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# Si l'on doit trahir, autant faire un tir groupé... (solo) - Dim 11 Aoû 2013 - 17:43
Le jeune Kieffer s'était levé à une heure très avancée ce jour-là. En fait, comme souvent, il n'avait pas vraiment dormi. Il avait passé la nuit à modifier les dessins techniques de son armure, et à la forger, reforger, sans jamais se laisser le moindre moment de répit. Il avait fini le casque et les gants, mais il était insatisfait que son projet traîne depuis si longtemps.
Il n'avait dormi que trois quarts d'heure au final, et cela avait rendu son humeur exécrable. Il devait encore s'occuper de trouver les ennemis de Zora. Il avait déjà récolté 23 noms. Comment surveiller autant de gens à la fois ? Et comment en trouver d'autres sans éveiller les soupçons ? A moins qu'ils se surveillent et se dénichent eux-mêmes. Il devrait certainement en faire un groupe. Mais pour convaincre autant de personnes à la fois, il lui fallait leur prouver sa force... Et pour cela, il devait détruire une menace. Quelque chose qui leur faisait peur. Qu'il craignait. Et il avait déjà une idée de qui ils craignaient. Pour les convaincre de sa puissance, et les pousser à le suivre, il simulerait sa propre mort.
Il chercha alors quelqu'un pour prendre sa place. IL devait trouver quelqu'un de sa taille, et quelqu'un qui ne pourrait faire comprendre sa véritable identité. Quoi de mieux qu'un muet ? Il étaient si nombreux à l'académie, il en trouverait un facilement...
Syn chercha dans les élèves un muet, et il réussit. Stefenïo Vanaré, un muet solitaire, très misanthrope. Il chercha la chambre de celui-ci, et trouva non seulement ça, mais aussi que le jeune tatooinien n'avait pas de maître. Personne ne remarquerait sa disparition.
La nuit suivante, il acheva donc les protections de ses avant-bras, et le lendemain, il ne se présenta nulle part dans l'académie, à aucun cours, et aucun repas. il acheva les protection de ses tibias, et celles de ses pieds.
La nuit qui suivit, il arpenta les couloirs, et pendant que Stefenïo dormait, il lui posa une main sur la bouche pour faire office de bâillon, et de son autre main, il lui injecta une violente décharge qui le plongea dans l'inconscience.
Quand Vanaré se réveilla, il se trouvait dans une salle de torture de l'académie, maintenu par des chaines sur une table. L'ancienne armure de Syn pesait sur ses épaules. Celui-ci veillait sur le réveil de Stefenïo. Quand celui-ci le vit, il découvrit les dents, l'air menaçant.
-Bonjour Vanaré, je suis Syn Kieffer...
L'apprenti se débattit sur la table, tirant du mieux qu'il pouvait sur les chaînes.
-Du calme... Dans l'immédiat, je ne te veux aucun mal. Tu vas juste me servir à pervenir à mes fins. Vois-tu, je dois vaincre un apprenti à minima connu dans l'académie pour gagner la confiance d'autres apprentis. Et c'est là que tu interviens. Avec cet armure -la mienne-, tu vas te faire passer pour Syn Kieffer. J'aimerais que tu ne tentes rien de stupide.
Syn s'approcha, son ancien masque à la main, et le posa sur le visage de Stefenïo. Il y eut un bruit d'aspiration, et le masque s'y greffa.
-Ce visage sera le dernier que tu auras, car bien sûr, il ne faudra pas que l'on te reconnaisse. Et pour ça, je devrais te défigurer... A la prochaine Vanaré...
Le jeune humain posa sa main sur le torse métallique de l'armure et y envoya une violent décharge. Stefenïo s'évanouit après quelques convulsions maladives.
Syn procéda alors à la construction du groupe qui devait servir à assassiner Zora Shaar-là. Bien sûr, ce groupe ne serait qu'un moyen de regrouper les ennemis de Zora, pour que celle-ci puisse les tuer d'un coup. Et chacun des 23 membres de ce groupe servirait aussi à recruter d'éventuels ennemis de Zora. Dernier point, Syn pourrait charger ces pigeons d'espionner Van Atha'lith, prétextant qu'il s'agissait sûrement d'un allié de l'apprentie de la dame noire. Le jeune humain envoya alors des invitations anonymes aux 23 personnes qu'il avait repérées. Il leur fixa pour point de rendez-vous une vieille salle de torture de l'académie.
