Coda Jago
Coda Jago
Messages : 20
Eclats Kyber : 115
Coda Jago
Bidouilleur et rouleur de mécaniques
identité
Faction : Indépendants
Poste Vacant : Non
Nom et Prénom : Coda Jago
Année de naissance : 21.558
Lieu de naissance : Nar Shaddaa
Espèce : humain
Notoriété : illustre inconnu
Rôle/Métier : mécanicien, bricoleur, inventeur en tous genre.


Description
Coda, c’est la tête à claque, la gueule de sale gosse, celui qui a l’air de n’avoir jamais vraiment grandi et qu’on a envie de remettre dans le droit chemin à coups de torgnoles. Il faut dire que vu comme ça, il ne paie pas vraiment de mine. Pas très grand et maigrichon comme pas deux, Coda s’est taillé un physique de… de rien du tout. Pas de force dans les bras, un jeu de jambe approximatif, il a le mérite de courir assez vite pour fuir les problèmes, d’être assez fin pour se planquer n’importe où et d’avoir la trogne assez commune pour se fondre dans la masse.
Car des gosses comme lui, il y en a des centaines qui parcourent les entrailles de Nar Shadda, avec leurs tignasses emmêlées, leurs mains crasseuses et leurs fringues rapiécées. La pauvreté dans laquelle Coda a grandi a marqué ses traits et son attitude. Son corps porte les marques de la faim, de la violence et de la maladie, et il ne s’est jamais vraiment débarrassé de ses comportements de gamin laissé à lui-même. Son comportement crâne et ses railleries pleines de panache ne parviennent pas à masquer ses joues creuses, son nez cassé et les innombrables brûlures et cicatrices qui lui marquent le corps. Un peu voûté, pas très gracieux, Coda ne cherche pas vraiment à se mettre en avant. Ses vêtements sont roussis, élimés aux coudes et effilochés aux manches, tous sans exceptions récupérés dans les décharges, les bennes à ordures ou les cordes à linge laissées sans surveillance…

Oui, ça n’est pas bien de voler. Mais la fin justifie les moyens ! Et Coda est plutôt du genre à faire fi des règles. Il n’est pas délinquant, simplement voyou. Il ne ment pas, mais emberlificote comme personne. Il ne vole pas, il subsiste. Pour lui, les valeurs sont un luxe que s’accordent ceux qui ne manquent de rien, et lorsqu’on crève de faim, de froid où de fièvre, on fait mieux de mettre de côté ses principes pour s’accrocher à la vie. C’est ça qui passionne Coda. Survivre, par tous les moyens. Ça et les bidules qui font cric, crac, boum. Entre ses doigts, le moindre bout de métal devient un vrai trésor. Personne ne lui a rien appris ; il sait à peine lire et encore moins écrire, et pourtant les inventions les plus bizarres et les mécanismes les plus ingénieux sortent de son esprit curieux, et c’est grâce à cela qu’il a réussi à s’en sortir jusqu’à maintenant, esquivant habilement la sélection naturelle pour se hisser jusqu’à l’âge adulte. Normalement, il aurait dû mourir il y a bien longtemps. Incapable de tenir sa langue, provoquant, railleur, on aura eu mille fois l’envie de lui démolir la face pour lui apprendre à se taire, tout ça pour se retrouver avec un double canon portatif à embout gyroscopé fait maison pointé sous le nez. Habitué à devoir se défendre tout seul, Coda n’a pas de maître. La politique l’indiffère, et à des années lumières des histoires des grands de ce monde, il préfère se concentrer sur la hiérarchie de son petit monde. Il rejette la moindre autorité, défie tous les ordres et est prompt à l’embrouille lorsqu’on lui dit quoi faire. Mais Coda est un bon gars, qui pardonne vite et qui copine rapidement. En vérité, il est difficile de lui en vouloir très longtemps, et on finit même par rechercher ces moments de franche camaraderie dont il a le succès.

« QUALITES» débrouillard - attachant - minutieux - enthousiaste - perspicace
« DEFAUTS » impulsif - capricieux - cynique - sans gêne - individualiste


