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Avoir une soute qui peut contenir 50tonne métrique peut être très utile quand elle est à moitié vide ça laisse pas mal de place pour installer ce que l'on veut, et y a quelque temps j'avais installé un lit médical ainsi qu'un petit robot pouvant s'occuper de faire cicatriser les blessures et mine de rien ce genre d'acquisition peut vous sauvez la vie, car cela permet de tenir jusqu'à arriver à un véritable hôpital.
Sauf que là ce genre de machine ne peux rien faire pour elle, d'après son état je dirais qu'elle à été drogué, mais là à part la ramener là où elle devrait être, même si elle m'a dit ne pas vouloir retourner au temple et qu'elle veut voir ses parents, mais disons que là je dois faire au plus pressé, autrement dit je fais signe à mon droïde médicale de m’accompagner dans le cockpit du pilote afin qu'il s'occupe de ma jambe pendant que j'enclenche le décollage de l'appareil puis d'entré les coordonnées d'Ondéron.

Sérieusement je sais pas si c'est une bonne idée de se jeter dans la gueule du loup, mais bon vu que je ramène en ayant sauvé une de leurs élèves je pense qu'il m'épargneront, sauf que vu que la petite ne peux pas parlé j'ai peur qu'ils m'attaquent à vue, enfin je verrais bien, pour le moment le poison ne semble pas lui causer d'autre effet que cet état second.

Mais si ce genre de poison est trop puissant et n'est rapidement rapidement contrer ou retirer du corps, il est possible qu'elle ne s'en remette jamais complètement et franchement cela m'énerverait qu'elle devienne un légume à cause de moi.
Comme quoi je suis encore trop faible, ma façon de voir la force est la bonne, mais mon affinité avec elle n'est pas assez profonde, mais je me ferai des reproches plus tard.

Je finis d'entrer les coordonné et lance l'hyperpropulseur afin d'entrer en vitesse lumière, tant pis si je meurs le temps du voyage, autrement dit quelques secondes, et une fois l'atmosphère de la planète en approche nous reprenons une vitesse normale.
Là pas le temps de cherche un astroport, direction le temple jedi.
Je ne peux pas poser mon vaisseau dans la cour donc là il va falloir improviser, autrement dit je m'approche le plus possible du sol et une fois que c'est fait, je retourne dans la soute où je récupère la padawan puis ouvre doucement la soute et pousse le lit médical qui commence ça chute avant de sauter à mon tour tout en me concentrant sur le lit que je viens de balancer, je commence d'abord doucement par le manœuvrer puis ralentit sa course alors que je me pose dessus en position allongée tout en tenant la padawan contre moi en me préparant pour le choque entre lui et sol.

Alors pourquoi faire quelque chose d'aussi compliqué alors que la plujpart des jedi auraient pu sauter les dix mètres les doigts dans le nez ?
Ben c'est simple, je suis blessé à la jambe, donc ok mon droïde a commencé les soins, mais j'ai toujours très mal et surtout je ne suis pas encore suffisamment doué dans l'augmentation de mes caractéristiques physique en utilisant la Force.
En revanche, ralentir un objet qui tombe pour amortir ma chute c'est largement abordable et de toute façon vu l'état de la padawan que j'ai dans les bras je ne pense pas qu'elle va vraiment se rendre compte du choque qui va de toute façon être absorbé par le lit et moi.

Et effectivement, nous nous écrasons contre le lit, enfin je m'écrase, mais fais tout mon possible sur rester dessus puis une fois sure que je ne tomberai pas plus bas je quitte le lit en y ayant gagné une petite douleur dans le dos et reprend la gamine comme une princesse en avançant en direction de la porte principale du temple Jedi.
J'imagine bien que vu ma façon d'arriver une escorte va bientôt me recevoir, maintenant le tout est de savoir si les premiers arrivé seront des idiots qui attaqueront avant de réfléchir ou des gens intelligent qui comme moi ont compris que la meilleure des victoires est celle où tout le monde est d'accord et où le doute n'a pas sa place..
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Lunaarah ne se sentait pas mieux. Le vaisseau avait du décoller maintenant depuis un petit moment. Elle se demandait -malgré qu'elle est très mal au crâne- ou le vaisseau l'emmenait. Elle n'en avait aucune idée, ne sachant pas vraiment qui l'avait prit. Elle n'avait pas réussi à le distinguer et à cause de cette foutu pointe, ses sens de jedi c'était comme envolé. Elle sentait vraiment de plus en plus mal. Elle aurait voulu hurler de douleur, mais sa bouche ne bougea pas plus que ses bras ou ses jambes.

La jeune fille sentit encore quelque chose, de vague car, son état avait dû empirer. On devait encore la porter, mais la sensation suivante fut des plus étrange, comme si elle flottait dans le vide, mais quelque chose retenait le plus possible sa chute.

Le choc fut net. Elle eu directement mal dans le cou à cause du choque qu'elle avait pu sentir. Surement que la chute c'était terminé là.

Elle avait beaucoup de mal à comprendre. Où était-t-elle ? Elle ne savait pas, ne voyait rien. Elle aurait voulu cracher les pires insultes pour décrire cette situation ridicule, grotesque et agaçante. Elle en avait plus que marre de cet état second. Allait-elle mourir ? Non, elle n'envisageait pas cette
possibilité ...

Elle souhaite juste que ce poison se dissipe ou part, elle commençait à ne plus tenir. Sa respiration devenait de petite coupure irrégulière et elle commençait à transpirer.

[HS: Désoler très très court ...]
Lyrae O'Sil
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    Consigné au Temple en attendant la décision du Conseil et de l'Inquisition. Il l'avait bien mérité, songeait le Chevalier, le menton posé dans la paume de sa main. Il avait même mérité pire, mais pour le moment, on n'avait pas jugé nécessaire de le faire enfermer. Le Chevalier Tianesli s'était juste assuré qu'il ne quitterait pas les lieux avant que l'affaire ne soit totalement terminée. Il était donc resté enfermé dans sa chambre plus d'une trentaine d'heures -trente heures d'une insupportable attente, l'estomac noué à faire les cent pas dans moins d'une quinzaine de mètres carré- au terme desquelles il avait demandé s'il pouvait en attendant accomplir des tâches pour le Temple pour l'occuper autant que pour prouver son attachement à l'Ordre et sa volonté de faire pénitence. Cela avait été accepté et, depuis plus d'une journée, il s'était retrouvé à surveiller l'entrée du sanctuaire des Jedi. Terriblement ennuyeux, mais au moins, il n'était pas dans sa chambre à ruminer sur ce qu'il avait fait. Même s'il avait dû essuyer quelques regards désapprobateurs de certains Chevaliers ou Maîtres -était-il jamais possible d'échapper aux commérages, dans ce fichu Temple ?- les allées et venues des padawans et des visiteurs l'occupaient suffisamment pour qu'il évite de repenser à ses torts. Il aurait déjà tant à expliquer au Conseil... Autant se changer les idées en attendant.

    Arrimé à son pupitre, le regard du Chevalier errait distraitement sur la longue allée de terre qui partait vers Iziz lorsqu'un vaisseau se posa, à une bonne centaine de mètres de l'enceinte du Temple. Un... Vaisseau ?!
    Lyrae se redressa brusquement. Ce n'était pas habituel ici : soit on atterrissait à l'astroport d'Iziz, soit on entrait directement dans le hangar du Temple. Or, ceux qui se posaient là n'avaient pas dû avoir l'autorisation pour pénétrer dans le hangar, mais devaient être très pressés de contacter les Jedi. Urgence ou attaque ? Un coup d’œil vers le ciel d'un bleu limpide lui apprit qu'il n'y avait pas d'autres vaisseaux. Vraisemblablement, ça ne pouvait pas être des ennemis -ou alors c'était une attaque suicide. Il valait mieux pas, car il n'avait plus son sabre-laser depuis que le Chevalier Tianesli le lui avait confisqué. Ah oui, il était beau comme garde, sans avoir une arme sur lui. Mais le temps n'était pas à la réflexion.

    Le Chevalier lâcha le pupitre pour aller à la rencontre de ceux qui sortiraient du vaisseau, au pas de course. A sa grande surprise, alors qu'il se rapprochait de l'appareil, un lit surmonté de deux corps allongés glissa sur la passerelle avant d'atterrir plus ou moins abruptement dans la terre sèche du chemin. Un jeune homme et une jeune fille. En se rapprochant, Lyrae constata que le garçon était probablement Miraluka, au vu du bandage qu'il portait sur le visage. Sensibles à la Force, donc. Ce devait être deux padawans qui avaient eu un pépin en mission, il ne voyait pas d'autres solutions.

    - Hé ! les interpella-t-il lorsqu'il arriva à leur hauteur, pour signaler sa présence. Drôle de façon d'débarquer...

    Mais seul le Miraluka réagit. Son visage lui était inconnu, autant que celui de l'humaine. Mais il y avait tellement de padawans au Temple...
    La jeune fille allongée semblait inconsciente. Une urgence médicale, donc. Lyrae n'attendit pas de reprendre son souffle pour se pencher vers elle. Ses yeux étaient mi-clos, comme si une part d'elle était présente. Mais elle était frêle et ne serait pas trop lourde à porter.

    - Tu es arrivée au Temple, et on va s'occuper de toi. Tout va bien, souffla-t-il doucement, au cas où elle pourrait l'entendre.

    Le Chevalier glissa ses mains sous son corps pour la soulever. Il ne fallait pas perdre de temps, même si rassurer une victime avait son importance.

    - Vous êtes padawans ? s'adressa-t-il au Miraluka, sans le regarder -il n'y avait de toutes façons aucun œil à rencontrer. Qu'est-ce qui lui est arrivé ?

    Lyrae allait reprendre le chemin du Temple d'un pas pressé, avant de ralentir lorsqu'il se rendit compte que le jeune homme ne suivait pas.

    - Merde, lâcha-t-il, tu es blessé aussi ?

    Il se retourna vers le Miraluka avec une hésitation. Un semblant d'aura obscure... Mais le Chevalier ne pensait pas pour autant à un adepte des Sith. Il se dit que le gamin avait dû être beaucoup secoué, quoiqu'il leur était arrivé.
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Ainsi rapproché du temple jedi je n'avais plus qu'a laissé les gardes faire leurs travaille, après l'entré que je viens de faire il devrait y en avoir un dans... ah non en fait c'est une personne plutôt puissante dans la force qui s'approche de nous, et quand je dis plutôt puissante c'est une façon détournée pour dire que je ne lui arrive pas à la cheville, encore une fois je suis forcé de constaté ma faiblesse avec dégoût, de toute façon je n'ai été capable de protéger cette fille donc je pense que je mérite de me retrouver avec une jambe dans cet état là.

Mais pour le moment je n'ai pas le loisir de traîner là, lorsque l'homme qui courrait dans notre direction fut suffisamment proche je me redressais légèrement afin de lui lui tendre la jeune fille, il sembla rapidement comprendre de quoi il pouvait s'agir puisqu'il me la prit des bras tout en lui parlant.
Il se tourna alors vers moi afin de me demander si nous somme padawan, je commence à descendre moi même du lit en mettant un pied à terre, mais en ne répondant pas, pas tout de suite c'est une fois qu'il me demanda ce qu'il lui était arrivé que je pris le temps de répondre, car la douleur de quitter le lit m'avait intimé de me taire sous peine de crier.

Maintenant que je suis sur le sol je respire à fond puis tourne la tête en direction de l'homme même s’il ne me regarde pas.
- Il s'agit d'une padawan, je n'ai pas son nom par contre, mais elle à été attaquer par un chasseur de prîmes qui l'a droguée. Comprenant enfin l'urgence de la situation l'homme commence à partir devant, mais doit rapidement sentir que je n'avance pas aussi vite que lui, et pour cause, bien qu'il ait une charge je ne parviens pas à aller aussi vite que lui, merci la douleur à la cuisse et encore ça aurait pu être pire puisque mon droide de secoure à eut le temps de désinfecté tout cela et de commencer à reformer les tissus.
Par contre, il n'avait plus beaucoup de morphine, donc là je déguste de façon assez sévère.

Bref, l'homme se tourne vers moi et me demande si je suis blessé, je ne lui fais qu'un signe de tête pour lui confirmer que oui tout en continuant d'avancer, puis après avoir bien pris ma respiration et de rester un minimum concentrer afin de parler normalement, je réplique.


- Cela m'apprendra à être négligeant, occupe toi d'elle, je te suis de près.

