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# Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mer 26 Fév 2014 - 17:37
Comme Eerhia, Raskta a entendu les ordres de repli de Darth Riakath. La Seigneur Sith, elles le savent toutes deux, n’attendra pas les retardataires : il faut rejoindre au plus vite les vaisseaux Sith. Pour être plus insaisissables - et parce que chacun sa peau ! – elles décident de se séparer.
Dakin, quant à lui, décide dans un élan de courage de suivre sa piste pour récupérer autant d’informations que possible sur le duo qui les a attaqués, lui et son Maître. Bien sûr, il a plutôt intérêt à se faire discret s’il ne veut pas finir coupé en rondelles par la jeune femme…
Dakin, quant à lui, décide dans un élan de courage de suivre sa piste pour récupérer autant d’informations que possible sur le duo qui les a attaqués, lui et son Maître. Bien sûr, il a plutôt intérêt à se faire discret s’il ne veut pas finir coupé en rondelles par la jeune femme…
Seuls les Joueurs Raskta Kae & Dakin Gettsont autorisés à poster dans ce sujet.
Ordre de Passage : Raksta - Dakin
Votre combat est sous-forme de Course-Poursuite. Pour connaître les règles de la Course, vous pouvez consulter [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Cependant, je vous rappelle que cela reste un RP classique et que les dés ne sont là que pour comptabiliser des points qui pourront être invalidés dans le cas de RP inférieurs aux 20 lignes réglementaires.
Tour de : Raskta. Compétences à utiliser : Dextérité OU Force physique
Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Ven 28 Fév 2014 - 0:03
Ah, le doux fumet d'un tas d'ordure sur lequel mes fesses viennent juste d'atterrir pour sauver ma peau. Je l'ai déjà sentie à de multiples reprises, et toujours à la suite d'une situation pas vraiment favorable. Ceci dit, je pense que celle-ci bat toutes mes précédentes mésaventures ! Résumons : je suis à bord d'un bâtiment républicain hostile en pleine bataille spatiale, ledit bâtiment étant bourré de soldats entraînés, je suis un peu paumée, j'ai un duo de Jedi potentiellement aux fesses, et pour couronner le tout, je ne peux pas compter sur mes "alliés" pour m'attendre en cas de retard. Le pied intégral ! Le seul rayon de soleil, dans cette déroute, c'est que j'ai réussit à me débarrasser de l'agitée du sabre qui me servait de binôme. Bah, la situation pourrait sans doute être pire ... A cet instant précis, je suis occupée à regagner l'un des hangars. N'importe quel vaisseau fera l'affaire, à vrai dire. Je ne préférerais pas trop compter sur les vaisseaux utilisés à l'aller pour l'abordage. Quelque chose me dit que les Républicains n'ont pas manqué de les localiser !
Donc, me voilà trottinant à bonne allure, suffisamment rapide pour rester dans les temps, mais pas trop, pour ne pas être repérée par un éventuel gêneur. L'éclairage vacillant des couloirs me procure une aide plus que bienvenue, de même que le vacarme ambiant, mélange d'explosions, de cris de douleur ou de colère, de tirs de blaster, de râle d'agonies ... la cacophonie habituelle d'une bataille, en fait. Mon sabre laser en main, mais inactif pour l'instant, je profite autant que possible des zones d'ombre et de ma perception extra-sensorielle pour contourner les points chauds et esquiver quelques groupes de soldats aussi pressés que méfiants. Je n'ai rien de particulier contre eux, et si je peux m'éviter quelques combats de plus afin de me frayer un chemin jusqu'à mon salut ... Hélas, les choses ne se passent jamais comme on le voudrait, pas vrai ?
-Hey, vous, là ! Plus un geste !
Merde. Pas le temps pour la diplomatie, dont l'issue est largement incertaine dans ses conditions. Trois soldats qui se rapprochent de moi, le blaster au poing. Je ne peux pas me permettre d'être retardée, pas plus que de les laisser apercevoir le peu de mon visage que mon masque de fortune laisse à découvert. Immédiatement, d'un bond, je couvre la distance qui nous sépare. La lame jaune de mon sabre décrit une boucle dans les airs, tranchant un fusil en deux avant de sectionner net le bras d'un deuxième homme. Dans la continuité du mouvement, elle vient dévier un tir de blaster vers son expéditeur. Impact en pleine cervelle. Le tout ponctué d'une prise sur le bras désarmé du premier, à mains nues, l'envoyant rejoindre le sol au terme d'un magnifique soleil. Le tout n'a pris que quelques secondes.
Je pourrais les achever, bien sûr. Ce serait facile, et logique. Pourtant, je reprends aussitôt ma course. Ce n'est pas que je suis à court de temps. Non, c'est juste que ... tout ce gâchis me reste sur l'estomac, encore plus que d'habitude. Peut-être est-ce la conséquence de ce duel avec ce Maître Jedi, Berryl. Allez savoir ... Un instant de faiblesse, qui, comme de juste, s'avère bien souvent avoir de fâcheuses conséquences immédiatement après, sous la forme du bruit caractéristique d'un pistolet blaster. Suivant mon instinct, je me retourne d'un bond, la lame de mon sabre balayant l'air, à la rencontre du projectile qui file vers ma jambe ...
[Jet de dextérité pour dévier le tir de blaster]
... Et qui l'intercepte de justesse, le déviant vers le plafond. Mon regard croise aussitôt celui, déterminé et furieux à la fois, du seul soldat indemne, encore allongé au sol, une arme de poing dans la main droite, braquée vers moi. Comme quoi, les bonnes actions vous reviennent toujours en pleine gueule ! Je secoue doucement la tête, espérant vainement qu'il ne s'entête pas. Inutile. Un autre tir file aussitôt vers mon coeur. Précis. Mes réflexes prennent aussitôt le dessus. Un éclair de lumière jaune vient altérer la course du projectile, droit vers le militaire. Un grognement étouffé, et il s'effondre. Mort, blessé, peu m'importe. Il a fait son choix. Courageux, mais stupide ... Je me détourne de lui et reprends mon avancée, à une allure soutenue. Le temps m'est compté ...
Donc, me voilà trottinant à bonne allure, suffisamment rapide pour rester dans les temps, mais pas trop, pour ne pas être repérée par un éventuel gêneur. L'éclairage vacillant des couloirs me procure une aide plus que bienvenue, de même que le vacarme ambiant, mélange d'explosions, de cris de douleur ou de colère, de tirs de blaster, de râle d'agonies ... la cacophonie habituelle d'une bataille, en fait. Mon sabre laser en main, mais inactif pour l'instant, je profite autant que possible des zones d'ombre et de ma perception extra-sensorielle pour contourner les points chauds et esquiver quelques groupes de soldats aussi pressés que méfiants. Je n'ai rien de particulier contre eux, et si je peux m'éviter quelques combats de plus afin de me frayer un chemin jusqu'à mon salut ... Hélas, les choses ne se passent jamais comme on le voudrait, pas vrai ?
-Hey, vous, là ! Plus un geste !
Merde. Pas le temps pour la diplomatie, dont l'issue est largement incertaine dans ses conditions. Trois soldats qui se rapprochent de moi, le blaster au poing. Je ne peux pas me permettre d'être retardée, pas plus que de les laisser apercevoir le peu de mon visage que mon masque de fortune laisse à découvert. Immédiatement, d'un bond, je couvre la distance qui nous sépare. La lame jaune de mon sabre décrit une boucle dans les airs, tranchant un fusil en deux avant de sectionner net le bras d'un deuxième homme. Dans la continuité du mouvement, elle vient dévier un tir de blaster vers son expéditeur. Impact en pleine cervelle. Le tout ponctué d'une prise sur le bras désarmé du premier, à mains nues, l'envoyant rejoindre le sol au terme d'un magnifique soleil. Le tout n'a pris que quelques secondes.
Je pourrais les achever, bien sûr. Ce serait facile, et logique. Pourtant, je reprends aussitôt ma course. Ce n'est pas que je suis à court de temps. Non, c'est juste que ... tout ce gâchis me reste sur l'estomac, encore plus que d'habitude. Peut-être est-ce la conséquence de ce duel avec ce Maître Jedi, Berryl. Allez savoir ... Un instant de faiblesse, qui, comme de juste, s'avère bien souvent avoir de fâcheuses conséquences immédiatement après, sous la forme du bruit caractéristique d'un pistolet blaster. Suivant mon instinct, je me retourne d'un bond, la lame de mon sabre balayant l'air, à la rencontre du projectile qui file vers ma jambe ...
[Jet de dextérité pour dévier le tir de blaster]
... Et qui l'intercepte de justesse, le déviant vers le plafond. Mon regard croise aussitôt celui, déterminé et furieux à la fois, du seul soldat indemne, encore allongé au sol, une arme de poing dans la main droite, braquée vers moi. Comme quoi, les bonnes actions vous reviennent toujours en pleine gueule ! Je secoue doucement la tête, espérant vainement qu'il ne s'entête pas. Inutile. Un autre tir file aussitôt vers mon coeur. Précis. Mes réflexes prennent aussitôt le dessus. Un éclair de lumière jaune vient altérer la course du projectile, droit vers le militaire. Un grognement étouffé, et il s'effondre. Mort, blessé, peu m'importe. Il a fait son choix. Courageux, mais stupide ... Je me détourne de lui et reprends mon avancée, à une allure soutenue. Le temps m'est compté ...
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Ven 28 Fév 2014 - 0:03
Le membre 'Raskta Kae' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jet de Raskta réussi : +2 points.
Raskta : 2
Dakin : 0
Tour de : Dakin. Compétences à utiliser : Charisme OU Agilité.
'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jet de Raskta réussi : +2 points.
Raskta : 2
Dakin : 0
Tour de : Dakin. Compétences à utiliser : Charisme OU Agilité.
Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Dim 2 Mar 2014 - 21:59
Tout s'était déroulé trop vite. Son attaque un poil trop héroïque contre la jeune Sith s'était retournée contre lui. Elle l'avait fait trébucher et, sans l'aura soudaine de lumière déclenchée par Berryl, elle aurait eu tout le loisir de le scinder en deux. Profitant de la surprise de son adversaire, il avait rampé à reculons et s'était remis sur ses pieds. Elle était bien trop forte pour lui, il ne restait plus qu'à se défendre en restant le plus près possible de son Maître. Puis le brouillard, poisseux, qui lui avait fait perdre tout sens de direction. Et l'attaque fulgurante, acharnée, de la Sith masquée.
Calmé par l'aura de Berryl, il s'était fié à son instinct pour parer les premiers coups. Mais le dernier fut si puissant qu'il avait flanché, laissant la lame ennemie taillader son bras droit, juste au dessus du coude. "AAaah !" Sous la douleur, il avait abaissé ses défenses, permettant à son ennemie de l'empoigner pour le balancer dans les jambes de son Maître. Pourquoi avait-elle fait ça ? Et.. pourquoi n'attaquaient-elles plus ?
