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Aujourd’hui était un jour spécial pour Laksh’Mi, Maîtresse Jedi Togruta ; elle allait pour la première fois dispenser un cours collectif aux jeunes novices et padawans du temple. Une première expérience qu’elle espérait pouvoir renouveler régulièrement.

Elle ne s’était jusque là pas encore investi dans la vie au temple, s’étant concentré sur son premier padawan puis sur le deuil de celui-ci dès sa nomination au rang de maître. Mais une sorte de nouveau départ venait de se présenter à elle, avec d’abord la rencontre avec sa nouvelle padawan, la fin de son deuil, et l’envie de se reprendre en main. Elle allait désormais être plus active et entreprenante, donner l’exemple, et se mettre à la disposition du conseil pour soulager ses membres de tâches s’ils en faisaient la demande.

Deux jours avant, elle avait envoyé un hologramme à chaque chambrée de novices pour les inviter à son cours qui devait se dérouler ce matin, quelque part dans le parc. En guise de préambule au cours, afin de rendre le chemin de l’école plus piquant, elle avait indiqué qu’ils devraient tous trouver d’eux même, à l’aide de leur intuition, l’heure et le lieu exact dans le parc où le cours serait donné. Peut-être moins d’apprentis seraient là à temps et participeraient au cours, mais cela lui permettrait aussi d’évaluer ses futurs élèves. Elle espérait juste que la petite Otanaki y parviendrait, car elle avait une bonne nouvelle à lui annoncer…

Bien entendu, elle fut la première arrivée ; du regard, elle fit le tour du carré de verdure encore humide de la rosée ; elle inspectait le caractère accueillant de l’endroit, cherchait à ressentir les vibrations du lieu, pour s’assurer qu’il serait en ce jour propice à l’objet de son cours.
Cette section du parc bénéficiait suffisamment d’ombrage et de soleil malgré l’heure peu avancée du jour, le sol était propre, un tapis d’herbes et de fleurs assouplirait l’assise. La vie y était présente. Un tout petit ruisseau parcourait même le fond de la section, ajoutant un rythme musical bucolique et apaisant au décor.

Elle faisait quelques exercices de yoga pour déverrouiller son corps encore engourdi lorsqu'elle aperçut un premier padawan s'avancer d'un pas pressé, probablement inquiet d'être en retard. Hors, il était arrivé légèrement en avance. Rien de bien méchant, il attendrait les autres avec la Jedi, voila tout...

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Les rayons du soleil pénétrèrent à travers les volets fermés de la chambre, et touchèrent les yeux de la petite Togruta qui gênée, poussa un grognement avant de se cacher sous sa couverture pour se protéger de la lumière du matin. Soudain, elle se réveilla en sursaut faisant voler sa couverture parterre. Elle venait de se souvenir qu’elle avait reçu un hologramme de Laksh’Mi deux jours auparavant annonçant qu’elle allait donner son premier cour de méditation… Quand était-ce déjà… Ota avait l’air bien maligne d’avoir oublié quelque chose qui lui tenait à cœur. Elle se frappa le front avec la paume de sa main gauche et ferma les yeux afin d’essayer de s’en rappeler.

*Allez bon sang quand était-ce déjà… Je dois m’en souvenir… Allez ! Concentre toi un peu…*

-Mais c’est aujourd’hui !!! S’écria-t-elle en se levant d’un bon manquant de tomber dans son élan. Ce n’est pas vrai je vais être en retard ! Mais quelle tête en l’air je suis c’est bien ma veine…

Ota se précipita dans toute sa chambre pour récupérer ses affaires et se dépêcha de se préparer puis, au moment où elle quitta sa chambre, elle s’arrêta net devant la porte de sa chambre et se rappela d’une chose qui était d’une importance capital.

-Et comment je fais pour savoir où à lieu le cours moi ? Se dit-elle d’un air accablé.

En effet, Laksh’Mi leur avait certes laissé un message mais, elle n’avait pas précisé le lieu exact du cours, chose qui était tout de même important. Ota se calma et commença à marcher dans le couloir d’un pas lent profitant de sa lenteur pour réfléchir à la situation.

*Bon alors voyons voir… Si ma mémoire ne me joue pas des tours, elle nous avait dit que ça aurait lieu quelque part dans le parc… Mais où ? C’est qu’il est grand ce parc quand même ! Bon tant pis ! Je fonce là-bas et j’improviserai une fois sur place.*

Sur ces pensées, Ota se mit à courir à toute vitesse en direction du parc. Elle courra tellement vite que lorsqu’elle atteint le parc, elle se retrouva toute essoufflée. Pendant qu’elle reprenait son souffle, elle regarda tout autour d’elle espérant trouver du regard la Togruta qui devait certainement savourer ce moment. Malheureusement, Ota ne vit personne ce qui n’arrangea pas les choses. La jeune fille décida d’avancer plutôt que de rester planter là à ne rien faire, et, elle commença ses recherches. Quelques minutes plus tard, voyant que ses recherches ne menaient à rien, Ota décida de s’assoir un moment. Elle replia ses jambes contre elle les entourant de ses bras, puis, elle posa sa tête sur ses genoux et ferma les yeux. La jeune fille commençait à se poser des questions, se demandant si elle ne c’était pas tromper en essayant de se remémorer le message qu’elle avait reçu. Soudain, elle se rappela de la conversation qu’elle avait eut avec elle deux jours avant. Ota se rappela la façon dont elle avait involontairement blessée la jeune femme par ses mots et la leçon qu’elle lui avait enseigné par la suite de sa maladresse. Cette leçon avait résonnée en la jeune Togruta durant ces deux jours si bien qu’elle se rendit compte qu’au fond d’elle, elle était exactement comme tous les autres et que, si elle n’avait pas reçu de l’aide extérieur, elle aurait sombrée comme beaucoup d’autre. Ota ressassa plusieurs fois ses souvenirs jusqu’à avoir enfin trouvé la solution à son problème ou du moins une piste qui pourrait l’aider à rejoindre Laksh’Mi. La jeune Togruta changea de position, plaçant cette fois-ci ses jambes en tailleur, puis, elle ramena ses mains sur ses deux jambes puis, tout en gardant les yeux fermaient, elle prit une grande inspiration et commença à se concentrer dans l’espoir de trouver ne serait-ce qu’une infime trace de Laksh’Mi.

Elle visualisa l’apparence de Laksh’Mi, sa voix, sa démarche puis, elle perçu soudain une douce émanation très faible mais présente. Elle connaissait bien cette sensation pour l’avoir déjà ressentie bien qu’il ne s’agissait que d’une seule fois. Ota en était certaine maintenant, cette sensation douce et protectrice qu’elle ressentait émanée de Laksh’Mi. N’étant pas encore tout à fait sur de l’endroit, elle avait tout de même pu trouver un indice supplémentaire de l’endroit où elle attendait les padawan. Ota ouvrit les yeux et se releva puis, elle se mit de nouveau à courir vers l’endroit où elle avait pressentie sa présence. La jeune Togruta ne sortait pas énormément du temple d’habitude mais, elle pensait pouvoir repérer l’endroit où elle devait aller.

*Un ruisseau… Il me faut trouver un ruisseau et vite…*

Courant à toute allure, Ota se sentie portée par le vent qui soufflé comme d’habitude. Quelques enjambées plus tard, elle parvient à trouver le ruisseau puis, non loin de la, elle aperçu une forme qui lui était plus que familière.

*Enfin ! Je l’ai trouvé !*

La padawan se mit à courir de plus belle en direction de Laksh’Mi qui, lorsqu’elle l’entendit arriver, elle la regarda d’un œil bienveillant.

-Bon… Bonjour maî… Maître… Dit la jeune Togruta hors d’haleine. J’espère que je ne suis pas en retard… J’ai… J’ai eu un mal fou pour vous trouver…

Ota se laissa tomber sur le sol et reprit son souffle tout en attendant l’arrivée des autres en silence.
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Tout juste remis de sa petite mission, le jeune Ledeb était rentré après ses camarades de chambre et s'était écroulé sur son lit. Ce n'es que le lendemain matin, à une heure un peu plus tardive qu'à l'ordinaire qu'il se leva, seul. Il se dirigea vers sa penderie après une toilette rapide et se vêtit, comme tous les jours, de sa traditionnelle bure de padawan. Il allait refermé, comme à son habitude l'armoire que le petit Yeb avait laissé ouverte quand un objet en tomba. C'était un hologramme d'un maître jedi qui invitait les padawans à assister à un de ses cours à la date... d'aujourd'hui ! Après un léger élan, non pas de colère mais de lassitude il se jura de rappeler à Yeb de montrer ce genre de chose dorénavant. Il prit donc sa toge pour ne pas attraper froid et sortit de la chambre.

Il marchait paisiblement dans le couloir quand un détail le frappa : quelle était l'heure et le lieu du rendez-vous ? Mais le maître ne l'avait pas dit ! Était-ce un genre de défi ?! Il commençait à être enthousiaste, l'idée d'une énigme lui mettait les sens en émoi et il avait bien envie de prouver qu'il était capable de trouver où se trouvait le rendez-vous. Il se dirigea donc vers le parc, espérant que le cours n'avait pas déjà commencé... Au passage il observait les allers et venues des autres apprentis. Leur direction et leur empressement pourraient peut être lui apprendre quelque chose ? Il arriva juste derrière une jeune Togruta qui se précipitais mais qui, tout d'un coup, s'arrêta et s'assit. Curieux de voir ce qu'elle faisait et n'ayant pas de piste plus brillante, il décida de suivre son instinct et de parier sur cette autre apprentie, d'attendre. Il l’observa changer de position et méditer semblait-il. Alors qu'il perdait patience la jeune fille se releva et partit, sûre d'elle dans une direction bien précise. La suivant il finit par arriver au lieu du cours et dans les temps vu le nombre de padawans présents et la quiétude du maître. La padawan alla jusqu'à approcher le maître et lui parler. Etant nouveau et ne la connaissant pas, il n'osa pas s'avancer plus et resta en retrait, en attendant que le cours commence.

Tout le monde a l'air de se détendre ici. Je devrais peut être souffler un coup et me préparer moi aussi ? Aucune idée du sujet du cours, mais nul doute qu'il y aura quelque enseignement à en tirer. J'espère juste que ce n'est pas trop physique...

En effet le twi'lek n'était pas vraiment un adepte du combat au sabre et des épreuves de force ou d'endurance pure. Il était plutôt du genre à affiner son esprit, à se concentrer sur l'étude de la force, celle lui lui paraissant plus intéressante que ses propres performances physiques.

"Bonjour Maître" lâcha t'il tout de même en voyant le regard interrogatif du maître se poser sur lui. Il sentait le rouge lui monter au joues, si tant est que cela puisse apparaître sur sa peau violette. Quel idiot ! Tu ne pouvais pas te présenter plutôt que de rester dans ton coin sans t'ouvrir aux autres ?!
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Laksh'Mi, qui avait sans peine reconnue la première élève arrivée jusqu'à elle, fut fière d'Otanaki. La jeune Togruta semblait détenir un potentiel prometteur, et Laksh'Mi avait le coeur léger à l'idée de la bonne nouvelle à lui annoncer. Puis dans la foulée, elle découvrir un autre jeune padawan, timidement resté en arrière. Il semblait avoir suivi à distance l'adolescente, comme lors d'une mauvaise filature, ce que laksh'Mi devina aisément.

