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# Après tant de temps... [Libre] - Lun 30 Sep 2013 - 9:46
Le voile blanc s’estompe. L’espace redevient ce tapis d’encre piqué d’astres. Je viens de sortir de l’hyper-espace. Face à moi, Ondéron, le temple Jedi, ma maison... Me voilà de retour après des mois, des années...
Les doutes s’étaient faits trop présents, trop pesants, une gangue oppressante autour de mon esprit. Mes convictions vacillantes, la tentation du côté obscur... je ne pouvais décemment pas assumer mes fonctions. Le Grand Conseil l’a bien compris. Avec leur consentement, je suis parti hors du monde, hors du temps, hors des affaires des puissants.
La planète grandit, envahit mon champ de vision. On me contacte par radio, je décline mon identité. J’observe les instruments de navigation et me prépare à entrer dans l’atmosphère. Le pilotage, ce n’est pas mon domaine de prédilection. Je ne relâche pas ma concentration lors des manœuvres. Un crash en guise de retour, on peut espérer mieux, n’est-ce pas ? Mais n’exagérons rien. Du moment que je ne suis pas sous le feu ennemi ou au milieu d’un champ d’astéroïdes, je me débrouille correctement.
Cette longue période d’isolement m’a allégé le cœur. J’ai choisi, pour mon exil, un lieu loin de tout, un endroit sauvage, dépouillé. Des roches battues par les vents, une végétation maigrelette sur un sol pauvre, des fleuves tumultueux aux cataractes imposantes... Ici, mère nature et père ciel s’expriment sans entrave. Ici, j’ai retrouvé Ajasim, mon arbre spirituel. Une partie de mon séjour s’est passée dans la plus grande solitude, l’autre, en compagnie d’une peuplade nomade. Renouant avec les fondamentaux, j’ai écouté les murmures d’Ajasim...
Mon vaisseau traverse maintenant les nuages. La jungle se dévoile et, au milieu d’elle, ma destination. Que s’est-il passé en mon absence ? Je n’en ai pas la moindre idée. Qu’en est-il des histoires politiques ? Qu’en est-il des Sith ? Tant de choses me dépassaient avant et je présume que j’aurais toujours autant de mal à tout comprendre. Mais au moins, j’ai obtenu des réponses. Pas toutes, mais assez pour m’estimer prêt à assumer mon rang.
Sur Ondéron, le soir s’annonce alors que j’amorce l’ultime approche. Redresser la trajectoire, décélérer... Tout est ok, je pénètre dans le hangar. Encore quelques secondes et mon appareil touche le sol, s’immobilise. Puis c’est son moteur qui s’endort. Le silence gagne le cockpit, à peine troublé par le tableau de bord toujours en fonction. Je reste passif un instant, pensif. Pour moi, le moment est loin d’être anodin. Enfin, je me décide, presse la commande, l’habitacle s’ouvre, l’air d’Ondéron pénètre, chasse celui du monde lointain qui déjà n’est plus qu’un souvenir. D’un bond, je mets pied à terre. Je me retourne, le vaisseau témoigne par sa peinture ternie et écaillée le temps qu’il a passé exposé aux caprices de la météo.
Les doutes s’étaient faits trop présents, trop pesants, une gangue oppressante autour de mon esprit. Mes convictions vacillantes, la tentation du côté obscur... je ne pouvais décemment pas assumer mes fonctions. Le Grand Conseil l’a bien compris. Avec leur consentement, je suis parti hors du monde, hors du temps, hors des affaires des puissants.
La planète grandit, envahit mon champ de vision. On me contacte par radio, je décline mon identité. J’observe les instruments de navigation et me prépare à entrer dans l’atmosphère. Le pilotage, ce n’est pas mon domaine de prédilection. Je ne relâche pas ma concentration lors des manœuvres. Un crash en guise de retour, on peut espérer mieux, n’est-ce pas ? Mais n’exagérons rien. Du moment que je ne suis pas sous le feu ennemi ou au milieu d’un champ d’astéroïdes, je me débrouille correctement.
Cette longue période d’isolement m’a allégé le cœur. J’ai choisi, pour mon exil, un lieu loin de tout, un endroit sauvage, dépouillé. Des roches battues par les vents, une végétation maigrelette sur un sol pauvre, des fleuves tumultueux aux cataractes imposantes... Ici, mère nature et père ciel s’expriment sans entrave. Ici, j’ai retrouvé Ajasim, mon arbre spirituel. Une partie de mon séjour s’est passée dans la plus grande solitude, l’autre, en compagnie d’une peuplade nomade. Renouant avec les fondamentaux, j’ai écouté les murmures d’Ajasim...
Mon vaisseau traverse maintenant les nuages. La jungle se dévoile et, au milieu d’elle, ma destination. Que s’est-il passé en mon absence ? Je n’en ai pas la moindre idée. Qu’en est-il des histoires politiques ? Qu’en est-il des Sith ? Tant de choses me dépassaient avant et je présume que j’aurais toujours autant de mal à tout comprendre. Mais au moins, j’ai obtenu des réponses. Pas toutes, mais assez pour m’estimer prêt à assumer mon rang.
Sur Ondéron, le soir s’annonce alors que j’amorce l’ultime approche. Redresser la trajectoire, décélérer... Tout est ok, je pénètre dans le hangar. Encore quelques secondes et mon appareil touche le sol, s’immobilise. Puis c’est son moteur qui s’endort. Le silence gagne le cockpit, à peine troublé par le tableau de bord toujours en fonction. Je reste passif un instant, pensif. Pour moi, le moment est loin d’être anodin. Enfin, je me décide, presse la commande, l’habitacle s’ouvre, l’air d’Ondéron pénètre, chasse celui du monde lointain qui déjà n’est plus qu’un souvenir. D’un bond, je mets pied à terre. Je me retourne, le vaisseau témoigne par sa peinture ternie et écaillée le temps qu’il a passé exposé aux caprices de la météo.
HRP : le sujet est libre à tous ceux qui peuvent se trouver dans le temple. Vous n’êtes pas forcé de me croiser dans le hangar. Mon personnage va en sortir. Au besoin, ma boîte MP est à votre disposition.
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