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[Pour lire/répondre à ce RP et vous mettre dans l'ambiance, je vous propose une musique d'accompagnement ici, si vous voulez :-) ]

La respiration haletante, Alvaro Maragliano se cramponnait à une rambarde de l'escalier principal du hall d'entrée du Temple. Pourquoi ne pas avoir pris l'ascenseur ? Son esprit embrouillé ne se posait pas vraiment la question. Il avait marché trop vite pour son âge. Il avait fait le voyage dans un speeder depuis Iziz, accompagné d'un chauffeur peu bavard, mais il n'avait même pas essayé de lui poser une ou deux questions sur les Jedi, comme il le faisait d'ordinaire.
Lorsqu'il était descendu de l'appareil, il n'avait ni réprimandé les quelques padawans qui jouaient dehors alors que la nuit tombait, ni lancé un regard noir à un Chevalier désœuvré avant de l'interroger sur les raisons de son manque évident d'activité. Non, il était passé devant tout cela sans un mot, droit comme un i, comme un zombie. Ses yeux étaient maintenant rentrés dans leurs orbites, il se trouva obligé de cesser son ascension de l'escalier en se cramponnant, des deux mains cette fois, à la rambarde.

Un coup d’œil vers le bas, vers l'entrée du hall, puis vers le haut, le couloir supérieur. Non, il y avait quelques personnes mais nul ne faisait attention à lui. Ou alors, on avait bien remarqué ses difficultés mais personne n'avait envie de l'aider avec les enquêtes qu'il menait avec tant de ferveur -mais que les Jedi détestaient. Mais qu'est-ce que les Jedi ne détestaient pas, de toutes façons ? Lord Keto le lui avait bien dit : ils étaient fourbes, ils le haïraient même s'il avait essayé de les aider. C'était de la vermine, des « fanatiques » comme l'avait dit le prisonnier d'Iziz.

William Anton Keto n'était en effet pas retenu au Temple lui-même mais au centre de détention d'Iziz, dont les accords avec les Jedi permettaient à ces derniers d'enfermer à peu près qui ils désiraient à portée de main. L’Inquisiteur s'était trouvé estomaqué par cette initiative -enfermer un dirigeant d'un monde du Noyau, mais quel culot !- et il s'était hâté d'aller rendre visite au dirigeant d'Impératrice Têta.
Il s'était avéré que l'homme était honorable. Outré de sa condamnation par les Jedi pour des faits qu'il jugeait farfelus -et Alvaro était bien de son avis, n'ayant vu aucune preuve pour le moment d'un soi-disant « message lancé aux Sith », qu'est-ce qu'ils n'allaient pas chercher pour remettre leurs erreurs sur les dos des honnêtes gens !- le Lord avait vite compris que l'Inquisiteur était de son côté.


Lentement, sans y penser, l'Inquisiteur plongea une main dans l'intérieur de son costume violet.

Lors de leur deuxième rencontre, ils discutèrent de la façon ambiguë dont les interrogatoires étaient menés par les Jedi et Alvaro avait promis qu'il garderait l'œil ouvert à ce sujet, quelques fois qu'ils puissent être épinglés pour vice de procédure dans la démarche judiciaire qu'ils imposaient à la République. Par ailleurs, le Lord lui avait bien recommandé de faire attention à lui, car les Jedi, selon ses dires, pouvaient s'en prendre aisément à lui, par des moyens de toutes sortes et peut-être même déloyaux, et l'Inquisiteur avait trouvé très généreux l'intérêt que lui portait William : à n'en pas douter, cette homme n'était pas celui que les Jedi disaient détenir.

Une lame. Une dizaine de centimètres à peine, avec un petit commutateur permettant d'enclencher les vibrations, que Maragliano enfonça sans réfléchir, sous couvert de son long manteau sombre.

Enfin, leur troisième rencontre s'était déroulée cet après-midi. Que s'étaient-ils dit, déjà ? Cela échappait étrangement à la mémoire de l'Inquisiteur. Ils avaient parlé des Jedi, oui, bien sûr... Il se souvenait être resté assis longuement en compagnie du Lord, à le regarder dans les yeux. Et le dirigeant avait gardé un étrange sourire accroché aux lèvres pendant de longues, très longues minutes...

Une douleur aiguë dans la poitrine de l'Inquisiteur interrompit brusquement ses pensées. Le bord de sa vision se noircissait tandis que ses yeux se posaient avec horreur sur le manche de la lame qui dépassait de sa poitrine. Il souleva d'une main tremblante son manteau pour découvrir qu'une longue tâche de sang imbibait le vêtement clair qui lui collait à la peau désagréablement.
Incapable d'en supporter davantage, le vieil Inquisiteur laissa échapper un râle de souffrance en laissant glisser son corps contre cette rambarde qu'il ne quitterait plus. La douleur obscurcissait maintenant la totalité de sa vision. Seul un chandelier lointain semblait danser au rythme morbide des derniers battements de son cœur.
Seul un Jedi avait pu réaliser un acte aussi bas. Aaaah ! Le Lord avait raison ! Les Jedi seraient petits, et ils l'élimineraient comme un insecte s'il devenait gênant ! Quelles ordures !

