Erwog
Erwog
Messages : 15
Eclats Kyber : 18
Erwog
Les enseignements hétérodoxes
niveau du personnage
identité
Faction : Indépendants
Poste Vacant : Non
Nom et Prénom : Erwog
Année de naissance : 21 547
Lieu de naissance : Iridonia
Espèce : Zabrak/Gamorréen
Notoriété : Maître Jedi Gris
Rôle/Métier : chercheur


Description


Erwog possède une stature imposante qui n'est pas simplement due à sa taille, mais également à l'aura de puissance qui émane de lui. Sa peau est d'une teinte olive, son visage prognathe arbore des traits grossiers rappelant la vigueur des zabrak et la brutalité gamoréenne, et deux yeux jaunes profonds l'illuminent en  semblant voir au-delà du monde matériel. Son corps est musclé et robuste, témoignant de sa force physique, et la largesse de ses épaules lui donne une apparence trapue. Ses membres inférieurs sont tout aussi impressionnants. Ses cuisses, musclées et solides, soutiennent le poids de sa stature avec une facilité déconcertante. Il porte le plus souvent une bure et il lui arrive de recouvrir son visage de tatouages traditionnels Zabrak.

Erwog est un être pour le moins mental. On pourrait qualifier sa psychologie de mariage amère entre la violence et la sagesse. Son intelligence se démarque sur le plan analytique et analogique, en faisant un être porté sur le talent stratégique.
Son charisme naturel, associé à une présence athlétique, le rend attirant aux yeux de beaucoup, bien que sa susceptibilité puisse le rendre imprévisible. En dépit de son apparence grossière, il est cultivé et tire sa sagesse de son érudition qui lui donne une compréhension avancée du monde. Erwog est fortement inspiré par l'idéal républicain, en particulier par les concepts de liberté et de justice. Paradoxalement, Sa vision légèrement manichéenne des évènements et sa vénération de la violence comme recours à de nombreux problèmes en fait un être vindicatif et expéditif, prenant le risque de s'éloigner parfois loin de ses repères idéologiques.
Il n'a que peu de patience pour l'ignorance et méprise l'inculture et la superficialité, des traits qui, associés à son égocentrisme, peuvent le rendre difficile d'accès. Mais sous sa carapace glaciale, réside un cœur qui bat, reste-il à saisir pour qui il le destine.

« QUALITES» Analytique, stratégique, cultivé
« DEFAUTS » Impulsif, manque de tact, légèrement brutal


Pouvoirs & possessions
Armes :

-Sabrolaser à garde courbée et cristal kyber vert

-Forme VII « Juyo »
Forme associée à une agressivité et une passion élevées. Les mouvements de Juyo sont imprévisibles et chaotiques, avec une emphase sur l'attaque constante et une dépense souvent élevée d'énergie. En raison de sa nature agressive, le Juyo est souvent évité par de nombreux Jedi car elle filtre avec le côté obscur de la Force. Si bien que son usage nécessite une solide sagesse. Erwog ne se démarque pas dans l'activité du sabre, et en a un usage relativement « standard » pour un Maître de l'Ordre. Il peut être courant de voir des chevaliers êtres plus à l'aise que lui dans ce domaine.

Pouvoir & Capacités :

Domination de Force (élevé)
Permet à l'utilisateur de la Force de prendre le contrôle de la volonté d'une et de plusieurs autres personnes, forçant des individus à obéir à des commandes spécifiques contre leur gré. L'utilisateur doit avoir les cibles dans son champs de vision et peut agir sur une quinzaine de mètres.

Cauchemars de Force (élevé)
Attaque mentale plongeant une ou plusieurs victimes dans une confusion et une démence temporaire, les forçant à vivre des hallucinations cauchemardesques et des visions déformées de la réalité. Les conditions d'utilisation sont semblables à la Domination de Force.

Bouclier de Force (faible)
Création d'une bulle protectrice autour de l'utilisateur, ou d'un autre utilisateur, afin de le protéger contre des menaces. En l'état actuel, le bouclier d'Erwog lui permet de résister pendant un très court temps contre des tirs de blasters et des attaques physiques.

