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Elle n’était pas encore apparue à nos yeux que je pouvais déjà la sentir au travers de la Force. Tout comme ses sentiments de colère et de révolte. Elle avait donc bien reçu mon rapport, ce qui ne manqua pas de me faire sourire. Et croisant les bras devant moi, je le regardais descendre la rampe de la navette pour finalement s’avancer vers nous. Tout comme elle, je ne tolérais pas ses manquements à l’ordre et la fermeté. Mais ce qui me dérangeait le plus, c’était de constater que le corps encore tranché en deux n’avait pas bougé malgré mon ordre. Il n’avait pas été déplacé et cela me contrariait énormément, au point que j’aurais voulu noyer leurs corps dans leurs propres sangs. C’était bien le manque de respect et la désobéissance devant l’autorité qui me révulsait le plus.

Alors lorsque je vis le nouvel officier supérieur me dépasser pour accueillir Riakath, la colère déjà bien présente de par les actions de ma Maitresse finit par m’envahir. Un tel manque de respect devant moi était intolérable. J’étais au-dessus de lui. J’étais au-dessus de tout le monde ici sauf Riakath elle-même.

Mon regard se déporta sur cette dernière alors que l’officier finissait de s’immobiliser… pour finalement venir s’échouer dans les bras de ma Maitresse. Immédiatement, un large sourire s’étira sur mon visage lorsqu’elle l’immobilisa afin de « s’offrir un plaisir » qui, je devais bien l’avouer, était assez révulsant, même pour moi. Pourtant, je ne disais rien. Car au final, la scène était plutôt plaisante à regarder. Cet homme à genoux, l’obscurité de l’ambiance, ce ressentiment de colère mais aussi d’extase à la voir mourir à petit feu était assez satisfaisant même si j’aurais préféré m’en occuper moi-même.

Du reste, je ne disais rien et je me contentais d’écouter le discours de la Zeltronne. J’étais assez… déçu de sa réaction. Elle m’avait promis d’exécuter mon rapport, et donc de les mettre à mort, de changer totalement le commandement. De se débarrasser des lâches et des traitres. Or, elle ne faisait rien si ce n’est les mettre en garde. Mais au moins, elle me citait, et cela devrait suffire à rétablir son autorité mais aussi la mienne. Du moins en théorie.
Mon regard avait couru le long des visages des officiers. Certains étaient apeurés, et d’autres tentaient de rien laisser transparaître. Ils s’écartèrent pour laisser passer Riakath et je ne manquais pas de la rejoindre, encore un peu remonté qu’elle n’ait pas tenu parole.

Pourtant, alors que nous nous éloignions, elle affirmait ne pas avoir oublié, ne pas avoir remis en cause ma confiance. Je ne disais rien, car pour tout dire, je ne m’attendais pas forcément à ce qu’elle fasse ce que j’avais dit. C’était elle qui commandait, et moi, je ne faisais qu’exécuter ses instructions. Si elle voulait ne pas agir selon mes suggestions, elle le pouvait et je n’aurais rien à y redire. Mais Riakath affirmait le contraire, qu’elle voulait m’offrir plus. Et entre nous, je ne pouvais que la croire.

- Je m’en occupe Maitresse. Sachez que ma confiance en vous n’a pas failli.

Je terminais ma phrase d’un signe de tête et je ralentissais le pas afin de me retrouver à la suivre et non à marcher à ses côtés. Je me saisissais de mon communicateur dans le but de contacter notre navire en orbite. Je répétais les ordres de Riakath à la lettre, sans en oublier une miette. La famille de l’officier, et tout le reste. Je n’étais pas comme ces lâches de militaires qui n’étaient pas capable de s’en tenir aux ordres. Et finalement, je la rattrapais.

Je prenais sur moi de lui faire la visite des lieux, comme les militaires me l’avaient fait. Je lui montrais moi-même les défauts que j’avais remarqué, le laxisme avec les esclaves. Sans doute avait-elle remarqué d’autres problèmes que je pensais négligeables. Et puis lorsque ce fut fini... nous avions entrepris la recherche d’Ellimën. Car même si nous disposions d’un vaisseau capable de scanner toute la planète, le trouver demandait un travail long et minutieux. Et la jungle... la jungle n’était pas très accueillante. Pas le moins du monde. Mais ce qui rendait l’ambiance plaisante, c’était cette obscurité. Et finalement, nous avions finis par trianguler sa position dans un large rayon.

