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# Une visite princière [PV Samaël] - Mer 8 Jan 2014 - 9:43
En ce beau matin d'hiver, Milésya Kira, sept ans, se réveilla au beau milieu de son lit et de son océan de peluches, par sa nourrice préférée. Rentrée la veille à peine de ses "vacances" impromptues, où elle avait coulés des jours paisibles - et remplis d'un bonheur qu'elle avait vécus avec tout l'enthousiasme de son extrême jeunesse - elle était à la fois contente de rentrer, et un peu triste. Contente, bien sur, de revoir ses amis, anciens et nouveaux ; les enfants royaux d'Artorias lui avait fait fête la veille au soir, et elle avait grande hâte de les retrouver, tout comme Zelonion, qu'elle n'avait pas pu voir depuis des semaines, et qui lui manquait beaucoup.
Mais l'enfant ressentait aussi une tristesse qu'elle avait du mal à expliquer. Serais-ce les journées sans véritables leçons ? Les jeux sans fins avec Jake, les éclats de rire et les escapades insolites ? Cette proximité inédite, toute neuve, avec Mère ? L'enfant aurait été bien en peine de l'expliquer. Elle se sentait juste déçue que ces plaisirs ineffables aient pris fin... et que la vie au palais recommence, avec les leçons habituelles de ses précepteurs et la Conseillère.
Toute à ses rêveries, elle n'avait pas vraiment attention à sa nourrice zabrak qui avait sorti différentes tenues. Désormais, elle choisissait elle-même ce qu'elle portait (tant que cela restait dans le bon goût exigé par la Cour) et la fillette choisit un haut de dentelle blanche et un pantalon beige en babillant. Elle avait tellement hâte de raconter son voyage qu'elle peina à s'arrêta lorsque l'alien la fit asseoir.
- "Votre Altesse... j'ai une nouvelle à vous apprendre."
Un peu étonnée, la fillette avait levé la tête, toute l'innocence de son âge contenu dans ses yeux sombres. Une tension indéfinissable s'était instaurée, sans qu'elle rende compte, mais elle laissa sa dame de compagnie continuer - sans l'interrompre pour une fois.
- "Votre ami padawan... le jeune Zelonion Tianesli... a eu un accident. Rien de grave ! Seulement... il est à l'infirmerie du Temple. Il se repose... Sa Majesté votre Mère m'a autorisé à vous emmener en visite protocolaire au Temple... vous aurez l'occasion de venir lui rendre visite, mais il faudra promettre de n'en rien dire à la Reine lorsque nous rentrerons."
Les yeux écarquillés, la princesse héritière sentit les larmes lui brouiller les yeux. Zelonion avait eu un accident, il était couché ! Résolument, elle se leva. Sans se poser la question du "pourquoi" de son accident dans sa petite cervelle encore embrumée de sommeil, elle alla chercher ses chaussures et les mit rapidement.
- "Je suis prête !"
La nourrice rit tendrement devant la bonne volonté de sa protégée. Elle était encore bien jeune pour poser des questions, et elle était plutôt soulagée de ne pas avoir à donner de réponses, à vrai dire. D'un mouvement vif, elle se leva, et s'occupa de bien couvrir l'enfant qui était pratiquement la sienne - et qui manquait cruellement de sens pratique. Des petites chaussures en hiver ! Elle fit changer la petite fille ; et depuis son bracelet com', la zabrak fit préparer la voiture blindée qu'elles utilisaient lorsque la princesse héritière s'aventurait hors du palais royal d'Iziz.
Milésya ne tenait plus d'impatience lorsqu'enfin, ils entrèrent dans l'enceinte du Temple Jedi.
Trottinant de toute la force de ses petites jambes, elle se précipita à l'infirmerie, où un Jedi la conduisit à un Zelonion affreusement pâle, qui ne se réveilla pas vraiment lorsqu'elle arriva. Couché dans son lit, il était relié à une machine par plusieurs tubes. Un droïde de soin tournait autour de lui, et la petite princesse eut un hoquet de sanglots.
Ne pouvait-elle vraiment rien faire ?! Il le fallait pourtant ! Elle était la princesse d'Ondéron, et personne ne pouvait rien lui refuser ! Remplie de cette assurance, l'enfant se campa devant le jedi qui l'avait fait entrer précédemment.
- "Je vous ordonne de guérir vite mon ami Zelonion Tianesli ! Sinon.. sinon..."
Sinon quoi ? Elle ne savait pas très bien... Puis elle eut une idée.
- "Sinon je serai très fâchée !"
Et l'enfant éclata en sanglots, bouleversée d'avoir vu, pour la première fois, une personne chère à ses yeux dans cet état.
Aussitôt sa nourrice fut près d'elle, et les adultes la raccompagnèrent avec douceur jusque dans les jardins, où la fillette s'assit sur un petit rocher... désemparée, sanglotant toujours tandis que sa nourrice la sermonnait.
- "Votre Altesse... à votre âge, les princesses n'ont plus le droit de pleurer. Vous devez être forte, alors ressaisissez-vous. D'ailleurs, regardez... votre ami Samaël est là pour vous consoler..."
D'un regard plutôt impérieux, qui semblait presque menacer l'enfant à quatre pattes, la princesse d'Ondéron toujours lovée dans ses bras, la zabrak fixa le petit padawan qui s'approchait doucement.
Puis elle reprit son ton doucereux à l'encontre de sa protégée.
- "Je vous laisse avec votre ami, votre Altesse. Il vous dira que les padawans non plus ne pleurent pas. Alors soyez forte. Lorsque je reviendrai, je ne veux plus de larmes !"
D'un geste tendre, l'adulte tapota la tête de la royale enfant, avant de se lever et de la pousser gentiment vers le padawan.
- "Quant à vous, padawan, faites votre devoir. Aidez la royauté d'Ondéron."
Mais l'enfant ressentait aussi une tristesse qu'elle avait du mal à expliquer. Serais-ce les journées sans véritables leçons ? Les jeux sans fins avec Jake, les éclats de rire et les escapades insolites ? Cette proximité inédite, toute neuve, avec Mère ? L'enfant aurait été bien en peine de l'expliquer. Elle se sentait juste déçue que ces plaisirs ineffables aient pris fin... et que la vie au palais recommence, avec les leçons habituelles de ses précepteurs et la Conseillère.
Toute à ses rêveries, elle n'avait pas vraiment attention à sa nourrice zabrak qui avait sorti différentes tenues. Désormais, elle choisissait elle-même ce qu'elle portait (tant que cela restait dans le bon goût exigé par la Cour) et la fillette choisit un haut de dentelle blanche et un pantalon beige en babillant. Elle avait tellement hâte de raconter son voyage qu'elle peina à s'arrêta lorsque l'alien la fit asseoir.
- "Votre Altesse... j'ai une nouvelle à vous apprendre."
Un peu étonnée, la fillette avait levé la tête, toute l'innocence de son âge contenu dans ses yeux sombres. Une tension indéfinissable s'était instaurée, sans qu'elle rende compte, mais elle laissa sa dame de compagnie continuer - sans l'interrompre pour une fois.
- "Votre ami padawan... le jeune Zelonion Tianesli... a eu un accident. Rien de grave ! Seulement... il est à l'infirmerie du Temple. Il se repose... Sa Majesté votre Mère m'a autorisé à vous emmener en visite protocolaire au Temple... vous aurez l'occasion de venir lui rendre visite, mais il faudra promettre de n'en rien dire à la Reine lorsque nous rentrerons."
Les yeux écarquillés, la princesse héritière sentit les larmes lui brouiller les yeux. Zelonion avait eu un accident, il était couché ! Résolument, elle se leva. Sans se poser la question du "pourquoi" de son accident dans sa petite cervelle encore embrumée de sommeil, elle alla chercher ses chaussures et les mit rapidement.
- "Je suis prête !"
La nourrice rit tendrement devant la bonne volonté de sa protégée. Elle était encore bien jeune pour poser des questions, et elle était plutôt soulagée de ne pas avoir à donner de réponses, à vrai dire. D'un mouvement vif, elle se leva, et s'occupa de bien couvrir l'enfant qui était pratiquement la sienne - et qui manquait cruellement de sens pratique. Des petites chaussures en hiver ! Elle fit changer la petite fille ; et depuis son bracelet com', la zabrak fit préparer la voiture blindée qu'elles utilisaient lorsque la princesse héritière s'aventurait hors du palais royal d'Iziz.
Milésya ne tenait plus d'impatience lorsqu'enfin, ils entrèrent dans l'enceinte du Temple Jedi.
Trottinant de toute la force de ses petites jambes, elle se précipita à l'infirmerie, où un Jedi la conduisit à un Zelonion affreusement pâle, qui ne se réveilla pas vraiment lorsqu'elle arriva. Couché dans son lit, il était relié à une machine par plusieurs tubes. Un droïde de soin tournait autour de lui, et la petite princesse eut un hoquet de sanglots.