Le jour J, les 23 apprentis s'installèrent dans la pièce. Syn y avait aménagé une table de banquet, autour de laquelle il avait disposé 24 chaises. La 24ème, celle où il était assis, se trouvait au fond de la table, et lui permettait de voir tous ses convives. Derrière cette chaise, Stefenïo Vanaré, déguisé en lui-même, était retenu au mur par des chaines, qui entourait sa gorge, ses mains, et ses chevilles.
-Bienvenue mes amis, prenez place je vous prie.
Les apprentis s'assirent à chacune des 23 autres sièges libres. Syn était vêtu d'une énorme bure noire, dont le capuchon était rabaissé. Cet accoutrement gigantesque et sombre dissimulait sa nouvelle armure, composé des protections du torse, des tibias, des épaules, et des avant-bras. Pour des raisons évidentes de discrétion, il avait ôté ses gans en serre et son casque. Il y eut une longue minute de silence, que Syn, allias Damon Parvarto, finit par rompre:
-Si je vous ai tous convié ici, c'est par ce que, comme vous tous, je voudrai voir Zora Shaar-là, l'apprentie de la dame noire, six pieds sous terre. Je vous ai tous repéré, vous, en qui j'ai fini par avoir confiance, et j'ai découvert que vous aviez tous le même objectif, ou plutôt le même rêve ! Celui d'être l'apprenti de notre maîtresse à tous, l'apprenti du seigneur noir des Siths !
Syn marqua une pause, prenant plaisir à voir la lueur d'intérêt dans les yeux des apprentis. Ces pigeons étaient stupides au point de croire chaque mots qu'il prononçait.
-J'aimerais que vous vous joigniez à moi. Sous mon commandement, notre entreprise connaîtra le succès. Nous capturerons Zora Shaar-Là. Inquiète, sa maîtresse viendra. A ce moment, nous exécuteront son apprentie. Et quand la dame noire sera, nous nous entre-tuerons, et c'est dans ce bain de sang que celle-ci reconnaîtra celui qui méritera son apprentissage.
Il observa les réactions des apprentis. Au début, ils se montrèrent hésitants à participer à un tel massacre. Mais ils finirent par hocher la tête. Seul un apprenti s'éleva parmi la foule: Javiez Numériâ, un homme borgne de par l'âge son égal, et de par l'orgueil son aîné. Il regarda l'assemblée, puis parla, d'une voix aussi douce qu'un hurlement:
-Je ne suis pas d'accord ! Pourquoi devrions-nous te suivre toi ?! Tu es peut-être assez intelligent pour piéger Zora, mais es-tu assez fort pour nous protéger de son courroux si ta tentative échouait ?!
Syn ne parla d'abord pas, regardant Javiez droit dans les yeux. Puis il eut un sourire narquois, et lui répondit:
-C'est pourquoi j'ai convié ici cette personne, il désigna Stefenïo en armure du doigt. Je ne vous apprends rien en vous apprenant que cette personne à tuer nombre de nos camarades. Si la force est si importante pour toi chez un chef Javiez, es-tu en accord avec ça ?
L'intéressé hocha la tête, mais comme Syn s'y attendait, il n'osa pas se proposer pour combattre Stefenïo.
-C'est pour ça que, là, maintenant, devant vous, je vais affronter Syn Kieffer et le tuer.
Une rumeur de surprise s'éleva dans l'assemblée, comme si cette déclaration choquaient les convives de Syn, comme il s'y attendait.
-Veuillez vous ranger dans le font de la salle, et former une ligne. Javiez, passe moi ton sabre laser.
Celui-ci décrocha son arme de sa ceinture, et la lui lança. Syn l'attrapa au vol, et en alluma la lame. Il se retourna, trancha les chaines qui retenaient Stefenïo. Celui-ci s'écrasa lourdement au sol. Comme Syn s'y attendait, il supportait très mal le poids astronomique de l'armure.Il mit presque une minute à se relever. Syn éteint la lame du sabre, et décrocha le sien. Quand Stefenïo fut debout, face au faux Damon, celui -ci lui tendit l'arme. Syn recula de cinq pas, le yeux rivés sur son adversaire. Il finit par murmurer:
-A nous deux Kieffer...
