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«Mais, sénateur, c'est de la folie ! Entre l'investissement dans les usines de forage et votre Musée des Arts et Cultures sur Coruscant, vous ne pouvez pas assumer un nouveau mécénat ! Déjà que vous y avez mis de votre poche pour financer la fondation de Rastka Kae...»

«Ne me prenez pas pour un idiot, Gould. Tout ceci a été financé avec ma fortune personnelle, celle dont j'ai hérité grâce à la mort de mon père et l'emprisonnement de mon frère. Je n'ai pas touché à un seul sou du Crédit d'Aargau.»

Lord Janos était confortablement installé dans le petit salon de sa navette personnelle. L'hyper-espace imprimait sur sa tasse de thé des rayons lumineux aux ondulations bleutées. Joints à ce mouvement frétillant, l'ordre et le silence auraient régné en ces lieux, s'ils n'avaient pas été troublés par la voix alarmiste de ce conseiller financier de pacotille. Encore un de ces petits bourgeois économes incapables de saisir tout l'intérêt que représentaient les investissements dans les arts et les sciences.

«J'en suis bien conscient, sénateur, mais...»

«Mais rien, Gould. Quand ma mère décédera, j'hériterais de la fortune Casillac par son biais. Elle est fille unique. Quant à mon frère, il a été privé de ses droits de succession à la suite de son procès. Ce faisant, je suis le seul héritier de la seconde famille la plus riche d'Aargau. Alors ? De quoi vous plaignez-vous ?»

Janos avala une gorgée de thé. Il grimaça. Cette boisson avait un goût horrible ; si la chose n'eût tenu qu'à lui, il aurait réclamé au droïde-groom un bon verre de brandy. Mais ses médecins avaient été formels : pas d'alcool - les effets de la boisson pouvaient s'avérer terribles pour sa santé semi-artificielle.

«La première, sénateur.»

«Pardon ?»

«La fortune Casillac est la première d'Aargau. Avec vos dépenses, la famille Janos occupe désormais la seconde place.»

«Mais quelle différence ? Tout cet argent me revient. À moi, et à moi seul. Inutile de me casser les oreilles avec vos scrupules. Je vous remercie.»

«Mais...»

«Mon vaisseau arrive bientôt sur Arkania. Je dois vous laisser. Lord Janos, sénateur d'Aargau. Terminé.»

Janos fronça les sourcils. Combien de facteurs étrangers pouvaient perturber ses plans en permanence ! À croire que le réel s'acharnait à troubler la Marche de l'Ordre pour en rendre la progression chaotique et désastreuse. Certes, l'argument de la Dialectique Universelle servait à satisfaire les exigences portées par sa raison, mais il ne parvenait pas à calmer la frustration qu'il ressentait à bifurquer sans cesse.

Il reposa sa tasse de thé sur la petite table ovale qui s'étalait devant lui. Par la fenêtre, une sphère blanche surgit du néant constellé de l'espace. Arkania.


* * *

Le vaisseau de Lord Janos volait allégrement au dessus des steppes gelés. L'azur projetait sur sa surface argentée un éclat harmonieux. Le pilote venait de recevoir l'autorisation d'atterrir dans ce laboratoire dont le sénateur avait choisi de financer les recherches. Restait à voir comment ce projet évoluerait...

Dès que la navette eut accosté, Janos en sortit sans perdre une seule seconde. Un droïde de protocole l'accueillit avec ses formules de courtoisie pré-enregistrées, qui accueillirent des réponses de courtoisie pré-fabriquées - la seule manière de se débarrasser d'une mascarade que le Lord trouvait de plus en plus exaspérante.

Il fut conduit à la même salle que lors de la précédente réunion. Mais cette fois, l'équipe de scientifiques n'était pas encore arrivée. Aussi s'installa-t-il tranquillement dans un fauteuil en consultant sur l'écran interne à sa pupille un graphique qui restituait l'état actuel de ses finances.