Elle accueilli d'un sourire franc les deux padawans et les salua ;


Bonjour, chers élèves. Soyez les bienvenus et félicitation à tous les deux ! Vous avez su me trouver dans les temps. Plus que dans les temps, même, je viens moi-même d'arriver, et le cours ne commence que dans une demi-heure... Nous reviendrons sur votre façon d'avoir trouvé le lieu et l'heure du rendez-vous quand nous serons tous là.
En attendant, je vous suggère de vous asseoir et de vous relaxer. Trouvez vous une assise confortable. Selon ce que vous souhaitez faire en attendant le début du cours, vous êtes libres de vous reposer un peu - il est encore tôt, mes enfants ! - ou bien nous pouvons discuter...


Alors qu'elle était toujours en position de yoga, Laksh'Mi repris ses étirements et ses respirations mais décida de les abréger afin d'être entièrement disponible pour les deux jeunes qui étaient venus pour elle et son cours.
Elle s'assit en lotus d'abord, puis se rendit compte qu'elle devraient ménager ses genoux pour le cours,e t choisir une position plus décontracte, sinon, elle ne serait plus du tout confortable au moment de présenter la méditation (ce serait un comble).
Ayant un petit pincement pour la jeune Togruta, elle opta pour une assise mimique, repliant ses genoux jusqu'à sa poitrine, les enserrant de ses bras.


Jeune Twi'Lek, je ne te connais pas, peut-être pourrais tu te présenter ?

Le garçon fut quelque peu surpris, et dut bien se résoudre à prendre la parole.
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Lorsque je m'étais réveillé ce matin, j'étais encore tout troublé : Une maitre jedi minuscule avec des rayures bleues m'avait proposé de suivre un cours collectif ... le tout à partir d'un petit boitier ... un hologramme qu'ils appelaient ça. J'en avais parlé avec Maître Lune, et celui-ci m'avait donné son accord pour ma participation à la leçon. J'étais tout excité aussi ! Mon premier cours avec une autre maître ! Et dans le parc ! Je n'allais pas regarder de tout côtés, comme emprisonné, dans les salles des autres cours que j'avais suivi.

Mais ... ne connaissant pas l'heure et le lieu exact, je m'étais levé très tôt ... bien plus tôt que mon ami Ledeb qui lui avait une affaire en ville la veille ... si mes souvenirs de la discussion étaient exact. Dès que le soleil avait pointé à la fenêtre j'étais sorti de ma chambre pour me rendre en direction du parc. A mon arrivé dans celui-ci, je m'arrêtais ...


*Mais en fait ... je ne sais pas où je dois aller ... la madame a dit ... qu'il fallait trouver le lieu ...*

L'enseignement de Maitre Lune me revint en mémoire ... je devais me concentrer sur le monde autour de moi pour trouver les personnes que je souhaitais retrouver ! Je fermais les yeux, et laissa mon esprit vagabonder dans l'environnement autour de moi ... je sentais la vie, les arbres, les fleurs, les oiseaux ... c'était beau ... mais rien d'autre ... pas de cours, pas de jedi ... décidement les voies de la Tschumba-Force étaient impénétrable ... Peut être que j'étais arrivé le premier ... même avant le maitre ! Ou alors ... je m'étais trompé de jours ... pourtant la dame jedi avait dit deux jours ... sachant que j'avais mis une journée à comprendre le fonctionnement de la petite boîte ... et que mon colocataire Kilip avait du m'aider ... et le jour d'après, donc le second jour, c'était aujourd'hui ... enfin normalement ...

Presque sûr de moi, j'étais reparti à la recherche du lieu, marchant aussi bien sûr le chemin que sur l'herbe mouillé de la rosée du matin. Parfois j'essayais de percevoir des jedi à travers la Tschumba ... mais les quelques personnes que j'avais trouvé n'étaient pas mon professeur ... et ils ne savaient pas où la trouver ...


*Tiens ... ne serais-ce pas une lekku que j'ai vu tourner derrière l'arbre ?*

Etait-ce une piste ? Je m'assis rapidement et m'ouvris une fois de plus à la Tschumba ... pour reconnaitre en la lekku mon compagnon de chambré, Ledeb ... Il s'était donc réveillé ... et semblait suivre quelqu'un ... avait-il une meilleur piste que moi ? Je m'apprêtais à me relever pour poursuivre mon ami, lorsqu'un oiseau magnifique se posa pas loin de moi ! C'était la première fois que je voyais ce type d'oiseau, avec des plumes rouge et bleu, une sorte de crête sur la tête et une queue vraiment magnifique.

*Wahoo ... il est beau cet oiseau ! J'ai de la chance de pouvoir en apercevoir un de si près !*

Je m'abandonnais dans l'observation de l'animal volant, lorsqu'une chose me frappa l'esprit : J'étais dans le parc pour une bonne raison ... retrouver le lieu du cours ... je me relevais donc d'un bond, surprenant du même coup l'oiseau, qui s'envola ! Décidément je me laissais trop facilement déconcentré ... Par où était passé Ledeb ? Derrière l'arbre ... ouf je pouvais voir les traces qu'il avait laissé sur le sol ... et il n'était pas seul ! Je suivis donc la trace, qui me mena dans un lieu plutôt calme, que je pouvais apercevoir d'en haut d'une petite bute : Un petit ruisseau se trouvait derrière le petit rassemblement de jedi ... des fleurs jonchaient le sol partout ... c'était un bel endroit ... que je ne connaissais pas encore ! Je repartis donc de mon poste d'observation pour me rendre dans la petite clairière, lorsque ma patte décida de n'en faire quà sa tête : Je glissais ... et finis en boule pour arriver sur la place ... heureusement je n'avais cogné personne ... mais l'on pouvait dire que j'avais fait une entrée fracassante ! Je me relevais tant bien que mal, et j'avais la tête qui tournait à cause de ma chute ...

-"Bonjour Maitre, Ledeb et ... padawan ? Yeb pas être en ... retard ? Yeb s'appeler Yeb ... ici être cours ?"
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Sélène se tournait et se retournait encore et encore dans son lit. Après une nuit de cauchemards sur son monde natal, elle n'arrivait plus à se rendormir. Le soleil n'était même pas encore levé bien que quelques oiseaux commençaient à siffloter sur le parc. Finissant par lacher prise en se disant qu'elle ferait une sieste dans l'après-midi, Sélène se leva, s'habilla d'un pantalon noir large, de son petit haut de la même couleur, elle mit ses sandales et attrapa son blouson bordeau avant de quitter sa chambre. Il n'y avait bien sûr que peu de monde au réfectoire, juste quelques claquements de couverts et quelques fruits qui volaient autour d'un jeune garçon.
N'ayant pas envie d'aller à la bibliothèque, Sélène s'en alla en direction du parc, espérant trouver la quiétude et le repos. Pouvoir s'aérer et se changer les idées, c'est tout ce que voulait l'apprenti en cet instant.
Alors que le temps passait et que Sélène se déplaçait, le soleil faisait lentement raccourcir les ombres, offrant de plus en plus d'espace ensoleillé. Elle croisa sur le chemin de son vagabondage un Exok qui ssemblait totalement ailleurs, comme s'il cherchait quelque chose. Sélène avait trouvé sa distraction et se mit à le suivre de loin, sans aucun autre but que de s'occuper l'esprit.
On pourrait parler pendant des heures de l'impact d'une rencontre dans une vie, mais ce n'est pas le sujet, sachez cependant que le fait d'avoir croisé cet ewok mena Sélène directement à un petit espace qu'elle n'avait jamais particulièrement remarqué. Un espace serein, frais et agréable à regarder. Sur cette espace se tenait déjà quelques personnes assises, dont l'ewok qui l'avait menée jusqu'ici et deux twi'lek. Mais dans quel but ? Eh bien Sélène, toujours curieuse, tenta l'infiltration. Elle s'avanca vers eux et s'adressa à tous.
"- Bonjour, je suis la padawan Sélène Levana, je n'arrivais pas à dormir alors je suis venu chercher la tranquilité du parc. Je commence pourtant à m'ennuyer un peu, seule de mon côté, puis-je me joindre à vous ? "
Sélène attendit sagement la réponse de l'ensemble du groupe avant de s'assoir, préférant ne pas s'imposer si ne serait-ce qu'une personne du groupe la refusait.
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Ainsi son intuition semblait avoir été la bonne, la Togruta l'avait menée à un maître Togruta : au moins l'histoire du lieu et du temps étaient elles réglées. Il n'avait certes pas éprouver beaucoup sa logique ou puiser dans ces liens avec la force et s'était contenté de regarder les allées et venues des padawans. Au moins il avait trouvé facilement sans se fouler, c'était déjà ça non ?

Il pensait avoir été rude en restant en retrait sans se présenter au maître, cependant le sourire et le visage amical de la Togruta le rassurait. Il y avait quelque chose de doux dans son visage, de posé, une quiétude qui, bien qu'assez commune chez tous les jedis, rendait la maître jedi particulièrement... maternelle. Cependant cela n'altérait en rien, il devait le reconnaître, son charme...

Il ne put donc s'empêcher de regarder un instant celle qui se trouvait en face de lui, son allure générale, sa position, le reflet de ses yeux... C'était comme essayer de sonder l'intérieur d'une personne en s'attardant exclusivement sur l'extérieur. Après un temps qu'il ne saurait estimé et réalisant qu'on lui avait posé une question, il se redressa comme pour paraître plus présentable et s'élança d'une voix calme et posée : "Je" Un grand fracas l'interrompit.
Quand il vit que la cause de ce désordre était une petite boule de poils vêtue comme un padawan il partit d'un rire franc en regardant son ami l'Ewok Yeb se relever et faire ses présentations au maître (chose que lui même n'avait su faire...)

"Comme vient donc de le dire mon camarade je m'appelle Ledeb Crossik et je suis arrivé au temple il y a peu. Je ne suis rattaché à aucun maître et c'est ce qui m'a poussé à rejoindre votre cours."

