Apparence Physique : Kranyya est une jeune femme de 19ans à l’apparence typique des femelles Zabrak : sa peau est très pâle, dans des tons grisonnants.
Elle possède des cornes qui poussent à partir de ses tempes, qui font 20cm de haut et sont de la même couleur que sa peau à leurs bases, puis s’assombrissant en dégradé en montant.
Ses cheveux sont très fins, de couleur blanc/gris coupé court (au-dessus des épaules, avec une petite frange.)
Sa sclérotique et ses lèvres sont naturellement de couleur bleu-grise plutôt foncé, ce qui, associé à ses iris jaune vif, aux pupilles acérés, lui donne un charme très particulier, presque reptilien. Ses yeux en amandes sont encadrés de longs cils blancs, marquant encore plus son regard.
Ses oreilles se finissent en pointe et sont ornées de nombreux bijoux noirs.
Son visage et son cou sont enjolivés de nombreux Tatouages symétriques, symbole de son histoire selon la tradition Zabrak.
D’une teinte légèrement plus foncée que sa carnation, les premiers longent les arrêtes de son nez, remontent et continuent le long des sourcils, jusqu’à remonter en pointe vers la base de ses cornes. Un autre : losange allongé s’étirant du centre de son front à jusqu’entre ses yeux, le long de son nez.
D’autres prennent place sur ses pommettes et le creux de ses joues, et un autre sur son menton remontant jusqu’à sa bouche en forme triangulaire.
Les derniers marquent les os de son cou ainsi que ses clavicules.
Kranyya a une silhouette élancée et longiligne ; du haut de ses 1m73 la jeune sorcière à des membres fins aux muscles secs.
Elle a hérité des cheveux, de la constitution et des midi-chloriens de sa mère, ainsi que du teint, des cornes, et du don de son père.


Caractère : Kranyya a un cœur pur. Elle vie guidée par son cœur, ses émotions et sa vision du monde. Amicale et Enthousiaste, elle ne refuse jamais de défi ; elle est peut-être un peu trop téméraire parfois, mais c’est un détail qu’elle voit plus comme une qualité. Sérieuse et appliquée, elle travaille toujours de manière méthodique pour faire de son mieux en toute circonstance. Ses yeux brillent toujours d’un feu malicieux, qui cependant cache une douceur sans nom. Fidèle à l’Ordre Jedi à qui elle dédit sa vie ; elle rêve de retourner sur sa planète maternelle pour retrouver sa famille. Pas un moment ne passe sans qu’elle effleure son sabre en pensant : « Ils m’aiment de tout leur cœur, et cet amour me porte au quotidien ».

Intellect :  Education Jedi, Maitrise de nombreuses langues (plus ou moins bien, mais sait tenir des conversations simples). Bonnes connaissances sur la Géographie galactique, ainsi que sur les usses et coutumes de différentes cultures. Très bonnes connaissance Biologique, du monde végétal et animal.

Attitude : Outre ses compétences sociales, Kranyya souffre de son apparence, jugée « effrayante » par certaines personnes, additionné à ses timidités passagères, elle peut se trouver mal à l’aise dans des situations où son interlocuteur sera intimidé par son aura. Au moins, elle possède des capacités d’Intimidation non négligeables. Si elle à besoin de charmer une cible, elle pourra bien se débrouiller, pareil pour des situations de négociation et de préparation stratégique.  

Aptitudes ; Parfaite maitrise au combat au sabre laser (lame simple) Magie des Sorcières de Dathomir, Hydrokinésie (don venant de son père), Pyrokinésie (don) Lévitation, Maîtrise avancée de la Force. Très douée au pilotage de vaisseau une place, douée pour les vaisseaux moyens, un peu moins pour les technologies nécessitant d’être pilotées à plusieurs. Pas très à l’aise avec les technologies complexe de manière générale.

Sagesse : = Concerne uniquement les Sensitifs = Très sensible à la Force, Kran la maîtrise très bien pour son âge ; ayant un taux de midi-chloriens très élevé, elle a toujours eu un lien particulier avec la Force, même durant son enfance sur Dathomir. Capacités : Télékinésie, Lecture sensorielle, Lévitation, Traction et Pousée de la Force, Guérison. Magie des Sorcières de Dathomir. Dons de naissance : Hydrokinésie et Pyrokinésie.