Non.
Non non non ! Elles allaient s'échapper, et ils ne savaient toujours rien sur elles, qui elles étaient, pourquoi elles attaquaient en pleins préparatifs de paix, comment celle au visage de porcelaine connaissait son nom... Il se remit sur ses deux pieds et fonça droit dans le brouillard avec un dernier regard pour son Maître à qui il devait sans doute rappeler de mauvais souvenirs. "Je reviendrai !" lui lança-t-il en espérant le convaincre, mais sans lui laisser le temps de le retenir. C'était la seule chose à faire, la seule chose utile, il en était certain. Dans le brouillard qui se dissipait, il avisa le vide ordures éventré, éteignit son sabre et sauta dedans sans remords ni regrets.
**
A l'arrivée, il n'était plus sûr que c'était une bonne idée. Mais trop tard pour changer d'avis. Se débarrassant des déchets organiques qui restaient accrochés à sa bure, il retint une brusque envie de vomir. Mieux valait respirer par la bouche pour les prochaines minutes. Le couloir dans lequel il avait déboulé ressemblait beaucoup à celui qu'il venait de quitter, les mêmes lumières vacillantes, les mêmes sonorités grinçantes, les mêmes voix professionnelles dans leur panique. En courant, il croisa des soldats sûrs d'aller dans la bonne direction. Il hésita un instant à les alpaguer pour les convaincre de l'aider, mais ça risquait de prendre trop de temps et il ne voulait pas perdre leur trace.
Chasser des Siths dans un vaisseau, c'était un peu différent de la chasse des Monzus sur Zolan. Même si le risque que la proie se retourne contre vous et vous déchiquète était à peu près le même, l'environnement, lui, était tout à fait différent. Il avait un avantage toutefois : il était sur un vaisseau ami. Pas elles.
Trop loin de Berryl et de son aura apaisante, il entendait de nouveau son bras et son dos qui lui hurlaient d'abandonner et d'aller se faire soigner. Pas question, pas question, répétait-il dans sa tête pour faire taire la douleur. Il redoubla même de vitesse, mettant en pratique son entrainement régulier à la course dans le parc du temple. Il allait les retrouver, les faire parler, et même pourquoi pas les capturer !
A un croisement, une explosion sur sa gauche le fit sursauter. Il tourna la tête pour observer des soldats avancer à la rencontre d'autres ennemis. Un tir de blaster, rouge, passa à trente centimètres de son épaule. Il reprit sa course dans son propre couloir, vers l'origine du tir. C'était un soldat républicain, allongé ventre à terre et qui tremblait de la main. Sa seule main.
"Ne tirez pas ! Je ne suis pas un Sith !"
"Je... J'ai crû. Elle.. Elle les a tué."
Tout l'entraînement militaire de cet homme n'avait pas suffi. Ses nerfs venaient de craquer à la vision de ses camarades d'escouade. Les deux étaient allongés à ses côtés. Ils avaient le casque et la tête troués. Le bras du survivant trônait seul, comme un membre de poupée ensanglanté. A cette vision, Dakin eut un haut le cœur et ferma les yeux pour prendre une grande inspiration. Oui, c'était moche... mais au moins, il était sur la bonne voie. Seul un sabre pouvait trancher aussi nettement la chair.
"Prenez... mon arme. Tuez-là !"
"Elle ? Il n'y en a qu'une ?"
"Encore.. encore heureux."
L'homme semblait tétanisé mais ne saignait pas. Les autres étaient morts de toute évidence. Il ne pouvait pas faire grand chose de plus pour eux et s'il s'attardait, il risquait de la perdre. "Gardez votre blaster, vous en aurez peut-être besoin. Et restez pas planté au milieu du couloir, vous êtes trop visible", lui conseilla-t-il en s'éloignant. Un conseil qu'il s'appliqua d'ailleurs à lui-même, tâchant d'allier discrétion et rapidité. Les périodes d'obscurité aidaient même si elles n'arrangeaient pas sa vision hapienne. Foutus gênes.
"Pssst."
Une voix de fille sur sa gauche.
"Hein ?"
"Psst, par ici."
C'était une voix jeune et bizarrement enjouée. La lumière ne revenait pas, alors il prit le risque d'allumer son sabre. Entre deux caisses se tenait une fille brune avec deux couettes et le visage mutin. 18 ans tout au plus. Elle était mécanicienne, à en juger par le nombre d'outils qui débordaient de ses hanches. "Vous êtes un Jedi ? Forcément vous êtes un Jedi avec le sabre, le pyjama et tout. Enchantée, moi c'est..."
"Désolé, je suis pressé. Je cherche une Sith."
"Pourquoi ?"
...
"Ah, moi c'est Melissa. Melissa Galdup. Et lui c'est Z3-RL." Elle cogna sur le dome du droide astromech contre lequel elle était adossé. Le droïde répondit par un turlut agacé. Visiblement, il était occupé à naviguer dans les bases de données du vaisseau avec sa perche rétractile. "Faites pas attention à lui, il est grognon. Votre Sith, elle porte pas un bandeau sur le visage par hasard ?"
"Oui ! Vous l'avez vue ?"
"Ouais. Mais ça fait déjà un bail."
"Bhesj !"
Dakin dodelina d'un pied sur l'autre. Il n'allait jamais pouvoir la rattraper. Il lui fallait une idée de génie. "Ca veut dire quoi, Bhesj ?"
"Euhhh. C'est du Corellien, ça veut dire merci. Votre droïde là, il à accès à des commandes du vaisseau ?"
"Il s'appelle Z3-RL." corrigea Melissa en fronçant les sourcils. Dakin serra le poing gauche. "Z3-RL, il a accès ou pas ? C'est super important !"
"Non, ce serait contraire à toutes les procédures en vigueur." Elle sourit. Elle avait l'air de bien s'amuser alors que les corps tombaient autour d'eux. Sur quel genre de folle il était tombé ?
"Ouais, donc il peut le faire. Vous pouvez-lui dire de fermer tous les accès sur ce pont ?"
"Pourquoi ?"
Dakin prit une grande inspiration. S'il répondait bien, s'il parvenait à la convaincre, peut-être que la Sith se retrouverait bloquée et qu'il pourrait rattraper son retard. Sinon, il aurait bien perdu son temps. "Regardez autour de vous. Les Siths nous attaquent ! C'était pas sensé arriver. Il y a des morts partout et j'ai moi-même failli y rester. On a besoin de savoir pourquoi ils ont fait ça." Voyant qu'elle fronçait les sourcils, il continua, plus rassurant : "Je ne veux pas la tuer, juste lui demander pourquoi. Comme vous. Si on n'y arrive pas, ils seront tous morts pour rien."
[Ce sera donc un jet de charisme pour convaincre l'encouettée de fermer tous les accès]
"Bon... d'accord. Mais ça va pas bloquer tous les autres sur ce pont aussi ?" Le soulagement de Dakin s'estompa rapidement. Il n'avait pas pensé à ça. "Débloquez tout dans 5 minutes d'accord ?" "Hmm.. ok. T'as entendu, Z3-RL ? Au boulot !"
"Zwouuuuut"
"Si tu fais pas c'que je te dis, je te vidange à l'huile de merde !"
"Tiout ?? Tiout ??"
"Tu m'as bien compris. Au boulot, ferme tous les accès de ce pont."
"Bip Blop Bip."
Le bras rétractile du droïde fit tourner l'orifice fixé sur le mur à trois quart droite, un quart gauche et encore trois quart droite. Un turlut vainqueur confirma le succès de l'opération.
"Merci ! Merci beaucoup à tous les deux. 5 minutes d'accord ?" Il leur délivra un grand sourire avant de reprendre sa course. "Et vous faites pas tuer !" Elle se leva vivement pour lui crier : "Comment tu t'appelles ?" Il lui répondit par dessus son épaule : "Dakin !"
"C'est joli comme prénom !"
Il sourit de plus belle en accélérant. La lumière revenait par intermittences. Il avait encore une chance de la rattraper.
Calmé par l'aura de Berryl, il s'était fié à son instinct pour parer les premiers coups. Mais le dernier fut si puissant qu'il avait flanché, laissant la lame ennemie taillader son bras droit, juste au dessus du coude. "AAaah !" Sous la douleur, il avait abaissé ses défenses, permettant à son ennemie de l'empoigner pour le balancer dans les jambes de son Maître. Pourquoi avait-elle fait ça ? Et.. pourquoi n'attaquaient-elles plus ?
Non.
Non non non ! Elles allaient s'échapper, et ils ne savaient toujours rien sur elles, qui elles étaient, pourquoi elles attaquaient en pleins préparatifs de paix, comment celle au visage de porcelaine connaissait son nom... Il se remit sur ses deux pieds et fonça droit dans le brouillard avec un dernier regard pour son Maître à qui il devait sans doute rappeler de mauvais souvenirs. "Je reviendrai !" lui lança-t-il en espérant le convaincre, mais sans lui laisser le temps de le retenir. C'était la seule chose à faire, la seule chose utile, il en était certain. Dans le brouillard qui se dissipait, il avisa le vide ordures éventré, éteignit son sabre et sauta dedans sans remords ni regrets.
**
A l'arrivée, il n'était plus sûr que c'était une bonne idée. Mais trop tard pour changer d'avis. Se débarrassant des déchets organiques qui restaient accrochés à sa bure, il retint une brusque envie de vomir. Mieux valait respirer par la bouche pour les prochaines minutes. Le couloir dans lequel il avait déboulé ressemblait beaucoup à celui qu'il venait de quitter, les mêmes lumières vacillantes, les mêmes sonorités grinçantes, les mêmes voix professionnelles dans leur panique. En courant, il croisa des soldats sûrs d'aller dans la bonne direction. Il hésita un instant à les alpaguer pour les convaincre de l'aider, mais ça risquait de prendre trop de temps et il ne voulait pas perdre leur trace.
Chasser des Siths dans un vaisseau, c'était un peu différent de la chasse des Monzus sur Zolan. Même si le risque que la proie se retourne contre vous et vous déchiquète était à peu près le même, l'environnement, lui, était tout à fait différent. Il avait un avantage toutefois : il était sur un vaisseau ami. Pas elles.
Trop loin de Berryl et de son aura apaisante, il entendait de nouveau son bras et son dos qui lui hurlaient d'abandonner et d'aller se faire soigner. Pas question, pas question, répétait-il dans sa tête pour faire taire la douleur. Il redoubla même de vitesse, mettant en pratique son entrainement régulier à la course dans le parc du temple. Il allait les retrouver, les faire parler, et même pourquoi pas les capturer !
