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Je déteste cette sensation. Ce vague pressentiment qui surgit sans prévenir, qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche plus. Vous savez que vous devriez tourner les talons, et pourtant, vous continuez. Alors même qu'il est évident que vous foncez droit dans la gueule du Drexl. Vous aussi, vous l'avez déjà sûrement ressenti. Alors essayez d'imaginer ce que c'est, quand ce malaise est amplifié par votre sensibilité à la Force. Le côté Obscur est à l'oeuvre. Je le ressens, comme si je pouvais humer sa puanteur. Artificiel. Créé par l'intervention d'un être quelconque. Quelqu'un qui a osé plier la Force à sa volonté, la souiller à jamais sur ce monde.

Je marque une pause et secoue la tête doucement en parcourant des yeux la petite ville que je viens d'atteindre. Une planète méconnue de la Bordure Extérieure, au climat chaud et sec, sans être vraiment aride. Son nom ? Il ne vous dirait rien. Je ne connais moi-même que ses coordonnées. Une colonie fondée sur d’anciennes ruines datant de trois millénaires au moins, voilà sa seule particularité. Une poignée d’archéologues Jedi ont débarqué ici quelques semaines plus tôt. Et puis, plus rien. Un appel de détresse intercepté par l’un de mes contacts, incohérent, dénué de sens. Comme si l’opérateur s’efforçait de parler alors même qu’une émeute faisait rage. Des grognements, des cris, des tirs de blaster. Et puis ces mots. « Ils sont là ! Ils arrivent … Ils forcent les portes ! » Comme un mauvais scénario d’holo-film d’horreur. Et pourtant, quand je contemple cette ville déserte, que je ressens l’aura qui émane de ses alentours … il m’est impossible de m’enlever de la tête l’idée que, peut-être, la fiction a été rattrapée par la réalité. Un bref coup d’œil autour de moi suffit à m’indiquer que l’heure est venue d’agir. Le crépuscule commence à tomber.

Machinalement, comme souvent avant de me lancer, je vérifie que mon masque exotique est fermement ajusté sur ma tête. Même ici, quelqu’un pourrait me reconnaître. La célébrité est parfois un tel fardeau … Cette vérification effectuée, je me glisse en silence hors de mon point d’observation, une petite colline parsemée de rochers épars. Sans plus de bruit que le léger frottement de mes semelles sur le sol terreux qui recouvre les approches de l’agglomération. Tous mes sens, aussi bien physiques que mystiques, sont aux aguets. Tous ces habitants, sans parler des Jedi, n’ont pas disparu tous seuls. Quelque chose l’a fait. Ou quelqu’un ? Quoi que ce soit, çatraîne toujours dans le coin. Peut-être. Mais je n’ai pas survécu jusque-là en faisant fi des « peut-être ». Et ça ne doit pas être amical, pour le moins. Autant passer par l’entrée secondaire que j’ai repérée plus tôt, plutôt que de rentrer par la grande porte.

Pas le moindre incident, alors que j’atteins la petite porte construite dans le mur d’enceinte qui protège l’agglomération. Et, quand bien même je m’apprêtais à devoir utiliser le programme de piratage que j’ai acheté au marché noir pour pouvoir la franchir, la voilà ouverte. Intriguée, je la franchis. Droit devant, séparé par une rue de quelques mètres de largeur, une sorte d’immeuble, aux dimensions réduites. Au prix de quelques contorsions, je me glisse à l’intérieur via une fenêtre. Je débouche dans ce qui doit être un salon-cuisine. Vide de tout occupant, mort comme vivant. Et à en juger par la couche de poussière, personne ne l’a visité depuis au moins deux semaines. Je m’apprête à sortir de la pièce pour explorer plus avant les lieux, quand je réalise soudain qu’un détail cloche. Je fais volte-face, fixant du regard la table qui trône au milieu. La nourriture. Quelque peu décomposée, certes, mais quasiment intacte. Comme s’ils étaient partis, soudainement, en plein milieu du repas. Les chaises sont encore en place, bien alignées. On jurerait presque que les habitants ont quitté les lieux, tranquillement, sans finir de manger. Bizarre. Même une attaque de pirates, ou de prédateurs locaux, ou d’indigènes aurait été détectée, et l’alarme donnée … Même constat dans les autres pièces. Ils sont partis, tout simplement, en laissant toutes leurs affaires derrière eux.

Après être sortie de l’appartement, par la même fenêtre, je me retourne et m’intéresse un peu plus à la porte du mur. Même mes connaissances rudimentaires en mécanique me suffisent pour comprendre qu’elle ne peut s’ouvrir que de l’intérieur. Alors quoi, ça aurait bénéficié d’une complicité interne ? Ou bien est-ce que ça venait de l’intérieur ? Je ferme les yeux, afin de me concentrer. Toujours rien. Après tout, la détection n’est vraiment fiable qu’en deçà de cinquante mètres. Mais surtout, l’aura obscure parasite ma perception. Cette présence écrasante, même si elle n’appartient clairement pas à un être vivant, est extrêmement vivace. Déjà, je peux la sentir qui cherche à m’influencer, à faire ressurgir mes penchants les plus sombres, avec une vigueur impressionnante. Elle ne réussit qu’à me faire ricaner intérieurement. Elle n’a aucune prise sur moi. Pas le moindre sentiment refoulé, la plus petite faille laissée à l’abandon. J’ai déjà tout accepté.