L’ordre hiérarchique est très clair chez les Dathomiriens ; les sorcières de Dathomir ont le pouvoir, étant vu comme supérieur par rapport aux hommes Zabrak.
Cependant, le destin d’un peuple fût bouleversé en 21.556.

Kaya Nekro, jeune femme puissante, Sorcière en chef de la région, cheffe du Clan des Sorcières du Cauchemar au destin très prometteur, sortit de son camp logé aux Ruines du Cauchemar comme tous les jours pour s’exercer en communion avec la nature. Cette jeune sorcière, en plus d’être démentiellement talentueuse, possédait une connexion très étrange avec la Force ; un lien avec la Force plus puissant que ce que les Zabraks s’autorisent ; elle avait la foi (et ce que l’Ordre Jedi appelle : un taux de midi-chlorien élevé).
La belle femme aux cheveux blanc traversa les plaines, pour rejoindre le point d’eau qu’elle appréciait tout particulièrement.
Mais ce jour-ci, elle n’était pas seule. Au pied de la cascade se trouvait un homme à la peau grisonnante, qui manipulait l’eau avec sa magie. Avant même de réfléchir, des mots sortirent de la bouche de la jeune femme, impressionnée :
« Woaw ! Comment est-ce-que tu fais pour faire ça ! »
Surpris, le jeune homme sursauta de peur et la gerbe d’eau qui flottait au-dessus de lui tomba au sol, créant une petite flaque.
« Ah pardon, s’excusa Kaya, je ne voulais pas t’effrayer… »
L’homme cornu se retourna, pour voir le visage de la personne qui s’adressait à lui et resta sans voix en croisant le regard de la belle sorcière. Il se leva, piétina nerveusement sur place, épousseta la poussière de sa tunique noire et finalement répondit : « Euh… ça ? C’est... hum... euh un don que j’ai de naissance, c’est… c’est de l’hydrokinésie, je pense que tient ça de mes ancêtres, tu… tu veux voir ? »
Kaya s’approcha de l’homme, une lueur curieuse allumant ses yeux, elle n’avait jamais vu ça auparavant. Il fit s’envoler une nouvelle gerbe d’eau, et cette fois, voulant l’impressionner, il la fit virevolter autour d’eux, passant à travers des arbres.
La femme aux yeux gris était ébahie, cette capacité était merveilleuse !
Au fil de la discussion, le jeune homme perdit un peu de sa nervosité, ce qui amusait la jeune Sorcière. Ils échangèrent sur leurs capacités, leurs vies et qui ils étaient, eux qui étaient tous les deux si spéciaux.
C’est ce jour-là que Kaya Nekro fît la rencontre de Tegume Xasidy, chef de la communauté masculine Zabrak voisine. C’était ce que le monde appelait « un coup de foudre », une bien belle expérience pour nos deux jeunes sorciers.
Et cette rencontre si anodine en apparence, allait pourtant tout changer.
Les jours suivant, les jeunes amants se retrouvèrent au point d’eau pour converser. Kaya lui confiât ses soucis du moment ; relié à Oonaa Redake, la cheffe du clan de la forêt des âmes voisine :
Le titre de Sorcière en chef de la région était à Kaya, ce rôle si important dans la direction Dathomirienne lui donnait de lourdes responsabilités.
Elle qui est déjà cheffe de Clan (Les Sorcière du Cauchemar), ce rôle de Sorcière en Chef lui donne le dessus politique sur les cheffes des tribus avoisinantes. Notamment sur les Sorcières de l’Ombre de Redake.
Depuis son enfance, il était clair pour tous les clans de Sorcières de la région que ce titre serait donné à Kaya, ou alors à Oonaa ; les deux jeunes femmes étant les plus puissantes et prometteuses du coin.
Les années sont passée et le titre à été donné à Kaya Nekro, au plus grand honneur de toute sa tribu.
Oonaa Redake et sa tribu n’ont cependant jamais digéré la défaite, rendant la vie politique de la région très instable pour Kaya avec le manque de coopération de l’Ombre de Redake.
Au fur et à mesure des rencontres, la relation entre les deux jeunes sorciers ne fît que s’intensifier aux fils des mois, ce qui poussa la jeune sorcière aux cheveux blancs à prendre une décision qui lui semblait très judicieuse.