Archéologie de la Force (intermédiaire)
Erwog est un chercheur travaillant sur le passé de la Force. Son érudition et son autodidactisme lui donnent des connaissances avancées dans ce domaine.


Autres : Datapad



biographie


Erwog fut amené à un orphelinat de Coruscant à l'âge de deux ans, après le décès de ses parents sur Iridonia.  Très probablement enfant unique, ses facultés mentales singulières ne tardèrent pas à être remarquées lorsqu'il était à l'école. Jeune, Erwog était souvent assailli de cauchemars intenses, le plongeant dans des paniques nocturnes, le faisant se réveiller en larmes. Mais ce fut l'apparition d'étranges phénomènes parmi ses propres camarades d'école, associés à sa capacité à faire léviter des objets, qui attira l'attention de l'Ordre Jedi sur lui.
À cinq ans, le Temple Jedi l'accueillit pour entamer sa formation. Padawan à 12 ans, il gravit rapidement les échelons pour devenir chevalier à 26 ans. Toutefois, c'est à cet âge charnière qu'Erwog commença à explorer les complexités de l'amour, une quête en décalage avec les principes rigides du Code. Sa relation secrète avec Emilia, une danseuse humaine et artiste républicaine de cinq ans son aînée, qui rêvait d'une carrière à l'opéra, finit par être découverte, conduisant à sa réprimande par l'Ordre.
Par ailleurs, les talents d'Erwog en philosophie ne passèrent pas inaperçus. Maître Boda, un érudit de la Force originaire de Khormaï, le prit sous son aile. Sous sa tutelle, Erwog plongea profondément dans l'histoire et les mystères de la Force. À 28 ans on statut d'éminent chercheur de l'Ordre était bien établi. Il est à noter que sa position privilégiée avec Maître Boda joua un rôle déterminant dans sa rétention au sein de la confrérie malgré le scandale de sa liaison.
Ensemble, le duo commença à parcourir parcourut la galaxie avec des membres de leur unité, étudiant le passé de la Force, ses diverses incarnations et méthodologies. Les compétences d'Erwog l'orientèrent naturellement vers l'utilisation défensive de la Force, mettant relativement de côté le combat au sabre laser. Il affina particulièrement ses aptitudes en persuasion de Force, un talent visiblement inné en lui qu'il hérita probablement d'un de ses parents, évoluant vers des formes d'influence plus puissantes et nuancées. Maître Boda qui cultivait la réputation d'un membre à l'écart, menant sa propre philosophie parfois aux frontières des mantras Jedi, avaient manifesté un intérêt pour cette faculté d'Erwog et l'aida à l'exploité, bien que ce pouvoir polémique était particulièrement rare au sein de l'Ordre Jedi.
Alors qu'Erwog approchait de ses 30 ans, son quotidien se déroulait principalement au Temple Jedi, dédié à la recherche. Bien qu'il ne fut jamais directement impliqué dans les affrontements contre l'Empire Sith, il était régulièrement envoyé en missions archéologiques sur des mondes de la République. La nostalgie de son amour passé avec Emilia le troublait, un sentiment amplifié lors d'une rencontre fortuite à l'opéra de Coruscant. Et alors que la République plongeait dans des temps incertains, Erwog, fraîchement promu jeune Maître Jedi à 31 ans, se retrouvait de nouveau envoûté par la danseuse.