«Vos collaborateurs arriveront d'un instant à l'autre, sénateur. Désirez-vous une collation, pour patienter ?», s'enquit le droïde.

«Ma foi, je prendrais bien un...»

Un ? Pas d'alcool : trop mauvais pour son foie artificiel. Pas de thé : trop mauvais au goût.

«Hum, non, rien, merci.»

Triste destin...
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Ark’u’nian s’éveilla dans son bureau. Son holoterminal informatique était allumé, il s’était endormi sur son fauteuil. Devant lui, dans la lumière bleutée de la machine, flottait le document sur lequel il venait de travailler. S’étirant dans son fauteuil il finit par pincer légèrement son nez. Quand s’était-il endormi ? Il ne s’en souvenait pas très bien. Il se rappelait qu’il était en train de porter les derniers détails à certains documents administratifs, pour préparer son entrevue avec Lord Janos, quand la torpeur l’avait saisi. Travaillait-il trop ? Peut-être. Il devrait faire attention. Ce n’était pas bon s’il surmenait trop son corps. Son ancien maitre lui avait souvent reproché son excès de zèle dans les recherches par le passé. Mais il pensait s’être assagit depuis. Il serait peut-être bon de faire quelques tests de routine pour être certain que tout allait bien pour son corps.


En pensant à tout cela son regard se porta sur l’horloge de son terminal et il sursauta. Il était déjà si tard ? Incroyable ! Pourquoi ne l’avait-on pas réveillé ? Il pianota rapidement relisant tout aussi rapidement son document une dernière et ultime fois, pour être certain de n’avoir rien oublié, avant d’en lancer l’impression en 3 exemplaires. Il attrapa les documents, les classa, les rangea et pris son terminal portatif avant de se diriger vers le couloir. C’est marchant d’un pas pressé qu’il arriva non loin de la salle de réunion, avant de reprendre un rythme normal. Il s’arrêta devant la porte, vérifiant ses vêtements encore une fois avant de franchir la porte. Il n’était pas de ces personnes pompeuses et pouponnées, mais il savait que l’image que l’on donnait de soi, surtout dans des échanges du style de celui qu’il s’apprêtait à avoir, était un critère important. Aussi, faisait-il toujours attention à son allure et attitude, au point que même ses gestes étaient marqués d’une certaine grâce un peu efféminée. Une foi rassuré que ses vêtements, un habit ressemblant grandement à la tenue sobre des Jedis mais bien mieux coupé et recherché, étaient en place, il ouvrit la porte et entra. Somme toute cela ne lui avait pris que 10 secondes, une dérision face à ses 7 minutes de retard.


« Lord Janos. Je suis content de vous revoir. » Un sourire de circonstance apparut sur son visage amical. « Veuillez, je vous prie excuser, mon retard. J’ai été retenu à l’un des laboratoires où on requérait mon expertise. Comment allez-vous ? »


Ark avait agi avec tout le protocole nécessaire, comme on le lui avait appris au Temple. Néanmoins, les cours datant un peu, le naturel revint au galop. Ainsi, au moment où il serra la main du Sénateur, il posa par habitude sa deuxième main sur la sienne, comme lorsqu’il félicitait un chercheur pour ses résultats. La poigne se voulait vigoureuse mais sans trop de force, juste ce qu’il fallait pour lui donner tout son poids symbolique. Puis, une fois les formalités de salutation d’usage réalisées, il invita d’un geste toujours gracieux le Lord à s’assoir.


« Je vous en prie, asseyons-nous. » Il prit lui-même place en face de Janos. Il remarqua alors que celui-ci n’avait rien en main ou sur la table. Pas de verre. Pas d’assiette. Rien. Son corps bionique ne pouvait-il pas digérer les aliments solides ou liquides ? Pourtant il avait encore une bonne part du corps d’origine de ce qu’il savait, et devait certainement encore devoir se nourrir. Inquiet du confort de son hôte, il lui demanda. « Souhaitez-vous quelque chose avant de commencer ? A boire ou à manger, comme vous le souhaitez. Nous avons aussi des boissons douces pour les corps bioniques. Il nous arrive souvent de recevoir des gens dans votre condition, ici, Sénateur. Aussi n’hésitez pas à demander. » Les mots furent accompagnés par un sourire engageant. De toute évidence le jeune Arkanian cherchait à mettre à l’aise son hôte.