Je rouvre les yeux, rompant ma concentration. C’est inutile. Il va falloir fouiller le coin à l’ancienne. J’espère juste ne pas tomber sur ça. Ou sur des survivants, d’ailleurs. Le premier comme les autres ne feraient que me mettre en danger, dans le pire des cas, et ne seraient au minimum qu’une source de complications. Je ne suis pas venue pour les secourir. Juste pour trouver ce que les Jedi cherchaient. Qui dit Jedi archéologue, dit généralement artéfact, ou ruines, liées à la Force. Voilà ce qui m’intéresse. Je laisse aux Jedi le soin de secourir la moindre vie éparpillée, alors que cela n’aura au final aucune importance. Je dois voir plus grand. A plus long terme. A plus grande échelle. Je suis trop isolé pour pouvoir faire autrement.

Je secoue la tête. Ce monologue est inutile. Place à l’action. De la même démarche prudente et discrète, je me dirige vers le bâtiment suivant. J’ai encore en tête la cartographie approximative de l’endroit. Les ruines sont, grosso modo, de l’autre côté de la ville. Quoi qu’il se soit abattu sur la ville, c’est là-bas que ça trouve sa source. J’en suis sûre. D’un geste mesuré, je saisis mon sabre dissimulé dans une poche à l’intérieur de ma cape. Sans l’allumer pour autant. Je compte bien rester discrète et éviter les embrouilles. Mais rien ne se déroule jamais comme on le voudrait, pas vrai ?
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Cela faisait deux jours que Tanlo Jakobi se trouvait dans la ville. Pour quelle raison, il commençait de plus en plus à l'oublier. Un de ses employeurs habituel l'avait appelé. Une "ville" d'une planète dont tout le monde se fiche avait brutalement cessée d'émettre. Et en deux temps trois mouvements, voilà qu'il se trouvait dans cette ville. A chercher des archéologues, Jedi qui plus est, qui étaient apparemment dans le coin. Et très précieux. On lui avait demander de les ramener en vie. Vaste programme.

Tanlo n'aimait pas la solitude. Il préférait bosser en équipe. Et voilà qu'il était envoyé seul, en catastrophe, ici. L'homme marchait au milieu d'une avenue. Très prudent à son arrivée, il s'était toutefois vite habitué au "coin": désert et mort. Pas âme qui vive. Et les petits couleurs plein d'ombres recelaient de bien pires dangers que les grandes avenues dégagées. Le scénario idéal aurait été une demi-douzaine de compagnons. Deux snipers, un spécialiste d'arme lourde, un mec des com...

Pour une telle mission, le colosse était venu lourdement armé. Il portait une armure "lourde" Echani, un fusil à pompe Trandoshan ainsi que son blaster, et un dernier de secours. Il était seul, sans allié, donc pas question de se balader sans un minimum de puissance de feu. Il s'immobilisa quelques instants, consultant une carte en 3d de la ville. Un quart de la ville était de couleur rouge. C'était ce qu'il avait fouillé de fond en comble, sans succès.

" Bon... par là maintenant. " Il se dirigea vers les ruines.

Ce boulot était ennuyant, mais ce n'était pas une raison pour ne pas le faire professionnellement. Ce qui l'inquiétait surtout, c'était ce vide oppressant. Même pas une embuscade ! Au début, il s'était amusé à deviner qui pouvait être responsable de tout ce bordel, mais ce n'était sûrement pas des humains. Ça devait être... autre chose. Tout en remettant en place son épais manteau, il alluma son communicateur.

" Gyro, tu me reçois ?"

" 5/5 Tanlo. Ca boume ? "

" Non. Je vais me diriger vers les ruines. Je tourne en rond dans cette ville de merde. Tu peux envoyer un marquage là bas ? Si y a des vivants, ils le verront sûrement. "

" Ça fait deux jours qu'on marque régulièrement mon grand. "

" Et ca donne rien, j'sais. Vas-y quand même. "

Quelques minutes plus tard, un  rayon de lumière rouge déchira le ciel, illuminant brièvement les ruines, avant de disparaître. Tanlo ralluma son communicateur.

" Merci Gyro. Porte-toi bien en orbite. "

Gyro lui souhaita un laconique "bonne chance" avant de couper les communications.

Il ne comprenait pas l’intérêt des marquages à répétition. Le fait est que Tanlo ne croyait pas, ou ne voulait pas croire, avoir été le seul dépêche dans les environs. Et utilisait ces marquages pour signaler sa présence.

