Solal Kalel
Solal Kalel
Messages : 186
Eclats Kyber : 0
Nom : Kalel

Prénom : Solal

Âge : 11 ans

Sexe: Masculin

Race : Félacatian

Côté de la Force : Lumineux

Rang désiré : Padawan

Sabre laser: Aucun sabre-laser. Solal ne peut tout simplement pas le manier

Caractéristiques :

Force: 2
Dextérité: 1
Agilité: 4
Constitution: 2 (+1) = 3
Intelligence: 4
Sagesse: 4
Charisme: 4

Pouvoirs :

Détection (niveau 1)
Télékinésie (niveau 1) (niveau 2)
Vague de Force (niveau 1) (niveau 2)

Points Forts : Solal est de part sa nature très agile, quand sa croissance sera encore plus avancée deux mots le caractériseront, paradoxes cohabitant en lui: furtif et puissant, son instinct de chasseurs lui offrira également une capacité de réaction supérieure à la moyenne. Ses sens exacerbés lui permettent de sentir, voir, entendre mieux que quiconque et la nuit n'a -presque- pas de secrets pour lui. Pour l'instant il n'est encore qu'un jeune félin un peu pataud sur ses pattes rondes-bien que celles-ci ont tendance à s'affiner depuis quelques semaines- mais une chose est sûre, il a du potentiel. Solal a une bonne connexion avec la puissance mystique des Jedis, son taux de midichloriens étant bien plus fort que la moyenne. Son allure animale lui permet de passer pour moins important qu'il ne l'est, on l'oublie dans un coin et Solal entend des choses qu'il ne devrait pas, surtout qu'il n'y a pas d'espion plus discret que lui. En général les galeries, les conduits d'aération, les sommets d'armoires n'échappent pas au petit félidé qui peut grimper où bon lui semble. Ses crocs pourront à l'âge adulte entamer le duracier. Néanmoins gardons à l'esprit que sans sabre ce sera plus long et que sa portée est moindre. Son seul avantage est qu'on aura bien sûr, plus de mal à lui arracher son arme en combat et que c'est très utile en dernière solution d'urgence après une capture pour tenter de s'échapper.

Quant il s'y met Solal est très charismatique. Comment lui résister avec sa petite bouille, ses grands yeux bleus et le phrasé des grands qu'il imite plus ou moins bien? Comme il vit avec des Jedis depuis 8 ans et que les enfants sont de vraies éponges, il s'est vite adapté et sait quels arguments user -même s'il ne les comprend pas toujours.- pour clouer le bec à son adversaire en "douceur" ou impressionner quelqu'un avec de la philosophie. De même que le petit dispose d'un certain physique, qui peut soit le servir, soit le desservir. On aime ou on déteste mais personne ne reste indifférent à sa prestance naturelle. Ses gestes déliés, tout en souplesse et son allure harmonieuse de félins peuvent autant rebuter (pousser à le prendre pour une simple bête) qu'attirer.

Points Faibles :Le Félacatian ne peut pas se retransformer à cause d'un accident de jeunesse (un blocage psychologique, il a eu tellement peur que c'était un moyen de ne plus redevenir faible comme avant, le tout agrémenté d'une blessure l'empêchant de redevenir ce qu'il était de toutes façons.), il est donc condamné à vivre dans une société armée jusqu'aux dents sans rien d'autre que ses griffes et crocs. Pas de sabre-laser ou de blaster pour lui. Sa portée est donc réduite bien que sa détente naturelle sera puissante. Il restera moins performant que les outils modernes que même le plus lent des Hutts peut utiliser contre lui à une distance telle que s'il n'esquive pas, Solal n'aura aucune chance de survivre. N'oublions pas le côté sauvage du Félacatian. Normalement ils se transforment ainsi lorsqu'ils sont stressés, le fait de ne plus pouvoir reprendre sa forme première augmente les risques de pulsions. La vue et l'odeur du sang allèchent forcément Solal qui peine à se contenir. Il a aussi peur du feu et se sent mal à l'aise à découvert ou en plein milieu d'une foule compacte. De plus, si la plupart du temps, son accident ne laisse pas de traces physiques, il peut arriver que par moments, sans prévenir, une douleur sourde le prenne au bassin. En effet, s'il ne peut se retransformer, c'est à cause d'un nerf coincé dans sa colonne vertébrale. Il arrive que cela se bloque sans raisons apparente, qu'il soit calme ou en pleine action, Solal peut soudain perdre le contrôle et déraper ou tomber par terre, au mieux il souffrira quelques longues secondes, lors des crises les plus sévères, ce sont des minutes entières qu'il lui faut pour récupérer. Dans ces cas là le Félacatian ralenti et boiteux est une proie facile. Bien qu'il reste assez fort -tout est relatif- pour un adolescent de son âge en général, il a perdu en puissance comparé à ceux de sa race à cause de ce nerf qui engendre des douleurs quand il se coince mais affaibli légèrement-de manière quasi imperceptible.- l'afflux sanguin vers l'arrière train. Il est donc un peu moins puissant que ceux de sa race. Ce n'est pas très important comme perte mais il faut le signaler pour rester juste. En revanche sa fragilité physique, elle, est très réelle.


