'écriture de ta thèse. Surtout qu'émotions il n'y a pas, lorsque l'on médite."

C'était le cas, quand on s'adonnait à ce genre de méditation, celle que l'on appelait Meditation Vide. Tout au moins pour les émotions négatives, et l'attachement. Dès lors, aux yeux du Corellien, l'amertume en faisait partie. Et pouvait-on alors la lire ? Peut-être. Gabriel voyait en tout cas des expressions qui laissaient à la déduire.

-"Cela étant, je comprends ce que tu veux dire. Autant que dans le fait que dans ton continuel état d'avancement quant à ton oeuvre. Mais ce n'est pas vraiment un souci, n'ai-je pas raison ?"

Aussi passionnant soit un sujet comme la Force, Gabriel ne croyait pas que son altère égo puisse présumer en faire le tour un jour. La Force était une entité mystérieuse, aux approches diverses et au passé infini, autant d'ailleurs que les mystères qu'elle recelait. Et la divergence de points de vue devenait alors le point crucial de la quintessence. De ce fait, et le Corellien n'avait aucun doute sur la certitude que pouvait en avoir le Kuati, Gabriel serait toujours heureux de lire ce qui était déjà écrit. Cela lui donnerait un point de vue autre que le sien, mais aussi la vision d'une évolution de pensée qui n'était pas forcément en symbiose avec la sienne. En cela, la richesse du travail de son ami, mais aussi de quiconque mettait du coeur à la tâche, devenait une source de connaissance.

Mais avant une autre réponse, voila qu'une voix venait se mêler aux deux autres, doublée d'une présence dans la Force. Un Chevalier, visiblement bien au fait étant donné l'appellation qu'il donna à la fois à Gabriel et Léonard. Leur statut de Maitre étant récent, Gabriel devinait que le Kel Dor devait s'intéresser de près à la vie du Temple. Et souriant, c'est avec un signe de tête qu'il accueillait ce "camarade", comme le disait si bien ce cher Leonard. Et une fois que ce dernier eût répondu, déclinant son identité, je me fis une joie de lui dire, saisissant une troisième tasse et m'apprêtant à la servir en thé :

-"Eh bien, enchanté de vous connaître, Chevalier Kalthaan."

Et lui tendant la tasse, il ne faisait plus aucun doute quand aux intentions de Gabriel à son égard. Leonard disait vrai, il était le bienvenu.

[HJ : Karsy, je me suis permis de supposer que tu te présentais à la demande de Léonard. Du coup, si ça te choque, dis-le, j'éditerais.]
Invité
Anonymous
Karsyk fut surpris de la vivacité du maitre Tianesli. Il semblait avoir repéré le Kel Dor avant qu'il n'ouvre la bouche. Le chevalier se demandait si c'était sa présence dans la Force qui avait été remarquée ou sa respiration. Il savait que ces masques faisaient du bruit mais vivant avec depuis sa plus tendre enfance, il n'entendait pas ou plus le bruit de celui-ci.

Ni l'un ni l'autre ne semblait le connaitre. Il ne pouvait les blâmer, s'ils n'avaient pas été élevés au rang de maitre récemment, Kalthaan ne connaitrait probablement pas leur nom non plus. Il portait un intérêt poussé à la vie du Temple, intérêt qui paraissait parfois étrange auprès de certain Jedi.

Je me nomme Karsyk Kalthaan, dit-il d'un voix calme.

Il remerciât l'accueil de Gabriel d'un signe de tête léger, naturellement le maitre Jedi avait reconnu son statut de Chevalier. Karsyk fit un pas en avant et libéra ses mains pour se saisir de la chaise devant lui. Il la recula lentement et fit un pas de coté pour enfin s'asseoir.

Merci Maitre Fyelën, ajouta-t-il alors qu'il se saisissait de la tasse de thé. Les Kel'Dor portaient des masques depuis que le premier de leur espèce avait quitté leur planète natale. Avec les temps, ces masques étaient devenus plus ergonomiques et permettaient à présent à leurs utilisateurs de boire et manger. Ce n'était pas aussi aisé que sans mais c'était mieux que rien.