Quelques jours plus tard, Kaya Nekro, la jeune cheffe des Sorcières vivant aux Ruines du Cauchemar décida d’emmener sa tribu, afin de rencontrer le groupe d’Hommes Zabraks voisin, faisant fi de toutes les traditions Dathomiriennes qui prône la supériorité des Sorcières.
Dirigés par leurs chefs respectifs Kaya et Tegume, tous deux de très bonnes foi, les deux camps partagèrent donc toutes leurs connaissances, pour une des premières fois dans l’histoire : d’égal à égale ; que ce soit en termes de magie noire, de combat en corps à corps, de maîtrise d’arme, de savoir du monde extérieur galactique, d’histoires, traditions et pratiques de Dathomir etc…
Ce jour-ci, Les deux groupes devenaient une tribu mixte, renommé l’Ordre du Cauchemar ; en honneur à ce lieu qui leur permettait de vivre réuni en toute quiétude.
Cet évènement ne fût pas anodin pour les tribus avoisines, l’Ordre du Cauchemar fût vu comme Hérétique, et les Sorcières du Cauchemar perdirent toute crédibilité.
Oonaa Redake, cheffe de la tribu de la Forêt des âmes « L’Ombre de Redake » n’approuvait vraiment pas la décision prise par sa rivale (Kaya qui a été désigné quelques années plus tôt, la Sorcière la plus puissante de la région) et monta son groupe contre l’Ordre, appelant le partage de pratiques magiques ancestrales une hérésie, et les désignant comme dangereux pour l’harmonie de Dathomir.
Néanmoins, son peuple buvant ses paroles ne se doutaient pas que ses nobles intentions de préserver leurs traditions cachaient en réalité une vendetta personnelle.

Oonaa avait déclaré les hostilités ouvertes ; portée par son peuple : les Sorcières de Redake révoltées par ce qui se passait de l’autre côté des plaines, attaquèrent les Ruines du Cauchemar, fréquemment, pendant de long mois puis cela continua durant de longues années. Une guerre ridicule pour exprimer leur mécontentement. Leur but n’était pas les tuer évidemment, juste de leur insuffler la peur et leur faire comprendre à quel point ils n’étaient plus les bienvenus sur ces terres qui sont pourtant leurs.
L’Ordre du Cauchemar n’a jamais répliqué ; Officiellement parlant, le pouvoir politique était toujours du côté de Kaya, les attaques incessantes d’Oonaa ne menaient à rien, et elle décida de continuer à faire vivre son peuple en harmonie, au lieu de s’engager dans cette guerre que Redake demande. La sécurité de son peuple passe avant tout.

Les années passèrent, toujours dans ce climat d’insécurité en dehors des Ruines, mais l’Ordre du Cauchemar lui, était à son apogée. Les membres de l’Ordre n’ont jamais été aussi cultivés, puissants, et surtout : heureux.
La vie vivait son cours paisiblement, pour ce peuple épanoui.
Les jeunes grandissaient dans un climat chaleureux, et leur magie était plus étayés que jamais, avec les connaissances de Sorcières additionnées à celles des Sorciers.
La direction de la tribu était désormais au couple chef, du jamais vu chez des Zabrak : Kaya et Tegume Nekro, qui attendaient un heureux évènement.

Un jour, Kaya décida de sortir en solo, se promener sur cette planète qu’elle aime tant, endroit de base sordide qu’elle a réussi à rendre tant chaleureux.
Elle traversa les plaines, pour se rendre au point d’eau qui avait changé sa vie, mais fit une mauvaise rencontre en chemin.
Au détour d’une route, aux abords de la forêt des âmes, elle fit la rencontre d’Oonaa, pour la première fois depuis bien longtemps.
La Sorcière au regard méchant et puant de jalousie, qui était dans sa jeunesse son amie puis sa rivale, l’attendait.
« Bien le bonjour Oonaa, amorça Kaya voulant éviter la discorde, tout va bien ? »
La Sorcière aux yeux rouges ne lui répondit pas, la noirceur de sa haine se sentait d’ici, Kaya n’était pas à l’aise. Pour la sécurité de l’enfant à naître, elle comprit qu’elle devait absolument éviter toute confrontation avec cette femme, pleine de mauvaises intentions.
La jeune cheffe fit un pas en arrière, ployant sous l’aura destructrice de son ancienne rivale, puis encore un autre. Elle déglutissa, se sentant nauséeuse puis plus rien.
Elle se réveilla chez elle, des heures plus tard plus tard.
La première chose qu’elle fit fût d’appeler son époux, paniquée :
« Tegume !! »
L’homme au teint gris arriva en courant dans la pièce, alerté par le ton de détresse de Kaya. Elle lui posa une question qu’il ne comprenait pas. Elle lui demanda ce qu’il s’était passé.
« Mais, lui répondit Tegume, rien de spécial, tu es rentré de ta sortie ce matin, puis tu es allée te reposer, te sentant fatiguée. Tu es sûre que tout va bien ? »
Kaya resta sous le choc, elle avait oublié ce qu’il s’était passé ses dernières heures ? Ses derniers souvenirs s’arrêtent au regard mauvais que lui lançait la Chef de l’Ombre de Redake.
Elle comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas quand elle eu un horrible haut-le-cœur, qui lui causa une douleur aiguë immédiate dans tout son corps. Elle haleta de douleur et se recroquevilla sur elle-même, pour apaiser cette sensation.
Tegume s’approcha, inquiet puis poussa un gémissement de terreur.
Les veines de Kaya étaient noires et gonflées, elle avait l’air terriblement malade.
« Il faut que tu ailles voir un guérisseur, tout de suite, quelque chose ne va pas ! »