- HAAARRHh... cria encore l'Inquisiteur sans savoir qui l'entendait, puisque sa vue l'avait abandonné.

Mais il aurait voulu hurler encore sa douleur, mais sa voix s'était étranglée. Il n'en avait plus pour longtemps. Les Jedi resteraient-ils impunis ? C'était trop facile, ils ne pouvaient pas tuer et continuer à faire ce qu'ils voulaient, c'était contre les valeurs de la République, c'était...

- Vous m'avez eu, satanés Jedi ! cria Alvaro à la cantonade. Ah, l'un de vous m'a tué, oui, mais cela... Cela condamnera tous les autres... Pauvres fous que vous êtes !

Ses derniers mots s'étaient échappés de sa bouche avec fatalisme. Quelqu'un entendrait-il son appel ? Il était en territoire ennemi, ici, quelqu'un se souviendrait-il que les Jedi l'avaient si froidement exécuté ? Il espérait, il espérait tandis que sa tête se posait doucement sur une marche et que son visage se tordait de douleur.

[HRP: pour ceux qui ont envie d'intervenir, merci de ne pas deviner ce qui est véritablement arrivé et qui transparaît ici : je tiens à ce que personne n'ait vu la lame avant que Maragliano ne s'effondre et que sa mort reste donc mystérieuse :-) merci !]
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Les bras croisés, Ellana contemplait du haut de la tour de la salle du Conseil la ville d'Iziz qui s'étendait sur des kilomètres. Un brin songeuse, la jeune femme voyait enfin la fin de cette journée arrivé. Ces derniers jours n'étaient pas de tout repos, particulièrement pour elle mais le maitre jedi voyait enfin vers l'avenir, un peu d'espoir.
Mais, il y avait toujours un mais... Et à ce moment même, Ellana ressentait un mauvais pressentiment. Alors qu'elle se tournait vers l'entrée de la chambre, comme si elle s'attendait à ce que quelqu'un surgisse pour lui annoncer une mauvaise nouvelle, rien n'arriva. Pourtant, la jedi continuait de ressentir la Force et à travers elle, celle-ci lui annonçait que quelque chose de grave s'était produit au sein même du Temple.
Sans attendre, la jeune femme sortit de la salle du Conseil en toute vitesse. Non pas d'ascenseur, Ellana commençait à déplorer leur lenteur, surtout dans les situations d'urgence. Empruntant la voie secondaires, la jedi était surement en train de battre le record de la descente d'escaliers, surtout qu'elle ne descendait pas d'un seul étage, mais d'une tour qui dominait tout le Temple.

Arrivée à l'entrée du Temple après quelques minutes, elle découvrit que ses craintes étaient fondées. Un petit groupe de personnes s'était formé auteur de l'inquisiteur Maragliano.

-Que personne ne le touche !

Un sursaut général émanant du groupe et celui-ci se détacha pour laisser passer le maitre jedi. Le problème en question aujourd'hui, concernait un inquisiteur envoyé par la République. Elle ne l'avait jamais apprécié celui la, avec son air de vieux rabougri, mais le fait de le voir avec un poignard enfoncé dans son corps, changeait la donne. Même complètement.

-Il n'y a plus rien à voir ici, vous pouvez partir maintenant.

La jedi avait ceci dans le but de dissiper le groupe, et de ne pas attirer l'attention d'autres personnes alors que ce n'était pas nécessaire. Mais la mort d'un inquisiteur de la République, était-ce vraiment une chose anodine ? Non, pas vraiment... Mais avant de partir, un chevalier jedi l'informa des derniers mots qu'avait prononcé l'inquisiteur. Ainsi, ce serait l'acte d'un jedi ? Qui pourrait bien croire une telle chose ? Ellana lui demanda en retour de contacter l'inquisiteur Aballîn et de le charger de venir immédiatement.
Par la suite, la jedi s'agenouilla auprès d'Alvaro et retira le poignard par la télékinésie. Des empreintes lui indiqueraient surement l'identité du meurtrier, quoique s'il s'agissait réellement d'un jedi, il aurait usé une technique similaire à la sienne, mais cela, elle aurait le temps d'y réfléchir plus tard.
Le poignard retiré, Ellana plaça ses mains sur la blessure et invoqua la Force pour exercer ses talents de guérison. Mais, la jedi pouvait guérir et non faire de miracles...
Sans aucun succès, Ellana s'acharna encore et encore, elle attendait un seul effet, un seul miracle car l'inquisiteur Maragliano ne devait pas mourir. Pas aujourd'hui, ni demain! Dans des mois , il le pourrait mais pas maintenant...

-Allez inquisiteur, ne me faites pas ça, ne me faites pas le plaisir de mourir maintenant...

C'était finalement, une journée comme une autre, remplie de problèmes jusqu'au bout...
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-Très bien, entendu.

J'appuyais sur mon comlink, arrêtant ce dernier. Entrant au Temple, j'avais l'impression qu'il y avait écrit en gros "PROBLEME" sur les portes de ce dernier.