Karsyk porta la tasse au niveau sous son visage pour en humer le parfum et reposa la tasse sur la table. Non pas que l'odeur le dérangeait bien au contraire, c'était plutôt qu'il n'aimait pas boire le thé trop chaud.

Sur quoi travailliez-vous Maitres ? Si je puis me permettre de demander. Demanda-t-il en regarda tour à tour les deux maitres Jedi après avoir examiné la table du regard. Le Kel Dor n'avait pas vu l'arrivée récente de Gabriel et supposait donc que les deux maitres travaillaient ensemble.

D'après les ouvrages qu'il voyait sur la table, le Chevalier déduisait que le sujet devait traiter de la Force. Il avait lu plusieurs de ces ouvrages et en connaissait donc le contenu. Léonard semblait écrire à la main, ce qui n'était pas vraiment courant, tandis que Gabriel avait un livre face à lui. Sa curiosité était piquée, il envisageait les scénarios possibles. Quoique soit le sujet, il serait heureux d'en discuter avec les deux maitres.
Invité
Anonymous
-Je ne suis pas d'accord, Gabryel..

Je haussais un sourcil, assez surpris de ce qu'il venait de dire. Encore que... Non. Mon collègue était beaucoup plus sage, respectueux et mesuré que moi, aussi il n'était pas rare que mon vif esprit critique soit mesuré par sa tempérance. Néanmoins, là je voyais mal comment lâcher le morceau.

-Nous avons le recul et la prétention d'être objectif, enfin, moi je l'ai en tout cas.. Donc c'est mon devoir d'être à même de critiquer une œuvre que j'emploie pour non pas démolir l'auteur, mais comprendre ce qu'il voulait dire et déterminer jusqu'ou son œuvre peut-être biaisée, et quel crédit lui apporter..
Sinon, je peux très utiliser l’œuvre diffamatoire et de propagande d'un Seigneur Noir des Sith pour faire un travail descriptif des Jedi.. C'est ça, une lecture intelligente, mon ami. Et c'est une critique rationnelle de quelque chose qui ne l'est pas. La platitude est la meilleur façon de comprendre l'émotion.


Gabryel savait très bien que j'étais déficient émotionnellement parlant, et qu'en conséquence, je disposait d'un esprit analytique pur, qui enregistrait chaque détail à une vitesse impressionnante selon des rapport de logique pure. Il devait être un des rares à comprendre qui j'étais. C'était d'ailleurs une chose que je n'avais jamais compris : pourquoi s'était-il acharné à rester autant de temps avec moi alors que j'étais loin d'être ce que la définition commune des hommes pourrait nommer « Sympathique » ? J'étais efficace, oui. Mais il n'avait jamais restreint notre relation au stade purement professionnel comme la logique l'aurait voulu..
Mais bon.. La réponse je la connais également.. Au fond.. Je crois que moi aussi je l'aimais bien.

-Donc pour te répondre, non, ça n'a rien d'un soucis, car j'espère qu'on saura lire mon œuvre avec le même esprit critique pour tirer la substantifique moêle de ce que j'avais à dire ici.. Enfin, si tenté qu'un jour je termine cela, et que ce soit publié..

Et rien n'était moins sur..
Enfin, notre ami Kel Dor était bien arrivé et s'était présenté, il convenait donc de se reporter à lui.

-Je suis tout aussi enchanté, camarade. Et vous pouvez vous permettre de le demander, de toute façon, vous l'avez fait sans attendre d'accord..

J'étais pas forcément simple à déchiffrer : ton de voix monocorde, presque froid, et mon visage rendu sévère par une barbe impeccablement taillée et des sourcils froncés sur des yeux gris-acier dénués ou presque de chaleur, mais pas de vie. Bref, j'étais loin d'être engageant, et ce alors même que je n'avais rien contre le nouveau venu.
Mais je ne m'en faisait pas, au pire Gaby expliquerait que « Vous inquiétez pas, il est toujours comme ça ». L'absence d'émotion au seuil même de l'inhumanité..