Le constat était tombé. Kaya n’était pas malade, mais elle était mourante.
Une malédiction, les sorcières de la tribu ont dit. Puissante, bien trop pour elles, même pour leur guérisseur. Tout le monde était paniqué dans l’Ordre du cauchemar ; la cheffe était beaucoup trop importante, et de plus elle attendait un enfant. Tegume voulait tout tenter pour la sauver, mais Kaya le ramena à la raison, la magie d’Oonaa était presque aussi puissante que la sienne, personne ne peut contrer un sort qu’elle a probablement préparé pendant des années…
Le constat fût clair, toutes ces années de guerre ridicules étaient sûrement dans ce seul objectif, celui de la laisser à l’écart de Redake pour qu’elle puisse préparer sa vengeance. Si quelqu’un pouvait contrer cette malédiction, ça ne pourrait être qu’elle, la seule qui lui est supérieure.

Kaya agonisait, chaque jour la rapprochait de la tombe, cependant elle refusait d’abandonner. Elle gardait la foi en la Force, et en elle-même, son objectif premier étant surtout de sauver la vie de l’enfant ; elle qui se sentait déjà dépérir.
Ce fût de durs jours pour l’ordre du Cauchemar, ce groupe si uni devait supporter de voir les jours passer avec leur cheffe souffrante…

A l’article de la mort, dans une crise de panique et de détresse, dans un élan désespéré ; Kaya quitta précipitamment les Ruines du Cauchemar, meurtrie, elle fit appel à sa magie, suppliant ses ancêtres de la protéger elle et son enfant pas encore né.
Ses incantations lui indiquèrent un chemin clair que seul ses yeux pouvaient voir, dirigée par des voix familières et bienveillantes que seul elle pouvait entendre.
Au bout de quelques dizaines de minutes de marche, ses jambes ne pouvaient plus la porter. Elle s’écroula au sol, en poussant un râle de souffrance, gisant sur le sol sec et sableux de la route sur laquelle elle se trouvait. Ses yeux gris larmoyants se levèrent vers le beau ciel rouge de Dathomir, « un magnifique spectacle pour les derniers moments d’une Sorcière si dévouée à son monde. » se dit Kaya, épuisée, pensant être arrivée à sa fin. Cependant, lorsque ses yeux se fermèrent de fatigue après une lutte contre ce sentiment si attrayant, là, seule sur cette route si triste ; elle vit à travers ses paupières une intense lumière dorée, puis, avant de perdre connaissance, se sentit soulevé du sol.