A un croisement, une explosion sur sa gauche le fit sursauter. Il tourna la tête pour observer des soldats avancer à la rencontre d'autres ennemis. Un tir de blaster, rouge, passa à trente centimètres de son épaule. Il reprit sa course dans son propre couloir, vers l'origine du tir. C'était un soldat républicain, allongé ventre à terre et qui tremblait de la main. Sa seule main.
"Ne tirez pas ! Je ne suis pas un Sith !"
"Je... J'ai crû. Elle.. Elle les a tué."
Tout l'entraînement militaire de cet homme n'avait pas suffi. Ses nerfs venaient de craquer à la vision de ses camarades d'escouade. Les deux étaient allongés à ses côtés. Ils avaient le casque et la tête troués. Le bras du survivant trônait seul, comme un membre de poupée ensanglanté. A cette vision, Dakin eut un haut le cœur et ferma les yeux pour prendre une grande inspiration. Oui, c'était moche... mais au moins, il était sur la bonne voie. Seul un sabre pouvait trancher aussi nettement la chair.
"Prenez... mon arme. Tuez-là !"
"Elle ? Il n'y en a qu'une ?"
"Encore.. encore heureux."
L'homme semblait tétanisé mais ne saignait pas. Les autres étaient morts de toute évidence. Il ne pouvait pas faire grand chose de plus pour eux et s'il s'attardait, il risquait de la perdre. "Gardez votre blaster, vous en aurez peut-être besoin. Et restez pas planté au milieu du couloir, vous êtes trop visible", lui conseilla-t-il en s'éloignant. Un conseil qu'il s'appliqua d'ailleurs à lui-même, tâchant d'allier discrétion et rapidité. Les périodes d'obscurité aidaient même si elles n'arrangeaient pas sa vision hapienne. Foutus gênes.
"Pssst."
Une voix de fille sur sa gauche.
"Hein ?"
"Psst, par ici."
C'était une voix jeune et bizarrement enjouée. La lumière ne revenait pas, alors il prit le risque d'allumer son sabre. Entre deux caisses se tenait une fille brune avec deux couettes et le visage mutin. 18 ans tout au plus. Elle était mécanicienne, à en juger par le nombre d'outils qui débordaient de ses hanches. "Vous êtes un Jedi ? Forcément vous êtes un Jedi avec le sabre, le pyjama et tout. Enchantée, moi c'est..."
"Désolé, je suis pressé. Je cherche une Sith."
"Pourquoi ?"
...
"Ah, moi c'est Melissa. Melissa Galdup. Et lui c'est Z3-RL." Elle cogna sur le dome du droide astromech contre lequel elle était adossé. Le droïde répondit par un turlut agacé. Visiblement, il était occupé à naviguer dans les bases de données du vaisseau avec sa perche rétractile. "Faites pas attention à lui, il est grognon. Votre Sith, elle porte pas un bandeau sur le visage par hasard ?"
"Oui ! Vous l'avez vue ?"
"Ouais. Mais ça fait déjà un bail."
"Bhesj !"
Dakin dodelina d'un pied sur l'autre. Il n'allait jamais pouvoir la rattraper. Il lui fallait une idée de génie. "Ca veut dire quoi, Bhesj ?"
"Euhhh. C'est du Corellien, ça veut dire merci. Votre droïde là, il à accès à des commandes du vaisseau ?"
"Il s'appelle Z3-RL." corrigea Melissa en fronçant les sourcils. Dakin serra le poing gauche. "Z3-RL, il a accès ou pas ? C'est super important !"
"Non, ce serait contraire à toutes les procédures en vigueur." Elle sourit. Elle avait l'air de bien s'amuser alors que les corps tombaient autour d'eux. Sur quel genre de folle il était tombé ?
"Ouais, donc il peut le faire. Vous pouvez-lui dire de fermer tous les accès sur ce pont ?"
"Pourquoi ?"
Dakin prit une grande inspiration. S'il répondait bien, s'il parvenait à la convaincre, peut-être que la Sith se retrouverait bloquée et qu'il pourrait rattraper son retard. Sinon, il aurait bien perdu son temps. "Regardez autour de vous. Les Siths nous attaquent ! C'était pas sensé arriver. Il y a des morts partout et j'ai moi-même failli y rester. On a besoin de savoir pourquoi ils ont fait ça." Voyant qu'elle fronçait les sourcils, il continua, plus rassurant : "Je ne veux pas la tuer, juste lui demander pourquoi. Comme vous. Si on n'y arrive pas, ils seront tous morts pour rien."
[Ce sera donc un jet de charisme pour convaincre l'encouettée de fermer tous les accès]
"Bon... d'accord. Mais ça va pas bloquer tous les autres sur ce pont aussi ?" Le soulagement de Dakin s'estompa rapidement. Il n'avait pas pensé à ça. "Débloquez tout dans 5 minutes d'accord ?" "Hmm.. ok. T'as entendu, Z3-RL ? Au boulot !"
"Zwouuuuut"
"Si tu fais pas c'que je te dis, je te vidange à l'huile de merde !"
"Tiout ?? Tiout ??"
"Tu m'as bien compris. Au boulot, ferme tous les accès de ce pont."
"Bip Blop Bip."
Le bras rétractile du droïde fit tourner l'orifice fixé sur le mur à trois quart droite, un quart gauche et encore trois quart droite. Un turlut vainqueur confirma le succès de l'opération.
"Merci ! Merci beaucoup à tous les deux. 5 minutes d'accord ?" Il leur délivra un grand sourire avant de reprendre sa course. "Et vous faites pas tuer !" Elle se leva vivement pour lui crier : "Comment tu t'appelles ?" Il lui répondit par dessus son épaule : "Dakin !"
"C'est joli comme prénom !"
Il sourit de plus belle en accélérant. La lumière revenait par intermittences. Il avait encore une chance de la rattraper.
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Dim 2 Mar 2014 - 21:59
Le membre 'Dakin Gett' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jet de Charisme de Dakin réussi :+ 6 points.
Raskta : 2
Dakin : 6
Tour de : Raskta. Compétences à utiliser : Agilité OU Constitution.
'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Jet de Charisme de Dakin réussi :+ 6 points.
Raskta : 2
Dakin : 6
Tour de : Raskta. Compétences à utiliser : Agilité OU Constitution.
Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Ven 7 Mar 2014 - 1:02
Merde, merde et re-merde. Si seulement je pouvais tenir entre mes mains le fils de Trandoshan qui vient de verrouiller tous les accès pour foutre le camp de ce pont ... Il est absolument hors de question que je m'attarde ici, encore une fois. Chaque seconde passée ici m'éloigne de mes enfants, me fait courir toujours plus de risques, m'expose à toujours plus de danger. Et le risque de devoir recourir à des mesures encore plus radicales s'accroît aussi, fatalement. Je ne sais pas qui a eu cette idée de génie, mais il a omis une leçon cruciale que j'ai reçue de mon maître : ne jamais acculer une proie. Toujours lui faire croire qu'il y a une sortie possible, une voie de libre. Sinon ... même un rat vendra sa peau avec férocité. Et moi, j'ai de plus gros crocs qu'un vulgaire rongeur !
Encore deux escarmouches de plus. Deux trios de soldats républicains qui ont croisé ma route. Six morts de plus sur ma conscience. Je serre les dents. Je ne peux plus me contenter de les neutraliser. En laisser ne serait-ce qu'un en vie reviendrait à prendre le risque qu'il en oriente d'autres sur ma piste. Ma main ne tremble pas, mon esprit ne vacille qu'à peine. Ce sont des militaires professionnels. Ils connaissaient les risques de leur métier. Mais, vraiment, à cet instant, j'aurais déjà pu être dans l'espace, si un inconnu ne s'en était pas mêlé ... Nouvelle porte. Encore verrouillée. Comme tout ce pont, je n'ai plus le moindre doute. Je n'ai pas de droïde pour accéder au système. Je ne suis pas une technicienne de génie, ou une hackeuse d'exception. Ce qui veut dire qu'il va falloir encore passer par de foutus conduits. Ah, ça, heureusement que j'ai gardé la ligne !
Seulement, au bout de quelques mètres, je m'arrête. Une cage d'ascenseur, juste devant mes yeux. Désactivée, bien sûr, mais ... La porte y doit être moins robuste que devant d'autres sas. Peut-être. Mais mon instinct me dit d'y aller. Alors je fais jaillir la lame de mon sabre, avant de l'insérer avec violence dans la paroi de métal. Lentement, sûrement, le rayon jaune se fraye un chemin à travers le matériau. J'avais vu juste. Paroi plus fine, moins de temps perdu. L'ouverture, hélas, ne pourra pas être camouflée. Un risque à prendre. Alors que ma main progresse, autonome, mon esprit se mobilise entièrement sur la recherche du moindre petit signe d'activité hostile. Dans cette posture, je suis vulnérable. Trop à mon goût.
- Stop ! Les mains en l'air, tout de suite !
Je réprime un affreux juron et dégage aussitôt ma lame, interceptant le premier tir de blaster. Suivit de plusieurs autres. Une demi-douzaine d'hommes en approche. Trop pour risquer un affrontement. Plus expérimentés, surtout. Le simple fait qu'ils se mettent aussitôt à couvert après avoir tiré, la précision de leurs attaques, leur efficacité en groupe ... mon Soresu parvient à me maintenir à l'abri, mais sans pouvoir riposter. D'autres vont arriver, des renforts. Et quand en plus je peux voir deux d'entre eux armer leur bras pour projeter une grenade ... je comprends d'emblée qu'il ne me reste plus qu'une issue. Mon sabre trop occupé à dévier les tirs, mon esprit trop occupé à l'assister, à prévoir les trajectoires ... mon coude gauche percute avec violence le pan de métal qui n'est plus relié au reste de la porte que par un mince lambeau, pour le faire plier. Je me raidis dans l'attente de la douleur, que je sais inévitable. J'espère juste que mon corps tiendra le coup ...
Encore deux escarmouches de plus. Deux trios de soldats républicains qui ont croisé ma route. Six morts de plus sur ma conscience. Je serre les dents. Je ne peux plus me contenter de les neutraliser. En laisser ne serait-ce qu'un en vie reviendrait à prendre le risque qu'il en oriente d'autres sur ma piste. Ma main ne tremble pas, mon esprit ne vacille qu'à peine. Ce sont des militaires professionnels. Ils connaissaient les risques de leur métier. Mais, vraiment, à cet instant, j'aurais déjà pu être dans l'espace, si un inconnu ne s'en était pas mêlé ... Nouvelle porte. Encore verrouillée. Comme tout ce pont, je n'ai plus le moindre doute. Je n'ai pas de droïde pour accéder au système. Je ne suis pas une technicienne de génie, ou une hackeuse d'exception. Ce qui veut dire qu'il va falloir encore passer par de foutus conduits. Ah, ça, heureusement que j'ai gardé la ligne !