Je ne regretterai pas un Inquisiteur. J'avais toujours eut pour but avéré de les mettre dehors. Cependant la mort n'avait jamais été ni une option, ni une réjouissance.
Et avec les dernières paroles qu'on m'avait rapporté.. Cet assassinat était une véritable bombe. Une bombe qui tombait diantrement bien, avec l'attaque du Sénat ou la double arrestation..

On était, nous les Jedi, si nous agissions avec efficacité, en droit d’espérer que notre blason se redore. Maintenant, avec ça.. Nous pouvions craindre... Qui l'avait fait, je ne savais bien sur pas la dire.. Mais grâce a cette personne, le Temple pouvait tomber en disgrâce.. Et les lents travaux qui visaient a réhabiliter l'Ordre pouvaient être balayés en un rien de temps.

Alors que j'entrais, je remarquais un speeder civile, les visites étant rares ici, et avec un assassinat, j'étais en devoir d'être suspect.. Allant parler au chauffeur, il m'informa qu'il était le transport de l'Inquisiteur..
Donc l'assassin était déjà au Temple.
Mais comble de ma surprise, lorsque je rentrais pour me rendre sur les lieux du crime, je croisais des padawans jouant bien après l'heure du couvre-feu. Si il n'y avait pas eu ce soucis, je n'aurai pas donné l'ordre qu'ils rentrent..
Mais l'Inquisiteur Maragliano n'était pas connu pour sa tolérance.. Et après une ou deux question innocentes, je ne pus que rester perplexe devant une conduite anormalement laxiste du personnage. Ca ne lui ressemblait vraiment pas. Du reste, il ne s'était pas assez attardé pour qu'on m'en raconte plus. Je filais donc droit vers la scène de crime. Avec comme excuse que ma propre chambre n'était pas franchement loin.

Montant quatre a quatre les marches des escaliers, j'essayais -sans résultats- de me mettre dans la peau du défunt qui avait surement pris ces mêmes escaliers. Ou ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Ces questions se bousculaient dans ma tête alors que j'arrivais au niveau du meurtre. Juste a temps pour faire exécuter l'ordre de Maître Caldin, faisant évacuer l'escalier.
Après avoir donné quelque consignes afin que plus personne ne transite dans ces escaliers hormis les personnes souhaitées, je m'attardais, dans le dos d'Ellana, qui semblait trop occupée pour me demander a moi aussi de partir.

Elle s'acharnait.. Elle était une Maître et je sentais sans effort la considérable volonté qu'elle sollicitait pour faire appel a la Force. Moi même je savais user d'une guérison tout a fait honorable. Et donc je savais, au même titre qu'elle, que c'était vain.

Alors que ma voix, toujours blanche et inexpressive quoique légèrement mélodieuse s'élevait, je posais ma main sur son épaule, espérant me montrer moins froid.


-La Force l'a rappelé à elle, Maître. Votre combat est vain, et il vous faudra toute vos forces pour affronter judicieusement la tempête que cet évènement va produire. Je vous en pris, ces..

Un détail me frappa, me coupant droit dans ma phrase. L'Inquisiteur était vieux, mais loin d'être sans ressources. Hors je venais de remarquer que sa blessure se situait au niveau de la poitrine. D'une part, le couteau était peu orthodoxe, mais surtout..

Une blessure située a cet endroit signifiait que l'Inquisiteur aurait du voir le coup venir. Or il s'était affalé, là, comme ça. Comble de la surprise... La blessure était faite par dessous son manteau et ce dernier était intact quoique salis. C'était à n'y rien comprendre !
Un agresseur invisible qui aurait été capable de surprendre l'Inquisiteur, en étant face à lui et qui aurait pris le temps d'écarter le manteau de sa victime pour frapper par dessous, le rabattre ensuite, puis disparaître. Et ce sans même laisser la moindre trace de lutte, laissant le pauvre homme comme s'il avait incapable de la moindre défense !
Ca ne correspondait absolument pas a cet homme que de se laisser surprendre et mourir aussi lamentablement que ça. Surtout qu'en plus, il se serait livré a son agresseur pour être frappé par dessous son propre vêtement.

J'étais perplexe. Figé, la main sur l'épaule du Maître, j'étais comme bloqué devant cet ensemble de faits que je n'arrivais pas à élucider clairement. Moi qui pourtant étais habile d'esprit, j'étais sur un os, un mystère. C’était parfaitement absurde, incohérent. Un vrai paradoxe.
J'avais hâte que l'enquête débute, car ce meurtre n'avait rien de clair. Sauf le fait que l'Ordre allait en payer le prix fort.
Le sénateur ? En vie ? Je ne savais pas, et je me désintéressais de la question. S’il respirait encore, je savais qu’il était condamné. Et s’il était encore en vie, alors dévoré par la haine qu’il était, c’était charité que de le penser mort.

