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La Galaxie recelait son lot d’insatisfaits, de beuglards, de râleurs, grognards et autres haineux du mauvais sort. Aora n’était pas de cette école. Ce n’était pas très fille de rouspéter. Sa cousine avait aussi montré que c’était risqué. Non, elle, elle boudait dans son coin. Plus sûr, tout en offrant le temps de la réflexion. Tôt ou tard elle se remettait activement à travailler à son petit bonheur, bien décidée à se tailler une part en or dans la vie. Comme beaucoup, elle goupillait avec les moyens à portée de ses patounes griffues et l’aide de ses méninges florissantes. Sans compter qu’elle s’était récemment découverte dopée aux midi-chloriens. Un autre avantage pour mademoiselle qui les cumulait depuis la naissance. Aussi bon pour le moral qu’une dose de poudre de Ryll. En outre, Bonus Ultime de cette journée si bien commencée : elle avait dégotté le char d’assaut idéal pour arracher sa cousine aux mains de son propriétaire, quitte à les lui couper s’il ne voulait pas lâcher la donzelle. Une telle dévotion à secourir une inconnue parmi tant d’autres l’émouvait beaucoup. Bientôt, tout serait comme il faut dans le meilleur des mondes.

En attendant, elle n’avait rien de mieux à faire que de prendre un grand bol d’air chlorophyllé. Sa frimousse épanouie et sa démarche légère au son guilleret de ses pendeloques proclamaient qu’elle était gonflée à bloc d’optimisme. La petite Twi’lek fit la roue. La vie était parfaite en cet instant. Les mirettes pleines de camaïeux de verts, elle se demandait ce qui pourrait encore lui arriver de beau aujourd’hui. La surprise du destin traçait justement sa route à travers les recoins les plus broussailleux du parc, après s’être faufilée par une brèche du mur d’enceinte malmené par d’anciens combats. Son but : atteindre la réserve d’humanoïdes vivant à l’abri des fortifications. La créature avait faim. Très faim.

Inconsciente de la menace au milieu de ce cocktail de verdure tropicale, la jeune apprentie admirait la nature luxuriante qui se déployait de manière plus ou moins contrôlée dans les limites protégées du grand jardin. La sensation caressante du soleil sur sa peau plus habituée au chaud confinement des cavernes était une pure félicité. Une main en protection devant ses grands yeux, elle releva la tête vers l’étoile centrale du système Japrael.

De là où elle venait, s’exposer comme une fleur à l’astre diurne signifiait la mort. Les longues sorties en surface n’étaient réellement possibles que sur la bande crépusculaire scindant la planète en deux extrêmes, là où se rejoignaient le jour et la nuit éternels. Et gare aux tempêtes de chaleur. Une fois les portes des souterrains fermées à l’approche des bourrasques incendiaires venues des Terres de Lumière, elles ne se rouvraient pour personne. Pas forcément le signe d’une mauvaise volonté à aider son prochain. Mais les appels filtraient mal à travers trente mètres de porte blindée conçue pour empêcher de laisser entrer la moindre flammèche. Il ne restait plus aux malheureux qu’à tenter leur chance dans les crevasses et les quelques abris à flanc de montagne en espérant ne pas finir pulvérisés, carbonisés, fondus, dissous par la roche en fusion, prisonniers d’un éboulement ou cuits dans un four naturel. Les braves autochtones se laissaient toutefois rarement prendre au piège et ce danger concernait en priorité les clans chassés de leur cité, les exceptionnels touristes, les parias et les traditionnels esclavagistes. Du bon et du moins bon. Comme d’habitude.

Ici le soleil était plutôt gentil et le monde hospitalier. Pensait-elle, alors que la créature ayant détecté sa présence se dirigeait droit sur son insouciante personne, incisant une ligne dans la végétation.

Aora estima qu’elle profiterait encore mieux du tapis herbeux sans ses bottes et se baissa pour les retirer. Tout se passa en un éclair. Une bestiole débaroula des fougères avec un piaillement furieux manquant de peu de lui emporter le nez. La fillette n’évita la collision que d’un micro centimètre et ne dut la préservation de son capital beauté qu’à ses réflexes qui la propulsèrent en arrière sur les rotondités de son postérieur.