Seulement, au bout de quelques mètres, je m'arrête. Une cage d'ascenseur, juste devant mes yeux. Désactivée, bien sûr, mais ... La porte y doit être moins robuste que devant d'autres sas. Peut-être. Mais mon instinct me dit d'y aller. Alors je fais jaillir la lame de mon sabre, avant de l'insérer avec violence dans la paroi de métal. Lentement, sûrement, le rayon jaune se fraye un chemin à travers le matériau. J'avais vu juste. Paroi plus fine, moins de temps perdu. L'ouverture, hélas, ne pourra pas être camouflée. Un risque à prendre. Alors que ma main progresse, autonome, mon esprit se mobilise entièrement sur la recherche du moindre petit signe d'activité hostile. Dans cette posture, je suis vulnérable. Trop à mon goût.
- Stop ! Les mains en l'air, tout de suite !
Je réprime un affreux juron et dégage aussitôt ma lame, interceptant le premier tir de blaster. Suivit de plusieurs autres. Une demi-douzaine d'hommes en approche. Trop pour risquer un affrontement. Plus expérimentés, surtout. Le simple fait qu'ils se mettent aussitôt à couvert après avoir tiré, la précision de leurs attaques, leur efficacité en groupe ... mon Soresu parvient à me maintenir à l'abri, mais sans pouvoir riposter. D'autres vont arriver, des renforts. Et quand en plus je peux voir deux d'entre eux armer leur bras pour projeter une grenade ... je comprends d'emblée qu'il ne me reste plus qu'une issue. Mon sabre trop occupé à dévier les tirs, mon esprit trop occupé à l'assister, à prévoir les trajectoires ... mon coude gauche percute avec violence le pan de métal qui n'est plus relié au reste de la porte que par un mince lambeau, pour le faire plier. Je me raidis dans l'attente de la douleur, que je sais inévitable. J'espère juste que mon corps tiendra le coup ...
[Jet de constitution pour que les os du coude du bras gauche (bras désarmé) résistent au choc.]
La douleur inonde dans l'instant cette partie-là de mon être. Une douleur atroce, inhumaine, en même temps qu'un horrible craquement que je ne connais que trop bien. J'étouffe un hurlement de douleur, ne laissant échapper qu'un grognement presque bestial. Heureusement, l'entraînement m'a appris, sinon à la tolérer, du moins à refouler cette souffrance. Mon mouvement continue donc de m'entraîner droit dans la cage, à travers le trou. Dans un geste rapide, je coince mon sabre contre mon aisselle, avant d'agripper une prise juste à temps pour m'éviter un plongeon fatal. Mais la descente à une seule main est loin d'être aisée, et mon allure s'en ressent fatalement. Seule l'étroitesse du trou que j'ai ménagé, en plus de la crainte des soldats républicains quant à une éventuelle embuscade de ma part, m'évite de me faire cribler de tirs. Nul doute, pourtant, qu'ils vont prévenir les étages inférieurs de mon arrivée ...
Là, sur ma droite. Un conduit. Je m'y introduis au prix d'une petite contorsion, et d'une nouvelle pique de douleur à travers tout mon bras lorsque le coude blessé entre en contact avec une paroi. Je suis obligée de marquer une pause. Inutile de compter sur une guérison par la Force pour ressouder le membre. Trop long, trop coûteux. A la place, je dois me contenter d'une bande de tissu pour soutenir le bras et le maintenir relativement immobile. Rien que cela m'a déjà coûté une minute. Une précieuse et vitale minute ! Après quelques inspirations lentes pour chasser la douleur, je me remets en route. Je pourrais m'occuper de lécher mes plaies lorsque je serais en sécurité, pas avant !
Là, sur ma droite. Un conduit. Je m'y introduis au prix d'une petite contorsion, et d'une nouvelle pique de douleur à travers tout mon bras lorsque le coude blessé entre en contact avec une paroi. Je suis obligée de marquer une pause. Inutile de compter sur une guérison par la Force pour ressouder le membre. Trop long, trop coûteux. A la place, je dois me contenter d'une bande de tissu pour soutenir le bras et le maintenir relativement immobile. Rien que cela m'a déjà coûté une minute. Une précieuse et vitale minute ! Après quelques inspirations lentes pour chasser la douleur, je me remets en route. Je pourrais m'occuper de lécher mes plaies lorsque je serais en sécurité, pas avant !
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Ven 7 Mar 2014 - 1:02
Le membre 'Raskta Kae' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Jet de Raskta raté.
Raskta : 2
Dakin : 6
Tour de : Dakin. Compétences à utiliser : Sagesse OU Dextérité.
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Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mar 11 Mar 2014 - 23:27
Chaque foulée lui rappelait ses blessures, mais les battements de son coeur, le rythme cadencé de ses pas résonnaient en lui comme une entraînante marche militaire, le faisant redoubler d'effort pour rattraper celle qui aurait pu le tuer mais ne l'avait pas fait. C'était une autre question parmi les myriades qu'il avait à lui poser. Pour les soldats, en revanche, elle ne s'était pas gênée, à en juger par les corps encore fumants qu'il croisait dans le couloir à demi éclairé. Il aurait bien aimé les ignorer, mais il fallait s'assurer qu'ils étaient bien morts, qu'il ne pouvait plus rien faire pour eux. Alors sur chacun des soldats inertes il posait la main sur le cou, espérant y trouver un battement. Et pour chacun, son espoir était déçu. Certains avaient les yeux encore ouverts, fixés dans le vide. Il prit le temps de les refermer.
Pourquoi ? Les Siths n'étaient pas venus que pour dégommer du républicain.. ça, il se refusait à le croire. Pourquoi refuser la paix ? N'étaient-ils faits que pour le chaos ? Jedi et Sith étaient-ils condamnés à s'entretuer jusqu'à la fin des temps ? Des questions qu'il s'était posé avant mais qu'il avait un peu mis de côté par envie de revanche : les Siths devaient payer pour ce qu'ils avaient fait à Joclad et Zelonion. Pourtant, devant un tel gâchis de vies, ces questions refluaient à la surface. Il n'avait pas encore entendu les réponses des ennemis jurés, et c'était l'occasion ou jamais.
Melissa et son droïde grognon avaient assuré... toutes les portes d'accès étaient effectivement verouillées... mais toujours aucune trace de la Sith au visage calfeutré. Il commençait à désespérer, les muscles de ses jambes quémandaient une pause, quant il vit au loin un groupe de soldats républicains se mettre à couvert pour tirer dans le mur. En se rapprochant, il comprit qu'ils tiraient plutôt dans un conduit. D'ailleurs, ils venaient de s'arrêter. L'un d'eux s'approcha d'un terminal mural pour y pianoter quelque-chose. Les autres s'étaient regroupés autour de ce qui devait être leur commandant d'escouade. Il avait un plus joli casque.
"Je peux y aller, je suis plus agile que vous."
"Laisse tomber, c'est un Sith. Si on le suit dans un espace si confiné, on va droit à l'abattoir."
"De toute manière, il n'ira pas bien loin. Des nouvelles des ponts inférieurs ?"
Le commandant prit un communicateur accroché à sa ceinture et le porta à son oreille. "Ici Charlie-Zeta. Ennemi repéré sur le pont 3. Il a sauté dans la cage d'ascenseur. Bloquez toutes les sorties de ce foutu ascenseur et faites-moi une sitrep sur le pont 2." Des gazouillis émanèrent de l'appareil, il hocha la tête et retransmit : "Forte activité ennemie, situation incertaine mais on dirait qu'ils se replient. En tout cas on est bloqués sur ce pont. Je sais pas quel est l'imbécile qui a tout fermé mais on va le pourrir au débriefing. Qu'est ce que tu fais ici, gamin ?"
Il venait de tourner la tête vers Dakin qui s'était mêlé au groupe comme si de rien n'était. "J'ai 17 ans, je vous signale. Et je suis padawan. Voyez ?" Il fit se balancer sa tresse d'un coup d'index. Sans leur laisser le temps de réagir, il poursuivit : "Le Sith sur qui vous avez tiré, vous avez pu voir son visage ?" "Non, fait trop sombre dans ce conduit." "Ha. D'accord. Tenez bon !" Et sans demander son reste, il fila à toute allure dans le trou. "Mais.. attends gamin ! Tu vas te faire..." "Laissez-le, chef. C'est un Jedi... c'est pas la même culture."
Les trois autres soldats se regardèrent et hochèrent sceptiquement la tête. "Bon, rassemblement. D'autres ennemis sont peut-être coincés sur ce pont.."
Le métal de la cage d'ascenseur avait été découpé finement au sabre.. sur une portion. Dakin se faufila dans le trou sans grande difficulté *desfois, ça sert d'être petit* et faillit chuter d'une vingtaine de mètres. Son instinct ou la Force guidèrent sa main moite sur une prise froide au toucher. Pendant là, il osa regarder en bas et souffla. Son coeur battait à mille à l'heure.
La lumière était déjà trop faible pour des yeux humains... pour lui, c'était quasi nuit noire. Il repéra quand même de nombreuses aspérités qui garantissaient une descente sinon facile, au moins possible. Les premiers sauts furent assez simples, il y avait de nombreuses prises faciles à agripper. Mais après une dizaine de mètres, ses pieds ne trouvèrent que du vide. "Bhesj !" lâcha-t-il, sa fine voix se répercutant en écho dans le long conduit vertical. Il allait devoir se fier -gloups- à la Force.
*Allez Arapaima, tu peux le faire. Concentre-toi.*
Son esprit divagua, plongeant dans la nébuleuse qui lui jouait d'habitude tant de tours. Allait-elle être de son côté, au moins cette fois ? Prenant une grande inspiration, il appuya ses pieds sur le rebord, lâcha prise et sauta.
[Jet de sagesse pour guider la descente de Dak via the Force]
Il lui fallut trois secondes pour se rendre compte que la Force était une fois de plus aux abonnés absents... le temps de rebondir durement contre la paroi sans y trouver la moindre prise. S'ensuivit une chute longue, bien trop longue pour rester en un seul morceau une fois en bas. Son pied heurta un tuyau, ses jambes passèrent par dessus sa tête, et dans sa tête défilèrent rapidement des bribes de souvenirs de Zolan, de Chalacta, de Coruscant, du Tisseur de Rêves, du Temple. Le sourire mutin de sa mère, sa tignasse flamboyante couvrirent progressivement le reste. Sa main gauche agrippa sa ceinture, chercha le manche de son sabre, le déclippa et l'activa. La lame blanche éclaira le trou noir dans lequel il chutait inexorablement.
Il la pointa de ses deux mains vers le bas, en diagonale. Elle heurta le métal de la paroi, s'ancrant une demi-seconde avant de se dégager d'elle-même. Ses poignets subirent le contrecoup, il gémit de douleur mais au moins, ses jambes étaient de nouveau sous lui. Un bruit de machinerie lui envahit les oreilles. Il renouvela l'opération, une fois, deux fois, manquant lâcher le manche tant la douleur dans ses bras était atroce. A chaque ancrage du sabre, sa chute ralentissait. Puis, tout à coup, ses pieds heurtèrent une paroi dure et il se retrouva allongé sur du métal.
