Il est une chose qu’un littéraire peut faire pour contrôler ses passions.. C’est lorsqu’il en est à ressentir quelque chose, chercher de façon extrêmement minutieuse le nombre d’adjectifs et synonymes pouvant qualifier cet état. De la sorte on fait tourner les méninges à plein régime et on a tendance à apaiser les problèmes. Pour ma part, j’en étais présentant à 273 synonymes trouvés dans 4 langues vivantes et 2 mortes pour exprimer cet état d’irritation avancé.
Depuis ma chute à travers une fenêtre qui m’avait littéralement pété la moitié de la figure et les trois quart des os, j’étais d’humeur massacrante. Bien sûr je m’étais soigné et certains de mes camarades avaient achevé cette cure lorsque la traque fut achevée. Velvet s’en était tirée, et on ramenait notre ami saurien aux autorités de Coruscant sous les hourra de la foule en dél..
Ah oui, non, autant pour moi : la panique, on y participait, féliciter les Jedi, on s’en passait.

Notez bien : la panique, on y participe. Je persiste et je signe, parce que ce n’était pas terminé. Méditant d’autre maux sur les flancs du convoi qui escortait notre géant en détention, je me fis bousculer.

-Désolé ! Je suis pressé !

Nous étions sur l’allée du Sénat, il filait droit dessus.. Non mon garçon, toi, tu ne passes pas. Saisissant son bras au vol, je l’arrêtais dans son élan, et me posais face à lui.

-Autorité Jedi, déclinez les raisons de cet empressement d’investir le Sénat qui vient d’être victime d’une tentative d’attentat ?

-C’est pas terminé ! Un autre arrive ! Je l’ai entendu le dire !

Merde ! Un bombe était aussi dangereuse qu’une alerte à la bombe. Nous avions protégé le Sénat contre les faits, maître Yalda s’en était assurée ! Maintenant, si le cénacle sénatorial était défait et mis en panique par une rumeur, on aurait juste bossé pour rien, et un mal pire encore serait fait.

-Rentrez chez vous et propagez cette nouvelle : ce bruit qui court est FAUX. Un maître Jedi est responsable de la sécurité du Sénat, et les affaires de déminage ont été soldée : il n’y a RIEN. C’est juste de l’incitation à la panique et un préjudice moral porté contre les autorités suprêmes de la République. Allez, filez !

Je tapais du pied un moment avant d’arrêter le convoi :

-Continuez sans nous. Mlle Lilianova, vous m’accompagnez. Je veux que la garde du palais bloque l’avenue. Personne n’entre, personne ne sort. Je ne veux aucune fuite. Dites que c’est pour rattraper les derniers terroristes..

Problèmes.. Dans le Sénat il y avait des moyens de larges diffusions.. ET plein de journalistes qui s’était réfugiés. Bref.. Si l’alerte à la bombe était une trainée de poudre, j’avais là deux belles barriques prêtes à exploser. Il fallait donc agir avant.

-Faites donner les ordres de sécurité. On ne peut pas se permettre de se tromper maintenant. La sécurité de Sénat doit rester totalement calme et on ne doit pas perturber les procédures.. Pas de panique cette fois. Il est hors de question qu’un bouffon porte atteinte aux Sénat et ridiculise les forces de la République parce qu’il crie fort !

Un membre de la garde du Sénat m’accompagnait, son holocom activé et pas qu’un peu, relayant les ordres. Cheminant à grand pas, je ne faisais pas forcément attention à la foule qui commençait à s’amasser çà et là. A défaut de coincer ce fauteur de trouble, le tenir à l’écart serait suffisant en vérité, du moins s’il était tenu au silence jusqu’à la clôture des délibérations, lorsque sa nouvelle d’attentat n’aura plus la moindre influence..
Ce pensant, je ne vis, encore une fois, pas le bonhomme qui me bouscula. En revanche, je compris que lui, nous entendait. Il nous écoutait même, avant, m’ayant balancé de côté lorsqu’il avait estimé que l’urgence était prioritaire : il en savait assez pour savoir qu’il devait se dépêcher.