Ne pouvait-elle vraiment rien faire ?! Il le fallait pourtant ! Elle était la princesse d'Ondéron, et personne ne pouvait rien lui refuser ! Remplie de cette assurance, l'enfant se campa devant le jedi qui l'avait fait entrer précédemment.
- "Je vous ordonne de guérir vite mon ami Zelonion Tianesli ! Sinon.. sinon..."
Sinon quoi ? Elle ne savait pas très bien... Puis elle eut une idée.
- "Sinon je serai très fâchée !"
Et l'enfant éclata en sanglots, bouleversée d'avoir vu, pour la première fois, une personne chère à ses yeux dans cet état.
Aussitôt sa nourrice fut près d'elle, et les adultes la raccompagnèrent avec douceur jusque dans les jardins, où la fillette s'assit sur un petit rocher... désemparée, sanglotant toujours tandis que sa nourrice la sermonnait.
- "Votre Altesse... à votre âge, les princesses n'ont plus le droit de pleurer. Vous devez être forte, alors ressaisissez-vous. D'ailleurs, regardez... votre ami Samaël est là pour vous consoler..."
D'un regard plutôt impérieux, qui semblait presque menacer l'enfant à quatre pattes, la princesse d'Ondéron toujours lovée dans ses bras, la zabrak fixa le petit padawan qui s'approchait doucement.
Puis elle reprit son ton doucereux à l'encontre de sa protégée.
- "Je vous laisse avec votre ami, votre Altesse. Il vous dira que les padawans non plus ne pleurent pas. Alors soyez forte. Lorsque je reviendrai, je ne veux plus de larmes !"
D'un geste tendre, l'adulte tapota la tête de la royale enfant, avant de se lever et de la pousser gentiment vers le padawan.
- "Quant à vous, padawan, faites votre devoir. Aidez la royauté d'Ondéron."
Invité
# Re: Une visite princière [PV Samaël] - Ven 17 Jan 2014 - 2:31
Connor Laye n'avait pas non plus fait long feu. Bien que ce dernier ne soit pas déclaré "disparu officiel" au registre des maîtres intéressés par le Padawan aux 4 pattes, il en prenait le chemin. Samaël en avait assez d'avoir des propositions qui ne tenaient pas la dite route, il était patient, gentil et compréhensif mais il allait falloir cesser de le balader de la sorte pour rester dans le thème du champêtre. Le Chironian n'en était pas à râler derrière le dos du chevalier, ni même se plaindre auprès de ses camarades, mais ses repères s'effritaient clairement. A chaque fois isolé pour discuter avec un chevalier intéressé qui finissait par se détourner de lui, Sammy avait l'impression que de prime abord, les gens étaient tentés puis, le connaissant, se montraient déçus. Certes, Maître Shita était parti parce que la vieillesse l'avait soudainement rattrapé, alors qu'avant il tenait une forme incroyable pour sa race lui avait-on expliqué. Seulement, le traumatisme de maître Ometeolt demeurait, l'apprenti Jedi avait pensé pouvoir se reconstruire avec l'Arkanien, puis avec Maître Laye, mais finalement ce dernier semblait sur le point de donner raison au premier qui l'avait délaissé suite à la grande bataille livrée dans l'espace.
Ainsi, le petit centaure n'était pas aussi guilleret que d'habitude. Sans doute était-il inquiet aussi car quelque chose se tramait. On l'empêchait de laisser traîner ses oreilles d'elfe partout, bien entendu, pour autant, les sabots du petit curieux n'étaient jamais loin des palabres. Sammy entendait, il ne comprenait pas tout mais captait le message... Quelque chose de grand se préparait, et soit ce serait très bon, soit ce serait très mauvais. Malheureusement force était de constater que le second primait souvent sur le précédent. Une sorte de trêve avait été signée ou allait l'être avec les méchants, c'était super qu'ils veuillent redevenir gentils, mais n'était-ce pas à l'instar de cette guerrière qui avait tenté de le tromper. Sammy avait longtemps résisté, puis s'était laissé embobiné, s'en sortant par un coup du hasard parce qu'il la croyait certes, voulait bien la suivre, oui encore une fois, mais souhaitait quand même aider les siens. En traînant de la sorte, il avait mené Lana dans les griffes des Jedis qui avaient libéré le petit Chironian de son emprise. Du coup le Padawan se méfiait, comme quoi, sa naïveté était déjà bien égratignée.
Avec toutes ces péripéthies ce n'était pas le moment de le prendre de haut. Lorsqu'il fut interpellé Samaël pensa à un autre maître Jedi qui souhaitait le voir, alors que Connor n'avait pas encore officiellement "disparu", mais non, c'était une femme du service royal. Sammy ne tarda pas à sentir la présence de sa copine Mylésia, la petite humaine qui ne possédait pas la Force mais venait ici assez souvent, soit jouer avec lui ou avec d'autres Padawans comme Zélonion actuellement mal en point. La servante utilisa un ton péremtoire pour s'adresser à lui, comme si on pouvait forcer deux enfants à jouer, et pire, l'un d'eux à faire le pitre pour donner le sourire à l'autre. Faire son devoir ? Mais comment pouvait-il "faire son devoir pour la royauté d'Ondéron" à son âge ? Samaël jeta un regard septique à la dame de compagnie de Mylésia puis à cette dernière. Laquelle lui semblait de bien méchante humeur aujourd'hui. La princesse était une gentille fille, le Chironian s'amusait beaucoup avec elle, de fait, c'était une de ses meilleures amies bien qu'il ne soit pas sûr que ce soit réciproque. Pour autant, si quelque chose le dérangeait chez ce drôle de petit personnage, c'était son humeur changeante. Son air presque "menaçant" déboussola le centaure qui resta à bonne distance, finissant par s'assoir dans l'herbe et gratouiller l'herbe du bout du sabot.
-Bonjour Mylésia, bonjour madame... Apparemment elle n'a pas envie. Tu veux jouer Mylésia ?
Tenta-t-il, s'étant d'abord forcé à répondre poliment à cette nourrice fort irrespectueuse à son goût avant de se tourner vers la petite humaine. Le Chironian soupira, il n'avait même pas râlé contre sa camarade. Elle était comme ça, il ne la changerait pas, et puis au fond, le jeune Jedi s'inquiétait pour elle. En effet la princesse avait les yeux rouges, ne semblant vraiment pas dans son assiette. Samaël restant Samaël, il ne pouvait décidément pas rester de marbre face à la détresse de sa compagne, aussi se redressa-t-il pour marcher doucement vers Mylésia, prenant un ton amical. Comme quoi, la nourrice n'avait pas besoin de le forcer à faire son devoir, ce genre de choses se faisait naturellement.
-Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu veux me raconter ?
S'enquit le Padawan, prenant son rôle de grand frère éphémère au sérieux. Quand Zélonion qu'elle semblait plus apprécier que lui ou aucun adulte lui plaisant n'était dans le coin, c'était à lui qu'échuait le rôle de frère, parce que Sammy l'avait compris. Plus que toute autre Mylésia devait être entourée, constamment ! Tout le contraire de lui lorsqu'il était gosse, les enfants centaures étaient amenés partout sans ménagements par leurs aînés et les parents vaquaient à leurs occupations pendant ce temps. Ils n'étaient pas irresponsables pour autant, mais grâce à ce système -parfois un peu dangereux quand même- les jeunes Chironians devenaient rapidement responsables, conscients du danger et solidaires, prêts à accompagner les petits à venir pour des courses folles dans les bois. Ce mode de vie ne les rendaient pas malheureux au contraire, aussi Samaël se demandait souvent si Mylésia ne se sentait pas étouffée bien qu'elle-même semble prise à cet étrange jeu, réclamant constamment de l'attention, sans pouvoir s'occuper seule.-enfin c'était ce qui lui semblait, peut-être exagérait-il ou se trompait-il tout simplement.-La surprotéger ne la rendrait pas plus forte, au contraire ! Comme il aurait aimé Sammy, l'emmener se rouler dans les feuilles mortes à l'autre bout du parc, là où la nourrice ne viendrait pas gâcher leur relation naturelle pour en faire une approche forcée. Il n'y avait rien de mieux pour le moral, mais ça, encore une fois, c'était une chose que Mylésia ne pouvait pas faire, en général il fallait se contenter de jouer gentiment et très prudemment. Sammy aimait beaucoup la petite humaine, il ne s'ennuyait pas avec elle, mais ça lui faisait de la peine parce qu'elle ne pouvait pas découvrir "la vraie vie". Maudite nourrice ! En attendant, ne lui restait plus qu'à attendre la réponse de sa camarade, quoiqu'en dise la dame de compagnie, si elle refusait de le voir, le Padawan partirait, quitte à fâcher la royauté. Mylésia ne devrait pas être forcée de faire comme si tout allait bien, de jouer si elle n'en avait pas envie, ni même de supporter sa présence bien que cela l'attristerait. Sammy pouvait comprendre que parfois, on a besoin d'être seul, même si cela voulait dire repousser ses amis, ça lui était déjà arrivé, et ça n'était pas une nourrice menaçante qui allait l'empêcher d'agir pour le bien de Mylésia. Na !