Il se délecta du son de l'activation de son sabre laser, dont sa lame, tournée vers le bas, érafla le sol. Stefenïo prit le sien à deux mains, et en alluma la lame. Ses bras tremblaient, mais ce n'étaient pas à cause de la peur, le poids de l'armure l'accablait.
Syn leva et son sabre, et tournoya sur lui-même. Il eut un rictus de plaisir en constatant à quel point son armure le laissait plus libre de mouvements, à quel point il était lus agile. Son adversaire bloqua difficilement son attaque, mais non pas à cause d'un manque de force, mais encore une fois sous l'effet de la masse d'acier qui le recouvrait. Le jeune humain se saisit de la main laquelle son ennemi tenait son sabre laser, et le frappa de la garde de son sabre en plein visage. Stefenïo recula sous l'impact, et Syn le frappa en estoc. L'apprenti ne parvint pas à dévier parfaitement ce coup, qui lui érafla la jambe. Il plia genoux. Syn effectua un nouveaux tournoiement sur lui-même, que Vanaré bloqua à grand peine. Kieffer profita de la violence de l'impact pour tournoyer à nouveaux, mais cette fois-ci en sens inverse. Pendant qu'il tournait, il saisit son sabre laser à deux mains, le plaça à côté de son visage, de sorte que la lame suive son regard. Et quand il fut face à Stefenïo, il enfonça son sabre laser dans la tête. Le sang gicla, recouvrant la bure de Syn et le sol derrière sa victime. Syn acheva son geste en levant la lame de son sabre, tranchant le haut de sa tête en deux. Le masque tomba d'acier du jeune mort tomba, comme son corps, dans un bruit métallique. Les convivesse ruèrent vers la dépouille du prétendu Syn Kieffer, mais dans son attaque, comme il l'avait voulu, le véritable Syn l'avait totalement défiguré.
Syn venait de gagner la confiance et le commandement des 23 apprentis...
Il n'avait dormi que trois quarts d'heure au final, et cela avait rendu son humeur exécrable. Il devait encore s'occuper de trouver les ennemis de Zora. Il avait déjà récolté 23 noms. Comment surveiller autant de gens à la fois ? Et comment en trouver d'autres sans éveiller les soupçons ? A moins qu'ils se surveillent et se dénichent eux-mêmes. Il devrait certainement en faire un groupe. Mais pour convaincre autant de personnes à la fois, il lui fallait leur prouver sa force... Et pour cela, il devait détruire une menace. Quelque chose qui leur faisait peur. Qu'il craignait. Et il avait déjà une idée de qui ils craignaient. Pour les convaincre de sa puissance, et les pousser à le suivre, il simulerait sa propre mort.
Il chercha alors quelqu'un pour prendre sa place. IL devait trouver quelqu'un de sa taille, et quelqu'un qui ne pourrait faire comprendre sa véritable identité. Quoi de mieux qu'un muet ? Il étaient si nombreux à l'académie, il en trouverait un facilement...
Syn chercha dans les élèves un muet, et il réussit. Stefenïo Vanaré, un muet solitaire, très misanthrope. Il chercha la chambre de celui-ci, et trouva non seulement ça, mais aussi que le jeune tatooinien n'avait pas de maître. Personne ne remarquerait sa disparition.
La nuit suivante, il acheva donc les protections de ses avant-bras, et le lendemain, il ne se présenta nulle part dans l'académie, à aucun cours, et aucun repas. il acheva les protection de ses tibias, et celles de ses pieds.
La nuit qui suivit, il arpenta les couloirs, et pendant que Stefenïo dormait, il lui posa une main sur la bouche pour faire office de bâillon, et de son autre main, il lui injecta une violente décharge qui le plongea dans l'inconscience.