Ark attendit un moment le temps que son interlocuteur lui réponde. Puis, une fois certain de ce qu’il voulait, il demanda au droide de chercher ce qu’il fallait pour eux deux. Enfin, après cela il sortit des documents de sa mallette et les mis sur la table. Dans le même temps, il alluma son terminal portatif et le même document apparut en hologramme devant eux. Ainsi, lorsqu’il se pencha en avant pour bien distribuer les différentes feuilles et fascicules, son visage se retrouva éclairé d’une lumière bleutée. Ses yeux blancs virèrent carrément au bleu donnant à l’Arkanian soudain un air lugubre qui, pour quelqu’un d’attentif à la Force, semblait soudain répondre comme un écho au sentiment d’être épié par un tiers, qui disparut aussitôt lorsqu’il se redressa. Cela n’avait duré somme toute qu’une fraction de seconde. Et c’est un visage totalement sérieux mais amical que présenta Ark à Janos avant de poursuivre.


« Comme vous pouvez le constater nous avons voulu mettre en place le contrat de mécénat autant sur un support papier que numérique. Souvent les anciennes méthodes sont les plus sûres. Même si un problème informatique survient, vous aurez toujours le contrat papier pour garder trace de notre accord. » Nouveau sourire. « Bien, je vous propose si vous le souhaitez, vous laisser le temps de lire le présent contrat pour confirmer qu’il suit bien les critères dont nous avons lors et déjà discuté. » Ark se recula dans son fauteuil et laissa libre accès à Janos à ce qui se trouvait sur la table. « Pour ce qui est des différentes signatures, sachez que j’ai autorité en tant que représentant des Structures de Recherches Biotechnologiques et Génétiques sous la supervision du Temple Jedi et des Laboratoires Arkoscience. Je suis donc apte à signer en leur nom. »


Le Contrat:
Contrat de Mécénat numéro de référence électronique ARK0001JD5502XXT




Mécène
Lord Côme Janos D’Aargau, Sénateur d’Aargau à la date de ce document


Bénéficiaires
Structures de recherche de biotechnologie et génétique gérés par les instances :
Laboratoire de biotechnologique et génétique du Temple Jedi d’Ondéron dirigé par le Chevalier Jedi Ark’u’Nian.
Laboratoires Arkoscience d’Arkania dirigés par le directeur (professeure) Anayelle’u’Nian.




Préambule :


Suite à la demande de mécénat de Lord Côme Janos d’Aargau (sera nommé « Mécène » dans la suite du document) et à l’acceptation de cette demande par les structures de recherche de biotechnologie et génétique (seront nommés « SRBG » dans la suite du document) gérés par le laboratoire de biotechnologie et génétique du Temple Jedi d’Ondéron (sera nommé « LBGJD » dans la suite du document) et les Laboratoires Arkoscience d’Arkania (seront nommés « LADA » dans la suite du document), ce document aura pour valeur de contrat entre les différents partis suivants : Le Mécène et SRBG.
SRBG est dédié à l’amélioration et au développement de la médecine, ainsi qu’à apporter de l’aide à la République Galactique dans les domaines des sciences biotechnologiques et génétiques. Le mécénat concerné dans ce présent contrat, impliquant un financement bénévole de la part du Mécène, est en faveur de toutes les actions effectuées par SRBG.




