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_« Dame Reavia, je présume … Je n’escomptais plus votre venue. »

A peine sortie de mon vaisseau de transport qu’un homme était venu jusqu’à moi. Dans la quarantaine, il s’inclina face à moi au beau milieu de la piste zone de transit du petit camp de fortune qu’avait établi les Sith sur Kashyyyk. Arrivée face à lui, j’inclinai légèrement la tête en retour, j’appréciais ses manières. Le genre de politesse qui s’était bien perdu sur Korriban. Il était clair qu’il avait une habitude certaine pour les relations sociales. Il était le médiateur qu’envoya les Sith pour négocier avec ces Wookies. Mais jusque là sans véritable succès, aussi firent ils donc appel à nous. Oui, ces boules de poils géantes étaient connues pour être particulièrement têtues et difficiles en affaire, ils étaient des guerriers avant tout et non des diplomates. C’était d’ailleurs ce pourquoi l’Ordre Sith s’intéressait à eux, c'était la le genre d'alliés parfait qu'il leur fallait pour leur combat. Encapuchonnée dans une longue toge sombre, mon regard se perdit sur l’ensemble de la zone à la recherche de quelque chose ou plutôt de quelqu’un. Ne le trouvant pas par la vue, je ressentis cependant sa sombre présence, bien qu’encore inconnue, quelque part a proximité. L’homme devant moi était loin d’être stupide et savait tout a fait qui je cherchais et prit la peine de me répondre.

_« Seigneur Shakaxhi est déjà arrivé, il y a un moment, il a pris ses dispositions comme il lui était gré en attendant votre arrivée. Vous le trouverez probablement au sein du camp. »

Oui je n’étais guerre arrivée en avance, une affaire de dernière minute a réglé avec mon groupe Nephelim, mais l‘idée de me faire désirée n‘était pas entièrement saugrenue. Depuis un moment déjà, j’avais un emploi du temps particulièrement chargé. Entre la direction de Nephelim et mes recherches, je n’avais que bien peu de temps pour moi-même. Peut être que songer à me scinder en deux était une solution à envisager à l’avenir. J’avais même décliné cette demande Sith à plusieurs reprises, mais leur insistance leur ont finalement donné raison. Oui appartenir a un groupe impliquait également quelque chose en retour. Et puis, après tout, ce ne devrait pas être si terrible que cela et j’avais toujours su me montrer très compétente dans ce genre de tache.

_« Merci bien, Médiateur. Je m’en vais le trouver de ce pas. Vous pouvez disposez, nous prenons le contrôle de la situation. »

J'entrepris un nouveau regard sur lui suivit de ce même hochement de tête. Il fit alors de même ajouté d’un sourire ravi. Il m’appréciait sans l’ombre d’un doute, d’autant plus qu’il n’attendait que cela. Il partit alors en direction du bâtiment principal où il devait résider. Mon regard se porta en direction que la force me suggérait à prendre. Mon nouveau compagnon quel qu’il fut, était quelque part par là. Je marchais un moment au milieu des bâtiments compartimentés qui formaient le noyau du camp. Monté sur un point en hauteur, ce dernier offrait une vue sur l’immense foret qui l’encerclait au point de s’en sentir tout petit. Sans grandement savourer cette sensation, je devais reconnaitre que le moindre arbre ne devait faire pas moins de plusieurs centaines de mètres. Le biosystème établit sur Kashyyyk expliquait sans nul doute à lui seul la morphologie gigantesque des Wookies. La majorité des planètes où je me rendaient étaient des ruines ou hautement sauvages, dans les deux cas, je n‘avais jamais véritablement le temps d’en faire la visite. Peut être cela était une activité à inaugurer par la suite, bien que le temps me faisait cruellement défaut. Je m’étonnai à mettre perdue dans mes réflexions et cette contemplation de ce géantisme. Ce ne fut ma perception de la force qui me sortit de mes songes, et me fit tourner la tête en direction de cet autre silhouette qui s’était retrouvée non loin de moi. Me retournant totalement face a lui mes lèvres peintes vinrent à se mouvoir et se plisser en un sourire aimable.

_« Seigneur Shakaxhi, enchantée de vous rencontrer …  »

Entre amicalité et politesse entremêlées d’hypocrisie et d'ironie, mon regard mauve et or ne le quittait pas cherchant à en découvrir autant que ce dernier était en mesure de me laisser entrevoir. J’avais déjà fait quelques recherches le concernant. Discrète pour ma part jusqu‘alors, il avait déjà brillé au sein des rangs Sith sous le nom « Le faucheur » pour une raison sans équivoque, j‘en étais certaine. On le disait aussi particulier mentalement. J’espérais néanmoins que s’il était quelque peu dérangé, il n’était pas ce genre d’individu stupide et barbare qui me compliquerait formidablement la tâche. Connaitre autant ses adversaires que ses alliés n’était pas un luxe qu’un seigneur Sith pouvait se passer. Du moins, s’il désirait rester en vie …

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Quelques semaines s'étaient écoulées déjà depuis l'incident de Nar Shaddaa. Un souvenir savoureux. L'explosion, les cris, le sang. Il y avait eut des morts par dizaines, une cantina rasée, et aucun témoin encore en vie pour en parler. C'était ainsi que toutes choses devaient se passer, de l'amusement sans conséquences dramatiques, du moins pour lui, Darth Shakaxhi. Ah, ce petit massacre improvisé était un souvenir magnifique pour le Faucheur. Mais ce jour là, de passage à l'académie afin de prendre un nouvel apprenti sous son aile, une jeune femme interrompit sa remémoration. C'était pleine d'assurance, en bonne Sith, qu'elle avait fait son entrée dans les quartiers du défunt maître de Shakaxhi, désormais les siens. Puis, toussant pour signaler sa présence, elle avait immédiatement prit la parole.

"Excusez moi Seigneur Shakaxhi, un message pour vous."

Ouvrant alors ses yeux sombre, le Sith avait offert un sourire inquiétant à la jeune femme.

"Je vous écoute.
-Les négociations de l'ordre avec les Wookies sur Kashyyyk s'éternisent, les seigneurs vous demandent de vous rendre sur les lieux afin de faire avancer les opérations. L'alliance avec les Wookies est une priorité, et il a été établit qu'un guerrier avec vos... talents, pourrait leur plaire.
-Kashyyyk ? Bien..."

Le zélosien s'était alors levé, approchant de la messagère d'un pas tranquille, presque trop lent, jusqu'à ce qu'il soit presque collé à elle, venant poser sa main de métal sur sa joue.

"Une chance que le message soit à mon goût, j'aurai put me fâcher de la façon dont vous avez fait votre entrée ma chère.
-Je suis d..."

Elle n'eut pas le temps de crier, pas même celui de finir ses excuses. D'un geste sec le Sith avait brisé sa nuque, laissant son corps mout et sans vie s'effondre sur le sol. Il la contempla un instant, fixant son regard figé dans une expression de surprise.

"Kashyyyk donc... Pourquoi pas."

Il sortit de ses quartiers, laissant là ce corps sans vie qu'un droïde se chargerait de jeter quelque part. Il lui fallait d'abord trouver un nouvel élève, une nouvelle âme prête à être réécrite. Ce fut rapidement qu'il fit son choix. Dans la salle d'entrainement un jeune zabrak se battait face à deux droïdes d'entrainement, maniant deux sabres contre les machines. La chose était agréable à regarder, il paraît et contrattaquait avec une vivacité remarquable. Il y avait des défauts, comme toujours, mais surtout du potentiel.

"Toi, approche !!"

Le jeune apprenti s'était alors retourné vers la personne qui l'interpellait ainsi en plein entrainement, en oubliant même les deux droïdes. Ce ne fut que grâce aux réflexes du seigneur Sith qu'il échappa à la décapitation, soudain attiré par la télékinésie de son futur maitre. Ce fut à genoux devant lui qu'il termina, juste à ses pieds.