Enfin je vais tenter de suivre, bon on va tenter de résister le mieux possible, car là il y a plus urgent que moi, moi qui voulais devenir assez fort pour pouvoir protéger ceux qui m'entoure, je me rends compte qu'après tout se temps que je suis à peine assez fort pour pouvoir me protéger moi-même, comme quoi j'ai encore tellement de chemin a faire sur la voie de la maîtrise.
Lyrae O'Sil
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    Une poignée de secondes, Lyrae resta immobile. Ainsi, la jeune fille appartenait bien au Temple. Mais celui-là, alors, il était quoi ? Cela expliquait bien l'aura pas très lumineuse du Miraluka, même s'il manipulait la Force, probablement consciemment : était-ce un jeune homme livré à lui-même, ayant reçu des bases de l'enseignement Jedi il y a longtemps ? Bien sûr, la possibilité que ce fut un adepte du côté obscur était venu à l'idée du Chevalier mais il avait plus ou moins écarté cette idée : si un Sith tombait sur une padawan, il y avait peu de chance pour qu'il la prenne sous le bras et l'apporte au Temple, surtout seul et blessé. Ce serait soit inconsidéré, soit... Soit c'était un piège. Mais Lyrae ne détectait pas le mensonge ou la fourberie, encore qu'il n'était pas un spécialiste du domaine. Il resterait donc sur ses gardes, tout en allant à l'essentiel : sauver cette jeune fille.

    Cette dernière ne manifestait rien. Inquiétant.

    - Une drogue, mmh, acquiesça le Chevalier Étant donné qu'on ne sait pas ce que c'est, on ne peut rien faire avant une analyse de sang, je pense.

    Et il se retourna sur le chemin, pour reprendre la direction du Temple. Il songea que ce serait quand même bien pratique si quelqu'un venait à leur rencontre, ne serait-ce qu'un padawan, pour aller prévenir le centre médical qu'il fallait préparer un lit pour une jeune empoisonnée. Et pour un inconnu blessé, puisque le Temple poussait souvent son hospitalité jusqu'à soigner et héberger des personnes qui n'étaient pas Jedi. C'était la moindre des choses, surtout dans le cas où on leur ramenait des blessés. Néanmoins, il garderait un œil sur le garçon.

    - Tu seras soigné aussi, informa Lyrae au Miraluka. Merci de l'avoir ramenée.

    Ils approchaient des remparts, et le Chevalier essayait de ne pas trop accélérer malgré l'urgence de la situation, pour garder près de lui l'inconnu. Par ailleurs, le pouls de la jeune fille ne semblait pas alarmant, même si elle avait le teint pâle. Ou peut-être était-ce sa couleur de peau habituelle ?

    - Quel est ton nom ? interrogea-t-il prudemment. Je suis le Chevalier O'Sil. Il va nous falloir prendre quelques ascenseurs...

    Une fois passé le haut mur d'enceinte qui protégeait le Temple Jedi, le jeune homme chercha du regard quelqu'un à interpeller. C'était toujours pareil : cet endroit était farci de padawans de tous les âges dont le comportement étaient épuisant, mais évidemment, quand vous aviez besoin de leurs petites jambes pour faire passer une info, il n'y avait plus personne. A croire qu'ils sentaient quand on avait besoin d'eux !
    Heureusement, ils finirent par croiser un droïde de protocole qui ne semblait pas se formaliser de rencontrer une Jedi endormie dans les bras d'un autre, suivi de près par un boiteux blessé à la jambe.

    - Hé, toi, le héla le Chevalier. Demi-tour, préviens le centre médical qu'ils vont avoir deux nouveaux patients.

    - Bonjour Chevalier. Ma mission actuelle est de me rendre au hangar afin d'être soumis à la révision technique que le protocole 226 de la charte des...

    - Y'a plus urgent là ! le coupa Lyrae. Une padawan adolescente droguée et un blessé à la jambe. Humanoïdes. Et préviens aussi de leur arrivée au Conseil pour qu'on retrouve le Maître de la p'tite. Allez, dépêche !

    Bon, l'information au Conseil ne plairait peut-être pas au nouveau venu, mais bon, il fallait bien qu'on retrouve l'identité de la padawan au plus vite. Et quand on ne savait pas à qui faire remonter une info, on la faisait transmettre au Conseil.
    Lyrae jeta un coup d’œil au Miraluka pour vérifier qu'il ne réagissait pas mal tandis que le droïde faisait demi-tour avec une démarche saccadée.
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Depuis la discussion de l'autre soir, dans le parc du Temple, sous le ciel étoilé, je n'avais pu résister à ce qui était auparavant une habitude... que dis-je, un rituel. Lorsque j'étais encore un novice, j'essayais dès que possible d'aller renifler l'air frais qui caractérisait l'extérieur de l'édifice.
Pendant longtemps, j'avais dérogé à cette règle que je m'étais moi-même instaurée. Et à présent, je rattrapais le temps perdu. Bon, aujourd'hui, je n'étais pas allé dans le parc sentir les différentes espèces de plantes ou tremper mes pieds dans mon plan d'eau préféré.. non..
A dire vrai, j'étais plutôt vers l'entrée du temple.. Pour deux raisons. La première était qu'à rester tout le temps à se prélasser au même endroit devait assez ennuyant avec le temps. Et la deuxième, sans doute celle qui m'a fait prendre cette décision, était que je n'aurais tout simplement pas eu le temps d'aller jusqu'au parc pour prendre un peu d'air frais. Car après tout, ma plage temps libre était bornée par deux cours.

Mais bon, que je sois au parc ou ici ne me dérangeait pas pour autant. Car la jungle d'Ondéron n'était pas trop mal non plus... vue de loin !
Et puis, si je n'avais pas là à ce moment précis, je n'aurais certainement pas pu apprécier ce magnifique rase-motte d'un vaisseau tout à fait suspect... un vaisseau ?! Qu'est-ce qu'un vaisseau foutait-là, à cette heure ?! La jungle n'était pas une aire d'atterrissage pour touriste... ni le temple d'ailleurs. Il y avait l'astroport d'Iziz pour ça !
Mais ce ne fut pas tant ça la plus grosse surprise qui se déroula sous mes yeux... Non... C'était plutôt la façon de ses occupants à débarquer qui m'avait le plus bluffé, je crois..

La scène se déroulait loin encore assez loin de moi, vers l'entrée. Car il est vrai que je m'étais peut-être aventuré un peu trop loin au goût de certains maitre... mais je n'étais pas un petit novice que diable ! Je savais à peu près me débrouiller à présent ! Mais pas le temps de songer.. J'étais bien trop intrigué par cette surprenante arrivée pour ne pas aller jeter un coup d'œil à ce qui se passait là-bas.
Ainsi, je m'étais dirigé au pas de course vers l'entrée du Temple où, certainement pour la première fois de ma vie, je ne voyais personne. Personne à part deux individus, un lit et... une personne à priori dans un état assez... étrange... Bon, j'étais encore loin mais il ne me fallut gère de temps pour traverser l'esplanade totalement déserte.

A présent, je pouvais mieux discerner les personnes en question. Il y avait bien deux hommes. Un plus âgé que moi, surement un Jedi. Et oui, même si j'ai passé pas mal d'années au temple, je ne peux pas avoir rencontré tout le monde ! M'enfin, j'avais de la chance, j'arrivais pile au moment où il se présentait à l'inconnu.. Le chevalier O'Sil.
Mais l'autre, j'ignorais tout de lui. Il devait surement avoir à peu près mon âge à un ou deux ans près. Ah si.. il s'agissait d'un Mirakula et donc, d'une personne sensible à la Force. Alors que le Jedi semblait en assez bonne forme, lui était comment dire... amoché.

Quand à la dernière personne, elle semblait vraiment dans un état de conscience très très limite..

Je ne perdis donc pas de temps et je décidais d'interpeller tout ce beau monde. Alors bien entendu, je n'allais pas débarquer tel le premier abruti du coin genre "Yo, qu'est ce qu'elle à la padawan ?!".. Disons que devant un Chevalier Jedi... ça risquait de pas très bien passer. Et puis de toute manière, ce n'était pas dans mes habitudes.
Ainsi, je m'inclinais respectueusement pour saluer le fameux Chevalier O'Sil.


"Maitre O'Sil, que s'est-il passé ? Puis-je vous être d'une quelconque utilité ?"

Ouais bon j'avoue, j'aurais largement pu trouver mieux comme façon de m'intégrer à ce qui se passait sous mes yeux. Mais disons qu'il y avait plus urgent que ça. Elle semblait à première vue assez mal en point.. Enfin, plus que le Mirakula.
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Le chevalier ne semble pas vouloir faire de difficulté quand au fait que j'apporte ainsi une blessée, alors soit ils ont tous un détecteur de mensonges intégré soit placé un espion chez l'ordre jedi est juste tellement simple qu'aucun sith ne s'abaisse à ce genre de méthode...
Après je suis peut être tomber sur le garde pas chiant, finalement ma question restera peut être longtemps sans réponses, en tout cas le mec se penche tout de suite sur le cas de la gamine et bien évidemment m'explique qu'il faudra analyser le poison avant de pouvoir faire un antidote.
J'aurai bien fait la prise de sang moi même, mais je n'ai pas ce qu'il faut sur mon vaisseau.

Soudain le chevalier me dit quelque chose qui me choque quelque peu, comme quoi ils allaient me soigner, ce serait bien une première fois, depuis tout ce temps la plupart des jedi ne cherchent qu'à me tuer, mais lorsque je vais dans l'endroit le plus dangereux de l'univers pour moi, j'entends que l'on va me soigner.
Non, mais pourquoi pas, si je peux rester ici quelques jours je vais pas cracher dessus au moins je n'aurai pas à leurs demander de me rembourser le lit ainsi que le carburant que j'ai brûler à ramener la petite ici.

Non je ne suis pas avare, mais c'est dure de vivre sans argent et j'ai tendance à être dans le rouge assez rapidement et comme je n'ai pas vraiment de revenue à part ce que je parviens à récupérer sur mes victimes, que ce soit argent ou objet que je peux revendre par la suite.
Ben forcement je vais pas loin avec ça, d'autant que j'ai pas eu le temps de récupérer ce que possédait l'autre chasseur de prîmes et puis il valait mieux que les mecs du bar ait quelque chose à se mettre sous la dent, ainsi ils parleront moins.

Nous continuons d'avancer, moi je vais un effort pour essayer d'aller au plus vite alors que l'homme lui ralentit sa course afin de ne pas me distancer, il est vrai que pour communiquer ce sera plus simple, d'autant que si vraiment il va trop vite je ne trouverai jamais l'infirmerie sans tricher avec la force et encore je ne pourrais voir que l'endroit et non pas le chemin qu'il faut prendre pour le rejoindre et la ligne droite fonctionne rarement dans ce genre de temple.

Approchant donc des remparts, le chevalier se présenta me demandant d'en faire autant, je le regarde l'air de dire « Tu penses que je peux parler là ? », le problème c'est que pour lui il a juste un bandeau dirigé vers lui, donc je finis par soupirer.
- Akared... Cela iras pour le moment, déjà parce que j'ai pas envie de lui donner mon nom de famille, ils seraient foutus de rechercher mon identité et de voir que je suis mort sur Kashyyyk il y a un peu plus de sept ans maintenant et je pense pas que le chevalier O'sil serait ravi d'apprendre qu'il marche à côté d'un fantôme.

Nous dépassons enfin les remparts et là le chevalier appel un droïde afin qu'il aille prévenir le centre médical alors qu'un autre gamin se ramène, bon génial une bonne poire qui se gentiment se dévouer à la difficile tâche de m'aider à marcher.
Cela tombe bien puisqu'il propose son aide, j'avance d'un pas dans sa direction et tend le bras vers lui un peu comme si j'allais lui serrer la main.


- Tu veux te rendre utile ?
Aide-moi à marcher.


Bien évidemment, mon geste n'est pas agressif, c'est juste qu'effectivement si quelqu'un m'aide à avancer nous serons plus vite arrivés dans le centre médical, je m'avance donc jusqu'au padawan et lui passe le bras par-dessus les épaules, bon ça doit pas être agréable pour lui, mais qu'il se rassure je me porte suffisamment pour ne pas être en train de m’affaler contre lui. - Merci. Dis-je au padawan alors que nous reprenons la route et que je tourne la tête vers le chevalier par contre je suis pas sur que la gamine a un maitre, il me semble avoir compris que le sien est mort.

Je leur ai pas encore dit, mais je ne connais pas son nom à la petite, aussi elle à intérêt à pas claquer parce que je veux l'entendre de sa bouche et surtout qu'elle me remercie, je fais pas du bénévolat parce que ça me fait plaisir, mais parce que j'ai réagi sans réfléchir.
Lyrae O'Sil
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    - Ah, pas trop tôt, grommela Lyrae pour lui-même, soulagé, avant de répondre au salut du padawan par un signe de tête entendu.

    Enfin, un padawan pointait son nez. Ce n'était pas un gamin vu sa taille, et ça tombait plutôt bien, en présence de cet inconnu sensible à la Force. Sans compter que le jeune homme se montrait volontaire et poli. Parfait, quoi.
    Le Chevalier ralentit à l'approche du garçon, se tournant légèrement pour montrer le visage de la jeune fille.

    - Elle te dit quelque chose ? C'est une padawan du Temple, blessée. Mais on ne sait pas qui c'est.