Son corps entier était meurtri.
L'ascenseur montait, l'éloignant forcément de sa cible.
Mais Dakin respirait encore.
Pourquoi ? Les Siths n'étaient pas venus que pour dégommer du républicain.. ça, il se refusait à le croire. Pourquoi refuser la paix ? N'étaient-ils faits que pour le chaos ? Jedi et Sith étaient-ils condamnés à s'entretuer jusqu'à la fin des temps ? Des questions qu'il s'était posé avant mais qu'il avait un peu mis de côté par envie de revanche : les Siths devaient payer pour ce qu'ils avaient fait à Joclad et Zelonion. Pourtant, devant un tel gâchis de vies, ces questions refluaient à la surface. Il n'avait pas encore entendu les réponses des ennemis jurés, et c'était l'occasion ou jamais.
Melissa et son droïde grognon avaient assuré... toutes les portes d'accès étaient effectivement verouillées... mais toujours aucune trace de la Sith au visage calfeutré. Il commençait à désespérer, les muscles de ses jambes quémandaient une pause, quant il vit au loin un groupe de soldats républicains se mettre à couvert pour tirer dans le mur. En se rapprochant, il comprit qu'ils tiraient plutôt dans un conduit. D'ailleurs, ils venaient de s'arrêter. L'un d'eux s'approcha d'un terminal mural pour y pianoter quelque-chose. Les autres s'étaient regroupés autour de ce qui devait être leur commandant d'escouade. Il avait un plus joli casque.
"Je peux y aller, je suis plus agile que vous."
"Laisse tomber, c'est un Sith. Si on le suit dans un espace si confiné, on va droit à l'abattoir."
"De toute manière, il n'ira pas bien loin. Des nouvelles des ponts inférieurs ?"
Le commandant prit un communicateur accroché à sa ceinture et le porta à son oreille. "Ici Charlie-Zeta. Ennemi repéré sur le pont 3. Il a sauté dans la cage d'ascenseur. Bloquez toutes les sorties de ce foutu ascenseur et faites-moi une sitrep sur le pont 2." Des gazouillis émanèrent de l'appareil, il hocha la tête et retransmit : "Forte activité ennemie, situation incertaine mais on dirait qu'ils se replient. En tout cas on est bloqués sur ce pont. Je sais pas quel est l'imbécile qui a tout fermé mais on va le pourrir au débriefing. Qu'est ce que tu fais ici, gamin ?"
Il venait de tourner la tête vers Dakin qui s'était mêlé au groupe comme si de rien n'était. "J'ai 17 ans, je vous signale. Et je suis padawan. Voyez ?" Il fit se balancer sa tresse d'un coup d'index. Sans leur laisser le temps de réagir, il poursuivit : "Le Sith sur qui vous avez tiré, vous avez pu voir son visage ?" "Non, fait trop sombre dans ce conduit." "Ha. D'accord. Tenez bon !" Et sans demander son reste, il fila à toute allure dans le trou. "Mais.. attends gamin ! Tu vas te faire..." "Laissez-le, chef. C'est un Jedi... c'est pas la même culture."
Les trois autres soldats se regardèrent et hochèrent sceptiquement la tête. "Bon, rassemblement. D'autres ennemis sont peut-être coincés sur ce pont.."
Le métal de la cage d'ascenseur avait été découpé finement au sabre.. sur une portion. Dakin se faufila dans le trou sans grande difficulté *desfois, ça sert d'être petit* et faillit chuter d'une vingtaine de mètres. Son instinct ou la Force guidèrent sa main moite sur une prise froide au toucher. Pendant là, il osa regarder en bas et souffla. Son coeur battait à mille à l'heure.
La lumière était déjà trop faible pour des yeux humains... pour lui, c'était quasi nuit noire. Il repéra quand même de nombreuses aspérités qui garantissaient une descente sinon facile, au moins possible. Les premiers sauts furent assez simples, il y avait de nombreuses prises faciles à agripper. Mais après une dizaine de mètres, ses pieds ne trouvèrent que du vide. "Bhesj !" lâcha-t-il, sa fine voix se répercutant en écho dans le long conduit vertical. Il allait devoir se fier -gloups- à la Force.
*Allez Arapaima, tu peux le faire. Concentre-toi.*
Son esprit divagua, plongeant dans la nébuleuse qui lui jouait d'habitude tant de tours. Allait-elle être de son côté, au moins cette fois ? Prenant une grande inspiration, il appuya ses pieds sur le rebord, lâcha prise et sauta.
[Jet de sagesse pour guider la descente de Dak via the Force]
Il lui fallut trois secondes pour se rendre compte que la Force était une fois de plus aux abonnés absents... le temps de rebondir durement contre la paroi sans y trouver la moindre prise. S'ensuivit une chute longue, bien trop longue pour rester en un seul morceau une fois en bas. Son pied heurta un tuyau, ses jambes passèrent par dessus sa tête, et dans sa tête défilèrent rapidement des bribes de souvenirs de Zolan, de Chalacta, de Coruscant, du Tisseur de Rêves, du Temple. Le sourire mutin de sa mère, sa tignasse flamboyante couvrirent progressivement le reste. Sa main gauche agrippa sa ceinture, chercha le manche de son sabre, le déclippa et l'activa. La lame blanche éclaira le trou noir dans lequel il chutait inexorablement.
Il la pointa de ses deux mains vers le bas, en diagonale. Elle heurta le métal de la paroi, s'ancrant une demi-seconde avant de se dégager d'elle-même. Ses poignets subirent le contrecoup, il gémit de douleur mais au moins, ses jambes étaient de nouveau sous lui. Un bruit de machinerie lui envahit les oreilles. Il renouvela l'opération, une fois, deux fois, manquant lâcher le manche tant la douleur dans ses bras était atroce. A chaque ancrage du sabre, sa chute ralentissait. Puis, tout à coup, ses pieds heurtèrent une paroi dure et il se retrouva allongé sur du métal.
Son corps entier était meurtri.
L'ascenseur montait, l'éloignant forcément de sa cible.
Mais Dakin respirait encore.
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mar 11 Mar 2014 - 23:27
Le membre 'Dakin Gett' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Dim 16 Mar 2014 - 0:37
Un léger grésillement, le bruit du métal raclant contre le métal, puis un léger frottement, alors que je me laisse tomber souplement du conduit. Bonne nouvelle, il n'y a pas de comité de réception. La mauvaise, c'est que je suis complètement perdue. Entre la douleur de ma blessure, la fuite improvisée, les combats ... je me suis quelque peu égarée. Alors, par où peuvent donc bien se situer ces satanés hangars ? Je tourne sur moi-même, indécise, avant de faire le vide dans mon esprit. La Force. Non pas que je sois l'une de ces âmes naïves qui lui font confiance à tout prix. Mais, en l'absence d'autre solution ... Une direction m'est donnée. Est-ce vraiment la bonne ? Allez savoir. Mais ce sera toujours mieux que de rester plantée là ! Mon coude continue d'irradier une douleur intense, aiguë, comme si l'on me plantait de fines aiguilles à travers chaque nerf du bras. Une barrière mentale d'une solidité à toute épreuve la tient heureusement à l'écart, refoulant la moindre petite manifestation. Sans cela, je ne pourrais qu'à grand-peine mettre un pied devant l'autre, sans même parler de combattre ! Mais cette blessure se révèle tout de même handicapante. Impossible de mobiliser mon bras gauche, tant qu'elle ne sera pas guérie. Bref, plus que jamais, il va falloir passer inaperçue !
Autre problème qui vient s'ajouter à une liste déjà bien garnie, l'éclairage est intact dans cette section du vaisseau. Pas de recoin sombre pour esquiver les patrouilles, pas de pénombre pour s'y réfugier avant de frapper. Génial. Et nul doute que les républicards de l'étage supérieur n'ont pas manqué d'avertir leurs petits copains de mon arrivée. Pas de temps à perdre. Je pars à droite, frôlant la paroi, le manche de mon sabre dans ma main encore valide. Rien. Une intersection. Je tourne à gauche, cette fois, toujours en me fiant à mon instinct. Des présences, en mouvement, pas loin. De plus en plus proches. Des soldats républicains, plutôt bien organisés et entraînés, à en juger par leur coordination. La situation vient juste de passer de "plutôt délicate" à "franchement casse-gueule". Alors, alors, comment vais-je bien pouvoir me sortir de ce guêpier ... "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace", comme le disait cet orateur des premiers temps de la République. Ou, plus familièrement : plus c'est gros, plus ça passe !
Diminuer l'intensité du rayon. Je prends une profonde inspiration, avant de diriger ma lame droit sur mon thorax. Une rapide application, la douleur ne me fait qu'à peine tiquer. Une légère odeur de chair brûlée. La mienne. Parfait. Une blessure superficielle, mais clairement visible, en particulier sur mon habit. Voilà qui devrait faire l'affaire. Juste à temps. Une escouade républicaine déboule du corridor suivant, droit sur moi. Prendre l'initiative, là est la clé. Mon arme allumée, sa lame jaune pointée vers le sol, la lueur clairement visible. Ma voix tonne aussitôt dans le couloir. Sèche, directe, autoritaire.
- Vous, là ! Soldats ! Avez-vous vu quelqu'un passer ? Ce foutu Sith a réussit à me semer !
Les militaires marquent l'arrêt, à quelques pas à peine de moi, échangeant rapidement un regard perplexe. Il est clair que la conduite à tenir n'est pas évidente pour eux. Ils ne me connaissent pas, ils n'ont pas été prévenus de mon éventuelle présence, si je suis bien le Jedi que je semble être à leurs yeux. Conséquence logique, leurs armes ne sont pas vraiment pointées sur moi ... mais un peu tout de même. Celui qui semble être le chef, un lieutenant à en juger par son insigne, finit par prendre la parole à son tour.
- Désolé, m'dame, mais faut que vous décliniez votre identité ! On nous a signalé la présence d'un Sith dans les parages, et sauf votre respect, ça pourrait être vous !
Pas con, le bougre, hélas. Il va falloir passer à la vitesse supérieure. J'éteins mon sabre et, de ma main désormais libre, je désigne successivement mon bras, et la trace des brûlures.
- Lieutenant, il m'a pété le coude, faillit m'éviscérer, et pourtant, je suis pas une tendre ! Si vous le laissez filer, il va faire un véritable carnage ! Bordel, vous connaissez tous les Jedi sur ce bâtiment ? Vous êtes sûr de pouvoir obtenir une confirmation rapide de mon identité, avec les affrontements, la bataille spatiale ? Bon sang, vous aurez ses futures victimes sur la conscience, à cause de votre paranoïa !