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Voila quelques jours que Duke s'était réveillé. Quelques jours qu'il venait de sortir de ce coma dans lequel il était tombé suite aux évènements du Sénat. Des évènements qui allaient lui permettre de faire appuyer son désir de voir l'inquisition quitter le Temple. Lui-même avait maintenant était témoin oculaire de la volonté des Jedi de vouloir bien faire. Et il ne pouvait plus grand chose pour améliorer les conditions de vie du Temple. Tout avait été réorganisé, les Maitres avaient été passé au crible et pourtant, alors même que l'Inquisition se trouvait au Temple, c'était bien grâce aux Jedi que cette attaque avait pu être endiguée. Si la victoire ne leur était pas entière, le résultat sans la présence des Jedi sur les lieux aurait été une véritable boucherie.

Bien sur, l'absence du Chancelier rendait la suite plus difficile, mais ce n'était pas de son ressort. Le Sénat réagirait à sa façon en l'absence de son leader, et Duke n'aurait aucun pouvoir là-dessus. Maitre Mi, quand à elle, était restée à l'écart. Visiblement, cet échec l'avait marqué. Pourtant l'Inquisiteur était fier d'elle. La Togruta était aux yeux du diplomate un élément fort de l'Ordre. Mais par respect, Duke laissa le Maitre à sa méditation personnel. Et puis, le temps se faisait court. Bientôt, l'Ordre serait donné aux inquisiteurs de partir ... et les derniers rapports étaient à clôturer.

Bien sur, il y avait l'attitude des Jedi qui avait suivi Maitre Caldin au combat sur Teta, dans une action dont elle s'était gardé de parler à l'Inquisiteur. Duke avait regretté cette attitude de la part du Grand Maitre de l'Ordre, mais avait fini par l'accepter. Cette femme avait le don d'obtenir ce qu'elle voulait de lui de toute façon, et une nouvelle fois, le tampon de l'inquisition vint couvrir l'acte d'Ellana. Peut-être ainsi, la Jedi comprendrait qu'elle pouvait lui faire confiance. Une confiance totale.

Pourtant, lorsque Duke regarda à travers la fenêtre de sa chambre, une sombre impression sembla se dessiner dans le ciel. Un malheur ... Un malheur était sur le point de se produire. Et un malheur n'arrive jamais seul. Au début, Duke détourna le regard, comme si ce n'était qu'une illusion ... mais l'impression devenait de plus en plus oppressante. L'Alderaanien finit alors par se lever et prendre sa ceinture, sur laquelle se trouver son épée. L'accrochant à sa taille, il ne fut qu'à moitié surpris quand quelqu'un frappa à la porte de sa chambre. A la confirmation d'un "Entrez" au timbre questionneur, un padawan entra.

-"Pardonnez-moi Monsieur. Mais le Maitre Caldin vous a demander de toute urgence ..."

De toute urgence ... Est-ce que cela avait un rapport avec ... ? Evidemment que oui. La Force est ainsi.

-"Bien. Je me rends à la Chambre du Conseil dans ce cas ..."

-"Pardonnez-moi Monsieur, mais elle vous demande à l'entrée du Temple. "

A l'entrée. L'impression se fit plus forte à ses mots. Que se passait-il donc ? D'un bon, Duke sortit de la chambre et se précipita. Maragliano. Sa présence était sensible à travers cette sensation bizarre qui habitait l'esprit de l'inquisiteur. Qu'est ce que ce bougre d'âne avait encore bien pu faire ? Une chose était sûre : rien qui aiderait.

Arrivant sur les lieux, Duke s'arrêta. Maragliano était étendu, inconscient. Un autre Jedi était là, en plus de Maitre Caldin. Son nom était Leonard Tianesli si Duke se souvenait bien. Mais la situation présente n'était pas aux courtoisies de coutumes. Le sang qui s'accumulait sur les marches du Temple rendait la gravité de la situation évidente. Et les caméras étaient là.

S'approchant d'Ellana, Duke mit ses mains sur ses épaules et dit :

-"Arrêtez maintenant. Et venez avec moi. "

Puis il ajouta à Leonard :

-"Faites emmener ce corps à l'infirmerie tout de suite et assurez-vous que tout ce qui soit humainement capable d'être fait le soit. Et venez me rendre compte dans la salle du Conseil."

Une faible étincelle de vie était encore perceptible dans l'aura d'Alvaro. Et même si Duke était sceptique sur ses chances de survie, ce que venait apparement de tenter Ellana était à poursuivre.

-"Si vous en avez besoin, faites appel à tous les Jedi que vous pourrez."

Puis Duke emmena Ellana. Cette dernière lui expliquerait la situation actuelle au calme, et une fois calmée et remise de ses émotions.
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Un visage se mit à danser dans les airs, puis un second, et bientôt une série de paire d'yeux tournoyaient étrangement dans le champ de vision de Maragliano. Était-ce des curieux qui s'étaient rassemblés pour le regarder mourir, ou bien des Jedi qui ricanaient de leur œuvre meurtrière ? Plusieurs fois, l'Inquisiteur inspira pour essayer de parler, de laisser échapper le flot d'insultes qui lui venait à l'esprit en pensant à ce fichu Ordre, mais il était si difficile de parler qu'il fut chaque fois obligé d'économiser son souffle, comme s'il ignorait que la fin était si proche et que rien ne pourrait l'empêcher. A quoi bon essayer de respirer encore, alors ? Le réflexe de ceux qui n'avait pas encore décidé qu'ils acceptaient de mourir.