Enfin, découlant de cette allure très animale, malgré le fait qu'il soit reconnu comme citoyen (il a passé des tests pour connaître son niveau d'intelligence etc) Solal est peu souvent pris au sérieux, on lui donne le même statut qu'un Vornsk en général, créature admirée pour sa force et sa prestance mais ne demeurant qu'une bête. Pour terminer, il tient mal autrement qu'à 4 pattes. Malgré sa capacité à se ramasser et à se faire moins encombrant encore qu'un bipède, certains lieux trop étroits lui seront inaccessibles (un précipice par exemple ou un petit rebord). Le gamin a aussi du mal à ouvrir les portes bien que par la ruse il compense en général... Mais tout peut devenir rapidement pénible; manger à la cantine à demi assis sur une table et sans couverts le plus proprement et poliment possible. Je voudrais vous y voir, tourner les pages d'un bouquin pour apprendre sa leçon aussi tiens tant qu'on y est.


Caractère : Solal est encore un enfant, difficile de définir son caractère. C'est un gamin intelligent bien que non surdoué, il comprend les leçons qu'on lui donne au Temple et les apprend pour qu'on soit fier de lui. Comme la méditation apaise aussi bien son état de stress mental que ses soucis physiques, il s'y prête volontiers... Mais en général c'est un gamin assez remuant qui aime courir après tout ce qui bouge, son côté chasseur le titillant sans arrêt. Il est difficile de lui dire non, pourtant son éducation doit être très stricte pour l'empêcher de verser dans le côté trop animal (morsures même pour jouer, instinct de prédation, pulsions.) Solal est plutôt rusé et adaptable à son environnement, il est également courageux, après ce qu'il a vécu il a fait ses preuves. Heureux de vivre, curieux, Solal est donc un bon petit, bien qu'il puisse également se montrer dangereux par la suite, ce qui explique qu'on lui interdise plus facilement certaines choses qu'à d'autres. Et cela, comme n'importe quel enfant, Solal ne le comprend pas, il peut alors se montrer rancunier et boudeur voir jaloux du camarade ayant obtenu l'indulgence de l'adulte. Enfin, Solal est plutôt indépendant, il aime jouer avec les autres mais préfère quand même courir dehors seul pour se défouler, chasser les bestioles environnantes ou s'entraîner avec la Force comme un grand. Étant donné qu'il risque toujours de blesser un petit camarade et qu'on ne le laisse pas faire avant mille recommandations, c'est plus simple ainsi. En revanche, comme tout félin "apprivoisé" et enfant de son âge il peut aussi avoir ses moments câlins et devenir un vrai pot-de-colle, de préférence avec un maître connu mais s'il n'y en pas, un autre -padawan ou chevalier-peut très bien faire l'affaire. En général c'est là qu'on regrette les moments où il est trop indépendant. Avant de se laisser totalement aller cependant, de délier totalement ses muscles sous les caresses, il repartira vite au galop.