Il faisait froid, il faisait sombre ; aucune indication géographique ni temporelle, seulement un sentiment d’apaisement puissant. Cette douce sensation appela Kaya, et ses yeux s’ouvrirent.
Elle était allongée sur un socle de pierre froide, dans une pièce sombre et mystérieuse. La femme à la chevelure blanche ne comprit pas ce qu’il se passait, ses souvenirs étant encore troubles sur les derniers évènements.
Quand tout à coup, son regard attentif parcourant les murs vit quelque chose d’étonnant : un symbole Jedi. C’est à ce moment que la réalité la rattrapa, elle était dans les Ruines de l’ancien temple Jedi.
« Mais, c’est impossible… Pourquoi mes ancêtres m’auraient amené ici ? J’ai beau être une adepte de la force, ce lieu est-il sensé me sauver ? »
Kaya agrippa le sol de ses mains frêles, et tira de toutes ses forces pour pouvoir se redresser et s’adosser au mur. Lorsque ses doigts frôlèrent la pierre, elle fût perplexe. Comment pouvait-elle se mouvoir aussi aisément, n’était-elle pas mourante ? Et là, sur le sol de ce lieu sacré, Kaya réalisa qu’elle était en parfaite forme. Les larmes coulèrent dès qu’elle le réalisa ; elle n’avait pas la confirmation, mais elle le sentait, elle était actuellement saine et sauve.
Elle se releva, apaisée, et parcouru ce bâtiment, désirant connaître cet univers qui avait sauvé sa vie. Parcourant les salles vides et désolées, son regard s’abaissa lorsqu’elle passa devant une flaque d’eau ; Kaya se pencha, et observa son reflet dans l’onde claire : Elle avait récupéré une apparence normale, et ses yeux brillaient désormais d’un éclat bleuté qui n’était pas là auparavant. Ebahie, elle observa ce visage aux yeux bleu qui est dorénavant le sien, puis silencieusement quitta la pièce.
Souhaitant trouver une explication, elle pénétra dans l’enceinte du cœur du temple.
Face à elle se trouvait une nouvelle pièce, bien plus spacieuse que les précédentes, cependant dans une obscurité bien plus intense qu’ailleurs.
Elle prit une grande inspiration et passa l’entrée.
Le seul son qui atteignait ses oreilles était le bruit de ses pas, se réverbérant sur les murs de pierre froide. Chaque pas la rapprochait encore plus de l’inconnu, il faisait complétement noir, Kaya ne savait pas du tout où elle allait, mais mystérieusement, elle continuait d’avancer, c’est ce que son instinct lui dictait.
Au bout de quelques moments, elle s’arrêta net au milieu du néant dans lequel elle se situait.
Le silence résonnait, créant une atmosphère étrangement assourdissante ; comme si elle était perdue sous la surface de l’eau.
Quand soudainement, une lueur bleutée apparut devant elle, comme si toutes les étoiles de l’univers s’ouvraient à elle en un seul instant.
Des frissons parcoururent son corps et ses yeux s’ouvrirent par le spectacle qui s’offrait à elle. La lumière continua de monter en intensité, et se mit à prendre forme humaine ; la forme d’un homme, en tunique claire cependant au visage trop lumineux, aux traits donc imperceptible.
L’étonnement envahissait encore une fois la jeune femme, cette fois-ci face à un évènement qui lui était complètement inconnu. Elle bégaya, cherchant ses mots, pour aborder une conversation avec l’inconnu qui se dressait face à elle d’une manière tant fantomatique. Elle n’eu pas besoin de continuer, puisqu’il prit la parole en premier ; d’une voix profonde, mature et accueillante, il lui dit :
« Jeune Sorcière, ton dévouement et ta foi t’ont sauvé, dans ce monde si hostile aux sensibles de la force, tu t’es dressé pour ce qui te semblait juste, et a suivi ton cœur toute ta vie. Tu aurais été un merveilleux Chevalier Jedi.
L’enfant sera sauvé, la malédiction a pu être levé, sa vie sera belle et longue. Ce sera un enfant de la Force. Cependant, même si les souffrances t’ont été enlevées, il était trop tard pour toi. Nous avons pu t’accorder quelques semaines de plus, mais la vie te seras malheureusement prise après, la malédiction est trop forte. Tu vivras tes derniers jours sans aucune douleur nous te le promettons. »
Sur ses mots, l’Homme disparu, la lueur tombant au sol, laissant Kaya seule dans le noir à nouveau.
La Sorcière était rassurée, certes ses jours étaient en danger, mais elle ne souffrait plus. Elle possédait un délai supplémentaire, permettant à son enfant de voir le monde. Et il pourra vivre, quel soulagement !
Les larmes coulèrent à nouveau, pour les essuyer, elle baissa la tête, et tomba face à face avec la lueur, qui n’avait pas disparu. Kaya se baissa, et passa sa main dans la lumière ; elle sentit quelque chose de froid, au sol du cœur du temple et attrapa l’objet cylindrique qui était à sa portée. Quand sa main se ferma dessus, la lumière s’éteignit instantanément. Elle ne pouvait pas voir ce que c’était dans l’obscurité ; elle quitta alors la pièce, marchant vers la sortie pour voir ce que cet homme lui avait offert.
Quelques instants plus tard, elle redébarqua dans l’entrée du temple, baigné par la lumière du jour. Elle dirigea son regard vers sa main droite, pour enfin voir ce qu’elle avait ramassé. Dans sa main se trouvait un manche métallique sombre. La surprise lui ôta la voix immédiatement, c’était un sabre laser, de l’ordre Jedi ; mais qui l’avait laissé là ? Après les instants de surprises passés, la raison lui revint et elle comprit que cet homme devait être l’ancien habitant de ce temple, et que son souhait était dorénavant de partager sa foi.
Il a appelé l’enfant à naître « enfant de la Force », la Force ayant sauvé sa vie avant même qu’elle débute, le sabre sera pour lui, se sera son rôle de vivre avec la Force, ici sur cette planète pourtant si hostile. Apaisée, Kaya quitta le temple, poursuivant sa route vers sa destinée.

