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# Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Ven 9 Déc 2011 - 6:04
Crétin de Chancelier. Débile de Sénat. Comme si la tâche confiait aux Inquisiteurs n'était pas déjà assez difficile, voila que les plus hautes autorités de la République en remettait une couche en informant le Temple d'une nouvelle encore plus problématique. Maitre Don avait apparement attenté aux jours du Prince de Kuat et était maintenant recherché. Et bien sur, Duke avait reçu l'ordre de passer une annonce. L'impact d'un tel acte ne ressererait pas les liens au Temple. Après tout, nombreux sont ceux qui portent le tout fraichement Ex-Grand Maitre du Conseil. Duke était convaincu que cette nouvelle apporterait son lot d'ennuis au Temple.
Ayant reçu le message que dans le cours de la nuit, Duke se rerndit au petit matin à la bibliothèque afin de l'écrire et de l'envoyait à tous les Jedi. Ceci dit, il était fort probable que tout le monde soit déjà au courant. La bibliothèque était calme et c'était tant mieux. L'absence de monde veillerait sur Duke pendant qu'il rédigeait son message. Une fois celui-ci fait, il profita qu'il était là pour télécharger une partie des archives sur son Holodisk, afin de pouvoir continuer son devoir actuel. Attendant que l'opération se cloture, il alla sur le terminal voisin et continua sa prise de connaissance des dossiers. Il en était au dossier du Maitre Togruta Laksh'Mi, un dossier somme-toute relativement exemplaire. Maitre Mi disposait notamment d'une excellente réputation, mais aussi d'un parcours riche d'expérience. Quand à sa padawan, mise à part quelques petits écarts de conduite (dont la situation présente était une raison parrallèle à celle liée à ces écarts), dans l'ensemble tout semblait bien se passer.
Duke était presque ravi et aurait souhaité que tous les dossiers soient de ce type. Mais si c'était le cas, il n'aurait pas non plus été nommé Inquisiteur au Temple. Un bip se fit soudain entendre. Les archives avaient été copiés sur son holodisk. Duke se leva alors et alla le récupérer. Son attention fut alors attirée par une présence se rapprochant de la bibliothèque.
Ayant reçu le message que dans le cours de la nuit, Duke se rerndit au petit matin à la bibliothèque afin de l'écrire et de l'envoyait à tous les Jedi. Ceci dit, il était fort probable que tout le monde soit déjà au courant. La bibliothèque était calme et c'était tant mieux. L'absence de monde veillerait sur Duke pendant qu'il rédigeait son message. Une fois celui-ci fait, il profita qu'il était là pour télécharger une partie des archives sur son Holodisk, afin de pouvoir continuer son devoir actuel. Attendant que l'opération se cloture, il alla sur le terminal voisin et continua sa prise de connaissance des dossiers. Il en était au dossier du Maitre Togruta Laksh'Mi, un dossier somme-toute relativement exemplaire. Maitre Mi disposait notamment d'une excellente réputation, mais aussi d'un parcours riche d'expérience. Quand à sa padawan, mise à part quelques petits écarts de conduite (dont la situation présente était une raison parrallèle à celle liée à ces écarts), dans l'ensemble tout semblait bien se passer.
Duke était presque ravi et aurait souhaité que tous les dossiers soient de ce type. Mais si c'était le cas, il n'aurait pas non plus été nommé Inquisiteur au Temple. Un bip se fit soudain entendre. Les archives avaient été copiés sur son holodisk. Duke se leva alors et alla le récupérer. Son attention fut alors attirée par une présence se rapprochant de la bibliothèque.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Lun 12 Déc 2011 - 11:05
Suspendue ! Otanaki Ozetsu avait été provisoirement été mise à l’écart parce qu’elle n’avait pas parlé d’une façon plaisante aux inquisiteurs… Si seulement elle avait su tenir sa langue !
Mais si la diplomatie n’était pas le point fort de la jeune togruta, les inquisiteurs avaient délibérément profité de l’absence de son maître pour la sanctionner. Peut-être même que certain mauvais esprit l’avait provoqué pour la pousser à la faute…
Et Laksh’Mi n’y pouvait rien ! Même contacter sa padawan lui était interdit temporairement, le temps de la sanction ! Tout ce qu’elle savait, c’est que pendant sa mission sur Alderaan, sa padawan avait été conduite dans un camp agricole où elle travaillait avec les jeunes qui avaient échoués aux tests d’admissions au temple. Cette fois, ils y étaient allés très fort, trop fort ! Mais il n’y avait rien de plus sage qu’attendre la levée de la sanction, et le retour promis de sa petite Otie.
En attendant, Laksh’Mi rongeait son frein ; en proie au stress et au tourment, elle ne parvenait plus à méditer. Sans compter que ce ne fut pas la seule mauvaise nouvelle qu’on lui apprit à son retour d’Alderaan !
En effet, Maître Don avait disparu, et il était recherché par la République pour être jugé ! Et cela, ce n’était que les faits, mais les rumeurs toutes plus farfelues ou inquiétantes les unes que les autres prêtaient au vénéré maître une mort atroce, ou encore un basculement chez les Siths… Balivernes ! Mais Laksh’Mi avait bien des difficultés à appréhender la vérité avec intuition et clairvoyance. Et elle sentait que ses tourments l’empêchaient de suivre la voie juste. Elle n’était plus sereine. Et curieusement, une pensée insistante s’imposait à elle, une pensée qui lui faisait du bien :
Jared… Ce gris, qui l’avait défaite, qui avait failli la tuer puis qui la sauva ; ce gris hors-la-loi qu’elle avait laissé secrètement s’échapper avec son butin. Ce gris rencontré qu’une fois, et à qui penser réconfortait paradoxalement la Togruta… Elle ne comprenait pas bien pourquoi d’ailleurs. Elle devrait plutôt avoir des frissons, ou de l’inquiétude, à resonger à leur rencontre. Mais non, cette fois, elle le percevait comme une lueur dans les ténèbres. Etrange…
Ne parvenant pas à pratiquer sa méditation matinale, ne pouvant taire toutes ces pensées qui analysaient la situation désastreuse sous toutes les coutures, elle se résolut à descendre à la bibliothèque pour tâcher de mieux comprendre, de faire le point, d’y voir plus clair, d’étudier le problème et d’y remédier par une quelconque solution que lui inspireraient les archives des temps lugubres et récurrents qu’avait connu l’Ordre Jedi.
Plus elle lisait, et plus un vague sentiment inconscient la pénétrait : l’Ordre était menacé de fracture… Et cela risquait de lui être fatal. Il pourrait ne jamais se relever, cette fois d’un tel chaos. Ou alors il lui faudrait mille ans. Impensable !
C’est alors que lui apparut à l’autre bout de la grande salle un inquisiteur. Il consultait lui aussi les archives.
Maître Mi prit son courage à deux lekku et vînt à sa rencontre. Elle avait bien des choses à lui dire, à cet inquisiteur, mais plus elle se rapprochait de lui, et plus elle s’assagissait intérieurement, un peu comme si l’inquisiteur avait le don de l’apaisement de l’obscur, un peu comme si son aura était plus propre que celles de ses confrères, et qu’il n’avait finalement rien de bien gratuitement hostile. Quelqu’un de droit, sentit finalement Laksh’Mi.
Elle ne l’avait encore pas rencontré. Quand elle arriva à sa hauteur, certaine qu’il sentait sa présence, lui faisant pourtant dos, elle s’efforça de le saluer au lieu de lui poser la question intéressée et tourmentée qu’elle avait eu l’élan initial de lui lancer au visage.
- Bonjour, Monseigneur. Puis-je m’entretenir avec vous ?
Une partie de son esprit, hostile, rebutait cette forme de respect presque hypocrite, mais elle tut cette part indigne d’elle-même qui ne surgissait que d’un sentiment de tristesse pour les victimes de la République.
- Je suis le maître Laksh’Mi ; la jeune Otanaki Ozetsu est ma padawan. Sauriez-vous me dire de quoi dépend la levée de sa sanction, et si il y a quelque chose qui puisse être fait pour favoriser cette issue ?