Article numéro 1 : Donations


1. Le Mécène s’engage à déverser à SRBG une somme mensuelle ne pouvant descendre en dessous d'une valeur de 25.000 crédits républicains.
2. Tout financement du Mécène déversé à SRBG, quel que soit sa nature, ne pourra être utilisé que dans le cadre des actions entreprises par SRBG.
3. Dans le cadre où le Mécène donnera une contribution à SRBG sous une forme différente d’une forme monétaire, celui-ci devra spécifier officiellement par écrit que cela fera bien partie des donations dans le cadre de ce présent contrat.
4. Toute donation par le Mécène sous forme monétaire faite à SRBG sera automatiquement considérée comme faisant partie du cadre de ce présent contrat. Si le Mécène souhaite que cela soit différent, il se devra de le spécifier officiellement par écrit dans le respect des lois économiques dictées par le ministère du trésor de la République Galactique.




Article numéro 2 : Bénéfices


1. Le Mécène, de par sa contribution aux recherches de SRBG cogérées par LBGJD et LADA, aura le droit de demander l’accès aux résultats de recherche, issus de ses financements, de ces entités sans justification.
2. Si la vie du Mécène, de sa famille ou de ses proches dépendent du résultat des recherches de SRBG, suite à toute cause autre que naturelle, celui-ci pourra demander à en profiter pleinement et sans aucune contrepartie.
3. SRBG se réserve le droit de refuser d’accéder aux demandes du Mécène, mais devra fournir une justification écrite valable qui pourra être présenté devant un juge qui décidera de sa validité, selon les procédures judiciaires de la République Galactique.
4. Les paragraphes 1, 2 et 3 peuvent s’appliquer uniquement lorsque le sujet de la demande n’influence en rien la sécurité intérieure et extérieure de la République Galactique.




 
Article numéro 3 : Conditions de rupture de contrat


1. Le contrat présent pourra être annulé sans préavis dans les conditions suivantes :
a. Suite au décès du Mécène.
b. Suite à la fermeture définitive de SRBG.
2. Toute annulation définitive de contrat laissera actif l’accès au Mécène à toutes les recherches de SRBG cogérés par LBGJD et LADA, qui auront eu lieu durant la durée effective du contrat présent, aux conditions spécifiées dans l’article numéro 2.
3. Le contrat présent peut être suspendu sans préavis dans les conditions suivantes :
a. Si aucune recherche n’est effectuée par SRBG, jusqu’à reprise des recherches.
b. Si le Mécène est compromis financièrement au niveau juridique, menant à un blocage de ses fonds propres, jusqu’à clôture des poursuites judiciaires concernées.
4. Le contrat peut être résilié à tout moment et sans justificatif par l’un des deux parties seulement, et seulement si, un préavis de 4 mois est formulé officiellement par écrit.
5. Si une ou plusieurs conditions du présent contrat ne sont pas respectées par l’un des deux parties, et qu’aucun accord amiable n’a pu être trouvé par les différents partis, un appel à un recourt judiciaire devra être formulé auprès du ministère de la Justice de la République Galactique, qui sera le seule décisionnaire quant à la poursuite du présent contrat et des compensations attribuées.




Date et signatures à faire précéder par la mention « Lu et approuvé » des différents partis :




SRBG :
Mécène :








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Quand le jeune Nian pénétra dans la pièce, Janos se leva poliment en cachant l'agacement que le retard du scientifique avait suscité en lui. La rigueur aimait que l'on se conformât aux horaires ; toute propension à ne pas arriver à l'heure était simplement exécrable. Si l'intelligence avait conçu la mesure artificielle du temps, ce n'était pas pour enfermer les êtres vivants dans les cases d'un quelconque planning, mais pour garantir une harmonie entre les différents membres de toute société organisée. De plus, faire attendre un individu, c'était lui voler un temps précieux qu'il aurait pu occuper à d'autres activités. Et Janos avait horreur de perdre ces précieuses heures, minutes, secondes qu'il devrait concentrer sur l'avènement de l'Ordre.

«Lord Janos. Je suis content de vous revoir. Veuillez, je vous prie, excuser mon retard. J’ai été retenu à l’un des laboratoires où on requérait mon expertise. Comment allez-vous ?»