"Tu as un maitre ?
-N...Non seigneur...
-Bien, maintenant si. Viens avec moi."

Et ainsi le seigneur Shakaxhi quitta Korriban accompagné d'un nouvel apprenti, encore un. Le trajet fut sans embuches. Le zélosien et le zabrak en profitèrent pour apprendre à se connaître. D'abord heureux d'avoir trouvé un maitre, l'apprenti commençait à être nerveux en présence du Sith, gêné par son regard brillant sans cesse d'une envie de meurtre. Mais contrairement à beaucoup d'autres, il survécu au voyage. L'arrivé au camp installé par les Sith fut pour le moins truculente. Le droïde pilote avait littéralement largué ses deux passagers, les lâchant en plein vole au ras de la cime des arbres. Ce n'était que grâce à la télékinésie de Shakaxhi qu'ils avaient put survivre à la chute, le Seigneur fou ralentissant leur chute et les faisant atterrir sans dommage sur la plate forme de l'entrée du camp. Le vaisseau était alors retourné en orbite autour de la planète, un moyen pratique de rester discret aux yeux des Wookies qui avaient des yeux partout sur la planète.

"Bienvenue Seigneur Shakaxhi. Vous êtes le premier arrivé, Dame Reavia ne devrait pas tarder. En patientant vous pouvez jouir pleinement des installations du camp, bien entendu.
-Bien bien... En même temps c'est pas comme si tu pouvais m'en empêcher n'est-ce pas ?
-Bien entendu seigneur...."

Darth Shakaxhi grogna légèrement. Il n'avait jamais aimé ce genre de personnage, trop mielleux, trop puant, pour être honnête. Il s'avança sans rien ajouter, suivit de près par son apprenti. L'envie de tuer le diplomate était forte, mais peu judicieuse. Il aurait peut-être besoin de lui plus tard, d'une manière ou d'une autre. Alors il se contenta de se diriger vers l'une des plateformes du camp, l'une des plus hautes.

"Viens petit, tu vas avoir droit à un joli spectacle."

Et en effet quel spectacle. De la plateforme la vue était tout bonnement époustouflante. Les troncs des arbres, démesurés, larges comme des immeubles, hauts comme des montagnes, semblaient prendre racine dans ce qui n'était, vu d'ici, que les ténèbres. Au dessus de leurs têtes, le feuillage dense de la forêt ne laissait passer que d'infimes rayons de soleil qui venaient se perdre dans l'ombre des arbres. On pouvait apercevoir, par moment, une créature planant entre les arbres avec grâce. Oui, c'était un moment de grâce pure.

"Ce sont que de gros arbres maitre."

Le silence qui s'en suivit aurait dut inquiéter le zabrak, mais celui-ci, encore trop ignorant du caractère de son maitre, n'en fit rien.

"Dans les ténèbres, au pied des arbres, se trouve un tout autre monde, empli de prédateurs chassant d'autres prédateurs plus petits. La Force à modelé ce monde, et le côté obscur habite une zone toute particulière. Un endroit où tu apprendrais certainement beaucoup sur la Force. Tu voudrais y aller ?
-Oh oui maître."

Shakaxhi attrapa alors son apprenti par le dos de sa bure, et le fit basculer par dessus la rambarde en corde qui les séparait du vide. Le cri du jeune homme se fit entendre durant de longues seconde avant d'être engloutit par les ombres. Ce fut peu après qu'une femme arriva, dégageant une aura étrange et perturbatrice dans la Force. Il y avait quelque chose en elle d'étrange, d'unique et fascinant. Il l'observait pendant qu'elle regardait la forêt, et une idée saugrenue lui traversa l'esprit. C'était comme si il y avait... mais c'était tout bonnement impossible, en tout cas fortement improbable. Mais il ne put aller plus loin dans ses réflexions. Déjà elle se tournait vers lui, lui offrant un sourire charmeur et poli. C'était incontestable, cette zeltronne était une splendeur de la nature, même d'après les standards de son espèce. Son sourire ne faisait qu'attirer l'attention sur ses lèvres si...

"Reavia je suppute. Oui oui, enchanté, tout pareil. Un grand honneur, une illumination, un plaisir sans égale, une révélation au sens de la vie, la rencontre qui fera de moi un homme nouveau, l'épiphanie de mon existence..."

Tout en parlant le zélosien faisait tout un tas de révérences diverses et variées, s'exprimant comme l'aurait fait un acteur de théâtre des plus extravagants. Puis il s'arrêta net, plongeant son regard d'un vert si sombre qu'il semblait noir dans les yeux aux couleurs si chaudes de la dame Sith. Il avait l'air subite excessivement sérieux, ne souriant même pas, lui qui ne faisait d'ordinaire que ça.

"Tourne moi le dos et je te tues...."

Il resta un court instant sérieux, puis éclata d'un rire sonore, riant presque au larmes. Visiblement il plaisantait, et la plaisanterie lui plaisait certainement plus qu'à son interlocutrice.

"Bon..houu elle était bien bonne... maintenant qu'on a joué aux bons petits Sith, arrêtons les politesses et dites moi. Connaissez-vous Kashyyyk et ses Wookies ?"

Attendant sa réponse il la regardait avec une intensité dans laquelle se manifestait un peu de sa folie, sur ses lèvres était présent ce sourire quasi-permanent si énigmatique dans sa constance. Il avait placé ses mains, dans son dos, les tenant l'une dans l'autre, dans une posture d'une droiture qui trahissait sa formation à la lisière du militaire. Quant à dire si cela venait d'Ondéron ou de Korriban c'était impossible à dire.
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D’une taille égale à la mienne, il ne faisait aucun doute que, comme je l‘avais appris, ce Shakaxhi faisaient parti de ce peuple homme-plante dénommé Zélosien. Un ignorant aurait estimé à son teint blanc-pale ainsi qu’à sa peau verdâtre que ce dernier était malade, mais il cachait en vérité les marques de l’obscur en lui, tout comme c’était le cas chez moi mais d‘une manière différente. Il avait cette posture étrange, bras dans le dos qui ne démentait pas sa folie renommée, sans parler de son regard qui ne me quittait pas. Outre son coté brillant que tout homme était amené à présenter en me voyant, ses iris brillaient d’une sombre lueur animée d’un subtil chaos. Ses propos renforçaient ce ressenti surtout en ce qui concernait sa blague douteuse, sortit tout droit de son esprit probablement pervers. Je n’en avais pas réagi outre mesure, vu que je m’attendais au pire, mais l’on savait tout à chacun que les paroles même si furtives, étaient au moins pensées une fois. Cela ne dénatura pas pour autant mon sourire, les menaces avaient toujours et encore été le train de vie des Sith. C’était d’ailleurs ce qui les rendaient si fort, sublimés dans l‘adversité et le changement. Je n’en fis ainsi aucunes remarques mais, mon faciès n’en démentait pas moins que sa plaisanterie pouvais être retourner contre lui.

Lorsque survenue sa question vis-à-vis de la planète et de ses occupants principaux, il attira bien davantage mon attention. Droit au but, j’appréciais cette marque de son esprit, du moins, bien plus que l’autre tant elle me semblait pour le moment versatile et incomprise. Évidemment, en tant que chercheuse de connaissances, je connaissais déjà bon nombre de choses à savoir sur ce monde et ses habitants. J’avais de plus pris le temps d’étudier quelques peu en profondeur pour l‘occasion. Mais le fait était que c’était la première fois que je mettais les pieds sur cette planète. Aussi le théorie ne remplaçait pas toujours la pratique.