Ainsi, le petit centaure n'était pas aussi guilleret que d'habitude. Sans doute était-il inquiet aussi car quelque chose se tramait. On l'empêchait de laisser traîner ses oreilles d'elfe partout, bien entendu, pour autant, les sabots du petit curieux n'étaient jamais loin des palabres. Sammy entendait, il ne comprenait pas tout mais captait le message... Quelque chose de grand se préparait, et soit ce serait très bon, soit ce serait très mauvais. Malheureusement force était de constater que le second primait souvent sur le précédent. Une sorte de trêve avait été signée ou allait l'être avec les méchants, c'était super qu'ils veuillent redevenir gentils, mais n'était-ce pas à l'instar de cette guerrière qui avait tenté de le tromper. Sammy avait longtemps résisté, puis s'était laissé embobiné, s'en sortant par un coup du hasard parce qu'il la croyait certes, voulait bien la suivre, oui encore une fois, mais souhaitait quand même aider les siens. En traînant de la sorte, il avait mené Lana dans les griffes des Jedis qui avaient libéré le petit Chironian de son emprise. Du coup le Padawan se méfiait, comme quoi, sa naïveté était déjà bien égratignée.
Avec toutes ces péripéthies ce n'était pas le moment de le prendre de haut. Lorsqu'il fut interpellé Samaël pensa à un autre maître Jedi qui souhaitait le voir, alors que Connor n'avait pas encore officiellement "disparu", mais non, c'était une femme du service royal. Sammy ne tarda pas à sentir la présence de sa copine Mylésia, la petite humaine qui ne possédait pas la Force mais venait ici assez souvent, soit jouer avec lui ou avec d'autres Padawans comme Zélonion actuellement mal en point. La servante utilisa un ton péremtoire pour s'adresser à lui, comme si on pouvait forcer deux enfants à jouer, et pire, l'un d'eux à faire le pitre pour donner le sourire à l'autre. Faire son devoir ? Mais comment pouvait-il "faire son devoir pour la royauté d'Ondéron" à son âge ? Samaël jeta un regard septique à la dame de compagnie de Mylésia puis à cette dernière. Laquelle lui semblait de bien méchante humeur aujourd'hui. La princesse était une gentille fille, le Chironian s'amusait beaucoup avec elle, de fait, c'était une de ses meilleures amies bien qu'il ne soit pas sûr que ce soit réciproque. Pour autant, si quelque chose le dérangeait chez ce drôle de petit personnage, c'était son humeur changeante. Son air presque "menaçant" déboussola le centaure qui resta à bonne distance, finissant par s'assoir dans l'herbe et gratouiller l'herbe du bout du sabot.
-Bonjour Mylésia, bonjour madame... Apparemment elle n'a pas envie. Tu veux jouer Mylésia ?
Tenta-t-il, s'étant d'abord forcé à répondre poliment à cette nourrice fort irrespectueuse à son goût avant de se tourner vers la petite humaine. Le Chironian soupira, il n'avait même pas râlé contre sa camarade. Elle était comme ça, il ne la changerait pas, et puis au fond, le jeune Jedi s'inquiétait pour elle. En effet la princesse avait les yeux rouges, ne semblant vraiment pas dans son assiette. Samaël restant Samaël, il ne pouvait décidément pas rester de marbre face à la détresse de sa compagne, aussi se redressa-t-il pour marcher doucement vers Mylésia, prenant un ton amical. Comme quoi, la nourrice n'avait pas besoin de le forcer à faire son devoir, ce genre de choses se faisait naturellement.
-Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu veux me raconter ?
S'enquit le Padawan, prenant son rôle de grand frère éphémère au sérieux. Quand Zélonion qu'elle semblait plus apprécier que lui ou aucun adulte lui plaisant n'était dans le coin, c'était à lui qu'échuait le rôle de frère, parce que Sammy l'avait compris. Plus que toute autre Mylésia devait être entourée, constamment ! Tout le contraire de lui lorsqu'il était gosse, les enfants centaures étaient amenés partout sans ménagements par leurs aînés et les parents vaquaient à leurs occupations pendant ce temps. Ils n'étaient pas irresponsables pour autant, mais grâce à ce système -parfois un peu dangereux quand même- les jeunes Chironians devenaient rapidement responsables, conscients du danger et solidaires, prêts à accompagner les petits à venir pour des courses folles dans les bois. Ce mode de vie ne les rendaient pas malheureux au contraire, aussi Samaël se demandait souvent si Mylésia ne se sentait pas étouffée bien qu'elle-même semble prise à cet étrange jeu, réclamant constamment de l'attention, sans pouvoir s'occuper seule.-enfin c'était ce qui lui semblait, peut-être exagérait-il ou se trompait-il tout simplement.-La surprotéger ne la rendrait pas plus forte, au contraire ! Comme il aurait aimé Sammy, l'emmener se rouler dans les feuilles mortes à l'autre bout du parc, là où la nourrice ne viendrait pas gâcher leur relation naturelle pour en faire une approche forcée. Il n'y avait rien de mieux pour le moral, mais ça, encore une fois, c'était une chose que Mylésia ne pouvait pas faire, en général il fallait se contenter de jouer gentiment et très prudemment. Sammy aimait beaucoup la petite humaine, il ne s'ennuyait pas avec elle, mais ça lui faisait de la peine parce qu'elle ne pouvait pas découvrir "la vraie vie". Maudite nourrice ! En attendant, ne lui restait plus qu'à attendre la réponse de sa camarade, quoiqu'en dise la dame de compagnie, si elle refusait de le voir, le Padawan partirait, quitte à fâcher la royauté. Mylésia ne devrait pas être forcée de faire comme si tout allait bien, de jouer si elle n'en avait pas envie, ni même de supporter sa présence bien que cela l'attristerait. Sammy pouvait comprendre que parfois, on a besoin d'être seul, même si cela voulait dire repousser ses amis, ça lui était déjà arrivé, et ça n'était pas une nourrice menaçante qui allait l'empêcher d'agir pour le bien de Mylésia. Na !
Invité
# Re: Une visite princière [PV Samaël] - Ven 17 Jan 2014 - 20:33
La jeune Milésya Kira se sentait toute perdue. Peu habituée à ce qu'on lui parle avec une telle rudesse, elle éprouvait un mélange confus d'indignation, de colère et de tristesse malgré la proximité du petit chironian, pour lequel elle éprouvait pourtant une sincère affection. Il fallait dire que la petite fille passait souvent d'une émotion à l'autre, et que voir son ami padawan lui faisait beaucoup de bien ; mais tout de même ! Sa nourrice était très méchante, et la petite fila droit vers Samaël dès qu'elle le put, tirant très fort (et très puérilement) la langue à sa gardienne, avec un brin d'insolence.
Non mais, pour qui se prenait-elle ! Mère la laisserait pleurer si elle avait envie - et puis elle avait tous les droits. Elle était la princesse d'Ondéron, tout de même ! Même si elle avait entendu les grandes filles de la suite royale d'Artorias dire qu'Ondéron allait devenir territoire sith, la petite fille ne pouvait guère y croire : après tout, elle habitait à cinq cents longueurs standards du Temple. Jamais les Jedis, et jamais sa mère ne laisseraient faire ça. Les siths, ils faisaient des esclaves. Mais elle n'était pas une esclave, et sa nourrice n'avait aucun droit de la commander !
Les joues encore maculées de larmes, elle leva ses yeux sombres sur le chironian qui proposa de jouer... avant de se rappeler qu'elle était encore en colère ; aussi se contenta t-elle de agripper à la jambe de son compagnon de jeu, tandis que ce dernier lui posait une nouvelle question, très gentiment.
A nouveau, dans une moue enfantine de colère pure, la fillette tira la langue à sa nourrice qui s'éloignait ... puis se retourna pour faire face à son ami. Avant de retomber par terre, sans se soucier de se salir de taches d'herbe ou de terre. Plus elle grandissait, plus ses nourrices l'entouraient d'interdits de la sorte... ce n'était vraiment pas juste !
Elle tourna son visage enfantin vers son ami, renifla, tira un mouchoir brodé et se moucha à grands bruits, avant de prendre finalement la parole, d'une petite voix encore un peu plaintive.
- "Je suis triste... Je... c'est à cause de Zelonion. Il est malade... et puis... les vacances... sont finies. Et moi, je voudrais Mère pour toujours."
Elle renifla, avant de se remettre à pleurnicher, à gros sanglots bruyants et entrecoupés.
- "Mère va avoir un autre bébé, et Zelonion est malade, et plus personne sera près de moi ! Et puis je veux pas devenir sith !"