Une quatrième padawan fit alors son entrée, il décida donc de se remettre en retrait pour faire quelques exercices de souplesse pour se relaxer tranquillement. Il ne voulait pas monopoliser l'attention du maître au détriment de ses camarades. Il en profitait également pour détailler un peu mieux les autres padawans présents et en apprendre plus sur "sa nouvelle famille". Après tout il en connaissait encore très peu, pourtant il avait plus que hâte de se faire de nouveaux amis ici.
Il jetait également régulièrement des regards à Yeb pour l'inviter s'il le désirait à venir se placer à côté de lui.
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Après un moment de repos, Ota retrouva son souffle et se redressa un peu pour mieux écouter ce que Laksh’Mi disait. Elle fut étonnée de l’entendre dire que le cours ne commençait que dans une demi-heure mais, ce qui étonna encore plus la jeune fille se fut qu’elle était arrivée avec quelqu’un. Pourtant, la jeune fille était sur d’avoir fait le chemin toute seule. Lorsqu’elle tourna la tête pour voir de qui il s’agissait, elle vit un jeune Twi’lek qui de toute évidence n’était pas très à l’aise. Laissant de côté sa surprise, Ota lui sourit et l’invita à s’assoir en attendant l’arrivé possible d’autres padawan. La jeune Togruta reporta de nouveau son attention sur Laksh’Mi qui avait l’air de vouloir se préserver pour le cours et, elle fut étonnée de la voir s’assoir à sa manière. Ota ne dit rien mais, au fond d’elle, elle trouva ça amusant et, pour aller de paire, elle s’assit de la même manière. Ensemble, ils attendirent un bon moment avant d’apercevoir au loin une toute petite forme apparaître qui glissa et se retrouva en peu de temps en bas, ce qui fit sursauter la jeune Togruta qui n’avait pas l’habitude de voir des choses tomber de la sorte. Elle s’approcha lentement de lui et dit:

-Heu… Sa va ? Tu ne t’es pas fais mal ?

*Il est trop mimi on dirait une petite peluche*

C’était la première fois qu’elle rencontrait une si petite créature alors forcément, elle avait des réflexions un peu stupides.

-Ravis de te rencontrer Yeb. Je m’appelle Otanaki Ozetsu. Informa-t-elle.

A peine avait-elle fini de se présenter qu’elle entendit une voix s’élever juste à côté d’eux. Détournant son regard de Yeb, elle vit une jeune humaine qui selon elle avait l’air un peu perdu. Ota secoua la tête pour se vider la tête puis, elle dit :

-C’est un peu normal vu que c’est le matin… Mais je t’en pris tu peux te joindre à nous n’est-ce pas maître ? Demanda-t-elle en se retournant vers Laksh’Mi qui n’avait pas bougée de place depuis qu’ils étaient arrivée.

Ota qui commençait à avoir des crampes aux jambes décida de se rassoir dans la position qu’elle avait quitté précédemment et regarda de nouveau tour à tour chacun des padawan qui venaient d’arriver. Tout en le regardant, elle les compta du regard et fut impressionnée de voir qu’en tout ils étaient 4 padawan à être venu. La jeune Togruta ne pensait pas qu’il y en aurait autant car, elle pensait que tous les padawan préférés plutôt apprendre à manier le sabre laser et la force plutôt que de passer un peu de temps à méditer.

*Décidément, je suis toujours à côté de la plaque… J’ai vraiment beaucoup de chose à apprendre…*

En attendant, Ota écouta le Twi’lek se présenter et hocha la tête comme pour répondre à une question non existante, puis, elle ferma les yeux et écouta en silence le vent frais du matin lui souffler dans les oreilles.
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Décidément, dès que l'un des padawans fut arrivé, c'est toute une file indienne qui se suivit jusqu'au lieu du cours...
Bien qu'ils ne semblaient pas se connaître les uns les autres, il semblait très nettement avoir un lien unissant ses padawans dans leur arrivée.

Pour répondre aux interrogations de tous, Laksh'Mi reprit la parole.


Bonjour à tous ces nouveaux participants et merci à eux d'être venus !
C'est bien ici et maintenant qu'à lieu le cours de méditation que je vous ai proposé, et il est ouvert à tous, donc oui, Sélène, tu peux nous rejoindre si le cours ne te semble pas trop rébarbatif. Je crois qu'Ellana est une formatrice exceptionnelle, non ? Elle a sûrement du déjà t'apprendre beaucoup sur ce sujet ?

J'ajoute aussi que ce cours est facultatif, et donc, si tant est que vous faites ce choix dans le plus grand des respects pour vos camarades, vous êtes à tout moment libres de quitter cette leçon avant la fin, ce qui serait dommage pour vous, toutefois. Ne vous sentez pas engagés ou prisonniers de ce cours. Je vous demanderais seulement de vous montrer discret si vous décidez de partir.

Yeb, tu as des brindilles partout dans le pelage...



Sur ces derniers mots, elle garda son oeil taquin sur le petit Ewok tout en changeant de posture. Elle se relevait en fait pour aller en direction d'un sac en tissu que personne n'avait encore remarqué, duquel elle sorti quelques coussins, petits mais épais et fermes.
Les lançant un à un aux Padawans pour tester leurs réflexes en cette heure bien précoce, elle leur dit:


Leçon numéro 1, pour bien méditer, il faut être confortable ! Peu importe la posture que vous adopterez, le tout est d'avoir le dos relativement droit; si vous êtes avachis, recroquevillé, ou pire, allongé, l'énergie ne circulera pas en vous. Mais le tailleur ou le lotus sont des positions qui tirent sur les muscles lorsqu'on n'a ni l'habitude ni de rehausse sous les fesses !
Avec la pratique, cela devient possible et moins désagréable, mais pour un premier cours, ne cherchons pas la difficulté...


Puis, voyant ses jeunes élèves avec leurs coussins dans les mains, sans trop de réaction, elle les invita à s’asseoir dessus en faisant de même. Elle croisa ses jambes dans un demi lotus, le pied gauche sur le genoux droit, le pied droit sous la cuisse gauche. Les moins souples d'entre les padawans trouveraient cette position encore un peu trop difficile à tenir, mais elle leur avait dit de se trouver une position confortable.

Je pense que nous allons pouvoir commencer le cours, maintenant... si cela vous convient à tous ?

Pour commencer, revenons un peu sur le mystère que j'avais volontairement créé sur le rendez-vous ; le but était de vous inviter à un premier type de méditation par vous même. En faisant le vide en vous pour recevoir une intuition, une information intérieure, vous vous seriez connectés à la Force pour qu'elle vous guide.
Je subodore toutefois que la plupart d'entre vous ont trouvé un moyen plus rapide et facile d'arriver jusqu'ici... Si tel est bien le cas, vous êtes d'abord passés à côté de la première expérience, mais en plus, vous avez cédé au chemin le plus rapide, le plus facile, le plus séduisant... le chemin que les Siths empruntent souvent... Oh attention, ne soyez pas coupables envers vous-même ! Ce n'est pas de vous êtres suivis les uns les autres pour cette leçon qui vous fera basculer du côté obscur ! Et puis, lors d'une enquête, quand le but est de trouver des réponses, pourquoi se donner plus de difficultés que nécessaires ? C'est avec juste mesure qu'il faut évaluer quand céder à la facilité n'est pas la voie. Ici, elle vous aura fait manquer ce que vous êtes venus apprendre.


Les jeunes Padawans la regardaient, grands yeux ouverts. Ressentant une certaine confusion chez Yeb, elle se rendit-compte qu'elle avait eu un débit de paroles peut-être trop important et rapide pour sa compréhension encore balbutiante du Basic. Elle fit alors une pause pour donner la possibilité aux adolescents de poser d'éventuelles questions ou ajouter des remarques.
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Growold était un wookie depuis peu de temps intégré à l'ordre jedi. Il n'avait pas encore de maître officiel. Donc pour approfondir sa formation on lui avait conseillé de suivre les cours que certains chevaliers et maîtres dispensaient à plusieurs élèves. Aujourd'hui, on pouvait distinguer un soleil éclatant dans le ciel. Il y avait une chaleur constante, ce qui n'était pas sans lui rappeler sa planète d'origine : Kashyyk. La nuit dernière, le sommeil de Growold avait été agité. Dans son sommeil il avait eu des rêves étranges. Pour être honnête, il ne savait pas si c'était vraiment des rêves, cela ressemblait plus à des visions, des images flous. Ces images ressemblaient beaucoup au parc du temple jedi. Mais dans ses visions il avait aperçu une personne portant les vêtements traditionnelles jedi. La personne était flou mais en fonction de son physique Growold pouvait dire qu'elle n'était pas humaine. Même s'il n'avait pas eu l'occasion de souvent voyager, il avait vu énormément de voyageurs sur sa planète natale et avait appris à différencier un humain d'une autre espèce.
La personne qu'il avait vu en rêve portait des lekkus rayé au niveau de la tête et des épaules. Il n'avait pas pu distinguer le sexe de la personne. Il savait que cette personne avait une peau de couleur rouge et semblait avoir des traces blanches autour des yeux. Comme il ne connaissait pas beaucoup les différentes espèces de la galaxie, il était parti à la bibliothèque du temple. Quand il fut arrivé dans la bibliothèque, il s'installa prêt d'un des nombreux ordinateur présent et avait tapé la description physique qu'il avait perçu dans ses rêves. Ses recherches lui permirent de comprendre, et ceux avec certitude, que ce n'était pas humain mais un ou une Togruta qu'il avait vu. Puis il vérifia sur le réseau du temple s'il y avait des jedi Trogruta en poste au temple jedi en ce moment. Il découvrit que oui.
Il décida de quitter la bibliothèque pour se promener au sein du temple afin de réfléchir. Durant sa promenade il se demanda s'il y avait une quelconque signification dans ses rêves. Si oui, laquelle ? Il se rappela aussi, que durant ses différentes études dans la bibliothèque, il avait découvert que certains maîtres ne voulaient pas que l'on accorde trop d'importance aux images du futur parce que cela influençaient le présent d'une manière considérable. Et que par conséquent, il fallait se concentrer non pas sur l'avenir mais bien sur le présent afin ne pas être distrait. Sa réflexion l'avait poussé jusqu'à l'entrée du parc. En arrivant à l'entrée du parc une chose surprit Growold. Le choc dû à la surprise rappela à Growold ce qu'il avait vu durant son rêve. Il avait regardé le portrait craché de la personne dans son rêve dans le parc du temple jedi. D'après ce que Growold voyait, c'était vraisemblablement une jedi. Et elle faisait un cours à ce qu'il lui semblait.