Il trottina vers les ruines, qui étaient assez proches de lui. Une fois arrivé, il décida de s'asseoir sur un pilier effondré, sortant de quoi se sustenter. Malgré les apparences, il était aux aguets, s'utilisant lui-même comme appât "au cas ou". Il regarda sa montre. Une heure d'attente, et il repartirait plus profondément dans les ruines. Il mit en marche un des nombreux enregistreurs bons marchés qu'il s'était procuré.

" Ici Tanlo Jakobi, deuxième jour des recherches. Toujours aucune trace d'un quelconque survivant, et je me sens toujours épié. Je vais bientôt explorer les ruines. A ceux qui me suivent, au revoir. "

Il visionna son enregistrement, se voyant lui même assis sur le pilier devenu invisible, et le déposa bien en vue sur le pilier. Les enregistreurs étaient semés tels de petits cailloux afin de guider d'éventuels suivants.

Il frissonna, et se leva. Il n'avait rien vu ni entendu, mais quelque chose avait changé. Subtilement. Son instinct quasi-animal ne le trompait jamais. Debout, légèrement courbé en avant et emmitouflé dans son "poncho géant", il leva la voix.

" Quelqu'un ? "

Prêt à riposter à la moindre attaque.
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Un rayon de lumière rouge déchire soudain les ténèbres. Interloquée, je m'arrête net. Problèmes à l'horizon. L'apparition de ce fanal implique qu'il y a quelqu'un d'encore actif dans ou dessus de l'agglomération, et à proximité des ruines en prime. Un gêneur au mieux, une menace au pire. Un soupir discret sort de ma bouche. Tout sauf un Jedi ou un Sith, par pitié. J'hausse les épaules, fataliste. A part redoubler de précautions, je ne peux rien y faire. Je reprends mon avancée, tâchant encore plus de rester discrète. Je rase les murs d'autres immeubles identiques au précédent, préfabriqués classiques de ces colonies de la Bordure Extérieure édifiées à la va-vite. Disgracieux, peu confortables, mais robustes, faciles à installer, le tout pour un prix modique. Du permabéton, bas de gamme, je crois. Malgré ces considérations architecturales, ma progression me semble vite interminable, à cheminer à petits pas prudents entre tous ces bâtiments identiques les uns aux autres. Moi-même, je ne suis pas loin de perdre toute notion du temps.

Première pause, au bout d'une heure. J'ai dû faire à peine plus de la moitié du chemin jusqu'au ruines. Je me pose à même le sol, dépliant mes jambes pour les reposer un peu. Si combat il doit y avoir, je préfère ne pas me fatiguer inutilement avant. Un peu d'eau, une pilule nutritionnelle, le tout suivit par une rapide inspection des alentours via la Force, et je suis prête à repartir.

La deuxième pause, imprévue celle-là, intervient alors que j'aborde les alentours des ruines.  La présence obscure au sein de la Force s'est manifestée avec toujours plus de vigueur à mesure que je me suis rapprochée de celles-ci. Je n'ai toujours pas le moindre indice sur ce quelles recèlent, mais ce n'est définitivement pas une babiole inoffensive. Son aura est telle que même une personne étrangère aux voies de la Force ne pourrait pas ignorer cette sensation de malaise et de répulsion qu'elle provoque. Mais ce n'est pas vraiment pour cela que je m'arrête, en fait. Si je me plaque contre un mur tout en raffermissant ma prise sur mon sabre, c'est que je détecte quelqu'un, pour la première fois depuis que j'ai posé le pied sur ce monde. Une présence ordinaire, à vue de nez. Ceci dit, l'individu en question n'est pas forcément inoffensif ... Et surtout, je ne peux pas l'ignorer, car il se tient à l'orée des ruines. Un centre d'intérêt commun semble nous relier. Peut-être est-ce lui qui est à l'origine du signal de toute à l'heure ?

Aussi silencieuse qu'une légère brise d'Eshan, je rase le mur d'un bâtiment trapu, sur deux niveaux (la base des forces de l'ordre locales, semblerait-il) jusqu'à parvenir à l'angle. Je retiens ma respiration et je jette un rapide coup d’œil dans la direction de l'inconnu.

- Quelqu'un ?

Je me jette aussitôt en arrière. Joli instinct, monsieur le colosse. Il ne peut pas m'avoir vue, ou même entraperçue, et pourtant ... il sait que je suis là. Instinct, sixième sens, lien inconscient avec la Force, appelez ça comme vous voulez, mais il l'a, comme beaucoup d'autres êtres en apparence incapables de recourir à autre chose qu'à leurs cinq sens. Fichtre. Voilà un obstacle de taille. Le jeu de mot est involontaire, mais il me fait sourire malgré moi. Imaginez un colosse blond, d'environ deux mètres, type armoire à glaces. Lui, ça doit pas être de la graisse, en plus. Si on ajoute à ce portrait sa vigilance et sa vivacité, sans oublier que j'ai entraperçu (un fusil à pompe, je dirais, mais ce n'est pas mon domaine d'expertise ...), on obtient ... lui.