Quand Vanaré se réveilla, il se trouvait dans une salle de torture de l'académie, maintenu par des chaines sur une table. L'ancienne armure de Syn pesait sur ses épaules. Celui-ci veillait sur le réveil de Stefenïo. Quand celui-ci le vit, il découvrit les dents, l'air menaçant.
-Bonjour Vanaré, je suis Syn Kieffer...
L'apprenti se débattit sur la table, tirant du mieux qu'il pouvait sur les chaînes.
-Du calme... Dans l'immédiat, je ne te veux aucun mal. Tu vas juste me servir à pervenir à mes fins. Vois-tu, je dois vaincre un apprenti à minima connu dans l'académie pour gagner la confiance d'autres apprentis. Et c'est là que tu interviens. Avec cet armure -la mienne-, tu vas te faire passer pour Syn Kieffer. J'aimerais que tu ne tentes rien de stupide.
Syn s'approcha, son ancien masque à la main, et le posa sur le visage de Stefenïo. Il y eut un bruit d'aspiration, et le masque s'y greffa.
-Ce visage sera le dernier que tu auras, car bien sûr, il ne faudra pas que l'on te reconnaisse. Et pour ça, je devrais te défigurer... A la prochaine Vanaré...
Le jeune humain posa sa main sur le torse métallique de l'armure et y envoya une violent décharge. Stefenïo s'évanouit après quelques convulsions maladives.
Syn procéda alors à la construction du groupe qui devait servir à assassiner Zora Shaar-là. Bien sûr, ce groupe ne serait qu'un moyen de regrouper les ennemis de Zora, pour que celle-ci puisse les tuer d'un coup. Et chacun des 23 membres de ce groupe servirait aussi à recruter d'éventuels ennemis de Zora. Dernier point, Syn pourrait charger ces pigeons d'espionner Van Atha'lith, prétextant qu'il s'agissait sûrement d'un allié de l'apprentie de la dame noire. Le jeune humain envoya alors des invitations anonymes aux 23 personnes qu'il avait repérées. Il leur fixa pour point de rendez-vous une vieille salle de torture de l'académie.
Le jour J, les 23 apprentis s'installèrent dans la pièce. Syn y avait aménagé une table de banquet, autour de laquelle il avait disposé 24 chaises. La 24ème, celle où il était assis, se trouvait au fond de la table, et lui permettait de voir tous ses convives. Derrière cette chaise, Stefenïo Vanaré, déguisé en lui-même, était retenu au mur par des chaines, qui entourait sa gorge, ses mains, et ses chevilles.
-Bienvenue mes amis, prenez place je vous prie.
Les apprentis s'assirent à chacune des 23 autres sièges libres. Syn était vêtu d'une énorme bure noire, dont le capuchon était rabaissé. Cet accoutrement gigantesque et sombre dissimulait sa nouvelle armure, composé des protections du torse, des tibias, des épaules, et des avant-bras. Pour des raisons évidentes de discrétion, il avait ôté ses gans en serre et son casque. Il y eut une longue minute de silence, que Syn, allias Damon Parvarto, finit par rompre:
-Si je vous ai tous convié ici, c'est par ce que, comme vous tous, je voudrai voir Zora Shaar-là, l'apprentie de la dame noire, six pieds sous terre. Je vous ai tous repéré, vous, en qui j'ai fini par avoir confiance, et j'ai découvert que vous aviez tous le même objectif, ou plutôt le même rêve ! Celui d'être l'apprenti de notre maîtresse à tous, l'apprenti du seigneur noir des Siths !
Syn marqua une pause, prenant plaisir à voir la lueur d'intérêt dans les yeux des apprentis. Ces pigeons étaient stupides au point de croire chaque mots qu'il prononçait.
"Ils ne sont que des ados rêvant de gagner de l'importance et de la puissance, voilà pourquoi il est si simple de les berner..."Pensa-t'il.
Il jeta un dernier regard à l'assemblée, puis reprit:-J'aimerais que vous vous joigniez à moi. Sous mon commandement, notre entreprise connaîtra le succès. Nous capturerons Zora Shaar-Là. Inquiète, sa maîtresse viendra. A ce moment, nous exécuteront son apprentie. Et quand la dame noire sera, nous nous entre-tuerons, et c'est dans ce bain de sang que celle-ci reconnaîtra celui qui méritera son apprentissage.