_« Si vous me posez la question c’est que ce doit être le cas pour vous … Surement avez-vous-même déjà une idée de la manière à laquelle résoudre le différent. »

Portant un doigt à mes lèvres, main appuyée sur mon menton et mon regard perdu sur un point quelconque au sol, j’appelais là à ma mémoire, un bref instant. Kashyyyk était planète particulière étagée par l’immensité et le gigantisme de ses arbres. Si le haut était le plus souvent habité et plutôt vivable et agréable, c’était moins vrai en ce qui concernait les parties inférieurs plongés dans l’obscurité et la sauvagerie de leur environnement. Les wookies eux même ne s’y aventuraient que rarement, la marque de l‘obscur en son sein ne faisait aucun doute d‘ailleurs. Peut être était ce là un territoire hypothétique a explorer par le futur …

_« Les wookies sont des guerriers traditionalistes très attachés à leurs coutumes, ils ne reconnaissent difficilement autre chose que la force et le respect de leur mœurs. Ainsi devrions nous en faire appel, en nous tournant vers ces fameux esclavagistes afin de libérer les leur. Cela devrait nous permettre de leur imposer une dette qu’ils se sentiront obliger de nous rendre. A dire vrai, je pensais aller les voir en personne … »

Si c’était là un moyen de nouer un premier contact c’était aussi et surtout, le meilleur moyen de découvrir cette race en personne. J’appréciais beaucoup le contact, même si cela n’impliquait pas nécessairement qu’il soit favorable. A ma suggestion, je scrutais mon interlocuteur et de ce que j’en pouvais en voir pour me rendre a l’évidence, il ne devait pas briller dans le relationnel. Peut être même s’opposerait il a cette idée, mais j’étais douée d’une certaine adaptation, habituée a cette variabilité que les Sith semblaient aisément faire preuve.
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Le zélosien écoutait la zeltronne parler avec une attention toute particulière. Il était même rare de le voir ainsi focalisé sur quelque chose. Son regard sombre détaillait chaque parcelle de la Sith, chaque mouvement, comme si son corps lui disait tout ce que ses lèvres ne voulaient pas laisser sortir. Mais si ses yeux étaient à l'affut, ses oreilles également. Les propos qu'elle tenait était ceux d'une personne qui avait apprit cette planète dans les livres. Des livres qui, comme souvent, n'abordaient que la surface des choses. Mais après tout cela était suffisant pour qu'elle parvienne à établir une ébauche de plan qui pourrait fonctionner. Passer par le biais de la libération des esclaves était une bonne idée, très bonne, mais négocier avec les wookies ne se faisait pas comme avec n'importe quel peuple, et obtenir qu'ils se sentent redevables nécessitait d'autant plus de subtilité. Un instant il imagina Reavia tenter d'user de ses charmes sur un wookie pour obtenir ses faveurs, et cette image provoqua une petite crise d'hilarité.

"...hahahiiii. Ouh, décidément... Vous offensez pas ma jolie, je fais ça tout le temps. Houhouhaahaa."

Darth Shakaxhi prit un temps pour respirer profondément, calmant ainsi son rire certainement déplacé. Retirant ses mains de dans son dos il s'essuya le coin de l'œil, effaçant ainsi une larme qui commençait à pointer.

"Hmm... Nous disions ? Ah oui ! Vous avez presque tout bon. 15 sur 20 avec les félicitations du jury. Par contre il y a une ou deux petites fautes qui sont cruciales. Les wookies respectent le respect de leurs valeurs, mais ça c'est comme tout le monde. Pour la force c'est vrai aussi, mais pas tant que ça. Ils respectent l'esprit guerrier et avant tout l'honneur. Si vous allez leur parler pour leur proposer de les aider ou simplement annoncer que vous allez les aider... BADABOUM... échec critique, même joueur joue encore. Ce serait un affront à leur honneur, que vous le vouliez ou non ce serait comme leur dire qu'ils sont trop faibles pour se débarrasser des vilains môssieurs tout seuls. Alors oui, je sais, c'est vrai, mais que voulez-vous, c'est qu'ils sont têtus les bougres."

Tout en parlant il faisait les cent pas, comme si il était un professeur dissertant devant ses étudiants.

"Second point, ils ont des yeux paaaaaartout. C'est un principe de base, si vous êtes sur ce monde, ils le sauront bientôt. Et enfin, si vous aviez l'intention de torcher cette affaire en une journée et rentrer tranquillement chez vous avec la reconnaissance éternelle des wookies vous êtes dans la bouse de rancor."

Enfin il s'arrêta de marcher de long en large, se fixant face à son interlocutrice.

"Alors voilà comment je vois les choses. On attaque les camps d'esclavagistes directement, sans fioriture. Pas ceux dans les arbres, mais ceux tout en bas, au sol. C'est là-bas qu'ils capturent les wookies en général, comme ça ils sont sûr d'attraper les plus forts des tribus et d'en tirer un meilleur prix. En faisant suffisamment de dégâts on pourra forcer tranquillement les esclavagistes à quitter cette planète. Si on laisse aucun témoins on peut même rester calmes un ou deux jours et aller les voir en leur disant que c'est nous qui avons arrêté les massacres sur leurs hommes enfin on verra. L'important c'est qu'une fois les camps attaqués et quelques wookies libérés, quand on se présentera devant les chefs de clans ils sauront ce qu'on a fait, et ils nous jugeront aussi bien honorables que dignes de leur reconnaissance."

Il marqua un temps d'arrêt, levant le nez vers la cime des arbres et prenant une grande inspiration.

"Et pour répondre à la question que vous n'avez pas vraiment posé, oui je connais ce monde presque aussi bien qu'il me connait."
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Le rire soudain de mon interlocuteur me fit sous lever un cil, d’abord par réaction inattendue, comme sa première il y a peu. Cependant je ne m‘en offusquai guère, car si je ne pouvais deviner ce à quoi il pensait, je ressentais aisément le fait qu’il ne gloussait pas à mal dans une certaine délectation. Une pensée qui venait de percer son esprit pendant mes propos j’imaginais … Le rire et le sourire étaient souvent contagieux lorsqu’ils n’étaient pas utilisés à mauvais escient. Je me pris alors un petit rire à mon tour quand il m’attribua une note. Il n’y avait bien qu’a l’académie des Jedi que l’on m’avait attribué un chiffre, pas même lorsque j‘étais sur Zeltros. Et je trouvais ça bien trop simple et limité, mais il était amusant de les voir comparer tous leurs élèves par rapport à un idéal … et quel idéal … tellement puéril …

Comme l’on réputait souvent les fous, il se trouvait plutôt divertissant dans ses propos et ses intonations, pour cela il n’en fut pas moins pour attirer mon intérêt. Rares étaient les Sith capables de tant de jeu d’esprit. Je ne perdis ainsi pas un mot qu’il put m’offrir. Il était clair que sa folie ne l’avait pas rendu stupide pour autant. Je dirais même qu’il était quelqu’un de très intelligent, je l’avouais. Difficile de le contredire dans ses dires, cependant il semblait être très renfermé sur ses idées et sa vision des choses pour en voir toutes les perspectives, révélateur d’un manque de clairvoyance. Et si sa connaissance de Kashyyyk ne faisait aucun doute, celle de la diplomatie était tout autre. Un homme connu sous le nom du « Faucheur », pouvait difficilement concevoir tout le pouvoir des mots. Les zeltrons, eux, avaient littéralement élevé le mot diplomatie au rang d’arme, au point d’en oublier totalement le concept d’armée et de défense.

« Vous devriez un jour vous convertir comme instructeur à l’académie … je suis sûre que vous y feriez fureur. Ainsi les élèves seraient ils plus prompt à écouter au lieu d’échouer ignorants … »

Un sourire en coin, un peu taquin, mais sans méchanceté aucune, ne faisant que noter sa manière vivace de s’exprimer. Puis revenant à une pause plus pensive en ramenant une main à son visage, je poursuivis songeuse.