Et comme si lui ne suffisait pas, voilà que je perçois une seconde présence, plus à l'Est. Quarante mètres, Humain ou Proche-Humain, je dirais. Et ça se déplace pile dans notre direction. A allure réduite, certes, mais constante. Autant laisser Goliath régler ce problème. Je me concentre et ma silhouette s'estompe progressivement, avant de disparaître pour de bon. Dissimulée par mon Voile de Force, je passe en toute tranquillité dans le champ de vision du géant. A vingt mètres de distance, aucune chance qu'il ne me détecte. Objectif, l'entrée du bâtiment que je longeais. Primo, pour me mettre à l'abri, et secundo, pour chercher des informations, des rapports, des enregistrements, n'importe quoi de concret. L'entrée est déjà ouverte. Pas le moindre bruit à l'intérieur. Une fois à l'abri des regards, je désactive le voile. L'accueil. Il me faut trouver le bureau du chef, ou à défaut d'un sous-fifre. Suivant mon instinct, je traverse un couloir sur ma gauche, puis je bifurque à l'embranchement suivant sur ma droite. Des escaliers, que j'emprunte aussitôt. Au niveau supérieur, des bureaux. En moins de temps qu'il n'en faut à un Jedi pour citer son code, j'ai localisé celui que je cherchais, et je suis confortablement installée dans le fauteuil du grand manitou, râlant intérieurement contre la manie qu'ont les gens de verrouiller tout et n'importe quoi. J'insère dans le datapad que je tiens dans la main un petit dispositif visant à passer cet obstacle, puis je le cale dans une de mes poches. Je me faufile alors jusqu'à une des fenêtres. Quoi qu'il se passe entre le géant et l'inconnu en approche, cela pourrait se révéler intéressant ...



Spoiler:
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Personne n'avait répondu à sa question. Il aurait du s'y attendre. Mais il était clair pour Tanlo Jakobi qu'il n'était plus seul. Quelqu'un était tout près de lui. Il regarda autour de lui, plissant les yeux. Une Jedi invisible passa devant lui. Il sentait que quelque chose était bizarre dans cette direction, mais ne put approfondir. Comme tout le monde, Tanlo Jakobi se reposait trop sur sa vue pour bien écouter ses autres sens. Il resta attentif quelques instants, avant de marmonner.

" Sûrement un insecte... "

Il se retourna. Là bas, quelqu'un arrivait. Il resta immobile, ses puissantes jambes campées sur le sol, prêt à s'enfuir si besoin. La personne arriva en vue. Une humaine. Malingre et minuscule (selon son point de vue et ses standards). Une cinquantaine de kilos tout au plus. Rousse. Et dans un très sale état. Elle le regarda avec des yeux halluciné, souriante comme si elle avait vu un ange. Elle se précipita vers lui, s'effondrant devant ses pieds.

" Oui ! Quelqu'un ! "

Il resta silencieux. Demander si elle allait bien serait stupide. Elle n'allait visiblement pas bien. Il fit émerger de son manteau une de ses deux énormes mains, soulevant le visage de la jeune femme. Blessures, yeux injectés de sang, cernes, grain de peau ravagé. Droguée. Mais genre cheval de course ascendant coureur cycliste.

" Que s'est-il passé ? "

Tanlo Jakobi n'était pas un médecin, et il était clair que cette femme était à deux doigts de s'effondrer. Autant obtenir le plus d'info. Elle se tenait le ventre,  fixant le sol d'un air éberlué.

" Les Jedi ! Ils sont éveillés ! Tous partis ! C'est un rêve, vous ne pouvez pas être là ! Ils griffent, crachent et tuent ! "

Elle se leva et fit les cents pas, avec l'air d'une malade mentale. Tanlo fit la grimace. Il comprit pourquoi elle se tenait le ventre. Elle était éventrée, et faisait de son mieux pour empêcher le tout de se déverser par terre.

Elle allait mourrir. Et lui, avec sa puissance physique, sa vitesse, son endurance, ses armes et son expérience, était aussi inutile qu'un gosse de 5 ans.

" Merde. " dit-il tout haut.

Elle le regarda, comme si elle avait remarquée sa présence.

" Tout en bas, dans le noir. C'est bon et froid ! Ils ne nous voient pas... crocs, griffes et cornes ! Ils ont faim et nous aussi... "

Sa voix changea d'un seul coup. Pendant un instant, elle sembla regagner sa lucidité. Elle lui dit un dernier mot avant de mourrir, d'une voix à briser le plus insensible des coeurs.

" Pitié..."