La fillette marqua un brusque arrêt. Est-ce que le chironian, du haut de ses dix ans, saurait quelque chose ? Peut-être savait-il plus de choses qu'elle... c'était sûrement logique... Même si elle était la princesse, il y avait forcément des choses que personne ne lui disait parce qu'elle était encore petite... Et peut-être que Samaël aurait les réponses qui lui manquait ?
- "Tu sais ce qui lui est arrivé, toi...? Tu vas me dire la vérité ? Les autres, ils sont méchants, j'ai rien le droit de faire ! Je trouve pas ça gentil ! Ici, au Temple, tu as le droit de pleurer ?"
Avec une moue interrogative, elle fixait le padawan avec des yeux humides, anxieux. Il y avait tellement de questions auxquelles elle ne pensait pas forcément, et qui commençait à faire surface...
Non mais, pour qui se prenait-elle ! Mère la laisserait pleurer si elle avait envie - et puis elle avait tous les droits. Elle était la princesse d'Ondéron, tout de même ! Même si elle avait entendu les grandes filles de la suite royale d'Artorias dire qu'Ondéron allait devenir territoire sith, la petite fille ne pouvait guère y croire : après tout, elle habitait à cinq cents longueurs standards du Temple. Jamais les Jedis, et jamais sa mère ne laisseraient faire ça. Les siths, ils faisaient des esclaves. Mais elle n'était pas une esclave, et sa nourrice n'avait aucun droit de la commander !
Les joues encore maculées de larmes, elle leva ses yeux sombres sur le chironian qui proposa de jouer... avant de se rappeler qu'elle était encore en colère ; aussi se contenta t-elle de agripper à la jambe de son compagnon de jeu, tandis que ce dernier lui posait une nouvelle question, très gentiment.
A nouveau, dans une moue enfantine de colère pure, la fillette tira la langue à sa nourrice qui s'éloignait ... puis se retourna pour faire face à son ami. Avant de retomber par terre, sans se soucier de se salir de taches d'herbe ou de terre. Plus elle grandissait, plus ses nourrices l'entouraient d'interdits de la sorte... ce n'était vraiment pas juste !
Elle tourna son visage enfantin vers son ami, renifla, tira un mouchoir brodé et se moucha à grands bruits, avant de prendre finalement la parole, d'une petite voix encore un peu plaintive.
- "Je suis triste... Je... c'est à cause de Zelonion. Il est malade... et puis... les vacances... sont finies. Et moi, je voudrais Mère pour toujours."
Elle renifla, avant de se remettre à pleurnicher, à gros sanglots bruyants et entrecoupés.
- "Mère va avoir un autre bébé, et Zelonion est malade, et plus personne sera près de moi ! Et puis je veux pas devenir sith !"
La fillette marqua un brusque arrêt. Est-ce que le chironian, du haut de ses dix ans, saurait quelque chose ? Peut-être savait-il plus de choses qu'elle... c'était sûrement logique... Même si elle était la princesse, il y avait forcément des choses que personne ne lui disait parce qu'elle était encore petite... Et peut-être que Samaël aurait les réponses qui lui manquait ?
- "Tu sais ce qui lui est arrivé, toi...? Tu vas me dire la vérité ? Les autres, ils sont méchants, j'ai rien le droit de faire ! Je trouve pas ça gentil ! Ici, au Temple, tu as le droit de pleurer ?"
Avec une moue interrogative, elle fixait le padawan avec des yeux humides, anxieux. Il y avait tellement de questions auxquelles elle ne pensait pas forcément, et qui commençait à faire surface...
Invité
# Re: Une visite princière [PV Samaël] - Dim 19 Jan 2014 - 14:00
Beaucoup plus diplomate, Samy se contenta d'ignorer la dame de compagnie qui s'éloignait finalement. Il l'avait poliment salué mais sans aucune effusion, avec une distance rappelant celle des adultes. Non, décidément le Chironian n'aimait pas cette mégère, pourquoi est-ce que la princesse acceptait-elle sa présence ? N'était-ce pas elle qui décidait ? Et sa mère aussi supportait cette femme sans coeur qui ne consolait même pas sa fille ? La royauté était quelque chose de très bizarre, Samaël avait l'impression que ces gens là étaient entourés mais également seuls. Une sensation que son âge et inexpérience ne lui permettaient pas de saisir. En revanche son instinct le pressentait, et les paroles de son amie ne faisaient que renforcer cette idée. Sûr que Mylésia ne pouvait pas être d'humeur égale dans un environnement pareil. Pouah, être princesse ça ne serait jamais son truc à lui !
Mettant toute sa sagesse de petit Padawan au profit d'une longue réflexion, Samy s'assit dans l'herbe comme si cela pouvait l'aider à mieux penser, il leva les yeux au ciel et se gratta le menton avec la main. En fait il avait tendance à imiter les sages Jedis qui prenaient souvent des airs mystiques avant de vous lancer une énigme en pleine figure. Toujours dure à résoudre, l'énigme, mais souvent salutaire. Enfin le Chironian n'avait pas l'intention d'imposer une série de mots compliquées à son interlocutrice, il cherchait donc au contraire, la façon la plus simple de s'exprimer, et ça ce n'était pas simple justement parce que le sujet était loin de l'être !
-Zélonion va s'en sortir, ceux qui vont dans cette partie de l'infirmerie-Oui c'était cru, mais son amie avait exigé la vérité. Il y avait une aile qui rendait très peu de malades avait remarqué Samaël, heureusement ce n'était pas celle où se trouvait le jeune humain.-ils ressortent toujours ! Et puis les médecins s'occupent très bien de nous ici. Et sinon pour ta maman, tu sais y'a beaucoup de famille avec plusieurs enfants, pourtant on voit bien que la maman aime toujours le plus grand. Il reste avec eux, il joue aussi, on lui achète des jouets et il a des bisous. Oh oui je suis sûr de ça, j'l'ai vu à Cogru... Euh Cosuruscant, enfin tu sais la grosse planète remplie de villes. Ben là bas, on en a vu des familles, et les parents continuent de s'occuper du plus vieux. Moi j'étais tout seul chez moi mais les copains avaient des frères et soeurs et ça se passait bien. Et puis tu sais que la Reine est toujours franche, quand tu fais un truc qui ne lui plaîs pas, elle te le dis. Alors tu saurais si elle veut plus de toi ! Pourquoi elle t'aurais appris toutes ces choses compliquées de robes et de révérences dont du me parles pour te remplacer ? Hein ? Allez, ce sera chouette un bébé, tu pourras lui apprendre plein de trucs comme ce sera toi la plus grande !
Le petit Jedi fouilla dans la tunique beige qui était son seul habit. Cette dernière retombait juste un peu au-dessus du commencement de son corps chevalin, laissant presque apparaître son petit nombril. Il se releva pour tendre le mouchoir propre en tissu qu'il avait trouvé dans sa poche.
-Tiens, c'est le mouchoir de ma maman à moi. On l'a lavé beaucoup de fois mais j'arrive encore à sentir son parfum si je me concentre bien. C'est un mouchoir magique qui avale les chagrins ! Mais tu sais de toutes façons, j'veux pas être malpoli mais elle a tort la dame avec toi. Les Padawans ils ont le droit de pleurer et les princesses aussi j'suis sûr. Le tout c'est de ne pas rester dans cet état disent les maîtres. Déjà on doit en discuter avec un adulte pour qu'il nous aide à résoudre le problème, il ne faut pas le cacher sinon ça empire. Ensuite on médite beaucoup ! -Même si moi je m'endors souvent, faut l'avouer- et on réfléchit à une solution, après ça va mieux. Faut jamais rester tout seul avec ses larmes; enfin c'est compliqué en réalité. Euh, je crois qu'il faut savoir quand on doit se débrouiller seul et quand on doit appeler ses amis. Oui c'est un truc comme ça sur la fierté mal placée je crois. Dans tous les cas, c'est sûr que tu as le droit de pleurer. Toutes façons si on avait pas l'droit, ben on pourrait pas, parce que la nature elle fait rien au hasard, donc elle nous aurait pas donné des larmes.
Philosopha le petit Chironian en mélangeant un peu ses leçons. L'une sur les mystères scientifiques qui disait que rien ne se perdait ni ne se gagnait mais que tout se transformait... Et donc que chaque chose avait lieu d'être dans cette Galaxie, y compris la plus petite plume sur le sommet du crâne d'un Besalik avait sa raison d'exister, alors la tristesse aussi certainement. En plus Samy était sûr de ce qu'il disait en ce qui concernait le fait de ne pas s'enfermer dans son chagrin, c'était une leçon importante ça. Le maître avait bien insisté et tous les autres le répétaient assez souvent. Ne pas demeurer avec des sentiments négatifs, en parler si on ne savait pas s'en débarrasser seul ! Et puis Mylésia était une princesse pas une Jedi, alors elle avait le droit aux émotions. Faisant part de sa découverte à son amie, le petit Padawan se lança dans son syllogisme, tout fier de lui. Il espérait bien lui remonter le moral.