La maîtresse regardait l’inquisiteur dans les yeux. Si son cœur pleurait à l’évocation de sa requête, ses yeux, eux, conservait la dignité et le calme de son entraînement Jedi. Les deux sentiments mêlés donnaient pour résultat une certaine douceur familière dans son visage. Son hostilité venait de tomber. Elle faisait face à un homme juste, cela s’imposait à elle, et rassurait tout son être.
[HRP : j'espère que ce n'est pas trop long, j'étais inspiré par les thèmes potentiels... je raccourcirai pour le dialogue]
Mais si la diplomatie n’était pas le point fort de la jeune togruta, les inquisiteurs avaient délibérément profité de l’absence de son maître pour la sanctionner. Peut-être même que certain mauvais esprit l’avait provoqué pour la pousser à la faute…
Et Laksh’Mi n’y pouvait rien ! Même contacter sa padawan lui était interdit temporairement, le temps de la sanction ! Tout ce qu’elle savait, c’est que pendant sa mission sur Alderaan, sa padawan avait été conduite dans un camp agricole où elle travaillait avec les jeunes qui avaient échoués aux tests d’admissions au temple. Cette fois, ils y étaient allés très fort, trop fort ! Mais il n’y avait rien de plus sage qu’attendre la levée de la sanction, et le retour promis de sa petite Otie.
En attendant, Laksh’Mi rongeait son frein ; en proie au stress et au tourment, elle ne parvenait plus à méditer. Sans compter que ce ne fut pas la seule mauvaise nouvelle qu’on lui apprit à son retour d’Alderaan !
En effet, Maître Don avait disparu, et il était recherché par la République pour être jugé ! Et cela, ce n’était que les faits, mais les rumeurs toutes plus farfelues ou inquiétantes les unes que les autres prêtaient au vénéré maître une mort atroce, ou encore un basculement chez les Siths… Balivernes ! Mais Laksh’Mi avait bien des difficultés à appréhender la vérité avec intuition et clairvoyance. Et elle sentait que ses tourments l’empêchaient de suivre la voie juste. Elle n’était plus sereine. Et curieusement, une pensée insistante s’imposait à elle, une pensée qui lui faisait du bien :
Jared… Ce gris, qui l’avait défaite, qui avait failli la tuer puis qui la sauva ; ce gris hors-la-loi qu’elle avait laissé secrètement s’échapper avec son butin. Ce gris rencontré qu’une fois, et à qui penser réconfortait paradoxalement la Togruta… Elle ne comprenait pas bien pourquoi d’ailleurs. Elle devrait plutôt avoir des frissons, ou de l’inquiétude, à resonger à leur rencontre. Mais non, cette fois, elle le percevait comme une lueur dans les ténèbres. Etrange…
Ne parvenant pas à pratiquer sa méditation matinale, ne pouvant taire toutes ces pensées qui analysaient la situation désastreuse sous toutes les coutures, elle se résolut à descendre à la bibliothèque pour tâcher de mieux comprendre, de faire le point, d’y voir plus clair, d’étudier le problème et d’y remédier par une quelconque solution que lui inspireraient les archives des temps lugubres et récurrents qu’avait connu l’Ordre Jedi.
Plus elle lisait, et plus un vague sentiment inconscient la pénétrait : l’Ordre était menacé de fracture… Et cela risquait de lui être fatal. Il pourrait ne jamais se relever, cette fois d’un tel chaos. Ou alors il lui faudrait mille ans. Impensable !
C’est alors que lui apparut à l’autre bout de la grande salle un inquisiteur. Il consultait lui aussi les archives.
Maître Mi prit son courage à deux lekku et vînt à sa rencontre. Elle avait bien des choses à lui dire, à cet inquisiteur, mais plus elle se rapprochait de lui, et plus elle s’assagissait intérieurement, un peu comme si l’inquisiteur avait le don de l’apaisement de l’obscur, un peu comme si son aura était plus propre que celles de ses confrères, et qu’il n’avait finalement rien de bien gratuitement hostile. Quelqu’un de droit, sentit finalement Laksh’Mi.
Elle ne l’avait encore pas rencontré. Quand elle arriva à sa hauteur, certaine qu’il sentait sa présence, lui faisant pourtant dos, elle s’efforça de le saluer au lieu de lui poser la question intéressée et tourmentée qu’elle avait eu l’élan initial de lui lancer au visage.
- Bonjour, Monseigneur. Puis-je m’entretenir avec vous ?
Une partie de son esprit, hostile, rebutait cette forme de respect presque hypocrite, mais elle tut cette part indigne d’elle-même qui ne surgissait que d’un sentiment de tristesse pour les victimes de la République.
- Je suis le maître Laksh’Mi ; la jeune Otanaki Ozetsu est ma padawan. Sauriez-vous me dire de quoi dépend la levée de sa sanction, et si il y a quelque chose qui puisse être fait pour favoriser cette issue ?
La maîtresse regardait l’inquisiteur dans les yeux. Si son cœur pleurait à l’évocation de sa requête, ses yeux, eux, conservait la dignité et le calme de son entraînement Jedi. Les deux sentiments mêlés donnaient pour résultat une certaine douceur familière dans son visage. Son hostilité venait de tomber. Elle faisait face à un homme juste, cela s’imposait à elle, et rassurait tout son être.
[HRP : j'espère que ce n'est pas trop long, j'étais inspiré par les thèmes potentiels... je raccourcirai pour le dialogue]
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Mer 14 Déc 2011 - 6:10
Il s'avera que la présence fût celle du Maitre Laksh'Mi. Celle-ci s'adressa en termes courtois qui firent dévier l'attention de l'Inquisiteur. Celle-ci avait une requête concernant sa padawan, sa fameuse Padawan. Ecoutant la requête, Duke fût surpris par les termes "la levée de sa sanction". Quelle sanction avait-on donc bien pu prendre pour que le propre mentor vienne exposer pareille requête ? le yeux de Duke se plissèrent et l'homme se retourna, faisant dos au Maitre et lui disant :
-"Voyons ça ..."
Quelques secondes plus tard, le regard de l'Inquisiteur se changea radicalement. Fallait-il vraiment tout supporter ? N'avait-il donc pas assez de travail ainsi ? L'inquisition du Temple n'était-elle pas assez ? La raison de ses questions étaient en soi simple : un inquisiteur avait littéralement outre-passer ses droits ... Un excés de zèle ? Peut-être, mais ce serait un de trop. De telles mesures étaient proprement innappropriées. Le Temple serait vite vide si tous les padawans sont envoyés en camp agricole pour y apprendre une certaine forme "d'humilité". Se retournant vers le Maitre Mi, il lui dit :
-"Malheureusement, mon pouvoir ne me permet pas de lever la sanction de votre padawan. Je vais essayer d'accélerer son retour, mais je ne dois pas vous expliquer les dérives de l'administration, ni le temps que prendra cette demande à être traitée. Il se peut même que votre padawan soit de retour avant que j'ai l'autorisation d'envoyer la rechercher. Permettez donc que j'espère qu'elle y trouvera ue chose utile à en retirer. Quand à l'inquisiteur qui l'y a envoyé ... "
La colère se lisait sur le visage de Duke à son intention.
-"... croyez qu'il sera réprimé. Dès demain, pour la plus grande joie de vos padawans, un inquisiteur quittera le Temple."
Duke ne trouva pas d'autres façons de le dire. Cela signfiait pour lui de la besogne en plus, mais la justice qu'il prônait serait ainsi respectée. Changeant pour un timbre de voix plus calme, il s'adressa à nouveau au maitre en disant :
-"Sur un autre sujet, permettez aussi que je vous félicite. Vos rapports sont souvent impeccable et votre dossier ... presque exemplaire. J'aimerais avoir à traiter que de tels dossiers mais on ne choisit malheureusement pas ... Puis-je cependant vous demandez des précisions sur deux points."
Attendant un temps une quelconque réponse du Maitre, il continua :
-"Le premier concerne le padawan Cade Sinto. Vous étiez, il me semble, à l'infirmerie lors de son "départ" du Temple. Je connais Belanner mais je suis étonné que vous ayez laissé pareille chose se produire ..."