Une seconde de blanc. Voilà, c'est ce qui m'apparut. J'étais debout, et maintenant je suis a moitié couché sur le sol, la tête dans le cirage. Je savais que je devais me relever mais.. Oufti d'crénom, il m'était bien rentré dans le chou ce type. Bousculade classique, j'avais peur que personne n'ait remarqué que ce bonhomme là nous avait écouté, et qu'il était donc notre premier suspect.
Le garde m'aidait à me relever en pestant contre l'impolitesse, et me demandant la santé. Mais dès que j'étais sur pied, je secouais la tête, me remettant les idée en place, et cessant de suite les civilités sans le moindre usage.

-Arrêtez-le ! Il nous a écouté depuis le début !

Était-il seul ? Ou allait-il ? Etait-ce bien lui ? J'avais à peine la vague image d'une silhouette en long manteau rouge, un peu plus petite que moi. Me laissant devance,r j'entamais la course d'un pas encore incertain, me remettant passablement mal de la collision conjuguée aux blessures à peine refermée. Tudieu, je commençais à fatiguer moi..

Allez ! Du nerfs Léonard ! Cette journée ne doit pas être celle de ton échec !

Le garde du Sénat courrait à côté de moi, et nous avions du retard. Mais déjà les cordons se mettaient en place, et je doutais que l’intrus puisse passer par la porte. Et il semblait du même avis, car je ne le vis que pour aviser qu’il disparaissait dans une des maisons bordant l’avenue du Sénat.

Sans arrêter de courir après, je regardais plus précisément l’endroit : la maison avait de nombreuses fenêtres, et il était simple d’en sortir par là et de grimper sur les toits. Ainsi, il saurait joindre les hauteurs du Sénat.. S’il avait une clef de données avec des lignes de codes trafiquées, il pourrait sans soucis utiliser les retransmissions des séances, diffusées à l’échelle galactique, pour passer un message d’horreur, faisant savoir à toute la galaxie que le Sénat avait explosé, ce qui était faux. Et même après un erratum, ce genre de bourde se fait très mal pardonner..
Millia était allé rassurer les journalistes, répandre la nouvelle qu’une personne voulait terroriser la République, c’était sage. En cas d’échec ou même de fuites, on aurait une longueur d’avance sur l’information. Mais pour ma part, j’avais la partie sportive.

Bourdiou, j’en avais plein les pattes de courir moi. Vivement la retraite. Je sentais dans ma poitrine l’air malmené qui commençait à me brûler.. C’était un début d’asthme.. Le genre de moment ou on sent que tout va pas tarder à bloquer.. Me tenant fermement, je faisais par la Force ce qu’il fallait faire pour que je tienne. Je Devoir était l’impératif absolu, et j’étais jusqu’au plus profond de mon être à son service exclusif.
Il n’est ni douleur, ni passion.. Seulement la péroraison du devoir accompli. Et même si je devais ramper pour lui courir après avec une maigre chance de succès, mais une chance existante cependant.. JE LE FERAI !


Fort heureusement, je n’en étais pas encore là, et mes jambes me tenaient encore, mon souffle aussi. Faisant un geste, je fis signe au garde qui m’accompagnait de passer par la porte. Moi.. Par les toits.
Oui, oui, les Jedi peuvent faires des bonds assez surprennant. Mais faut pas pousser. Si j’étais en bon état, je n’étais pas en de bonnes disposition. Sauter sur le toit.. Ca faisait haut quand même, et j’étais vraiment pas sur de réussir.. Bah, au pire il y avait un balcon, je finirais dessus et sauterait à nouveau. Ce serait du temps perdu, mais cela saurait tout de même me permettre de gagner du temps sur les escaliers. Par contre je voyais déjà un manteau pourpre sortir d’un velux, et ça, ça m’agaçais.
Fléchissant les jambes pour bondir, je canalisais donc ma force dans mes mollet et.. Zou !