-Vous avez un code chez les princesses et les reines ? Nous on en a un, il dit qu'on doit pas avoir trop d'émotions. Du coup quand on pleure on doit vite redevenir calme et tout pour aider les autres... Être un saint dans l'esprit, un truc comme ça je crois. Mais toi t'es une princesse non ? T'es pas Jedi, alors tu dois pas l'écouter ce code là. Enfin sauf si t'en as un spécial princesse qui te dis de faire comme nous mais ça m'étonnerais. En tout cas pour ton petit frère ou ta petite soeur, c'est sûr que ta maman va s'occuper d'elle ou de lui plus souvent au début parce que c'est un bébé. Il ne sait pas faire tout ce que toi tu sais faire, toi t'es une grande, t'as déjà 7 ans ! -Samy montra ses doigts.- après le bébé grandira, tu pourras lui apprendre des choses comme une deuxième maman, il t'aimeras beaucoup et tu ne seras plus toute seule même quand t'es pas au Temple. Tu vois c'est chouette non d'avoir une grande famille. Non ?
Se rasseyant dans l'herbe mais avec un air bien plus joyeux, Samy se rendit compte que parler à sa camarade lui remettait les idées en place lui aussi. Il ne devait pas être aussi pessimiste pour son maître ! Ce dernier devait être très occupé et le Conseil ne laisserait pas un chevalier délaisser son Padawan sans raison, or le Chironian l'ayant très peu côtoyé était sûr de ne pas avoir fait de bêtises. Il fallait être optimiste !
-Mais au fait, tu es la princesse et j'ai l'impression que t'as pas le droit de faire beaucoup de trucs que les autres qui sont pas des princes peuvent faire ! Normalement c'est pas la royauté qui a le droit de tout faire ? T'aimes bien ça être une princesse ?
Questionna quand même le Centaure, aussi curieux que tracassé par cette logique qui lui échappait alors que Mylésia lui confiait un autre de ces tourments. Apparemment elle était belle et bien prisonnière de son rôle. Empêcher un enfant de se salir, quel crime impardonnable !
Mettant toute sa sagesse de petit Padawan au profit d'une longue réflexion, Samy s'assit dans l'herbe comme si cela pouvait l'aider à mieux penser, il leva les yeux au ciel et se gratta le menton avec la main. En fait il avait tendance à imiter les sages Jedis qui prenaient souvent des airs mystiques avant de vous lancer une énigme en pleine figure. Toujours dure à résoudre, l'énigme, mais souvent salutaire. Enfin le Chironian n'avait pas l'intention d'imposer une série de mots compliquées à son interlocutrice, il cherchait donc au contraire, la façon la plus simple de s'exprimer, et ça ce n'était pas simple justement parce que le sujet était loin de l'être !
-Zélonion va s'en sortir, ceux qui vont dans cette partie de l'infirmerie-Oui c'était cru, mais son amie avait exigé la vérité. Il y avait une aile qui rendait très peu de malades avait remarqué Samaël, heureusement ce n'était pas celle où se trouvait le jeune humain.-ils ressortent toujours ! Et puis les médecins s'occupent très bien de nous ici. Et sinon pour ta maman, tu sais y'a beaucoup de famille avec plusieurs enfants, pourtant on voit bien que la maman aime toujours le plus grand. Il reste avec eux, il joue aussi, on lui achète des jouets et il a des bisous. Oh oui je suis sûr de ça, j'l'ai vu à Cogru... Euh Cosuruscant, enfin tu sais la grosse planète remplie de villes. Ben là bas, on en a vu des familles, et les parents continuent de s'occuper du plus vieux. Moi j'étais tout seul chez moi mais les copains avaient des frères et soeurs et ça se passait bien. Et puis tu sais que la Reine est toujours franche, quand tu fais un truc qui ne lui plaîs pas, elle te le dis. Alors tu saurais si elle veut plus de toi ! Pourquoi elle t'aurais appris toutes ces choses compliquées de robes et de révérences dont du me parles pour te remplacer ? Hein ? Allez, ce sera chouette un bébé, tu pourras lui apprendre plein de trucs comme ce sera toi la plus grande !
Le petit Jedi fouilla dans la tunique beige qui était son seul habit. Cette dernière retombait juste un peu au-dessus du commencement de son corps chevalin, laissant presque apparaître son petit nombril. Il se releva pour tendre le mouchoir propre en tissu qu'il avait trouvé dans sa poche.
-Tiens, c'est le mouchoir de ma maman à moi. On l'a lavé beaucoup de fois mais j'arrive encore à sentir son parfum si je me concentre bien. C'est un mouchoir magique qui avale les chagrins ! Mais tu sais de toutes façons, j'veux pas être malpoli mais elle a tort la dame avec toi. Les Padawans ils ont le droit de pleurer et les princesses aussi j'suis sûr. Le tout c'est de ne pas rester dans cet état disent les maîtres. Déjà on doit en discuter avec un adulte pour qu'il nous aide à résoudre le problème, il ne faut pas le cacher sinon ça empire. Ensuite on médite beaucoup ! -Même si moi je m'endors souvent, faut l'avouer- et on réfléchit à une solution, après ça va mieux. Faut jamais rester tout seul avec ses larmes; enfin c'est compliqué en réalité. Euh, je crois qu'il faut savoir quand on doit se débrouiller seul et quand on doit appeler ses amis. Oui c'est un truc comme ça sur la fierté mal placée je crois. Dans tous les cas, c'est sûr que tu as le droit de pleurer. Toutes façons si on avait pas l'droit, ben on pourrait pas, parce que la nature elle fait rien au hasard, donc elle nous aurait pas donné des larmes.
Philosopha le petit Chironian en mélangeant un peu ses leçons. L'une sur les mystères scientifiques qui disait que rien ne se perdait ni ne se gagnait mais que tout se transformait... Et donc que chaque chose avait lieu d'être dans cette Galaxie, y compris la plus petite plume sur le sommet du crâne d'un Besalik avait sa raison d'exister, alors la tristesse aussi certainement. En plus Samy était sûr de ce qu'il disait en ce qui concernait le fait de ne pas s'enfermer dans son chagrin, c'était une leçon importante ça. Le maître avait bien insisté et tous les autres le répétaient assez souvent. Ne pas demeurer avec des sentiments négatifs, en parler si on ne savait pas s'en débarrasser seul ! Et puis Mylésia était une princesse pas une Jedi, alors elle avait le droit aux émotions. Faisant part de sa découverte à son amie, le petit Padawan se lança dans son syllogisme, tout fier de lui. Il espérait bien lui remonter le moral.
-Vous avez un code chez les princesses et les reines ? Nous on en a un, il dit qu'on doit pas avoir trop d'émotions. Du coup quand on pleure on doit vite redevenir calme et tout pour aider les autres... Être un saint dans l'esprit, un truc comme ça je crois. Mais toi t'es une princesse non ? T'es pas Jedi, alors tu dois pas l'écouter ce code là. Enfin sauf si t'en as un spécial princesse qui te dis de faire comme nous mais ça m'étonnerais. En tout cas pour ton petit frère ou ta petite soeur, c'est sûr que ta maman va s'occuper d'elle ou de lui plus souvent au début parce que c'est un bébé. Il ne sait pas faire tout ce que toi tu sais faire, toi t'es une grande, t'as déjà 7 ans ! -Samy montra ses doigts.- après le bébé grandira, tu pourras lui apprendre des choses comme une deuxième maman, il t'aimeras beaucoup et tu ne seras plus toute seule même quand t'es pas au Temple. Tu vois c'est chouette non d'avoir une grande famille. Non ?
Se rasseyant dans l'herbe mais avec un air bien plus joyeux, Samy se rendit compte que parler à sa camarade lui remettait les idées en place lui aussi. Il ne devait pas être aussi pessimiste pour son maître ! Ce dernier devait être très occupé et le Conseil ne laisserait pas un chevalier délaisser son Padawan sans raison, or le Chironian l'ayant très peu côtoyé était sûr de ne pas avoir fait de bêtises. Il fallait être optimiste !
-Mais au fait, tu es la princesse et j'ai l'impression que t'as pas le droit de faire beaucoup de trucs que les autres qui sont pas des princes peuvent faire ! Normalement c'est pas la royauté qui a le droit de tout faire ? T'aimes bien ça être une princesse ?
Questionna quand même le Centaure, aussi curieux que tracassé par cette logique qui lui échappait alors que Mylésia lui confiait un autre de ces tourments. Apparemment elle était belle et bien prisonnière de son rôle. Empêcher un enfant de se salir, quel crime impardonnable !