-"L'autre point concerne votre récente "défaite" en mission. Pouvez-vous m'expliquer ce qui s'est passé ?"
-"Voyons ça ..."
Quelques secondes plus tard, le regard de l'Inquisiteur se changea radicalement. Fallait-il vraiment tout supporter ? N'avait-il donc pas assez de travail ainsi ? L'inquisition du Temple n'était-elle pas assez ? La raison de ses questions étaient en soi simple : un inquisiteur avait littéralement outre-passer ses droits ... Un excés de zèle ? Peut-être, mais ce serait un de trop. De telles mesures étaient proprement innappropriées. Le Temple serait vite vide si tous les padawans sont envoyés en camp agricole pour y apprendre une certaine forme "d'humilité". Se retournant vers le Maitre Mi, il lui dit :
-"Malheureusement, mon pouvoir ne me permet pas de lever la sanction de votre padawan. Je vais essayer d'accélerer son retour, mais je ne dois pas vous expliquer les dérives de l'administration, ni le temps que prendra cette demande à être traitée. Il se peut même que votre padawan soit de retour avant que j'ai l'autorisation d'envoyer la rechercher. Permettez donc que j'espère qu'elle y trouvera ue chose utile à en retirer. Quand à l'inquisiteur qui l'y a envoyé ... "
La colère se lisait sur le visage de Duke à son intention.
-"... croyez qu'il sera réprimé. Dès demain, pour la plus grande joie de vos padawans, un inquisiteur quittera le Temple."
Duke ne trouva pas d'autres façons de le dire. Cela signfiait pour lui de la besogne en plus, mais la justice qu'il prônait serait ainsi respectée. Changeant pour un timbre de voix plus calme, il s'adressa à nouveau au maitre en disant :
-"Sur un autre sujet, permettez aussi que je vous félicite. Vos rapports sont souvent impeccable et votre dossier ... presque exemplaire. J'aimerais avoir à traiter que de tels dossiers mais on ne choisit malheureusement pas ... Puis-je cependant vous demandez des précisions sur deux points."
Attendant un temps une quelconque réponse du Maitre, il continua :
-"Le premier concerne le padawan Cade Sinto. Vous étiez, il me semble, à l'infirmerie lors de son "départ" du Temple. Je connais Belanner mais je suis étonné que vous ayez laissé pareille chose se produire ..."
-"L'autre point concerne votre récente "défaite" en mission. Pouvez-vous m'expliquer ce qui s'est passé ?"
- Spoiler:
- Ne t'inquiète surtout pas de la longueur des RP, ils sont toujours plaisant à lire. Je t'envies même, j'ai souvent du mal à en faire de pareil ^^.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Jeu 15 Déc 2011 - 12:24
Le cœur de la togruta se serra un instant en apprenant qu’il serait difficile de faire rentrer Ota de si tôt. L’inquisiteur se montrait compatissant, et même, en désaccord avec les méthodes sadiques de ses collègues.
Et surtout, il avait raison sur un point : voila une expérience fort désagréable, mais de laquelle Ota ressortirait enrichie ; Laksh’mi, à force de surprotéger sa disciple, perdait de vue que même les mésaventures aidaient à ressortir grandi. Et soustraire ceux qu’on veut protéger à ces douloureuses mais merveilleuses occasion d’apprendre n’était pas forcément leur rendre service.
Dans un soupir intérieur, la maîtresse se résigna au sort momentané de sa petite Otie, et écouta le jeune inquisiteur poursuivre. Il voulait en profiter pour la questionner…
- Je dois vous avouer que face à n’importe lequel de vos collègues, je me serais contentée de me soumettre à leur ordre par devoir, mais avec mécontentement. Seulement, j’ai été touchée par votre compassion et votre sympathie. Vous n’êtes pas comme les autres envoyés de Coruscant. Alors peu importe si votre attitude est simple manipulation psychologique ou sincères justesse et absence d’animosité, mais cela fonctionne : c’est toute disposée à vous aider dans votre travail que j’accepte de répondre à toutes vos questions.
Cela était vrai, la Jedi pouvait sentir cette chaleur bienveillante chez son interlocuteur, et l’énergie de bonne volonté circulait de manière fluide entre eux deux. Elle savait qu’elle pouvait baisser sa garde un tant soi peu et se prêter au jeu sans méfiance.
L’inquisiteur, qui ne s’était pas encore présenté, posa une première question, concernant le départ de Cade. Maître Mi répondit sans détour ;
- Et bien, j’ai laissé pareille chose se produire car, voyez-vous, je crois au libre-arbitre, si celui-ci est éclairé. Cade a fait son propre choix, en sachant qu’il pouvait légalement refuser la requête de son oncle, et en pressentant de ce qui l’attendait avec le Vice-Roi…
Je le connais un peu aussi, à vrai dire, et même s’il n’est pas dans mes habitudes de juger moralement les gens, je le crois expéditif et autoritaire, des « qualités » que je ne souhaitais pas spécialement comme environnement pour Cade. Mais la décision ne revenait ni à moi ni au conseil : nous devions respecter le choix de Cade. Et puis même si Belanner Tarvo n’est pas le meilleur exemple souhaitable pour un padawan, celui-ci a déjà eu un exemple pour devenir une bonne personne. Ce qui adviendra de lui est entre ses propres mains et n’est que de sa seule responsabilité.
Elle se tut pour laisser à l’inquisiteur le temps d’appréhender cette réponse. Discrètement, elle auscultait sa chevelure blanchâtre, qui demeurait pour elle un mystère : ni artifice esthétique, ni signe de maturité avancée, sa coloration était inhabituelle pour un humain. Mais était-il vraiment humain, ou bien un proche-humain, peut-être hybride ? Mais déjà, cet inquisiteur insolite posait une nouvelle question.
Cette fois-ci il évoquait un échec récent. Laksh’Mi comprit l’allusion à l’arrestation manquée de Jared. Pire, à sa complicité en le laissant partir. Mais a priori, il ne pouvait pas le savoir. Qui le pouvait ? Même Ota avait été écartée, et les caméras de la pièce brouillées par Jared. Hormis les deux protagonistes concernés, personne ne pouvait savoir ce qui s’était réellement passé.
Dans le rapport qu’elle avait remis au conseil jedi, la togruta mentionnait qu’il s’agissait d’un Jedi gris, pris en flagrant délit et qu’elle et Ota avaient tenté d’arrêter, en vain. Ota avait été neutralisée et éjectée de la pièce, comme tous les gardes du palais, par ce Jared, et elle avait été vaincue, et avait perdu connaissance dans la confrontation. A son réveil, le voleur avait trouvé un moyen de fuir. Seulement, voila, ce n’était pas tout à fait la vérité, et le mensonge contenait peut-être quelques zones d’ombre…
- Oui… Si vous voulez parler de ce flagrant délit au Palais de sa Majesté Emalia… Vous devez sûrement savoir qu’il ne s’agissait pas d’un simple voleur. Ce que nous appelons un jedi gris, avec les mêmes pouvoirs et armes que nous, capable de nous vaincre. J’ai… j’ai été vaincue, je l’admets… Cela devrait plaire au Sénat cette idée que les Jedi ne sont pas invincibles. Si vous parvenez à cette simple conclusion d ans votre rapport, je suis certaine que ces messieurs les Sénateurs vous féliciteront !
Elle n’avait aucune animosité dans la voix sur ces dernières paroles. Seulement une légère amertume, une déception face à la reconnaissance de son échec. Car elle avait été vaincue pour de vrai. Et la perspective persuadée que sa défaite puisse à la fois être pris comme un manquement à leurs attentes et à la fois rassurer les Sénateurs n’était pas la plus réjouissante. Laksh’Mi avait les yeux dans le vide, le vague, lorsqu’elle ironisait ainsi sur l’humeur des politiciens, comme si derrière ce jugement lointain coulait un problème plus grave, une fracture, un rejet envers les Jedi, et que cela inquiétait Laksh’Mi. Et à vrai dire, c’était bien le cas, et pour le rejet, et pour l’inquiétude que ce rejet provoquait.