Le voilà qui hésite. Compréhensible. Rien de pire que pour un soldat de commettre une erreur entraînant la mort de ses camarades.
- Y'a ce Padawan qui l'a suivi dans les conduits, il devrait être en route, mais on a perdu le contact ...
Allons bon, voilà une nouvelle intéressante. J'avais un petit chiot de chasse aux miches. Est-ce-que ça pourrait être ... non, pas le petiot qui accompagnait le Jedi barbu de tantôt, tout de même ! Quoi qu'il en soit, ceci explique mes petites mésaventures précédentes. Bon, on s'en souciera plus tard. Je change de ton. Plus compréhensif, doux, presque lénifiant. Une note fatiguée aisément perceptible.
- Bon, lieutenant, je comprends votre point de vue. Vous savez quoi ? Faut que je souffle un peu, là, je suis à bout de forces. Laissez deux-trois de vos gars pour me materner, le temps que mon jeune collègue arrive ...
Je me laisse tomber au sol, lâchant un soupir de lassitude, agrémenté d'un grognement de douleur.
- Pitié, le laissez pas s'en tirer et frapper à nouveau. Désolée de vous flanquer mon échec dans les pattes, mais je ne peux plus assurer, là ...
Et le prix de la meilleure performance dramatique du jour est attribué à ... moi-même ! Un zeste d'appel à la conscience professionnelle, un chouïa de faiblesse et de vulnérabilité féminine, une pincée de reculade et de soumission à l'autorité, une once d'opportunité d'héroïsme, et, la touche finale, l'occasion pour un militaire "lambda" de prouver sa supériorité sur un Jedi. Un cocktail irrésistible.
- Mitch, Cel', vous restez avec elle, ouvrez l'oeil ! Les autres, avec moi ! Par où s'est-il enfuit, m'dame ?
Une direction indiquée, et hop, les voilà partis dans la seconde. Me voici seule, avec mes deux anges gardiens. A mon grand amusement, ceux-ci hésitent tour à tour entre braquer leur arme sur moi et surveiller les approches, par cycles. Je ferme doucement les yeux, par période, comme si je devais luter contre l'inconscience. Peu à peu, leur méfiance à mon égard se relâche. Inconsciemment, sans qu'ils ne le remarquent. Et là ...
Je bondis droit sur celui placé sur ma droite. Ma main agrippe son bras et, avant que le bonhomme surpris n'ait eu le temps de se reprendre, je retourne son arme contre lui au niveau de son ventre. D'un mouvement de rotation du buste, couplé à celui de mon épaule, je pose ma main gauche sur la détente. Trois tirs. Non létaux à cause de l'armure. Assez douloureux pour l'expédier dans les vapes. Au prix d'un effort mental colossal, je refoule brièvement l'intense douleur dans le coude, que cet effort vient de réveiller, et même d'amplifier, au point de faire voler en éclat la barrière qui la contenait. Le deuxième larron a presque réussit à se retourner quand le contact de ma lame l'arrête net. Je secoue doucement ma tête de droite à gauche à son intention. C'est pas le moment pour faire de l'héroïsme, mon gars ...
- Ton pote s'en tirera, et toi avec, si tu restes sage. Tu peux te charger d'un message pour le Padawan ? "Lâche-moi les basques. Vous n'êtes pas mes ennemis. J'ai pas envie de te buter, mais si tu m'y obliges, je ne reculerais pas." Tu t'en souviendras ?
- Va te faire ...
Une bonne petite poussée de Force l'expédie droit contre le mur, avec une extrême violence. Son casque lui évite d'avoir le crâne fracassé, mais le choc lui vaut un bon petit évanouissement. J'en ai pour une petite dizaine de minutes avant qu'il ne reprenne ses esprits. Il va être temps de ... Vlan. La douleur refait soudainement irruption dans mon bras, plus forte que jamais, maintenant que le refoulement s'estompe. Je serre les dents. Il faut que j'avance. Je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas le guérir efficacement. Il faut que ...
[Jet de constitution pour surmonter la douleur du bras cassé et poursuivre la progression]
Au terme d'une lutte qui me paraît durer un siècle, mais qui n'a pas dû dépasser quelques instants, la douleur finit par refluer, au point de pouvoir à nouveau être endiguée. Je me décolle du mur contre lequel je me suis momentanément affalé, avant de reprendre mon avancée. Vite. Le temps presse toujours. J'ai un bon pressentiment, pour une fois, ce qui me change agréablement. Je suis sûre d'être sur la bonne route, désormais. Quelque part, au bout de ce chemin ... il y a mon échappatoire. Hélas, hélas ... on peut d'hors et déjà parier qu'un ou deux grains de sable vont venir s'en mêler ...
Autre problème qui vient s'ajouter à une liste déjà bien garnie, l'éclairage est intact dans cette section du vaisseau. Pas de recoin sombre pour esquiver les patrouilles, pas de pénombre pour s'y réfugier avant de frapper. Génial. Et nul doute que les républicards de l'étage supérieur n'ont pas manqué d'avertir leurs petits copains de mon arrivée. Pas de temps à perdre. Je pars à droite, frôlant la paroi, le manche de mon sabre dans ma main encore valide. Rien. Une intersection. Je tourne à gauche, cette fois, toujours en me fiant à mon instinct. Des présences, en mouvement, pas loin. De plus en plus proches. Des soldats républicains, plutôt bien organisés et entraînés, à en juger par leur coordination. La situation vient juste de passer de "plutôt délicate" à "franchement casse-gueule". Alors, alors, comment vais-je bien pouvoir me sortir de ce guêpier ... "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace", comme le disait cet orateur des premiers temps de la République. Ou, plus familièrement : plus c'est gros, plus ça passe !
Diminuer l'intensité du rayon. Je prends une profonde inspiration, avant de diriger ma lame droit sur mon thorax. Une rapide application, la douleur ne me fait qu'à peine tiquer. Une légère odeur de chair brûlée. La mienne. Parfait. Une blessure superficielle, mais clairement visible, en particulier sur mon habit. Voilà qui devrait faire l'affaire. Juste à temps. Une escouade républicaine déboule du corridor suivant, droit sur moi. Prendre l'initiative, là est la clé. Mon arme allumée, sa lame jaune pointée vers le sol, la lueur clairement visible. Ma voix tonne aussitôt dans le couloir. Sèche, directe, autoritaire.
- Vous, là ! Soldats ! Avez-vous vu quelqu'un passer ? Ce foutu Sith a réussit à me semer !
Les militaires marquent l'arrêt, à quelques pas à peine de moi, échangeant rapidement un regard perplexe. Il est clair que la conduite à tenir n'est pas évidente pour eux. Ils ne me connaissent pas, ils n'ont pas été prévenus de mon éventuelle présence, si je suis bien le Jedi que je semble être à leurs yeux. Conséquence logique, leurs armes ne sont pas vraiment pointées sur moi ... mais un peu tout de même. Celui qui semble être le chef, un lieutenant à en juger par son insigne, finit par prendre la parole à son tour.
- Désolé, m'dame, mais faut que vous décliniez votre identité ! On nous a signalé la présence d'un Sith dans les parages, et sauf votre respect, ça pourrait être vous !
Pas con, le bougre, hélas. Il va falloir passer à la vitesse supérieure. J'éteins mon sabre et, de ma main désormais libre, je désigne successivement mon bras, et la trace des brûlures.
- Lieutenant, il m'a pété le coude, faillit m'éviscérer, et pourtant, je suis pas une tendre ! Si vous le laissez filer, il va faire un véritable carnage ! Bordel, vous connaissez tous les Jedi sur ce bâtiment ? Vous êtes sûr de pouvoir obtenir une confirmation rapide de mon identité, avec les affrontements, la bataille spatiale ? Bon sang, vous aurez ses futures victimes sur la conscience, à cause de votre paranoïa !
Le voilà qui hésite. Compréhensible. Rien de pire que pour un soldat de commettre une erreur entraînant la mort de ses camarades.
- Y'a ce Padawan qui l'a suivi dans les conduits, il devrait être en route, mais on a perdu le contact ...
Allons bon, voilà une nouvelle intéressante. J'avais un petit chiot de chasse aux miches. Est-ce-que ça pourrait être ... non, pas le petiot qui accompagnait le Jedi barbu de tantôt, tout de même ! Quoi qu'il en soit, ceci explique mes petites mésaventures précédentes. Bon, on s'en souciera plus tard. Je change de ton. Plus compréhensif, doux, presque lénifiant. Une note fatiguée aisément perceptible.
- Bon, lieutenant, je comprends votre point de vue. Vous savez quoi ? Faut que je souffle un peu, là, je suis à bout de forces. Laissez deux-trois de vos gars pour me materner, le temps que mon jeune collègue arrive ...
Je me laisse tomber au sol, lâchant un soupir de lassitude, agrémenté d'un grognement de douleur.
- Pitié, le laissez pas s'en tirer et frapper à nouveau. Désolée de vous flanquer mon échec dans les pattes, mais je ne peux plus assurer, là ...
Et le prix de la meilleure performance dramatique du jour est attribué à ... moi-même ! Un zeste d'appel à la conscience professionnelle, un chouïa de faiblesse et de vulnérabilité féminine, une pincée de reculade et de soumission à l'autorité, une once d'opportunité d'héroïsme, et, la touche finale, l'occasion pour un militaire "lambda" de prouver sa supériorité sur un Jedi. Un cocktail irrésistible.
- Mitch, Cel', vous restez avec elle, ouvrez l'oeil ! Les autres, avec moi ! Par où s'est-il enfuit, m'dame ?
Une direction indiquée, et hop, les voilà partis dans la seconde. Me voici seule, avec mes deux anges gardiens. A mon grand amusement, ceux-ci hésitent tour à tour entre braquer leur arme sur moi et surveiller les approches, par cycles. Je ferme doucement les yeux, par période, comme si je devais luter contre l'inconscience. Peu à peu, leur méfiance à mon égard se relâche. Inconsciemment, sans qu'ils ne le remarquent. Et là ...
Je bondis droit sur celui placé sur ma droite. Ma main agrippe son bras et, avant que le bonhomme surpris n'ait eu le temps de se reprendre, je retourne son arme contre lui au niveau de son ventre. D'un mouvement de rotation du buste, couplé à celui de mon épaule, je pose ma main gauche sur la détente. Trois tirs. Non létaux à cause de l'armure. Assez douloureux pour l'expédier dans les vapes. Au prix d'un effort mental colossal, je refoule brièvement l'intense douleur dans le coude, que cet effort vient de réveiller, et même d'amplifier, au point de faire voler en éclat la barrière qui la contenait. Le deuxième larron a presque réussit à se retourner quand le contact de ma lame l'arrête net. Je secoue doucement ma tête de droite à gauche à son intention. C'est pas le moment pour faire de l'héroïsme, mon gars ...