    Et si du coup son Maître était mort, ce serait encore moins évident de connaître son identité avant qu'elle ne se réveille. Enfin, si elle se réveillait... Et si les informations de l'autre étaient bonnes.
    L'autre, c'était Akared. Un nom inconnu au bataillon pour lui. Apparemment, il était inconnu pour le garçon aussi, puisqu'il n'avait pas eu l'air de reconnaître qui que ce soit.

    - Tu as un comlink sur toi ? enchaîna-t-il en reprenant sa marche. Il faudrait prévenir le centre médical de notre arrivée. J'ai envoyé ce droïde, là-bas, mais il a l'air un peu...

    Le chevalier ne termina pas sa phrase, mais indiqua du menton le droïde en question. La machine était retournée sur le chemin qu'elle avait emprunté pour venir, mais sa façon de marcher indiquait que quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Lyrae diagnostiquait, à vue de nez, que l'axe central qui servait de colonne au droïde devait tout simplement être tordu, ce qui lui donnait cette allure étrange, mais il préférait être sûr que l'information serait transmise. Cela leur ferait gagner du temps. Par précaution, donc, le padawan pourrait appeler le centre médical directement.
    Le dénommé Akared n'avait pas attendu pour donner lui aussi ses ordres au nouveau venu, et Lyrae se sentit légèrement mal à l'aise pour lui. Après tant de gratitude, s'il venait encore aider des inconnus, c'était qu'il avait vraiment bon cœur. Le Chevalier se promit de le remercier plus tard et, s'il avait un Maître, d'évoquer avec ce dernier la bonne volonté de son padawan en cas de pépin. Pas comme Iki, quoi, se surprit à penser Lyrae avant de chasser cette idée de sa tête. Ce n'était pas de sa faute à l'autre gosse d'Alderaan. Et puis, ils n'avaient pas le même âge : lui-même s'était fortement bonifié avec le temps, malgré son caractère un peu difficile à l'adolescence.

    Ascenseur. Ouf.

    Lyrae entra entre les parois de plastacier qui les emmèneraient un peu plus en hauteur dans le Temple, et il en profita pour s'adosser au fond, histoire de soulager un peu l'effort qu'il devait fournir pour garder cette gamine dans ses bras. Pas qu'elle était si lourde, vu sa carrure, mais une personne complètement inerte, ce n'était pas facile à porter. Surtout dans un ascenseur étroit où deux autres personnes, dont une blessée, s'entassaient aussi. Mais au moins, en étant si proches, Lyrae pourrait peut-être en apprendre un peu plus.

    - Et, heu... Tu l'as trouvée où ? interrogea le Chevalier en prenant le temps de regarder un peu mieux le visage du Miraluka.

    Il avait l'air d'avoir les traits fatigués ; le voyage avait peut-être été long... Surtout dans l'état qu'était sa jambe. Du coup, il ne devait peut-être pas particulièrement apprécier l'interrogatoire, mais c'était important.

    - Ce serait bien de savoir depuis combien de temps elle a été droguée. Au moins approximativement. Et pourquoi elle était là-bas, expliqua le Chevalier.

    Lyrae croisa ensuite le regard du padawan. Son visage lui disait bien un peu quelque chose maintenant, mais il l'avait peut-être seulement vu au réfectoire ou croisé dans une salle d'entraînement. Au moins, lui, on était sûr qu'il était de la maison.

    - Padawan, quand nous serons arrivés au centre médical, pourrais-tu joindre le Chevalier qui reçoit les messages pour le Conseil ? Dis-leur que c'est le Chevalier O'Sil qui a récupéré les blessés et qu'il faudrait envoyer quelqu'un pour garder le vaisseau. Ils réagiront vite.

    Et pour vérifier qu'il n'en sortirait rien de dangereux, éventuellement. On ne savait jamais, après tout. Il y avait bien des lits éjectables, dans cet appareil...
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Au moins un d'entre eux me renvoya ma formule de politesse. Certes, par un signe de tête mais il l'avait fait. Le Mirakula, lui, avait bien tendu la main, oui, mais pas vraiment pour me saluer à vrai dire... Bon, il n'était pas agressif, c'était déjà ça.
De toute façon, je l'aurais aidé à marcher, qu'il me le demande ou non alors je n'allais certainement pas contrer sa demande si... amicale... Il avait au moins dis merci.

Cependant, avant qu'il ne s’appuie sur moi, je m'étais approché du chevalier O'Sil afin d'essayer d'identifier la personne qui semblait aller très mal malgré qu'elle n'ait pas de blessures physiques visibles. Mais je savais très bien que l'on pouvait blesser quelqu'un, voir même le tuer sans avoir recours à des blessures physiques.. Un empoisonnement était bien plus discret ou bien, en utilisant la Force, on pouvait détruire mentalement un individu.
M'enfin, mes spéculations étaient quelques peu mal venues étant donnée la situation.

Alors je regardais plus en détail son visage. Elle me disait vaguement quelque chose, comme si je l'avais déjà croisée quelque part. Je ne la connaissais pas personnellement mais il était certain que je l'avait déjà aperçu... oui ! Lors d'un de ces cours au sabre laser ou à l'étude de la Force ! Je ne me souvenais guère de ce que nous étudions exactement ce jour là... Quand à son identité, il me fallut quelques précieuses secondes pour réussir à dénicher ne serait-ce qu'une partie de son prénom... Car ce qui m'avait marqué, ce n'était pas son prénom, mais son caractère...


"Je l'ai déjà croisée lors d'un des entrainements collectifs du Temple... Luna.. Lunaa... Désolé, je ne me souviens plus de son nom, maitre O'Sil."

Quand au Mirakula dont j'ignorais encore le nom, je fus surpris lorsqu'il s'appuya sur moi. Non pas qu'il avait été agressif ou que je ne m'y attendais pas, non... C'était plus profond. Au début, j'avais pensé qu'il était lui aussi un padawan. Mais lorsqu'il avait avait posé son bras sur mes épaules, j'avais sentis que la Force qui l'entourait n'était pas si lumineuse que ça. Sans doute était-ce dû au contact physique entre lui et moi car je dois bien l'avouer, je n'avais rien du tout sentis auparavant.
Mais bon, ce n'était aps à moi de juger. Et sans doute O'Sil aura-t-il déceler cela bien avant moi. Je n'avais pas trop à m'en faire.. Car dans tout les cas, on serait deux contre lui..

Je l'aidais donc à marcher lorsque le chevalier Jedi se remit en marche. On le suivait de près mais rester à sa hauteur était assez compliqué. Cependant, je ne ratais pas une miette de sa demande.

Si j'avais un comlink ? Bien entendu que j'en avais un. Tout le monde au Temple est censé en posséder un, personnel. J'étais surpris par une telle demande mais je fouillais tout de même mes poches pour en sortir l'appareil. Bon, difficile de faire trois choses à la fois alors quatre... cela devenait très dur. Car oui, je marchais, j'aidais le Mirakula à marcher, j'avais le comlink dans mon autre main et à présent je regardais le droïde dont Lyrae parlait.


"KM ? Vous avez demandé à KM de prévenir les guérisseurs ? Vous seriez certainement arrivés avant lui. Depuis qu'il a volé à l'autre bout d'un couloir, il ne fonctionne plus très bien.."

KM-05... C'était le nom du droïde en question. Disons qu'il n'avait pas été très chanceux dans sa "vie mécanique"...
Mais bon, là n'était pas la question. J'activais donc le comlink que j'approchais de mon visage. Prévenir le centre médical.. Une tâche assez simple à exécuter. Et il ne me fallut pas longtemps pour entrer en contact avec une des personnes du centre.


"Ici le centre médical. Que pouvons-nous faire pour vous padawan Draayi?"

Padawan Draayi... je fus surpris l'espace d'un instant que la personne en question sache qui j'étais. Jusqu'au moment où je me souvienne que chaque comlink était justement personnel. Et que donc, il envoyait un signal d'identification..

"Ce n'est pas pour moi qu'il faut faire quelque chose. Le chevalier O'Sil et moi-même vous amenons deux patients... humanoïdes. L'une a visiblement été droguée ou empoisonnée. L'autre a été touché à la jambe."

"... Entendu. Nous nous préparons à vous recevoir..."

La transmission coupa net.. Décidément, peu de gens étaient de bonne humeur aujourd'hui.. Mais le message était passé. Lyrae avait surement entendu ma conversation donc je ne lui fit pas part de cela.
Nous ne tardâmes pas à entrer dans un ascenseur. Celui-ci semblait assez vaste mais pourtant, on se retrouvait très vite tout les quatre à l'étroit.
Quand aux questions, j'en avait pleins a poser à cet inconnu que j'étais en train d'aider. Mais visiblement, Lyrae avait les mêmes que moi alors je le laissais parler.

Apparemment, cette padawan semblait avoir perdu son maitre, elle aussi... Je n'étais donc pas le seul dans cette situation.. A ce moment là, je ne pus refouler un léger sentiment de tristesse suivis d'un très léger soupir. Mais je fus encore sortis de mes pensées par le chevalier Jedi.
Contacter le messager du Conseil... Pas trop dur non plus, si il répondait à son comlink bien entendu...


"Bien sûr, maitre O'Sil. Ensuite, si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre..."

... alors demandez. Car pour une fois, j'allais peut-être avoir une véritable excuse pour rater un cours commun que je trouvais totalement inutile..

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Bon ça discute entre jedi de prévenir le centre médical et de droïde défectueux je ne les écoute que d'une oreille, je reste concentré afin de continuer à marcher alors que maintenant nous nous dirigeons clairement vers un cylindre de plastacier, alors comme ça ils ont placé ce genre d'endroit en hauteur ?
Ce n'est pas très malin, mais bon l'académie de Korriban est pas nécessairement mieux d'un point de vue architectural et agencement, mais alors que nous entrons dans l'ascenseur qui commence à monter, j'ai à peine le temps de caler mon dos contre la paroi que déjà les questions pleuvent.

Bon j'exagère un peu, car les questions qu'il pose sont tout à fait légitimes je veux dire il est normal de demander ça, mais moi j'ai clairement compris que la gamine n'avait rien à faire à Coruscant donc j'ignore si je dois vraiment lui dire tout ce que je sais, un soupir fini donc par quitter mes lèvres alors que je tourne la tête vers O'sil.


- Je l'ai trouvé sur Coruscant il y a bien quelque chose comme une quarantaine d'heures, elle a été prise par surprise par une pointe empoisonnée alors que nous étions dans une cantina, apparemment un chausseur de prîmes qui devait travailler avec des gens peu recommandables, car il avait bien l'intention de nous l'enlever la gamine.

C'est pour cela que je pense qu'il s'agit juste d'une substance du même genre que celle des bâtons de la mort, mais l'agresseur est malheureusement un peu trop mort pour pouvoir nous éclairer la dessus.


Je soupire doucement, un peu comme s’il était dommage que le chasseur soit mort, mais qu’on pourrait quand même faire avec, enfin là je dirais que l'on va faire sans lui et que c'est peut être pas plus mal, celui là à cru qu'il pourrait enlever quelqu'un sous mes globes oculaires comme si de rien n'était.
En revanche ma tête passe de celle du chevalier à celle du padawan avant de répondre.


- Oui je sais il y a une question à laquelle je n'ai pas répondu, mais je n'ai aucune idée de ce qu'elle pouvait faire sur Coruscant, je l'ai juste rencontré sur place et aider quand elle était dans les ennuis.

Maintenant il n'y a plus qu'a espérer que je en vais pas en avoir des ennuis, ce serait pas mal ironique même si j'ai tué un homme dans le processus, mais c'est lui aussi le mec il s'en prend à une jedi en oubliant qu'ils sont généralement par deux, et sérieux faut pas endormir juste la cible, mais tout le contenu de la cantina quand tu fais les choses correctement.
Enfin bref j'ai donc le visage tourner vers le chevalier et garde un air aussi neutre que possible, ce qui en soi est pas très dur quand on ne dispose pas de ce qui sert de reflet de l'âme pour la plupart des espèces de cet univers.

J'espère juste que l'un des deux ne va pas se mettre à paniqué et à m'attaquer parce que sérieusement c'est juste pas le lieu ou déclencher un combat, car cela reviendrait à être tout seul face une armée et c'est pas que mes chances de survie tomberaient à zéro, mais en fait il serait plus rentable en terme de temps de vie de leurs demander de me passer les menottes, mais ça encore c'est quelque chose que j'aimerai éviter.
Lyrae O'Sil
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    Luna, Lunaa... Luuna ?

    L'esprit de Lyrae lui sembla tournoyer dans sa tête. Même quand il ne pensait pas à sa Luuna à cause d’évènements surprenants comme une padawan empoisonnée atterrissant sur une couchette devant l'entrée du Temple, un élément venait toujours la ramener au cœur de ses pensées. La Force avait-elle quelque chose à voir là dedans ? Lyrae se complaisait à le croire, comme s'il espérait que quelque chose vienne atténuer la culpabilité qu'il ressentait pour braver un interdit des Jedi : aimer.