Une voix qu'il reconnaissait vaguement s'était élevée autour de lui, dissipant les visages penchés sur le sien, bientôt suivi d'une douleur lancinante entre ses côtes. Ce poignard ! Quelqu'un essayait-il de le lui arracher ? La douleur était telle qu'il lui semblait que ses entrailles s'échappaient elles aussi d'entre ses côtes endommagées. Mais bientôt, après qu'il eut émis un long râle de souffrance, il ressentit enfin une douce chaleur autour de sa blessure. Cela ne faisait qu'atténuer la douleur, mais il devinait que le sang continuait de se déverser à torrents en-dehors d'une artère. Les vertiges reprirent, et il fut de nouveau obligé de se concentrer sur sa respiration, ne comprenant pas un traître mot de ce que Maître Caldin lui racontait. Mais si c'était bien elle, il fallait, il fallait le lui dire...

- Pour... Pourquoi ? fit-il avec une voix faible, et chaque mot prononcé paraissait être le fruit d'un effort à peine surmontable. Pourquoi... s'en être... pris.. à moi ?

Une voix inconnue s'éleva et, une fois encore, le sens des mots échappa complètement à l'esprit embrouillée de l'Inquisiteur. De noir, sa vue était passée à une couleur rougeâtre qui laissait parfois apparaître quelques formes appartenant encore vaguement à la réalité.

Arrêtez.

Une voix avait donné cet ordre, une voix qui n'était cette fois pas sans lui rappeler les derniers mois passés au Temple. Certes, il n'avait pas aussi détesté son travail qu'il en avait l'air sur Ondéron, mais il n'avait jamais vraiment apprécié celui dont il recevait les Ordres : l'Inquisiteur Aballîn était purement et simplement laxiste avec les Jedi, et Alvaro était resté longtemps amer de ce qu'il pactisait avec eux plus qu'il ne les sanctionnait sur leurs méfaits. Dans sa haine des Jedi, l'image de Duke Aballîn se ternissait encore dans l'estime de l'Inquisiteur mourant. Et si Aballîn était à l'origine de son assassinat ? Par pure ambition politique ?
Ce n'était pas logique vis à vis des Jedi qu'il voulait manifestement aider, mais la haine que ressentait Maragliano à ce moment l'aider à croire à des scénarios plus fous les uns que les autres. Pourtant, il devait admettre qu'il ne savait pas qui était réellement l'auteur de cette blessure mortelle. Il ne s'en souvenait pas. Le choc, probablement.

La douce chaleur qui s'était posée sur son torse, apaisant la douleur faute de mieux, disparut brusquement. Alvaro aurait voulu crier, mais il ne sortit de sa gorge que des borborygmes inélégants. Sa respiration s'était soudain fait beaucoup plus difficile -le sang s'était-il introduit dans ses poumons ? Alors, il était bel et bien condamné...

- Je... n'veux pas mourir... éructa-t-il faiblement avec une voix éraillée, un peu aiguë. Jedi, annulez … Annulez ce que... vous avez fait... S'il vous plaît...

Mais oui, avec leur « Force », leur magie religieuse qu'il haïssait tant. S'ils l'avaient tué, ils pouvaient encore peut-être le sauver ?

Pourquoi la main d'Ellana avait-elle disparu ?

Brusquement, Alvaro Maragliano cessa le combat de sa respiration trop laborieuse. Il suffoqua l'espace d'une poignée de secondes, et puis, plus rien. Ses yeux restèrent entr'ouverts dans le vide, à jamais aveugles.
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Pourquoi s'en être pris à moi, venait de demander l'inquisiteur. Ellana aurait pu lui en donner des explications, tout le monde avait des raisons de pouvoir en vouloir à un inquisiteur, mais ce dernier était condamné et alors que la main de Léonard se posait sur son épaule, la jedi reprit le contact avec la réalité. Elle retira alors sa main imbibée de sang et la regarda avec dégoût, comme si elle était en réalité responsable de la mort de l'inquisiteur. D'autant plus, qu'au fond d'elle, Ellana songeait qu'elle avait toutes les raisons de croire qu'elle avait une fois de plus échouée.
Une nouvelle fois, le sang coulait sur le marbre du Temple alors qu'elle s'était jurée depuis la dernière attaque des siths, que plus jamais aucun sang ne serait versé en ces lieux. Un lieu de protection, un lieu de paix que la mort de l'inquisiteur venait de profaner...
Puis, elle sentit un autre contact, cette fois-ci, venant de Duke Aballîn et elle dut se résoudre à abandonner ce combat vain définitivement. Détournant les yeux de l'inquisiteur qui commençait même à la supplier, la jedi réalisa soudainement à quel point ces quelques minutes intenses d'appel à la Force l'avaient atteintes. Les mains tremblantes, elle ne cessait de fixer de ses yeux violets le corps de l'inquisiteur qui serait emmené à l'infirmerie, tandis que l'inquisiteur Aballîn l'emmenait à part.

Et ce qui devait arriver, arriva. Le personnel qui se chargeait de transporter le corps de l'inquisiteur, ne transportaient plus qu'un corps sans vie.