Et elle s'effondra sur le sol dans un "splotch" écoeurant. Du sang et des viscères s'écoulèrent sous elle. Face contre sol. Tanlo put distinguer une immense balafre dans son dos. Pas du tout la blessure d'une vibrolame ou d'un sabre laser. Plutôt une sacrée griffe...

Le vent se leva. Tanlo Jakobi porta son communicateur à ses lèvres et chuchota tout bas à son partenaire. Il regarda vers l'horizon, de là ou venait la femme.

Il n'aurait qu'a suivre les traces de sang. Alors qu'il se mettait en route, il s'immobilisa, regardant autour de lui, par les fenêtres de bâtiments alentours. Il se sentait toujours observé.

Après quelques secondes, il partit en route, de là ou venait la femme.

* J'espère que y a encore quelque chose à sauver... *
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Et voilà. Adieu, la rescapée. Amen, repose en paix, et tout le tintouin. Je n'aurais pas pu la sauver, de toute façon. Même les plus grands guérisseurs Jedi auraient eu du mal, vu la blessure. Aucun regret à avoir, donc. Si l'on était dans un holo-film, le géant aurait gardé le corps dans ses bras, puis hurlé un "Noooooooooooooooooooon" retentissant à travers la ville entière. Oh, et avec de la pluie en prime. Très important, la pluie. Mais non, lui a un poil de bon sens. Suffisamment, en tout cas, pour éviter d'orienter la chose qui est responsable de cette boucherie. Quoi, exactement, je ne suis pas encore fixée. Si l'on additionne "Côté Obscur" et "Grosses griffes", ça nous laisse un certain nombre de possibilités, voyez-vous. Toutes mauvaises, cela dit ... Mieux vaudrait les éviter.

Et c'est ce moment que choisit le datapad glissé dans ma poche pour se rappeler à mon bon souvenir d'une petite vibration. En un quart de seconde, le voilà dans ma main, allumé, la liste des fichiers défilant sous mes yeux. "Rapports". Celui-ci me parait de bon augure. J'ouvre le premier de la liste.


"Année 3 - jour 150 : Bagarre à la cantina. Deux blessés légers et un grave. Trois coupables arrêtés. Placés en cellule de détention. Sanctions à prévoir une fois dégrisés. - Mise au jour d'un détournement de ressources vitales pour la colonie. Coupable sous les verrous. Sera remis aux autorités compétentes au prochain passage du vaisseau. - ..."


J'interromps ma lecture du fichier à ce moment-là. Rien de bien intéressant. Et, vu le nombre de fichiers, en supposant que chacun soit le rapport quotidien ... autant s'attaquer directement aux derniers.


"Année 3 - jour 185 : Les archéologues Jedi sont arrivés. Fouilles aussitôt démarrées. Mauvais pressentiment à ce sujet. Rien de tangible, mais ..."

"Année 3 - jour 186 : Les archéologues semblent excités. Découverte importante dans les ruines probable. Pas mon problème. Nouvelle rixe à la cantina. Trois blessés légers, deux suspects arrêtés. Sanctions lourdes à prévoir, étant donné les dégâts matériels."

"Année 3 - jour 187 : Problèmes. Les archéologues ont disparu dans les ruines pendant la nuit. Pas la moindre nouvelle. Si pas de nouvelles dans deux jours, expédition à prévoir. Les ruines sont un véritable dédale ..."

" Année 3 - jour 189 : Gros problèmes. Disparitions s'intensifient. De plus en plus de gens disparaissent pendant la nuit. Les traces mènent aux ruines. J'ai regroupé les survivants dans le poste. Je vais prendre la tête d'une expédition de secours. Il faut retrouver les Jedi. C'est notre unique chance ..."


Et voilà. C'est tout. Au final, je ne suis guère plus avancée. Il y a quelque chose dans ces ruines, quelque chose qui pue le Côté Obscur à plein nez, quelque chose qui a généré des monstres. A partir de quoi ? Sans doute des colons, ce qui expliquerait leur disparition, l'absence de sang ou de combats. Soit. Mais quoi, exactement ? Et les Jedi dans tout ça ? Sont-ils morts, retenus prisonniers ? Ou bien, perspective un chouïa plus inquiétante, ont-ils été pervertis par la chose ? Je secoue la tête, l'air las. Il n'y a qu'une seule manière d'en avoir le cœur net. Se foutre dans la gueule du loup, hélas. Je jette un nouveau coup d’œil par la fenêtre. On dirait bien que Goliath a eu la même idée que moi. Deux fois hélas. Parce que si lui se retrouve aussi transformé ... glups. Il faut que je lui emboîte le pas aussi sec.

Enfin, c'est plus facile à dire qu'à faire. Le bougre a déjà pris de l'avance sur moi. Le temps que je sorte du poste et que je repère la direction qu'il a emprunté, sans parler du fait que je suis obligée d'avancer discrètement, vingt à trente mètres nous séparent déjà. Au final, j'en suis réduite à le suivre à distance, grâce à son aura. Ceci n'a pas que des inconvénients, mais ça sera tout de même un peu chaud s'il faut que j'intervienne ...