La Togruta espérait aussi que le contrôleur se contenterait de cette réponse, mais serait-ce le cas ?
Et surtout, il avait raison sur un point : voila une expérience fort désagréable, mais de laquelle Ota ressortirait enrichie ; Laksh’mi, à force de surprotéger sa disciple, perdait de vue que même les mésaventures aidaient à ressortir grandi. Et soustraire ceux qu’on veut protéger à ces douloureuses mais merveilleuses occasion d’apprendre n’était pas forcément leur rendre service.
Dans un soupir intérieur, la maîtresse se résigna au sort momentané de sa petite Otie, et écouta le jeune inquisiteur poursuivre. Il voulait en profiter pour la questionner…
- Je dois vous avouer que face à n’importe lequel de vos collègues, je me serais contentée de me soumettre à leur ordre par devoir, mais avec mécontentement. Seulement, j’ai été touchée par votre compassion et votre sympathie. Vous n’êtes pas comme les autres envoyés de Coruscant. Alors peu importe si votre attitude est simple manipulation psychologique ou sincères justesse et absence d’animosité, mais cela fonctionne : c’est toute disposée à vous aider dans votre travail que j’accepte de répondre à toutes vos questions.
Cela était vrai, la Jedi pouvait sentir cette chaleur bienveillante chez son interlocuteur, et l’énergie de bonne volonté circulait de manière fluide entre eux deux. Elle savait qu’elle pouvait baisser sa garde un tant soi peu et se prêter au jeu sans méfiance.
L’inquisiteur, qui ne s’était pas encore présenté, posa une première question, concernant le départ de Cade. Maître Mi répondit sans détour ;
- Et bien, j’ai laissé pareille chose se produire car, voyez-vous, je crois au libre-arbitre, si celui-ci est éclairé. Cade a fait son propre choix, en sachant qu’il pouvait légalement refuser la requête de son oncle, et en pressentant de ce qui l’attendait avec le Vice-Roi…
Je le connais un peu aussi, à vrai dire, et même s’il n’est pas dans mes habitudes de juger moralement les gens, je le crois expéditif et autoritaire, des « qualités » que je ne souhaitais pas spécialement comme environnement pour Cade. Mais la décision ne revenait ni à moi ni au conseil : nous devions respecter le choix de Cade. Et puis même si Belanner Tarvo n’est pas le meilleur exemple souhaitable pour un padawan, celui-ci a déjà eu un exemple pour devenir une bonne personne. Ce qui adviendra de lui est entre ses propres mains et n’est que de sa seule responsabilité.
Elle se tut pour laisser à l’inquisiteur le temps d’appréhender cette réponse. Discrètement, elle auscultait sa chevelure blanchâtre, qui demeurait pour elle un mystère : ni artifice esthétique, ni signe de maturité avancée, sa coloration était inhabituelle pour un humain. Mais était-il vraiment humain, ou bien un proche-humain, peut-être hybride ? Mais déjà, cet inquisiteur insolite posait une nouvelle question.
Cette fois-ci il évoquait un échec récent. Laksh’Mi comprit l’allusion à l’arrestation manquée de Jared. Pire, à sa complicité en le laissant partir. Mais a priori, il ne pouvait pas le savoir. Qui le pouvait ? Même Ota avait été écartée, et les caméras de la pièce brouillées par Jared. Hormis les deux protagonistes concernés, personne ne pouvait savoir ce qui s’était réellement passé.
Dans le rapport qu’elle avait remis au conseil jedi, la togruta mentionnait qu’il s’agissait d’un Jedi gris, pris en flagrant délit et qu’elle et Ota avaient tenté d’arrêter, en vain. Ota avait été neutralisée et éjectée de la pièce, comme tous les gardes du palais, par ce Jared, et elle avait été vaincue, et avait perdu connaissance dans la confrontation. A son réveil, le voleur avait trouvé un moyen de fuir. Seulement, voila, ce n’était pas tout à fait la vérité, et le mensonge contenait peut-être quelques zones d’ombre…
- Oui… Si vous voulez parler de ce flagrant délit au Palais de sa Majesté Emalia… Vous devez sûrement savoir qu’il ne s’agissait pas d’un simple voleur. Ce que nous appelons un jedi gris, avec les mêmes pouvoirs et armes que nous, capable de nous vaincre. J’ai… j’ai été vaincue, je l’admets… Cela devrait plaire au Sénat cette idée que les Jedi ne sont pas invincibles. Si vous parvenez à cette simple conclusion d ans votre rapport, je suis certaine que ces messieurs les Sénateurs vous féliciteront !
Elle n’avait aucune animosité dans la voix sur ces dernières paroles. Seulement une légère amertume, une déception face à la reconnaissance de son échec. Car elle avait été vaincue pour de vrai. Et la perspective persuadée que sa défaite puisse à la fois être pris comme un manquement à leurs attentes et à la fois rassurer les Sénateurs n’était pas la plus réjouissante. Laksh’Mi avait les yeux dans le vide, le vague, lorsqu’elle ironisait ainsi sur l’humeur des politiciens, comme si derrière ce jugement lointain coulait un problème plus grave, une fracture, un rejet envers les Jedi, et que cela inquiétait Laksh’Mi. Et à vrai dire, c’était bien le cas, et pour le rejet, et pour l’inquiétude que ce rejet provoquait.
La Togruta espérait aussi que le contrôleur se contenterait de cette réponse, mais serait-ce le cas ?
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Ven 16 Déc 2011 - 6:55
Duke esquissa un léger sourrire quand aux qualificatifs que le Maitre Mi employa pour qualifier le Vice-Roi d'Alderaan. Ecoutant les réponses du Maitre aux questions qu'il avait posé, il ne vit rien à reprocher au Maitre, comme il s'y attendait.
-"La gratitude des Sénateurs ou leur plaisir ne m'intéresse absolument pas, Maitre Mi. Ils ne verront donc à travers mon rapport qu'un Maitre Jedi qui a agi comme cela lui semblait juste. A eux d'en traduire ce qu'ils veulent. Après tout, que serait la vie si l'on gagnait à tout les coups. Certes j'ai vu des rapports plus précis de votre part, mais je peux comprendre qu'un "échec", surtout en compagnie de votre padawan, ne vous incite pas aux détails. Pourtant, à des fins qui vous seront personnelles, je vous invite à voir si compléter de tels rapports ne vous aidera pas personnellement à mieux comprendre quoi corriger ..."
Duke arbora un sourire au Maitre Mi. Calme et paisible, il continua :
-"Pour ce qui est du jeune Cade cependant, n'y voyait là aucune accusation mais, celui-ci a été porté recemment disparut. On m'en a avertit hier à peine. Et de nombreuses rumeurs circulent sur cette "disparition". Aussi, je me demande si pareil désidérata n'était pas une faiblesse de l'Ordre, bien que je connais Belanner et ses façons d'obtenir ce qu'il veut ..."
Prenant ces affaires, Duke invita, d'un signe de main courtois, le Maitre Jedi à partager quelques pas avec lui, ce pour terminer cette discussion.
-"La gratitude des Sénateurs ou leur plaisir ne m'intéresse absolument pas, Maitre Mi. Ils ne verront donc à travers mon rapport qu'un Maitre Jedi qui a agi comme cela lui semblait juste. A eux d'en traduire ce qu'ils veulent. Après tout, que serait la vie si l'on gagnait à tout les coups. Certes j'ai vu des rapports plus précis de votre part, mais je peux comprendre qu'un "échec", surtout en compagnie de votre padawan, ne vous incite pas aux détails. Pourtant, à des fins qui vous seront personnelles, je vous invite à voir si compléter de tels rapports ne vous aidera pas personnellement à mieux comprendre quoi corriger ..."
Duke arbora un sourire au Maitre Mi. Calme et paisible, il continua :
-"Pour ce qui est du jeune Cade cependant, n'y voyait là aucune accusation mais, celui-ci a été porté recemment disparut. On m'en a avertit hier à peine. Et de nombreuses rumeurs circulent sur cette "disparition". Aussi, je me demande si pareil désidérata n'était pas une faiblesse de l'Ordre, bien que je connais Belanner et ses façons d'obtenir ce qu'il veut ..."