-Que la Force soit avec lui,
murmura doucement la jedi.

Le maitre jedi le pensait sincèrement, malgré les différents qu'elle avait pu avoir avec cet inquisiteur, elle souhaitait toujours le repos et la paix éternelle pour ceux qui quittaient ce monde. Mais à présent qu'il était mort, cela ne servait plus à rien de le pleurer et il convenait dès lors, comme l'avait dit le chevalier Tianesli de se préparer judicieusement pour affronter la tempête que cet évènement allait créer. Se tournant vers l'inquisiteur Aballîn qui s'était révélé être un véritable soutien depuis l'entrée de ses fonctions, la jedi se chargea de lui expliquer la situation.

-On ne sait pas grand chose. Juste qu'il est arrivé il y a quelques minutes dans l'entrée et on l'a retrouvé avec un poignard enfoncé dans son corps. Je vais ouvrir une enquête, ce crime, qu'il soit commis par un jedi comme il le dit ou par un étranger, ne doit pas rester impunie.


Il y a avait tellement d'éléments sur lesquels réfléchir. S'il se trouvait dans le hall d'entrée, peut-être que l'inquisiteur revenait de la ville et qu'il était rentré accompagné par son assassin. C'était une hypothèse mais Ellana en avait, les plus folles les unes que les autres. Mais une chose était certaine, celui qui avait prémédité ce coup, avait bien joué...

-Il nous faut agir au plus vite.

Elle avait bien dit "nous", oui l'inquisiteur Aballîn avait bien entendu. Peut-être même que Léonard serait à même de les aider également...
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Je me retins de taper du pied, irrité, quand l'inquisiteur arriva en trombe, m'écartant d'Ellana. Cet Inquisiteur-là figurait parmi les plus conciliants, mais il prouvait, en quelques secondes, ce que je détestais dans l'inquisition.
Il arrivait à peine et avait déjà donné quatre ordres, dont deux parfaitement idiots. Voilà ce que je leur reprochais : ils n'avaient pas cette science des maîtres. Peut-être idéalisais-je, mais jamais un maître ne m'avait donné un ordre auquel j'aurais songé à désobéir.
En l’occurrence, j'étais sur le point de lui lâcher que s'il avait envie d'achever ce pauvre homme en le transportant, il devrait le faire de ses propres mains.

Fort heureusement, si l'on puit dire ainsi, le mourant me coupa dans mon élan. Après réflexion, moi qui cherchais la limite à ne pas dépasser avant d'atteindre l'impertinence, je me dis que j'aurais sans aucun doute faire un grand pas par-delà cette limite. Et puis ce mouvement d'humeur était si.. Insignifiant.. Après ma surprise première et ma réaction méthodique, consciencieuse qui m'avait fait enquêter.. Je prenais la réelle mesure de ce meurtre.. De cet acte et du gisant qui en était encore a mes pieds..
Malgré ses derniers mots, toujours empreint d'une haine qui me chagrinait, je ne pouvais pas m’empêcher de compatir.
Je sentais sa haine brûlante, et sa douleur.. J'avais mal pour lui.. Je ne pouvais rien faire, sinon le regarder mourir. Si Ellana avait à peine réussi à l'apaiser, je n'aurais surement même pas réussi à effacer sa douleur
Une larme coula le long de ma joue tandis que mes yeux rougissaient.

C'était mon défaut.. Cette tendance dépressive, triste, sous un masque efficace et naturel de calme et de mesure.. Je m'en voulais de me montrer ainsi.. Devant un Inquisiteur. Devant le Grand Maître..
Alors qu'Ellana s'était levée, tournée vers Aballin, je m'agenouillais a mon tour, arrivant après sa bénédiction. L'ordre de l'inquisiteur étant a présent obsolète, je n'avais plus a y obéir, et donc n'était pas chargé du transport du mort.
Fixant un temps l’insupportable regard vide de Maragliano, dans un geste de compassion, je lui fermais les yeux, et murmurais audiblement :


-Puissiez-vous retrouver la paix, ou que vous alliez..

Mourir dans la haine.. Quelle triste fin.. Enfin, je me relevais, laissant faire mes camarades qui charriaient à présent un corps qui tendait a refroidir. Accompagnant du regard cet inquisiteur jusqu'où je pouvais, je laissais une seconde larme glisser.
Ici même, au Temple.. Le sang.. J'avais en mémoire, à présent, l'attaque des Sith sur le Temple.. L'inventaire des morts que j'avais dû faire..
Cette souillure.. Cette paix troublée.. Mon Temple.. Mon cher Temple..

Mais après avoir discrètement reniflé, je chassais d'un revers de manche les traces de mes larmes, gardant seulement les yeux rouges. J'avais dit a maître Ellana d'être forte, je me devais au moins, compte tenu de mon conseil, de montrer l'exemple. Et se laisser ainsi aller était indigne d'un Chevalier Jedi : la situation était grave. Et même si une boule semblait vouloir me briser la gorge de son poids, je relevais le menton, reprenant mon air calme et impassible.
Lorsque je me sentis capable de prononcer une phrase d'une voix assurée et sans me laisser a nouveau allé, je lâchais, d'un timbre maîtrise quoique plus triste et sombre qu'a l'accoutumé.


