La Force
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[Célébration : sujet commun République] Le Jour de la Vie ! 0f271410


Le Jour de la Vie est une fête dont l’origine s’est perdue au fil des milliers d’années de traditions et d’histoire républicaine, dont elle reste néanmoins une sorte de symbole officiel : le Jour de la Vie, c’est la célébration de toutes les formes vivantes, de toutes les religions et de tous les peuples membres de la République.

Le Sénat ne manque jamais une occasion de célébrer cette fête particulière, où sénateurs et autres grandes figures de la diplomatie mettent temporairement de côté les tensions et les débats pour trinquer à la survie de la démocratie millénaire mise en place…

… bien que cette célébration puisse aujourd’hui avoir un goût amer. Dans les bas quartiers de Coruscant, on s’offre des plats chauds, on partage un balcon pour essayer d’apercevoir un petit morceau de ciel de nuit, dans l’espoir de voir les feux d’artifices grandiloquents qui illuminent les étoiles, non sans pester sur la hiérarchie urbaine que cette « démocratie millénaire » a instauré : plus d’inégalités, au sommet de laquelle, sur les balcons des plus immeubles de Coruscant, se pavanent des femmes en robes longues et des hommes couverts de bijoux hors de prix, des cigares de Pakuuni entre les doigts. Mais soit, c’est un jour de fête, et au Sénat, on essaie de respecter la coutume : oublier momentanément les querelles, et venir profiter de la vue qu’offre l’édifice. Tout en haut du Palais de la Démocratie, une terrasse à ciel ouvert offre une vue imprenable sur les feux d’artifice jetés au-dessus de la planète-capitale, entre les couloirs aérospatiaux où les vaisseaux naviguent comme si rien d’inhabituel ne se produisait. Les droïdes déambulent sur ce toit-terrasse, proposant ici des toasts au caviar de Naboo, là des coupes d’un vin à bulles provenant de Chandrila. Une musique entraînante est jouée par un regroupement d’artistes, musiciens, danseurs et acrobates, qui dans leurs tenues aux paillettes luminescentes déambulent entre les convives avec des sourires enjôleurs.

D’aucuns espèrent avoir l’occasion de rencontrer du beau monde. Tout le monde s’accorde à dire qu’on ne parlera pas politique…

… et tout le monde le fera tout de même.
Grendo S'orn
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[Célébration : sujet commun République] Le Jour de la Vie ! Captur12

MUSIQUE
Spoiler:

Coruscant, la métropole cosmopolite du cœur de la République Galactique, brillait de mille feux pour célébrer le Life Day. Les rues animées étaient décorées de guirlandes scintillantes et les façades des gratte-ciel étincelaient de lumières festives. Au milieu de cette effervescence, des êtres venus de toute la République se réunissaient pour partager la joie de cette traditionnelle fête intergalactique.

Dans les quartiers populaires de Coruscant, là où la diversité était à son paroxysme, les célébrations du Life Day prenaient une tournure unique. Les habitants modestes et travailleurs acharnés, se rassemblaient sur les places publiques et les étages inférieurs des immeubles pour célébrer la vie et l'unité au sein de la République.

Sur l'immense place centrale, des étals de nourriture exotique étaient dressés, proposant une variété de plats issus des confins de la galaxie. Les odeurs alléchantes chatouillaient les narines des convives, créant une ambiance gourmande et chaleureuse. Des musiciens jouaient des mélodies festives, mêlant les traditions musicales de multiples mondes.

Les enfants, aux yeux écarquillés d'émerveillement, couraient entre les stands, brandissant des jouets colorés et partageant des éclats de rire contagieux. Les citoyens échangeaient des histoires, des recettes et des danses traditionnelles de leurs mondes d'origine, créant ainsi une mosaïque culturelle vivante.

De son côté, le Sénat était également agité d'une atmosphère festive alors que sénateurs et diplomates se rassemblaient pour célébrer le Life Day. Cette année, la fête était organisée au sommet du gigantesque hémicycle. On y avait installé un immense arbre de Life Day, décoré de manière exubérante avec des objets scintillants, des rubans chatoyants et des décorations confectionnées par les plus grands décorateurs du Noyau.

Pour marquer le début des festivités, S'orn s'apprêtait à faire un discours relayé en direct sur les chaînes gouvernementales républicaines. L'occasion pour lui de se montrer une fois encore sous son plus beau jour et de manipuler les foules comme à son habitude.

Le neimoidien vêtu d'une tenue traditionnelle rehaussée de motifs Life Day, s'avança vers le microphone. Son allure imposante et son regard perçant reflétaient la détermination qui l'avait porté au sommet du gouvernement. Le brouhaha se calma rapidement à mesure que tous les regards se braquaient sur lui.

Chers collègues, honorables sénateurs, peuples de la République, commença-t-il d'une voix solennelle, je vous souhaite à tous un joyeux Life Day. En cette période de célébration et de partage, nous nous réunissons pour célébrer la diversité qui fait la force de notre grande République Galactique.

Il marqua une pause, laissant ses paroles résonner dans la salle avant de continuer. Le Life Day nous rappelle que, malgré nos différences, nous sommes tous liés par une force commune qui transcende les frontières des systèmes stellaires. Nous sommes unis dans notre quête de paix, de justice et de prospérité pour tous les habitants de la galaxie.

Des acclamations enthousiastes éclatèrent parmi les sénateurs, signe de leur approbation pour les paroles du Chancelier. Il sourit, conscient de l'importance de ce moment.

En cette soirée de célébration, rappelons-nous que chaque être, quelle que soit son origine, contribue à l'histoire commune de notre République. Le Life Day est un moment de réflexion et de gratitude envers ceux qui œuvrent chaque jour pour un avenir meilleur. Ensemble, nous formons une galaxie unie et résiliente.

Sous les applaudissements, le Chancelier S'orn leva son verre, invitant tous les présents à faire de même. À la République, à la diversité, et à un avenir de paix et de prospérité. Que la fête ... commence.

Le balcon résonna des acclamations et des tintements de verres, tandis que le neimoidien enfonça un bouton, déclenchant une série d'explosions multicolores dans le ciel. Des éclairs vifs de rouge, de vert, de bleu et d'or s'épanouirent au-dessus de Coruscant, dessinant des arabesques complexes et éblouissantes.

La foule émerveillée observa le spectacle pyrotechnique qui évoquait des applaudissements et des exclamations joyeuses. Le ciel s'animait, reflétant la diversité et la beauté de la galaxie, tout comme les habitants de la République.

Grendo S'orn, souriant, regarda avec satisfaction les feux d'artifice éclairer le ciel. Dans cette explosion de couleurs, il vit une métaphore vivante de l'unité et de la lumière qui pouvaient émerger de la diversité. Alors que les feux d'artifice dansaient dans le firmament, la galaxie elle-même semblait célébrer la force et la grandeur de la République.
Damyn Celchu-Saro
Damyn Celchu-Saro
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De Grey :

Bon, Mynou, ta sœur s’est décommandée, mais pour toi ça tient toujours ?



De Moi :

Ouiiii  ^u^  ^u^ ! Tu seras tout seul ?



De Grey :

Oui, Yulia, est restée sur Aldera, elle prépare son gala de charité.
Je viens te chercher chez toi ?



De Moi :

Avec grand plaisir, Sénateur !
Préviens-moi 10 minutes avant d’arriver, et bipe moi quand tu es là !



De Grey :

Ça marche, Mynou, à demain !



De Moi :

Trop hâte !!!!!♥♥♥♥♥♥♥♥





Et on était demain, enfin, aujourd’hui , maintenant, jour de la grande célébration de Life Day au Sénat !

Damyn avait mis un élégant costume noir, avec ceinture de velours rouge, manchettes assorties, passementeries et boutons dorés, une chemise verte, et des piercings aux couleurs assorties.

Grey Celchu avait opté pour des tons bleus, plus caractéristiques d’Alderaan, qu’il était quand même censé représenter.

Damyn avait le nez rivé à la fenêtre du speeder diplomatique de son oncle, dévorant des yeux les grands holo-écrans, les illuminations des bâtiments. Il avait demandé à son oncle de faire un détour par les niveaux plus bas, où les holo-écrans étaient moins nombreux et la lumière du ciel plus diffuse. Il avait toujours aimé la décoration de ces niveaux inférieurs, faite de guirlandes lumineuses, de leds basse consommation multicolores, et même de vrais morceaux d’arbres !

Nash, le chauffeur-garde du corps de Grey avait un peu râlé, mais Grey avait toujours gâté ses neveu et nièce.

Ils avaient fini par revenir dans les niveaux supérieurs, et à l’approche du Sénat, la circulation s’était faite plus dense. Nash profitait du statut du véhicule diplomatique pour couper allégrement entre les files.

-C’est dommage que Beyrie ait été retardée. Je vais la manquer cette année !
-Tu peux pas rester 2 jours de plus ? Son vaisseau est déjà sur le chemin du retour.
-Yulia va me tuer si je ne suis pas rentré pour le gala. Et puis, c’est important pour mon image…

Damyn grogna. Ça n’avait vraiment pas l’air drôle d’être sénateur… On ne pouvait pas choisir à quelle fête on voulait aller ou ne pas aller, on vous observait tout le temps, vous deviez choisir des vêtements représentatifs de l'artisanat le plus réputé de votre planète...

Damyn se resservit un verre de jus de meiloruun dans le minibar. Marssyia, sa boss, lui avait strictement défendu de dépasser deux verres d’alcool ce soir, et uniquement après avoir ingurgité une quantité suffisante de nourriture.

Il n’était pas à proprement parler en service, mais elle voulait qu’il garde une oreille attentive aux discussions qui se tiendraient autour de lui, et surtout, elle voulait éviter qu’il dise des bêtises.
Donc pas d’alcool, pas de cocktails, pas de bâton de la mort, rien.

Il se rattraperait demain avec les potes, et même un peu après-demain, quand Beyrbr serait rentrée, à la soirée chez leurs parents.

-Tu te rappelles la première fois que je t’ai emmené au Sénat ? interrogea Grey quand le bâtiment en question entra dans leur champ de vision.
-Oui ! J’avais pu goûter du pétillant de Chandrila, et on avait visité la galerie de portraits !
-Humm. J’espérais que tu te rappellerais plutôt que je t’avais présenté à la Chancelière.

Damyn se tendit. Bien sûr, ils étaient dans un speeder diplomatique, Nash était un homme de confiance, mais Damyn ne se sentait pas à l’aise à parler de l’ancienne chancelière.

-Je pourrai sûrement te présenter au chancelier S’orn aujourd’hui !
-Oh, je l’ai déjà rencontré. Au boulot. Bon, il ne se rappelle peut-être pas de moi, m…
-Mais c’est vrai que notre Damynou est un grand garçon ! Tu travailles à la Chancellerie ! Bientôt, c’est toi qui vas me présenter des gens !

Damyn essaya de faire fi du ton un peu infantilisant de son oncle. Il aurait aimé pouvoir lui dire qu’il avait non seulement rencontré Grendo S’orn, mais qu’il lui avait été présenté, qu’ils avaient parlé, qu’il avait fait visiter au Chancelier les nouveaux locaux du BSR, que…

Mais, de toute façon, il n’avait pas le droit d’en parler ! Marssyia voulait que le milieu sénatorial ignore le plus longtemps possible que Damyn travaillait pour le Service de Surveillance et Neutralisation des Utilisateurices de la Force du BSR. Elle voulait avoir des oreilles qui traînent dans ce milieu.
Et Damyn savait, d’expérience, qu’elle avait raison de penser que les gens, à commencer par son oncle, ne se méfiaient pas de ce qu’ils disaient en sa présence.

-Au fait, t’as le bonjour de papa. Et de maman, aussi d’ailleurs.
-Tu diras à Northie que je ne suis pas sûr de lui trouver les caramels qu’il m’a demandé. On ne les fabriquent presque plus aujourd’hui. Question de normes sanitaires…

A l’entrée du Sénat, Grey présenta Damyn comme son invité. Damyn avait eu sa propre invitation, Marssyia y avait veillé, mais il se garda de le mentionner. Il se demanda néanmoins si l’agente de sécurité avait vu son nom dans la liste des invités…

-Il y a une époque où on te prenait pour mon fils quand je t’emmenais quelque part,
remarqua Grey avec nostalgie.

Sa femme et lui n’avaient jamais souhaité avoir d’enfants, mais il était très attaché à ceux de son frère.

-Maintenant on va croire que tu as ramené ton escort !
plaisanta Damyn.
-Si jamais Yulia entend ce genre de rumeur… Elle va encore piquer une colère.

Damyn préféra ne pas enquêter sur ce « encore ».

De toute façon, il avait déjà beaucoup à faire à regarder tout autour de lui. Les décorations étaient absolument somptueuses. Damyn avait toujours adoré Life Day. Les cadeaux, les lumières, les cadeaux, la bouffe (et les boissons,depuis une douzaine d’années), les cadeaux, l’atmosphère. Les cadeaux. Son appartement était tapissé de guirlandes lumineuses depuis plus d’un mois. Il avait déjà acheté tous ses cadeaux, y compris ceux pour ses collègues. Il avait déjà choisi ses tenues pour toutes les célébrations de Life Day où il était invité.

Et il avait rarement vu un décor aussi somptueux. Il ne parvenait pas à décoller ses yeux de l’immense arbre de vie, brillant et croulant sous le poids de ses décorations.

-On arrive pile à temps pour le discours du Chancelier ! remarqua Grey en attrapant deux verres de mocktails.
-Oh ! s’exclama Damyn, en attrapant néanmoins le verre que lui tendait son oncle.
-Il fait des discours presque aussi b…
-Chut ! le coupa Damyn alors que S’orn s’avançait vers son micro.

Grey prit un air un peu vexé, mais se tut et fixa à son tour son attention sur le Neimodien.

-Tu remarqueras qu’il a…
-Chut !

Ils applaudirent tous deux en même temps que nombres d’autres sénateurs.

-A la République ! répéta Damyn en soulevant son verre.

Mais il n’eut pas le temps de porter le récipient à ses lèvres.

-Oh ! s’exclama-t-il une nouvelle fois tandis que le ciel s’illuminait de mille couleurs et de mille formes.

Encore une chose que Damyn adorait à Life Day, et encore une chose que Grendo S’orn avait réussie à merveille cette année !

-C’est mieux en vrai que sur holoécran, hein ? fit Grey tandis que les dernières arabesques scintillantes disparaissaient.
-C’est magnifique ! murmura Damyn, les yeux encore brillants.
-Allez, viens, il est temps de faire un peu causette et campagne ! déclara Grey en reposant son verre vide, et en se dirigeant vers un couple habillé à la mode kuatienne. Des rivaux de ta grand-mère, ajouta-t-il avec un petit sourire. Conseillère Hask ! Quelle belle soirée, n’est-ce pas !

Damyn prit le temps de finir son propre verre ET d’en prendre un autre avant de rejoindre son oncle dans la première de ce qui s’annonçait être une longue suite de discussions mi-polies, mi-intéressées, mi-sournoises.
Il était temps d’ouvrir ses oreilles.
Zyra Cassandra Vestali
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Le Life Day un jour de célébration où nombre de citoyens républicains cherchent à profiter des festivités espérant une nouvelle année des plus prospères. Évidemment, en tant que membre influent du gouvernement républicain et sénatrice du système Zel la belle Zyra cassandra vestali ce devait d'être présente au moins pour faire bonne figure. Pour l'occasion, elle avait sorti une magnifique robe traditionnelle hapienne avec peut-être un peu moins ce côté tape à l'œil que les hapiennes du consortium appréciaient. Elle aurait préféré fêter cela avec sa famille dans le consortium hapien dans un cadre plus intime, détendu. Elle serait bien passée de devoir sourire à toute cette foule de journalistes et d’hommes et femmes aisés et influents de la République. Cette année encore, elle allait devoir assister à cette cérémonie au côté des autres membres du Front de libération républicain d'ailleurs, elle se trouvait dans la tribune juste derrière le chancelier suprême qui s'apprêtait à faire son discours. 
 
Pour le coup, le discours était à la fois simple et profond et si elle ne connaissait pas le chancelier suprême, elle se dirait qu’il est sincère. Mais qui sait peut-être se tromper d’elle, un léger sourire amusé se dessina sur son visage alors que comme beaucoup autour d’elle ses mains se croisèrent afin d’applaudir le chancelier Grendo S’orn une fois que ce dernier eut terminé son discours d'ouverture du life day. Si normalement on évitait d’aborder des sujets trop sensibles et politiques en cette journée, elle savait bien que très peu de monde allait respecter cette idée. Rien qu'en y pensant, elle soupira très légèrement alors qu’elle observa un léger rictus amusé de la part de son garde du corps zeltronien qui avait remarqué son léger agacement. En même temps, depuis le temps qu’il la connaissait, il savait bien à ce moment ce qui lui passait par la tête. C'était d’ailleurs souvent comme ça durant cette période de festivités. Le regard de la Zeltron se posa alors sur le feu d’artifice et durant au moins un moment, elle s'évada, profitant uniquement de la beauté de la lumière qui dansait gracieusement dans le ciel.
Grendo S'orn
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Alors qu'il observait la fin de l'éblouissant spectacle, un sourire satisfait étira les lèvres du perfide neimoidien. S'orn se remémorait les défis qu'il avait surmonté pour en arriver là. Les intrigues politiques, les rivalités internes et les menaces extérieures n'avaient fait que renforcer sa détermination à réussir. Il avait navigué habilement à travers les eaux tumultueuses de la politique républicaine, gagnant le respect et la crainte à la fois de ses pairs mais également de ses ennemis.

Soudain, une douleur intense transperça son thorax, le faisant vaciller. Le Chancelier porta instinctivement une main à sa poitrine avant de poser son regard sur sa tunique, où une tache sombre commençait à s'étendre rapidement. Il réalisa avec horreur qu'il venait d'être touché par un tir de blaster, probablement un tireur embusqué dans l'une de ses nombreuses tours voisines au quartier du Gouvernement. La sensation de brûlure se répandit dans tout son être alors qu'il s'effondrait, lâchant par la même occasion sa coupe de champagne sur les dalles du balcon.

La foule éclata en cris de panique alors que les Lames républicaines se précipitaient pour former un bouclier protecteur, leurs lames vibrante créant une barrière impénétrable entre le neimoidien gisant au sol et toute menace potentielle. S'orn, pâle et affaibli lutta pour garder conscience, son esprit tourbillonnant alors qu'il tentait de comprendre qui pouvait être derrière cette attaque lâche. La douleur qui irradiait de sa poitrine était insoutenable, mais malgré tout, il rassembla ses dernières forces pour donner ses ordres.

Trouvez ... le tireur ... parvint-il à articuler difficilement entre deux gémissements de douleur.

La panique se propagea comme une onde de choc alors que les membres du Gouvernement se précipitaient à l'intérieur pour trouver refuge, cherchant à échapper à la menace invisible. Fort heureusement, les forces de sécurité étaient déjà en action. Elles se déployèrent rapidement, sécurisant les lieux et établissant un périmètre de sécurité autour du Sénat. Des barricades improvisées furent érigées, tandis qu'une véritable chasse à l'homme était sur le point de débuter.

Partout les forces de sécurité maintenaient leur vigilance au maximum, scrutant les environs avec attention pour détecter toute autre activité suspecte. Les rues étaient bouclées, les accès sécurisés, alors que les forces de l'ordre s'assuraient que la situation était sous contrôle.

De son côté, S'orn fût rapidement pris en charge par une équipe médicale d'urgence. Il était transporté sur un brancard vers l'infirmerie du Sénat où une équipe de médecins spécialisés était prête à le recevoir. Malgré la gravité de sa blessure, Grendo S'orn était déterminé à survivre. Sa vision d'un avenir stable et prospère pour la République Galactique ne fléchissait pas, même dans les moments les plus sombres.

Confinés à l'intérieur du gigantesque édifice jusqu'à nouvel ordre, les membres du Gouvernement étaient plongés dans un état de choc et de confusion. La tentative d'assassinat du Chancelier S'orn était sur toutes les lèvres, laissant derrière elle des questions brûlantes et une atmosphère de peur et d'incertitude sur l'avenir.
Damyn Celchu-Saro
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Damyn commençait à arriver au bout de son mocktail. Ce qui était bien moins grave que s’il s’était agi d’un vrai cocktail. Il pouvait sans crainte en reprendre un. C’est ce qu’il allait d’ailleurs faire, quand son oncle, lui saisissant le bras, lui murmura à l’oreille :

-Je n’aurais jamais pensé revoir ici Laurel Boon.

C’était un nom qui disait quelque chose à Damyn.

-Laurel Boon ?

-Il a été sénateur de Dorin, il y a quelques années, mais… disons qu’il était très proche des jedi…

Ah oui, il avait lu son dossier. Proche des jedi, mais surtout d’une jedi en particulier. Lora, Larna Kermit, quelque chose comme cela. Le caractère personnel de cette proximité expliquait peut-être qu’il soit autorisé à être présent ce soir. Comme le disait Lun, « Le problème c’est de les soutenir, pas d’avoir couché avec... ».

-Je suppose que son expertise en matière de fiscalité le rend essentiel aux yeux de l’actuel sénateur…


Damyn observa le visage du kel dor – ou en tout cas ce qui était visible sous son masque. Il ne l’aurait jamais reconnu. Les kel dor faisaient partie des espèces dont il avait, il devait l’avouer, encore beaucoup de mal à reconnaître les traits individuels. « Raciste, mais attendu », avait commenté Marssyia quand il avait montré les mêmes problèmes face aux aqualish, avant de lui envoyer trente séries de portraits pour le familiariser avec la physionomie de l’espèce.