-Et nous discutions du droit ou non à remettre en question les motivations et propos des auteurs anciens dans le cadre d'une thèse sur l'Unicité de la Force, et donc de ses Utilisateurs. J'ai tendance à critiquer le parti pris parfois très radical et belliciste des méditations de nos maîtres qui ont eut à affronter la Grande Guerre des Siths, ou encore les Purges..

Précisant, je l'invitais à s'asseoir d'un geste large.

-Je trouve pour ma part que cette volonté de couper la Force en deux, et ses enfants, dire "eux" et "nous" est une dangereuse déformation issue de la rancune de Jedi qui ont souffert.. Et que nous devrions nous rapprocher de ce que nous ne connaissons pas pour le comprendre, et vivre avec moyennant des effort réciproques.
C'est à nous de décider ce à quoi doit ressembler l'Ordre des Jedi. Nous ne devons pas nous accrocher à toutes les considérations faites ces dernières 10 000 ans qui ne valent pas toutes pour nos temps présents..
Invité
Anonymous
-"Et pourquoi pas ? Après tout, ce ne serait que rendre un hommage qui est du à leur recherche, fussent-elles sombres, et dangereuses."

Utiliser la propagande Sith, la comprendre elle-même était la tâche de certains Jedi après tout. Ils l'étudiaient, dans un secret gardé pour des raisons de compréhension pour des raisons propres au Temple. Mais dans des recherches comme celles de Léonard, n'était-il pas utile de voir la pensée des Sith, afin de comprendre ce qui avait provoqué "leur chute" ?

C'était probablement en ce point que la théorie de l'Unicité de la Force était dangereuse. Car elle approchait de près la Théorie niant l'existence des deux facettes de l'énergie mystique. Et malgré tout ce temps, Gabryel n'aurait su dire si son plus vieil ami était un partisan de cette théorie. Habile dans les mots, le Kuati avait -d'avis du Corellien- le même potentiel qu'un Sénateur quant à choisir ceux qui composent ses phrases. Pour autant, la pensée du Maitre Fyelën ne changerait pas à ce sujet, tout comme l'amitié et le respect qu'il éprouvait pour son homologue.

Une fois le thème explicité au nouveau venu, et l'avis d'un donné, Gabryel laissa son bras tenant sa tasse revenir à l'accoudoir, pour enchérir de son avis propre la discussion présente.

-"J'accorde à tes travaux la même importance qu'à tout ceux effectués, car je les sais mû par un désir sincère mon ami. Mais tu sais que je ne remets en question les savoirs que nous enseignons."

Agrémentant la phrase d'un sourire cordiale, Gabryel ne tarda pas à poursuivre.

-"Si je concèdes que la Force est unique, et une seule et même entité, l'Histoire nous oblige à reconnaître ses deux facettes comme existantes. Et je crois que, plus qu'une dangereuse déformation d'une rancune Jedi ancestrale, les mots "eux" et "nous", ou "Lumineux" ou "Obscur" sont là pour nous aider à faire la part des choses."

Une raison, LA raison, pour laquelle Gabryel ne remettait pas en cause le passé, fut-il de dix milles ans et plus. Lorsque les anciens s'étaient réunis, afin d'édicter un Code, leurs intentions étaient aussi pures, d'avis Corellien, que celles qu'avaient présentement le Maitre Tianesli. Pour autant, de part son grade, Leonard avait maintenant également prouvé qu'il possédait la sagesse utile pour se lancer dans de telles recherches, dans ce qu'il pouvait appeler "se rapprocher de ce que nous ne comprenons pas". Pour autant, pareilles recherches n'étaient pas à prendre à la légère. Et à étudier le passé, il était un exemple qui criait cette leçon encore bien fort : Exar Kun. Dans un regard pour son compère, Gabryel espérait ne jamais voir s'éveiller ce genre de flamme chez son ami que celle qui avait du briller dans celui qui, au début, n'avait probablement que soif d'apprendre. Cette soif, qui était parfois comparable à la volonté d'apprendre et de comprendre, devait être tempérée.
Invité
Anonymous
Karsyk ne réagit pas à la remarque qu'il jugea presque cinglante de Léonard. Il n'avait utilisé un "si je puis me permettre" que pour marquer un respect certain dû au rang de ses deux interlocuteurs et non pour émettre une réelle demande.
Le Kel Dor scruta un instant le visage de Maitre Tianesli. L'homme n'était pas aisé à cerner. Autant il avait accueillit le chevalier avec amabilité, autant il semblait froid dans son comportement. Karsyk avait connu des maitres sévères, le sien en premier, mais il n'en était pas de même ici. Il en vint à se questionner sur le message ou l'enseignement que voulait peut-être lui faire passer le maitre Jedi. Sans, toutefois, s'en formaliser pour le moment, il gardait cette pensée à l'esprit.
A l'inverse Maitre Fyelën semblait plus avenant. C'était d'ailleurs lui qui avait servi le thé au Kel Dor. Ce coté prévenant et amical allait se confirmer dans ses propos un instant plus tard.