Un beau jour de 21.564, l’enfant naquit sous le ciel rouge de Dathomir. La fille de Kaya Nekro, cette naissance tant attendue par toutes et tous fût un heureux évènement pour tout l’Ordre du Cauchemar, un véritable jour de fête, notamment pour la famille Nekro, tant rassuré de voir l’enfant vivante.
Même si ce jour fût marqué par la mort de la jeune cheffe, c’était un évènement prévu, elle avait obtenu des semaines de vie, qui était un cadeau, chaque jour de plus était un miracle, alors la mort fût accueillie paisiblement, la Sorcière rejoignant enfin les siens, ses ancêtres Dathomiriens, mais également les adeptes Jedi de la Force qui l’accueillirent à bras ouvert.
L’enfant à la peau grise et aux cheveux blanc fût nommé Kranyya par son père, en honneur à sa mère, cette femme, puissante et adepte de la paix qui avait marqué l’histoire de tout un peuple.
Ce sont quelques moments plus tard, lorsque l’enfant ouvrit les yeux pour la première fois, que Tegume, seul dans la pièce découvrit son don.
L’enfant à la sclérotique sombre et aux iris jaunes perçant brûlait d’un feu inextinguible, elle a la peau pourtant aussi froide que l’eau qui parcouraient leurs terres ; Tegume eu les yeux humides et murmura, ému :
« C’est un véritable miracle. »

Kran grandit au côté de son père, désormais seul chef de l’Ordre du Cauchemar, avec l’amour et l’éducation de tout son peuple pour l’élever. Elle portait désormais l’espoir de sa mère avec elle. Les sorcières lui apprirent leur magie, et Tegume lui transmit toute ses connaissances sur l’Hydrokinésie.
Malgré ça, ces années-là furent les plus rudes pour la tribu.
Avec la mort de Kaya Nekro, le titre de Sorcière en chef était désormais à Oonaa Redake ; et elle utilisa les pouvoirs politiques en sa possession pour désormais passer à la vitesse supérieure.
L’Ordre du Cauchemar fût déclaré ennemi numéro un sur Dathomir, condamnée pour leurs actions passées avec leur cheffe Kaya, et surtout pour le fait d’être désormais dirigé par un homme Zabrak, ce qu’Oonaa appela de la haute trahison.
L’enfant aux yeux jaunes fût déclaré comme maudite, et sa tête fût mise à prix sur Dathomir, parmi les nombreuses tribus.
Dès que Kranyya fût suffisamment grande pour comprendre, son père lui narra l’histoire de sa mère, et lui confia le sabre qui lui était réservé.
Malheureusement, toute résistance ne peut pas durer, au bout de 6ans de lutte, la menace qui pesait sur l’Ordre fût trop lourde, et le cœur brisé, Tegume comprit qu’il ne pouvait plus garantir la protection de sa fille.
Il l’appela, et pris en main une situation qu’il redoutait.
Il savait ce qu’il devait faire depuis bien longtemps, cela avait même été prévu avec Kaya ; mais la séparation allait tout de même être douloureuse.
Il lui donna une enveloppe scellée depuis maintenant 6ans, rédigée par Kaya, et dans une dernière étreinte larmoyante, lui rappela à quel point elle était aimée, par lui, sa mère, et toute la tribu.
La très jeune sorcière comprit, elle comprit l’importance de la situation, le message de son père et quel rôle elle devait tenir.
Les larmes aux yeux, serrant son sabre dans une main, son enveloppe dans l’autre, elle fût envoyée par un vaisseau programmé directement sur Coruscant.