Invité
# Re: Une visite princière [PV Samaël] - Ven 31 Jan 2014 - 9:46
Sa nourrice s'était éloignée, et alors que le chironian s'était assis dans l'herbe bien verte, l'enfant en profita pour faire de même, avec innocence. Bien calée entre les pattes de son ami, elle se sentait nettement mieux ! Arrachant une petite fleur, pour la poser bientôt sur le poitrail du padawan, elle s'appuya doucement dessus pour l'écouter parler. Il disait des choses intelligentes - oh oui, tout le monde ici savaient réfléchir, c'était sûr ! - bien qu'un peu compliquées. Il parlait de tellement de sujets différents que la petite avait du mal à tout suivre, et, un peu par mimétisme, sans réfléchir, elle se grattouilla le menton.
Au moins, les larmes s'étaient taries dans ses yeux sombres. Même si ses joues étaient encore humides. la petite princesse se sentait si soulagée de savoir que Zelonion allait guérir bientôt qu'un grand sourire illumina son visage enfantin. Elle faillit ajouter quelque chose ; mais le geste de son ami la surprit. Les cadeaux des mamans étaient quelque chose de très importants, surtout quand on n'avait plus le droit de la voir... ce que l'enfant connaissait bien aussi. Au palais, elle n'avait le droit de voir sa mère que lorsque celle-ci était disponible, ce qui faisait qu'elle ne la voyait parfois pas du tout dans une journée entière. Ou parfois, on la réveillait parce que Mère avait terminé de s'habiller pour la réception du soir, et qu'elle pouvait lui faire un bisou avant d'aller se recoucher.
Mais déjà, l'alien parlait d'autre chose. Le code jedi avait l'air sympathique - parler aux adultes, surtout rester calme - chose dont l'héritière de la planète était parfaitement incapable.
En tout cas, il fallait tâcher de répondre à son ami dans l'ordre, ce qui était difficile avec la capacité d'attention de la petite, qui était parfois un peu limité.
C'était ça, être poli, et puis être agréable à Samaël lui faisait très plaisir !
Déjà, le sujet de Zelonion. Et puis ensuite celui de Mère... même si ce dernier sujet était plus difficile.
- "Je suis très contente que Zelonion guérisse bientôt. C'est mon ami, comme toi ! Mais Mère, elle ne l'aime pas trop. Aleema, c'est la conseillère de Mère, elle dit qu'il faut pas ramener de Tianesli au palais. Mais elle n'a pas voulu me dire pourquoi."
L'enfant fit une petite pause, pour se moucher consciencieusement le nez avec son nouveau mouchoir, avant d'offrir un sourire éclatant à son ami padawan. Il était si gentil, Samaël !
- "D'ailleurs, si tu veux, tu pourras venir, toi, à la maison. Ça te plairait de voir ma chambre ? On a pas de codes, chez les princesses.. enfin... On a pas à rester calme et tout ça. et méditer. Je sais pas trop ce que c'est de méditer, c'est amusant ? Tu voudras me montrer ? Devant les gens, il faut pas pleurer, et puis il faut pas dire tout ce qu'on pense. C'est la diplomatie, tu comprends ! Il faut faire semblant de dire ce que l'autre veut mais laisser... des blancs, tu vois ? Il faut être subtil. Mais c'est difficile, moi Aleema elle sait toujours ce que je veux faire ! J'y arrive pas encore, mais un jour je serai une grande politicienne. Comme Mère. J'aime bien être une princesse mais... mais j'aimerai bien voir plus Mère. Et puis, même si on peut jouer avec le bébé... Aleema dit que si je suis pas sage il me remplacera sur le trône. Et moi, je veux pas. Je veux devenir reine comme Mère. Tu m'aideras à être gentille avec le bébé ? Et puis à apprendre à être sage ? On a l'impression que t'es tout le temps sage... Même si c'est pas facile d'être sans mère... Pourquoi les padawans vivent pas avec leurs parents ?"
Elle leva des yeux remplis d'innocence et de pureté vers son ami. Elle l'aimait si fort ! Peut-être pourrait-elle faire revenir ses parents ? Il suffisait généralement de demander, et on avait ce qu'on voulait après ...!
Au moins, les larmes s'étaient taries dans ses yeux sombres. Même si ses joues étaient encore humides. la petite princesse se sentait si soulagée de savoir que Zelonion allait guérir bientôt qu'un grand sourire illumina son visage enfantin. Elle faillit ajouter quelque chose ; mais le geste de son ami la surprit. Les cadeaux des mamans étaient quelque chose de très importants, surtout quand on n'avait plus le droit de la voir... ce que l'enfant connaissait bien aussi. Au palais, elle n'avait le droit de voir sa mère que lorsque celle-ci était disponible, ce qui faisait qu'elle ne la voyait parfois pas du tout dans une journée entière. Ou parfois, on la réveillait parce que Mère avait terminé de s'habiller pour la réception du soir, et qu'elle pouvait lui faire un bisou avant d'aller se recoucher.
Mais déjà, l'alien parlait d'autre chose. Le code jedi avait l'air sympathique - parler aux adultes, surtout rester calme - chose dont l'héritière de la planète était parfaitement incapable.
En tout cas, il fallait tâcher de répondre à son ami dans l'ordre, ce qui était difficile avec la capacité d'attention de la petite, qui était parfois un peu limité.
C'était ça, être poli, et puis être agréable à Samaël lui faisait très plaisir !
Déjà, le sujet de Zelonion. Et puis ensuite celui de Mère... même si ce dernier sujet était plus difficile.
- "Je suis très contente que Zelonion guérisse bientôt. C'est mon ami, comme toi ! Mais Mère, elle ne l'aime pas trop. Aleema, c'est la conseillère de Mère, elle dit qu'il faut pas ramener de Tianesli au palais. Mais elle n'a pas voulu me dire pourquoi."
L'enfant fit une petite pause, pour se moucher consciencieusement le nez avec son nouveau mouchoir, avant d'offrir un sourire éclatant à son ami padawan. Il était si gentil, Samaël !
- "D'ailleurs, si tu veux, tu pourras venir, toi, à la maison. Ça te plairait de voir ma chambre ? On a pas de codes, chez les princesses.. enfin... On a pas à rester calme et tout ça. et méditer. Je sais pas trop ce que c'est de méditer, c'est amusant ? Tu voudras me montrer ? Devant les gens, il faut pas pleurer, et puis il faut pas dire tout ce qu'on pense. C'est la diplomatie, tu comprends ! Il faut faire semblant de dire ce que l'autre veut mais laisser... des blancs, tu vois ? Il faut être subtil. Mais c'est difficile, moi Aleema elle sait toujours ce que je veux faire ! J'y arrive pas encore, mais un jour je serai une grande politicienne. Comme Mère. J'aime bien être une princesse mais... mais j'aimerai bien voir plus Mère. Et puis, même si on peut jouer avec le bébé... Aleema dit que si je suis pas sage il me remplacera sur le trône. Et moi, je veux pas. Je veux devenir reine comme Mère. Tu m'aideras à être gentille avec le bébé ? Et puis à apprendre à être sage ? On a l'impression que t'es tout le temps sage... Même si c'est pas facile d'être sans mère... Pourquoi les padawans vivent pas avec leurs parents ?"
Elle leva des yeux remplis d'innocence et de pureté vers son ami. Elle l'aimait si fort ! Peut-être pourrait-elle faire revenir ses parents ? Il suffisait généralement de demander, et on avait ce qu'on voulait après ...!
Invité
# Re: Une visite princière [PV Samaël] - Lun 10 Mar 2014 - 18:50
[HJ: J'étais sûr d'avoir répondu... Désolé :/]
Soulagé que son amie commence à aller un peu mieux, Sammy sortit un mouchoir bien propre de sa tunique pour le lui tendre. La petite princesse pourrait ainsi s'essuyer convenablement les yeux, lesquels devaient lui piquer affreusement, enfin pour lui en tout cas c'était toujours ainsi après qu'il se soit laissé aller à un flots de pleurs. Après avoir hésité, le garçon étendit doucement son aura, la mettant à portée de son amie qui ne la sentait normalement pas. Il essayait de la consoler à l'instar des maîtres qui savaient créer une ambiance douce et chaleureuse. Bien sûr ce n'était pas aussi probant qu'eux certainement mais tout en la prenant contre elle et en lui faisant un bisou dans les cheveux-espérant ne pas être rejeté d'ailleurs- Sammy tâchait d'utiliser ses pouvoirs, pas pour la persuader de quoique ce soit-sinon qu'il était bien là pour elle- mais pour la consoler à la façon "Jedi". Preuve que pour lui, à l'instar de ses autres copains, elle faisait partie de sa grande famille, qu'elle ait la Force ou pas. Aux yeux de Samaël Mylésia valait autant qu'eux bien qu'il la voit moins et il espérait bien que ses efforts l'apaisent un peu, même s'il n'en était pas non plus certain. Premièrement il restait un débutant, deuxièmement la princesse était tout de même dénué de lien avec la puissance mystique des Jedis, Sammy ne savait donc pas du tout quel serait le résultat bien que les risques que ce soit dangereux se révèlent mineurs.