Qu’est-ce que c’était que ça ???!!!

Les yeux de la boule de poils naine qui lui faisait face luisaient d’une lueur psychopathe. Sa queue s’agitait frénétiquement toute à la joie de sa trouvaille et sa gueule salivante découvrait largement des petits crocs aiguisés. La gamine se demanda si elle n’allait pas lui lancer du venin dans les yeux afin de l'aveugler ou dans le nez pour colmater les narines.

L’animal commença à dessiner des cercles autour de la petite abasourdie, qui suivait le manège effréné pour ne pas être prise en traître, le monstre miniature trépignant de toute la vitesse de ses longues pattes en nombre incalculable. L’étrange chose hérissée et crottée piaillait toujours, envoyant sans aucun doute des signaux aux autres membres de sa colonie tandis qu’elle retenait la proie pour le grand festin. S’en était fait d’Aor’ashar ! Dépiautée jusqu’aux os par une meute de créatures enragées.

Comme on s’en doute peu séduite par l’avenir de repas pour la communauté des carnassiers, la Twi’lek essaya de se relever, mais les dents de la jungle lui bondirent dessus et elle se retrouva à rouler sur le côté en poussant un cri aigu que seules des cordes vocales féminines étaient en mesure de produire. Elle eut juste le temps de se remettre d’aplomb que la bête sautait à nouveau à sa gorge. La jeune fille bondit en sens inverse en se protégeant la jugulaire d’un de ses lekkus.

<Au secours ! Venez m’aider !!>

Au désespoir, elle s’était écriée dans sa langue natale alors que l’animal l’attaquait de front. Cette fois, elle ne put que retenir à bout de bras la bestiole surexcitée, basculant au sol, tandis que la boule de poils se débattait et agitait ses longues pattes pour l’égorger.

En réalité, l’abominable créature sauvage n’était rien d’autre qu’un sympathique Voorpak domestique, perdu dans la jungle depuis l’attaque du Temple et ne se sentant plus d’allégresse à l’idée d’avoir retrouvé des bipèdes pour s’occuper de lui et le nourrir. Il avait d’abord survécu en gobant quelques insectes et petits lézards, mais les gros prédateurs de la jungle et la séparation d’avec son maître lui avait collé une pétoche monstrueuse à tel point que son seul objectif avait été de retrouver la civilisation.

Et c’est avec la même obsession qu’il tenait absolument à sauter dans les bras de cette anthropomorphe violette et à lui léchouiller la pomme pour lui témoigner sa gratitude qu’elle soit là.

Spoiler:
Les dents de la Jungle~Voorpak theme song
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La Galaxie recelait son lot de tires-au-flanc, de fouteurs de merde, de procrastineurs et autres je-m’en-foutistes. Ovide en faisait plutôt fièrement partie. Plus qu’un titre, c’était un art de vivre, et chaque jour se devait d’être un nouveau pas sur la voie de la vie facile. Ou à défaut d’avancer, il ne fallait surtout pas que cela soit un pas en arrière. Aujourd’hui, à cette heure, avait normalement lieu un cours d’entraînement physique pour le groupe d’Ovide. Or, l’effort physique, ce n’était pas trop sa tasse de lait. Le hapan avait décrété qu’il n’était pas fait pour travailler, et il avait une preuve scientifique incontestable : Si cela aurait été le cas, ça ne le fatiguerait pas. Et pire encore, non seulement il en éprouvait de la fatigue, mais en plus du déplaisir. C’était donc pourquoi il se retrouvait actuellement dans le parc. C’était la cachette parfaite, les maîtres des cours communs commençaient à connaître le garçon, mais jamais ils ne pourraient l’imaginer au grand air au beau milieu de toute cette verdure. Certainement pas quelqu’un d’aussi casanier qu’Ovide.