Laks'Mi : « Bonjour à tous ces nouveaux participants et merci à eux d'être venus !
C'est bien ici et maintenant qu'à lieu le cours de méditation que je vous ai proposé, et il est ouvert à tous, donc oui, Sélène, tu peux nous rejoindre si le cours ne te semble pas trop rébarbatif. Je crois qu'Ellana est une formatrice exceptionnelle, non ? Elle a sûrement du déjà t'apprendre beaucoup sur ce sujet ?
J'ajoute aussi que ce cours est facultatif, et donc, si tant est que vous faites ce choix dans le plus grand des respects pour vos camarades, vous êtes à tout moment libres de quitter cette leçon avant la fin, ce qui serait dommage pour vous, toutefois. Ne vous sentez pas engagés ou prisonniers de ce cours. Je vous demanderais seulement de vous montrer discret si vous décidez de partir.
Yeb, tu as des brindilles partout dans le pelage.. »

Growold remarqua qu'elle donna à chaque padawan un coussin puis qu'elle reprit son discours.
Laks'Mi : « Leçon numéro 1, pour bien méditer, il faut être confortable ! Peu importe la posture que vous adopterez, le tout est d'avoir le dos relativement droit; si vous êtes avachis, recroquevillé, ou pire, allongé, l'énergie ne circulera pas en vous. Mais le tailleur ou le lotus sont des positions qui tirent sur les muscles lorsqu'on n'a ni l'habitude ni de rehausse sous les fesses !
Avec la pratique, cela devient possible et moins désagréable, mais pour un premier cours, ne cherchons pas la difficulté... »

Growold, voulu entrer dans le petit clan qu'avait formé la jedi autour d'elle. Mais il ne voulait pas paraître impoli en la coupant dans son discours. Donc il tenta de ne pas se faire remarquer et s'approcha du petit groupe le plus silencieusement possible. En tout cas, il s'approcha aussi silencieusement que peut l'être un wookie. Quand il fut arrivé à proximité, il partit s'asseoir derrière tous les élèves. Il opta pour une position en tailleur et se posa sur l'herbe fraîche.
Laksh'Mi : « Je pense que nous allons pouvoir commencer le cours, maintenant... si cela vous convient à tous ?
Pour commencer, revenons un peu sur le mystère que j'avais volontairement créé sur le rendez-vous ; le but était de vous inviter à un premier type de méditation par vous même. En faisant le vide en vous pour recevoir une intuition, une information intérieure, vous vous seriez connectés à la Force pour qu'elle vous guide.
Je subodore toutefois que la plupart d'entre vous ont trouvé un moyen plus rapide et facile d'arriver jusqu'ici... Si tel est bien le cas, vous êtes d'abord passés à côté de la première expérience, mais en plus, vous avez cédé au chemin le plus rapide, le plus facile, le plus séduisant... le chemin que les Siths empruntent souvent... Oh attention, ne soyez pas coupables envers vous-même ! Ce n'est pas de vous êtres suivis les uns les autres pour cette leçon qui vous fera basculer du côté obscur ! Et puis, lors d'une enquête, quand le but est de trouver des réponses, pourquoi se donner plus de difficultés que nécessaires ? C'est avec juste mesure qu'il faut évaluer quand céder à la facilité n'est pas la voie. Ici, elle vous aura fait manquer ce que vous êtes venus apprendre. »

Growold avait écouté aussi attentivement que possible les paroles de la jedi Togruta. En l’écoutant il comprit que le rêve qu'il avait fait était en fait une vision de force afin de le conduire dans le parc pour qu'il puisse assister à ce cours. Growold trouvait très intéressant ce que disait la Togruta. Elle avait mentionné les siths, qui sont des utilisateurs du côté obscur de la Force. D'après ses propos, les siths suivaient donc souvent la voie de la facilité. Une pensée traversa soudain l'esprit de Growold. Growold avait une question à poser mais il avait peur de ne pas se faire comprendre de tous. Il avait appris à faire comprendre ses propos par l’intermédiaire de la Force à un seul individu à la fois. Mais il n'avait jamais essayé de se faire comprendre par plusieurs interlocuteurs en même temps. Après avoir fait quelques rapides petits exercices de respiration ainsi qu'une brève concentration mentale, le jeune wookie décida de se lancer. Il leva un bras afin d'attirer l'attention du maître puis prit la parole.
Growold : « Excusez moi, maître, mais comment savons nous que la voie que nous choisissons est la bonne voie à suivre ?
Growold marqua une courte pause puis chercha à clarifier le reste de sa pensée.
Growold : « Comment pouvons-nous avoir la certitude que la voie que nous empruntons est la bonne ? Et si jamais notre intuition, guidé par la Force, nous pousse à prendre la voie la plus simple, devons-nous nous opposer à la volonté de la Force ? »
Growold ayant terminé, il marqua une pause afin de laisser, au maître de jedi et à ses compagnons, le temps de répondre à ses questions.
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La question que Laksh'Mi attendait ne mis point longtemps à être posée. Elle émanait d'un Wookie, quelque peu âgé pour être padawan, mais qui semblait en être au balbutiements de sa maîtrise de la Force. Il devait être nouveau au temple, car elle ne le connaissait pas, et c'était bien la première fois qu'elle assistait à une telle démonstration habile de la Force : bien que le Wookie ne parlait pas le Basic, il usait d'une forme de télépathie pour que ses interlocuteurs comprennent ces beuglements caractéristiques. C'était fort intéressant, mais à quel stade de la maîtrise de ce procédé était l'admirable padawan ? Les autres élèves avaient-ils pu le comprendre aussi ?

Plutôt que de répéter sa question peut-être inutilement et pour ne pas rabaisser le Wookie qui ne le méritait vraiment, mais alors vraiment pas du tout, La Jedi décida de répondre de manière à ce que la question se devine dans la réponse.


Voila une excellente question, merci de la poser. En effet, tout Jedi peut connaître des doutes, et ainsi savoir si nous sommes ou non dans la bonne voie peut s'avérer être préoccupant. Vous saurez que vous n'êtes pas dans la facilité uniquement si vous n'essayez pas de le savoir, si vous arrêtez de vous poser des questions et d'analyser ! L'intuition et l'analyse mentale, la réflexion, sont deux choses bien distinctes. La première n'a jamais tort. Elle est souvent fugace, et arrive en premier, elle se ressent non pas dans la tête mais dans votre ventre, dans votre coeur, dans vos tripes. L'analyse, elle, est une interférence du mental, de vos peurs, de vos doutes. Si vous l'écoutez, à moins de connaître les tenants et aboutissant de toute la réflexion, vous pourrez vous tromper. De plus, l'analyse pourra venir contredire votre intuition première, et semer le doute dans votre esprit. Il vous sera alors difficile de distinguer l'intuition de votre mental. Celui-ci vous répétera sans cesse "et si c 'était cette idée là qui était l'intuition ?" ou "mais non, ce n’est pas de l'intuition en fait, ce n'était que mon imagination"... il sapera votre confiance en vous et en vos ressentis, ou vous illusionnera sur vos réelles capacités.
Il est donc important pour connaître la vérité de savoir taire son mental, faire le vide, pour laisser la place à l'intuition.
C'est là l'un des principaux intérêts de la méditation : elle dissipe le mental et les doutes, et vous rend apte à recevoir la véritable intuition.

Pour ta seconde question, à savoir si notre intuition nous conduit au chemin le plus facile, s'opposer à la volonté de la Force n’est jamais la voie. Ayez confiance en elle ! Les apparences sont parfois trompeuses, et ce qui semblera être une mauvaise chose, conduite par la Force, s’avérera sans doute une bonne chose... Elle est omnisciente, et consciente ! Elle sait déjà ce que nous ne savons pas encore, aussi, nos jugements sur ce qui risque de se produire et sur la valeur d'un tel évènement peut être faussé par notre mental analysant avec des données incomplètes.
De plus, la Force n’est pas un tyran, elle nous offre toujours le choix ; ceci dit, la suivre nous conduit au bonheur, s'y opposer, c'est un peu comme nager à contre-courant dans une rivière : on ne saura être plus fort et y arriver, et on finira par se noyer sous le coup de la fatigue. S'opposer à la Force, aux évènements, c'est se conduire à la souffrance - au côté obscur !. L'acceptation est la clef ; Et c'est là encore un avantage de la méditation : en apaisant le mental, elle apaise les doutes, et les désirs inconfiants de contrôle. En lâchant l'illusion de contrôle, on accède à l'acceptation émotionnelle. On ne se ronge plus la santé par la colère, la peur ou le regret d'évènements.

Donc, pour récapituler plus simplement, on discerne si on est sur la bonne voie lorsqu'on est en paix, réceptif et dans l'acceptation. On le ressent, on ne le raisonne pas. Et si la Force vous invite à quelque chose (elle ne vous l'ordonnera jamais), c’est que c'est bon pour vous. Vous êtes libres de la suivre ou non, mais comme vous faites tous partie intégrante de la Force, ne pas la suivre, c’est ne pas vous suivre. Les conséquences peuvent alors être déplaisantes...

Ais-je bien répondu à ta question, mon jeune ami ?


Elle interrogeait du regard tous les élèves en même temps qu'elle posait cette question. Puis, elle se rendit-compte qu'elle n'avait pas offert de coussin au Wookie, elle lui en tendit un. Les Wookies vivaient en milieu naturel, avec bien moins d'exigence de confort que la plus part des humanoïdes, mais tous ici logeaient à la même enseigne, et il n'y avait pas de raison de le priver du droit à avoir lui aussi un coussin.
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Comment avais-je pu faire encore une entrée aussi fracassante ? Je ne pouvais le dire ... Mais cette fois-ci, par rapport à d'autres fois, les gens avaient plus souri ... ouf ! Une sorte de twi'lek si ce n'est les sortes de cornes sur le haut du crâne, ce qui différenciais de ce à quoi pouvait ressembler Ledeb ou encore Aor'Ashar, les deux membres de cette espèce que je connaissais, me demanda si j'allais bien ... En regardant de près, la maitre jedi était semble t'il de la même race ...

-"Euh ... Yeb aller bien ... sol mouillé ... donc pas dur ..."

Puis la jeune padawan se présenta : Otanaki Ozetsu ... un nom compliqué ! Il fallait que je trouve un diminutif ...

-"Euh ... Otakani ... Otanaki ? Yeb pouvoir appeler Ota ? Ota être twi'lek ?"

Une humaine arriva, et semblait bien plus vieille et grande que les autres padawans humain de ma classe ... elle s'approchait peut être du titre de chevalier ! Et rapidement, la togruta padawan se tourna vers elle pour l'accueillir ! Otanaki semblait être quelqu'un de gentille, accueillante ... le genre de personne que j'appréciais facilement ! Et avant que je puisse me perdre dans mes pensées, la dame jedi prit la parole : Sa voix était douce, pleine d'assurance et reposante ! Je me retournais donc vers elle pour écouter ... elle ne faisait pas peur comme certains maitres jedi ... comme le vieux Maitre Bassin, un bothan à l'air ronchon et peu commode. Le cours que j'avais décidé de suivre n'était pas obligatoire, mais même si je n'en connaissais pas tous les tenants et aboutissant de celui-ci, j'avais décidé de rester : En effet, Maitre Lune s'était prévu quelque chose ce matin, et je me voyais mal m'ennuyer tout seul dans le Temple. Et puis cette leçon me permettrais de rencontrer des padawans de tout âge, et l'expérience des autres ne pouvait que m'être bénéfique ! Par contre, la dernière remarque de Maitre Laksh'Mi était pour moi. Je regardais mon pelage, et vis les brindilles, feuilles et autres végétaux s'étant accroché à ma fourrure lors de ma galipette ... légèrement gêné, je me frottais la fourrure pour faire tomber tous les parasites tout en m'excusant auprès des autres padawans.

-"Pardon ... Yeb pas avoir faire exprès ..."

Mais l'incident semblait clos ... je sentis sur moi le regard amusé du Maitre jedi, et c'était tout ! Mais pourquoi avais-je peur des Maitres jedi ? Peut être que je les comparais trop aux sages ewoks, vieux et s'amusant à faire peur aux petits oursons avec des histoires, des remarques acerbe et des critiques à tout va ... bref ... pas la joie ! Mais ici, la togruta jedi lança un oreiller à tout le monde : J'attrapais le mien, puis je regardais mes camarades : Ils s'en servaient tous pour s'asseoir ... étrange ... Dans mes souvenirs, un oreiller était fait pour poser sa tête ... mais tant pis ... Je m'assis donc sur l'artefact : Il était ferme, et bien moins mou que celui que j'utilisais dans le lit bien trop grand de ma chambre au dortoir ...