Prenant ces affaires, Duke invita, d'un signe de main courtois, le Maitre Jedi à partager quelques pas avec lui, ce pour terminer cette discussion.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Sam 17 Déc 2011 - 17:40
Le conseil de l’inquisiteur était bon ; bien sûr, il l’était si on partait du principe que sa conclusion quant aux raisons de l’absence de détails dans ce rapport était fondée. Mais comme il en ignorait la cause réelle, son conseil n’apprit pas vraiment à Laksh’Mi quoi faire pour s’améliorer.
En vérité, les détails de cette confrontation avec Jared Valasir, la Jedi les avait revisités maintes fois, justement pour comprendre où elle avait pu commettre des erreurs, et comment les corriger la prochaine fois pour se rendre plus coriace à l’avenir. Mais puisqu’il était heureux que l’inquisiteur pense à de la simple réticence à détailler un échec, elle l’encouragea dans cette croyance en acquiesçant à sa suggestion.
Alors, son interlocuteur lui apprit une inquiétante nouvelle ; Cade avait disparu ! Son sang se glaça une fraction de seconde dans ses veines en entendant cela. Car même s’il l’assurait qu’il n’y avait aucune accusation, aurait-il était possible qu’elle en fut toute de même moralement responsable, d’une manière ou d’une autre ?
C’est elle qui avait signé son autorisation de quitter l’Ordre, et qui l’avait laissé suivre Belanner en sachant qu’il n’en était pas vraiment joyeux. Aurait-il fuit une vie qui finalement l’insupportait trop ? Mais alors, s’il avait fui, son refuge ne serait-il naturellement pas le temple Jedi ? Ne reviendrait-il pas simplement, mettant fin à sa disparition ? Ou bien avait-il pu contacter cette contrebandière pour qui il avait tant d’affection ?
Oui, voila ce qu’elle ferait si tôt qu’elle pourrait prendre congé de son amical contrôleur : retrouver Hilo et vérifier si elle avait pu prendre soin de Cade, une fois encore. Une padawan disparue, c’était plus que suffisant. Ils n’allaient pas se remettre à tous tomber les uns après les autres comme quelques années auparavant !
Sans même répondre aux questionnements sur les faiblesses de l’Ordre, la togruta le pressa de demandes de détails ;
- Des rumeurs ? Que dit-on à ce sujet ? Que sait-on exactement ? Et quand a-t-il disparu ? J’étais sur Alderaan il y a tout juste deux jours, et je n’en ai pas eu vent !
Se rendant compte de la passion qu’elle émettait dans sa voix et dans son émotion, Laksh’Mi se calma et inspira profondément pour se recentrer, avant d’ajouter :
- Cette nouvelle est inquiétante, Excellence ; étant celle qui a prit l’initiative de le laisser partir, la tâche m’incombe de tenter de le retrouver…
Aballîn avait ramassé ses affaires et l’invitait à le suivre dans l’allée centrale de la bibliothèque. Elle s’exécuta machinalement sans véritablement s’en rendre compte.
- Au fait, veuillez m’excuser, Excellence, mais, puis-je connaître votre nom ?
En vérité, les détails de cette confrontation avec Jared Valasir, la Jedi les avait revisités maintes fois, justement pour comprendre où elle avait pu commettre des erreurs, et comment les corriger la prochaine fois pour se rendre plus coriace à l’avenir. Mais puisqu’il était heureux que l’inquisiteur pense à de la simple réticence à détailler un échec, elle l’encouragea dans cette croyance en acquiesçant à sa suggestion.
Alors, son interlocuteur lui apprit une inquiétante nouvelle ; Cade avait disparu ! Son sang se glaça une fraction de seconde dans ses veines en entendant cela. Car même s’il l’assurait qu’il n’y avait aucune accusation, aurait-il était possible qu’elle en fut toute de même moralement responsable, d’une manière ou d’une autre ?
C’est elle qui avait signé son autorisation de quitter l’Ordre, et qui l’avait laissé suivre Belanner en sachant qu’il n’en était pas vraiment joyeux. Aurait-il fuit une vie qui finalement l’insupportait trop ? Mais alors, s’il avait fui, son refuge ne serait-il naturellement pas le temple Jedi ? Ne reviendrait-il pas simplement, mettant fin à sa disparition ? Ou bien avait-il pu contacter cette contrebandière pour qui il avait tant d’affection ?
Oui, voila ce qu’elle ferait si tôt qu’elle pourrait prendre congé de son amical contrôleur : retrouver Hilo et vérifier si elle avait pu prendre soin de Cade, une fois encore. Une padawan disparue, c’était plus que suffisant. Ils n’allaient pas se remettre à tous tomber les uns après les autres comme quelques années auparavant !
Sans même répondre aux questionnements sur les faiblesses de l’Ordre, la togruta le pressa de demandes de détails ;
- Des rumeurs ? Que dit-on à ce sujet ? Que sait-on exactement ? Et quand a-t-il disparu ? J’étais sur Alderaan il y a tout juste deux jours, et je n’en ai pas eu vent !
Se rendant compte de la passion qu’elle émettait dans sa voix et dans son émotion, Laksh’Mi se calma et inspira profondément pour se recentrer, avant d’ajouter :
- Cette nouvelle est inquiétante, Excellence ; étant celle qui a prit l’initiative de le laisser partir, la tâche m’incombe de tenter de le retrouver…
Aballîn avait ramassé ses affaires et l’invitait à le suivre dans l’allée centrale de la bibliothèque. Elle s’exécuta machinalement sans véritablement s’en rendre compte.
- Au fait, veuillez m’excuser, Excellence, mais, puis-je connaître votre nom ?
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Lun 19 Déc 2011 - 13:05
En avançant, les cheveux de Duke volèrent un peu. Celui-ci répondit au Maitre :
-"Aballîn. Duke Aballîn ... Je suis membre de la famille Noble Aballîn d'Alderaan, ce qui m'a entre autre permis d'être au courant de cette nouvelle. Elle est récente. Je ne sais quand exactement c'est arrivé, mais cela remonte à plus de deux jours. Les rumeurs quand à elles sont fidéles à ce que l'on peut attendre de ragots à la cour d'Alderaan. Elles vont de la fugue à l'assassinat prémédité. Le seul qui en sait peut-être plus est Belanner lui-même, mais il reste taciturne à ce sujet. J'ignore pourquoi ... "
Aballîn connaissait Belanner. Même dégouté du batard qu'était le jeune Miraluka, il ne l'aurait jamais fait tué. Mais il ne semblait pas non plus être inquiêt de cette disparition, lui qui avait tout fait pour retrouver le garçon et l'enlever du Temple. Duke ne savait que penser de cette situation.
-"Je ne vous encourage pas à chercher Cade. Votre temps est en soit déjà bien rempli que pour parcourir la Galaxie à la recherche de ce Miraluka. Vous estimez peut-être qu'il s'agit là de votre devoir, mais n'oubliez pas que le garçon a choisit de quitter le Temple. Vous n'êtes en rien responsable de sa disparition ... Le seul à blamer est Tarvo ... Il a déjà fait tant d'erreurs avec son propre fils et il n'a pas été capable visiblement de faire mieux avec son neveu."
Duke arpentait les couloirs du Temple, lorsqu'il fut attiré du regard par une situation dans le parc. Situation qui n'allait pas tarder à dégénérer entre deux très jeunes padawans. S'arrêtant, il attendit de voir la réaction du Maitre avant d'agir par lui-même.
-"Aballîn. Duke Aballîn ... Je suis membre de la famille Noble Aballîn d'Alderaan, ce qui m'a entre autre permis d'être au courant de cette nouvelle. Elle est récente. Je ne sais quand exactement c'est arrivé, mais cela remonte à plus de deux jours. Les rumeurs quand à elles sont fidéles à ce que l'on peut attendre de ragots à la cour d'Alderaan. Elles vont de la fugue à l'assassinat prémédité. Le seul qui en sait peut-être plus est Belanner lui-même, mais il reste taciturne à ce sujet. J'ignore pourquoi ... "
Aballîn connaissait Belanner. Même dégouté du batard qu'était le jeune Miraluka, il ne l'aurait jamais fait tué. Mais il ne semblait pas non plus être inquiêt de cette disparition, lui qui avait tout fait pour retrouver le garçon et l'enlever du Temple. Duke ne savait que penser de cette situation.