Nous avions décidé de piéger Ellimën, et Riakath devait lui offrir quelque chose qu’il désirait depuis longtemps. Nous étions à présent dans la salle des opérations, dans une partie terminée de la future infrastructure… Le souci était autre à présent. Il faudrait sans doute se rendre là-bas et traverser la jungle infestée de bêtes toutes plus féroces les unes que les autres.

- Nous l’avons trouvé Maitresse Mais nous avons repéré une importante concentration de formes de vies, sans aucuns doutes des créatures qu’il a soumis et asservit. Mais si nous le contactons d’ici, il risque de flairer le piège… Avez-vous une préférence sur la marche à suivre ?


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Eerhia était prudente. Idéalement prudente. Et alors qu'elle usait du centre de commandement pour établir le meilleur endroit pour piéger Ellimën, en fonction au final de mes propres exigences, je savourais ce qui émanait d'elle. Elle était perfectionniste et j'aimais assez cette qualité chez elle. Une qualité qui allait m'être des plus utile, car à chaque fois qu'elle le serait près de moi, je serais poussée à l'être également, plus qu'à l'habitude que je me fixais déjà personnellement, ce qui n'était pas pour me déplaire.

Elle sondait la planète, à sa façon et grace aux outils dont nous disposions, pour enfin m'annoncer qu'elle l'avait trouvé. Il était là, établi au milieu d'une vallée que je connaissais bien. Et encore, quand je disais une vallée...

-"Sarîn'tar."

Mon teint était devenu, l'espace d'un instant plus livide. Et le frisson qui m'avait parcouru alors n'était pas anodin, tout comme j'avais à craindre qu'Eerhia le ressente. Là était le défaut de se nourrir des sentiments des autres : eux également pouvaient ressentir les vôtres si ceux-ci ne sont pas canalisés. Mais comment aurais-je pu contenir ma stupeur quand à cette nouvelle ?

Sanrîn'tar : le berceau de Dathomir. Une créature qui n'était pas commune sur cette planète, mais qui était de toutes l'une des plus dangereuses. Et à l'imaginer, les souvenirs liés à cet espèce revinrent à mon esprit. Je devais m'asseoir, pour digérer l'information qui venait de m'être communiquée.

Mon Maitre, je l'avais fait périr ainsi. Ynnitach et moi avions failli finir dedans. Le berceau de Dathomir était le lieu d'accrochage d'un Sarlaacc.


Petit à petit, ce n'était plus de l'effroi, mais un rire qui s'échappa de moi. Et pour cause, l'envie n'en était que plus forte. Les travaux d'Ellimën allaient m'appartenir. Et ses installations aussi. Et s'il avait trouvé un moyen de dompter le Sarlaacc, et d'élire domicile dans ce lieu, en prendre possession ne ferait que m'enivrer davantage. L'impératrice qu'était Darth Ynnitach n'en serait que plus impressionnée, pour autant qu'elle viendrait à savoir ce détail.

-"Il semble que j'ai sous-estimé notre ennemi. Encore une fois..."

Il n'y avait qu'Eerhia pour entendre cette phrase, et il n'y avait qu'elle pour en comprendre la portée. Si je suivais le plan initial, ma destinée ne serait pas différente des fois précédentes. Sauf qu'il fallait qu'elle soit différente, car maintenant, je désirais ardemment ces installations dans le meilleur état possible. Mon regard se releva alors, en direction de mon apprentie, et mes iris étaient enflammés de la passion qui les habitait.

-"Convoques le Béhémoth. Ainsi que le vaisseau impérial le plus proche. La Main de l'Empereur réquisitionne toutes les troupes disponibles pour assainir l'endroit."