Arh ! Pas assez haut ! Rentrant sur le premier balcon, je bondis à nouveau, ratant d'une large poignée de seconde le poursuivis. Allez, pour la forme, on l'interpelle. Oui, non, il m'ignore déjà, mais quand même, procédure, tout ça..

-HALTE ! Arrêtez-vous !

Tirant mon sabre, je repris la course, soufflant déjà avec plus de lourdeur. Le garde après moi venait d'emerger de la fenêtre et le tenais en joue, prêts à tirer. D'un signe apaisant de la main, je lui fis comprendre que a, c'était la toute dernière option.
Youpi, on continue la course sur des toits glissants, pentus, et prêts à nous faire tomber sur 7 ou 8 bons mètres de haut.
Gloups..

Je commençais sérieusement à peiner moi. Courir, sauter, ne pas le perdre de vu.. Le garde du Sénat qui était à mes coté semblait d’ailleurs bien le remarquer. S’il pensait pouvoir me couver d’un œil inquiet et avoir toujours l’air d’être prêts à me rattraper sans que je le remarque, c’était raté.
Et avoir un bonhomme déjà prêts à vous ramasser si vous faites une gaffe.. D’un côté c’est rassurant, de l’autre, ça aide pas pour avoir confiance en soi.

Du reste, j’avais à présent Millia avec moi. Devant même. Je ne me souvenais pas de l’avoir vu arriver.. Ni même comment elle m’était passée devant. Mais je lui avais indiquer le voleur et la course à suivre. De mon côté..
En fait, je ralentissais.


Le garde m’avait distancé, me laissant un regard cependant. Il avait l’air de dire « Reste derrière, tu n’es plus en état ».. Ben tien.. Je n’étais pas à cheval sur l’orgueil, mais quand même, je trouvais ça vaguement.. Vexant. Vexant.. Mais vrai.
Je me laissais tomber à genoux et joignis les pouces tout en croisant les pouces. Reposant mon souffle saccadé, j’entrais dans une méditation un peu spéciale, issue de mes compétences de guérisseurs passablement chevronné. Yeux fermés, j’utilisais alors pleinement mon esprit. Cette âme à l’intellect puissant et rapide qui me faisait gagner du temps sur chaque théorie, pensée, et plan pour une rapidité d’exécution, d’action et d’adaptation parfaite.
Et s’adapter, il en était grand temps.

J’inspirais profondément, sentant à présent la Force couler en moi. A genoux sur un toit, j’arrêtais le temps autour de moi, m’isolant dans cette bulle ou je n’écoutais plus que les battement de mon cœur, ma respirations.. Chaque petit son, chaque battement de sang dans mes tempes.. Le plus infime des bruits, la plus fugitive des sensations. Plus rien ne m’échappait. Mon corps tout entier palpitait à l’oreille de mon esprit, comprenant ce dernier dans son ensemble grâce à mes connaissances et compétences. J’avais atteint les limites ? Alors l allait présentement repousser les limites, et ce jusqu’au point de non-retour, évitant bien sûr de le dépasser si je pouvais l’éviter. Mais la République avait besoin de moi, j’étais cité pour agir pour le bien commun, le peuple, les innocents, et toute la foule qui ne verra en moi qu’un guerrier occulte un peu bizarre dont les sauvetages de la Galaxie ne seront jamais porté à son crédit.
Après avoir cerné mon état, après avoir bien pris conscience de la présence de la Force dans chaque partie de mon être.. Je me mis à briller légèrement, alors que je manipulais ce don qui était le mien.. Pour un traitement de choc.