Alors que j'essayais de m'asseoir comme les autres sur le coussin, je remarquais que mes jambes étaient trop courtes pour me positionner correctement : Je me mis donc de la manière la plus similaire possible, mais celle-ci était douloureuse ... et j'appris rapidement que pour le moment ce n'était pas utile de s'embêter outre mesure ... mais il fallait quand même garder le dos droit : Je plaçais donc mes jambes devant moi, allongé.

Ainsi la première expérience avait été un échec ? C'est vrai que j'avais eu du mal à me concentrer, et que ma tentative de perception du maitre jedi s'était fini lamentablement à la venu d'un bel oiseau ... et que j'avais suivi les lekkus de Ledeb pour me rendre sur le lieu ... D'un coup j'eus presque honte de moi ... m'étais-je approché des siths, les méchants hommes en noir ? Ceux qui avait tué mon premier maitre, Maitre Feach ? Si celui-ci pouvait me voir, il serait sans doute offusqué de me voir ainsi ... Mais d'un autre côté, Laksh'Mi parlait très vite ... et je ne comprenais pas tout ... peut être que ce n'était pas si grave que ça ... en tout cas j'espérais ! Mais une sorte de mélange entre grognements et mouvements me firent tourner la tête : Une grande créature poilue, une sorte d'ewok géant se trouvait derrière moi ! Mais j'en avais déjà vu un à la cantine ... un wookie qu'on appelait ça ! Et beaucoup de gens me confondait avec ladite race, car les ewoks n'était pas encore connu dans l'espace de la République ...

Bref ... tout ça pour dire que je ne compris pas un traitre mot des grognements émi par le wookie, mais j'entendis comme ... des mots ... dans mon esprit ... pas entièrement distinctement, si bien que je ne compris pas réellement le sens de la phrase qu'il essayais de nous faire parvenir ... mais ça avait un rapport avec la dernière remarque de la Maitre jedi ... j'attendis donc la réponse de celle-ci pour essayer de remettre une question sur les quelques mots que j'avais capté ...
La question portait donc sur le chemin menant vers le côté obscur ... mais encore une fois la maitre jedi parla trop vite ... et je ne compris pas réellement ce que je voulais savoir ... puis une question me vint à l'esprit ... un jour Maitre Feach, le jedi gris s'étant écrasé sur Endor, avait dit que la Tschumba-Force n'était ni bonne ni mauvaise ... et que c'était ce que l'on en faisait, jedi ou sith qui faisait le mal ou non : C'était donc l'action et l'utilisation de la Tschumba-Force qui était malveillant ou bon.


-"Maitre ... Yeb avoir question : Dans discour à Maitre, Maitre avoir considérer que Tschumba-Force être gentil ... donc à l'inverse ... Tschumba-Force pouvoir être méchante si méchant sith utiliser Tschumba-Force ! Mais Yeb avoir appris par Maitre Feach que Tschumba-Force être ni méchante ni gentille ... seulement personne utiliser Tschumba-Force être gentil ou méchant ... Et pour chemin plus rapide ... si par exemple famille à Yeb être en danger ... tout droit ... donc chemin plus rapide, Yeb devoir prendre rallongement pour sauver famille ? Sinon Yeb risquer de tomber dans côté Obscur ?"

Bien entendu ... je ne comprenais pas encore toutes les subtilités du basic ... et pour moi un chemin était une route ... Puis je toussotais ... pour tenter de camoufler un peu ma gêne ...

-"Et ... Yeb pas tout comprendre .... Yeb penser que Maitre parler trop vite ..."
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A son tour, Yeb prit la parole ; une parole certes peu habituelle, mais le jeune Ewok s'en sortait tout de même très bien. Au moins, tout le monde semblait le comprendre.

Accueillant avec respect la difficulté de son plus jeune élève à suivre ses grands discours, la maîtresse Jedi répondit.


Oh, pardonne-moi Yeb ; je me doutais que j'allais trop vite. Elle laissa un temps de pause légèrement plus long qu'à l'habituelle avant de passer à sa phrase suivante. Comme je l'ai dit, il n'y a pas besoin de se donner exprès plus de difficultés que nécessaire pour agir. Si tu dois aller sauver ta famille du danger, Yeb, tu dois bien évidemment faire au plus pratique. Cela ne fera pas de toi une méchante personne !

Elle le regarda encore un instant avant de continuer, pour s'assurer qu'il assimilais ce qu'elle disait. Elle tentait de construire des phrases les plus simples possibles tout en abordant un sujet presque philosophique. Voila bien un défi pour son premier cours en tant que formatrice... Un cas d'école, comme on dit !

Quand je parle du "chemin le plus rapide et le plus facile", je veux dire que quelqu'un qui fuit la difficulté quand elle se présente ne développera pas une force de volonté suffisante pour résister aux tentations que le côté obscur agite dans nos vies. C'est bien d'aller au plus simple dans certains cas, mais dans d'autres, la bonne voie est de savoir prendre son temps et de faire les choses correctement, de ne pas se précipiter, au risque de bâcler et de rater... Est-ce un peu plus clair ?

Les questions de Yeb et Growold avaient légèrement fait dévier le sujet du cours. Aussi, après s'être assuré que personne n'avait plus d'autre question sur l'instant, Laksh'Mi reprit pour tous ;

Nous avons donc entrevu rapidement que la pratique de la méditation, le sujet de ce cours, présentaient deux grands intérêts pour le Jedi :
1/ elle permet de se rendre réceptif à la connaissance intuitive.
2/ elle apaise les émotions, rend plus serein.

A travers ces deux avantages, elle aide le Jedi à suivre au moins trois des cinq préceptes du Code.

Qui saurait m'énoncer ces préceptes soutenus par la méditation ?


Elle regarda la petite assemblée et patienta pendant que les élèves se lançaient dans une quête intérieure à la réponse.
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Après avoir informé Yeb qu’elle n’était pas une Twi’lek mais une Togruta, Ota resta silencieuse et observa tout ce qui se passait autour d’elle laissant par instant quelques moments d’égarements, si bien qu’elle ne vit pas Laksh’Mi s’emparer de coussins qu’elle lança aussitôt à chaque padawan. La jeune Togruta eut juste le temps de relever la tête qu’elle réceptionna tant bien que mal le coussin qui manqua de la faire basculer en arrière, la ramenant par la même occasion à la réalité. Ota se releva légèrement, afin de placer le coussin sous ses fesses, avant de se mettre en tailleur et, elle reporta toute son attention sur Laksh’Mi. Après que cette dernière ait fini de parler, Ota entendit une voix assez bizarre s’élever juste derrière elle. Lorsqu’elle se retourna pour voir de qui il s’agissait, elle resta bouche bée devant le padawan qui était arrivé après eux. Elle trouvait qu’il ressemblait beaucoup à Yeb mis à part que sa fourrure était beaucoup plus sombre et qu’il était beaucoup plus grand. Ota n’avait pas vraiment écouté la question qu’il venait de poser mais, elle écouta avec un peu plus d’attention la longue réponse du maître Jedi. A peine avait elle fini de parler qu’une autre question prit la relève relançant son discourt. Ota fut un peu perdu dans toutes ces explications et préféra garder le silence afin de réfléchir à tout ce qui venait d’être dit, puis, après un moment de répit, Laksh’Mi leur posa une question qui replongea la jeune Togruta dans ses réflexions. Elle porta son index légèrement replié à ses lèvres tout en baissant les yeux.

*Il faut donc trouver quels sont les préceptes qui sont soutenus par la méditation… Qu’est-ce que ça peut bien être ? Je suis pourtant sur de les avoir entendu au moins une fois par le passée… Voyons voir… La méditation, la connaissance, les émotions…*

Soudain, elle releva sa tête et leva son bras pour attirer l’attention de Laksh’Mi puis, après une hésitation, elle décida de se lancer :

-Maître, je crois que les trois préceptes sont : « il n’y a pas d’émotion, il n’y a que la paix », « il n’y a pas d’ignorance, il n’y a que la connaissance » et enfin, « il n’y a pas de passion, il n’y a que la sérénité ».

Ota avait dit ça uniquement parce que les mots de Laksh’Mi lui avait vaguement rappelée quelque chose qui correspondait plus ou moins avec ces paroles. La jeune Togruta se demanda si elle ne venait pas de dire une bêtise et elle resta silencieuse tout en fixant l’autre Togruta.
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Deux jours avant j'avais reçu un hologramme donnant rendez-vous aux padawans pour un cours dans le parc du Temple. Il n'y avait aucune précision sur le thème de ce cours, mais il était toujours intéressant de participer à un cours collectif. On apprenait toujours quelque chose quand on travaillait à plusieurs. De plus, Maitre Vahalor ne me donnait aucun cours pour l'instant.
Même si le thème n'était pas mentionné, on devait chercher nous-même où allait se passer le cours dans le parc. Cela ne serait pas difficile pour moi. J'avais un avantage que les autres padawan ne possédait pas : ma capacité à percevoir mon environnement à travers la Force.

Je me levais tôt ce matin-là afin de pouvoir m'entrainer au double sabre avant le cours collectif. Je pris soin de revêtir une tenue propre et de bien attacher le double sabre à ma ceinture. J'avais vu que rarement des padawan jedi avec ce genre d'arme pour l'instant. Il faut dire que cette arme était assez difficile à maitriser. Après avoir pris un petit déjeuner rapide, je me dirigeais vers une des salle d'entrainement. Je savais que ma voie serait de mêler l'art du sabre et l'utilisation des pouvoirs de la Force. Je l'avais vu en rêve. J'espérais pouvoir bientôt fabriquer mon propre double sabre. Mais je savais que mon "problème" ralentirait cette perspective. Je commençais à revoir les mouvements que Maitre Vahalor m'avait enseigné en les exécutant de plus en plus rapidement. Je sentais la Force me murmurer des paroles que moi seule comprenais et entendais.

Évidemment, je ne vis pas le temps passer et m’aperçus que j'allais être en retard au cours collectif. C'était bien ma veine ça. Heureusement que je n'avais pas devoir chercher le lieu longtemps. Je sortis en courant de la salle d'entrainement et me dirigeais vers le parc. Je me laissai guider par les murmures de la Force et par ce que je percevait à travers elle. Je repérai très vite un petit groupe de personne qui ce trouvais dans un coin reculé du parc. Je m'y dirigeais d'un pas rapide vers le petit groupe. Je m'arrêtai à quelques mètre afin d'écouter ce que la maitre jedi était en train d'expliquer.