-"Je ne vous encourage pas à chercher Cade. Votre temps est en soit déjà bien rempli que pour parcourir la Galaxie à la recherche de ce Miraluka. Vous estimez peut-être qu'il s'agit là de votre devoir, mais n'oubliez pas que le garçon a choisit de quitter le Temple. Vous n'êtes en rien responsable de sa disparition ... Le seul à blamer est Tarvo ... Il a déjà fait tant d'erreurs avec son propre fils et il n'a pas été capable visiblement de faire mieux avec son neveu."
Duke arpentait les couloirs du Temple, lorsqu'il fut attiré du regard par une situation dans le parc. Situation qui n'allait pas tarder à dégénérer entre deux très jeunes padawans. S'arrêtant, il attendit de voir la réaction du Maitre avant d'agir par lui-même.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Lun 19 Déc 2011 - 19:40
Duke Aballîn, d’Alderaan… Laksh’Mi gravait ce nom dans sa mémoire ;
L’inquisiteur Aballîn répondait comme il pouvait aux questions fusantes de la togruta, mais il paraissait finalement peu soucieux pour Cade. Il renvoya même à la Jedi ses propres arguments du libre-arbitre pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se mêler de cette affaire. Mais même si elle n’était pas responsable, la disparition de cade pouvait surprendre et inquiéter. Si il avait laissé un mot pour dire que disparaitre était sa volonté, elle l’aurait laissé alors faire, mais il était peut-être en danger. Quoi qu’en dise l’inquisiteur, elle tenterait quand même au moins de contacter la femme qui avait déjà été liée au Miraluka.
Cela dit, le sort ne lui laissa pas le temps d’en aviser son interlocuteur, car au moment où ils passaient le pas de la porte de la bibliothèque donnant sur le corridor intérieur ouvert au parc central, un conflit entre deux padawans éclatait :
- Peut-être que nous servons les citoyens de la République, mais si son gouvernement est pourri, ces ingrats de Sénateurs peuvent ramasser leurs toutous en robe bleu et aller voir ailleurs, nous ne sommes pas au service des dirigeants ! Exaltait l’un des deux, visiblement remonté contre le Sénat et la mesure de contrôle dispensée par les inquisiteurs.
L’autre, conservant son calme avec grand peine, rétorqua, avec un soupçon de passion ;
- Et comment tu crois pouvoir protéger les citoyens de la République si son gouvernement te pourchasse jusqu’aux confins de la bordure médiane ? Tu crois p’tet qu’ils vont nous laisser arpenter la route corrélienne comme ça si on proclame notre indépendance ?
Le dialogue prenait à chaque réplique un ton plus personnel, l’ego froissé l’un par l’autre dans leurs convictions et valeurs profondes.
L’œil désolé par la scène, Laksh’Mi aurait sans doute dû intervenir, mais préféra laisser sa chance à l’éducation diplomatique qu’on leur prodiguait, et profitait de cette occasion pour prendre la température des effectifs du temple dans cette nouvelle ambiance de contrôle.
D’un geste machinal, oubliant un instant qu’Aballîn n’était pas aussi malveillant que ses collègues, elle l’invita à ne pas réagir promptement et à laisser faire, mais se rendit vite compte qu’il n’en avait jamais eu l’intention. En vérité même, il devait l’observer, l’évaluer, dans cette situation. Un brin nerveuse l’espace d’un dixième de seconde à cette idée d’être ainsi évaluée à froid, elle formula son raisonnement ;
- voyons voir jusqu’où cela va aller et si ils ne trouvent pas d’eux même une solution à leur désaccord… J’interviendrais, si cela dégénère vraiment.
Dans le parc, les deux jeunes gens continuaient de s’exprimer à s’en repousser dans leur retranchement, jusqu’au point où se révélèrent au grand jour leurs frustrations, leurs attentes inexprimées jusque là, leurs craintes, parfois irrationnelles. Prenant l’un grâce à l’autre conscience de ce qu’ils avaient portés en eux comme de lourds bagages, les deux padawans reconnurent pour conclure que la situation n’était pas jouée, et que peut-être un compromis pouvait être suggéré au Sénat. Les deux enfants imaginèrent d’eux-mêmes, sans se rendre compte d’être observés par les deux adultes, un hypothétique plan de soumission au Sénat, avec pour seul réel supérieur, le chancelier. L’idéal visé était une relation de confiance et de service, dans laquelle l’Ordre jouissait d’une liberté d’action s’ils amenaient des résultats satisfaisants concernant la criminalité ordinaire. Quant au sujet des siths, ils imaginaient un module d’enseignements délivrés aux politiciens pour leur faire comprendre le point de vue des Jedi et les subtilités de la Force, sans y voir tout ses utilisateurs comme dangereux parce que plus capables.
Bien entendu, l’idée était un peu naïve, on avait déjà essayé de raisonner les sénateurs à ce sujet, de leur faire comprendre, mais l’ego les aveuglaient invariablement. Quiconque détient un pouvoir méprise ceux qui en possède un supérieur… Ces gens là étaient assoiffés de contrôle, c’était un défaut qu’il fallait pour supporter le parcours pénible qui menait aux hautes sphères politiques. Il ne pouvait y avoir de politicien altruiste et désintéressé ; seuls les ambitieux parvenaient en haut.
Toutefois, l’utopie eut le bienfait de réconcilier les deux gamins en exprimant un souhait primordial commun : un monde de paix et de confiance.
Satisfaite et rassurée par la tenue de ses cadets, maître Mi se tourna vers Duke.
- Et bien ; il n’y a plus qu’à espérer que cette heureuse issue se reflète à une échelle plus grande, n’est-ce pas ? Sénateurs, Jedi, citoyens… tous, nous tendons vers un même idéal : la paix. C’est ce que nous nous sommes donnés d’assurer. Si nous Jedi ne sommes pas capables de conserver cette voie dans cette crise qui se profile, alors c’est que nous méritons peut-être votre présence…
Ils reprirent leur ballade alors qu’elle prononçait ses paroles à la fois pleines de sagesse et pleines d’expectative.
L’inquisiteur Aballîn répondait comme il pouvait aux questions fusantes de la togruta, mais il paraissait finalement peu soucieux pour Cade. Il renvoya même à la Jedi ses propres arguments du libre-arbitre pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se mêler de cette affaire. Mais même si elle n’était pas responsable, la disparition de cade pouvait surprendre et inquiéter. Si il avait laissé un mot pour dire que disparaitre était sa volonté, elle l’aurait laissé alors faire, mais il était peut-être en danger. Quoi qu’en dise l’inquisiteur, elle tenterait quand même au moins de contacter la femme qui avait déjà été liée au Miraluka.
Cela dit, le sort ne lui laissa pas le temps d’en aviser son interlocuteur, car au moment où ils passaient le pas de la porte de la bibliothèque donnant sur le corridor intérieur ouvert au parc central, un conflit entre deux padawans éclatait :
- Peut-être que nous servons les citoyens de la République, mais si son gouvernement est pourri, ces ingrats de Sénateurs peuvent ramasser leurs toutous en robe bleu et aller voir ailleurs, nous ne sommes pas au service des dirigeants ! Exaltait l’un des deux, visiblement remonté contre le Sénat et la mesure de contrôle dispensée par les inquisiteurs.
L’autre, conservant son calme avec grand peine, rétorqua, avec un soupçon de passion ;
- Et comment tu crois pouvoir protéger les citoyens de la République si son gouvernement te pourchasse jusqu’aux confins de la bordure médiane ? Tu crois p’tet qu’ils vont nous laisser arpenter la route corrélienne comme ça si on proclame notre indépendance ?
Le dialogue prenait à chaque réplique un ton plus personnel, l’ego froissé l’un par l’autre dans leurs convictions et valeurs profondes.