Le hapan se baladait donc penaud en cherchant the best place pour une sieste et écoutant la nature. Le bruit d’une branche qui craque, le son du vent dans les branchages, des bestioles qui piaillaient au loin, un cri de jeune fille, d’autres piaillements, des crissements de feuilles... Stop, y’avait un intrus dans la liste là. Le cri de jeune fille, ça n’avait rien à faire dans les sons d’un parc Enfin, en général. Ça dépendait du parc. Mais ceci est une histoire. Bref, le jeune hapan était bien embêté. C’est vrai quoi, niveau héroïsme, il lui manquait pas mal d’outils assez utiles. Genre, de beaux biceps, deux blasters, du courage, de la motivation, des tablettes de chocolat et un sabre plus long... Enfin, il avait bien les deux derniers, mais pas dans la bonne forme pour le premier, et pas assez long pour le second pour compenser son manque d'héroïsme. Oui, ça ne sert qu’à compenser l'héroïsme -et rien d’autre-, on ne peut pas sauver des gens sans avoir une arme très longue, n’importe quel FF vous l’apprendra. Surtout vu le potentiel d’aléatoire de son sabre rafistolé.

… Bon, si son sabre sortait un rayon lumineux suffisamment long, alors il irait jeter un coup d’oeil à la source de ce cri. C’était un bon compromis, et puis la notion de suffisamment lui était complètement impartie. Cool, le padawan venait de découvrir qu’il portait l’équivalent d’un dé pipé à sa ceinture. Il appuya donc sur le bouton et... Pouf, au moins 7 bon centimètres de rab. Non seulement il se retrouvait dans le parc pile à ce moment là alors qu’il y est rarement, mais en plus ses modifications à son sabre battaient tous les records. La Force était forcément derrière tout ça. Crap. Il avait besoin de la Force, cette bonne vieille copine, pour le tournoi de la cantina la semaine prochaine en plus. Ce n’était donc pas le moment de la contrarier. Sans doute avait elle de bonnes raisons, mais elle était pas cool cette fois.

Pas courageux et encore moins téméraire, Ovide se dirigeait donc vers la provenance du cri avec la prudence du rat à l'affût. Parce que la Force était bien gentille, mais elle envoyait toujours les autres faire le boulot hein... Son déplacement ne fut pas bien long, elle était même à deux pas en fait. Planqué un peu plus loin, le Hapan observait la scène. Oui oui, il n’allait quand même pas se jeter dans le feu de l’action, on a tous appris en cours de premiers secours qu’avant toute chose, il fallait se sécuriser soi même. Bon, la suite, Ovide ne l’avait pas écouté, mais il appliquait très bien ce principe élémentaire. Pour le bien de tous. Farpaitement. C’était une petite Twi’lek manifestement. Elle hurla derechef quelque chose dans sa langue. Mais le hapan ne maîtrisait pas vraiment ce langage, même s’il connaissait quelques rudiments. Quand on trainait dans les cantinas, c’était un bonus de capter quelques mots. Mais remarquons que les mots “au secours” et “venez m’aider” étaient quand même assez rarement employés dans une cantina un minimum civilisé. Le jeune padawan ne tarda malgré tout pas à voir ce qui semblait être la cause de ses cris. La Twi’lek se débattait avec une petite bestiole qui ressemblait à... Ooooh, mais c’était un petit voorpak ! Comme c’était trognon.

Ovide froncait les sourcils. Pourquoi tant de haine et de peur pour une bête aussi inoffensive qu’un voorpak ? Elle en avait jamais vu ou quoi ? En tout cas, c’était une occasion en or. Voui voui voui, farpaitement. Tout compte fait, sa pote la Force ne lui avait pas fait de coup tordu, il allait pouvoir s’amuser un peu. Ni une ni deux, il quitta sa planque en trottinant pour voler à la rescousse du petit têtard. C’était déjà nettement plus facile comme ça, même pas besoin de son sabre qu’il rangea à sa ceinture. Il choppa le voorpak, le colla contre lui et le gratifia des quelques gratouilles. La bestiole en gigotta d’autant plus de bonheur, un deuxième humanoïde qui lui faisait des gratouilles, c’était le comble de l’extase.

“Hola ! Une belle demoiselle en détresse ?”