Il écouta tour à tour les avis des deux maitres. Il ne put s'empêcher une grimace légère à l'énonciation de l'Unicité de la Force. Grimace qui, aussi légère soit elle, ne pourrait échapper à un oeil attentif. Il partageait, cependant, certains points de l'avis de Maitre Tianesli.
Le Kel Dor porta, finalement, sa tasse à sa bouche pour s'abreuver, aussi silencieusement que lui permettait son masque, d'un peu de ce somptueux thé. Il reposa sa tasse avec délicatesse pour écouter le propos plus posé et réservé de Maitre Fyelën.

Lorsque ce dernier eut fini, Karsyk prit quelques instants avant d'égayer la discussion de son avis. Il ne connaissait pas le point de vue des deux maitres quant aux divergences du courant principale de leur ordre, la Force Unificatrice. Dès lors, il lui fallait être prudent quant aux mots qu'il allait choisir et aux idées qu'il allait exprimer.

Je rejoins en partie le point de vue de Maitre Tianesli concernant le critique, commença-t-il de sa voix calme et grave. En effet, il semble qu'un certain niveau d'esprit critique est nécessaire en toute chose. L'histoire nous a montré que suivre aveuglément quelque chose n'apporte pas que du bon. Les exemples de nations qui s'étaient détruites ou écroulées en suivant aveuglément leur leader étaient légion. Toutefois, la remise en cause de tout est une déviance dangereuse. Comme souvent, c'est une histoire d'équilibre. De plus la critique n'est pas, selon moi, un dénigrement de l'avis étudié.

Il avait lui-même remis en cause une partie de leur dogme, mais pas celui-ci dans sa totalité. Choisissant avec précaution ses mots, comme il l'avait souvent fait ses dernières années lorsqu'il venait à discuter de la Force, le Kel Dor continua.

Certes, la Force ne se résume pas un manichéisme la divisant en deux catégories : le bien, son coté Clair et le mal, son coté Obscur. Le chevalier se stoppa un instant, un léger voile d'incertitude traversant son visage. N'avait-il pas été trop loin ou, tout du moins, trop direct ? Il ne l'espérait pas et tenta de masquer son doute en continuant son énoncé. Toutefois, la négation de ces deux visions pourrait entrainer la négation du coté Obscur. Ce qui pourrait se révéler extrêmement dangereux, affirma-t-il avec conviction. Certains Jedis pourraient, dès lors, recourir au Coté Obscur, voire y sombrer complètement, sous prétexte d'agir pour le bien.

Il n'aborda volontairement pas la question de l'étude du Coté Obscur sous-entendue par le propos de Maitre Tianesli concernant les choses qu'on ne connaissait pas. Il avait une appréhension propre quant à tout ce qui touchait au Coté Obscur de par son passé. Malgré les années, il avait toujours cette crainte tacite de voir renaitre la rage qui lui avait brulé les entrailles par le passé.
Karsyk porta une nouvelle sa tasse à sa bouche avant de scruter les deux maitres Jedi en attente de réaction.
Invité
Anonymous
-Gabriel.. Tu charries, là.. Considérer un travail de Sith sur les Jedi est une chose.. Le prendre pour argent comptant et l'avaler tout cru comme une vérité à ne pas remettre en question.. C'est, pardonne-moi de le dire, simplement idiot.

Je repris une gorgée de thé, pensif, écoutant le chevalier intervenir sur la question, avant d'hocher la tête, parfaitement d'accord avec lui.