« Ai-je oublié de mentionner leur honneur et leur esprit guerrier ? Etrange … j’avais pourtant toujours rattaché cela à l’archétype même que je me faisais du guerrier. Je connais bien peu de guerrier dépourvu d’honneur se définissant tel quel. Mais vous parliez d‘aider les wookies ? »

J’eus un tout nouveau et doux rire, habillé d’un sourire ravi et charmeur.

« Je vous en prie, mon cher, si je passais mon temps à aider mon prochain, je me serais fourvoyer en tant que Sith depuis bien longtemps … Non … nous parlons tout simplement d’échange de services et de bons procédés. C‘est-ce que l‘on appelle de la négociation. Les Wookies ont beau ressemblé davantage à des bêtes, ils ne sont pas stupides pour autant et savent où iront leurs intérêts. Présentez de l’intérêt, du respect et de l’amicalité envers eux et pas le moindre d’entre eux ne sauraient y résister … aussi fiers et irascibles soient ils. »

Je fis un moment de pause comme pour marqué une étape, avant de reprendre une pose plus agréable, appuyée sur une jambe et une main posée la hanche.

« Mais soit … votre idée n’est pas dénuée d’intérêt et par ce que cette dernière me plais et me change, je me ferais grand plaisir à la suivre. Je la complèterai même en suggérant que, pour plus d’efficacité, nous devrions infiltrer ces camps afin de couper toute communication avant d’attaquer. Je conçois aisément que cette corporation esclavagiste soit bien organisée. La désorganisation les rendraient bien plus vulnérables. De plus, vous sembliez un peu dans le flou a ce moment là, mais une fois les derniers Wookies que nous estimerons libérés, il serait judicieux de les escorter. Comme vous l’avez si bien dit, ils ont des yeux partout et avec leurs propres membres comme témoins de nos actions, leurs chefs ne pourront niés nos agissements à l‘égard de leur peuple. Et si cela peut nous épargner du temps … Ce serait alors un formidable point de départ pour entamer une négociation. Qu‘en dites vous, mon seigneur ? »

Sans quitter ce sourire irrésistible qui m’allait si bien, je m’étais amusée à utiliser ce terme. Seigneur il l’était, tout comme je l’étais, ce n’était là qu’une manière d’indiquer que c’était là son idée initiale. Belle idée qui plus est, moins dans ma manière de faire, mais assurément distrayante. De plus, il n’y avait pas homme qui n’aimait qu’une femme flate son égo … 
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C'était indéniable, cette femme était une parleuse. Elle connaissait les mots, comment en user pour qu'ils vous caressent l'oreille et l'égo. Certainement savait-elle aussi faire l'inverse et les rendre plus tranchants encore qu'une lame de lumière. Elle était, à n'en pas douter, toute aussi dangereuse que celui à qui elle parlait, mais d'une manière si différente. Peut-être même avait-elle l'habileté suffisante pour parvenir à séduire un wookie, à le faire céder pour des négociations. Mais tous les amadouer, c'était autre chose, ça relevait du hautement improbable. Mais toujours est-il que Darth Shakaxhi l'écoutait avec attention. Il eut un sourire lorsqu'elle parla de lui en formateur potentiel à l'académie. Darth Reavia, de toute évidence, ne connaissait pas la réputation du seigneur fou, ou alors seulement celle qu'il s'était faite sur Chandrila. C'était une bonne chose. Après tout, lui même ignorait tout ou presque de cette seigneur Sith, comme de la plupart des autres en réalité. Il avait entendu, ici ou là, qu'elle était l'apprentie d'un des plus grands érudits de l'ordre Sith, et qu'elle avait certainement hérité de tout son savoir en prenant sa place. Mais ce n'était que rumeurs et déductions, et à son contact Shakaxhi sentait qu'il y avait bien des choses que l'on ignorait sur elle, à commencer par cette façon étrange qu'avait la Force de se bousculer autour d'elle.

Mais déjà le zélosien oubliait ce détail, après tout il lui avait déjà été dit que la Force était étrange en lui, alors pourquoi pas chez un autre seigneur Sith. Et puis le discours de la belle était assez divertissant pour qu'il ne s'attarde pas sur des détails aussi incongrus. Durant un court instant son visage se tendit, lorsqu'elle évoqua "l'aide" au wookies et sa façon de procéder. Elle avait certainement cru percevoir une faiblesse en lui dans cette volonté de venir en aide aux indigènes de ce monde. Par chance le reste ne fut presque que flatterie, ou du moins c'est ainsi que Shakaxhi désirait l'entendre. Les ajouts faits à son plan étaient, de plus, judicieux. Deux bonnes raisons pour le Sith d'apaiser sa colère plutôt que de la laisser éclater sur cette femme. Il fallait qu'il garde son objectif à l'esprit, un exercice difficile mais qui paierait à coup sûr.

"Je vais encore devoir vous...Baah, vous le découvrirez bien le temps venu."

Il poussa un léger soupire. Aussi Sith qu'il soit, Darth Shakaxhi était avant tout un zélosien, et le soupire en question en était un de bien être. Ce monde était parfait pour lui. La nature dominait la surface entière de la planète, le faisant se sentir chez lui, et le soleil peinait à traverser les feuillages de la forêt gigantesque, l'obscurité se mêlant à la sienne, ne laissant que quelques rayons de lumière éclairer sa folie.

"Mais ne vous inquiétez pas pour ce qui est de l'escorte des wookies libérés. Il y a de fortes chance que ce soit eux qui nous emmènent auprès de leurs chefs. Fouler le sol de la forêt dans leur consentement est un sacrilège. Les prisonniers ne seront certainement pas comment traiter notre cas, les libérer tout en bafouant leurs coutumes sera bien trop contradictoire, ils voudront que les chefs de clans prennent la juste décision en se concertant. Mais une fois que nous leur aurons été présentés l'affaire sera conclue, d'une façon ou d'une autre."

Il se doutait bien qu'il n'était pas très clair, mais la chose était voulue. Il savait comment se finirait cette histoire, ou du moins si tout ce passait correctement, et il voulait que la belle zeltronne ait la surprise.

"En revanche votre idée d'infiltration est judicieuse. Deux Sith tels que nous n'aurons aucun mal à ne pas se faire remarquer jusqu'au moment fatidique. En revanche ce qu'il nous manque, du moins à moi, ce sont les emplacements de ces camps. Descendre en bas et chercher aléatoirement serait pure...folie. C'est un véritable labyrinthe, tout seigneurs que nous sommes nous nous perdrions fatalement. Et entre nous je ne suis pas sûr que vous aimeriez passer plus de temps que nécessaire sur le sol de cette planète. Vous devriez demander à notre hôte si il sait quelque chose qui nous serait utile."

Il marqua une courte pause, comme si il avait finit de parler, avant d'ajouter.

"Mieux vaut que ce soit vous que moi pour ce qui est de la parlotte avec le petit personnel. Ils ont cette effroyable tendance à m'agacer et à en mourir..."

Une précision certes fort peu nécessaire, mais qui, venant de Shakaxhi, avait pour but de bien faire comprendre à la zeltronne qu'il ne lui donnait pas un ordre mais indiquait simplement ce qu'il y avait de mieux pour leur mission.
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Je pouvais sentir une naissante colère monter chez mon interlocuteur, pour finalement redescendre a la suite de mes propos. Il en profita pour réagir aux miennes, stipulant que fouler leurs terres et bousculer leur habitudes n’étaient pas des plus judicieux. Si tel était le cas, il était difficile de parvenir a nos fins autrement qu’en les bousculant un peu. La subtilité dépendait uniquement de la manière de procéder. Mais je n’étais pas trop inquiète la dessus, je savais m’adapter a pratiquement toutes les situations. Je présentais dans ses propos évasifs qu’il ne me disait pas tout de ce qu’il savait. J’avais bien l’intention de ne pas m’éterniser dans cette tache, aussi la plus rapide elle se déroulerait, mieux s’en porteront mes affaires.