La relation entre Erwog et Emilia finit par éclater au grand jour, et, couplée à sa maîtrise de certaines compétences jugées controversées, son profil inquiéta et cette découverte supplémentaire le mena à être exclu de l'Ordre Jedi. Cette exclusion le bouleversa, équivalente à un rejet par la seule famille qu'il ait jamais connue. Toutefois, il réalisa rapidement que les dogmes de l'Ordre ne correspondaient pas à son essence véritable, bien que cet événement par sa brutalité le tirailla pendant plusieurs années. L’abstinence sentimentale lui semblait une absurdité. Profitant de cette nouvelle liberté, il se rapprocha davantage d'Emilia, et les deux finirent par cohabiter dans un appartement élégant près de l'Opéra de Coruscant que la jeune femme avait hérité de sa grand-mère, situé au 428ème étage d'une tour imposante. Elle devint son ancre, l'aidant à subsister dans ce monde désormais sans repères. C'est probablement à ce moment qu'il tomba éperdument amoureux d'elle.
Durant une année, malgré l'ombre persistante de son expulsion, Erwog s'adonna à des études autonomes sur la Force, aidé dans ses moments de doute par Emilia. Toutefois, malgré sa tendresse envers elle, il demeurait une énigme pour le monde extérieur, affichant souvent une façade rigide et impassible. En dehors de son ancien Maître, il n'avait aucune intention de rétablir des liens avec l'Ordre envers lequel sa frustration se changea en une quasi animosité. Le rejet lui pesait.
La situation politique sur Coruscant se détériora drastiquement après la guerre contre les Sith. Des lois de plus en plus restrictives furent instaurées sous la direction de Grendo S'orn, suscitant des tensions avec certaines planètes mécontentes, prêtes à se séparer de la République. C'est dans ce climat tumultueux qu'Erwog découvrit la liaison secrète d'Emilia avec un autre homme, une trahison qui le dévasta. Lui qui avait tout sacrifié pour elle, il la quitta, espérant pourtant en secret qu'elle reviendrait vers lui.
Les choses prirent une tournure encore plus sombre lorsque le gouvernement déclara les Jedi ennemis de l'État, instaurant une vague de persécutions. Des troupes furent également déployées sur des planètes rebelles, bouleversant Erwog, qui n'avait jamais envisagé une telle issue. Submergé par la douleur et la confusion, il fut poussé par un élan intérieur à retourner au Temple qu'il avait délaissé depuis deux ans.
Maître Don, anticipant une attaque imminente, avait organisé l'évacuation vers un lieu sûr, connu seulement d'une poignée d'initiés au sein du conseil Jedi. Erwog fut ainsi embarqué pour Tatooine. Sur place, il contribua à l'établissement d'un sanctuaire pour l'Ordre au cœur de la Mer de Dune. Toutefois, ressentant l'animosité des maîtres à son égard, il se porta volontaire pour une mission de sauvetage pour retrouver de la reconnaissance.

Erwog et le Chevalier Dronis Dulgo se rendient sur Dantooine avec un but précis : retrouver des padawans réfugiés dans les anciennes ruines de l'Enclave Jedi. Les informations dont ils disposaient étaient floues, mais les sources insistaient sur le fait que ces jeunes Jedi y avaient trouvé un abri temporaire. Après avoir parcouru la planète pendant plusieurs heures, ils localisèrent enfin les vestiges de l'ancienne Enclave Jedi, engloutie par le temps et la nature.
À l'approche des ruines, ils perçurent un doux murmure dans la Force, une présence familière. C'était bien là. Erwog et son équipe avancèrent prudemment, traversant des couloirs effondrés, des salles éventrées par les années et des sculptures figées à jamais dans le silence de la pierre. Enfin, dans une pièce aux murs couverts de fresques fanées, ils trouvèrent les trois padawans, liés. Ils comprirent que c'était un piège. Avant qu'ils ne puissent échanger le moindre mot, un bruit sourd résonna aux alentours : les ruines étaient encerclées. Les murs, les fenêtres éventrées et les entrées étaient soudainement obscurcies par l'omniprésence des soldats de la République, leurs armures blanches brillant sous le soleil de Dantooine. Il était évident que les padawans avaient été capturés et utilisés comme appât pour piéger d'autres Jedi. Dans un éclair de lucidité, Erwog comprit la gravité de la situation : le chancelier avait orchestré un plan parfait pour éradiquer les Jedi.
Pris au dépourvu, et reconnaissant sur les armures ennemies l'écusson d'un bataillon d'opération spéciale, Erwog et Maître Dulgo n'eurent que l'option de se rendre.