Sourire freedent ? Check. P’tit regard qui va bien ? Check. Pose simili-héroïque ? Check. Elle avait l’air d’avoir moins de 10 ans, mais justement, plus c’était jeune et plus il fallait surjouer. Il se mit à tourner autour de la petite comme un vendeur de tapis turc devant un touriste d’un air circonspect en se frottant le menton. Comment allait il pouvoir s’amuser ? Il était forcément arrivé là pour une raison. Oui oui, selon Ovide tout avait une raison, le hasard n’existait pas. Il y avait seulement des gens qui ne savaient pas profiter des situations. Ou qui ne savaient pas tricher aux dés et aux cartes. Point de hasard vous dis-je. Toujours était il que le jeune Hapan ne voyait pas encore ce qu’il allait bien pouvoir faire à l’instant. Même s’il avait bien une petite idée, ça, il en avait toujours, mais il fallait d’abord en savoir plus : ce serait dommage de rater un truc encore plus fun. Il se mit à hauteur de la petite twi’lek à terre, ce qui n’est pas bien haut vous en conviendrez, et reprit la parole en lui tendant la main pour l’aider à se relever.

“Dit moi tout. Tu es au temple depuis longtemps ? C’est bien la première fois que je te vois. Sinon j’aurais retenu des yeux pareils. En tout cas, tu n’as pas à avoir peur de cette bestiole, c’est pas méchant. Par contre, y’a des bestioles autrement plus dangereuses dans le coin, vaut mieux pas être seule ou... Mal équipée.”

Et en plus, Ovide pouvait résoudre les deux problèmes à la fois... Bon, avec un brio discutable en fonction du point de vue, mais les génies comme lui étaient souvent incompris, n’est ce pas ?
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La Galaxie avait vu trépasser son lot de défaitistes, vaincus de naissance, perdants et autres capitulards. Aora n’en faisait toujours pas partie. Le gibier n’allait pas présenter son flanc aux crocs du prédateur sans négocier chèrement l’entrecôte ! Une couenne comme la sienne, depuis toujours enroulée dans des soieries et pétrie aux huiles exotiques ! Juvénile. Tendre à croquer. Il y en avait pour beaucoup trop de crédits.

Le petit exemplaire d’opiniâtreté Twi’lek joignit les jambes, prêt à exécuter une semi-galipette arrière et à se servir de ses pieds comme d’un flipper pour expédier la créature contre un tronc d’arbre. Avec l’élan obtenu et ses mains libres, la jeune fille pourrait se relever d’un bond et détaler prestement => direction la sécurité du Temple. Heureusement pour monsieur Voorpak et pour la conscience de mademoiselle, un quelqu’un providentiel se saisit du pauvre animal alors qu’elle contractait ses muscles de chaton pour envoyer son agresseur le plus haut possible avant le grand kick.

La réalité se corroda aussitôt de romanesque. C’était lui ! Oui, lui. N’importe lequel parmi la farandole de héros et de chefs sans peur qui farcissaient enchantaient son imaginaire de petite fille. A chaque histoire son modèle de virilité, décliné à l’envie tels les parfums de savoureux sorbets. Épatée par avance à l’idée de rencontrer une idole chimérique, la gamine se redressa, minauda une pose, les gambettes artistiquement repliées dans l’herbe folle, la main racée, pressée d’admirer pour de vrai son héros invincible.

*.....*

Ses lekku expectatifs retombèrent en cliquetis contre son dos. Rien qu’un Humain. Tout de même joli malgré sa drôle de fourrure aux sommités et sa dentition de ruminant, mais complètement aux antipodes de son parangon d’héroïsme aux longs et puissants lekku. Elle qui s’attendait au vrai, au dur, au tatoué récoltait un éphèbe parfum menthe fraîche qui aurait parfaitement trouvé sa place dans une superpub pour déodorant. Celle où le protagoniste relève plein de défis vertigineux sans auréoles, sans éraillures, sans perdre une seule dent de son sourire de dédicace. Elle se demanda, juste au cas où le scénario virerait au tragique, ce qu’elle pourrait bien lui dire lors de l’ultime adieu où il s’abandonnerait en pâture au reste de la meute pour la sauver et lui offrir un happy end. Quelque chose qui vaudrait le sacrifice de sa vie. Ah ! La promesse qu’il resterait à jamais dans les mémoires comme le plus héroïquement chou des Padawans.