-Voilà un esprit qui me comprend : nous n'avons pas à nier la connaissance là ou elle est.. Mais nous devons la remettre en question pour voir si elle correspond un minimum à des faits, ou si elle déformes ces faits. Ne perdons pas de vue que raisonner c'est établir une science, et qu'on ne peut pas prendre pour argent comptant tout ce qui se dit..

Je m'allongeais dans mon fauteuil, celui-là même que toujours j'occupais aux Archives, si bien qu'on y voyait rarement quelqu'un d'autre.. Oui, je pouvais presque camper ici la nuit..

-Mais il ne faut pas nier la sagesse là ou elle est pour autant.. Et tirer la substantifique moelle d'un œuvre est une affaire de mesure entre la crédulité et le négationnisme..

Je m'effaçais ensuite, terminer de ranger le reste de mes affaires avec patience tandis que je les écoutais rebondir sur la théorie. Je ne pouvais pas leur reprocher de prendre des gants : ma théorie m'avait attiré des ennuis qu'ils n'avaient pas envie de partager en la soutenant. Et ils savaient aussi bien que moi qu'une négation sans réflexion était contre leurs caractère, visiblement partagé, de débatteur. D'autant que plus que ma vision ne pouvait être balayée en bloc.. Et une fois le Kel'Dor terminé, je levais à nouveau un doigt..

-Tu te trompes, Gabriel.. L'histoire nous parle de Tython.. De Bogan la Sombre et d'Ashla la Lumineuse.. Des Tho Yor de nos aïeux, qui n'étaient pas des Jedi.. Mais des Je'daii. Il fut une époque, mes amis.. Ou les enfants de la Force ne formaient qu'un seul et unique groupe, uni par l'Equilibre et l'observation de la Force dans son ensemble.. Il fut un temps, avant même la Guerre de l'Hyperespace, ou l'on envoyait nos padawan trop.. « Lumineux » sur Ashla pour contempler l'Ombre de Bogan..
C'est CA notre patrimoine, et ce que nous apprennent nos plus vieilles légendes.


Je m'arrêtais un temps, rassemblant mes pensée pour ne pas aller beaucoup trop vite que je ne parlais, et zaaper ainsi une partie de mon argumentaire car j'étais déjà trois idées plus loins..

-Encore une fois, notre nouvel ami tape dans le mille : on ne nie pas les deux facettes de la Force.. Il ne faut pas le faire, et c'est pourtant ce qu'on fait en confirmant cet antagonisme vieux de je ne sais combien de temps.. Beaucoup de Jedi considèrent les Sith comme des enemis : c'est faux. Ne sont sont nos adversaires que ceux qui se présentent comme tels.. Nous n'avons pas d’ennemis.. Seulement des gens à protéger. Et c'est en observant l'Equilibre qu'on ramènera Jedi et Sith dans un unique giron.. C'est même physique.. Tenez, regardez..

Je pris un pad, ainsi que deux clefs de donnée. Je posais le pad sur la lampe.

-Voyez.. Le monde. L'univers, la Force. Ajoutant à présent la vie.

J'ajoutais sur le pad ma tasse, au milieu, parfaitement.

-Admettons qu'il y ait un schisme, que la paix se brise, formant deux groupes.

Je sortais ma tasse, et mis deux clefs de données de part et d'autre du pad. Tout ce temps durant, le pas était resté en équilibre.

-Nous arrivons à un état bancale, mais stable, ou nous représentons deux entités qui maintiennent par opposition l’équilibre.. Maintenant avisez..

Je rapprochais les deux sphères, l'équilibre était toujours là, même si les deux clefs de données étaient rassemblée au centre. Cela, bien sur, n'avait pas pour but de démontrer mon formidable sens de l'équilibre..