Un sourire offert a l’approbation de mon approche furtive des camps d’esclavagistes sembla l’intéresser. Quant aux emplacements, j’avais déjà demandé les données cartographiques de la zone, mais judicieux était surement de les avoir les plus récentes possible, aussi me permis je de lui répondre.

_« J’ai déjà les données qui nous intéresse, mais peut être serait il judicieux de les avoir les plus récentes possibles afin que rien ne puisse nous échapper. »

Je sortis de ma longue bure sombre, un transmetteur holographique et après avoir composer le contact de notre cher hote d’accueil, ce dernier apparut en tant qu’hologramme en tout petit dessus.

_« Que puis je pour vous, ma Dame ? »

_« Il me faut les dernières données des environs, que cela concerne les esclavagistes autant que les cookies. »

_« Bien entendu, je vous transmet tout ceci immédiatement … voila … Autre chose ? »

_« Oui, un moyen de transport, quel qu’il soit »

_« Je vous donne un accès total au hangar, libre a vous de choisir votre mode de transport. Bien que j’en doute l’utilité, je peux également détacher un groupe spécifique pour vous si vous le désirez. »

_« Ce ne sera pas nécessaire, effectivement. Nous y allons de ce pas. Terminé. »

La liaison rompue, l’hologramme se dissipa et je fis dérouler une sorte de menu pour y obtenir une carte de la zone avec les différents points qui nous intéressaient. Me tournant vers mon confrère, je commentai la carte apparue, en désignant les différents emplacements de ma main libre et du zoom que je contrôlais de l‘autre.

_« Le camp principal, se situe dans la strate supérieure ici même. Comme vous l’aviez suggéré les camps d’emprisonnements sont cachés en dessous à l‘abris des regards, non loin des camps de Wookies marqués en bleu. Le plus gros est celui situé le plus en profondeur sur la surface de la planète. J’imagine que frapper ici en premier permettrai de grandement bousculer l’organisation. Y défaire en plus leur centre de communication, les rendraient aveugles et immobiliserait pour un temps leur trafic dans les camps a proximités. Cela nous laisserai tout le temps nécessaire pour investir les autres camps avant qu’ils ne se rendent compte de quoi que ce soit … Qu’en pensez vous ? »

Le plan venait d’être fait sur le vif, suite a la proposition de mon interlocuteur que je m’étais d’avis mise à suivre dans sa démarche. Il me semblait suffisamment bon et pertinent vis-à-vis des esclavagistes. Concernant les wookies j’avais davantage de réserve, surtout qu’il était difficile de savoir d’avance leur réaction face a notre acte, mais il était certain que quelle qu’elle soit, je saurais la tourner tôt ou tard à mon avantage. Mon regard incandescent sur mon interlocuteur, évoqua alors un autre sujet tout aussi d’importance

_« Un petit transporteur indépendant et volant serait je pense judicieux. Discret et pouvant se rendre partout, voila qui ne serait pas un luxe dans ces amoncèlement chaotiques d’arbres en hauteur. Si tout cela vous va, je suis d'avis que nous ne nous attardions pas ici ... il y a fort à faire ... »

L’idée d’y aller a pied serait fastidieux tout comme y aller a bord d’un vaisseau d’assaut, contraire à l’idée de base. La proposition que j’avais envisagée coulait donc de source.


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Le zélosien observait la dame Sith agir. Elle était rapide, efficace. Ses mots étaient choisit avec soins, ne laissant aucune place à la discussion ou à l'interrogation. Elle absorbait ce qu'on lui disait, le traitait, et ressortait un plan solide et intelligent. En résumé, c'était une femme dangereuse, très dangereuse. Tant en réalité qu'elle en devenait fascinante. Oui, jouer avec un esprit pareil devait être un plaisir rare, mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Il fallait se concentrer sur l'objectif, sur la partie qui se jouait maintenant et non celles à venir. Et déjà la belle zeltronne avait tout analysé et planifié. Si Shakaxhi aimait établir ses plans, ou ses non-plans, lui même, il devait reconnaître que celui-ci était parfait, pour le moment.

"Non non, rien à redire. Vous êtes efficace dans votre genre. Si on disposait d'un système furtif pour l'appareil ça nous éviterait aussi d'être repéré par leurs radars trop tôt."

Tout en parlant le Sith se dirigea d'un pas posé vers le fameux hangar. Darth Reavia avait raison sur une chose, il ne fallait pas perdre de temps. Aussi délicate l'opération qu'ils menaient fut-elle plus vite ils auraient terminés et plus vite ils pourraient reprendre tout les deux leurs activités, avec dans leur manche un nouvel atout plus qu'appréciable.

Déjà ils y étaient, devant désormais faire le choix de l'appareil le plus approprié pour leur transport. C'était surprenant, ce petit camp avait à sa disposition des véhicules de tout types, comme si ils s'étaient préparés au pire quand leur mission n'était jamais que de la pure négociation. Un tel panel ne pouvait signifier qu'une chose pour le zélosien. Ces hommes avaient pour ordre d'attaquer si les négociations échouaient, un détail que n'appréciait que trop peu Darth Shakaxhi. Pour lui les wookies étaient l'une des rares espèces digne de respect, et les traiter comme de simples républicains de base étaient un affront à ses yeux. Mais ce détail se réglerait plus tard.
Pour l'instant il fallait choisir l'appareil, et bien plus important encore.

"Je vous ai déjà dit que je n'y connaissait rien en véhicules ou en vaisseaux ? Parce que j'y connais vraiment rien du tout. Peau d'balle, zobi la mouche. Et niveau pilotage j'ai l'agilité du chauve-faucon mais après ablation des ailes."

Ou comment dire que sa partie à lui dans ce plan serait avant tout de détruire les camps d'esclavagistes, voir de défier un cookie si cela s'avérait nécessaire. Mais certainement pas d'assurer leur transport en toute sécurité.

"On peut toujours réquisitionner un pilote, à moins que vous n'ayez quelques talents dans le domaine. Ou on peut aussi s'écraser directement sur le premier camp, c'est une façon de faire comme une autre après tout. Mais la remontée serait un peu trop laborieuse. Quoi que..."

Il s'arrêta net, se mettant à observer les vaisseaux un à un. Un manège qui dura quelques minutes avant qu'il ne reprenne la parole sans même se détourner de son observation attentive.

"Celui là y a un bouton "système furtif". Par contre les commandes ont l'air bien trop complexes pour un novice tel que moi. Sauf si vous tenez vraiment à faire un bada boum."

[HJ : désolé c'est pas glorieux...]
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Approbation totale de sa part. J'en fus presque étonnée qu'il ne rechigne pas sur un ou deux points de ce plan que je venais d‘échafauder. Mais soit, cela n'était pour me déplaire, tout comme l'étaient ses compliments à mon égard. Nous nous avançâmes finalement en direction du hangar qui recelait un nombre notable de véhicules. Il y en avait suffisamment pour mener une véritable petite guerria. Il y avait de quoi mettre à mal la situation des esclavagistes tout comme cela pouvait être le cas des wookies. Dans un cas comme dans l'autre, il leur était bien plus sage de donner cette tache à nous les Sith. Outre de dépenser moins de ressources, l'ordre ne voulait sûrement pas se faire davantage d'ennemis qu'il n'en avait déjà. La diplomatie était une arme redoutable si bien mener et ce coté la je me débrouillais plutôt bien.

Longeant les divers appareils, mon sombre collègue s'arrêta sur un en particulier, décrétant que celui ci portait un système de furtivité. Il avoua également peu de talent pour le pilotage. Pour ma part, j'étais loin d'être une as, mais j'avais appris à suffisamment me débrouiller par mes sorties très fréquentes en quête de mes recherches incessantes. En fait, rares étaient les vaisseaux qui n'avaient pas été soumis entre mes mains. Portant à mon tour mon attention sur son choix, j’ouvris le cockpit pour me poser au bord de la carlingue et finalement me pencher un instant dessus, afin d'en vérifier le type de commandes ainsi que sa fonctionnalité. Un bref regard appréciateur sur le seigneur Sith, pour commenter ses derniers dires.