Ah, oui, les ruines. Vu qu'on s'enfonce dedans, je suppose que vous en voudrez une description ? Un gros tas de cailloux et de pierres, toutes effondrées et vieillies. Comment ça, ce n'est pas satisfaisant ? D'accord, je vais développer. Nous avons donc des vestiges de divers bâtiments, en pierre de taille, la hauteur variant de deux mètres à guère plus que les fondations, selon les endroits. Les édifices semblent border une allée en méandres, serpentant jusqu'au coeur des ruines. Et, tout le long de cette allée, de jolies petites taches sombres, marquant le chemin emprunté par le macchabée de tantôt. Oui, c'est du sang, vous croyez quoi ? Enfin bref. Non, je ne sais pas s'il y a des ornements, des décorations ... j'essaye de ne pas me faire semer ou surprendre, moi ! Et je vous rappelle que la nuit est en train de tomber, là ! Depuis une heure, déjà, la lumière diminue sensiblement. Bientôt, on y verra que dalle ... Alors les considérations esthétiques, merci bien !

Nous cheminons donc, lui et moi (enfin, à vingt mètres de distance, si vous avez bien suivi) sans incident notable, si ce n'est un malaise grandissant de ma part engendré par l'influence toujours plus forte de la sombre présence qui se dissimule au sein de ces ruines. Je la sens, comme si elle étirait ses tentacules jusqu'à moi, dans une sensation presque physique. Même si je suis immunisée à son influence, il n'en reste pas moins que mon appréhension s'accroît de minute en minute à l'idée de l'affronter. Inutile de s'illusionner. Je n'arriverais pas à passer inaperçue ... Tout à cette angoisse, je ne perçois pas immédiatement l'arrêt du géant. J'hasarde un coup d’œil, après m'être rapprochée un chouïa. Des marches. Un escalier qui descend. Là, ça devient vraiment mauvais. Rien de tel que se retrouver coincée sous terre, aux prises avec des monstres inconnus et l'origine de l'aura ténébreuse, pour me donner des sueurs froides et envisager un prompt demi-tour.

C'est à ce moment-là que l'aura sombre semble se rétracter, un bref instant, avant de rejaillir de toute sa force. Pas dans ma direction, non, mais dans celle de Goliath. Aussitôt, mon esprit fait le lien. Lâchant une bordée de jurons contre ma propre stupidité, je m'élance en direction du géant que l'attaque mystique a tôt fait de mettre à genoux. Suivant mon instinct, je m'immerge sans perdre un instant dans la Force, puisant dans ma maîtrise du côté Lumineux pour modeler une Bulle de Force tout autour de lui. Alors que sa connexion (même infime) avec la Force est momentanément rompue, l'assaut s'interrompt aussi soudainement qu'il a commencé. En un éclair, la poignée de mon sabre se retrouve dans ma main et la lame jaillit, s'arrêtant à un cheveu de la gorge de l'Humain. Si je suis intervenue trop tard ... je devrais l'abattre avant qu'il ne se retourne contre moi.

- Ne bougez pas d'un cheveux. Parlez. N'importe quoi, mais parlez. Ou je vous tue.

Comme à chaque fois que je porte ce masque, ma voix se retrouve déformée, grave, rocailleuse, avec occasionnellement une pointe dans les aigus. Mais le ton est glacial, lui. Pourvu qu'il parle. Pourvu que je sois intervenue à temps. Car, pour affronter ce qui se cache là-dessous, il va me falloir un allié, tout compte fait.




Spoiler:
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D'un seul coup, la faiblesse.

Etait-ce le manque de sommeil, la fatigue, l'inquiétude, ou autre chose ? Il n'eu pas le temps de le savoir alors que le sol l'attirait irrésistiblement. Le géant regarde autour de lui, les yeux injectés de sang et la vue trouble. Non, ce n'était pas la fatigue. C'était autre chose. Tout devint sombre, alors qu'il s'agenouillait.

Il était attaqué. Pas physiquement, mais mentalement. Il prit son fusil entre les mains, le faisant basculer, canon pointé vers l'arrière, alors qu'il s'agenouillait, vidant son esprit. Il repensa au désert de Tatoiine. Au ciel rempli d'étoiles. Aux privations. Au froid. Faire le vide dans son esprit et refouler  ses émotions était l'une des premières choses qu'il avait appris à faire. Rapidement, la sensation de malaise s'envola. Mais il se rendit compte que son "réveil" était aussi lié à une présence extérieure... qui maintenait un sabre laser jaune sous sa gorge.

Le "zouuum..." caractéristique de l'arme bruissait à ses oreilles, sentant une vive chaleur.

- Ne bougez pas d'un cheveux. Parlez. N'importe quoi, mais parlez. Ou je vous tue.