-C'est quoi un Tianesli ?
Demanda Sammy un peu perplexe, et pour cause le petit Chironian comme bon nombre de ses camarades connaissait les prénoms mais pas les noms. Or s'il ne savait pas ceux de ses amis -sauf celui de Mylésia mais c'était différent, la princesse était célèbre, tout le monde connaissait son royal patronyme- il était peu probable que le gamin soit au fait que Zélonion était un "Tianesli". Il était juste au courant de la rumeur comme quoi un des chevaliers du Temple serait son parent. Un oncle ou quelque chose dans ce goût là, mis à part ça le centaure ne savait rien de plus, son aîné était un camarade qu'il appréciait-en même temps Sammy appréciait tout le monde.- et cela lui suffisait pour se sentir très heureux de son rétablissement. Aussi partagea-t-il la joie de sa cadette dans son entièreté avec un sourire éblouissant en guise de témoin. Toutefois intrigué par le fait que Madame la Reine puisse ne pas aimer un enfant, surtout un enfant poli, bien éduqué comme la majorité des Jedis, le centaure pencha légèrement la tête sur le côté, interrogeant silencieusement Mylésia sur cette étrangeté.
-Ben euh c'est très gentil de m'inviter, ça me fait vraiment plaisir... Mais je ne voudrais pas que ta maman décide aussi de ne pas m'aimer et qu'on ne puisse plus se voir après. Tu crois qu'il y a un risque ?
Demanda Sammy en rougissant légèrement. En effet, il ne savait pas trop si Madame la Reine considèrerait que lui aussi serait un "Tianesli" -quelque soit cette chose, peut-être une bestiole sauvage de la forêt ?- mais si Zélonion n'était pas apprécié, il y avait beaucoup de risques pour que le centaure ne le soit pas non plus.
-Ohlala mais c'est qui cette Aleema ? Elle n'est pas très gentille ! Je suis sûr que ce n'est pas vrai
Lança Samaël qui venait de faire exactement le contraire de ce que l'on appelait Diplomatie. C'était sorti d'un coup aussi, parce que ce genre de mots le révoltait. De quoi se mêlait cette femme d'abord ? Si la mère de Mylésia voulait vraiment retirer sa fille du trône, elle le lui dirait elle, n'est-ce pas ? Enfin même si visiblement les princesses et les reines ne devaient pas révéler tout ce qu'elles pensaient, mais dans la famille ça devait être différent. Enfin Sammy l'espérait.
-Ben chez les Jedis aussi on a la Diplomaquie euh la diploplomatie, mais on doit dire ce qu'on pense sinon c'est de l'hypopocrisie. Mais on doit le dire de façon subtile comme les princesses. Bah tu sais je ne suis pas toujours sage, des fois je me fais gronder par les maîtres, surtout quand je m'endors en méditation. Parce que tu comprends, méditer c'est comme réfléchir, faut pas dormir quand on réfléchit, de toutes façons on ne peut pas penser si on dort tu crois pas ? Mais c'est d'accord, chez moi on s'occupait des plus petits dans la journée, alors je te dirais comment faire. Bon ça doit être un peu différent parce que le bébé de la Reine il aura deux pattes et que ce sera un prince, mais je suis sûr que tout vas bien se passer !
Lança le Padawan d'un ton confiant. De toutes façons le bébé serait bien trop petit pour aller sur le trône à la place de son amie. Elle n'avait donc pas à s'en faire, enfin pensait-il, optimiste comme toujours. Se redressant le Chironinian s'ébroua vivement, il eut une petite mine triste quand on amie parla de ses parents. Sammy savait qu'il devait se comporter comme un grand pour rendre ceux de sa tribu fière de lui mais c'était difficile parfois.
-C'est pour mieux travailler disent les Maîtres. Il faut qu'on soit détachetés... Non Détachés pardon, pour avoir du recul. Pour mieux méditer, s'entraîner sans déconcentration et puis mes parents ne peuvent pas quitter le clan comme ça. Ils ont un rôle très importants là-bas. Ce ne sont pas des rois et des reines, mais il y a les amis, la famille et tout le monde s'entraide chez moi ! Tu vois, ils ne peuvent pas partir, je dois être grand et m'occuper de moi tout seul. Enfin les maîtres nous aident beaucoup tu sais, la plupart sont très gentils. Y'en a des qui font un peu peur, comme Maître Aciel ou Maître El'Dor-il ressemble à un cheval comme moi, sauf que lui il a deux pattes et une tête animale. Mais il a toujours l'air sévère, et sa Padawan aussi.- sauf que comme c'est des Jedis, ils sont forcément gentils dans le fond. Moi j'avais pas ma place sur ma planète car tu vois, je devais avoir des cornes là.
Le petit toucha son front lisse comme celui d'un humain. Lorsqu'il avait 5 ou 6 ans, ce dernier était couvert d'un doux velours sensé préparer l'arrivée des cornes, sauf que celles-ci n'avaient jamais poussés. Samaël avait été aimé par ses parents, "normal" ou non mais ses amis en revanche lui avaient tourné le dos et certains avaient même été jusqu'à lui jeter des pierres. Heureusement le Chironinian n'avait pas gardé de gros traumatisme car les adultes l'avaient protégé en général et les petits galopins avaient été réeduqués à la baguette. Après tant de souffrances pour un petit garçon, il avait eu la chance de connaître une "justice", ce qui n'arrivait pas forcément dans tous les peuples selon ce qu'avait appris Sammy en Histoire. Certaines races allaient jusqu'à rejeter complètement l'individu différent, et puis le grand Sage de son clan, le Chaman avait trouvé une raison à la non apparition de ses cornes, le Chironian avait la Force en lui, et c'était le seul parmi les siens en ce sens. Un équilbre logique donc entre le manque de quelque chose et la présence de ce flux mystique. De ce fait, il était destiné à voyager, chose que les siens ne faisaient jamais, pour représenter sa race dans la Galaxie. Sans révéler les coordonnées de sa planète enregistrées dans sa petite tête, Sammy devait montrer au reste du monde comme les centaures étaient des êtres honnêtes, courageux et loyaux. Tout ça reposait sur ses frêles épaules, autant dire que ça n'était pas facile ! Oh puisque personne ne le voyait, le gamin aurait pu feinter de bien faire, écouter les recommandations du Chaman puis s'en aller mais il croyait instinctivement que le grand Sage pouvait tout savoir, et surtout il avait à coeur d'être sincère dans sa "mission".
-Tu veux jouer ?
Proposa-t-il après avoir respiré à fond pour faire passer son début de chagrin. Sammy était le plus grand de tous les deux, Mylésia pouvait pleurer, princesse ou non, devant sa personne mais pas lui. Surtout s'il était sensé lui expliquer comment on s'occupait d'un bébé, il fallait donner l'exemple.
-Au fait, tu sais Mylésia, si tu es triste un jour et que tu veux pleurer, tu vas dans ta chambre si tu as peur de te faire gronder et tu m'appelles. J'ai un Comlink comme les grands quand les maîtres doivent m'envoyer un message... Il ne faut pas trop en abuser, mais tu peux m'appeler si tu te sens seule. Attention garde le numéro pour toi et ne dit rien hein ?
Déclara soudain Sammy en se retournant, le rouge au joues; tout gêné d'aller à l'encontre des règles du Temple. Bon, ce n'était pas inscrit noir sur blanc que c'était interdit, mais dans son attitude chevalresque de toujours le Chironian était persuadé que c'était un genre de numéro secret pour les choses de l'apprentissage ou pire pour des prochaines missions. Il se rappelait très bien que la majorité des maîtres se servaient de cet objet pour discuter avec d'autres ou recevoir des ordres. Les Padawans quant à eux, souvent cantonnés au Temple n'en avaient pas utilité, sauf quand pour leur maître, d'où sa confusion. Pour autant la dite confusion montrait bien que, malgré sa crainte d'être grondé si Mylésia l'appelait en dehors des heures de couvre-feu ou tout simplement qu'il ait donné son numéro à tort, il tenait beaucoup à la princesse et souhaitait l'aider. Là c'était sûr et certain, si Madame la Reine savait ça, elle détesterait fortement le petit centaure.
Soulagé que son amie commence à aller un peu mieux, Sammy sortit un mouchoir bien propre de sa tunique pour le lui tendre. La petite princesse pourrait ainsi s'essuyer convenablement les yeux, lesquels devaient lui piquer affreusement, enfin pour lui en tout cas c'était toujours ainsi après qu'il se soit laissé aller à un flots de pleurs. Après avoir hésité, le garçon étendit doucement son aura, la mettant à portée de son amie qui ne la sentait normalement pas. Il essayait de la consoler à l'instar des maîtres qui savaient créer une ambiance douce et chaleureuse. Bien sûr ce n'était pas aussi probant qu'eux certainement mais tout en la prenant contre elle et en lui faisant un bisou dans les cheveux-espérant ne pas être rejeté d'ailleurs- Sammy tâchait d'utiliser ses pouvoirs, pas pour la persuader de quoique ce soit-sinon qu'il était bien là pour elle- mais pour la consoler à la façon "Jedi". Preuve que pour lui, à l'instar de ses autres copains, elle faisait partie de sa grande famille, qu'elle ait la Force ou pas. Aux yeux de Samaël Mylésia valait autant qu'eux bien qu'il la voit moins et il espérait bien que ses efforts l'apaisent un peu, même s'il n'en était pas non plus certain. Premièrement il restait un débutant, deuxièmement la princesse était tout de même dénué de lien avec la puissance mystique des Jedis, Sammy ne savait donc pas du tout quel serait le résultat bien que les risques que ce soit dangereux se révèlent mineurs.
-C'est quoi un Tianesli ?
Demanda Sammy un peu perplexe, et pour cause le petit Chironian comme bon nombre de ses camarades connaissait les prénoms mais pas les noms. Or s'il ne savait pas ceux de ses amis -sauf celui de Mylésia mais c'était différent, la princesse était célèbre, tout le monde connaissait son royal patronyme- il était peu probable que le gamin soit au fait que Zélonion était un "Tianesli". Il était juste au courant de la rumeur comme quoi un des chevaliers du Temple serait son parent. Un oncle ou quelque chose dans ce goût là, mis à part ça le centaure ne savait rien de plus, son aîné était un camarade qu'il appréciait-en même temps Sammy appréciait tout le monde.- et cela lui suffisait pour se sentir très heureux de son rétablissement. Aussi partagea-t-il la joie de sa cadette dans son entièreté avec un sourire éblouissant en guise de témoin. Toutefois intrigué par le fait que Madame la Reine puisse ne pas aimer un enfant, surtout un enfant poli, bien éduqué comme la majorité des Jedis, le centaure pencha légèrement la tête sur le côté, interrogeant silencieusement Mylésia sur cette étrangeté.
-Ben euh c'est très gentil de m'inviter, ça me fait vraiment plaisir... Mais je ne voudrais pas que ta maman décide aussi de ne pas m'aimer et qu'on ne puisse plus se voir après. Tu crois qu'il y a un risque ?
Demanda Sammy en rougissant légèrement. En effet, il ne savait pas trop si Madame la Reine considèrerait que lui aussi serait un "Tianesli" -quelque soit cette chose, peut-être une bestiole sauvage de la forêt ?- mais si Zélonion n'était pas apprécié, il y avait beaucoup de risques pour que le centaure ne le soit pas non plus.
-Ohlala mais c'est qui cette Aleema ? Elle n'est pas très gentille ! Je suis sûr que ce n'est pas vrai
Lança Samaël qui venait de faire exactement le contraire de ce que l'on appelait Diplomatie. C'était sorti d'un coup aussi, parce que ce genre de mots le révoltait. De quoi se mêlait cette femme d'abord ? Si la mère de Mylésia voulait vraiment retirer sa fille du trône, elle le lui dirait elle, n'est-ce pas ? Enfin même si visiblement les princesses et les reines ne devaient pas révéler tout ce qu'elles pensaient, mais dans la famille ça devait être différent. Enfin Sammy l'espérait.
-Ben chez les Jedis aussi on a la Diplomaquie euh la diploplomatie, mais on doit dire ce qu'on pense sinon c'est de l'hypopocrisie. Mais on doit le dire de façon subtile comme les princesses. Bah tu sais je ne suis pas toujours sage, des fois je me fais gronder par les maîtres, surtout quand je m'endors en méditation. Parce que tu comprends, méditer c'est comme réfléchir, faut pas dormir quand on réfléchit, de toutes façons on ne peut pas penser si on dort tu crois pas ? Mais c'est d'accord, chez moi on s'occupait des plus petits dans la journée, alors je te dirais comment faire. Bon ça doit être un peu différent parce que le bébé de la Reine il aura deux pattes et que ce sera un prince, mais je suis sûr que tout vas bien se passer !
Lança le Padawan d'un ton confiant. De toutes façons le bébé serait bien trop petit pour aller sur le trône à la place de son amie. Elle n'avait donc pas à s'en faire, enfin pensait-il, optimiste comme toujours. Se redressant le Chironinian s'ébroua vivement, il eut une petite mine triste quand on amie parla de ses parents. Sammy savait qu'il devait se comporter comme un grand pour rendre ceux de sa tribu fière de lui mais c'était difficile parfois.
-C'est pour mieux travailler disent les Maîtres. Il faut qu'on soit détachetés... Non Détachés pardon, pour avoir du recul. Pour mieux méditer, s'entraîner sans déconcentration et puis mes parents ne peuvent pas quitter le clan comme ça. Ils ont un rôle très importants là-bas. Ce ne sont pas des rois et des reines, mais il y a les amis, la famille et tout le monde s'entraide chez moi ! Tu vois, ils ne peuvent pas partir, je dois être grand et m'occuper de moi tout seul. Enfin les maîtres nous aident beaucoup tu sais, la plupart sont très gentils. Y'en a des qui font un peu peur, comme Maître Aciel ou Maître El'Dor-il ressemble à un cheval comme moi, sauf que lui il a deux pattes et une tête animale. Mais il a toujours l'air sévère, et sa Padawan aussi.- sauf que comme c'est des Jedis, ils sont forcément gentils dans le fond. Moi j'avais pas ma place sur ma planète car tu vois, je devais avoir des cornes là.
Le petit toucha son front lisse comme celui d'un humain. Lorsqu'il avait 5 ou 6 ans, ce dernier était couvert d'un doux velours sensé préparer l'arrivée des cornes, sauf que celles-ci n'avaient jamais poussés. Samaël avait été aimé par ses parents, "normal" ou non mais ses amis en revanche lui avaient tourné le dos et certains avaient même été jusqu'à lui jeter des pierres. Heureusement le Chironinian n'avait pas gardé de gros traumatisme car les adultes l'avaient protégé en général et les petits galopins avaient été réeduqués à la baguette. Après tant de souffrances pour un petit garçon, il avait eu la chance de connaître une "justice", ce qui n'arrivait pas forcément dans tous les peuples selon ce qu'avait appris Sammy en Histoire. Certaines races allaient jusqu'à rejeter complètement l'individu différent, et puis le grand Sage de son clan, le Chaman avait trouvé une raison à la non apparition de ses cornes, le Chironian avait la Force en lui, et c'était le seul parmi les siens en ce sens. Un équilbre logique donc entre le manque de quelque chose et la présence de ce flux mystique. De ce fait, il était destiné à voyager, chose que les siens ne faisaient jamais, pour représenter sa race dans la Galaxie. Sans révéler les coordonnées de sa planète enregistrées dans sa petite tête, Sammy devait montrer au reste du monde comme les centaures étaient des êtres honnêtes, courageux et loyaux. Tout ça reposait sur ses frêles épaules, autant dire que ça n'était pas facile ! Oh puisque personne ne le voyait, le gamin aurait pu feinter de bien faire, écouter les recommandations du Chaman puis s'en aller mais il croyait instinctivement que le grand Sage pouvait tout savoir, et surtout il avait à coeur d'être sincère dans sa "mission".
-Tu veux jouer ?
Proposa-t-il après avoir respiré à fond pour faire passer son début de chagrin. Sammy était le plus grand de tous les deux, Mylésia pouvait pleurer, princesse ou non, devant sa personne mais pas lui. Surtout s'il était sensé lui expliquer comment on s'occupait d'un bébé, il fallait donner l'exemple.
-Au fait, tu sais Mylésia, si tu es triste un jour et que tu veux pleurer, tu vas dans ta chambre si tu as peur de te faire gronder et tu m'appelles. J'ai un Comlink comme les grands quand les maîtres doivent m'envoyer un message... Il ne faut pas trop en abuser, mais tu peux m'appeler si tu te sens seule. Attention garde le numéro pour toi et ne dit rien hein ?
Déclara soudain Sammy en se retournant, le rouge au joues; tout gêné d'aller à l'encontre des règles du Temple. Bon, ce n'était pas inscrit noir sur blanc que c'était interdit, mais dans son attitude chevalresque de toujours le Chironian était persuadé que c'était un genre de numéro secret pour les choses de l'apprentissage ou pire pour des prochaines missions. Il se rappelait très bien que la majorité des maîtres se servaient de cet objet pour discuter avec d'autres ou recevoir des ordres. Les Padawans quant à eux, souvent cantonnés au Temple n'en avaient pas utilité, sauf quand pour leur maître, d'où sa confusion. Pour autant la dite confusion montrait bien que, malgré sa crainte d'être grondé si Mylésia l'appelait en dehors des heures de couvre-feu ou tout simplement qu'il ait donné son numéro à tort, il tenait beaucoup à la princesse et souhaitait l'aider. Là c'était sûr et certain, si Madame la Reine savait ça, elle détesterait fortement le petit centaure.
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