Ce côté "hyperactif" est aussi augmenté par un certain "blocage" psychologique. Inconsciemment il se rappelle que totalement apaisé il souffrait tout à coup de terribles convulsions et d'une douleur affreuse au bassin. De ce fait, même si son corps s'est habitué et la peur de redevenir "faible" en retrouvant sa forme normale, Solal a tendance à toujours se maintenir plus ou moins sous pression, actif, nerveux en général sauf quand il est vraiment épuisé et qu'il se laisse aller.

Solal a aussi des moments de grande tristesse car il se sait différent, non seulement de ceux de sa race mais aussi de sa grande famille. Il lui arrive de se sentir handicapé par ses pattes qui l'empêchent de manier un sabre et bien d'autres choses encore. Heureusement les maîtres arrivent toujours à le faire relativiser et le Félacatian finit par s'estimer content d'être en si bonne santé -même si cela reste relatif.- après son passé dont on suppose qu'il se souvient très bien -au moins le crash et ses mois de convalescence.-. Quant à ses pulsions animales, vu son jeune âge et la sagesse des Jedis, elles sont plutôt bien maîtrisées même si évidemment, elles ne seront jamais totalement contrôlées. Néanmoins on essaye de ne pas trop s'inquiéter pour lui de ce côté là. Après tout le Temple regorge d'espèces d'origines animales.

Description Physique : Solal est comme tout félacatian sous forme animale, une sorte de tigre avec des dents de sabre. Encore pataud sur ses pattes rondes, peu de choses laissent présager de ce qu'il deviendra, un adulte à la fois souple et puissant, crée pour l'attaque. Il n’excédera pas la taille d'un lion de taille moyenne; ses sérieux problèmes de santé ayant sérieusement entamé sa croissance. Pour l'instant quand il attaque en général c'est avec des pattes de velours, quant à ses crocs bien qu'ils dépassent déjà de sa gueule, ils ne sont pas plus gros que de petits poignards ni plus forts-bien que leur croissance ne devrait pas tarder à faire un bon en avant-, attaquant tout au plus du bois et griffant légèrement le métal. Son pelage est blanc avec des reflets métalliques, on ne sait pas si les rayures vont noircir ou si sa fourrure va garder cette apparence claire. Partout sur son corps, son poil est court mais épais et soyeux. Sur son dos une petit crinière parcourant son encolure promet de s'épaissir et grandir un peu encore, enfin son arrière-train se termine par une petite queue composée de quelques vertèbres lui permettant aussi bien qu'un long appendice caudal de garder l'équilibre pendant ses acrobaties.

Les Félacatians sous forme animale ont des piquants un peu partout sur le corps (épaules, colonne vertébrale et flancs), Solal ne les a plus car on a du lui les retirer. Certains étaient infectés, d'autres cassés. Les bons soins des Jedis, son jeune âge permettant une bonne récupération et la technologie ont permis à sa fourrure de repousser par-dessus. Sous son épais pelage il y a sûrement des cicatrices mais elles sont invisibles à l'œil nu et ne causent aucune douleur à l'enfant-heureusement avec tous ses malheurs il en a déjà assez comme ça.- Le seul handicap qu'il en retire est qu'il perd un de ses moyens de défense et d'attaque au corps à corps.

En collier pendant autour de son cou, s'il doit sortir en compagnie d'un maître ou d'un pair vu son jeune âge, Solal porte un petit badge avec sa carte d'identité pour prouver qu'il n'est pas un animal de compagnie parlant mais bel et bien un enfant.