-La lumière ne brille que dans l'obscurité.. Et l'obscurité n'est que par l'absence, donc l'existence de lumière.. Je ne dis pas qu'il faut amalgamer les deux.. Je dis que nous nions des choses qui existent en chacun de nous.. Et que nous rejetons l'ordre naturel des choses établit pas la Force elle-même au commencement en refusant de voir les deux aspects qu'elle a créée.. Que sont les Sith sinon notre reflet de ce que nous ne voulons pas voir ? Que sont les Siths sinon la manifestation de ce que nous refusons de voir.. ? C'est une question d'équilibre.. Lorsqu'on empêche la pression de sortir, le récipient explose.. Nous avons refusé de considérer l'Ombre.. Alors la frustration a grandit parmi certains des notres, avant qu'ils n'explosent et soient subjugués par la sommes des petites choses refoulées devenus une masse puissante et sombre..

Je passais une main dans ma barbe en proposant comme bilan cette phrase magnifique qu'aucun d'entre eux ne pourrait décemment contester...

-Il n'y a pas d'ignorance... Il y a la connaissance.
Invité
Anonymous
-"Je le sais mon ami. Je ne le sais même que trop bien ..."

Et Gabriel ne remettait pas en question l'esprit ou l'opinion de l'une de ses plus vieilles connaissances, loin de là. Dire que les Sith n'étaient pas leurs ennemis, il n'aurait peut-être pas été jusque là... et pourtant, il était loin de voir un manipulateur de la Force Sombre comme l'ennemi le plus implacable qui soit.

-"J'ai aperçu si souvent le véritable ennemi. Celui que JE, en mon âme et conscience, considère comme notre ennemi. Et si Sith il y avait en présence, celui-ci était loin de correspondre..."

Il avait accentué le "Je", non pas pour se mettre en avant, mais bien pour souligner qu'il s'agissait là d'un point de vue personnel, que chacun était libre de partager ou non. Et lui-même ne condamnerait pas qui lui donnerait un avis autre. Ce qui ne l'empêcha pas de se retourner vers le Chevalier et de déclamer, sereinement, avant de reprendre une gorgée de thé :

-"Et croyez-bien, chevalier, que je ne nies pas l'existence du Coté Obscur ou encore son pouvoir pernicieux. Loin sans faux ..."

Qui était-il pour cela ? Gabriel était bien plus soumis à l'idéologie courante, présente dans les mœurs et enseignée actuellement au Temple, une idéologie faisant cas de l'existence de ce coté. Mais pour autant, et à cause du passé, Gabriel avait appris à l'accepter, et bien souvent à s'en méfier, à s'en prémunir. Il n'était pas bon de jouer avec un poison à ses yeux, car les risques étaient présents et bien réels. S'il avait pu garder son calme jadis, souriant à son padawan de l'époque, il gardait en mémoire ce qu'avait pu engendrer comme sentiment l'obscurité à son ancien disciple.

-"Tu me verras peut-être idéaliste, Léonard... Mais j'ose y croire. J'ose espérer qu'un jour, un beau jour, l'obscurité disparaitra. Son contexte, son existence, son idéologie... l’entièreté de ce qu'elle représente cessera d'exister."

L'idéologie de Fyelen, voila ce qu'elle était. Et peut-être que le terme Utopie était plus approprié, mais c'était là son "rêve", son souhait personnel, sa raison d'être et celle de son choix de vie. Il était un Consulaire, voué au service d'un Ordre qu'il croyait juste et surtout, fidèle à un art de combat réellement indicatif de cette mentalité. Mais très honnêtement, Gabriel aurait juré ne pas surprendre son confrère sur la question, ce qui ne serait peut-être pas le cas de leur nouveau complice.

-"Mais je trouve que vous soulevez un point essentiel, Chevalier. Certains pourraient y recourir sous pretexte de servir le bien... et à cela, je vous répondrais la même phrase que le Maitre Tianesli vient de répondre : Il n'y a pas d'ignorance, il n'y a que la connaissance."

Profond était le code des Jedi aux yeux du Corellien, et il n'était pas rare qu'il en utilise les vers pour répondre à une question. Car si profond est un vers, large peuvent en être ses interprétations.

-"L'ignorance et la connaissance, c'est avant tout et surtout celle de soi-même. A se mentir, personne ne peut gagner. Qui se cherchera un prétexte sera l'être qui se creusera sa propre tombe à mon sens, car le pouvoir corrompt... et ensuite consume. "
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn