Anado Darssian
Anado Darssian
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Eclats Kyber : 0
Anado Darssian
Mercenaire
identité
Faction : Indépendants
Poste Vacant : Non
Nom et Prénom : Darssian Anado.
Année de naissance : 21.538 (45 ans).
Lieu de naissance : Arkania.
Espèce : Arkanien.
Notoriété : Illustre inconnu. Ancienne célébrité tombée dans l'oubli.
Rôle/Métier : Mercenaire, pilote d'exception.


Description
Rares étaient ceux capables de reconnaître l’ancien pilote star des courses de pods. Le temps et les épreuves d’une vie de déchéance avaient fait des ravages sur le visage de l’arkanien. Autrefois jeune et svelte, ses cheveux noirs étaient devenus grisonnants. Il les portait courts, depuis toujours. Son visage fin et gracieux était difficilement reconnaissable. Défiguré par l’accident qui lui avait coûté sa carrière, mais surtout la consommation d’alcool et de drogues en tout genre. Bouffi, marqué. De vieilles cicatrices le barraient. Ses pommettes étaient marquées par son train de vie, ne restait que son menton volontaire, intact si l’on oublie les nombreux coups qu’il avait encaissé. Il ressemblait plus à un mercenaire chevronné et abîmé par le temps qu’à une ancienne célébrité blindée de crédits. Restait ses deux yeux blancs, marque de fabrique des arkaniens. Mais ce n’était pas les mêmes yeux que tous les autres rejetons d’Arkania. Non, les siens avaient quelque chose de particulier. En y regardant de plus près, on remarquait un nombre important de veines autour de ses yeux. Ce n’était pas là l’œuvre de la Force, mais une technologie arkanienne avancée. Au centre de chaque œil, ses pupilles noires artificielles. Ses yeux étaient en réalité des implants cybernétiques avancés. Le secret de son succès. Et de sa chute. Le cœur battant de son égo, son bien le plus précieux, et le plus douloureux. Ses yeux lui conféraient une acuité visuelle exceptionnelle, le dotant de réflexes et d’une anticipation rendant l’arkanien capable de tenir la tête aux Dugs et autres espèces réputées dans les courses de pods.

Celui qui avait autrefois à son bras de belles créatures issues du monde de la mode était désormais un briscard au charme… différent. Autrefois svelte et mince, athlétique, il avait pris un peu de brioche et s’était étoffé. Sa carrure s’était renforcée, des épaules et des bras plus larges. Un torse large et un ventre légèrement rebondi. L’âge avait fait son passage, l’alcool et la mauvaise bouffe aussi. Il avait beau le nier, il n’était plus l’homme qu’il avait pu être. Et c’était peut-être un mal pour un bien.

Anado avait lutté toute sa vie contre l’idée qu’il n’était qu’un raté. L’arkanien de 45 ans était hanté par celui qu’il était vingt ans plus tôt. Un prince, riche et puissant. Héritier d’une immense fortune arkanienne, fils de magnats des industries pharmaceutiques et biotechnologiques. Il avait gardé de sa jeunesse un humour cru et sarcastique, fataliste et cynique. Pour parfaire le cliché, Anado était un autre de ces arkaniens hautain et dédaigneux, centré sur sa personne. S’il n’était plus le centre du monde, il restait l’intérêt premier du sien. Si personne ne croyait plus en lui, il continuait de le faire pour les autres. Anado vivait pour Darssian. Pour son mythe oublié, pour une gloire pathétique. Car c’était la seule chose qui l’avait maintenu en vie : son orgueil. Une fierté si immense qu’il s’y était accroché même au fond du trou. Son plus grand adversaire et son meilleur moteur. Le grand Darssian ne pouvait disparaître, mourir au fond d’un cloaque ou au milieu de l’espace. S’il ne passait plus dans les news, alors son nom devait être sur les lèvres de tous les contrebandiers et toutes les putes de la galaxie. Fatalement solitaire, il n’est pas pour autant cruel. Rares sont ceux qui supportent sa présence plus que de raison, et il n’a pas d’amis. Dragueur incompétent et lourd, les femmes le fuyaient si ce n’est celles qu’il rémunérait. Ses relations se limitaient à quelques amis hypocrites, et des relations professionnelles dans le milieu du crime organisé. Et énormément de rivaux et d’ennemis, de créanciers et de trous du cul qui voulaient sa peau. On comptait sur lui pour ses talents de pilote et de tireur, pas pour boire des verres après une mission réussie. Mais un connard de pilote d’exception restait un pilote d’exception, pas vrai ? Alors il n’était jamais au chômage. Même après tout ce temps, après toutes ces épreuves. Si Darssian ne devait plus jamais être adulé pour ses prouesses sportives, il allait écrire sa propre légende comme mercenaire. Ou alors il crèverait en essayant.

« QUALITES» Talentueux. Combinard. Gouailleur.
« DEFAUTS » Alcoolique. Égocentrique. Imbuvable.


Pouvoirs & possessions
Armes :
- Carabine blaster StarSlasher
- Couteau de combat
Pouvoir & Capacités : Anado est un des meilleurs pilotes de sa génération. Un des rares représentants d'une espèce humanoïde a avoir concouru dans des courses de podracers. Grâce à ses yeux cybernétiques, il est doté de réflexes plus rapides que la moyenne. Bien que l'âge et une hygiène de vie déplorable n'aient amoindris ses talents de prodige, il n'en reste pas moins un des meilleurs pilotes qu'on puisse rêver engager dans l'Espace Hutt.
Autres
- Le Storm Chaser, son chasseur personnel.
- Tout un attirail d'outils de mécaniques.
- Tout le nécessaire du parfait alcoolique et toxicomane.



biographie


Il y a vingt ans, Darssian était un nom que la foule clamait sur Malastare. Anado Darssian. Les spectateurs des courses de pods s’égosillaient. Jamais aucun arkanien n’avait été acclamé de la sorte. Jamais aucun arkanien n’avait vu son ego aussi flatté et gonflé d’arrogance, et c’est peu dire. Depuis l’estrade des vainqueurs, Anado dominait la foule, agitant le fanion de son écurie, scrutant la foule. De l’autre main, il brandissait un trophée. La récompense ultime : la Coupe Intergalactique de Malastare. Une compétition réunissant les meilleurs coureurs de la Course de Phoebos et de la Classique de la Moisson de Vinta. C’était son apogée. Son moment le plus précieux. Il était richissime. Célèbre. Et bandait sans difficulté. Mais tout ce qui comptait, ce jour-là, c’était le regard de son père. Travius Darssian. Le grand patron d’une firme pharmaceutique. Un homme inexpressif. Plus froid que la toundra arkanienne. Une ordure mégalomaniaque. Mais ce jour-là, Travius avait souri. Et il avait applaudi. Et aucune foule en délire ne pouvait éclipser ce moment. Ce jour sur Malastare avait été le plus beau de sa vie. Difficile de savoir si Travius avait applaudi son fils, ou le succès de son pari. Les implants de ce dernier étaient entièrement financés par la firme familiale. Des dizaines de cobayes étaient morts, ou avaient finis aveugles, lourdement estropiés, pour arriver à ce résultat. Anado était un héritage. Un placement. Un produit. Et une publicité incroyable.

Malastare avait été le pic, en redescendre avait été abrupte. Les choses s’étaient enchaînées rapidement dans les années qui avaient suivies. La course de Tatooine ne lui avait valu qu’une médiocre cinquième place, et ses sponsors étaient à deux doigts de lui tourner le dos. Les prix, les trophées, ils s’étaient estompés. Malgré un talent inné et un avantage cybernétique, Anado peinait à rester au top. On ne pouvait pas toujours être champion. Mais ce milieu laissait peu de place à l’échec ou aux difficultés, de grandes sommes étaient en jeu. Il fallait se refaire rapidement. Et Anado avait tout misé sur son retour à Malastare, pour se qualifier pour la Coupe Intergalactique. Il lui fallait gagner celle de Phoebos, et il arrivait comme grand favoris. Tout avait bien commencé. Le premier tour avait été réalisé d’une main de maître. Anado était euphorique, mais concentré. Il touchait la gloire du bout des doigts. Jusqu’à ce que le dug Calubo ne le dépasse dans une courbe au second tour, l’accrochant au passage. La turbine droite avait volé en éclat, et un feu s’était déclenché. Les choses s’étaient passées à une vitesse folle. Les autres pods le dépassant un à un, le vrombissement tonitruant du moteur en feu, et ce foutu pylône qui se rapprochait à vitesse exponentielle. Son génie avait joué une dernière fois. Au dernier moment, il était parvenu à modifier légèrement sa trajectoire. Il n’avait pas évité l’accident, mais il s’était sauvé la vie. Darssian n’avait gagné aucun trophée sur Malastare, et n’était repartis qu’avec de belles cicatrices sur le visage.

Le réveil en soins intensifs eut l’effet d’une douche froide. Travius Darssian avait perdu ses faux sourires. D’ailleurs, il disparut un moment, ne ressentant pas le besoin de visiter son fils. Ou peut-être trop en colère de la perte d’argent occasionnée, ou honteux de cet échec. La fierté d’Anado en avait pris un coup. La rééducation était longue, dure et humiliante. Et c’est au terme de ce long processus que le patriarche arkanien refit surface, exigeant de récupérer les deux implants cybernétiques de son fils. Pour les donner à un autre membre de la fratrie, Vendar. Ce dernier avait été repéré par une écurie et comptait se lancer dans les courses aussi. C’en était trop pour l’orgueil de l’ancien champion. Ulcéré, ce n’est qu’après avoir démoli la tronche de son géniteur qu’il disparaissait, quittant Arkania en laissant un sacré bordel derrière-lui.

Instinctivement, c’est sur Malastare que Darssian se rendit, y découvrant au passage que sa famille lui avait coupé les vivres. Sa fortune avait été confisquée, ses comptes verrouillés. Croyant trouver des soutiens chez ses amis Hutts et autres crapules gravitant autour du monde des courses, il fut en réalité confronté à l’étendu de ses dettes. Coupé du soutien de son père, son écurie lui réclamait des sommes astronomiques pour les pertes occasionnées par l’accident et le coût des soins. Rien n’était cadeau. Papa n’était plus là pour cracher les crédits. Dépassé par ses dettes et des créanciers de plus en plus agressifs, c’est l’option de la fuite que prit l’arkanien. Il débarquait bientôt sur Tatooine, enrôlé dans une minuscule écurie dont le patron était un vieux fan. Il était temps de se remettre en scelle. Recommencer d’en bas. Anado avait un peu perdu, certes, mais restait sacrément doué. Le fric commençait à rentrer. Mais le milieu était impitoyable. Son pod fut saboté. Les créanciers refirent surface, et le dépouillèrent de tous ses gains. Et on continuait de toquer à sa porte. Excédé, Anado disparaissait de nouveau. Adieu les courses. Il s’était fait embarqué avec une bande de contrebandiers pour gagner sa croûte et disparaître un peu. Se salir les mains devint son quotidien. L’ancien aristocrate se retrouvait à faire des tâches qu’il n’aurait pas confié à un Scion ou un chien. Mais c’était mieux que la mort. L’orgueil, même avec difficulté, ça se ménageait. Et y avait pas meilleure école que l’Espace Hutt pour apprendre à survivre et se faire du fric dans toutes les situations.

La contrebande payait bien. Sa première paie servit à s’acheter son flingue et son armure. Ses talents de pilote firent rapidement parler de lui. Les équipages se le recommandaient entre eux, et il avait pas mal de boulot. Assez pour se payer le Storm Chaser, son petit bijou. Mais la contrebande, surtout quand on joue les coursiers, ça devenait répétitif. Darssian était un accro de l’adrénaline, entre toutes les drogues. Il commençait alors à tremper dans le mercenariat. Les emmerdes, ça le connaissait, et ça commençait à sérieusement l’attirer. Descendre des types ne le dérangeait pas. Il n’avait guère d’amour que pour lui-même, de toute façon. Jouer les portes-flingues payait bien mieux que livrer de la contre-façon ou de la contrebande. Anado devint rapidement le pilote attitré d’une petite équipe de mercenaires. Mais le rêve fut bien court. Ses dettes finirent par le rattraper de nouveau. Pire que des créanciers, c’était sa famille qui était à son cul cette fois. Son frère, Vendar. Accompagné de toute une bande d’arkaniens et de mercenaires. Ils en avaient après ses yeux. Retrouver Darssian n’avait jamais été très difficile : trop fier de sa légende, il avait toujours refusé d’opérer sous pseudonyme et revendiquait fièrement son nom. Le chef de sa bande était fatigué de devoir composer avec ceux qui poursuivaient Darssian. Il lui était demandé de changer de nom et de se faire oublier un moment. Cette simple demande se vit opposer un refus assez ferme de l’arkanien. Et il était un des spécimens les plus têtus qu’on pouvait croiser dans la galaxie. La discussion dégénérait, et les deux mercenaires en vinrent aux mains. A deux doigts de s’entre-tuer. Le lendemain, ses acolytes vendaient aux Hutts à sa poursuite la position de Darssian, las de son comportement.

Ils vinrent le cueillir au réveil et l’emmenèrent sur Nar Shaddaa. Sa première visite dans le coin. Et elle fut interminable. Pour éponger ses dettes auprès de ses anciens partenaires dans le monde de la course, Anado fut contraint de jouer les hommes de main pour une poignée de lézards obèses. Nourri, blanchi, armé, il n’était qu’un vulgaire chien de garde. Les dettes s’étaient même creusées en cours de route à cause du goût de Darssian pour les jeux d’argent. Mais les Hutts tinrent parole. Après plusieurs années à faire le sale boulot des Hutts sur la lune des contrebandiers, il était de nouveau libre. Ce fut l’occasion pour l’arkanien de se livrer à une formidable orgie dont il avait le secret : alcool, drogues, prostituées. Tout était réuni, même un réveil douloureux au fond d’une cursive miteuse et mal famée.

S’en était suivi un enchaînement d’aventures rocambolesques qui ne l’avaient pas mené très loin. Sauf lors d’une mission catastrophique qui aurait pu lui coûter la vie, sur Byss. Devenu libre, il avait bourlingué un moment dans l’Espace Hutt, offrant ses services aux plus offrants et se constituant un nouveau réseau. Expérimenté, mal-aimable, mais doué. Anado s’était fait un petit nom dans certains coins perdus. Parfois, on se souvenait vaguement de son mythe passé. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Et elles ne duraient jamais très longtemps avec Anado. Sa liberté, son équilibre financier, tout ça fut bientôt rompu. Gourmand, Darssian avait voulu fomenter un gros coup. Voler ses anciens employeurs. Un clan Hutt en vogue sur Nar Shaddaa. Celui-là même qui l’avait tenu en laisse pendant des années. L’arkanien n’avait même pas eu l’occasion de passer à l’action. Il avait à peine monter une équipe qu’on était à ses trousses, il avait été vendu. Dur de trouver des partenaires fiables quand la moitié de la lune veut votre peau ou vous déteste. Retour à la case départ. Il avait eu la vie sauve, temporairement, parvenant à fuir. Jusqu’à ce qu’on vienne le chercher jusque dans une de ses planques sur Nar Kaaga. Les Hutts à carapace, espèce d’engeance encore plus ridicules que leurs cousins nudistes, l’avaient vendus à leur tour. Retour à Nar Shaddaa, dans une sombre geôle, attendant qu’on sache ce qu’on allait faire de lui. Darssian le savait, ils allaient le refroidir très rapidement. Il fallait se sortir de là, et disparaître de nouveau… Loin, très loin de Nar Shaddaa. Encore fallait-il quitter sa prison.


La Force
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Salut Anado,

Ca fait vraiment plaisir de relire ce personnage particulier. Ravie de t'accueillir parmi nous de nouveau.

Ta fiche est validée, désolée pour le délai d'attente.

Bon jeu !!
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