Trois jours plus tard
Quelque par sur Coruscant ...


L'atmosphère était lourde alors que le Lieutenant Hawk accompagné du surveillant en chef Sheperd se frayait un chemin à travers les couloirs métalliques du pénitencier de Vespera. Chaque pas semblait peser une tonne, et le murmure sourd de ses bottes résonnait dans les allées désertes. Il ne sentait accompagné que par l'ombre omniprésente des souvenirs encore frais de l'incident.
La porte de la salle d'interrogatoire s'ouvrit avec un léger chuintement pneumatique, révélant une pièce stérile éclairée par un unique luminaire suspendu. Au centre, une table métallique. De l'autre côté, un homme au visage sévère, portant les insignes de l'administration pénitentiaire, attendait patiemment.

Assied-toi, ordonna le Directeur Drek, une petite créature Lannik, d'une voix tranchante.

Hawk hocha la tête, ses yeux parcourant brièvement la pièce avant de s'asseoir. Dans les tréfonds de son esprit, tout était flou. Chaque battement de son cœur semblait résonner douloureusement dans ses oreilles. Ce visage cauchemardesque défilait en boucle comme un spectre muet qui le hantait, comme gravé à jamais dans sa mémoire. La sueur froide perlait sur son front, tandis que ses mains tremblantes cherchaient en vain un réconfort illusoire. Même dans le silence apparent qui l'entourait, l'être le suivait à chaque instant. Il était là, à l'intérieur de lui, le narguant et le fixant de ses prunelles écarlates.
Le cliquetis métallique de sa chaise brisa le silence, et il pouvait sentir le poids du regard de Drek qui brisa finalement le silence de son insupportable voix nasillarde.

Parle-moi, Lieutenant. Que s'est-il passé ? »

Hawk inspira profondément, comme s'il plongeait dans un océan tumultueux de souvenirs.

Nous étions une escouade de quinze, commença Hawk, sa voix tremblant légèrement. Vers les quatre heures du matin nous avions reçu l'ordre de nous déplacer vers la cellule 785 du vaisseau-prison Irae pour un incident concernant un Maître Jedi qui avaient été capturé sur Dantooine en compagnie de quatre autres. Nous avons actionné le dispositif d'ouverture et l'avons trouvé accroupi au fond de sa cellule. Ses yeux irradiaient d'une aura écarlate anormale qui, d'après le surveillant en chef, contrastait avec l’ordinaire, et nous avons compris à ce moment qu'il avait désactivé les inhibiteurs de Force.

Un frisson glacé mêlé d'énervement parcourut l'échine de Drek.

Après deux somations, notre chef a été pris d'un comportement anxiogène. Il a perdu le contrôle de lui-même comme s'il était en proie à des visions terribles. Il s'est mit à hurler d'une façon atroce et à sauter sur place, ce qui a sapé le moral de l'escouade. »  Les mains de Hawk tremblaient imperceptiblement. "Puis, tout s'est embrouillé. Nous étions possédés."

Drek se pencha légèrement vers le militaire, l’œil sévère.

Je n'aime pas les termes que vous employez, Lieutenant Hawk. » pesta t-il en postillonnant vulgairement.

Hawk hocha la tête, l'expression hantée. "Je me suis entendu ordonner de tirer, mais ce n'était pas moi. C'était comme si quelqu'un d'autre tirait les ficelles. "

Drek resta un moment silencieux, assimilant l'information. Sa voix claqua, plus sévère et plus forte.

Vos hommes n'ont pas été tué par un sabrolaser, mais par des tirs fratricides, Hawk. Comment justifiez-vous le meurtre de ces hommes, et l'évasion de cinq Jedi ? »

Hawk enfouit son visage dans ses mains moites, submergé par la culpabilité. L'image de sa fille fusa dans son esprit, puis il fondit en sanglots muets et inarrêtables.

L'assistant Sheperd interjeta.

Directeur, d'après le détenu de la cellule 786, ils se sont tirés les uns sur les autres. Nos hommes étaient comme des poupées, sous le contrôle de ce... Jedi. »


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