Il devait apprendre à reconnaître les individus même des espèces les moins humanoïdes qui ne…

Damyn heurta le sol avant de comprendre ce qui s’était passé, ou même qu’il s’était passé quelque chose.

La moquette avait amorti le choc pour lui et pour son verre. Le bras d’oncle Grey lui plaquait le torse au sol. Autour d’eux, les cris de panique s’intensifiaient.

-Ça va ?

Damyn n’eut pas le temps de répondre, Grey le traînait déjà dans un coin de la pièce, à l’abri des éventuels mouvements de foule.

-Damyn, ça va ? interrogea Grey, accroupi auprès de lui.
-Euh oui…

Il avait laissé son verre vide 3 mètres plus loin, ainsi qu’une partie de sa dignité. Junak allait le descendre quand elle apprendrait à quel point il avait été incapable de réagir en situation d’urgence…

-Je crois qu’ils visaient le Chancelier…

Damyn se redressa et tourna les yeux vers le balcon où Grendo S’orn s’était tenu un peu plus tôt.

-Quoi ? Qui ? Il va bien ?
-Aucune idée… Je vais aller me renseigner… Je vais appeler Nash, d’accord, il prendra soin de toi…

Aussi tentante que soit la perspective de laisser le grand et très musclé Nash « prendre soin de lui », Damyn réfléchit rapidement que son devoir était ailleurs. C’était clairement ce que Marssyia et le Chancelier – s’il était encore envie – attendraient de lui. Écouter, regarder, traîner.

-Non Grey, c’est pas la peine ! Ne va pas embêter Nash. De toute façon, on ne le laisserait sûrement même pas entrer… Écoute, je… Je vais me débrouiller, ne t’occupe pas de moi. J’ai vu des collègues de la Chancellerie, je vais me rapprocher d’eux. Va faire tes trucs de sénateurs en situation de crise !


Il avait effectivement vu des collègues, mais pas de la Chancellerie, bien sûr, du BSR. A commencer par toutes celles et ceux qui s’occupaient de la sécurité de la salle. Et qui avaient visiblement kriffé quelque part…

-Tu es sûr ? interrogea Grey alors qu’ils se relevaient.
-Sûr !

Grey eut un sourire triste. Il caressa la joue de Damyn du revers de la main et lui fit un bisou sur le haut du crâne.

-Prends soin de toi, mon grand. Pas de bêtise. Ton père m’arrachera la tête s’il t’arrive quoi que ce soit. Et Yulia aussi. Sans parler de ta sœur…
-On se comm quand la situation est sous contrôle ?

Grey hocha la tête et s’en fut en prenant son air de sénateur important.

Damyn attendit qu’il se soit éloigné pour se diriger vers le cordon d’agent.es du BSR le plus proche.

-Damyn Celchu-Saro, se présenta-t-il à celui qui avait l’air le plus gradé du coin. Qu’est-ce qui se passe ? Je… j’ai un niveau d’habilitation de euh…

Il n’était plus sûr de savoir s’il avait déjà un niveau d’agent spécialisé ou s’il était encore dans sa période d’essai.

-C’est ok, Monsieur, il est avec nous, déclara l’un des agents.

Damyn ne l’avait pas reconnu tout de suite parce qu‘il portait une chemise et des gants, contrairement aux nombreuses fois où il l’avait "croisé" à la salle de sport du nouveau QG. Mais maintenant il reconnaissait très bien ces yeux clairs et cette mâchoire aiguisée comme une vibro-lame.
Avec l’accord de son supérieur, « Yeux Clairs » le fit passer derrière leur cordon de sécurité, l’emmena dans une encoignure de porte de service et lui résuma la situation.

-Tu es du SSNUF, c’est ça ?

La situation avait beau être grave – le chancelier était entre la vie et la mort ! - Damyn ressentit une profonde satisfaction à l’idée que Yeux Clairs l’avait non seulement reconnu, mais qu’il savait qui il était.

-Tu devrais peut-être te rapprocher des Lames…

C’était effectivement une attitude logique, en l’absence de la Directrice Grezell, de se rapprocher des Lames Républicaines, avec qui ils étaient censés travailler étroitement. Mais cette « collaboration » n’était pas forcément la partie que Damyn préférait dans son boulot…

-Sûrement… Mais… Ils sont sûrement très occupés… avec le Chancelier…

-Je vais me renseigner.

Ce n’était pas du tout comme cela qu’il s’attendait à passer sa soirée de Life Day !
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