    Quoiqu'il en était, le Chevalier se força à se faire violence pour revenir dans l'instant présent. La petite avait donc un nom du genre de Luuna, c'était tout ce qu'on savait. Ah, et aussi que ce KM était presque inutile. Les finances du Temple étaient-elles si mauvaises qu'on ne remplaçait pas les droïdes devenus obsolètes ? Ou alors, les Jedi s'étaient attachés à lui, c'était possible aussi... Lyrae songea que la prochaine fois qu'il aurait affaire à KM, il prendrait le temps de marquer un énorme H S sur le front du droïde, afin que l'on ne se laisse plus prendre par son incapacité.

    - Merci, padawan Draayi, fit le Chevalier avec un clin d’œil, ayant récupéré au vol l'information du nom du garçon.

    Puis il acquiesça aux explications du Miraluka.

    - A priori, ce n'était pas une attaque contre les Jedi, donc. Un imbécile aura pensé que c'était une proie facile...

    Mais il se mordit la lèvre, car la jeune fille avait visiblement été facile à mettre hors d'état de nuire. Sans l'aide de ce jeune Miraluka, toutefois un peu brutal s'il avait lui-même exécuté l'agresseur, elle ne serait peut-être plus en vie. Ou plus en liberté, en tout cas. Mais Lyrae ne voulait pas trop vite présumer de l'agressivité d'Akared : l'incident avait pu tourner à la bagarre générale dans la cantina, après tout, et l'agresseur avait pu prendre un mauvais tir de blaster dans l'échauffourée. Mais il se répéta tout de même intérieurement qu'il faudrait garder un œil attentif sur l'énergumène boiteux, dont le récit avait le don de le mettre légèrement mal à l'aise.

    - Nous tâcherons de savoir si une padawan a été envoyée en mission sur Coruscant il y a peu. Ça devrait pouvoir se retrouver facilement depuis l'ordinateur central. S'il n'y a pas de trace d'elle en mission là-bas, c'est que c'était peut-être une fugue.


    Ce qui aurait expliqué la présence de la jeune fille dans une cantina où se baladaient des chasseurs de jolies jeunes femmes. Mais une fois encore, l'on était sûrs de rien, et Lyrae attendait impatiemment d'avoir le véritable nom de la padawan pour savoir de quoi il retournait.

    L'ascenseur avait glissé moins de deux minutes, suivant la ligne courbe du Temple, avant de ralentir délicatement sa course. La double-porte coulissa très brusquement avec un « fouish ! » qui annonça au Chevalier qu'ils étaient bien arrivés. Lyrae laissa sortir les deux garçons qui l'accompagnaient. Ils n'étaient plus très loin du centre médical, maintenant. Enfin.

    - Sur la gauche, indiqua-t-il même si le padawan Draayi avait dû pouvoir facilement s'orienter.

    Et quelques mètres plus loin, ils virent les deux grandes baies vitrées : l'entrée de l'infirmerie portait la mention « Centre Médical » sur les parois de verre qui s'écartèrent pour laisser sortir un droïde poussant un lit roulant. Il se dirigea vers eux d'une démarche mécanique et Lyrae vint rapidement y déposer la padawan. Un second droïde arrivait à la suite, poussant lui aussi son chariot médical, et le Chevalier indiqua Akared du menton.

    - Le deuxième patient est là,
    expliqua-t-il au droïde, non sans suivre des yeux le Miraluka pour vérifier qu'il s'allongerait sagement.
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Lunaarah n'était plus qu'au bord de l'inconscience. Son corps lui avait déjà passé le cap de l'inconscience. Immobile et lourd, ses muscles et les membres où il se trouvait étaient impossible a bouger depuis déjà un certain temps. La jeune femme était persuadée que son sang ne devait plus circuler dans la plus grande partie de son corps. Des questions qu'elle ne voulait jamais se poser, venir se nicher dans les derniers instants ou la padawan était encore consciente.

Allait-elle ne plus jamais marcher jusqu'à la fin de ses jours ? Ou pire encore, être paralysé a vie... Elle ne savait pas du tout quel poison avait put la mettre aussi mal, avec ses souffrances qui était presque éternel. À vrai dire, elle ne s'y connaissait pas vraiment en poison et tout le tralala qui allait avec...

Mais la question qui resta, centré au milieu de ses pensées, était ... Ou était-elle ? Oui, car après avoir reçu cette fichue pointe, elle avait perdu très vite l'usage de sa vue et ne distinguait que du flou et des tas de couleurs incompréhensibles.

Elle ne savait pas n'ont plus combien de temps elle était dans cet état, et commençait à croire qu'elle était bien parti pour mourir. Oui la mort, ... une mort lente et douloureuse, juste ce qu'elle ne souhaitait pas. C'est vrai, un sabre dans le coeur et tu ne reste pas longtemps vivant, pensa-t-elle.

Elle n'avait imaginé que sa tête pouvait être aussi lourde et aussi douloureuse. Elle ne sentait plus que ce membre et encore, juste l'endroit ou était placé son cerveau, qui souffrait amèrement.

Il ne lui restait presque plus d'énergie pour essayer de combattre contre l'évanouissement et l'inconscience et elle commençait à perdre courage ... De toute manière, que pouvait-elle espérer ? Peut être que le jeune homme au bandage l'avait sauvé et emmené dans un endroit pour la faire soigner ? Peut être, se répéta-t-elle douloureusement. Ou tout simplement, il pouvait l'avoir laissé à son sort et quelqu'un en avait profité pour l'embarquer. Elle n'espérait pas, elle n'était tout simplement pas convaincu sur le faite que l'étranger aurait pu l'abandonner. Il avait plutôt l'air gentil et elle n'avait pas vraiment ressentit le mal en lui.

Ses pensées s'envolèrent, ses questions s'évaporèrent, ses doutes brûlèrent ... Elle perdit connaissance, sans le vouloir. Sa tête devenue plus légère en quelque sorte. La mort n'attendait plus que son arrivée.
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Une fois dans l'ascenseur, je n'avais plus à supporté la force verticale exercée par le bras du Mirakula à chaque fois qu'il posait l'autre pied au sol. Car dans un ascenseur... on ne marche aps, on attends. Enfin, c'est plutôt logique pour moi mais tout le monde ne l'est pas forcément, logique. Et puis, en y réfléchissant bien, il m'arrivait de faire les cent pas dans l'ascenseur pour X raisons..
Mais bref, ce n'était aps vraiment ça le plus important actuellement, mais plutôt l'état de santé de la padawan et d'Akared.

Ce dernier se lança d'ailleurs dans une explication des faits que je trouvais un peu vague.. Oui, je suis quelqu'un qui raffole des détails, même infimes soient-ils. Car c'était souvent ça, les détails, qui causaient des problèmes auxquels on ne s'attend pas forcément. Et le coup du chasseur de prime qui ne prend même pas la peine de neutraliser toute la cantina me semblait quelque peu étrange. C'était un comportement stupide. Mais bon... tout le monde n'est aps forcément très intelligent.

Mais je me contentais de suivre l'échange entre maitre O'Sil et le Mirakula. En effet, il faudrait vérifier si elle était en mission.. Mais cela ne me semblait pas très crédible non plus. Car un padawan n'est pas censé partir tout seul en mission. Sauf sur ordre express du conseil... et encore. Ce n'est sans doute pas pour rien que les padawans ont des maitres, des mentors.. Bon je sais, mauvais exemple, je n'en n'est pas.. enfin.. plus.


"Normalement on est pas censé partir seuls en mission, sans un chevalier Jedi ou un maitre pour nous accompagner. Après, si la mission la concerne ou si le Conseil l'a mandaté sur Coruscant pour une raison bien précise, c'est également possible..."

... mais peu probable. Après, je ne sais peut-être pas tout ou bien les règles ont peut-être changées mais franchement, je n'en avait pas entendu parler. Donc ce ne devrait pas être le cas. Mais vérifier dans l'ordinateur central était tout de même nécessaire. Car on ne pouvait pas en être totalement sûr. Et puis Akared n'était pas non plus au courant de quoi que soit à propos du pourquoi elle aurait été sur Coruscant.

Mais aps le temps de chômer, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Maitre O'Sil nous laissa passer et j'attendis qu'Akared reprenne bien appui sur moi avant de sortir dans le couloir. Je tournais à gauche, juste avant que le chevalier Jedi ne m'indique le chemin. Après y avoir séjourner presque toute ma vie, je connaissais chaque recoin de l'édifice. Et notamment la position du centre médical. Mais pas besoin d'y pénétrer pour y déposer les patients, car deux droïdes vinrent à notre rencontre avec deux lits. Et alors que maitre O'Sil déposait la padawan sur le premier lit, je faisais signe à Akared de s'asseoir sur le deuxième.
Ce n'est pas que je ne voulais plus l'idée, mais plutôt que je commençais à avoir mal à l'épaule.


"Elle tourne de l'oeil !" lançais-je alors, en voyant que la padawan n'avait visiblement plus de réactions. Mais je sentais toujours sa présence dans la Force. Donc, elle n'était pas morte, juste inconsciente.

Mais ce n'était guère plus rassurant. Mais si Akared avait raison et qu'il s'agissait d'une drogue similaire aux bâtons de la mort, alors elle devrait s'en remettre. Mais si ce n'était pas le cas... Je préférais ne pas y penser. Et puis, je profitais que d'autres pensées circulaient dans mon esprit pour m'y accrocher. Donc, je laissais les droïdes s'occuper de la padawan et me reconcentrait sur Akared. Car à dire vrai, on en savait plus sur elle que sur lui. Car à part son prénom et comment il est arrivé ici avec elle, on ne savait rien. Enfin, je ne savais rien..

"Comment ce type est-il mort ? Dans la cantina je veux dire. La situation a dégénéré ou..."

ou... ou tu l'avais tué, tout simplement.. Mais je n'avais pas besoin de le dire pour qu'il comprenne où je voulais en venir. Enfin, j'espérais. Car je trouvais que j'avais été assez clair. Je ne voulais pas l'agresser ou quoi que ce soit. Juste... en savoir plus.
Je voulais bien enchainer sur lui, si il était un Jedi ou bien autre chose.. Mais cela le dérangerait peut-être et puis, O'Sil avait peut-être déjà posé ces questions avant que j'intervienne.


"Tu es un Jedi toi aussi ?"

Je me maudis intérieurement. Je l'avais pensé si fort que je ne n'avais pas pu m'emp^cher de le dire à voix basse..
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L'ascenseur semble être enfin arrivé à destination, je reprends rapidement appuie sur mes jambes alors que le padawan me supporte comme il le peut tandis que de mon côté je me fais le moins lourd possible, le but n'est pas de lui pourrir la vie, mais d'arriver le plus vite possible pour pouvoir terminé les soins que j'ai commencé à me prodiguer.
Après mes explications je suis resté silencieux, l'autre padawan avait expliqué quelques petites choses plutôt utiles, autrement dit je dois toujours m'attendre à les voir par groupe de deux les jedi en fait...
Vu que je traîne seul la plupart du temps je vois que j'ai vraiment eu de la chance jusqu'à présent, mais rester tout le temps avec mon maître... non ce n'est clairement pas possible elle serait capable de me faire regretter de ne pas avoir changer de vie une fois mon précédent maître décédé.

Bref, il me faudra être prudent à l'avenir et d'ailleurs pendant que je me rends compte que j'ai encore pas mal de route à faire afin de prétendre être suffisamment fort pour me protéger moi-même, on sort de de la plate-forme mobile et nous dirigeons vers ce qui semble être le centre médical, effectivement le chevalier jedi nous guide la voie à suivre bien que nous soyons juste derrière lui et surtout que mon soutien doit probablement aussi connaître le chemin.

Et comme ils ont déjà été prévenus de notre arrivé, le centre était déjà prêt à nous accueillir, deux lits étaient déjà disposés et O'sil déposa la gamine dans le premier alors que Draayi et moi nous dirigeâmes vers le second afin que je m'installe sur ce dernier.
Je dois avouer que m’asseoir me fit pas mal de bien après tout ce chemin, mais cela signifiait aussi que les problèmes allaient enfin commencer, enfin disons que c'est là qu'ils s'occupent de la petite que les questions vont commencer à pleuvoir et surtout la recherche de mon identité.

Enfin, je devrais avoir le temps de souffler un peu, le chevalier s'occupe de la blonde et il n'y à pas d'autre jedi donc je devrais être tranquille, du moins c'est ce que je pensais avant que le padawan ne commence de nouveau à parler et cette fois juste pour me contre dire j'en suis sur.
Car effectivement il me posa une question délicate, enfin pas si délicate que cela, il me demande juste si la situation à dégénérée il est encore simple de répondre oui ou non.
C'est qu'il m'a fait peur le gamin, bon il est peut être même plus vieux que moi, mais c'est pas grave moi aussi je suis un gamin et j'assume.