Apparemment elle répondait à une question de Yeb. Puis elle en posa une aux padawan présent. Quels étaient les préceptes du Code jedi qui sont soutenus par la méditation. Question assez simple quand on connaissait bien les préceptes jedi. J'allais m'avancer un peu plus quand une jeune togruta répondit à la question de la Maitre jedi. Je ne connaissais pas spécialement les padawan présent au cours. Il faut dire que depuis mon retour sur Onderon, j'étais restée à l'écart des autres. Ce que j'avais vécu sur le Tarkona me hantait encore et cela me perturbait.

Enfin je compris assez vite que le sujet du cours serait la méditation. Maitre Vahalor m'en avait apprit les bases, mais j'avais du mal avec cette discipline jedi. Je savais qu'elle était importante pour un jedi, mais à chaque fois que je m'y essayais j'avais l'impression de perdre pied dans le flots de Force que je ressentais. Il fallait donc que je m'entraine à la méditation jedi avec un maitre de préférence. Lorsque la jeune togruta eut répondu, je m'avançais vers le petit groupe et m'adressai à la maitre jedi :


"Maitre, j'aimerais aussi participer à votre cours. Je suis Elora Faren, padawan d'Horus Vahalor. Je suis désolée pour mon retard, mais je m'entrainais au sabre et je n'ai pas vu le temps passer."

Je restais bien droite en fixant l'aura de la maitre jedi que je percevais à travers la Force. J'attendis que la Togruta adulte m'autorise à m'installer parmi les autres padawan. Je sentais toujours cette part sombre qui m'habitait, mais pour l'instant elle n'essayait pas de m'envahir. J'attendis avec une certaine impatience et anxiété la réponse de la Maitre Jedi. Je fis le tour des padawans présent. Il y avait un twi'lek, une togruta, un wookie et un ewok. C'était dommage qu'il n'y ait pas plus de monde pour un cours qui pouvait se révéler assez important.
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A l'énoncé des trois préceptes du Code Jedi qu'en faisait la jeune Otanaki, Laksh'Mi senti sa fierté monter d'un cran très net. Dire que cette prometteuse élève ne savait pas encore que le Conseil avait accepté qu'elle soit sa padawan...

Admirative, le professeur allait la féliciter quand une irruption soudaine vint l'interrompre. Il s'agissait d'une padawan qu'elle avait déjà entraperçue plusieurs fois mais avec qui elle n'avait encore eu jamais aucun contact; une apprentie qu'un inconvénient certain avait doté d'un atout particulier et pratique, pourtant pas si rare, puisqu'ils devaient au moins être deux padawans, dans ce temple, à vivre cette particularité. Elora Farel, se présentant ainsi, n'avait pas la vue, pas celle des sens physiques en tout cas. Elle voyait à travers la Force, Laksh'Mi le savait très bien pour avoir entendu parler d'elle.

Sans se précipiter pour répondre, trouvant sans savoir pourquoi l'idée de créer une pause intéressante, peut-être pour tester la patience de l'élève, Laksh'Mi déposa son habituel doux regard ambré sur Elora. S'en apercevrait-elle ? Elle fit mine de réfléchir faussement à la question, comme si le refus pouvait être envisageable, en prenant soin toutefois de bien caricaturer cette imitation d'hésitation, avant d'enfin prendre la parole.


Ma foi... On dirait bien que tes excuses sont sincères, autant que ton envie d'assister à ce cours ; Qu'en pensez-vous, dit-elle en regardant ses premiers élèves, un retard mérite d'habitude l'exclusion, non ? Le ton amusé et évidemment ironique appuyait sur le "retard" de tous. Elle reprit en relevant la tête en direction de la nouvelle arrivante.

L'assemblée ici présente t'accorde officiellement l'autorisation de nous rejoindre.

Un large sourire illuminait son visage à ces mots, le rendant enfantin et espiègle. Mais là encore, Elora s'en apercevrait-elle ? Où bien prendrait elle toute cette ironie au pied de la lettre, s'offusquant au passage ? Laksh'Mi espérait que sa légèreté soit suffisamment palpable.

Invitant alors la demoiselle à prendre place, elle se retourna pour sortir de son sac décidément magique encore un coussin dont on pourrait se demander de quel trou noir ou autre distorsion spatiale il provenait pour ainsi avoir tenu avec tous les autres coussins. Mais combien lui en restait-il encore dans sa si petite hotte ?

L'élève assise au sein du groupe, il ne restait plus qu'à reprendre là où elle s'était interrompue. Ah oui, voila ! Les préceptes...

Bien que l'élan de la fierté fut dissipé, ce qui n'était pas plus mal finalement - car il n'y a effectivement pas de passion, il y a la sérénité ! - Laksh'Mi félicita la Togruta.


Bien, reprenons. Oui, Ota, c'est tout à fait ça, bravo. "Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix ; il n'y a pas de passion, il y a le sérénité ; il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance." Vous voyez donc que la méditation, qui aide à faire de ces principes une réalité, même temporaire, est une aide précieuse pour le Jedi, un outil de vie, rien de moins. Elle améliore la conscience et la perception de la vie et de l'environnement à celui qui la pratique, aussi, elle aide à guérir les blessures du mental, les souffrances émotionnelles.

Elle pensa à faire une pause pour Yeb, puis dès qu'elle eut le sentiment qu'il avait à peu près tout assimilé, continua :

Certains y portent plus d'intérêts que d'autres. Elle demande une certaine rigueur et discipline, car il est très tentant de stopper le recueillement au bout de quelques minutes pour être plus actif. Au début, il n'est pas aisé de s'y plonger. Faire le vide en dehors de toute concentration naturelle, forcer cette concentration quand rien autours de vous ne vous y invite, cela demande le contrôle de son mental, de ses pensées. Une chose qu'il semble au premier abord impossible. Et pourtant, avec la pratique et quelques astuces, on finit par savoir comment faire.

Par contre, sans vous en rendre compte, en situation, il peut vous arriver de faire le vide sans difficulté, de focaliser votre attention, de vous retrouver concentré sans le forcer. Par exemple, en cherchant l'endroit de ce cours, en désirant le trouver, votre inconscient ne se tourne alors plus que vers cet objectif. Il génère alors des pensées exclusivement dédiées à ce sujet. Vous êtes naturellement concentrés sur le lieu à trouver et vous êtes donc réceptif aux solutions qui se présentent de l'intérieur, de votre inspiration, de la Force.

Y a-t-il des questions, avant que nous entrions dans un aspect un peu plus technique ?


Pauvre Yeb, se disait-elle. Les termes techniques lui créeraient-ils plus de difficultés ? Elle envisageait, le moment venu, de le guider un peu à travers la Force, ou bien de vulgariser autant que possible son discours, employer des images, des métaphores qui seraient plus dans ses repères habituels. Elle improviserait. Elle trouvait qu'il ne s'en sortait pas si mal jusque là. Mais elle avait peur de le larguer, cela allait vraiment commencer à devenir plus pointu...
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Ravie d'avoir été acceptée par le groupe, même malgré l'évidence apparente soulevée par la très jeune apprentie Togruta, Sélène restait volontairement silencieuse. Assise visiblement comme tout le monde, en tailleur, elle écoutait chacun tout en restant concentrée sur un exercice que lui avait appris Ellana. Cela consistait à écouter en gardant son esprit vide. Exercice ô combien difficile, on pouvait même penser qu'elle dormait puisque pour cela elle fermait les yeux et détendait la totalité de son corps.

Le petit épisode avec l'ewok l'avait amusée lui arrachant un sourire. Mais elle admirait sa façon qu'il avait de pouvoir communiquer. Cela ne devait aucunement être un exercice facile pour cette petite bestiole, toujours est-il qu'il faisait un effort et qu'il n'avait aucunement honte de dire ce qu'il comprenait ou non.
Au fur et à mesure des arrivants, le cours devenait de plus en plus profond et il se passa un évènement que Sélène ne comprit pas immédiatement. La mâitre Jedi Togruta répondit à une question que Sélène n'avait pas entendue. Etait-elle trop concentrée pour faire attention ? Elle comprit un peu après que la transmission mentale n'était pas parvenue à son esprit. Ce qu'elle garda de côté pour un moment ultérieure.

Une fois encore un padawan arriva, son excuse était plus ou moins valable, sortir d'un cours pour aller à un autre ou ne pas faire attention à l'heure n'était pas pour Sélène une raison valable. On programme un cours, on y va à l'heure ou pas du tout. Du moins on regarde l'heure... Cependant il n'était pas du ressort de Sélène d'accepter ou non sa présence.
Sortant de son mutisme depuis son arrivée, Sélène prit la parole pour aborder la question qu'elle avait intérieurement mise de côté pour un moment propice, moment qui semblait arrivé.
"- Maître Laksh'Mi, j'ai cru comprendre que notre ami wookie avait communiqué avec vous par la pensée il y a quelques instants. La méditation permet-elle d'acquérir cette capacité ? Ou de l'améliorer ? J'ai eu plusieurs fois l'occasion de communiquer de cette façon avec Ellana mais je n'ai jamais su réellement si elle entendait mes pensées ou si c'était moi qui les lui transmettais. De la même façon je n'ai jamais su si j'entendais ses pensées ou si elle me les transmettait. Comment peut-on savoir ? "
Sélène attendait beaucoup de cette question car maîtriser cette communication était un atout majeur et avait plusieurs fois sauvé la vie de la padawan et de son maître lors de périlleuse mission. Nul n'est sensé ignorer que chaque mission de maître Caldin tourne toujours au désastre.

Invité
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Après une attente qui semblait éprouver l’hésitation des jeunes élèves à exposer leurs incompréhensions ou curiosités, Laksh’Mi accueillit la question de Sélène.

Elle fit mine de réflechir quelques secondes, ce qui, à vrai dire, était bel et bien le cas, car la question n’était pas si anodine, ni « bateau », même pour un maître Jedi…


Alors, voyons. Hum… l’exercice de la méditation euh… oui, donne plus de discipline et de conscience à l’esprit, et lui confère donc par là plus de facilité à être réceptif à ce qui nous est transmis autant qu’à l’autre, et donc à la connexion qu’on peut créer avec lui pour lui transmettre une pensée… Cela n’a pas vraiment de lien direct, mais cela renforce les capacités de l’esprit, donc oui.
Pour ce qui est de savoir si la télépathie est un processus de transmission ou de réception, je dirais que cela peut être l’un, l’autre, ou les deux à la fois.
Il est parfaitement possible à qui sait comment s’y prendre de lancer un « appel » à une personne réceptive, de lui envoyer un message-pensée. Bien sûr, cette personne devra être ouverte : car si le destinataire est replié sur lui-même, non réceptif, il pourra passer à côté et ne rien entendre ;
Inversement, un être doué de la Force peut également être à même de capter les pensées les plus fortes, les plus évidentes de quelqu’un, sans que celui-ci ne fasse d’effort particulier pour émaner un message ! Mais là encore, le contact peut être refusé : des personnes entraînées peuvent se fermer volontairement et se rendre hermétique à toute intrusion mentale.