Il respira profondément. Il ne bougea pas. Pas même d'un millimètre, aussi immobile qu'une statue.

" C'est vous qui m'avez attaqué ? "

Sa voix était grave, flamboyante et emplie d'une colère contenue. Il ne voyait pas son opposant. Mais il savait une chose: c'était un forceux, et il était bien plus petit que lui. Il avança légèrement son bras droit, qui tenait son fusil, montrant à l'inconnu que l'arme était pointée sur lui.

" J'suis pas sûr qu'il me faudra plus de temps pour presser la gâchette que toi pour m'égorger. "

Bon, si c'est un jedi ou un sith, probable qu'il arrive à esquiver au dernier moment. Mais Tanlo doutait que quiconque prendrait le risque débile d'être transformé en tartare.

" Laisse moi me dégager et je dépose mon arme. "

Quelques instants de flottement. Le sabre laser se dégagea. Le mercenaire posa son arme au sol et s'éloigna du nouveau venu. Il se demanda si c'était lui qu'il avait cru sentir auparavant. Il était donc pisté.

Il se retourna. Le sabre laser était pointé vers lui. A quelques mètres l'un de l'autre, la différence de gabarit était encore plus marquante. Il lui mettait aisément deux têtes et une cinquantaine de kilos. Et chacune de ses jambes était presque aussi large que le corps du porteur de sabre.

Et c'était une femme. Humaine peut-être, ou une de ces innombrables espèces si proches des siens. Il eu un sourire.

" Voilà une compagnie plus charmante que ce que j'espérais... "

Il gardait ses mains dégagées, bien en évidences. Il savait que sous-estimer les femmes, surtout les forceuses, étaient dangereux. Malgré ca, il ne se sentait pas excessivement en danger. Il connaissait parfaitement ses forces et ses faiblesses. En était-il de même pour son adversaire.

Sans la quitter des yeux un seul instant, il fait une mini-révérence. Tous ses sens étaient en éveil. Peut-être qu'elle avait un padawan. Ou qu'elle en était un. Comme les rats, les forceux sont rarement seuls...

" Je suis Tanlo Jakobi. "

" On m'appelle l'Ouragan. " Autant terminer sur une bravade.
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J'aurais peut-être mieux fait de l'abattre d'emblée, le bougre. Je viens de lui sauver, sinon la peau, du moins son esprit, et voilà comment je suis récompensée. Accusation mensongère et irréfléchie, menace verbale et physique, pseudo-compliment aussi déplacé que futile, bravade ridicule pour conclure. Manquerait plus qu'il soit d'une incompétence crasse en prime ! Enfin, à varactyl donné, on ne regarde pas le bec ! Machinalement, je me frotte les yeux de la main gauche. Enfin, les orbites du masque, quoi. Je secoue alors la tête, un rire froid et grinçant sortant de ma bouche pendant plusieurs secondes.

- Ah ouais ? Bah écoute, Jakobi, tu peux t'affubler de tous les noms pompeux et ridicules que tu veux, mais si je n'étais pas intervenue, tu ne serais rien de plus qu'une bête à crocs et griffes, comme celle qui a éventrée ta copine là-bas. Et si j'avais voulu ta mort ...

Je m'interrompt le temps de sonder les environs. Rien. En théorie. Mais avec cette foutue présence qui parasite mes sens, pas moyen d'avoir une certitude. En parlant de ça, l'aura s'est rétractée depuis que je me suis manifestée ouvertement. J'aimerais bien penser que c'est parce que je lui ai foutu la trouille, mais je crains plutôt un changement de stratégie. J'hésite. Finalement, la lame de mon sabre laser s'éteint. Inutile d'attirer l'attention au-delà du nécessaire ... D'un geste de la main droite, je désigne les alentours.

- Peu importe. J'peux savoir pourquoi tu vas te jeter droit dans la gueule du ranccor, tout seul, comme ça ? Hmmm ? Si t'es fatigué de vivre, y'a plein d'autres moyens moins douloureux ...

Et moins ennuyeux pour les autres. Comme s'empaler sur une lame. Se jeter dans un volcan en activité. Sortir dans l'espace nu comme un ver. Ou mille autres du même acabit. Alors, certes, il n'a pas la Force pour sentir le danger, mais tout de même ... même avec les seuls indices matériels à sa disposition, ça devrait être flagrant, non ? Une colonie entière, forces de sécurité inclues, ça ne disparaît pas comme ça, en un clin d'oeil. Alors, vu l'état du macchabée qu'il a rencontré, ça devrait être clair que ces choses, peu importe leur nature exacte, sont nombreuses. Et féroces. Et pas très portées sur l'hospitalité. Est-il suicidaire, ou tout bonnement arrogant ? Sa réponse m'aurait sans doute permit de trancher, mais je ne suis même pas capable de dire s'il y en a eu une. Quelque chose d'autre vient d'attirer mon attention. Je penche légèrement la tête sur le côté en même temps que je la tourne, levant une main pour réclamer le silence. Là. Une légère perturbation de la Force vient de s'ajouter à celle déjà existante.