Quoi qu'il en fût, il était hors de question de laisser transparaître pareille rancune. En tant que grammaire sociale de l'Ordre, la politesse exigeait abnégation, humilité, modération et cordialité.

«Je me porte bien, merci. Enfin... Quelque peu contrarié par l'imminence de cette guerre galactique, pour tout vous avouer. Mais je tente d'agir au mieux face à la crise actuelle, et surtout, d'anticiper le tour que prendront les évènements»

Autre élément qui lui déplut dans l'attitude du jeune homme : sa poignée de main. Trop amicale, jugea-t-il. Comme le dit l'expression populaire - et pour une fois, le bon sens du vulgaire marquait un point -, le Lord et le scientifique n'avaient pas gardé les banthas ensemble, que diable ! Mais de nouveau, Janos demeura tout ce qu'il y avait de plus amical.

« Je vous en prie, asseyons-nous. Souhaitez-vous quelque chose avant de commencer ? A boire ou à manger, comme vous le souhaitez. Nous avons aussi des boissons douces pour les corps bioniques. Il nous arrive souvent de recevoir des gens dans votre condition, ici, Sénateur. Aussi n’hésitez pas à demander.»

Quand bien même il n'avait rien réclamé au droïde, le Lord répondit favorablement à la proposition de son interlocuteur. Encore une fois, pure question de courtoisie.

«Ma foi, un simple jus de fruit fera l'affaire. Avez-vous du leena ?»

Janos lut attentivement les accords que lui afficha Monsieur Nian. De ce point de vue, au moins, il n'avait rien à redire : tout était parfaitement en Ordre. La somme de vingt mille crédits par mois constituait un excellent compromis entre les importants besoins financiers d'un laboratoire de haut vol comme celui-ci, et la nécessité pour le Lord de ne pas trop amenuiser l'insigne héritage que lui avait laissé l'assassinat de son père.

Janos apprécia également le recours au papier. Rares étaient les personnes dans cette Galaxie qui utilisaient encore cet antique support. Et pourtant, celui-ci possédait des avantages dont les ressources électroniques ne disposaient pas : entre autres, les pages n'étaient pas assaillies de virus informatiques et ne risquaient pas de se propager ; et finalement, il s'avérait qu'un fichier papier était bien moins corruptible que son équivalent numérique, pourvu qu'il ne fût pas entreposé dans un lieu humide ou infesté de rongeurs.

Le Lord saisit la plume et traça sur la page sa belle écriture ronde et harmonieuse. Plus jeune, il avait pris des cours de calligraphie : la grâce des lettres rendue à leur seule dimension esthétique ne pouvait que plaire au rigorisme de son esprit.


«Voilà qui est fait.», dit-il en adressant un sourire cordial au jeune scientifique.

Mais soudain, un étrange sentiment le traversa. Une puissance invisible, impénétrable, appelait Darth Deinos. Un immense cri s'était immiscé dans la Force, le cri déchaîné, passionnel, du Côté Obscur. Janos fronça les yeux en direction du Jedi qu'il avait devant lui : serait-ce de cet homme qu'émanait ce halo ? Le seul individu sensible à la Force dans ce laboratoire n'était autre que ce jeune homme. Alors...

Le Lord, alerte, hésita un instant. La dernière fois qu'il avait rencontré une Sith sur Gaceran, les choses avaient très mal tourné : conjugué à ses lacunes dans la maîtrise du sabre, l'effet de surprise lui avait valu une piteuse défaite ; mais surtout, il aurait perdu sa double identité s'il ne s'était guère agenouillé devant la Dame Noire, s'il n'avait pas menti à sa propre apprentie, s'il ne s'était pas corrompu - une fois de plus...

Oui, tout bien considéré, mieux valait rester prudent. Les voies du Côté Obscur étaient sinueuses, et pouvaient mener à des extrémités bien souvent imprévisibles. Mais ces vérités générales ne pouvaient absolument rien contre le doute et la curiosité qui s'immiscèrent à leur tour dans l'esprit du Seigneur Sith...
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