A part cette preuve sur papier les yeux de Solal sont ce qui l'humanise le plus, ils sont d'un bleu glace vivant et joyeux, tantôt fureteurs ou pétillant de douleur lorsque ses crises le prennent. Allant de pair avec son regard, il a gardé de ses parents, deux petits anneaux sur son oreille droite. L'un est de couleur turquoise, l'autre du même bleu que son regard. Sa gueule est très légèrement humanisée, assez pour qu'il puisse parler le basic -comme tout Félacatian sous forme animale le peut également.- et donc esquisser un sourire également. Ses émotions sont donc plutôt humaines si on prête attention à autre chose que son aspect de gros chat. Même si cela pourrait compléter son côté "être pensant", il refuse de porter des habits que l'on pourrait pourtant plus ou moins adapter à sa taille. Les Jedis partisans de la simplicité et de la liberté à la fois ne le forcent donc pas, tout comme il n'obligeront pas un Wookie ou quelque autre race exotique à se vêtir du moment que cela ne choque pas la morale. (Par exemple une Twi''lek nue devrait vite apprendre à s'habiller, même si elle a grandi ainsi.) Quant à sa voix elle est égale à celle d'un enfant normal, il peut aussi bien décider de miauler, grogner, feuler, rugir -il commence à comprendre le concept et a obtenir des résultats satisfaisants- que parler. Il lui arrive de ponctuer ses phrases de petits grognements typiques mais ses cordes vocales sont très bien développées, lui permettant de parler le basic de manière compréhensible, sans aucun accent. Le petit ne parle pas le Félacatian, sachant qu'il a quitté les siens très tôt.

Avant, quand il abordait une forme normale, bien que cela ne se produira plus autant le décrire, Solal était un petit garçon à la peau très blanche avec des cheveux blonds clairs, des yeux bleus, des oreilles rondes immaculées et une queue de la même couleur. Il n'avait en soi rien d'exceptionnel... Mignon comme un enfant peut l'être sans non plus être une statue d'apollon miniature. Ni trop petit ni trop grand, il était dans les normes. Un peu plus svelte quoiqu'à cet âge c'est plutôt difficile à déterminer.

Histoire :

Solal jadis nommé Thaïs est né par une nuit d'hiver, tout se passa très bien, il était l'unique enfant et ses parents des Félacatians tout à fait normaux, ni rejetés ni adulés par la société. Ni riches, ni pauvres... Ils étaient un couple uni avec leurs moments de tendresse et leurs disputes. Aucun d'entre eux n'avait voyagé, comme la plupart des Félacatians qui à cause du stress du passage en hyperespace se transformaient en animaux généralement agressifs. Se trouvant plutôt bien, à l'abri sur leur planète, ils obéissaient à la reine qui régissait leur peuple sans chercher à faire la révolution et n'avaient pour réelle ambition que l'accomplissement de Thaïs leur fils, le tout dans le cadre rassurant d'un petit clan assez éloigné du centre. Lorsque le petit eut trois ans cependant, un groupe de chasseurs atterrirent sur leur planète. Aidés par des scientifiques qui avaient mis au point un sérum destiné à forcer les Félacatians à garder leur forme première même à leur mort (une sorte de partenariat), il souhaitaient les chasser pour leur fourrure. Ceux-ci, stressés par l'arrivée des hommes se métamorphosèrent uniquement puisque c'était un mécanisme de défense. Le combat fut un véritable carnage. Non seulement le sérum ne fonctionnaient pas et beaucoup de Félacatians mourraient donc pour rien, leur corps humanisé laissé à même le sol, sans aucun intérêt, mais les chasseurs de primes aussi payaient leur tribu. Les parents de Thaïs participaient aussi à la bataille, et l'instinct agressif ainsi que la haine les poussèrent à poursuivre les chasseurs jusqu'au bout. Comme personne ne cédait, chacun possédant un esprit de prédateur, les deux camps continuèrent le massacre.

La mère de Thaïs savait d'avance que leur petit clan éparpillé allait disparaître et que les survivants probablement blessés, privés de leurs biens allaient longuement agoniser, incapables ou presque de se remettre de cette terrible bataille. Elle transporta Thaïs jusqu'à un vaisseau, si les Félacatians voyageaient peu ils n'étaient pas non plus fermés sur le monde et possédait quelques petites navettes pour faire des échanges avec les planètes voisines. Leur transformation en hyperespace était désagréable mais souvent contrôlée et donc loin d'être impossible. La mère s'échappa donc avec son fils, elle put diriger le droïd qui conduisait jusqu'à la planète la plus lointaine possible pour échapper aux monstres. Ondéron, elle regarda à travers la vitre et malgré le sang maculant sa fourrure sourit, Qu'elle était jolie cette petite planète verdoyante. Le droïd lui parla vaguement des Jedis alors qu'elle avait demandé un descriptif, ils recueilleraient normalement l'enfant là-bas.