Etait-il besoin de préciser "Exécution" ? Bien sur que non. Tout comme il était inutile de demander que le message soit en canal crypté. J'avais maintenant une nouvelle intention : envahir cette place forte. Qu'importe qu'il me faille un bataillon entier, ou dix légions d'hommes. Il n'y aurait plus de pièges, plus de tentatives voilée. J'allais démembrer Ellimën, le donner en patûre à son Sarlaacc. Et quelque soit les créatures qu'il aurait dompté, elle trouverait la mort dans les flots de tirs d'une armée impériale.

Un sourire malsain déchira mon visage. J'avais hâte.
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Le problème avec les Zeltrons est que lorsque vous êtes en leur présence, ils vous font partager tout ce qu’ils ressentent s’ils le désirent. Ajoutez à cela le fait que la dite Zeltronne soit une Sith se nourrissant des émotions des autres et il peut parfois arriver que son entourage ressente ce qu’elle ne souhaite pas partager. Et c’était exactement ce cas-là qui venait de se produire alors qu’elle énonçait le nom de Sarin’tar.
Tout comme elle, je frissonnais étonnement à l’énonciation de ce lieu dont j’ignorais d’ailleurs totalement l’existence. C’était sans doute là l’effet des phéromones de Darth Riakath. Ou bien un lien étrange dans la Force ? Non, cela semblait bien moins probable que ma première idée sur la question.


Presque pétrifiée de stupeur, je me demandais à présent ce qui pouvait bien effrayer la Main de l’Impératrice au point de la forcer à s’asseoir pour, semble-t-il, encaisser ma révélation quant à la position de notre cible. Et si elle-même était effrayée à l’idée de s’approcher de Sarin’tar, il était clair que je n’y mettrais certainement pas les pieds. Certes, je lui étais loyale. Mais pas au point de me sacrifier bêtement pour rien, sans garantie de succès, dans un plan qui semblait comporter pas mal de parts d’ombres et de variables aléatoires.


Mais ce sentiment d’effroi finit lentement par me quitter alors que Darth Riakath se prit à rire. Je ne trouvais, dans la situation, aucun élément amusant ou bien hilarant : notre cible était à couvert dans une vallée infestée de créatures plus horribles les unes que les autres et toutes à son service. A moins que la Sith n’ait un atout que j’ignore dans sa main. Et dans ce cas la situation pouvait tout aussi bien s’inverser. Pourtant, son murmure ne semblait rien présager de bon et sonnait plutôt à mes oreilles dans le sens que avions au moins un coup de retard.
Je faisais cependant mine de ne pas le relever, préférant observer les écrans de contrôle qui diffusaient à présent des imageries thermiques et ultraviolets de la zone où se trouvait cet Ellimën. Bien évidemment, tout le secteur balayé brillait de mille feux reflétant la densité de vie dont regorgeait Dathomir.


Finalement, ses ordres me prirent totalement par surprise. Alors qu’elle avait préconisé d’agir avec tact, finesse et délicatesse pour piéger Ellimën pour ensuite prendre possession de tous ses biens et travaux, voilà que nous devions à présent tout simplement assaillir la base de ce dernier jusqu’à ce que plus rien ne s’opposent à nos lignes ? Tandis qu’un haussement de sourcil venait trahir mon incompréhension, je pivotais à nouveau vers Riakath alors que je tendais la main vers un officier pour lui faire comprendre de faire suivre le message de la Main de l’Empereur.


- Maitresse ? Je ne comprends pas.. Pourquoi vouloir assiéger brutalement cette place forte au lieu de poursuivre notre plan ? Une bonne partie de l’infrastructure et des travaux de notre cible risque fortement d’être réduit à néant par nos forces.


Je m’étais permise de faire la remarque mais j’avais tout de même fait exécuter les ordres de la Sith. Le Béhémoth et deux autres navires de combat avaient répondu à l’appel et seraient bientôt tous les trois disponible pour lancer leurs forces d’assaut dans la bataille. Et à la simple pensée du massacre qui allait s’en suivre, je ne pouvais retenir un léger rire malsain suivit immédiatement d’un large sourire tout aussi énonciateur. Même avec ses créatures, Ellimën et ses forces ne pourraient pas résister au déferlement des forces de l’Empire.
Restait à savoir s’il en était conscient et s’il préfèrerait se battre jusqu’à l’anéantissement ou bien se rendre. Mais le deuxième choix était clairement bien moins délicieux.