L’œil désolé par la scène, Laksh’Mi aurait sans doute dû intervenir, mais préféra laisser sa chance à l’éducation diplomatique qu’on leur prodiguait, et profitait de cette occasion pour prendre la température des effectifs du temple dans cette nouvelle ambiance de contrôle.
D’un geste machinal, oubliant un instant qu’Aballîn n’était pas aussi malveillant que ses collègues, elle l’invita à ne pas réagir promptement et à laisser faire, mais se rendit vite compte qu’il n’en avait jamais eu l’intention. En vérité même, il devait l’observer, l’évaluer, dans cette situation. Un brin nerveuse l’espace d’un dixième de seconde à cette idée d’être ainsi évaluée à froid, elle formula son raisonnement ;
- voyons voir jusqu’où cela va aller et si ils ne trouvent pas d’eux même une solution à leur désaccord… J’interviendrais, si cela dégénère vraiment.
Dans le parc, les deux jeunes gens continuaient de s’exprimer à s’en repousser dans leur retranchement, jusqu’au point où se révélèrent au grand jour leurs frustrations, leurs attentes inexprimées jusque là, leurs craintes, parfois irrationnelles. Prenant l’un grâce à l’autre conscience de ce qu’ils avaient portés en eux comme de lourds bagages, les deux padawans reconnurent pour conclure que la situation n’était pas jouée, et que peut-être un compromis pouvait être suggéré au Sénat. Les deux enfants imaginèrent d’eux-mêmes, sans se rendre compte d’être observés par les deux adultes, un hypothétique plan de soumission au Sénat, avec pour seul réel supérieur, le chancelier. L’idéal visé était une relation de confiance et de service, dans laquelle l’Ordre jouissait d’une liberté d’action s’ils amenaient des résultats satisfaisants concernant la criminalité ordinaire. Quant au sujet des siths, ils imaginaient un module d’enseignements délivrés aux politiciens pour leur faire comprendre le point de vue des Jedi et les subtilités de la Force, sans y voir tout ses utilisateurs comme dangereux parce que plus capables.
Bien entendu, l’idée était un peu naïve, on avait déjà essayé de raisonner les sénateurs à ce sujet, de leur faire comprendre, mais l’ego les aveuglaient invariablement. Quiconque détient un pouvoir méprise ceux qui en possède un supérieur… Ces gens là étaient assoiffés de contrôle, c’était un défaut qu’il fallait pour supporter le parcours pénible qui menait aux hautes sphères politiques. Il ne pouvait y avoir de politicien altruiste et désintéressé ; seuls les ambitieux parvenaient en haut.
Toutefois, l’utopie eut le bienfait de réconcilier les deux gamins en exprimant un souhait primordial commun : un monde de paix et de confiance.
Satisfaite et rassurée par la tenue de ses cadets, maître Mi se tourna vers Duke.
- Et bien ; il n’y a plus qu’à espérer que cette heureuse issue se reflète à une échelle plus grande, n’est-ce pas ? Sénateurs, Jedi, citoyens… tous, nous tendons vers un même idéal : la paix. C’est ce que nous nous sommes donnés d’assurer. Si nous Jedi ne sommes pas capables de conserver cette voie dans cette crise qui se profile, alors c’est que nous méritons peut-être votre présence…
Ils reprirent leur ballade alors qu’elle prononçait ses paroles à la fois pleines de sagesse et pleines d’expectative.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Mar 20 Déc 2011 - 13:21
Décidément le Maitre Mi impressionnait l'inquisiteur. Sa réaction fut définitivement la bonne. Elle laissa les deux padawans trouvaient eux-mêmes le bon compromis. Certaines choses sont ainsi ... Nul besoin de tenter de les corriger, il est parfois plus sage de les observer et de laisser faire la Force.
-"Que dire de plus sinon que vous m'impressionnez, Maitre Mi. Plusieurs Maitres se seraient interposés dans pareils litiges et aurait du au final prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Mais vous, vous êtes restés à l'écart, prête cependant à agir si la situation venait à l'exiger. C'est ce genre d'attitude qui permettra à votre Ordre de restaurer sa réputation."
L'inquisiteur parla sur le ton de la sincérité en félicitant le Maitre Jedi, puis enchaina en disant :
-"Notre passage pour réguler votre Ordre est-il nécéssaire ? Je pense que oui. Et même, au vu de certains points, elle était indispensable. Après, je comprends aisément les diverses réactions que ça produit au sein du Temple. Après tout, nous avons tous notre caractère."
Faisant une courte pause et reprenant sa respiration, Aballîn continua :
-"Pour ce qui est d'espérer voir pareille situation arriver au sein du Sénat et de la Galaxie, par contre, je crois que c'est une vision utopique. Trop d'esprits divergeant ne peuvent espérer abouttir à un pareil accord avec autant de facilité."
-"Que dire de plus sinon que vous m'impressionnez, Maitre Mi. Plusieurs Maitres se seraient interposés dans pareils litiges et aurait du au final prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Mais vous, vous êtes restés à l'écart, prête cependant à agir si la situation venait à l'exiger. C'est ce genre d'attitude qui permettra à votre Ordre de restaurer sa réputation."
L'inquisiteur parla sur le ton de la sincérité en félicitant le Maitre Jedi, puis enchaina en disant :
-"Notre passage pour réguler votre Ordre est-il nécéssaire ? Je pense que oui. Et même, au vu de certains points, elle était indispensable. Après, je comprends aisément les diverses réactions que ça produit au sein du Temple. Après tout, nous avons tous notre caractère."
Faisant une courte pause et reprenant sa respiration, Aballîn continua :
-"Pour ce qui est d'espérer voir pareille situation arriver au sein du Sénat et de la Galaxie, par contre, je crois que c'est une vision utopique. Trop d'esprits divergeant ne peuvent espérer abouttir à un pareil accord avec autant de facilité."
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Jeu 22 Déc 2011 - 15:56
La Jedi écoutait religieusement l’inquisiteur Aballîn tout en l’accompagnant dans sa démarche vers une invisible destination.
Il la félicitait, au point que ça aurait pu passer pour un piège si sa clairvoyance n’y détectait pas la sincérité, il donnait son regard sur la situation de l’Ordre et la nécessité du rôle actuel de l’inquisition, et son point de vue personnel mais probablement largement partagé sur le caractère utopique d’un Sénat purement altruiste.
Au son de la voix de Duke à ces derniers mots, il apparaissait que ce fut au tour de Laksh’Mi de reprendre la conversation.
- Je suis à moitié d’accord avec la vision utopique… Je pense qu’au fond, tout être bien équilibré est fait, mû par la Force, et aspire pour et à la paix… Mais comme vous dites, nous avons tous notre tempérament, et la majorité des êtres peuplant cette galaxie ne sont pas éduqués pour s’écouter, coopérer, trouver le bonheur et le bien-être dans le bien commun… Au contraire : l’éducation pousse souvent les enfants à devoir réussir à tout prix, quitte à entrer en concurrence avec leurs camarades. Ils reçoivent de leurs parents un modèle altéré par le stress d’une vie dénaturée de son sens, et de surcroit, la société galactique moderne véhicule des valeurs de richesse matérielle et de plaisir immédiat…
Je ne prétendrais pas apporter de solution ou de modification miracle à cette société, mais je suis certaine d’une chose : en cette académie, c’est une toute autre éducation que nous donnons aux jeunes, basée sur l’écoute et la communication non violente, sur le respect et l’acceptation de l’autre, sur le détachement, et cela forme des Jedi, prêts à servir le bien commun en priorité sur leur plaisir personnel immédiat. Nous donnons l’exemple d’une utopie possible… Même si certains semblent ne plus voir en nous cet exemple…
Elle laissa quelques secondes de silence pour voir la réaction de son partenaire, puis repris ;
- En revanche, bien entendu, rien n’arrive par hasard, et si aujourd’hui nous avons des inquisiteurs, c’est que cela nous est profitable, d’une certaine manière ; cela a peut-être pour Dessein de guider l’Ordre vers un nouveau statut, désiré par la Force, ou bien à nous remettre en question, nous jedi, qui nous endormons peut-être sur de glorieux lauriers passés ? Qui sait, les voies de la Force sont impénétrables… Comme vous me l’avez fait remarquer pour Otanaki : vous êtes un obstacle qui nous aidera à ressortir grandis de cette expérience. Une merveilleuse occasion de nous améliorer, ou d’ajuster notre relation avec la galaxie et avec la République.