- Ben, un combat s'est engagé dans la cantina, je te laisse imaginé dans quel état elle est maintenant, d'un côté je sais pas si tu as déjà tenté de reprendre sa cible à un chasseur de primes, mais étrangement des gens qui ont déjà essayé et qui sont toujours là pour le dire je n'en connais pas..

Effectivement, je ne me compte pas, après tout je n'ai pas essayé, j'ai réussit, mais bon je pense que cela règles le problème, après tout je ne lui ai pas menti, après il se débrouille pour interpréter cela comme il le souhaite.
Par contre, sa question suivante fut plus qu'étonnante, mais des réponses pour ce genre de question j'en ai à la pelle de déjà prête tellement on a du me la poser.


- Tu sais que c'est du racisme, sous prétexte que ma race vois par la force ne fait pas de nous des jedi, on est juste plus sensible. Voila ça c'est fait, comment je gère un interrogatoire, autrement dit je fais en sorte d'avoir la langue aussi brûlante que mon sabre et je tranche dans le vif, mais bon si ça marche sur un padawan il est pas dit qu'un maître se ferait avoir aussi facilement.
Faut dire que j'ai l'habitude à force de survivre en faisant croire à ceux qui sont en face de moi que je suis puissant pour leurs faire croire qu'ils vont perdre et une fois cette idée bien ancrée, c'est là que je gagne.

Mais dans une discutions de ce genre-là c'est bien plus délicat, tiens un droïde se dirige alors de moi et commence à scanner ma blessure sur la jambe, bon là aussi je commence à craindre, j'espère juste que personne ne va me demande de retirer mon haut, non pas parce que j'ai tellement de marques sur le corps que cela aura forcement l'air suspect, mais plutôt que j'ai le sabre laser accrocher dans le bas du dos et là il sera immanquable et j'ai pas envie de me faire avoir par un truc aussi con.
Lyrae O'Sil
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    A Lyrae aussi, la padawan lui paraissait un peu jeune pour avoir été envoyée seule en mission. Il arrivait qu'on envoie des apprentis Jedi sans leur Maître, si la tâche était aisée et peu dangereuse, mais c'était le plus souvent en binôme -histoire qu'en cas de pépin, il y en ait au moins un pour prévenir le Temple d'un problème dans la mission. Mais « Luuna », comme elle s’appelait désormais pour Lyrae, avait très bien pu prendre quelques libertés pour s'éloigner de sa mission. Quoiqu'on aurait rapidement signalé sa disparition... Mais il n'était pas au courant de tout. Ca pouvait être une simple fugue, se répétait le Chevalier, et cela ne servait de toutes façons à rien de se perdre en conjectures. Leur curiosité finirait bien par être rassasiée.

    D'autant qu'il y avait plus urgent : un droïde médical confirma la perte de connaissance de la petite après avoir examiné d'un crochet métallique expert la pupille sous la paupière de la padawan. Un autre commença à pousser le lit et ils filèrent sans perdre de temps pour s'engouffrer dans le complexe médical...

    - Juste à temps, commenta Lyrae dans un souffle.

    Elle était entre de bonnes mains, maintenant, mais leur travail n'était pas terminé. Il suivrait la padawan à l'intérieur pour s'assurer de ce qui lui était arrivé ; mais avant, il fallait que le dénommé Akared se plie lui aussi au diagnostic des droïdes médicaux. Cela se fit une fois qu'ils furent dans le centre, et la blessure du Miraluka fut scannée tandis que Lyrae, appuyé contre un mur par une épaule, bras croisés, écoutait d'une oreille intéressée le dialogue qui s'était installé entre eux. Akared restait vague au sujet de la bagarre dans la cantina, et il trouvait son ton un peu sur la défensive. Mais n'était-ce pas normal, avec tout ce que l'on racontait sur les Jedi, ces derniers temps ? Les gens qui vivaient loin du Temple ne pouvaient pas savoir ce qu'ils étaient réellement, vu ce que les holonews évoquaient sur eux en rediffusant les sombres images des attaques des mondes du Noyau et du Sénat par les Sith. Le Chevalier songea que ennemi ou pas, le Miraluka avait bien besoin de voir ses nerfs un peu calmés. Lyrae n'était pas très doué pour la voie diplomatique, mais il essaierait tout de même.

    - En fait, du racisme, c'est quand on un problème avec une espèce en particulier, remarqua-t-il avec un sourire poliEt nous n'avons rien contre les Miraluka, crois-moi ! C'est une chance que vous possédez, ce don naturel.

    Bien des padawans travaillaient beaucoup la maîtrise de la Force sans parvenir à de résultats probants : dans ce domaine, les Miralukas excellaient généralement, car ils manipulaient alors un sens dont ils avaient toujours plus ou moins eu conscience. Cela en faisait rapidement de très bons éléments au sein des rangs Jedi. Vu ce que le jeune Akared dégageait, il était clair qu'il y aurait trouvé sa place... Mais la vie trace bien des chemins qu'on ne peut prédire.

    - Du coup, nous en formons pas mal. Ce n'était pas une attaque que de supposer que tu pouvais parti des nôtres, tu sais.

    Le message était clair : le Chevalier avait bien perçu que le Miraluka n'y allait pas de main morte, mais il n'était pour le moment pas question d'affrontement. Lyrae trouvait étrange qu'il soit à ce point sur le défensive mais encore une fois, cela pouvait s'expliquer de bien des manières.

    Un droïde revient à l'entrée du centre médical, le pas rigide, avant d'énoncer :

    - Chevalier O'Sil, l'analyse sanguine effectuée sur l'humaine a révélé son identité : il s'agit de la padawan Lunaarah Nuirren, âgée de dix-huit années. Le pronostic vital n'est pour le moment pas engagé, mais la situation pourrait se dégrader rapidement si aucun traitement n'est appliqué. Les premiers tests ont révélé la présence élevée de zertoxine, une substance chimique responsable du ralentissement de l'oxygénation des cellules. D'autres tests devront être réalisés avant que le traitement approprié ne soit déterminé.
    - Merci, répondit sobrement le Jedi. Ne perdez pas de temps, dans ce cas.

    Il n'avait jamais entendu parler de ce poison, mais ce n'était pas non plus un fin connaisseur du genre. Il avait envisagé, quelques années plus tôt, devenir un spécialiste de la guérison, mais les évènements s'étaient enchaînés rapidement à la fin de sa formation avec l'attaque par les Sith du Temple Jedi et il s'était vu obligé de ne faire que combattre -de perdre un bras, au passage- et il avait été promu chevalier sans avoir le temps de développer son envie particulière. Puis, les missions s'étaient enchaînées, toutes plus urgentes les unes que les autres, jusqu'à son assignation au Temple pour faute grave. Maintenant, il en avait, du temps.

    - Je pense qu'elle va s'en sortir, estima le Chevalier pour rassurer les deux jeunes gens à côté de lui, même s'il était tout à fait sincère. Elle mettra peut-être quelques jours, ceci dit...

    Lunaarah Nuirren. Il ne manquait plus qu'à savoir ce qu'elle fichait sur Coruscant à ce moment-là... En attendant, le second droïde avait peut-être fini d'examiner le Miraluka.

    - Il en dit quoi, Akared ? interrogea Lyrae en se rapprochant du jeune étranger pour voir de plus près la blessure, à son tour. C'est le chasseur de primes, qui t'a fait ça ? Avec quoi ?

    Le Chevalier s'était accroupi près du droïde, la tête penchée, l'air absorbé par l'examination de la jambe du Miraluka.
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Un combat dans la cantina.. L'explication d'Akared étaient toujours trop confuse à mon goût pour en tirer des conclusions mais je n'avais pas de mal à m'imaginer la scène. Même si ce genre d'endroit est plutôt "calme", ils ne sont pas pour autant très bien famés. Et il en faut peu pour que tout explose. Et c'est bien naturellement le genre d'endroit que je préfère éviter. Car ce n'est pas dur de repérer que je suis un Jedi et on attire l'attention de tout le monde. Encore plus en ce moment avec toute la publicité que l'on fait de l'Ordre..

Non mais sérieusement, comment peut-on imaginer que l'Ordre puisse vouloir déstabiliser la République alors qu'il en est l'un des premiers défenseurs ? Nous en sommes les garants, les défenseurs depuis des milliers d'années, avons empêchés sa chute à mainte reprises ! Mais visiblement, certaines personnes n'avaient pas assez de recul pour reconnaître de tels faits.

Mais là encore, ce n'était pas le plus important. Les paroles d'Akared venaient presque de me foudroyer sur place.. Moi, raciste ?! Mais jamais de la vie ! D'ailleurs, mes deux meilleurs amis étaient Mon Calamari et un Vurk. Il venait de me piquer au vif et si Lyrae n'avait pas répondu avant moi, je crois que je l'aurais séché le Mirakula.
Moi, raciste envers les Mirakulas.. Ils avaient une maitrise réelle de la Force, plus que moi. A dire vrai, je els enviaient par moment. Alors, non, je n'ai aucuns problèmes avec eux. Ni avec aucune autre espèce d'ailleurs.

Il fallait que je me détende, que je trouve une façon à la fois simple et calme de lui répondre. Car la première réaction qui m'était venu à l'esprit fut certainement de lui foutre mon poing sur la tronche. Mais j'étais un Jedi, je ne devais pas laisser mes sentiments prendre le dessus comme je l'avais fait lorsque maitre Herambra m'avait regardé affronter Gruu il y a de ça déjà quelques années.
Non, j'avais quelque peu évolué depuis. J'avais par exemple perdu mon style de combat très offensif pour adopter son extrême contraire.


"Comme maitre O'Sil te l'a expliqué, nous ne sommes en aucuns cas raciste. C'est juste que je n'avais jamais vu de Mirakula en dehors de l'Ordre, à part toi. C'est une décision que je respecte, vraiment. Si je t'es profondément vexé, excuse moi, ce n'étais pas mon intention."

Mais pas le temps de m'attarder plus longtemps sur la question. En effet, je fixais déjà le droïde qui s'approchais de nous. Et lorsqu'il s'arrêta pour faire son monologue, son explication, je n'en ratais pas une miette. Luunarah Nuirren.. Je ne m'étais donc pas trompé en affirment que son prénom commençait par "Luuna" ! Et visiblement, la situation devrait s'arranger pour elle. Une bonne chose. Je devais bien avouer que sans l'intervention d'Akared, elle serait surement morte dans une des rues de Coruscant.. Surement qu'un citoyen ordinaire n'aurait rien fait pour l'aider. Mais lui, il était différent.

"Une bonne nouvelle, assurément. Au moins, elle pourra nous donner sa version des faits."

Mais que ressentait-elle en ce moment ? Je n'arrivais pas à me l'imaginer. Je m'étais approché d'une des fenêtre qui donnait un bon panorama de l'extérieur du Temple. Je fixais les nuages, toujours aussi songeur. En y repensant, cela aurait tout aussi bien m'arriver par le passé.
Et j'entendais les question que Lyrae posait à Akared. Notamment par rapport à sa blessure à la jambe.


"Sans doute un tir de blaster. Les chasseurs de primes armés de vibrolames ou autres armes de la sorte, ça ne doit pas courir les rues." Je me tournais alors de nouveaux vers eux. "Je me trompe ?"
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C'est toujours aussi drôle, franchement je sais pas si c'est juste moi ou si ce sont tout les jedi qui ne possèdent aucun humour d'un côté va avoir de l'humour alors que tu n'es pas censé laisser tes sentiments te guider, c'est possible, mais je pense que la majorité des gens doivent devenir très chiant parce qu'il en perd une partie de leurs personnalités.
Donc oui quelque part j'ai mal pris le fait qu'on me prenne pour un jedi, je n'ai rien à voir avec ces gens et s’ils ne sont pas capables de savoir ce que je suis, ben tant pis pour eux.
Je regarde à tour de rôle le chevalier et le padawan, puis hausse les épaules.


- C'est précisément la raison pour laquelle je préfère que l'on ne me confonde pas pour un jedi, vous avez tous oubliez comment rire, de plus la réponse à cette question était tellement évidente que je ne voyais pas de raison de la poser.
Et donc aucune raison de répondre sérieusement.


Un long soupire quitte alors mes lèvres tendis que je tente de me détendre tout en regardant le droide qui continue son scanne je me demande ce qu'il lui prend autant de temps pour juste dire que j'ai été touché, mais qu'un précédent robot médical à commencé à me soigner et donc que je n’ai rien à part des douleurs musculaires dû au choc de la blessure causé par un laser de blaster.
Enfin il fini donc son inspection puis déclare qu'il ne s'agit rien de plus qu'une brûlure de type électrique, mais ciblé qu'il faudra tout simplement reconstruire mes tissus musculaires et retirer toute la chair morte, aussi un droïde n'a plus qu'à s’occuper de ça et d'ici encore deux jours je cours comme un lapin, enfin bon ça fait déjà un peu plus de trente heures que mon propre droïde médicale s'occupe de cela il faut dire.