La navette était en piteux état, mais elle volait, ce disait Kranyya, seule et apeurée, elle savait au moins qu’elle serait bientôt en sécurité. Meurtrie d’avoir dû quitter sa famille, elle s’allongea sur la couchette présente dans le vaisseau, serrant son sabre, dernier cadeau de sa mère de toutes ses forces, s’y agrippant comme elle le ferrais à une peluche.
Le temps passa, duquel elle sentit un choc dans le vaisseau :
Je dois être arrivé… Se dit-elle.
Face à la porte, la jeune sorcière âgée de seulement 6ans fût terrifiée, à quoi ce monde allait-il ressembler ? Pourrait elle être à la hauteur ?
Elle prit une grande inspiration et activa le levier d’ouverture de la navette, en pensant à tout l’amour que sa famille avait pour elle, c’était son moteur.
La vieille porte s’ouvrit dans un grincement tonitruant, ce qui fit grimacer Kranyya, elle n’eut pas le temps d’apercevoir le paysage qui s’offrait à elle car elle fût instantanément aveuglée par la lumière qui émanait de ce monde.
Après quelques secondes, elle rouvrit les yeux et tenta d’adapter sa vision à la luminosité de la plateforme d’atterrissage sur laquelle elle se trouvait. Elle fit quelques pas et sorti du vaisseau. Ebahie, l’enfant admira le paysage qui s’offrait à elle : Coruscant.

Après avoir timidement demandé son chemin aux quelques personnes qui passaient par là, Kranyya fût dirigé vers le conseil Jedi. Ils furent étonnés de recevoir une enfant seule.
Paralysé par la peur, elle se tenait face à eux, ces gens là avaient une aura effarante pensa-elle tout bas.
Après un long silence, en s’avança vers la personne qui était la plus près d’elle et lui tendit la lettre ; tout simplement.
Elle ne répondit pas aux questions sur pourquoi elle était seule, ni sur l’origine du sabre qu’elle avait dans la main, disant juste d’une voix cassée par le stress : « C’est écrit sur la lettre… »
La première personne l’a lu, Kranyya vit toutes sortes d’émotions se dessiner dans son regard : la surprise, l’étonnement, la curiosité… Relevant la tête, il passa simplement la lettre à son voisin, jusqu’à qu’ils en aient tous lu le contenu.
Ils entamèrent ensuite une discussion entre eux, de laquelle Kranyya relevait les expressions « Enfant de la Force » « Jedi de Dathomir » « Sabre Laser » « Midi-chloriens » « Magie puissante » et « Don élémentaire».
Au bout de quelques minutes de débat, un membre du conseil toura la tête vers Kranyya et lui demanda enfin :  
« Alors, qui es-tu ? »
Kranyya sentit la pression de la salle, et dénoua enfin sa gorge pour répondre :
« Bonjour à tous, mon nom est Kranyya Nekro, de Dathomir. »

13ans plus tard, c’était un jour important pour la jeune Kran, elle enfila sa plus belle tunique, accrocha son sabre si cher à ses yeux à sa taille et sortit de ses quartiers en trottinant ; la jeune femme aux cheveux blancs passa les couloirs du bâtiment, et commença à courir. Elle était attendue, il ne fallait surtout pas être en retard ! Elle salua amicalement toutes les personnes qui croisèrent son chemin, elle était de vraiment bonne humeur.
Tout à coup, elle tourna à gauche, puis ralentit le pas, elle était arrivée.
La porte devant elle était fermée, mais elle savait qu’ils étaient tous là à l’attendre.
Elle passa les mains dans ses cheveux fins, frôlant sa tresse de Padawan, épousseta ses cornes et sa tunique. Elle décrocha son sabre de sa taille, le prenant dans ses mains ; elle sentit tout l’amour de sa mère à travers, et y déposa un baiser avant de le raccrocher. Après une grande inspiration, elle ouvrit la porte et pénétra dans l’enceinte de la pièce, où tous les conseillers étaient réunis. Ses joues se tintèrent de roses et son sourire brilla de mille feux lorsqu’ils l’accueillirent enfin avec un « Chevalier Kranyya Nekro, bonjour ».