J'écartais dans un geste sec les mains, tandis que je liais l'onde de Force à mes dons de guérisseurs, et la minutie impliquée. Il existait une technique capable d'améliorer un potentiel, toute faire, mais elle ne régénérait pas. Et moi(même n'était pas assez calé en sciences médicale pour normaliser un état de fatigue et de défaillance avancée. Alors plutôt que de respecter les limites, j'avais brutalisé mon corps.
Une onde de choc propagée dans le corps tout entier avait accéléré mon rythme cardiaque et mis sous tension tout mes muscles.
La surtension musculaire était un avantage extrêmement dangereux. Je n'avais pas fais ça comme un gros bourrin, et j'avais maîtrisé le flux. Mais je pouvais cependant m'attendre, à terme, à de nombreuses déchirures musculaires lorsque je refroidirais. Pour l'heure... Aaaah ! J'avais envie de bouger !

Je me relevais ni une ni deux, a grand enjambée, boosté à fond. Dynamique, sportif presque, je courrais à grands pas, a grande foulée, et rapidement. Je rattrapais même Millia et le poursuivis. Mes bonds étaient juste, mon pied était sur : je ne pouvais pas m'arrêter en fait. C'était comme un jouet qu'on avais remonté et qui à présent fonçait en droite ligne sans être capable à présent de se stopper.
Il avait intérêt à se rendre sinon, s'il me poussait au combat, j'étais bien capable de faire des dégats sans même m'en rendre compte ou le vouloir.
D'un autre coté.. J'étais vaguement en sursis moi..

Courir, toujours courir… En fait, cela ne me dérangeais plus le moins du monde. Je courrais sans même m’en rendre compte, comme si mon corps en surtension avait gardé en lui ce mécanisme et qu’il l’appliquait à la lettre avec plaisir.
Hélas, la raison me faisait craindre cette course qui n’en finissait pas. Courant sus à ce fauteur de troubles, nous gagnons du terrain. Assurément, certes, mais encore trop lentement. J’avais déjà dépassé Millia, mais je pouvais toujours craindre des rebondissements car mine de rien, il allait vite ce bougre !
J’en étais d’ailleurs à me demander comment un bonhomme pouvait ainsi garder une distence si longtemps face à deux Jedi, certes fatigués, mais Jedi tout de même. Soit il en était lui-même un –ou un Sith- mais ce serait étrange vu que je ne lui sentais pas d’atomes crochus avec la Force.. Soit on avait affaire à un soldat, un militaire ayant eu l’entrainement martial et solide, lui permettant d’ainsi tenir la longueur… Oui, d’accord, ça pouvait aussi être un quidam sans nom qui était à deux doigts de faire une crise d’asthme..

Mais dans le doute, il fallait absolument lui tomber dessus ! Et vu les évènements, pas forcément métaphoriquement. En effet, il avait repris la route et le niveau de cette dernière, descendant avec, certes, aisance mais sans faire montre de don. Simplement des dispositions physiques remarquable et une pratique assidue.
Millia l’avait de suite suivie, bonne décision. Pour ma part, j’avais un peu plus forcé l’allure. Ma situation en hauteur m’offrait un avantage tant qu’il ne s’éloignait pas trop, et je comptais bien en profiter. Il se rapprochait, et bientôt je serai en mesure d’agir.. Mais toujours trop loin, toujours trop rapide..

C’est là que la padawan entre en jeu avec un magnifique lancé de pot de fleur. On peut craindre pour le crâne du malheureux et pleurer pour la pauvre plante.. Mais notre poursuivis avait ralentis, c’était tout ce que je demandais. Canalisant ma force sous moi, j’allais pour bondir à nouveau. Beaucoup plus haut et loin cette fois que ma Force intacte se joignais à ma force physique restaurée.. Mais tout de même, j’allais devoir bien gérer l’impulsion et la prise d’ppuis pour lui tomber dessus à cette distance. Parce que c’était bien le but.

(Jet de force pour lui sauter dessus et réussir à le mettre au sol, j’ai 3 je crois)

Bon sang.. J’avais les jambes en compotes moi.. Et.. Tien, elle était passée ou Millia ? Aaah ! Léonard, concentre-toi ! La surtension avait tendance à me dissiper, c’était certain. Si Millia avait disparu au détour d’une rue, avec ce malandrin fuyant ailleurs, c’était certainement pour une bonne raison.
Tout comme elle devait compter sur le fait que je continue assidument à poursuivre ce type, je devais compter sur elle pour avoir une raison valable à ce détour. Je devais donc courir, ce qui, seconde après secondes, devenait de plus en plus difficile.