Malheureusement, la navette n'était pas faite pour aller aussi loin, et les Félacatians n'étant pas des mécaniciens nés, les réacteurs lâchèrent et le trio s'écrasa dans la jungle d'Iziz. Au réveil des plus douloureux, le droïd était totalement cassé, la mère déjà blessée était désormais mortellement touchée et son fils avait des piquants-encore fragiles à son âge- brisés, les flancs ouverts et si aucune blessure n'était vraiment visible à part un filet de sang sur sa colonne, elle comprit rapidement que le manque de dynamisme des pattes arrières du petit félidé était anormal. Incapable de se retransformer à cause du stress l'un comme l'autre, elle sortit de la carcasse et se mit en route, profitant de l'aube naissante pour marcher encore et toujours, évitant ainsi les prédateurs qui évoluaient souvent le jour ou la nuit mais allaient dormir ou se levaient au petit matin. Elle se rendit au Temple, guidée par son odorat et ce qu'elle avait retenue dela carte que le droïd avait mit sur un datapad avant d'atterrir ici.

Dans un gémissement, la mère de Thaïs s'effondra devant le Temple, sur les marches. Un Jedi intervint, elle lui raconta toute l'histoire, mais alors que l'homme tentait de la calmer pour lui faire dire le nom du petit, elle lui dit juste le nom de sa race et supplia ce dernier d'aider son fils. Puis elle mourut, sans avoir eu l'occasion de dire qui était le petit allongé près d'elle agonisant. Peut-être était-ce aussi une volonté de sa part, comme pour lui offrir une nouvelle vie?

Quoiqu'il en soit, l'enfant, nommé Solal à cause des rayons du soleil se reflétant en jolies lumières sur son pelage blancs aux reflets métalliques fut emmené à l'infirmerie. Là il dut subir une opération lourde pour un enfant de son âge, l'ablation de ses pics et la mise en place d'attelles pour ses pattes brisées. Comme les Jedis savaient qu'il était Félacatian, après des recherches, ils firent tout pour lui offrir une chambre de convalescence au calme pour qu'il retrouve sa forme première, mais si le petit destressa effectivement, alors qu'on le pensait sauvé, il convulsa violemment. Dès qu'il avait à nouveau peur cela semblait aller mieux, mais dès qu'il se calmait, tout recommençait, la douleur, les cris, l'agonie... Un médecin Jedi spécialisé dans les espèces exotiques dépêché de Coruscant expliqua que la colonne vertébrale de Solal n'était pas brisée, que la moelle épinière n'était pas rompue mais qu'un simple petit nerf s'y coinçait par intermittence, trop proche de la moelle pour se risquer à le remettre en place. Quand Solal tentait instinctivement de redevenir sous sa forme d'origine, alors qu'il n'était plus stressé, le nerf se coinçait et menaçait de se sectionner, entrainant de même l'effondrement de sa colonne et donc une paralysie. Heureusement ou malheureusement, la douleur était telle que le corps de l'enfant ne le supportait pas et arrêtait la métamorphose, remarquant que quelque chose clochait.

Le cas de l'enfant était difficile. Si son état ne s'améliorait pas, à cause de ses souffrances interminables, il faudrait peut-être contacter le gouvernement pour demander un droit à l'euthanasie. Personne ne souhaitait cela mais vu sa santé, si son corps ne s'adaptait pas, avec des crises toutes les 5 minutes, le petit ne pourrait pas vivre, d'ailleurs le recours semblait même saugrenu étant donné qu'il était difficile de croire qu'il passerait plus d'une semaine en vie. Et pourtant... Le petit survécu, petit à petit ses crises s'espacèrent, son corps cessait de souhaiter se transformer à tout va bien qu'il essaye encore de temps en temps. Solal commença même à ouvrir les yeux, à parler, essayant de bouger comme tout gamin le fait. Il n'était pas assez grand pour se rappeler de tout mais n'avait pas oublié sa maman non plus. On lui donna un reflet de la réalité en adoucissant un peu les choses. Il y avait eu beaucoup de problèmes sur sa planète et sa maman qui l'aimait très fort mais ne pouvant vraiment pas s'occuper de lui l'avait laissé chez eux, les Jedis. Étrangement Solal refusa toujours de donner son nom. Un petit secret sur son ancienne identité ou un oubli? A son âge ou l'ont peut tant se redresser en occultant tout un passé que se souvenir de chaque détail, c'était difficile à déterminer.