« Eh bien, soyez heureux que je sache piloter ce genre d’appareil. Sinon, oui effectivement ... il est muni d’un système de furtivité plutôt valable, ainsi que des bonnes commandes, bien que guère récentes. Mais, j'imagine que cela fera suffisamment l’affaire. »

Me glissant alors dans le siège pilote, et après quelques manipulations sur divers interrupteurs, le système finit par démarrer. Cela me permis ainsi de juger si ce dernier était fonctionnel ou non. Il ne faisait que bien peu de bruit, ce qui était parfait et ne restait plus qu'a espéré qu'il soit maniable, mais au vu de sa taille et de son ergonomie cela devait en être le cas. L'appareil était de forme longiligne et relativement petit, ce qui était parfait pour notre tache. Les sièges étaient installés d’avant en arrière, et ne pouvait contenir que de deux a trois personnes tout au plus. Je le sentais m’observer peut être cherchant a en découvrir d’avantage sur moi, aussi lui glissais-je un petit regard muni d’une sourire amusé. L’aventure était devant nous et cela avait requinqué mon humeur.

« Alors ? Comptez vous monter ou bien plutôt rester là à me fixer de la sorte ? Il semble que nous ayons des choses à faire … »

A peine mes mots finis que je pressai la fermeture du sas, tout en commençant a décoller l’obligeant a monter à sauter à bord avant qu’il ne lui soit plus possible de le faire. Rapidement après avoir atteint une hauteur suffisante pour surplomber les autres appareils, je poussai les turbines pour nous sortir rapidement du hangar. Bien installée, j’insérai mon appareil pour faire apparaitre a l’écran de bord la fameuse carte que nous avions étudié il y a peu. Après un bref regard sur elle, mes deux mains s’emparèrent des manettes de pilotage avant d’avertir mon passager.

« Si j’étais vous je m’accrocherai … »

La poussée soudaine de la manette nous colla à nos sièges. J’avais entrepris non pas la voie la plus facile pour s’y rendre mais bien la ligne droite. Tout en lisant la topologie du terrain sur la carte a mes cotés, je me faufilai alors a grande vitesse entre les milliers de colonnes d’arbres qui barraient notre route, sans ralentir frôlant en de nombreuses occasions certains. N’importe quelle personne sensée aurait déjà eut suffisamment de palpitation pour en faire une cirse cardiaque. La lecture de la force permettait à nous utilisateur aussi puissant de la force, de nous guider et ainsi de réaliser ce genre de prouesses que le commun ne pouvait entreprendre sans s’écraser inévitablement contre l’un des arbres. Concentrée sur le trajet, il était difficile d’apprécier le décors, tant il défilait, mais après quinze à vingt minutes à plonger dans le cœur sombre de la planète, je fis finalement stopper les turbines afin de le poser à proximité de la base à l’abris derrière la végétation qui ne manquait pas. En fait il faisait tellement sombre qu’il était nécessaire de se munir de lumières pour y voir quelque chose à moins de cinq mètres. Les conditions y étaient véritablement hostile et sauvage, tout comme l’était l’ambiance. Après avoir ouvert le cockpit et en être sortis. Je fis face à terre à mon collègue Sith.

« Eh bien, nous voila arrivés à bon port. La base débute juste de l’autre coté cette gigantesque racine. J’ose espérer que vous ayez un bon sens de l’orientation, afin de retrouver le vaisseau. Je pars devant, libre a vous de me suivre. Je vais m’occuper de faire taire la tour de communication. Une fois cela fait je vous donne carte blanche sur la suite du déroulement au sein du camp. Évidemment, épargner les wookies serait l’idée principale … pour le reste je fais confiance à votre esprit créatif … Mr le Faucheur … »

Des propos a la fois durs et insidieux qui ne l’étaient pas tant pour un sith, c’était même là les prémices d’une certaine extase. Je pouvais le lire aisément dans les yeux devenus si intenses de celui qui me faisait face. Il était déjà presque ivre de violence et ne semblait attendre que cela. D’une pression d’un bouton à mon poignet, le vaisseau se referma.

« Les dames d’abord, n’est-ce pas ? … »

Finis je avec un regard amusé envers lui, avant de m’accroupir et me propulser avec agilité et élégance en tournoyant tout en haut de la racine. De là-haut, je finis par y disparaitre d’un second bond dans l’obscurité environnante en direction du camp. C'était la un moment sombre qui se profilait pour les membres du camp.
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Le trajet avait été pour le moins mouvementé. Cette femme pilotait comme une malade, prenant tous les risques chaque fois qu'ils se présentaient dans le seul et unique but d'arriver à destination plus tôt. Le Faucheur aimait ça. Il lui avait fallu se retenir pour ne pas rire aux éclats tant cette conduite lui avait échauffé le sang, tout comme il lui avait fallu s'empêcher de sauter du véhicule en cours de route, une pratique qu'il aimait à pratiquer à l'occasion, s'aidant de la Force pour sortir intact de l'impact, et aimant cette sensation unique de chute libre. Mais il fallait être sage, l'affaire en cours était sérieuse, et puis il aurait bien assez d'amusement comme ça ne fois dans le camp.

Arrivez à un tronc du campement, ils s'étaient arrêtés, et le zélosien avait laissé la zeltronne lui parler avec toute la condescendance dont était capable cette espèce sans broncher. Il s'en moquait, en réalité il n'écoutait pas. Déjà son esprit était quelques minutes plus tard, tranchant, écorchant, brisant, les esclavagistes. Il imaginait les mille et une façons de faire son œuvre, cherchant celle qui lui plairait le plus, qui apporterait le plus de divertissement.


« Les dames d’abord, n’est-ce pas ? … »

Ce fut cette phrase qui le fit sortir de sa rêverie, grommelant un vague "oui", sans vraiment prêter attention à la démonstration d'agilité de la belle. En réalité, à peine avait-elle atteint la branche autour de laquelle elle tourna pour se donner de l'élan supplémentaire, que lui avait disparu. Usant de la Force pour accélérer grandement ses mouvements, il entreprit de faire le tour de l'arbre, puis du camp. Ainsi il sut qu'il y avait douze hommes dans le campement, douze hommes pour sept wookies enfermés dans des cages tout juste assez grandes pour qu'ils puissent y tenir allongés, le corps recroquevillé dans une position fœtale. Sur les douze hommes, dix étaient armés lourdement, un s'occupait de la tour de communication et le dernier semblait gérer les tourelles de sécurités autour du campement.

En attendant l'intervention de la dame Sith, Darth Shakaxhi escalada l'un des arbres surplombant l'installation esclavagiste, finissant assis à cheval sur une branche qui se trouvait à quelques mètres au-dessus du sol. De là il put observer à loisir l'action de Darth Reavia, un léger sourire aux lèvres. Elle était efficace, à n'en pas douter, et il y avait une certaine beauté dans sa façon de faire. Mais désormais c'était à lui d'œuvrer. Il focalisa son esprit sur le technicien en charge des tourelles, laissant la Force l'écraser, le modeler. Bientôt le pauvre homme se tourna vers l'un de ses "collègues" et poussa un hurlement, appuyant à toute vitesse sur le clavier qui était son arme à lui.

"Alerte !! On a une in filtration de Wokkies !!"

Les mots étaient sortis de sa bouche en un cri de détresse alors que les tourelles se tournaient vers l'intérieur du camp, commençant à faire feu sur les esclavagistes.

"Bordel tu fais quoi Gér...
-C'est sur nous que tu tires crétins !!"