Prenons un exemple plus concret : si tu cherches à communiquer avec maître Caldin par exemple, elle ne sera pas forcément au courant, parce qu’éloignée ; pour t’entendre sans à le chercher particulièrement, ignorant que tu as un message pour elle, il te faudra lui transmettre quelque chose plutôt que d’attendre qu’elle sonde tes pensées. En fait, tout dépend de ton intention !
Cela dit, les Jedi sondent rarement les pensées d’un être, sauf s’il s’agit d’un adversaire à confondre ou neutraliser. Cela est à la fois un manque de respect et de politesse envers le caractère intime et privé du for intérieur de chacun. Cela ne correspond pas à l’idéal Jedi. Pour communiquer de la sorte, on préfèrera y être invité avant de lire les pensées de son interlocuteur.

Nous nous sommes un peu éloignés du sujet, mais j’espère avoir répondu à tes questionnements.


De nouveau, elle posa les yeux sur chacun des jeunes êtres assis dans l’herbe face à elle. Le soleil continuait sa course progressivement, faisant danser de manière imperceptible les ombres sur la végétation la plus basse du parc. Puisque personne d’autre ne semblait avoir de question, la Togruta proposa un exercice.

Spoiler:

Bien. Je vous propose de faire une petite expérience. Je vous en expliquerais les tenants et aboutissants qu’après coup, pour ne pas influencer vos réponses et vos ressentis, et afin de laisser votre curiosité prendre le dessus…

Asseyez vous de manière confortable ; de préférence, la colonne relativement droite, et les jambes reposées ; assis, en tailleurs, en lotus, en demi lotus – position favorite de Laksh’Mi, qu’elle adopta – ou bien même les pieds posés au sol. Soyez assurés de ne pas ressentir de tension musculaire qui vous obligerait à vous focaliser sur votre douleur. Vous devez demeurer détendus, relaxés.
Vous pouvez, si cela vous aide, prendre quelques profondes inspirations ventrales et expirer avec la bouche. En inspirant, ne gonflez pas directement vos poumons et votre poitrine, mais plutôt votre ventre ; tachez de pousser avec votre diaphragme vers le bas du corps, de repousser vos organes digestifs, intestins ou quoi que ce soit d’autres selon votre espèce.

Maintenant, fermez les yeux, posez vos mains sur les genoux, ou les jambes, paumes tournées vers le ciel, comme en réception. Soyez alors attentif à ce que vous ressentez à cette étape. Dans vos mains, vos doigts, le dessus de votre tête, tout votre corps.

Ensuite, imaginez et visualisez que vous êtes un arbre. Vos jambes, vos pieds, sont vos racines. Sur votre tête, sentez que vous avez des branches, et sentez ces branches grimper dans le ciel, au dessus de vous ; votre corps, c’est le tronc. Sentez vos racines se prolonger dessous vos pieds, être en connexion avec la terre, s’enfoncer profondément dans la terre. Vos deux extrémités se rallongent, elles poussent haut dans le ciel et bas dans le sol. Sentez-vous reliés au ciel et à la terre.


La maîtresse laissa le groupe pratiquer quelques instants avant de reprendre.

Sachez également qu’il n’y a pas de ressenti juste ou non à avoir, cette expérience est unique pour chacun, et vous ne ressentirez peut être pas tous les mêmes choses. Il n’y a pas de ressenti plus normal qu’un autre, vous devez juste être attentif au votre.

Avez-vous pu sentir quelque chose, dans vos mains et doigts, pieds, au dessus de la tête, ailleurs ?


Elle laissait aux disciples le temps d’être attentif à tout cela avant d’avancer dans les exercices.
Invité
Anonymous
Après avoir vaguement écouté en silence la réponse de Laksh’Mi à la question de Sélène, Ota reporta toute son attention sur la Togruta et l’exercice qu’elle venait de donner et trouva l’idée de percevoir son corps comme un arbre assez amusant. La jeune fille reprit son sérieux et s’exécuta à la tâche, sans perdre de temps. Elle réajusta sa position « en tailleur » afin de ne pas avoir mal aux jambes pendant l’exercice, puis, elle redressa son dos, ferma les yeux, posa ses mains paumes vers le ciel sur ses genoux puis respira lentement comme leur avait expliqué Laksh’Mi. La jeune Togruta se visualisa grossièrement de façon à pouvoir avoir une vu d’ensemble sur elle-même avant de la transformer en arbre. Le résultat ne fut pas brillant du tout et Ota fit une grimace montrant que l’exercice n’était pas aussi simple qu’elle ne le pensait. Ota décida donc de visualiser tout d’abord chaque partie de son corps/arbre afin d’obtenir un meilleur résultat. Elle commença tout d’abord par ses jambes et ses pieds qu’elle les visualisa comme des racines qu’elle plongea dans le sol afin de maintenir et nourrir l’arbre par l’énergie de la terre. Lorsque ce fut fait, elle passa à son corps qu’elle transforma en un tronc bien droit et solide puis enfin pour terminer, la tête, au-quelle apparut des branches qu’elle tenta de les faire grandir le plus possible vers le ciel. Ota était fière d’avoir enfin réussit à faire un arbre qui tienne la route, et soudain, lorsqu’elle se concentra sur une partie de l’arbre, elle sentie quelque chose. Au niveau du tronc, elle sentie dans son propre corps des picotements qui étaient plus présent dans ses mains. Les picotements qu’elle ressentait partaient du centre de la paume de sa main avant de s’étendre jusqu’aux doigts où les picotements s’intensifièrent et, elle sentie quelque chose de bizarre comme si une sorte d’énergie s’échappée du bout de ses doigts. Elle sentie cette sensation se produire un peu plus haut, au niveau de sa tête. Elle ressentie les même picotements, et cette même sensation d’énergie s’échappant de sa tête comme si de véritables branches s’élancées vers le ciel et, elle eut même l’impression de sentir des feuilles pousser sur ses branches. Ota sentie aussi ses yeux avoir comme une sorte de convulsion qui la gênée un peu. La jeune Togruta retourna ensuite à ses racines où elle ne sentie que de très faibles picotements qui étaient à peine perceptibles. Puisqu’elle avait fait le tour, elle décida de revenir à elle, et, son retour à la réalité fut attirée par les effets qu’elle avait perçu en tant qu’arbre se répercuter sur elle-même. La jeune Togruta se frotta les mains car elle sentie les picotements s’intensifier comme si elles allaient finir par prendre feu. Tout en continuant ça, elle attira l’attention de Laksh’Mi afin de lui faire par de ses impressions :

-Maître ? En faisant cet exercice, j’ai pu devenir l’arbre et j’ai ressentie différentes sensations pouvant être agréable et désagréable. Pour le tronc, j’ai sentie mon corps remplis de picotements. Ils étaient d’ailleurs très présent dans mes mains allant du centre de la paume vers le bout des doigts et j’ai sentie comme une sorte d’énergie s’y échapper (et d’ailleurs ça continue toujours. Dit-elle à voix basse) Hum ! La jeune Togruta se replia légèrement sur elle-même et porta une main à son ventre. Elle resta comme ça un court instant puis, lorsqu’elle se redressa, elle dit : Et je viens aussi d’avoir une douleur au ventre... Pour les branches, j’ai eu ma tête prit de picotements plus agréables et j’ai sentie les branches s’étendre vers le ciel et j’ai eu l’impression d’avoir eu des feuilles apparaître sur ces branches. Ah ! Et aussi, j’ai eu les yeux comme prit de convulsion et cela m’a dérangé sur le coup. Par contre, pour les racines, j’ai à peine réussi à percevoir ces picotements, c’est comme-ci… Mes racines n’avaient plus de vie… Ce pourrait-il que se soit dû au fait qu’elles n’étaient pas assez enfoncées dans le sol ? Du coup, j’ai l’impression d’être une tête en l’air plutôt que d’être quelqu’un ayant les pieds sur terre…

Après quelques minutes qui lui avaient parut être une éternité, Ota soupira de soulagement lorsqu’elle sentie enfin les picotements disparaître.

HRPG: C'était bien amusant à faire. Par contre, c'est clair que les picotements ça! Je les ai bien sentie ><'
Invité
Anonymous
Laksh'Mi n'eut pas à attendre bien longtemps pour avoir une réponse à sa question ; Promptement, la jeune togruta, curieuse et vive, eut un petit "geste des yeux" si subtile mais à la fois si communicatif pour dire qu'elle avait quelque chose à répondre.
Elle fit part à l'autre Togruta, plus âgée, de ses observations.

Elle avait ressenti des picotements essentiellement, et à cette évocation, Laksh'Mi se senti envahie par une vague d'amour incondiitonnel encore plus grande envers cet être si avancé pour son âge, bien que cette apparente qualité était l'apanage habituel des enfants élevés au temple.
Ota avait ressenti quelque chose de fort habituel dans ce genre d'expérience, et qui avait une signification très claire de ce qui se produisait en sa jeune future padawan.

Bien sûr, elle devait ne pas en parler pour le moment, afin de préserver les autres padawans de leur imagination et leur éventuelle croyances en l'importance de ressentir des picotements... Cela pouvait être d'autres choses à ressentir, il ne fallait pas qu'ils s'efforcent de ressentir la même chose.

Alors, pour attendre la réponse des autres, la maîtresse Jedi se contenta d'un encouragement évasif, qu'elle aurait préféré être un vrai bravo ;


Oui, très bien, des picotements, on va revenir la dessus, otie.

tournant la tête vers l'intégralité du groupe, elle continua:

d'autres choses ?

Parfois, il arrivait que l'on ne ressentait rien, même si cela ne signifie pas qu'il ne s'était rien produit. Parfois encore, les ressentis étaient très peu développés parce qu'ils avaient déjà été expérimentés ; car la première expérience est toujours plus intense, à la fois de par la surprise et la différences des ressentis habituels, et à la fois parce que la partie de l'être qui sait tout donne un exemple de ce qu'il est possible de ressentir avant de laisser la partie consciente de l'être se dé-patauger pour retrouver d'elle-même ces ressentis...
Aussi, Laksh'Mi se demandait si elle obtiendrait d'autres réponses.

Patiemment, elle attendit de voir les réactions de ses autres élèves...
Invité
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Toujours aussi désireux d'apprendre, Ledeb écouta avec attention les mots du maître Jedi sans pour autant faire le moindre commentaire. Il ne se sentait pas vraiment impliqué par les différentes questions mais il nota tout de même toutes les réponses dans un coin de sa tête. Le temps passait, la petite clairière se remplissait de padawans et tout allait pour le mieux. L'air matinal lui faisait du bien, il attendait avec impatience d'apprendre !