-Si je puis me permettre..

J'intervenais sans vraiment d'autorisation et dans une conversation dont je semblais avoir été explicitement exclus, mais tant pis. Regardant la flaque de sang a terre, me sentant encore incapable de soutenir les regard lourds des deux imposantes présences, je continuais maintenant que j'avais ménagé un instant de silence.

-Je puis d'ores et déjà dire que ce meurtre n'est pas le fait d'une personne ayant sa vie durant respecter l'enseignement Jedi.

L'enseignement, et non pas la philosophie. Je savais qu'un argument théorique n'aurait aucun poids dans un contexte comme celui-là. Mais pour le coup, il était physiquement impossible qu'un Jedi ait "dévié". Soit un intrus s'était glissé dans nos rangs, avec un savoir qui lui était propre, soit il s'agissait d'une personne ayant eu le temps d'apprendre avec assiduité deux technique, et son grand âge le rendrait alors aisément retrouvable. Nouveaux, non répertoriés, anciens.. Ca, c'était simple. Mais restait a coté encore la centaine d'hypothèse aussi folles les unes que les autres.. Et qui pourtant me semblaient plus crédibles que ma simples solution..

-Ce meurtre est une énigme qui comprend beaucoup d'inconnu. Mais quelque soit la façon dont on tourne le problème, on en revient a une technique extrêmement minutieuse et exécutée avec un doigtée phénoménal. Une technique qui ne figure absolument pas dans nos enseignement, et qui cependant ne peut que demander une longue pratique avant maîtrise..

Reniflant à nouveau, je concluais.

-La logique est ma seule arme, et je ne peux rien prouver, seulement observer et déduire. Mais si la personne qui a fait ça.. Est.. Est..

"Je... n'veux pas mourir... Jedi, annulez … Annulez ce que... vous avez fait... S'il vous plaît..."
Pitoyable.. Gisant... Suppliant.. Un mort de plus au Temple.. Un échos a des centaines.. J'avais perdu ma phrase... Un larme.. Je la chassais, impitoyablement, reprenant fébrilement mon discours, le terminant cependant avec force, du moins avec celle qui me restait.

-Excusez-moi.. Je disais donc... Si la personne qui a fait ça porte la robe de notre ordre.. Alors je mets ma main à couper que c'est un imposteur.

Pfff... Maigre consolation.. Qui écouterait un discours aussi technique et fondé sur une observation non contestable mais ne pouvant être corroborée.. D'autant que si j'avais la conviction sensée qu'un Jedi ne pouvait avoir porté un tel coup.. Je ne savais même pas dire laquelle de mes hypothèse pouvait être vraie.. Crédible ? A peine..
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Un meurtre ... Une accusation sans fondements ... Et aucun coupable présumé. Pour seule piste, la logique ... Une expression grave apparut sur le visage de Duke. Agir. Agir. Oui ... mais comment ? Comment réagir à la tempête que risquait de provoquer pareil acte ? Surtout qu'en plus, Maragliano n'hésitait à accuser les Jedi.

Prenant une profonde respiration, regardant maintenant ce corps sans vie, Duke tenta de raisonner calmement. Faisant signe à deux Jedi d'approcher, Duke dit :

-"Emmenez-le. Montrez-lui le respect du aux morts ... s'il-vous-plait. Je sais que peu de Jedi l'appréciait, mais je vous conjure de respecter la mort de cet homme."

Même Duke avait eu des différents avec lui ... pourtant, présentement, il voulait l'honorer. Au final, Maragliano avait fait son travail à sa façon ... discutable pour certains ... mais avec efficacité. Il lui faudrait écrire à sa famille, à la République ... tant de choses.

-"Agir au plus vite ? ... Non. Agissez, simplement. Je ne suis pas prompt à croire aveuglément les paroles de cet homme. Je vous demanderais juste de n'écarter aucune hypothèse. Pas même qu'un Jedi ait pu commettre cet acte."

Puis son regard se tourna vers Tianesli.

-"Ne le prenez pas mal ... Mais les Jedi sont parfaitement capable, comme quiconque, des pires atrocités. L'inquisition ne rend pas les choses faciles, je peux parfaitement le concevoir, comme je peux concevoir que celle-ci rend la haine, la colère, l'amertume ou le désir de vengeance possible."

Duke était clair. Son souhait était qu'aucune piste ne soit écarté. En respect pour l'homme que fut Maragliano. C'était à ses yeux la moindre des choses. Revenant à Maitre Caldin, Duke ajouta :

-"Je ne vous cache pas que cet incident tombe très mal."
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Anonymous
-Si un jedi a commis cet acte, alors il n'en est plus un à présent...

Cet incident tombait mal, c'était un pure euphémisme. Ellana aurait pu en rire si la situation n'était pas aussi dramatique. C'était en quelque sorte, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Agir simplement, c'était ce que Duke lui conseillait et la jedi était bien d'avis de suivre son conseil de ce côté là.

-Rassurez-vous inquisiteur, je n'écarte aucune piste, mais si réellement un jedi a eu la naïveté d’assassiner l'inquisiteur Maragliano au sein du Temple, alors c'est sans doute le pire échec de toute ma vie...