- Nos forces seront bientôt en position, Maitresse. Les prisonniers que vous aviez fait demander sont également à bord du Béhémoth.

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Vaincre Ellimen n'allait pas être une partie de plaisir pour autant. Mais quelques bataillons régleraient ce souci. L'ordre était pourtant de ne pas le tuer. Je voulais qu'il vive encore un peu, afin de lui permettre de voir l'apogée de son oeuvre, ce que je ferais de ses avancées personnelles et de ses installations. Autant le dire, je n'avais aucune envie de perdre sa déception. Je voulais que du contraire en retirer jusqu'à la dernière goutte, avant de le laisser sombrer à une fin parfaitement méritée.

Et quand vous faites débarquer en force plusieurs bataillons, il ne faut pas vous attendre à ne pas bénéficier d'un comité d’accueil. A une époque, j'aurais abattu moi-même les officiers pour le laisser aller, mais nous étions quand même face à un Seigneur Sith prudent, et qui s'était préparé à cette initiative que celle de recevoir "ma" visite. Ce fut des monstres, à la porte de l'abomination ultime qui accueillirent mes bataillons, mais le nombre eut raison même de la dernière des bêtes. Et finalement, Ellimen fut cloué au sol.

Au niveau des précautions ? Je pris le soin tout particulier de lui couper les mains, et une sonde "esclave" lui fut implanté dans le corps. La mort serait son destin, au moment où je le déciderais. Et voir sa pathétique face de révolté, reconnaissant ma signature dans la Force et me lançant une volée d'insultes ne m'amusa que plus. L'Empire qu'Ynnitach avait monté avait eu raison de ce gêneur, J'AVAIS eu raison de ce gêneur. Et cela avec un plaisir non-feint.

J'ordonnais qu'il soit emmené dans une geôles sous haute surveillance de l'académie, privé du regard et de la visite de quiconque n'aurait pas mon autorisation, quant j'invitais Eerhia à me suivre jusqu'à un point de vue sur le creux d'où de gigantesque tentacules apparaissaient. Il s'agissait là de la seule créature qui n'avait pas encore été "maté" par l'armée, mais cela viendrait en temps et en heure.

-"La raison du changement de plan : la voici. C'est ce Sarlacc qui vaut son nom à cette vallée. Sarîn'tar signifie dans une langue ancienne "Vallée de l'oubli". Et Ellimën, par sa conquête, avait acquis une trop grande renommée. Peu m'importe les installations et les dégats, si l'idée s'était su, sa renommée serait restée inchangée. Mais maintenant, l'Empire l'a battu, humilié sur ce lieu."

L'Empire devenait donc le Maitre. Le Maitre des lieux, et celui dont la renommée serait renforcé par les légendes, les histoires et quoi d'autre qui serait promulgué suite à cet acte. Les dégâts étaient après tout réparable. Le laboratoire, par exemple, se trouverait même renforcé, ainsi que la salle de recherches.

Quelques secondes passèrent, alors que la Dame regardait à travers la vitre en plastacier. Puis, elle reprit, inspirant profondément :

-"Je vais t'offrir des jeux dignes de l'époque. Tes prisonniers iront dans l'arène à notre retour, comme je te l'ai promis. Tu seras libre de leur sort, mais laisses-moi te donner un conseil : sers-toi de l'enfant. Condamnes l'officier et sa femme à une mort certaine en te servant de l'enfant. Car il n'y a rien de plus délicieux que le regard d'une mère trahie par sa propre chair, ni rien de plus agréable que le sentiment d'incompréhension d'un père face à une situation inexplicable."