Soudain, un son vient rompre le silence, résonnant à travers l'escalier. Un crissement, désagréable, comme celui produit par du métal sur une pierre. Ou bien une griffe ... Et, rapidement, le son se répète. A de multiples reprises. Chaque fois, de plus en plus proche. De plus en plus rapide. Mon expérience prend le dessus. Un rapide survol des bâtiments alentours ne me révèle que peu de cachettes potentielles. Vestiges mal positionnés, murs trop effondrés, distance trop importante ... Ma vision est entravée par la disparition quasi-totale de la lumière. Bientôt, il fera trop sombre pour discerner quoi que ce soit. Hésiter est un luxe que je ne peut pas me permettre. Quelques larges enjambées me suffisent pour me mettre à couvert derrière un mur. Je ferme un bref instant les yeux, expire lentement par la bouche. Les battements de mon cœur se ralentissent, ma respiration se réduit à un filet. Lorsque mes paupières se soulèvent à nouveau, mon absence de mouvement est telle qu'on pourrait me confondre avec le pan de mur contre lequel je m'appuie. Pourvu que ces créatures ne se reposent pas trop sur leur odorat. Pourvu que Jakobi ait pu trouver une bonne cachette ...
Invité
Anonymous
- Ah ouais ? Bah écoute, Jakobi, tu peux t'affubler de tous les noms pompeux et ridicules que tu veux, mais si je n'étais pas intervenue, tu ne serais rien de plus qu'une bête à crocs et griffes, comme celle qui a éventrée ta copine là-bas. Et si j'avais voulu ta mort ...

" Merci.  " répondit le mercenaire, mi franc, mi moqueur. Heureusement, la nouvelle arrivante ne semblait plus si hostile qu'avant. Il ne se détendit pas pour autant. Elle éteignit la lame de son sabre. Il rangea son fusil, recachant ses bras épais sous son manteau.

- Peu importe. J'peux savoir pourquoi tu vas te jeter droit dans la gueule du ranccor, tout seul, comme ça ? Hmmm ? Si t'es fatigué de vivre, y'a plein d'autres moyens moins douloureux ...

" Hein ? Juste comme ca, t'es dans la même situation, toute seule sur un coin paumé sans info ! Et ca fait la leçon en plus ! "

Il se tut d'un seul coup, et lui jeta un coup d'oeil. Elle aussi s'était arrêtée, levant un bras, l'air attentif. Elle ne l'avait sûrement même pas écouté.

Un bruit. Raclement et crissements, comme ceux de griffes et de lames sur la pierre et le métal. Pas des bruits rassurants. Elle s'éloigna à grandes enjambées, partie se cacher.

Ces "choses" arrivaient.

Et dans le doute, mieux valait se planquer. Tanlo aurait bien jeté un oeil autour de lui, mais il devait garder la jeune femme en vue. Il la suivit, à quelques mètres et dans un silence surprenant pour son gabarit. Peu de réelle cachette, mais il pouvait compter sur l'obscurité ambiante pour se camoufler.

Puis, elle s'immobilisa contre un mur, et disparu presque. Pas le temps de s'étonner de ce tour de passe-passe typiquement Jedi. Il ne la "sentait" plus également. Des décennies de combat et des milliers d'heures d'entraînement avaient acérés ses sens, mais ils n'étaient pas à la hauteur des Jedi. Il dépassa l'endroit ou elle se trouvait, ses immenses jambes avalant la terre, puis, d'une impulsion, il se projeta en l'air, attrapa le sol du premier étage d'un immeuble ouvert en deux et effondré. D'une agilité et d'une souplesse plus proche du tigre que du chat, il se hissa en haut, s'accroupit et resta immobile.

S'il n'avait pas vu la jeune femme, il aurait juré être seul dans les environs.

les bruits se firent plus présents. Il ne voyait pas grand chose, mais percevait de nombreuses créatures. Une dizaine, au moins. D'une taille variable, certaines aussi grandes qu'un chien, d'autres entre lui et un Gen'Dai. Elles ne semblaient pas chercher quoi que ce soit, mais fouillaient les environs.

Il aurait bien mis un casque de vision nocturne, mais il n'osait le moindre geste, de peur d'être repéré. Au final, cela n'arriva pas. Elles furetèrent quelques minutes de plus, puis descendirent par l'escalier ou il avait rencontré la Jedi.

Il resta immobile une demi-minute puis, assuré qu'il ne restait aucune créature, sauta de sa cachette, se receptionnant avec souplesse trois mètres plus bas. Il avanca furtivement. Inutile d'appeller la Jedi. Elle se ramènerait sûrement sans prévenir, et il ne s'inquiétait pas pour elle.

Espérons juste qu'elle ne lui sauterait pas dessus. Ils ne seront pas trop de deux.
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