Le premier à avoir parlé avait été interrompu par une salve de laser lui ayant perforé la poitrine. Le second lui y avait échappé de peu en se plongeant derrière une caisse. Mais un troisième interrompit le massacre en tuant la première victime du seigneur fou dont le rire s'éleva au-dessus de leur tête. Il n'avait pas encore sorti ses sabres que trois hommes étaient morts. Et alors qu'il atterrissait souplement au milieu des survivants, ses deux lames de lumière sorties, on pouvait se douter qu'il ne faisait que commencer à s'amuser.
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L’allure était donnée, au beau milieu de l’obscurité, je parcourus le peu de distance qui restait jusqu’à l’enceinte du camp. Après un bond afin de passer au-delà des murs d’énergie et avoir atterri avec silence et souplesse, je me glissai telle une ombre, dans la tour de communication. Malgré l’obscurité du milieu, la base était juchée de projecteurs qui éclairaient l‘endroit, mais nombreuses étaient les zones qui ne l’étaient pas. Le moment n’était pas encore venu de sortir au grand jour, il fallait s’assurer que rien ne filtre de la base avant notre assaut. Aussi je mis en pratique mes techniques de mort silencieuses. Me frayant un passage en éliminant inaudiblement les quelques gardes qui entravaient mon avancée telle une traqueuse nocturne, je me hissai finalement jusqu’en haut de la dernière passerelle qui menait au poste de communication. En ouvrant la porte je me retrouvai face a deux gardes, quelque peu pris au dépourvu de la présence d’une étrangère ainsi vêtu.

Sans leur laisser davantage de temps pour réagir, ma main leur fit face et de la force je les fis se heurter violemment l’un contre l’autre avant de les projeter de part et d’autres contre les murs du couloir, les laissant retomber inconscients a même le sol. Sans m’arrêter je passai ainsi le couloir et franchis la seconde porte pour entrer dans la salle désirée. Cinq hommes étaient plongés devant leur console. Un sourire naquit quand je constatai leur concentration dans leur travail au point de ne pas noter ma présence. Le son de mon double sabre retentit l’un après l’autre, laissant le plus proche de moi se tourner vers moi. Son visage eut alors juste le temps de changer d’expression, me ma lame vint lui trancher le torse précédé rapidement du second qui lui n’eut pas la chance de s’en rendre compte. Les cris de douleurs avertirent les trois autres qui rien d’autres que des techniciens, se décalèrent apeurés sur le coté pour se coller dans un coin de la salle. M’approchant lentement de la console centrale, j’y plongeai l’une des lames de mon sabre y dessinant une ligne qui la rendit inopérant.

Mon attention tournée dorénavant sur les derniers survivants, les fit reculés , ce qui ne put que me faire réprimer, au travers de ma capuche, un sourire enivré à mes lèvres. Cette peur qui émanait d’eux était littéralement délicieuse. Cette peur j’en jouai un moment en leur pointant l’embout de ma lame vers eux, l’intensifiant davantage encore.

_« Pi… pitié … nous sommes que des techniciens … n… nous n’avons rien a voir avec leur pratique … » Bafouilla l’un d’eux.

A ces mots, mon sabre s’éteignit et je me retournai, mais sentant cette peur que j’avais travaillé se calmer un peu plus. D’un mouvement vif et précis, je rallumai mon sabre pour porter un coup ample et rotatif. Immobile suite a ce geste, l'homme le plus en arrière eut alors tout le temps pour contempler la tête de ses compagnons se décoller lentement de leur cou avant de rouler au sol suivit rapidement de leur corps. L’horreur de la scène le fit littéralement hurler de terreur. Alors quelle magnifique et enivrante sensation fut cette dernière. Je pouvais la sentir si forte et si intensément, je ne pus que m’en mordre la lèvre. Me rapprochant jusqu’à me coller a lui, je l’inspirai, cette sueur que sa peur émulait chez lui. Je lui léchais la joue pendant que la lame de mon sabre vibrait a quelques millimètres de son autre. Il tremblait de tout son corps et me suppliait à peine audiblement entre deux respirations intenses. Laissant ma langue suivre le pourtour de mes lèvres, dans un lent murmure soupiré, ma voix sensuelle noté d’une pointe de tristesse vint lui parvenir.

_« Oh … cette peur … si intense et si pure … » Je pris une nouvelle inspiration « Mmmmmh … quel dommage qu’il ne doit rester aucun témoin … j’aurais pris grand soin à profiter de toi … »

Il n’en fallut pas plus pour que du haut de cette tour, un éclat de vitre retentisse et laisse une silhouette gigotant et hurlant à la mort tombé pour finalement s’écraser lourdement en contrebas. C’était là le signal que mon cher confrère serait à même de décoder. Sa réponse ne se fit pas même attendre car un homme hurla une attaque de Wookies, précédés de plusieurs tire de canons et de blasters. Voila qui était plutôt créatif de sa part ... Ainsi la chasse venait de commencer. Du haut de la vitre brisée et de mes iris incandescents vivifiés par cette bouffée d’émotion dont je venais de profiter, je contemplai la fourmilière d’esclavagistes s’animer suite à ces brusques évènements. Puis d’un saut inspiré, j’atterris avec souplesse au beau milieu d’un groupe d’esclavagistes entrain de s’équiper pour entamer une danse circulaire qui vint amputer bras et jambes ainsi que les plus chanceux les tuer sur le coup. Les cris de leur douleur et de leur agonie étaient une douce mélopée qui m’inspirait à poursuivre ce véritable génocide. Le dernier a terre, je ne pus que fermer un instant les yeux immobile, a profiter de l’instant. Évidemment, cela était impossible, le poids de la menace d’un canon sur moi me fit décoller de ma position et échapper à son tir. Rouvrant les yeux, je bondis jusqu’à lui pour atterrir sur son pilote en lui plant mon sabre dans sa gorge, le tuant sur le coup. Il était fort dommage que sa mort fut si courte, mais à mon regard dérivant sur les cibles alentours, tout ceci n’était pas près de se terminer, me laissant largement de quoi me rattraper et m’amuser.
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"HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA"

Le rire dément de Darth Shakaxhi s'éleva, emplissant l'air du camp, symbole de sa folie autant que de la mort imminente de tout ceux qui auraient le malheur de se trouver sur son chemin. Le bal avait commencé, et de toute évidence il jouait le rôle ce Carrie, ou bien du diable. Sabres sortis, sourire malsain aux lèvres, il se déplaçait de façon totalement chaotique, secouant les bras comme un déficient moteur, mais déviant chaque tir qui lui était destiné. Ses pas étaient tout aussi déroutants, faisant un pas dans une direction, puis dans l'autre, semblant trébucher parfois, mais restant toujours debout, toujours intact.

"Encerclez le !! Visez le buste et les...aaargh"

Le donneur d'ordre venait de voir ses mains sectionnées par une lame de lumière rouge, ne lui laissant que les pouces et les paumes, avant qu'une lame violette le prive de tête. Mais l'ordre principale avait été donné, encerclé le fou. Il n'étaient plus que huit, mais c'était suffisant pour resserrer l'étau. Du moins cela l'aurait été face à un être vivant ordinaire, mais le zélosien avait la Force avec lui, et avec elle l'un des pouvoirs les plus amusants qui soit, la télékinésie. D'un coup les armes des esclavagistes se tournèrent les unes vers les autres, alors qu'elles faisaient encore feu, du moins ce fut le cas pour cinq d'entre elles. Il n'étaient alors plus que deux.

"On se rend !! Nous tuez pas !!
-Oui on se r..."

Et une autre tête roula sur le sol, Shakaxhi faisant face au survivant, s'approchant de lui jusqu'à pourvoir appuyer son front contre le sien.