Bon au moins l'autre nous déclare qu'elle ne court aucun risque et qu'elle devrait donc se réveiller prochainement, je croise alors doucement les bras et hoche doucement la tête, voilà qui est bien même si j'ai son nom grâce à l'intermédiaire des deux autres j'ai bien l'intention de rester jusqu'à ce qu'elle se réveille, déjà parce que l'on n'a pas terminé notre discutions et ensuite parce j'ai quelques petites choses à lui dire et j'aimerai bien le faire avant que l'ordre jedi ne lui parle.

Soudain le chevalier s'approche de moi en me demandant ce qu'en dis le scanner, je hausse les épaules parce qu'il n'y à pas grand-chose à dire, je suis blessé et je vais guérir c'est à peu près tout, par contre il me demanda alors qui m’a fait cette blessure et avec quoi.
Je dirais bien que je le regarde avec l'air de dire qu'il se moque de moi, mais je n’ai pas les yeux qu'il faut pour ça, donc je me contente de tourner la tête en levant doucement la main droite en me préparant à lui répondre une bêtise, mais le padawan présent répond correctement à ma place.

Aussi la main que je levais se ferma en un poing d'où seul le pouce dépassait afin de désigner le gamin.


- C'est comme il dit.... dites moi, on peut devenir chevalier jedi à quel âge ici ?
Parce que le gamin ferait peut-être un bon enquêteur, du moins tant qu'il n'y a pas à combattre je pense que c'est bon.


Bien sûr je suis ironique, je veux dire la principale différence entre un tir de blaster et une arme de corps à corps sont la taille de la blessure et surtout le fait que le premier traverse rarement totalement le corps alors que le second. A tendance à passer au travers comme du beurre.

- Bien j'espère que nous avons terminé avec les questions, moi je ne suis que le témoin d'un incident qui aime jouer le prince charmant en ramenant les filles endormies, après si vous avez l'intention de m'accuser pour quelque chose, ben mettez moi en cellule tout de suite, après tout je ne suis pas pressé.

J'irais bien leur dire que je suis sith et non jedi, mais à part gagner le droit de mourir je vois pas ce que cela pourrait m'apporter d'autre, donc pour le moment restons calme et voyons comment les choses vont évoluer et surtout voir combien de temps ils mettent pour se rendre compte de ce que je suis, je pense que cela ne devrait plus tarder puisque je ne sais pas cacher ma présence dans la force et encore je dis heureusement que l'un d'eux ne soit pas un Miraluka car ce dernier aurait pu dire exactement à quel degré je suis dans le côté obscur et le neutre.

Le droïde qui s'occupait de ma jambe recule puis s'en va, je crois qu'il a finis de retirer toutes les chairs morte, enfin je suis pas sur, parce qu'avec les droide récent on ne sent pas ce qu'ils font alors qu'avec mon vieux modèle je peux dire que je prends cher niveau douleur.
Lyrae O'Sil
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    Lyrae acquiesça aux propos du padawan en songeant furtivement que le jeune homme était assez mature pour son âge, car ses propos étaient sages malgré le ton désagréable que s'efforçait visiblement de prendre leur invité. Certes, Akared avait ramené une padawan, et lui avait probablement sauvé la vie. Mais les Jedi l'accueillaient pour le soigner gratuitement en échange, alors pourquoi cette agressivité même pas voilée ? Était-ce le simple résultat de la réputation actuelle de leur Ordre ? Ou le jeune Miraluka était-il naturellement un petit diable sans éducation ?

    Quant à avoir oublié comment rire... C'était surtout Lyrae n'avait rien entendu de drôle dans les déclarations d'Akared. Mais il se garda bien de faire des commentaires à ce sujet, persuadé que cela ne mènerait à rien d'intéressant. Certes, ils avaient l'air d'avoir une vie bien sobre comparé à ceux qui passaient leurs soirées dans les cantinas de Coruscant, mais cela ne les empêchait pas de rire. Quand il y avait de quoi...

    Lyrae leva les yeux au ciel lorsque le Miraluka reprit la parole pour une allusion ironique au padawan. Quelle provocation... Il était clair que Monsieur ne se sentait pas bien ici. Soit, le boulot serait donc vite terminé.
    Le Chevalier se releva avec un soupir sonore, avant de mettre les poings sur les hanches.

    - Bon, j'crois qu'on a tous compris que ta présence ici ne t'enchante pas vraiment. Alors merci pour avoir ramené la padawan Nuirren, mais t'inquiète pas, tu pourras bientôt t'casser et tout l'monde sera content.

    Puisque la politesse n'était plus de mise, il n'était pas vraiment question de perdre son temps. Lyrae sortit de sa ceinture son comlink -inaccessible lorsqu'il portait la jeune fille précédemment- et le porta à ses lèvres après en avoir réglé la fréquence.

    - Chevalier assistant du Conseil ? Ici le Chevalier O'Sil. On a dû vous signaler le retour d'une padawan empoisonnée au Temple. La victime s'appelle Lunaarah Nuirren, apparemment. Elle est entre les mains du centre médical et son état n'a pas l'air d'être trop critique. J'aurai néanmoins besoin que l'on m'envoie quelqu'un pour accueillir un... visiteur.

    Lyrae jeta un regard en coin au Miraluka qui lui paraissait beaucoup moins sympathique que le héros qu'il avait cru voir arriver dans un lit éjectable. Sa connivence avec la Force, non lumineuse, lui semblait soudain être un peu plus à prendre au sérieux qu'auparavant. Peut-être le jeune inconnu devrait-il être soumis à une petite conversation avec un Maître expérimenté ? Histoire de voir pourquoi il se comporte si agressivement... En tout cas, il n'était plus trop question de pouvoir le laisser se balader tranquillement dans le Temple. Et il était un peu risqué de le laisser seul avec le padawan Draayi, qu'il essayait de provoquer.

    - Un Maître, sur les lieux, serait le bienvenu pour prendre quelques décisions, expliqua-t-il en restant évasif.

    Une voix féminine à l'autre bout du fil répondit qu'elle ferait ce qu'elle pourrait, et la conversation s'arrêta là. Le Chevalier rangea son comlink avant de s'adresser de nouveau au Miraluka.

    - Justement, on ne t'accuse de rien, Akared. Du coup, c'est juste bizarre que tu te conduises comme si on l'avait fait...

    Lyrae haussa les épaules et croisa les mains. Ils n'avaient plus qu'à attendre qu'on les rejoigne, maintenant, pour décider de ce qu'il adviendrait ensuite. Pour le Chevalier, c'était comme si le Miraluka se vendait en se sentant accusé alors que ni lui ni le padawan Draayi n'avaient parlé en ce sens. Mais de quoi était-il coupable ? Était-ce grave ou l'étranger n'était-il qu'excessivement nerveux, alors qu'il n'avait rien à se reprocher, du fait de son jeune âge ? Mystère...
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On a tous oublié comment rire ? Mais il se foutait de nous ! Ce n'est pas parce que l'on est un Jedi que l'on est forcément différent de tout le monde. Certes nous devons faire, la plupart du temps, abstraction de nos sentiments, nos émotions; mais faire cela constamment est tout simplement impossible. Encore plus chez les Humains, dont la vie est justement en grande partie rythmée par les émotions. Et donc, le rire.

Quand à la suite, je me sentis particulièrement visé. Insinuait-il que je posais des questions totalement stupides et inutiles ? En y réfléchissant bien, je pouvais très bien lui renvoyer l'ascenseur. Car ce qu'il venait de dire était tout aussi stupide dans ce cas là.

Mais je m'en gardais bien. Non pas que j'en avais pas envie, mais qu'il ne le méritait tout simplement pas. Je l'ignorais donc, me contentant d'absorber ses dires.
Au début, j'avais pensé qu'il était quelqu'un de bienveillant, de sympathique. Mais j'avais vite déchanté. Son comportement était totalement à l'opposé. Il était suffisant, arrogant et même hautain par moment. Soit, une personne radicalement différente du gentil citoyen prêt à aider son prochain. Mais alors, dans ce cas là, pourquoi avoir ramené la padawan au Temple ?

Mieux encore, il renchaina. Bien entendu que j'avais raison. Il ne fallait pas être devin pour faire le lien entre blessure énergétique, chasseur de prime et blaster. Car une autre arme aurait sans doute fait bien plus de dégâts.
Par contre, j'encaissais cette nouvelle allusion par un très léger et très court rire. Non pas parce que ses paroles étaient drôles, mais plutôt parce qu'elles étaient stupides. Ne s'arrêtait-il jamais de provoquer les gens ?

Alors que maitre O'Sil mettait au grand jour le fait qu'Akared ne semblait pas se plaire au Temple, j'essayais de ne pas exploser. Car c'était un de mes plus grand défauts. De façade, j'avais un parfait self-control de moi-même. Mais dans le fond, j'emmagasinais les remarques tel un condensateur emmagasine l'énergie.
Mais le problème est qu'un condensateur finit toujours par se décharger. Et cela, d'une façon plus ou moins rapide et brutale. Voyant que le Jedi se détournais pour passer un appel, j'en profitais pour répondre à Akared de la façon la plus diplomatique possible.


- Ce n'est pas parce que j'ai l'air tout aussi jeune que toi que je n'ai jamais combattu. Bien au contraire. J'ai...

Je m'arrêtais net. Je ne voulais pas continuer sur cette voie là, car elle me menait inévitablement vers ce que je voulais éviter. La seule chose qui pouvait réellement me déstabiliser, me mettre mal à l'aise. Car même si je m'efforçais de ne plus y penser, je me sentais encore quelque peu coupable.
Mais par chance, je n'eus pas besoin de chercher à me rattraper car maitre O'Sil avait reprit la parole. Il expliqua qu'il avait demander à un maitre de venir ici. Car selon lui, il serait plus apte à savoir quoi faire. Ce qui n'étais pas forcément faux. Un maitre était certainement plus compétent que moi, je ne peux pas le nier.
Et je ne pouvais qu'approuver les dernières paroles du Jedi. Depuis le début, Akared restait sur une position défensive alors que nous n'avions absolument rien fait pour l'y contraindre. C'était comme si venir au Temple était dangereux à ses yeux.


- Maitre O'Sil a raison. Tu agis comme si nous avions commencé à t'agresser dès ton arrivée. Or, c'est plutôt l'inverse que je ressens.
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Ah là ce devient intéressant, je sens un peu de frustration dans l'air, il y aurait presque une odeur de colère, mais il semblerait que malgré tout ils sachent tous deux se contrôler un minimum, ça me donnerais presque envie de rire, je veux dire que ces mecs représentent l'équilibre dans la force, mais j'ai l'impression que parmi tous ceux que j'ai rencontrés aucun ne représente réellement cet équilibre, cela ne m’étonne pas qu'ils soient autant dans les ennuis en ce moment.
Enfin bon je pense avoir vu ce que je voulais voir enfin si on veut, par contre maintenant il va falloir la jouer fine si je veux calmer le jeu parce que je crois que j'ai laissé le plat dans le four un peu trop longtemps.
Car effectivement contrairement à ce que l'on dit sur eux ils ont des émotions et sont finalement pas mal humain, par contre le fait qu'ils ont tous laissé leur second degré avec leurs chaussettes est bien vrai, ils sont un poil paranoïaque et très accusateur au naturel.

Mais c'est qu'il se lâche le chevalier O'Sil, il pourrait presque faire aussi peur qu'une Togruta qui grogne et qui frappe fort, mais je le laisse poursuivre, si il pense que je n'aime pas cet endroit il se trompe, ce que je n'aime pas c'est avoir deux mecs qui me colle aux chaussures, voilà pourquoi je provoque, qu'ils me laissent seuls sérieusement au moins le temps des soins, mais si je leurs dits de se barrer ils vont encore mal le prendre et là c'est des gens en renfort qu'ils vont demander.... Oh le...il fait venir un maître carrément.

Si je m'en sors et que je retourne sur Korriban après ça, je vais en avoir des histoires à raconter moi ou pas, enfin je mets met alors rire doucement le padawan se sentant obligé de se justifié quant à ses capacités de combat, qu'il a déjà combattu, je n'en doute, pas, mais il semble oublier que pour les siens la plus grande victoire s'acquiert quand on a pas besoin de combattre, et mine de rien j'aime cette façon de faire même si parfois le rugissement du sabre laser à un côté très attrayant et séducteur.

Je regarde donc de nouveau le chevalier qui me déclare alors qu'ils ne m'accusent de rien, je penche un peu la tête sur le côté puis sourit de façon un peu ironique.


- Vous allez donc me dire que si j’entends « prisonnier » quand vous dites visiteur et « mesure carcérale » quand vous dites quelques décisions, c'est juste moi qui ai vécu comme un paranoïaque depuis trop longtemps, c'est ça ?