Petit à petit, après 5 mois de soins intensifs avec des rechutes par moments, aidé par des séances avec un maître qui l'apaisait grâce à la force, le Félacatian put marcher sur ses pattes sans que son corps ne tente de se transformer dans la seconde. La véritable victoire qui lui promettait un avenir non pas radieux mais possible fut lorsqu'on put le tranquilliser grâce à une petite chanson avant de s'endormir, totalement détendu dans les bras d'une infirmière et que son corps ne tenta pas de se retransformer.

Solal qui était par la plus grande des coïncidences sensible à la Force -et l'hypothèse fut qu'il avait survécu en partie grâce à ce lien.- fut « enrôlé » comme padawan. Pour l'enfant qui déambulait dans le Temple c'était la normalité des choses, la continuité tout simplement. On remarqua qu'il avait de temps à autre des douleurs à cause de son nerf qui se coinçait même sans tentative de transformation mais rien de comparable à ses anciennes crises. Il s'en accommoda et rejoignit la classe des plus jeunes comme apprenti, étant juste un peu trop remuant, cela étant du à sa nature mais aussi à une certaine peur de retomber dans une tentative de transformation s'il n'était pas un minimum sous tension. Redevenir un Félacatian bipède c'était redevenir un bébé faible, accepter que le passé soit présent et si l'envie en était trop forte... Il était effrayé puis bloqué physiquement par les horribles douleurs qu'il avait connu. Par chance, il était un des plus jeunes du Temple et son retard fut donc assez rapidement rattrapé, de part son temps passé ici, et parce qu'il pouvait y aller à son rythme, le Félacatian compensait le fait d'être bien différent de ses camarades-quoique certaines races lui semblaient encore plus bizarres que la sienne.- et les maîtres lui avaient trouvé un programme spécial. Ils avaient réussi à l'apaiser -tout du moins pour le moment.- en ce qui concernait son incapacité à utiliser le sabre-laser, l'arme des Jedis par excellence dont tous les gamins parlaient. Quand il en entendait ses petits camarades parler du moment où ils iraient chercher leur cristal, Solal était un peu triste et jaloux mais on lui avait promis de trouver un autre moyen. Peut-être pourrait-il trouver son cristal aussi, faire l'exercice et le porter en pendentif? Peut-être que lui avait autre chose à apporter à ses camarades et à sa nouvelle famille?

En parlant de nouvelle famille, puisqu'il était adopté, autant que cela se fasse officiellement. Après avoir passé des tests d'intelligence pour voir s'il était bien un être pensant, Solal fut reconnu dans la plupart des systèmes grâce à l'influence des Jedis. Ils avaient pu obtenir des papiers assez rapidement et officiellement donc, même si le racisme perdurera sans doute toujours, le Félacatian a les mêmes droits et les mêmes devoirs que n'importe qui. S'il sort, il porte autour du cou un badge avec une petite carte d'identité plastifiée pour prouver qu'il n'est pas un animal de compagnie ou plutôt sauvage vu son allure atypique.