"J'ai une devinette pour toi, si tu y réponds bien je te laisse en vie, d'accord ?
-O...oui.
-Qu'est-ce qui a quatre pattes et un bras ?
-Euuuh... Je... non non non laissez moi le temps...
-Trop tard, c'était un Tuk'alta dans un jardin d'enfant !"

La lame violette s'enfonça rapidement dans le ventre du pauvre homme, plantée vers le haut, de sorte à ce que, lorsque le zélosien augmenta la taille de la lame, celle-ci ressorte à la base de la nuque.

"Huhuhuhu j'adore les blagues bien gores... Mais c'est pas l'tout, le temps passe. À qui le touuur."

Et déjà Darth Shakaxhi laissait retomber le corps sans vie de l'esclavagiste, pénétrant plus en avant dans le camp afin de rejoindre la douce Reavia.
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T out avait été décider d’avance, pas uns ne survivraient à l’assaut combiné que nous leur avions préparé. Pas uns, sauf les cookies, tous enfermés et enchainés. Mais le moment n’était pas encore venu pour eux de sortir. La tour de communication dorénavant muette, les morts s’empilaient à notre passage. Bientôt je fut en mesure de percevoir, mon confrère ou du moins mon partenaire pour cette escarmouche. Nous nous étions retrouvé cote a cote, nous dirigeant d’un seul vers le bâtiment principal où une petite résistance de fortune c’était formée. Les lasers se coordonnaient sur notre position renvoyés ou déviés par nos sabres lasers. Leur cri était un délice dont il était difficile de ne pas se satisfaire. Bondissant respectivement, nous nous en abreuvions, pour leur offrir l’ultime et dernier souffle.

Sous la terreur de la mort incessantes des leurs certains ne pouvaient que se mettre a fuir. Une action de sauvegarde, qui ne précipitait alors que leur finalité. En d’autres temps, j’aurais surement pris le temps de profiter, mais ils étaient trop pour s’adonner a du cas par cas. Entrés maintenant au sein du bâtiment, leur leader y semblait présent, entouré d'une poignée de ses hommes. J’entamai alors une danse, évitant les lasers avec rapidité et agilité, faisant les tombés les uns après les autres, accompagné de Shakaxhi. Un bras tranché suivit du cri de son propriétaire rapidement tut par sa tête roulante à même le sol. Un autre tombant à terre privé de ses pieds d’un coup circulaire en équilibre sur un bras. Tout semblait si facile, mais leur chef était loin d’être un mauvais tireur.

Munie de ses deux blasters, il me gratifia d’une pluie de tirs qui, bien que parvenant à les parer de mon sabre, m’empêchait de passer à l’offensive. M’immobilisant l’espace d’un instant, mes iris s’embrasèrent derrière ma capuche pour générer un champ qui vint m’entourer et absorber les impacts qui me parvenaient. Libre de passer à l’attaque, je bondis sur lui. Mais visiblement muni d’un jetpack, il partit en l’air pour laisser un coli surprise sous forme de grenades. Une explosion d’énergie en émergea presque instantanément que je pus qu'esquiver en partie en m’écartant au dernier moment. Le champ que je venais de générer avait prit soin de s’occuper de l’autre part. Un sourire naquit à mes lèvres, amusée par cette plaisante prestation. Le chef des mercenaires esclavagistes en hauteur et seul survivant de tout ce massacre, éleva la voix. Cette dernière ne présentait pas de signe de peur si ce n’était une inquiétude décelable. Une marque de courage et d’expérience qui ne pouvait que l’honorer.

_« Que viennent faire des siths dans nos affaires ?! »

Désactivant mon double sabre, je regardai un instant accompagné.

_« Rien qui ne vous concerne dorénavant … »

Le mercenaire fut quelques instants troublé par la voix féminine que je vins émettre. Peut être était il difficilement concevable qu’une voix si douce tienne des propos aussi durs. Toujours fut il que mon regard se tourna vers Shakaxhi, mon regard sur lui parlait de lui-même, avant que je me retourne et entame une marche en direction de la sortie. Ce dernier avait alors tout le loisir de s’occuper du rescapé comme bon lui plaisait. Le moment de libérer les wookies et de poursuivre la mission était venu.


HRP : Dsl pour le temps de rep, je vais tenter de le faire plus vite dorénavant Razz
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L'odeur âcre, métallique, que laissait les tirs de blasters dans l'air. Les cris, qu'ils soient des consignes ou bien simplement de panique. Le sang, qui s'évertuait à couler parfois malgré la nature énergétique des armes à l'oeuvre. Presque tout était réuni pour que ce jour soit parfait aux yeux du seigneur fou. Il se battait comme un dément, un possédé, riant aux éclats, se mouvant avec une grâce étrange, unique, de par son absence de logique. Il trébuchait même parfois sur un membre découpé, et en profitait chaque fois pour que sa presque chute soit mortelle à quelqu'un. Il y eut même un instant où ses lames furent rangées, le temps qu'il défigure à mains nues un pauvre mercenaire, lui arrachant presque le visage. Puis ce fut le calme, un silence de mort qui ne fut perturbé que par les bruits de tirs de blasters.

Le combat avait mené le zélosien auprès de Dame Reavia, à l'intérieur de ce qui devait être le bâtiment principal. Elle débitait en morceaux les derniers survivants, avec à leur tête celui qui semblait être le chef de ce camp aux proportions étonnantes. Shakaxhi, lui, restait légèrement en retrait, observant sa partenaire du moment oeuvrer avec une certaine habileté. Et ce jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, flottant dans les airs, à l'abri du sabre de la belle zeltronne. Il faillit même la blesser grâce à ses grenades, mais c'était sans compter sur la Force. Le zélosien jubilait, trépignait presque en attendant l'exécution de cet homme un peu trop coriace. Mais il attendit en vain. Déjà la Sith délaissait sa proie, signifiant au Faucheur qu'elle lui laissait l'honneur de prendre la dernière vie, comme un cadeau, une offrande peut-être. À moins que ce ne fût un acte de pitié. Mais peu importait au zélosien, si ce n'était qu'il avait désormais un nouveau jouet.

"piou piou, descend voir le gros minet. Promis, je ne te ferais pas trop mal.
-Enf..."

La réplique, certainement incendiaire, du chef du camp, se perdit. Déjà le seigneur fou usait de la télékinésie pour attirer le pauvre bougre vers le sol, et d'un geste d'une précision surprenante, coupa les attaches du jet pack d'un coup de sabre. Immédiatement l'appareil quitta le dos de son propriétaire, s'envolant rapidement pour aller exploser contre le plafond du bâtiment. D'un bond en arrière, agrippant sa future victime au col, le zélosien les sauva tous deux de l'éboulement qui s'en suivit.

"Tutututu. Je ne vais pas te laisser mourir si facilement, ce ne serait pas drôle."

Durant les huit minutes qui suivirent, on n'entendit plus que des hurlements et des rires. Peu à peu les cris de l'esclavagiste devenaient de plus en plus bestiaux, et les rires du Sith de plus en plus hystériques, déments. Quoi qu'il se passât à l'intérieur, il était certain que nul n'aurait aimé en être témoin. Et la sortie du zélosien ne faisait que confirmer cette affirmation. Les mains et le visage tachés de sang, il tenait encore à la main le couteau de sa victime, s'en débarrassant en le jetant négligemment sur le sol. Son visage était plus déformé que jamais par ce sourire malsain qui révélait toutes ses dents, elles aussi tachées de rouge.

"De moins en moins résistants ces humains..."

D'un vif, dansant, il rejoignit Dame Reavia et les wookies libérés, du moins la plupart d'entre eux. Avec sa manche gauche il s'essuyait le visage, changeant les petites goûtes de sang en fines traînées vermillon.

"Je vais faire mon rabat-joie, mais on ne tiendra pas tous dans le véhicule."

[hj : pour le coup moi aussi j'ai mit le temps ><]
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