- Ton pote s'en tirera, et toi avec, si tu restes sage. Tu peux te charger d'un message pour le Padawan ? "Lâche-moi les basques. Vous n'êtes pas mes ennemis. J'ai pas envie de te buter, mais si tu m'y obliges, je ne reculerais pas." Tu t'en souviendras ?
- Va te faire ...
Une bonne petite poussée de Force l'expédie droit contre le mur, avec une extrême violence. Son casque lui évite d'avoir le crâne fracassé, mais le choc lui vaut un bon petit évanouissement. J'en ai pour une petite dizaine de minutes avant qu'il ne reprenne ses esprits. Il va être temps de ... Vlan. La douleur refait soudainement irruption dans mon bras, plus forte que jamais, maintenant que le refoulement s'estompe. Je serre les dents. Il faut que j'avance. Je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas le guérir efficacement. Il faut que ...
[Jet de constitution pour surmonter la douleur du bras cassé et poursuivre la progression]
Au terme d'une lutte qui me paraît durer un siècle, mais qui n'a pas dû dépasser quelques instants, la douleur finit par refluer, au point de pouvoir à nouveau être endiguée. Je me décolle du mur contre lequel je me suis momentanément affalé, avant de reprendre mon avancée. Vite. Le temps presse toujours. J'ai un bon pressentiment, pour une fois, ce qui me change agréablement. Je suis sûre d'être sur la bonne route, désormais. Quelque part, au bout de ce chemin ... il y a mon échappatoire. Hélas, hélas ... on peut d'hors et déjà parier qu'un ou deux grains de sable vont venir s'en mêler ...
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Dim 16 Mar 2014 - 0:37
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Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mer 19 Mar 2014 - 23:47
[J'ai perdu mon post comme un gungan, alors ça sera une version écourtée...]
Si Dakin avait été en forme, il aurait proféré maints jurons corelliens tout en frappant rageusement du pied le toit de l'ascenseur, cet ascenseur qui le menait dans la direction opposée à celle qu'il désirait prendre. Mais Dakin n'était pas en forme : contusionné de partout, la tunique collée à sa peau par sa propre sueur, le visage graisseux et le dos en charpie, il avait une envie première... dormir. Ou se réveiller de ce cauchemar dominé par les paroles de la jeune sith qu'il avait affronté plus tôt. Elle avait dit qu'il n'était pas prêt, et il n'était pas prêt. Pas prêt pour supporter la vision des soldats morts, ni pour défendre sa peau face à des ennemis à la volonté implacable. Pas prêt pour filer une proie en terrain déjà conquis.
Il aurait mieux fait de rester au Temple procrastiner : ça il savait faire. Pour faire des farces, il était bon. Pour se moquer de Maître Ob'tu et des autres droits dans leur code aussi. Quel endroit magnifique, le Temple. Les courses dans le parc, l'entraînement au sabre sans risque de blessure, les cours barbants dans des pièces à la température optimale, les batailles d'oreiller avec Solal et Zelonion... Ici, tout était plus froid, plus dur et la moindre erreur se payait en coups. Même Zolan, où il avait passé plusieurs années, lui paraissait comme une île paradisiaque à côté de ça.
"Raaaah" grogna le garçon en se relevant sur ses coudes. L'ascenseur montait encore. Tant pis pour la fuyarde, qu'elle s'en aille loin, il n'en avait plus rien à faire. Il voulait juste rentrer. Activant de nouveau sa lame blanche, il découpa méthodiquement un cercle dans le toit de l'ascenseur. Le métal ciselé chuta lourdement dans la cabine et il rampa pour tomber à son tour, se réceptionnant maladroitement sur ses deux jambes. Il n'y avait que lui et le vrombissement des moteurs de l'ascenseur. Il cogna du poing sur le panneau qui contrôlait les étages, quelques boutons clignotèrent, la cabine s'arrêta... les portes coulissèrent... et un tir de blaster le manqua de quelques centimètres.
"ATT..."
Deux autres tirs suivirent. Par réflexe, il se plaqua au mur. "Attendez ! J'suis pas un Sith !" Trois autres tirs lui répondirent, puis le silence pour quelques secondes.
"On nous a dit qu'un Sith était dans cet ascenseur !"
"Oui-oui, c'est l'escouade.. euh... bhesj c'était quoi leur nom..."
"Lâchez votre arme et rendez vous ! Vous avez trois secondes !"
Risquant un rapide coup d'oeil par dela les portes, il vit un des deux soldats agripper une grenade à sa ceinture. "Mais je suis Dakin Gett ! Mon Maître est Berryl Pendragon ! J'ai une natte !"
"Un. Zero."
"D'accord d'accord, je me rends" gémit Dakin d'une voix un peu trop aigue. Il posa son sabre au sol et s'avança hors de la cabine, les mains à moitié levés. Un des soldats se mit à rigoler. "Je croyais que les Jedi étaient propres sur eux moi." L'autre le gardait en joue. "Et moi, je croyais que les soldats de la République étaient intelligents !" répondit Dakin, son côté corellien reprenant le dessus. Le rire de l'autre finit dans un hoquet et il pointa à son tour son arme sur lui, visiblement irrité. "Ta gueule, morveux. Vous les Jedi, vous vous croyez toujours meilleurs que les autres. On l'embarque ?"
Son acolyte approuva simplement de la tête.
Dakin aurait pu se laisser faire. Après tout, n'était-ce pas ce qu'il avait voulu ? Qu'on le prenne en charge, qu'il n'ait plus à s'occuper de rien, qu'il évite d'autres combats, d'autres visions d'horreurs, qu'il retrouve son Maître et l'insouciance du Temple ?
"Allez, avance. Doucement."
Dakin avança. Doucement. Un des deux hommes, le silencieux, baissa son arme et s'approcha de lui sans se rendre compte qu'il s'interposait devant le blaster de son collègue. Sans vraiment réfléchir, le jeune Gett rua tête la première dans le ventre du soldat qui, trop surpris par la manœuvre, se tordit en deux. Sans attendre, Dakin l'enserra de ses bras et poussa de toutes ses forces, comme dans un sport très connu sur la planète O'val, dans l'espoir que le soldat silencieux déquille et fasse trébucher le soldat qui aurait mieux faire de le rester.
[Jet de Force pour réussir le strike]
Mais c'était compter sans son dos, dont les blessures se rappelèrent soudain à lui. Il poussa bien encore, par dépit et par rage de ne pas réussir à déplacer la masse qu'il enserrait... un mouvement lui fit lever les yeux. C'était la crosse d'un blaster. Puis ce fut le vide.
Le corps inerte de Dakin s'écroula telle une poupée désarticulée. Les deux soldats l'observèrent un instant. "Qu'est ce qu'il a essayé de faire là ?" fit le parleur. Le silencieux haussa simplement les épaules. "Bon... prends son joujou lumineux. On l'embarque."
Son acolyte approuva simplement de la tête.
Si Dakin avait été en forme, il aurait proféré maints jurons corelliens tout en frappant rageusement du pied le toit de l'ascenseur, cet ascenseur qui le menait dans la direction opposée à celle qu'il désirait prendre. Mais Dakin n'était pas en forme : contusionné de partout, la tunique collée à sa peau par sa propre sueur, le visage graisseux et le dos en charpie, il avait une envie première... dormir. Ou se réveiller de ce cauchemar dominé par les paroles de la jeune sith qu'il avait affronté plus tôt. Elle avait dit qu'il n'était pas prêt, et il n'était pas prêt. Pas prêt pour supporter la vision des soldats morts, ni pour défendre sa peau face à des ennemis à la volonté implacable. Pas prêt pour filer une proie en terrain déjà conquis.
Il aurait mieux fait de rester au Temple procrastiner : ça il savait faire. Pour faire des farces, il était bon. Pour se moquer de Maître Ob'tu et des autres droits dans leur code aussi. Quel endroit magnifique, le Temple. Les courses dans le parc, l'entraînement au sabre sans risque de blessure, les cours barbants dans des pièces à la température optimale, les batailles d'oreiller avec Solal et Zelonion... Ici, tout était plus froid, plus dur et la moindre erreur se payait en coups. Même Zolan, où il avait passé plusieurs années, lui paraissait comme une île paradisiaque à côté de ça.
"Raaaah" grogna le garçon en se relevant sur ses coudes. L'ascenseur montait encore. Tant pis pour la fuyarde, qu'elle s'en aille loin, il n'en avait plus rien à faire. Il voulait juste rentrer. Activant de nouveau sa lame blanche, il découpa méthodiquement un cercle dans le toit de l'ascenseur. Le métal ciselé chuta lourdement dans la cabine et il rampa pour tomber à son tour, se réceptionnant maladroitement sur ses deux jambes. Il n'y avait que lui et le vrombissement des moteurs de l'ascenseur. Il cogna du poing sur le panneau qui contrôlait les étages, quelques boutons clignotèrent, la cabine s'arrêta... les portes coulissèrent... et un tir de blaster le manqua de quelques centimètres.
"ATT..."
Deux autres tirs suivirent. Par réflexe, il se plaqua au mur. "Attendez ! J'suis pas un Sith !" Trois autres tirs lui répondirent, puis le silence pour quelques secondes.
"On nous a dit qu'un Sith était dans cet ascenseur !"
"Oui-oui, c'est l'escouade.. euh... bhesj c'était quoi leur nom..."
"Lâchez votre arme et rendez vous ! Vous avez trois secondes !"
Risquant un rapide coup d'oeil par dela les portes, il vit un des deux soldats agripper une grenade à sa ceinture. "Mais je suis Dakin Gett ! Mon Maître est Berryl Pendragon ! J'ai une natte !"
"Un. Zero."
"D'accord d'accord, je me rends" gémit Dakin d'une voix un peu trop aigue. Il posa son sabre au sol et s'avança hors de la cabine, les mains à moitié levés. Un des soldats se mit à rigoler. "Je croyais que les Jedi étaient propres sur eux moi." L'autre le gardait en joue. "Et moi, je croyais que les soldats de la République étaient intelligents !" répondit Dakin, son côté corellien reprenant le dessus. Le rire de l'autre finit dans un hoquet et il pointa à son tour son arme sur lui, visiblement irrité. "Ta gueule, morveux. Vous les Jedi, vous vous croyez toujours meilleurs que les autres. On l'embarque ?"
Son acolyte approuva simplement de la tête.
Dakin aurait pu se laisser faire. Après tout, n'était-ce pas ce qu'il avait voulu ? Qu'on le prenne en charge, qu'il n'ait plus à s'occuper de rien, qu'il évite d'autres combats, d'autres visions d'horreurs, qu'il retrouve son Maître et l'insouciance du Temple ?
"Allez, avance. Doucement."