Mon bonhomme avait donc courus dans cette rue latérale.. Tien ? Il s’éloignait du Sénat ? Ou bien se disait-il qu’il serait plus simple d’infiltrer ce dernier une fois ses poursuivant semés ? Une chose était sure, s’il espérait me distancer et me perdre dans les rues de Coruscant, il se fourrait le doigt dans l’œil.. Et jusqu’au coude !
J’étais toujours en phase d’accélération progressive. Mes muscles cherchaient encore à profiter du maximum de la surtension. Sauf que là, par contre, ça commençait à devenir douloureux. Mais cela importait peu : le devoir prime. Je signerai tout ça plus tard. Ne suis-je pas le guérisseur après tout ?

Courant toujours, je finis par suivre le poursuivis jusquant dans un virage, avant de freiner des quatre fer comme il venait surement de le faire. Devant nous, Millia, avec une rangée de civiles volontaires faisaient barrage. Une sommation simple.. Mais j’y croyais pas vraiment. Après moi, mon garde du Sénat arriva, a bout de souffle. Je voyais déjà notre fugitif essayer de gagner du temps, en faisant quelques mouvements apaisants du genre « Tout doux, tout doux.. », tandis que sa tête allait de droite à gauche, cherchant une sortie. Et vu sa determination et son agilité, j’étais sur qu’il trouverai. De facto, il allait déjà pour sauter sur une enseigne accrochée au dessus d’une porte, surement pour reprendre les toits.

-Donne-moi ça, toi !

Trop fatigué et trop peu capable, par la surtension, d’user convenablement de la Force, j’avais arraché le fusil-blaster du garde, et après, d’un geste rapide, l’avoir passé sur le mode paralysant, je tirais sur mon fugitif en vol.

Touché ! Il alla donc s'affaler lamentablement au sol. Rendant son arme au garde, j'approchais avec lui de mon prisonnier. Tirant mon sabre pour menacer ce dernier qui, s'il était conscient, ne pouvait rigoureusement pas bouger, je pris lentement la parole, le souffle court.

-Pour violation d'un périmètre de sécurité et refus d’obtempérer à des ordres et des sommations explicites.. Pour incitation à la panique et trahison.. Je vous arrête conformément aux lois de la République Galactique..
Je vous le laisse, gardes.. Oh et..

Je regardais mon fugitif au sol, soupçonneux.

-Mettez-lui des liens anti-Force.. J'ai peur que l'étude approfondie de cette personne nous laisse avec de désagréables surprises..

Tremblant, je gardais cependant un garde à mon bras pour m'aider à marcher. La course était terminée; on l'avait. Je regardais cependant Millia, lui faisant signe d'approcher alors que je sentais en moi ma masse musculaire gémir et se distendre.

-Mlle Lilianova.. Je suis passablement mécontent.. Vous avez été d'une efficacité redoutable.. Charisme, mprovisation, adaptation, usages remarquable de vos méninges.. Alors par toute les étoiles et au nom de quoi, sainte Force, êtes vous encore et toujours padawan ?!

Souriant d'une façon peu convaincante mais sincère pour signifier que c'était une boutade et un compliment, je hochais la tête signifiant que nous avions bel et bien terminé.. Pour ma part, j'allais présentement et directement rejoindre des Jedi capable de m'aider à guérir mes plaies. Car à présent qu'une poignées de secondes étaient passées.. J'étais incapable de bouger plus avant, et je sentais partout en moi la déchirure de mes tissus. Foutredieu, ça faisait mal. Mais ou moins ce mal-là durerait tout au plus une demi heure, le temps qu'on me guérisse. Et après ça, demeurerait dans ma bouche le gout de la victoire.