La suite fut somme toute assez banale. Comme tous les autres enfants, Solal grandit, laissant place à la certitude qu'il ne redeviendrait pas sous sa forme originelle mais que la croissance ne lui posait pas de réels problèmes. Les Jedis et de nombreuses séances à l'infirmerie ainsi que la formidable capacité d'adaptation d'un cerveau ayant finalement rendu impossible ses tentatives pour redevenir ce qu'il était sans stress. Les souffrances du petit étaient donc moins nombreuses et après 3 ans de suivi médical intense avec quelques rechutes de longues semaines, ce qui ralentissait toujours un peu son apprentissage. Heureusement Solal était un des plus "vieux" résident du Temple puisqu'il avait été récupéré à 3 ans seulement, il compensait donc aisément. Toujours incapable de manier le sabre-laser, l'enfant apprit à se servir de la Force. Il était en avance sur son âge même puisque qu'il maintenait un excellent lien avec elle et était dispensé de la plupart des entraînements au sabre. Pas tous toutefois, il avait dû apprendre le symbole de l'épée de lumière pour les Jedis et il était possible qu'un jour, à lui aussi on demande d'aller chercher le cristal qui lui correspondait... Il devait également suivre quelques uns des cours pour apprendre les formes de combat afin d'esquiver et contre-attaquer à sa manière. Pour éviter les coups Solal était doué, pour les rendre moins car sa portée était plus faible que celle d'un sabre.


Toutefois chez les Jedis, tout le monde était accepté comme il l'était, certains étaient aveugles, d'autres avaient une jambe en moins, les derniers enfin avaient une nature exceptionnelle comme Solal. Ce fut avec eux surtout que le pré-adolescent se lia d'amitié. Il avait peut de vrais compagnons mais ces derniers lui étaient fidèles et vice-versa. Il y avait dans la troupe un Mon Calamari plutôt normal d'apparence mais dont les poumons atrophiés ne lui laissaient qu'une toute petite marge pour respirer dehors, un saurien si grand qu'il fallait tout adapter à sa taille, et au contraire une créature si menue qu'il fallait faire attention à ne pas l'écraser. Bref, la petite troupe s'entendait bien et s'entraidait sans non plus se refermer sur elle-même. Solal était le plus solitaire de tous, il aimait s'isoler pour jouer tout seul, chasser les insectes; retrouvant dans ces moments là des pulsions animales qui inquiétaient les maîtres. Ceux-ci tâchaient de ne pas trop le montrer cependant ni de juger trop vite, il y avait des espèces aussi animales que Solal voir plus dans leur comportement, et des Padawans perturbés encore plus inquiétants.

Le pré-ado eut une enfance assez normale mis à part son incapacité à manier le sabre, son aspect physique et son lien assez puissant avec la Force. Comme tout le monde il faisait des bêtises, avançait dans la vie, surprenait ses maîtres ou les décevait un peu parfois. Solal n'évoquait jamais sa mère, certains pensaient qu'il avait tout oublié suite au choc de ses longs mois d'hospitalisation, d'autres qu'il préférait simplement conserver son doux souvenir-et celui de son premier prénom- pour lui. Des amis furent placés des maîtres, d'autres non. Le groupe restait solidaire, quand un ami revenait de mission c'était la fête, quand ils se dispatchaient ou que l'un d'eux était à la traîne, tout le monde le consolait. Des moments idylliques qui faisaient oublier à Solal que dehors il n'était qu'un animal... Raison pour laquelle il détestait sortir en ville et se cantonnait souvent au Temple... Chose qui changerait lorsqu'il aurait son propre maître, voilà pourquoi il ne s'inquiétait pas tant d'en avoir un et espérait même ne pas être repéré avant deux ou trois ans. Les anciens eux préfèreraient le contraire car Solal arrivait à une époque de sa vie où il devait être particulièrement surveillé et aidé avec un entraînement adapté.

Tout cela est beau, oui, après 8 ans de présence au Temple, Solal semble vraiment s'adapter, mais les maîtres espèrent vraiment qu'il aura un mentor tôt, car plus le gamin grandira, plus il aura besoin d'attentions particulières.

Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? : On me l'a vivement conseillé.
Saï Don
Saï Don
Messages : 6736
Eclats Kyber : 31
Ok pour moi, c'est validé ! Désolée pour l'attente !

Tu peux dès à présent commencer ton RP sur ce forum, pense juste à mettre un lien vers cette fiche dans ta signature.

Pour t'aider à débuter dans le jeu, si tu veux, tu peux faire un tour dans les Appels à RP , pour poster ou répondre à une demande de RP.
Et si tu as des interrogations, n'hésite pas à chercher ou poster dans la Foire aux Questions !

Bon jeu :-)
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