Son attente ne fut pas très longue car, après avoir répondu à Sélène, Maître Laksh'Mi explica la mise en place du premier exercice. Cela lui parut tout de même étrange au premier coup d'oeil. Le but parait léger mais après tout, c'était Laksh'Mi le maître. Il joua donc le jeu et choisit la position du lotus comme cette dernière, jusque là, rien de transcendant. Il mit ses mains sur ses genoux, paumes tournée vers le ciel et ferma les yeux. C'est quand même assez étrange comme méthode.... Arrêter de penser, il devait arrêter de penser, se fier au maître et faire abstraction de sa conscience. Lui qui ne prêtait pas plus d'attention que ça à ses sens découvrit qu'il y avait beaucoup d'activité qui fourmillait autour de lui. Avant de se prendre pour un arbre, il écouta quelque temps le chant des oiseaux. La jeune Togruta avait déjà fini l'expérience et répondu... Il s'en fichait après tout, le temps ne devait pas être une contrainte ici, il se replongea dans le calme de la méditation, mettant tout (même les commentaires du maître...) de côté. A ce moment il cloisonna son esprit, le fit prendre divers chemin pour atteindre l'état d'arbre. La transformation était faite par étape, tout d'abord, les battements de son coeur qu'il ne remarquait que rarement se transformèrent en montée de sève, il sentait leur exacte passage et leur vrai intensité. Il laissa ensuite s'étendre ses racines, puis ses branches et là....

"Maître ?" osa t'il doucement, pour ne pas déranger les autres padawans dans leur méditation. Attendant que Laks'Mi lui porte tout son attention il continua à voix basse :
"Ce que j'ai ressenti était assez... original. Tout d'abord j'ai senti mon sang devenir sève, suivi son mouvement aux confins de mon corps, douce, apaisante mais également forte, aventureuse, résignée. C'est ensuite que j'ai déployé mes racines, sans trop de résultat... Come si la terre se refusait à moi. EN revanche j'ai senti des branches me pousser. Mes lekkus se sont mis comme à se dresser contre ma volonté, je sentais comme un courant au dessus de moi, comme si mes lekkus cherchait à capter quelque chose au dessus de moi. Enfin, j'ai ressenti la sérénité : un battement, pas vraiment un picotement dans mes paumes. Pas simultanés mais l'un après l'autre. Ma paume gauche, puis ma paume droite, une sorte de routine sans fin, un état "parfait".

Il avait peur que le maître le prenne pour un extravagant ou qu'elle croit qu'il en rajoutait mais c'était exactement ce qu'il avait ressenti, hormis l'absence de racines il était assez fier de lui. L’expérience s'était trouvé très enrichissante et il s'était vraiment senti plus ancré dans le monde, plus proche de la Force. Il réitérerait cette expérience quand il en aurait le temps. Les possibilités que la méditation offrait devait être encore bien plus importantes que ça ! Il attendait la suite avec impatience, le maître jedi avait vraiment réussi à capter son attention, il était heureux d'avoir réussi à y arriver à temps.

Spoiler:
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Elora alla s'asseoir avec les autres avec un air un peu contrit. C'est vrai qu'elle avait la fâcheuse habitude d'arriver en retard aux cours. Cela lui arrivait même avec son maitre. La jeune fille écouta la maitre jedi avec le plus d’attention qu'elle pouvait. Le cours était basé sur la méditation. C'était la discipline avec laquelle la padawan avait le plus de mal. Elle avait compris les bases et arrivait à naviguer à travers la Force, mais il lui arrivait souvent de s'y perdre ou de perdre le contrôle. Il lui arrivait de sentir trop de chose parfois. Cela était surement dû à son lien particulier avec la Force. La jeune fille fit ce que la maitre jedi expliquait même si elle n'en voyait pas l'utilité.

*Elle doit savoir ce qu'elle fait après tout. Bon essayons. On verra ce que cela donne.*

La miraluka s'installa en position du lotus et mit ses mains sur ses genoux. Puis elle ferma les yeux et se concentra sur les murmures de la Force. Elle s'immergea assez vite dans les flots de la Force et comme d'habitude, elle fut emportée par son flots puissant. Elle se concentra alors sur l'exercice demandé, mais cela était assez compliqué.

Elle ne comprenait pas comment arriver à se prendre pour un arbre. Elora ressentait les influx que les autres élèves faisaient sur la Force, mais elle ressentait aussi l'arbre et l'herbe à travers la Force. En fait elle n'arrivait pas à devenir l'arbre car elle se sentait attiré par l'aura que l'arbre qui se trouvait à quelque mètres d'elle dégageait à travers la Force.

De nouveau elle commençait à se perdre dans le flots de la Force. Elle essayait de s'en dégager, mais cela lui était difficile. Son amie mystique la submergeait de toute part. De plus, elle sentait le côté obscur qui l'habitait encore plus présent. C'était lors de ses méditations qu'elle le percevait le mieux. Cela était surement dû à son affinité particulièrement forte avec la Force. Il est vrai qu'elle arrivait à la manipuler avec une grande aisance, mais cela était à double tranchant.

Ainsi elle ne maitrisait pas très bien la méditation jedi malgré le fait que cela faisait déjà quelques années que son maitre lui ait montré cette discipline. Commençant à paniquer, Elora lança un appel à l'aide télépathique à la maitre jedi. Grâce à sa faculté de vision de Force elle pu au moins garder le contrôle sur ça.


*Maitre j'ai peur!*

La jeune padawan sentait le côté obscur qui l'habitait se battre et se nourrir de sa peur pour sortir et prendre le pas sur le côté lumineux de l'adolescente. La miraluka essayait de se calmer, mais cela lui était difficile. Elle n'arrivait pas à se sortir du flots de Force dans lequel elle se trouvait.


[HJ : les paroles télépathiques sont en gras, entre étoile et en couleur.^^]
Invité
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Alors qu’un bon moment de silence s’écoulait depuis les deux réponses d’Otanaki et Ledeb, Laksh’Mi attendait encore que les autres padawans finissent leur expérience et ressentent quelque chose.
Voulant encourager le processus en ajoutant son énergie à la masse de celles des padawans, ce qui rendrait le tout subtilement plus perceptible, elle replongea en méditation, faisant elle-même l’exercice.
Reprenant la position du demi-lotus, assise sur son coussin que quelques insectes rampant tentaient d’escalader tel des alpinistes franchissant les plus hauts cols d’Alderaan, elle ferma les yeux, ouvrit ses mains sur ses genoux, et focalisa son attention immédiatement sur sa fontanelle (car oui, les Togrutas aussi ont une fontanelle !). Une brise fraîche sembla sortir du sommet de sa tête, une fontaine d’énergie pure et éveillée jaillissant après avoir traversé et nourri tous ses chakras. Les chakras, une notion dont on parlait peu chez les Jedi, préférant explorer le côté mystique de la Force plutôt que son fonctionnement organique… Une notion qui avait pourtant permit à Laksh’Mi de devenir l’une des détentrices des secrets de la Force les plus sages d’Ondéron.

Alors que son attention était totalement absorbée par sa sensation sur le sommet de sa tête, qui ressemblait à celle que l’on peut éprouver après s’être lavé les cheveux ou les montrals avec un produit à la menthe, elle sentit une agitation mentale prendre de l’ampleur parmi le groupe. Non comme un simple flux de pensées tenaces, mais comme une crise d’angoisse.


*Maître j’ai peur!*

Sans avoir à se poser la question, Laksh’Mi sut immédiatement que l’apostrophe provenait de l’aura de la jeune Elora, aura qu’elle percevait très distinctement, qui se démarquait dans la Force.
Sans que son corps physique n’ait eu bougé d’un pouce, Laksh’Mi se sentit accourir auprès de cette aura en proie à quelques difficultés. Elle s’était spontanément et sans y mettre de volonté consciente psychiquement jointe à Elora pour envelopper son aura de la sienne. Sa douceur et sa quiétude couvrait de chaleur le corps et l’esprit de la Miraluka. Interrogeant intuitivement le cœur et l’essence même de son élève, la Togruta perçut des émanations du côté obscur.

La Jedi, quelque peu surprise de ressentir de telles effluves au sein même du temple, dans ce lieu paisible, chez une padawan, pendant une méditation sensée renforcer la quiétude, retomba un instant dans ses pensées, et dans son corps physique. La distance ainsi restaurée entre les deux personnes, qui n’avait presque fait qu’une pendant un moment court mais si chaud qu’il en fut agréable, laissa une sensation de vide et de froid au plus profond de son être. La chaleur et le confort lui manquait. Mentalement, Laksh’Mi prit conscience de ce qui aiderait Elora. La chaleur, et surtout, la Lumière !

Faisant à nouveau le vide, elle se focalisa sur un pouvoir que peu de Jedi savait utiliser, la Lumière de Force, connu aussi sous le nom d’apaisement de l’obscur…
Il lui fallait émaner sa propre lumière intérieure, sa quiétude, sa sérénité, son bien-être, son sentiment de sécurité jusqu’à englober Elora. Bien qu’en théorie, une telle émanation énergétique transcendait l’espace physique et pouvait relier toutes personnes quelque soit leur distance, Aucun Jedi n’était parvenu dans la pratique à émaner une telle lumière à plus de vingt mètres… Heureusement, Elora, comme tout le groupe, ne se trouvait guère à plus de dix mètres. Se reconnectant à l’esprit de la padawan, elle la rassura télépathiquement ;


*Tout va bien Elora… Ouvre ton esprit et contemple : il n’y a rien qui puisse être grave en ce monde, il n’y a que la Force. Le reste est sans importance, n’est qu’illusion. Nous ne sommes que la Force elle-même qui a pris forme. Nous n’avons rien à craindre, tout est parfait.*

En même temps que ces « mots », elle dégagea toute l’énergie lumineuse qu’elle pouvait pour nettoyer le corps subtil de la jeune Elora, pour rendre lumineux ce qui était ombre sur l’instant. En aucune manière cela n’aurait pu totalement libérer la Miraluka de son côté obscur persistant, mais dans l’instant actuel, il disparaîtrait. La lumière envoyée en Elora par Laksh’Mi éclairait les ténèbres en elle. Nul doute qu’Elora pourrait alors avoir des prises de conscience, reconnaître ce qui en elle était obscur, ce qui dans sa vie et ses émotions la faisait réagir obscurément.
Et ce sont ces prises de conscience et elles seules qui pourrait donner l’occasion à la padawan de se remettre définitivement du coté obscur. Quand on prend conscience de ce qui ne va pas, cela le transforme, cela fait perdre prise aux ténèbres.
Dans l’instant en tout cas, la maîtresse Jedi pu sentir la quiétude naître progressivement en Elora, qui ne devait pas avoir été en paix depuis fort longtemps en vérité. Quelques sursauts de peurs revenaient encore, le mental d’Elora devant sûrement passer en revue tous les dangers possibles du côté obscur.


*Accueille, accepte tout ce qui pourrait être. Ne lutte pas, ne craint pas ce qui pourrait advenir. C’est en le refusant que tu l’attireras. Prend conscience que tout est la Force, et que tout est parfait, quelque soit la valeur morale qu’on lui accorde mentalement. En acceptant que cela puisse être, cela n’aura plus de prise sur toi, et cela ne sera pas.*, conclut-elle pour éloigner enfin les derniers soubresauts de crainte chez l’adolescente.

S’éloignant progressivement de ce lien qui unissait les deux femmes, la Togruta reprit conscience du reste du groupe, et ouvrit lentement les yeux pour apercevoir les autres élèves.
Auraient-ils perçus ce qui venait de se produire, ou bien étaient-ils tournés vers leurs propres intérieurs respectifs comme elle leur avait demandé ?
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