Non parce que c'est vraiment ainsi que je l'ai ressentis, bon après rencontrer un maître jedi, dans le fond ça me tenterait bien, parce que là j'ai l'impression que parler à la petite friture c'est pas intéressant même si le gamin à côté de moi étais largement capable de me couper en deux à lui tout seul, d'autant qu'il est hors de question que je brandisse mon arme ici aussi même si cela peut me démanger ben il va falloir faire sans.
Le droïde médicale reviens, apparemment il ne prête pas attention à ce qu'il se dit autour de lui, même si je ne doute pas que toute cette conversation soit enregistrée dans la mémoire d'un robot ou d'un autre.

Un soupir un peu résigné finit par quitter mes lèvres alors que je prends une espèce d'air contrit


- OK, je vous l'accorde, je suis pas tranquille parce que j'ai quelque chose à me reprocher Je lève mon bras gauche et remonte doucement ma manche pour montre le large bracelet avec écran qui se trouve dessus,, je le détache puis le tend au chevalier. Il y a quelques jours j'ai vendu un apprenti sith à une arène, je lui ai placé un traceur dans le corps donc avec ça on peut le retrouver à la trace, oui je sais c'est pas légal de faire ça, mais j'avais de gros problèmes d'argent.

Voila maintenant les jedi pourront savoir où se trouve cet apprenti tout instant, voilà gamin ton entraînement va commencer, par contre à cause de ça je vais probablement être dans la mouise, mais bon, un maître doit savoir se sacrifier pour que son élève puisse grandir...
Enfin bon, je viens de lui en donner une preuve par contre quant à savoir s’ils vont me croire, ça va être le plus difficile.
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    De nombreuses choses s'étaient passés depuis qu'elle avait laissé le chancelier suprême entre les mains des soldats de la république pendant l'attaque du sénat, des évènements impromptus qui auraient donnés un mal de crâne à n'importe quel autre maitre jedi. Lelei avait fait une erreur, elle n'aurait pas du quitter le chancelier pour s'assurer de la défaite des Sith et c'était une erreur qu'elle ne commettrait pas une seconde fois si la situation se reproduisait un jour. Ils avaient perdus de nombreux soldats ce jour là, certains avaient même changés de camps... ou peut-être avaient-ils toujours étés dans le camps ennemi ?

    Et ce sans compter les divers "inconvénients" subits pendant les attaques simultanées. Lelei devait avouer être un minimum impressionnée, il était rare que l'élève et le maitre se fassent enlever en même temps à deux endroits différents par les Sith. Mais cela n'avait aucune importance, ils s'en sortiraient probablement, elle n'avait pas eut l'impression que l'ombre de la mort planaient sur eux. Et elle sentait que son frère était en vie quelque part, il ne la quittait jamais vraiment après tout.

    Toujours est-il que depuis ce jour là, Lelei restait au temple Jedi d'Ondéron au cas où il se passerait de nouveau quelque chose. Elle y passait le plus clair de son temps dans la salle d'entrainement lorsqu'elle ne remplissait pas un petit travail de circonstance ou qu'elle ne rendait pas visite à Platina, elle y donnait parfois quelque conseils rapides aux padawans et aux chevaliers qui venaient s'entrainer. Les choses normales quoi.


    "Maitre Wora ?"

    Une voix interpella la Jedi alors qu'elle se rendait une nouvelle fois vers le centre médical pour rendre visite à Platina, un jeune homme, probablement un chevalier se tenait là devant elle. Elle resta silencieuse devant lui, attendant de savoir ce qu'il lui voulait et il fallut quelques dizaine de secondes de silence avant qu'il ne se décide à dire ce qu'il lui voulait.


    "Ah, euh... Je... Hum, On m'a demandé de vous transmettre la requête d'une présence d'un maitre jedi demandée par le chevalier O'Sil pour une situation particulière."

    Lelei continua d'observer en silence le jeune chevalier qui venait de lui transmettre cette information, le mettant un peu plus mal à l'aise et lui faisant perdre un peu plus ses mots.

    -"Où...? Et pourquoi...?"

    Prononça finalement la Maitre Jedi, brisant le silence. Il fallu quelques instants supplémentaires pour qu'elle obtienne les informations minimum nécessaire pour comprendre la situation et peut-être voir ce qu'elle pouvait y faire. En temps normal, la demoiselle n'aurait pas acceptée ce type de demande pour la laisser à une personne moins directe qu'elle pour dépatouiller les choses. Mais le nom du chevalier O'Sil avait attiré son attention, il était sous la surveillance du conseil et de l'inquisition et ne devait normalement pas bouger avant d'en recevoir les résultats. Attrapant son comlink, la demoiselle l'alluma rapidement et envoya un bref message sur un ton neutre vers celui du chevalier O'Sil:

    -"Chevalier O'Sil, ici le Maitre Lelei Wora, je ne suis pas loin, je vous rejoins immédiatement... Ne bougez pas..."

    Oui, si le jeune homme avait dut se déplacer pour lui transmettre le message, c'était parce que la maitre ne laissait pratiquement jamais son comlink d'allumé. La technologie c'était bien sympathique quand on était pas dérangé à tout bout de champs pour pas grand chose après tout. Elle se mit alors directement en route, elle en profiterait pour faire sa visite quotidienne auprès de Platina.

    Quelques instants plus tard la Maitre Jedi arriva sur place, observant une tension dans l'air qui ne lui plaisait pas vraiment. L'inconnu dans la pièce qui n'était vraisemblablement pas le Padawan Draayi ou le Chevalier O'Sil prononça alors une phrase qui interpella Lelei. Elle attrapa le bracelet-traceur qui était tendue vers Lyrae et dévoila ainsi sa présence.


    -"Oh, vous devez être particulièrement doué pour avoir accomplit un tel acte, jeune homme... Capturer, pucer et vendre un Apprenti Sith est plutôt compliqué généralement..."

    La jeune femme accentua le terme "Apprenti Sith" dans cette phrase qu'elle avait prononcée sur son ton neutre habituel, elle regardait alors le petit écran qui se trouvait sur le bracelet avec un intérêt nul. Elle porta ensuite son attention sur le chevalier O'Sil, déplaça une mèche de cheveux pour l'observer silencieusement quelques instant avant d'ajouter à l'intention de toute les personnes en présence en indiquant d'un geste de la tête l'endroit dans lequel ils se trouvaient actuellement:

    -"Cet endroit est très mal choisit pour afficher des tensions, ce n'est pas bon pour les patients..."

    Elle avait dit cela sur un ton léger, un peu comme si elle ne disait cela que parce que c'était de circonstance et non pas parce qu'elle y tenait vraiment. Alors qu'elle posait doucement sa main droite sur le front de la patiente (après avoir bien entendu remonté les manches pandouillantes de sa bure jedi), Lelei se concentra doucement pour apaiser sa douleur. La Maitre décrocha ensuite son comlink et demanda à ce que quelqu'un passe prendre le bracelet pour l'analyser, elle reporta son attention sur l'assemblée avant de s'asseoir en croix sur une chaise de la pièce. Elle fit alors signe au sauveur du jour de s'approcher d'un geste de la main pour qu'elle puisse jeter un oeil sur sa blessure

    -"Nous vérifierons cette information à propos de l'Apprenti Sith mais en attendant ceci dit, j'aimerais vous remercier pour avoir apporté de l'aide à notre Padawan dans un premier temps... Dans un deuxième, j'aimerais que vous me disiez exactement qui vous êtes... et enfin, que vous me racontiez en détail ce qui est arrivé, où exactement et ce que vous avez fait entre le moment où vous l'avez trouvé et maintenant... On a déjà du vous posez la question, mais j'aimerais l'entendre de votre bouche..."

    Tout cela fut prononcé sur un ton plat, neutre, et sans une seule once de sentiment particulier. Elle aurait pu indiquer qu'il n'avait pas à le prendre mal et que ce n'était que des questions de routines mais elle n'était pas du genre à indiquer ce genre de chose vu que c'était sans importance à ses yeux.
Lyrae O'Sil
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    La tentative plus ou moins discrète de Lyrae pour en apprendre plus avait échoué : le Miraluka affirma qu'il s'agissait d'un tir de blaster, sans plus de commentaires. Décidément, il était pas bavard, le jeune. Ou plutôt, il aimait pas qu'on lui pose des questions le concernant. Un trait de caractère ou il avait quelque chose à cacher ? Difficile à dire, et le Chevalier resta contemplatif devant la blessure d'Akared, silencieux. L'échange qu'il avait avec le padawan était près de s'envenimer, mais ce dernier avait eu le bon sens d'essayer de ne pas entrer dans le jeu du Miraluka. Ce n'était pourtant pas évident, vu les réflexions acides que leur invité laissait échapper.

    Lyrae offrit un discret signe de tête au padawan pour l'encourager à garder son calme. Tout allait bien. Des emmerdeurs, il en verrait d'autres, malheureusement.

    Akared reprit la parole pour s'adresser à lui, et le Chevalier haussa les sourcils en signe de surprise. Prisonnier, mesure carcérale... Est-ce que c'était juste lui qui était paranoïaque.

    - Je pense que ce doit être ça, oui, répondit-il calmement.

    Après tout, il n'était pas question de faire que ce type-là soit prisonnier, pour Lyrae. Il avait ramené une padawan, preuve de sa bonne volonté. Après, si monsieur était un colérique, il fallait juste éviter de l'envoyer au milieu des padawans pour que l'un d'eux se prennent un baffe. La réputation des Jedi était-elle si catastrophique que l'on pensait que qui entrait était forcément enchaîné dans une salle de torture ?

    Une voix, crépitante depuis sa ceinture, interrompit ses pensées. Il attrapa son comlink et par réflexe le porta à ses lèvres.

    - Chevalier O'Sil, ici le Maitre Lelei Wora, je ne suis pas loin, je vous rejoins immédiatement... Ne bougez pas...
    - … Ok.

    Maître Wora, la soeur. Discrète. Il ne savait pas grand chose sur elle, sinon que le Conseil la tenait en haute estime pour son efficacité. Il avait dû la croiser quelques fois dans le Temple mais ils n'avaient jamais engagé la conversation. A bien y réfléchir, d'ailleurs, le Chevalier ne l'avait jamais vu échanger des mots avec quiconque.

    La révélation qui suivit laissa le Chevalier pantois. Il tendit sans réfléchir la main vers le bracelet d'Akared en écoutant sa déclaration, mais l'objet se volatilisa avant qu'il ne le touche. Une main qui paraissait minuscule dans une ample manche s'en était emparée et avait ramené le bracelet prêt d'une longue chevelure marron, derrière laquelle le Maître Jedi disparaissait. Avec sa toute petite taille, et l'allure que lui donnaient ses vêtements trop grands, on aurait pu confondre Maître Wora avec une adolescente attardée. Y'avait pas à dire, elle ne payait pas de mine. Pourtant, ses manières assurées étaient celles de la compétence, et Lyrae se plia sans réfléchir à ses intonations.

    Il prononça un discret « Maître » avec un signe de tête en guise de salutations, mais il n'était pas sûre qu'elle ait remarqué quelque chose. Puis il acquiesça. Oui, bien sûr, les tensions n'étaient pas bonnes dans ce lieu. Les Maîtres avaient toujours le chic pour énoncer des évidences. Pourtant, il fallait avouer qu'il n'était pas inutile de le rappeler.

    Lyrae resta silencieux et croisa les bras. Maître Wora parviendrait peut-être à avoir un échange normal avec le Miraluka, espérait-il intérieurement ; même si maintenant, il se sentait devenu, un peu désagréablement, un peu inutile. C'était comme ça quand un Maître arrivait : il prenait les commandes et vous n'aviez plus votre mot à dire... Enfin, ça dépendait des personnes, mais la plupart d'entre eux étaient très à cheval sur la discipline, surtout entre les murs du Temple. Par précaution, mieux valait se tenir à carreaux quand on ne les connaissait pas bien. Alors Lyrae laissa la parole à l'expert, jetant de temps en temps un œil aux différentes personnes en présence.
Invité
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La réponse d'Akared résonna dans ma tête tel un coup de massue. Il avait fait quoi ?! Comment avait-il pu oser faire une chose pareille ? Chose qui d'ailleurs, interdite par la loi Républicaine, mais surtout, plus qu'inhumain ! Je ne comprenais pas comment on pouvait faire une telle chose. Et cela, malgré le fait que j'avais déjà eu une discussion similaire avec Hopeful, tout récemment..
Vendre un être humain dans une arène. Bon, certes, il s'agissait peut-être d'un Sith, mais cela ne l'excusait pas pour autant. Car au fond, il restait un être vivant doué d'une certaine intelligence ! Mieux encore, il lui avait implanté un traceur ?! Mais il comptait lui faire la chasse en plus ? Non, décidément, il y avait sérieusement quelque chose qui clochait avec Akared. Je n'arrivais pas encore à expliquer quoi. Dans tout les cas, je ne pouvais révulser cet air de dégoût qui parsemait mon visage. Aussi, je m'étais de nouveau éloigné vers la baie vitrée.