Il observa les réactions des apprentis. Au début, ils se montrèrent hésitants à participer à un tel massacre. Mais ils finirent par hocher la tête. Seul un apprenti s'éleva parmi la foule: Javiez Numériâ, un homme borgne de par l'âge son égal, et de par l'orgueil son aîné. Il regarda l'assemblée, puis parla, d'une voix aussi douce qu'un hurlement:
-Je ne suis pas d'accord ! Pourquoi devrions-nous te suivre toi ?! Tu es peut-être assez intelligent pour piéger Zora, mais es-tu assez fort pour nous protéger de son courroux si ta tentative échouait ?!
Syn ne parla d'abord pas, regardant Javiez droit dans les yeux. Puis il eut un sourire narquois, et lui répondit:
-C'est pourquoi j'ai convié ici cette personne, il désigna Stefenïo en armure du doigt. Je ne vous apprends rien en vous apprenant que cette personne à tuer nombre de nos camarades. Si la force est si importante pour toi chez un chef Javiez, es-tu en accord avec ça ?
L'intéressé hocha la tête, mais comme Syn s'y attendait, il n'osa pas se proposer pour combattre Stefenïo.
-C'est pour ça que, là, maintenant, devant vous, je vais affronter Syn Kieffer et le tuer.
Une rumeur de surprise s'éleva dans l'assemblée, comme si cette déclaration choquaient les convives de Syn, comme il s'y attendait.
-Veuillez vous ranger dans le font de la salle, et former une ligne. Javiez, passe moi ton sabre laser.
Celui-ci décrocha son arme de sa ceinture, et la lui lança. Syn l'attrapa au vol, et en alluma la lame. Il se retourna, trancha les chaines qui retenaient Stefenïo. Celui-ci s'écrasa lourdement au sol. Comme Syn s'y attendait, il supportait très mal le poids astronomique de l'armure.Il mit presque une minute à se relever. Syn éteint la lame du sabre, et décrocha le sien. Quand Stefenïo fut debout, face au faux Damon, celui -ci lui tendit l'arme. Syn recula de cinq pas, le yeux rivés sur son adversaire. Il finit par murmurer:
-A nous deux Kieffer...
Il se délecta du son de l'activation de son sabre laser, dont sa lame, tournée vers le bas, érafla le sol. Stefenïo prit le sien à deux mains, et en alluma la lame. Ses bras tremblaient, mais ce n'étaient pas à cause de la peur, le poids de l'armure l'accablait.
Syn leva et son sabre, et tournoya sur lui-même. Il eut un rictus de plaisir en constatant à quel point son armure le laissait plus libre de mouvements, à quel point il était lus agile. Son adversaire bloqua difficilement son attaque, mais non pas à cause d'un manque de force, mais encore une fois sous l'effet de la masse d'acier qui le recouvrait. Le jeune humain se saisit de la main laquelle son ennemi tenait son sabre laser, et le frappa de la garde de son sabre en plein visage. Stefenïo recula sous l'impact, et Syn le frappa en estoc. L'apprenti ne parvint pas à dévier parfaitement ce coup, qui lui érafla la jambe. Il plia genoux. Syn effectua un nouveaux tournoiement sur lui-même, que Vanaré bloqua à grand peine. Kieffer profita de la violence de l'impact pour tournoyer à nouveaux, mais cette fois-ci en sens inverse. Pendant qu'il tournait, il saisit son sabre laser à deux mains, le plaça à côté de son visage, de sorte que la lame suive son regard. Et quand il fut face à Stefenïo, il enfonça son sabre laser dans la tête. Le sang gicla, recouvrant la bure de Syn et le sol derrière sa victime. Syn acheva son geste en levant la lame de son sabre, tranchant le haut de sa tête en deux. Le masque tomba d'acier du jeune mort tomba, comme son corps, dans un bruit métallique. Les convivesse ruèrent vers la dépouille du prétendu Syn Kieffer, mais dans son attaque, comme il l'avait voulu, le véritable Syn l'avait totalement défiguré.
Syn venait de gagner la confiance et le commandement des 23 apprentis...
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