En fait, nous devrions presque vous remercier… Si nous étions tous aptes à percevoir les leçons que vous nous donnez d’apprendre…
Il la félicitait, au point que ça aurait pu passer pour un piège si sa clairvoyance n’y détectait pas la sincérité, il donnait son regard sur la situation de l’Ordre et la nécessité du rôle actuel de l’inquisition, et son point de vue personnel mais probablement largement partagé sur le caractère utopique d’un Sénat purement altruiste.
Au son de la voix de Duke à ces derniers mots, il apparaissait que ce fut au tour de Laksh’Mi de reprendre la conversation.
- Je suis à moitié d’accord avec la vision utopique… Je pense qu’au fond, tout être bien équilibré est fait, mû par la Force, et aspire pour et à la paix… Mais comme vous dites, nous avons tous notre tempérament, et la majorité des êtres peuplant cette galaxie ne sont pas éduqués pour s’écouter, coopérer, trouver le bonheur et le bien-être dans le bien commun… Au contraire : l’éducation pousse souvent les enfants à devoir réussir à tout prix, quitte à entrer en concurrence avec leurs camarades. Ils reçoivent de leurs parents un modèle altéré par le stress d’une vie dénaturée de son sens, et de surcroit, la société galactique moderne véhicule des valeurs de richesse matérielle et de plaisir immédiat…
Je ne prétendrais pas apporter de solution ou de modification miracle à cette société, mais je suis certaine d’une chose : en cette académie, c’est une toute autre éducation que nous donnons aux jeunes, basée sur l’écoute et la communication non violente, sur le respect et l’acceptation de l’autre, sur le détachement, et cela forme des Jedi, prêts à servir le bien commun en priorité sur leur plaisir personnel immédiat. Nous donnons l’exemple d’une utopie possible… Même si certains semblent ne plus voir en nous cet exemple…
Elle laissa quelques secondes de silence pour voir la réaction de son partenaire, puis repris ;
- En revanche, bien entendu, rien n’arrive par hasard, et si aujourd’hui nous avons des inquisiteurs, c’est que cela nous est profitable, d’une certaine manière ; cela a peut-être pour Dessein de guider l’Ordre vers un nouveau statut, désiré par la Force, ou bien à nous remettre en question, nous jedi, qui nous endormons peut-être sur de glorieux lauriers passés ? Qui sait, les voies de la Force sont impénétrables… Comme vous me l’avez fait remarquer pour Otanaki : vous êtes un obstacle qui nous aidera à ressortir grandis de cette expérience. Une merveilleuse occasion de nous améliorer, ou d’ajuster notre relation avec la galaxie et avec la République.
En fait, nous devrions presque vous remercier… Si nous étions tous aptes à percevoir les leçons que vous nous donnez d’apprendre…
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Dim 25 Déc 2011 - 18:09
* Parfois, il n'y a vraiment rien à dire ... * Voila ce que pensait Duke en ce moment, suite à la conversation qu'il avait avec le Maitre Mi. Il ne pouvait qu'être d'accord avec elle, appréciant sa sympathie et approuvant la sagesse dont elle faisait preuve. Elle avait cette petite chose inommable que l'Inquisiteur aurait souhaité trouver en chaque Jedi ...
Mais la journée débutait seulement et la charge de travail du jour ne serait, comme d'habitude, pas petite. Aussi, avec une pointe de regret, le Noble d'Alderaan conclut, disant :
-"J'apprécie votre façon de penser, Maitre Mi. C'est une chose qui fait chaud au coeur que de voir que le Temple compte encore des Maitres tel que vous. J'espère que le plaisir était partagé et qu'il se reproduira à l'occasion, car je dois malheureusement retourner à mes obligations ..."
Attendant la réponse du Maitre, il la salua et s'éloigna par un couloir.
Mais la journée débutait seulement et la charge de travail du jour ne serait, comme d'habitude, pas petite. Aussi, avec une pointe de regret, le Noble d'Alderaan conclut, disant :
-"J'apprécie votre façon de penser, Maitre Mi. C'est une chose qui fait chaud au coeur que de voir que le Temple compte encore des Maitres tel que vous. J'espère que le plaisir était partagé et qu'il se reproduira à l'occasion, car je dois malheureusement retourner à mes obligations ..."
Attendant la réponse du Maitre, il la salua et s'éloigna par un couloir.
Invité
# Re: Parfois il n'y a juste rien à dire [pv Laksh'Mi] - Mer 28 Déc 2011 - 11:34
Alors qu’Aballîn regorgeait à nouveau d’éloges pour elle, Laksh’Mi tenta de laisser glisser ces flatterie à distance de son égo. Elle était bien sûr fière quelque part d’être ainsi considérée comme irréprochable par un inquisiteur. C’était plutôt rare ces temps-ci. Mais elle voulait par-dessus tout ne pas tomber dans le piège de l’orgueil.
Elle se contenta alors de s’incliner légèrement en guise de remerciement, et le laissa poursuivre. Il était affairé et devait écourter leur contrôle qui en fait n’avait été qu’une conversation.
Elle se tourna vers lui, cessant de marcher, s’inclina de manière plus insistée que précédemment pour le saluer, et termina leur entretien par quelques mots ;
- Lorsque l’on rencontre un inquisiteur tel que vous, le plaisir ne peut qu’être partagé, en effet. Si des choses au sein de l’Ordre s’avèrent effectivement devoir changer, ce sera grâce à votre aide je crois que cela pourra se manifester positivement. Merci pour votre justesse. Excellence.
Et l’inquisiteur s’éloigna et disparut bientôt du champ de vision de la Jedi. Grâce à cette conversation, les choses lui semblaient un peu plus claires. Les voies de la Force semblaient avoir un nouveau message, qu’elle interprétait plus facilement désormais. Oui, peut-être que certaines choses devaient changer. Mais quoi ? Et dans quel sens ? Voila de nouvelles questions à poser en prière et à méditer pour entendre la réponse…
La Force appelait un changement, un peu comme certains dieux païens réclament des sacrifices dans le folklore certaines peuplades. Et aller à contre-courant de la volonté de la Force était la promesse de la noyade dans ses flots puissants ! Aller dans le son sens était la seule solution positive possible… Il allait falloir renoncer à certaines choses. Faire le sacrifice exigé par les Dieux…
Elle se contenta alors de s’incliner légèrement en guise de remerciement, et le laissa poursuivre. Il était affairé et devait écourter leur contrôle qui en fait n’avait été qu’une conversation.
Elle se tourna vers lui, cessant de marcher, s’inclina de manière plus insistée que précédemment pour le saluer, et termina leur entretien par quelques mots ;
- Lorsque l’on rencontre un inquisiteur tel que vous, le plaisir ne peut qu’être partagé, en effet. Si des choses au sein de l’Ordre s’avèrent effectivement devoir changer, ce sera grâce à votre aide je crois que cela pourra se manifester positivement. Merci pour votre justesse. Excellence.
Et l’inquisiteur s’éloigna et disparut bientôt du champ de vision de la Jedi. Grâce à cette conversation, les choses lui semblaient un peu plus claires. Les voies de la Force semblaient avoir un nouveau message, qu’elle interprétait plus facilement désormais. Oui, peut-être que certaines choses devaient changer. Mais quoi ? Et dans quel sens ? Voila de nouvelles questions à poser en prière et à méditer pour entendre la réponse…
La Force appelait un changement, un peu comme certains dieux païens réclament des sacrifices dans le folklore certaines peuplades. Et aller à contre-courant de la volonté de la Force était la promesse de la noyade dans ses flots puissants ! Aller dans le son sens était la seule solution positive possible… Il allait falloir renoncer à certaines choses. Faire le sacrifice exigé par les Dieux…
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