Les menottes améthyste se joignirent en prière pour remercier le dompteur du fauve envoûté par une technique Jedi. Il faudrait sans doute qu’elle échoue entre les griffes d’un animal plus gros et plus féroce si elle voulait son vaillant défenseur le gabarit au-dessus. Ceci étant, l’Humain rattrapait son manque de stature par d’adorables égares envers la petite dame. Charmant, charmant. Même s’il ignorait qu’on se retenait de tourner autour d’une jeune fille convenable comme un maquereau évaluant le potentiel olé olé de la marchandise. Son père n’aurait pas été content et son oncle lui aurait certainement réclamé des crédits en contrepartie du tour de manège autour de la môme. Il y aurait toujours des mous du bulbe pour raquer au lieu de saisir le reproche implicite. Persuadée de se promener en territoire câlinours depuis qu’elle avait quitté sa planète natale, Aora identifia quant à elle l’admiration de l’esthète confronté à une rare œuvre d’art qu’on apprécie sous tous les angles. Sûr qu’elle n’était pas un torchon de la cantina d’à côté ! Un gentil monsieur l’avait dit.

Aussi confiante qu’un bébé gizka, la bambine donna la main à son Humain, mais la reprit bien vite pour en couvrir sa bouche catastrophée lorsqu’il lui annonça que le carnivore surgit des fougères avait tout simplement voulu lui faire la fête et non sa fête. Dire qu’elle avait pensé qu’il y aurait de quoi se tailler un ravissant bonnet à aigrettes avec la pelure de cette pauvre petite bête rondouillarde ! Ressentant les affres du remord, un oh là là ! twi’lek franchit ses lèvres.

-Merci beaucoup pour ton aide. J’ai vraiment cru qu’il me voulait moi pour déjeuner ! Hein, un beau morceau de Ryloth au menu ?, taquina-t-elle l’animal en le gratouillant sur le sommet pelucheux de sa petite tête frétillante. Beau morceau ou "belle demoiselle en détresse" selon la culture.

Le bout de ses doigts fuselés vint brièvement souligner la ligne de son regard qu’une simple bonne humeur illuminait alors qu’elle reportait toute son attention sur le garçon.

-Ces yeux pareils viennent de loin et sont tout nouveaux dans le paysage depuis deux semaines…et un peu plus. Je m’appelle Aor'ashar. Tu sais, je suis déjà une fille bien équipée, mais ils sont tous à la maison. Ici, j’ai les Jedi. Quelles bestioles sont assez dangereuses pour venir chasser le Jedi dans sa tanière ? Et comment dois-je appeler mon ami humain ?

Petit précis de lexique Aorien : Pareil rimait avec merveille, c’était tout ce qu’elle avait compris. Quant aux nombres, elle ne les maîtrisait pas du tout après dix. Enfin, bien équipée se traduisait par solidement accompagnée du basic au twi’leki si on devait en croire son babillage. Même que le meilleur équipement dans tous les mondes c’était l’autorité de papa en première position avant les biceps d’une troupe de M. Univers blindés de choses qui tuent. En toutes occasions, l’arsenal qui fait mal.

Et non, la potentialité de créatures mortelles à un mur de là ne l’alarmait pas plus que ça tant qu’elle n’en voyait pas une lui fondre sur la bobinette. La faune rylothienne étant au moins aussi pire que le climat à affronter, ses membres collectionnaient crocs, griffes, dards, cornes, tentacules cinglants et sabots tranchants entre autres panoplies. Aussi lourdement disposés à la nuisance qu’ils fussent, bien téméraires étaient ceux qui se risquaient à pointer leur trogne de cauchemar dans les lieux populeux, de toute façon abattus avant qu’ils aient le privilège d’atteindre le gratin des niveaux supérieurs où elle gravitait. C’était plus terrifiant, les monstres cachés dans sa chambre.
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