Revenant sur l'analyse rapide de Léonard, Ellana songeait que le chevalier jedi n'avait tout à fait tort. Les premiers signes portaient à croire qu'un jedi avait été l'auteur de ce meurtre, mais en détaillant les maigres indices et en analysant la scène, cette conclusion n'était pas si évidente. Le maitre jedi n'avait aucune idée précise de l'identité du coupable, ce qu'elle ne doutait pas en revanche, c'était qu'il s'agissait d'un nouveau piège qui s'était refermé sur eux. Après, de savoir si l'inquisiteur avait eu l'intention d'y participer, la jedi ne saurait le dire immédiatement.

-Chevalier Tianesli, je vous charge de cette enquête. Il me faudrait un rapport le plus vite possible, vous devez comprendre que la situation est urgente et que le Sénat ne tardera pas à me demander des comptes. Vérifiez son emploi du temps, les personnes qu'il a rencontré, tous ses déplacements ces derniers jours, tous ses actes, ses conversations etc...

Songeuse, Ellana n'avait guère plus le choix. Le Sénat n'allait pas tarder à entendre cette histoire et par respect et loyauté, elle leur devait une explication ou à défaut, les rassurer. Se tournant vers l'inquisiteur Aballîn, c'était une fois de plus leur devoir qui les réunissait.

-Duke, je me rends sur Coruscant immédiatement. Cette histoire va provoquer une nouvelle vague d'émotion et il est inutile d'empirer la situation encore plus qu'elle ne l'est... Vous savez donc où me trouver.


Tournant les talons, Ellana songeait que tout avait chamboulé en quelques heures et elle était encore loin de se douter que d'autres évènements se profilaient derrière son dos...
Invité
Anonymous
Ah ! Mais quelle buse cet inquisiteur !
Je lui parlais de faits logiques et physiques et lui me répondaient avec une méfiance universelle et aveugle. Une bêtise pareil, ça s'expose, bon sang !

Tour à tour, Aballîn et Ellana me donnèrent des instructions. Parfait, c'était exactement ce que j'avais en tête de faire.
La seule chose qui m'inquiétait, c'était d'une que je ne voyais pas quoi trouver de plus sur ce cadavres. Les faits étaient là, je les avais enregistrer et j'en avais déduis ce qui était déductible.
Pour en savoir plus il aurait fallut un devin..
Un devin ou.. ! La bonne idée ! Léonard, tu es un génie parfois !
Bon, calmons-nous, l'opération était risquée, et il était hors de question que j'expose une procédure aussi peu orthodoxe.
Calmant sur le champ mon élan de joie provoqué par me presque résolution du problème, je m'inclinais avec l'intention de me mettre au travail.

Premièrement devant l'Inquisiteur, lâchant avec une légère pointe acide dans ma voix calme :


-Je sais que les Jedi sont capables des pires atrocités, mais je me demande ou en est votre enquête sur notre Ordre pour que vous en soyez encore à penser que nous pourrions le laisser pourrir là. Enfin.. Mes respects, Inquisiteur.

Puis vers Ellana :

-Maître, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, m'armant de raison pour élucider cette affaire, et ce au plus vite. Si mon idée est bonne, d'ici la fin de la semaine, je devrais avoir des réponses a vous fournir.. Même si je crains qu'elles ne fassent que soulever de plus importantes questions.

Rendre des comptes au Sénat.. Outre lui faire faux bond lorsqu'elle s'adresserait a lui, si je ne dépêchais pas, j'allais surtout me faire coiffer au poteau par les enquêteurs de la République. Que ce soit par loyauté a Ellana, pour me montrer digne de la confiance qu'elle m'accordait en me confiant cette affaire ou simplement pour pouvoir manoeuvrer librement, je devais me dépêcher.

Peste ! Et j'avais des examens a faire passer au cadavres, et vite. Son métabolisme encore actif était capable d’éliminer des preuves importantes !
Je me contentais d'ajouter sobrement à l'attention du grand maître :


-Bon courage et bonne fortune au Sénat, maître.

Et je disparus a grand pas, suivant le corps.

Déjà je cherchais des noms. Qui saurait m'aider.. Lui non.. Lui était absent.. Non, vraiment, le manque d’effectifs m’embêtait.. Hors de question de rester dans une impasse parce que ceux qui je cherchais n'étaient pas en nombre ! Ah, c'était trop bête ! J'avais..

Je me frappais le front, stupéfait de ma bêtise, et fis marche arrière en courant. Arrivant dans l'escalier ou restait encore l'Inquisiteur, je passais devant lui et m'agenouillais.
Usant de la Force, je recueillis le poignard et le posais dans un linge que je refermais, gardant l'arme vierge de toute empreinte et évitant de la sorte d'en effacer les présentes.


-Excusez-moi, Inquisiteur, je vais avoir besoin de ça.. Voilààà. Mes respects !

Consultant ma montre je remarquais que j'avais déjà perdu un temps précieux pour l'étude du corps. Sans d'autre mondanité, je partis donc aussi vite que possible.

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