Plus encore ce que l'enfant ressentirait lorsqu'il se rendrait compte du jugement qu'il avait prononcé. Mais Eerhia surprendrait peut-être sa Maitresse, qui savait ? En tout cas, elle avait maintenant toutes les cartes en mains pour offrir une "apothéose" à cette visite sur Dathomir. Une virée qui n'aura pas été de tout repos, mais pas moins intéressante.
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L’assaut frontal n’était clairement pas la meilleure des solutions. J’étais au contraire convaincue que le plan initial aurait marché à la perfection. Cet Ellimen avait passé beaucoup trop d’années loin de la civilisation et il était évident que le berner aurait été chose aisé. Après tout, il n’avait que des bêtes comme compagnie. Pourtant, je n’avais qu’un silence pour réponse de la part de Darth Riakath, comme si elle n’avait même pas considéré mes remarques à ce sujet. Pourtant, je ne fis aucune remarque supplémentaire car je savais où était ma place. Je me devais de savoir quand parler, quand me taire. Quand la déranger ou non. Elle était la Maitresse des lieux et je n’étais que son apprentie. Et en tant que telle, j’étais sans doute remplaçable. Je n’étais à ses côtés que depuis peu et je ne voulais pas mettre fin à cette association évidée de mon sang par Nosfera.

C’est ainsi que l’affrontement débuta. Notre puissance de feu semblait écrasante et pourtant, les premiers bataillons se firent littéralement décimés par les monstruosités de ce traitre. Mais nous étions plus nombreux. Et c’est justement le nombre qui permet souvent de remporter la victoire. Les créatures furent éliminées les unes après les autres. Et voir ce bain de sang, le ressentir au travers de la Force était juste délicieux. Un véritable festin de peur, de haine mais surtout de mort. Si bien que j’en étais venue à me demander si Riakath n’avait pas ordonné ce bain de sang pour son plaisir plus que par nécessité. Et d’une certaine manière, je pouvais comprendre cela. Cependant, si ma pesée était bien celle qui avait traversé l’esprit de Riakath, elle devait comprendre que ce genre de gaspillage de ressources devait cesser. Car la situation actuelle n’était pas celle du passé. La guerre étant à notre porte, nous allons avoir besoin de toutes les ressources disponibles. Enfin bref…

… je m’étais semble-t-il trompée. Alors que nous trônions victorieusement au-dessus du Sarlacc, Riakath prenait le temps de m’expliquer. Etait-ce la vérité ? Je ne saurais le dire. Pourtant, son explication restait logique. Même si là encore je voyais les choses différemment. Mais peu importe les moyens possibles d’y parvenir, au final, l’Empire avait fini victorieux. Et c’était là l’important. Enfin, à mes yeux, les Sith étaient victorieux. L’Empire n’était qu’une structure, un outil. Une organisation nécessaire pour cadrer l’ensemble de nos serviteurs…

- Je comprends, Maitresse. Pourtant, j’ai toujours quelques réserves sur la question. Si ces installations ne vous intéressaient pas, nous aurions pu tout bombarder depuis l’orbite. Est-ce Sarlacc, la raison ? Si oui, Pourquoi ?

Il était temps d’en savoir plus. Elle n’était clairement pas comme les autres. Il y avait en elle un plus non négligeable et je commençais à m’en rendre compte. Elle avait des connaissances, une expérience qui surpassait de loin celle de ceux que j’ai connu auparavant Et si elle voulait que je sois efficace à ses côtés, il allait falloir qu’elle m’en dise plus… Beaucoup plus.
Du reste, en ce qui concernait le sort des prisonniers, je ne pouvais que m’en délecter d’avance. Quant à son conseil, je ne pouvais qu’acquiescer même si j’en étais déjà consciente. Je comptais d’ailleurs agir de la sorte à moins qu’une idée plus délicieuse ne me vienne à l’esprit entre temps.

- Bien évidemment, Maitresse. Je montrerais à la hauteur de vos espérances…

Et c’est ainsi qu’il fut fait. Manipuler l’enfant fut d’une simplicité évidente. Quant aux parents, leur faire endurer cela était juste succulent. L’officier et sa femme furent condamnés par leur chair. Par ce qui leur était le plus cher. Du côté des arènes, le spectacle fut à la hauteur de mes attentes. Ou plutôt, je ne m’attendais pas à ce que Riakath tienne sa promesse. Pourquoi l’avait-elle fait. Cherchait-elle à prouver que je pouvais avoir confiance en elle ou bien était-ce plus compliqué que cela ?
Au final, je n’étais pas prête d’oublier Dathomir et ce que j’y avais trouvé. Et bizarrement, bien que le lieu soit point accueillant, je n’attendais qu’une seule chose : y retourner.


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