Dakin avança. Doucement. Un des deux hommes, le silencieux, baissa son arme et s'approcha de lui sans se rendre compte qu'il s'interposait devant le blaster de son collègue. Sans vraiment réfléchir, le jeune Gett rua tête la première dans le ventre du soldat qui, trop surpris par la manœuvre, se tordit en deux. Sans attendre, Dakin l'enserra de ses bras et poussa de toutes ses forces, comme dans un sport très connu sur la planète O'val, dans l'espoir que le soldat silencieux déquille et fasse trébucher le soldat qui aurait mieux faire de le rester.
[Jet de Force pour réussir le strike]
Mais c'était compter sans son dos, dont les blessures se rappelèrent soudain à lui. Il poussa bien encore, par dépit et par rage de ne pas réussir à déplacer la masse qu'il enserrait... un mouvement lui fit lever les yeux. C'était la crosse d'un blaster. Puis ce fut le vide.
Le corps inerte de Dakin s'écroula telle une poupée désarticulée. Les deux soldats l'observèrent un instant. "Qu'est ce qu'il a essayé de faire là ?" fit le parleur. Le silencieux haussa simplement les épaules. "Bon... prends son joujou lumineux. On l'embarque."
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# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mer 19 Mar 2014 - 23:47
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Jet de Dakin raté.
Raskta : 10
Dakin : 6
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Jet de Dakin raté.
Raskta : 10
Dakin : 6
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Invité
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mar 25 Mar 2014 - 0:19
Mon plan a plutôt bien fonctionné, on dirait. Voilà bien la première fois que cinq minutes s'écoulent sans qu'un gêneur ne vienne se fourrer dans mes pattes, depuis que j'ai mis les pieds sur ce satané vaisseau ! Ai-je vraiment réussi à semer les républicards et le petit Padawan qui me collaient aux miches jusque-là ? Peut-être que oui, peut-être que non, allez savoir ... Toujours est-il que ma progression s'est sensiblement accélérée, et ça, je ne vais pas m'en plaindre ! De plus, mon instinct continue de m'assurer que je me rapproche d'une issue potentielle ! Des bruits de pas, précipités, comme une course. Je me plaque contre le mur. Des troufions, une petite dizaine, passent à toute blinde à quelques mètres à peine, dans un couloir transversal. Des pilotes, épuisés, des soldats qui les escortent, on dirait .. Qui dit pilotes, dit vaisseaux, dit hangar ... C'est bon, ça !
J'attends une bonne minute qu'ils se soient quelque peu éloignés. Je rejoins alors leur couloir, avant de reprendre le chemin qu'ils ont suivit, en sens inverse. S'ils sont blessés, ils doivent avoir débarqués de leurs vaisseaux. Et si j'arrive à en trouver un en état de marche ... A plusieurs reprises, je dois me dissimuler pour laisser passer d'autres groupes, en aussi piteux état. La bataille a du être rude, dehors, pour qu'ils soient dans un état pareil. Et la vision qui s'offre à mes yeux, alors que je débouche enfin dans le hangar tant espéré, ne la contredit nullement. Des vaisseaux endommagés, partout, plus ou moins en état de marche. Aucun intact, hélas. Il va falloir avoir du flair. Je ne peux tout simplement pas prendre le risque de tous les inspecter. J'ai déjà perdu trop de temps. Si le vaisseau part en hyperespace et atterrit dans un système Républicain ... Glups. Je ne préfère même pas y penser. Sur un coup de tête, je dédaigne l'un des plus proches, pourtant relativement intact en apparence, pour un au blindage rayé. Il ne paye pas de mine, mais j'ai un bon pressentiment à son sujet. Qui plus est, il est à l'écart ! Par petits bonds, de cachette en cachette, profitant du chaos ambiant et d'un Voile d'Ombre bien placé quand nécessaire. Je vous épargne les multiples péripéties de ce bref, mais intense, parcours, pour en venir directement à l'essentiel : le moment où je pose mon postérieur sur le siège du pilote, en me faisant aussi discrète que possible dans le cockpit de l'appareil. Un Libérator, si mes souvenirs sont exacts. Quoi qu'il en soit, il ne me faut guère de temps pour arriver à comprendre le fonctionnement de l'appareil. J'ai tout de même suivit une formation dans ce domaine assez poussée, par le passé.
Une seule certitude : si je décolle comme une fleur, sans prévenir, je vais me retrouver en un rien de temps avec toute la chasse républicaine encore en état de marche dans le hangar aux miches. Sans parler des tourelles qui m'attendent dehors, d'un coup de rayon tracteur, ou d'un éventuel verrouillage de la baie ... Non, il me faut une diversion. Une grosse, spectaculaire, explosive diversion. Ce poste de contrôle et d'observation, qu'on peut remarquer, là, sur la droite ... Oui, celui-ci. Vous ne trouvez pas qu'il conviendrait à merveille dans ce rôle ? Or, il se trouve que j'ai justement sous la main un vaisseau spatial avec deux torpilles à proton en magasin. Et c'est partit pour ... Ah, oui, le plan. Parfois, les plus simples et les plus directs sont encore les meilleurs. Je décolle, je vire vers le poste de contrôle pour l'assaisonner, et je mets les voiles aussitôt. On ne peut plus simple. Le hic ... oui, bien sûr, rien n'est jamais aussi facile ... c'est qu'il va falloir viser manuellement pour les torpilles. Pas moyen de verrouiller la cible, bien sûr ! Et avec un seul bras, ajuster, c'est coton ...
[Jet de dextérité pour aligner précisément la torpille sur l'objectif visé.]
Y'a pas à dire, le pilotage d'un vaisseau, c'est comme pour les speeder. On perd difficilement la main. En bref, la torpille atteint parfaitement sa cible. Une jolie explosion plus tard, et le poste de contrôle s'est disons ... évaporé. Magique. Pas de réaction en chaîne à prévoir. Un petit sourire triste, pendant une fraction de seconde, en pensant à ceux qui étaient en poste dans cette salle. Tout en me flanquant l'équivalent mental d'une violente taloche, afin de me concentrer sur ma tâche, je corrige ma trajectoire vers la baie. Bientôt, la liberté. Elle me tend les bras. J'aurais réussit mon pari excessivement risqué. Mais il faut éviter de vendre la peau du Wookie avant de l'avoir tué, il paraît ...
J'attends une bonne minute qu'ils se soient quelque peu éloignés. Je rejoins alors leur couloir, avant de reprendre le chemin qu'ils ont suivit, en sens inverse. S'ils sont blessés, ils doivent avoir débarqués de leurs vaisseaux. Et si j'arrive à en trouver un en état de marche ... A plusieurs reprises, je dois me dissimuler pour laisser passer d'autres groupes, en aussi piteux état. La bataille a du être rude, dehors, pour qu'ils soient dans un état pareil. Et la vision qui s'offre à mes yeux, alors que je débouche enfin dans le hangar tant espéré, ne la contredit nullement. Des vaisseaux endommagés, partout, plus ou moins en état de marche. Aucun intact, hélas. Il va falloir avoir du flair. Je ne peux tout simplement pas prendre le risque de tous les inspecter. J'ai déjà perdu trop de temps. Si le vaisseau part en hyperespace et atterrit dans un système Républicain ... Glups. Je ne préfère même pas y penser. Sur un coup de tête, je dédaigne l'un des plus proches, pourtant relativement intact en apparence, pour un au blindage rayé. Il ne paye pas de mine, mais j'ai un bon pressentiment à son sujet. Qui plus est, il est à l'écart ! Par petits bonds, de cachette en cachette, profitant du chaos ambiant et d'un Voile d'Ombre bien placé quand nécessaire. Je vous épargne les multiples péripéties de ce bref, mais intense, parcours, pour en venir directement à l'essentiel : le moment où je pose mon postérieur sur le siège du pilote, en me faisant aussi discrète que possible dans le cockpit de l'appareil. Un Libérator, si mes souvenirs sont exacts. Quoi qu'il en soit, il ne me faut guère de temps pour arriver à comprendre le fonctionnement de l'appareil. J'ai tout de même suivit une formation dans ce domaine assez poussée, par le passé.
Une seule certitude : si je décolle comme une fleur, sans prévenir, je vais me retrouver en un rien de temps avec toute la chasse républicaine encore en état de marche dans le hangar aux miches. Sans parler des tourelles qui m'attendent dehors, d'un coup de rayon tracteur, ou d'un éventuel verrouillage de la baie ... Non, il me faut une diversion. Une grosse, spectaculaire, explosive diversion. Ce poste de contrôle et d'observation, qu'on peut remarquer, là, sur la droite ... Oui, celui-ci. Vous ne trouvez pas qu'il conviendrait à merveille dans ce rôle ? Or, il se trouve que j'ai justement sous la main un vaisseau spatial avec deux torpilles à proton en magasin. Et c'est partit pour ... Ah, oui, le plan. Parfois, les plus simples et les plus directs sont encore les meilleurs. Je décolle, je vire vers le poste de contrôle pour l'assaisonner, et je mets les voiles aussitôt. On ne peut plus simple. Le hic ... oui, bien sûr, rien n'est jamais aussi facile ... c'est qu'il va falloir viser manuellement pour les torpilles. Pas moyen de verrouiller la cible, bien sûr ! Et avec un seul bras, ajuster, c'est coton ...
[Jet de dextérité pour aligner précisément la torpille sur l'objectif visé.]
Y'a pas à dire, le pilotage d'un vaisseau, c'est comme pour les speeder. On perd difficilement la main. En bref, la torpille atteint parfaitement sa cible. Une jolie explosion plus tard, et le poste de contrôle s'est disons ... évaporé. Magique. Pas de réaction en chaîne à prévoir. Un petit sourire triste, pendant une fraction de seconde, en pensant à ceux qui étaient en poste dans cette salle. Tout en me flanquant l'équivalent mental d'une violente taloche, afin de me concentrer sur ma tâche, je corrige ma trajectoire vers la baie. Bientôt, la liberté. Elle me tend les bras. J'aurais réussit mon pari excessivement risqué. Mais il faut éviter de vendre la peau du Wookie avant de l'avoir tué, il paraît ...
Le Masque de la Force
# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Mar 25 Mar 2014 - 0:19
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Jet de Raskta réussi : + 2 points.
Raskta : 12
Dakin : 6
Tour de : Dakin. Compétences à utiliser : Constitution OU Force physique.
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Jet de Raskta réussi : + 2 points.
Raskta : 12
Dakin : 6
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# Re: Event VII.2 - Pas sûr que c'était une bonne idée, trop tard pour changer d'avis - Jeu 10 Avr 2014 - 21:50
Dakin s'essoufle, Dakin prend des risques... Mais non, cette mystérieuse dame masquée a trop d'avance sur lui, et visiblement, elle a plus d'un tour dans son sac ! Le padawan est forcé d'abandonner sa poursuite et Raskta prend la fuite avec aisance.
Raskta Kae remporte la course.
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