Mais visiblement, maitre O'Sil avait des soupçons, lui aussi. Sinon, pourquoi aurait-il demander à un maitre de venir ici ? Certainement pas pour discuter de la pluie et du beau temps en tout cas. Maitre Wora... Lequel, le frère ou la soeur ? Une question qui s'effaça immédiatement lorsque je la vis débouler de nulle part. Maitre Lelei Wora. La soeur, donc.. Elle qui était pourtant discrète, venait de faire une entrée assez.. remarquée. Car à dire vrai, je n'aurais certainement pas trouvé mieux pour m'immiscer dans la conversation.
Et en plus de cela, elle en était immédiatement venue au fait.

Cependant, je ne comprenais pas comment, autant elle que maitre O'Sil, ne pouvait paraître indifférent au fait que des êtres intelligents ne soient en train de se battre à mort au milieu d'une arène pour divertir un "public". Même si à vrai dire, le chevalier Jedi avait laissé paraître un soupçon de surprise lorsque Akared avait avoué ses actes.
Mais bon, peut-être qu'il ne s'agissait là que d'une façade. Et qu'au fond, ils pensaient comme moi. A dire vrai, le contraire m'aurait bien plus étonné que je ne l'étais déjà.

Finalement, je m'approchais de nouveau. Dehors, depuis que les quelques nuages avaient disparus de mon champ de vision, je n'avais plus rien à contempler. Et puis, les choses allaient devenir de plus en plus intéressante.
A dire vrai, à présent qu'un Chevalier et un Maitre Jedi s'occupaient du cas d'Akared, je me sentais quelque peu inutile. Et c'est sans doute là qu'il me vînt l'idée lumineuse de fouiller dans les notes du Temple afin de savoir si Lunaarah était bel et bien en mission sur Coruscant. Ou si c'était pour une autre raison...

C'est de cette manière que je m'étais approché d'une des consoles présentes dans le centre médical. Et il ne me fallut guère plus de temps pour pénétrer dans la partie des archives où l'on annotait les missions des membres de l'Ordre. Avec le temps, j'avais appris comment me servir de ces consoles et de leur connectivité avec le réseau. Bah quoi ? Je n'ai plus dix ans. Avec le temps, on évolue et on se perfectionne. Mais bref, je regardais les noms défiler un par un. C'est là que je compris que si je me contentait de regarder les listes défiler, je risquais de rester planté là plusieurs jours, voir plus. Aussi fis-je une recherche. "Nuirren Lunnarah". Et là, paf, je sursautais presque. Je contemplais avec surprise la réponse que je donnais le réseau : "0 résultats correspondants."

Car au fond, j'avais espéré le contraire, qu'elle était mandatée par le Temple. Mais justement, elle ne l'était pas. Après, peut-être était-elle partit avec la permission d'un des membres du Conseil. Mais franchement, je n'y croyais pas. Lunaarah risquait donc de gros ennuis...

Finalement, je fis demi-tour, pour me rapprocher du petit groupe que formaient à présent maitres O'Sil et Wora, ainsi qu'Akared. En arrivant, je saluais d'un signe prononcé de la tête maitre Wora, à qui je ne m'étais pas encore présenté. Et la saluer respectueusement était la moindre des choses. Reprenant un peu de respiration, j'essayais de masquer mes pensées sur la question.



- Maitres... Excusez-moi de vous déranger mais j'ai effectué une recherche au sujet de Lunaarah. D'après les archives, il n'y a aucune entrée concernant un ordre de mission à son nom... Je...


Devais-je continuer ? Dire ce que je pensais ? Prendre sa défense ? Je ne le savais pas. Aussi m'étais-je arrêter net. Car visiblement, en plus de cela, j'étais peut-être pas intervenu au bon moment.. Mais bref, je décidais de ne rien dire de plus. Sauf si on me le demandais, bien entendu. Mais je me sentirais encore plus gêné que je ne le suis à présent. C'était sans doute un autre problème, plus mineur cette fois-ci : mon léger manque d'assurance, par moment.
Invité
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Qu'il soit sith ou jedi il est bon de constater que l'arriver d'un maître aussi charismatique ou ridicule qu'il soit à toujours cette tendance à jeter un froid sur une pièce, personnellement je me détendis un grand coup, étrangement je parle plus aisément avec les femmes qu'avec les hommes, même si celle qui venait de jeter ce froid est sûrement la partenaire de jeu la plus puissante que j'ai eu l'occasion de rencontrer.
Disons que le compliment qu'elle vient de me faire à peine arriver à clairement mis le ton sur la situation, autrement dit j'ai intérêt à faire comme d'habitude, ne pas mentir.

Aussi bizarre que cela puisse paraître le mensonge n'est pas une pratique pour moi, déjà parce que feu maître Malevis était un véritable détecteur de mensonges vivant, aussi on apprend très vite à toujours dire la vérité et à posséder suffisamment d'assurance pour pouvoir dissimuler ce qui doit l'être pour que cela passe inaperçu.

Autrement dit, je dois probablement être la seule personne dans cette salle à afficher un sourire, non pas satisfait, mais plutôt polie, et montrant probablement une certaine joie de vivre, de toute façon l'expression entière de mon visage ne dépend que de ma bouche, c'est peut être le seul avantage social d'avoir un bandeau sur les yeux.
Je gardais donc seulement mon regard braqué sur le maître alors qu'elle nous faisait la morale avant d'aller s'installer sur une chaise et me faire signe de m'approcher.

Descendant alors du lit, en m’appuyant principalement sur ma jambe intacte, disons que celle qui s'est faites transpercée par un tir de blaster apprécie beaucoup moins de porter mon poids, une fois debout je boite jusqu'à aller me placer devant le maître jedi, je n'ai pas peur, en revanche je dois être aussi excité qu'un gamin qui viens de trouver un nouveau jouet, enfin c'est ainsi que je me sens même si au final ma gestuelle ne montre rien d'autre qu'un type qui galère pour mettre un pied devant l'autre, mais qui finalement parviens à son but c'est-à-dire devant la.... non je pense que le terme gamine ne lui conviens pas réellement.

Bon pour elle ce sera jeune femme et peu m'importe si elle à plus de de dix ans de plus que moi, elle fait plutôt jeune et sérieusement elle est plutôt mignonne, franchement je sais pas ce qu'ils leurs donne à manger ici, mais toutes les jedi que j'ai vu ont ce truc qui les rend vraiment différente, c'est peut être le fait de les voir en bleue qui me fait ça aussi, mais bon j'espère pour moi que c'est quelque chose de moins basique que ça.

Bref une fois placer devant elle je lui fais un grand sourire puis commence à préparer une réponse à toutes les questions qu'elle vient de me poser.


-, Mais c'est tout naturel d'aider une personne dans le besoin et puis ça m’aurait embêté qu'elle se fasse enlever alors que je tentais de lui remonter le moral.
Enfin, laissez moi me présenter, je suis Akared, mercenaire, chasseur de primes ou sans-planète-fixe tout simplement, je travaille avec une femme du nom de Yurica à l'accomplissement de missions diverses et variées aux quatre coins de la galaxie.
Et si j'ai rencontré la padawan ici endormie sur Coruscant c'est que j'y étais pour mener une enquête.


Je fais une petite pause ou je me passe une main sur le menton tout en continuant de regard la maître jedi, est-ce que je dois vraiment lui dire dans quel état j'ai trouvé la gamine ?
Non il vaut mieux pour elle que j'oublie de parler de ça, je vais me contenter de dire les choses succinctement sans donner de détails là-dessus.
Je tourne juste la tête en direction de la padawan avant de revenir sur Wora, d'autant que les personnes ici présentes semblait écouter avec un certain intérêt, sauf Draayi qui reviens vers nous pour nous dire qu’Al gamine n'était pas en mission...
Non, mais c'est bien enfonce tes partenaires... c'est beau de voir que même chez les jedi l'esprit de compétition est là.

Un sourire se tire quelque peu sur mes lèvres alors que je soupire mentalement en me disant que le mieux ça reste de vivre tout seul dans son propre vaisseau.


- Je suis tombé sur la petite devant un bar et elle semblait très triste, aussi je suis allé la voir pour lui demander si tout allait bien, et finalement j'en suis arrivé à l'inviter à boire quelque chose de chaud histoire de faire passer tout ça.
Et c'est donc peu après que nous nous sommes installés dans une cantina qu'un chasseur de prime à débarqué, nous l'à endormie à coup de dard, provocant le début d'une débâcle qui se termina par sa mort alors qu'il s'était pris un tabouret dans la tronche et m'a tiré dessus.
Suite à cela j'ai transporté la gamine à mon vaisseau ou j'ai fait en sorte de ralentir son rythme cardiaque au minimum puis j'ai directement entré les donné pour cette planète et j'ai fait le reste manuellement pour finalement vous l’amenez.


Ouaip je pense que c'est bien résumé, je soupire légèrement alors que passe ma main droite dans mes cheveux, bon je lui est bien résumé tout ce qu'il s'est passé je pense, maintenant est ce qu'elle va me croire, c'est autre chose enfin j'ai envie de dire que je n’ai aucune raison de leur mentir alors que je leurs ramène la gamine plus ou moins intacte, non ?
Invité
Anonymous
    Peu intéressant en soit pour la demoiselle, mais elle sentit le jeune inconnu se relaxer à son arrivée, c'était une chose rare en présence d'un maitre jedi en général, sauf dans le cas d'un sauvetage in extremis d'une situation extrêmement dangereuse. Elle écouta attentivement le garçon se présenter en omettant plusieurs détails, elle prit soin de noter tous les endroits où il y avait des trous pour les sortir plus tard. Si ça ne tenait qu'à elle, elle laisserait les choses couler ainsi mais elle savait que le conseil des jedi n'apprécierait pas... parce qu'elle savait qu'ils demanderaient des comptes, la seule présence du chevalier O'Sil en fournissait une raison suffisante après ce qu'il avait fait dans la salle de détention.

    -"Merci pour cette précision, mmm... Padawan...? Vu que vous parcourez ses archives, trouvez moi donc à qui elle est affiliée..."

    Prononça Lelei lorsque le garçonnet donc elle ne connaissait pas le nom prit la parole au milieu de la phrase d'Akared, elle lui demanderait des précisions un peu plus tard mais elle souhaitait pour le moment faire les choses une à une. Elle invita le mercenaire à reprendre d'un geste de la main puis lorsqu'il eut finit, elle prononça:

    -"Mmm, Akared c'est cela...? Pouvez vous nous dire exactement où vous avez trouvé la jeune Lunaarah...? Nous aurons besoin de la localisation exacte pour notre enquête, nous devons prévenir les autorités de Coruscant que des témoins sont présent ici si il y a eut un mort aussi... cela mis à part, vous dites être vous même un chasseur de prime, connaissiez vous l'agresseur, la personne ou la raison qui aurait pu le pousser à vouloir capturer cette jeune padawan...? Peut-être la Padawan Lunaarah vous en a touché un mot, vu qu'elle vous a fait suffisamment confiance pour vous suivre...?"

    Ce qu'elle venait de demander était on ne peut plus banal comme question, elle ne faisait que gratter la surface pour le moment. Elle se leva ensuite et dans un geste fluide se baissa pour observer la blessure de blaster à la jambe du jeune homme avant de poser sa main dessus sans cérémonies. Elle utilisa alors ses connaissances en guérison avec la Force pour apaiser la douleur du mercenaire. Tout en faisant cela, elle ajouta:

    -"C'est une mort peu banale, un tabouret envoyé sur la tête, c'est vous qui lui avez jeté...? Et je me dois de vous féliciter, quel voyage pour nous l'amener jusqu'au temple d'Ondéron alors que le temple de Coruscant était beaucoup plus près... sans compter les nombreux hôpitaux..."

    La manière légère et neutre de prononcer cette phrase de la part de Lelei contrastait avec le message important qu'elle faisait passer.

    -"Tout ça alors que vous ne saviez pas si vous obtiendriez une récompense, je dois avouer avoir rarement vu quelqu'un d'aussi altruiste chez les mercenaires et autres chasseurs de primes... votre amie, Yurica, est aussi venue avec vous en parlant de cela...?"


    Elle n'avait pas bougé depuis qu'elle avait commencé à soigner la blessure d'Akared et c'est toujours dans la même position qu'elle ajouta:

    -"Et donc vous êtes arrivé près du temple d'Ondéron où vous avez rencontré le chevalier O'Sil, si je comprends bien... Pouvez vous me faire un résumé de ce qu'il s'est passé, chevalier...?"

    La question finale était dirigée vers le chevalier jedi qui semblait bien silencieux dans son coin. Lelei n'était pas du genre à se soucier des autres et elle ne connaissait Lyrae O'Sil que de nom, la violence dont il avait fait preuve quelques temps plus tôt lui avait valu une suspension encore effective et normalement il ne devait pas quitter ses quartiers avant que le conseil ne se soit prononcé. Pour le moment, elle voulait une compréhension de la situation actuelle précise mais cela ne l’empêchait pas de faire intervenir tous les partis en présence... après tout à plusieurs les choses avancent plus vite.
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