caractéristiques
Intellect :  On l’a bien compris, Coda n’est pas un crack lorsqu’il s’agit du physique. Fort heureusement, ce n’est pas la seule façon de briller dans ce monde. S’il sait tout juste lire et écrire, Coda possède un talent rare en mécanique, électronique et autres bidouillages de circuits électriques et plomberie. On parle même d’un don tant aucun mécanisme ne peut lui résister, depuis le petit droïde nettoyeur jusqu’aux tableaux de bords de vaisseaux complexes, en passant par les armes et les prothèses mécaniques. Particulièrement doué dans la création de gadgets tous plus saugrenus les uns que les autres, il passe son temps à expérimenter de nouvelles inventions, même s’il faut bien l’avouer, une bonne partie finissent par lui exploser à la figure.
Doué d’une mémoire photographique et de manière générale presque infaillible, observateur et curieux, il se plaît à résoudre toutes les énigmes et puzzles qui lui tombent sous la main, n’oublie jamais un visage et peut retenir les moindres détails d’un plan qu’on lui aurait raconté il y a deux semaines.
Il a cependant de cruelles lacunes dans la plupart des autres domaines, notamment au niveau de la culture, de la politique, de l’histoire, ou de l’économie, etc.
Il parle, lit et écrit le basic, et parle à l’oral uniquement le huttese.
Attitude : Jamais Coda ne passera pour autre chose que ce qu’il n’est vraiment : une petite crapule des bas fonds. Les beaux discours, la réthorique et les ronds de jambes ne font pas partie de son monde. Chez lui, tout fonctionne à l’audace ! Baratineur, sans-gêne, il sait négocier un prix comme personne et s’arrange toujours pour refourguer son matos pas toujours aux normes aux âmes peu regardantes. On cède le plus souvent face à son enthousiasme et à sa jovialité naturelle que face à ses arguments.
Capable d’être aussi discret qu’exubérant, Coda s’adapte facilement à ses interlocuteurs et aux différentes situations, même s’il est clairement mal à l’aise lorsqu’il est en position de faiblesse sociale. Attachant et sociable, il se fait des amis partout où il passe, et possède un réseau assez impressionnant à son échelle qui lui permet de connaître toutes les dernières rumeurs, et d’obtenir un bon nombre d’infos ou de marchandises de manière avantageuse, ce qui est toujours utile lorsqu’on voit le prix des matières premières qui ne fait que flamber.
Aptitudes ; Coda n’est pas un combattant, mais c’est un bagarreur. Il n’a jamais reçu d’éducation martiale quelle qu’elle soit, en dehors de celle qu’impose la rue et qui consiste le plus souvent à frapper tout ce qu’on peut atteindre sans réfléchir. Faiblard de constitution, ses coups sont très loin d’être dévastateurs, et son style de combat se basent bien plus sur l’esquive, la fuite et les quolibets que sur la force, même s’il a déjà distribué quelques coups de canif ça et là, et lorsqu’on ne fait pas attention, un double revers à coup de clé à molette dans la bouche est bien vite arrivé.
Cependant, il est bon tireur et se débrouille plutôt bien avec les armes à feu qu’il aura souvent fabriquées lui-même et agrémentées de toutes sortes de gadgets pour l’aider à atteindre ses cibles.
Ami des travaux minutieux, il est capable d’ouvrir n’importe quelle porte après un crochetage en règle ou un piratage de digicode ingénieux, et est particulièrement habile pour faire les poches d’autrui et pour échapper aux problèmes. Un parfait petit ange, versé dans la petite criminalité de rue.  
Sagesse : = Un petit gars comme lui, doté d’un quelconque don ? Impossible ! À moins que… Après tout, cette façon de comprendre instinctivement les mécanismes, de donner vie à ses idées les plus farfelues et d’assembler ce que personne n’aurait même envisager d’assembler avant, cela fait réfléchir. Surtout que le bougre n’a pas vraiment suivi le top des formations des futurs ingénieurs de l’Empire, ou passé sa vie la tête dans les engrenages les plus ingénieux. Tout cela laisse présumer qu’il y a peut être un petit quelque chose en plus, chez lui. Difficile d’estimer exactement ce dont il est capable, ni à quel niveau cependant. Et peut-être qu’il n’y a rien, en fait, et que son cerveau est tout simplement différent. À creuser…


biographie



Dans la rue vingt-huit du neuvième district de Nar Shaddaa, le troisième immeuble sur la gauche est l’un des plus larges du quartier. C’est un vieux bâtiment insalubre, à la surface couverte d’écriteaux sales indiquant qu’on peut trouver à l’intérieur, entre autres, une salle de jeux d’argent, un salon de massage, plusieurs restaurants à service rapide, le réparateur de droïdes le moins cher du district, un service inconnu nommé Ampu Love Love, un dentiste probablement clandestin, une laverie à un crédit, Pablos café et le serrurier Tek Tek. Entre les façades hétéroclites de tous ces commerces divers et variés, on peut voir de petites fenêtres couvertes de crasses, comme un millier d’yeux surveillant la rue, auxquelles pendent du linge, des câbles électriques et des vieux morceaux de ferraille.  

Une nuit, le troisième immeuble sur la gauche de la vingt-huitième rue du neuvième district se mit à gémir. Une longue plainte déchirant l’air, et réveillant soudainement les habitants. À peine eurent-ils le temps de se demander ce qui les avait tiré du sommeil que dans un fracas entendu jusqu’au district voisin, l’immeuble s’écroula.

La poussière de gravats qui en résultat recouvrit le quartier d’une épaisse couche blanchâtre et pendant quatre jours entier, une brume de fines particules encombra les bronches de tous ceux qui avaient le malheur d’habiter dans le coin. Durant tout ce temps, les équipes de secours et les voisins soucieux s’occupaient de chercher parmi les déblais pour espérer y trouver des survivants, de l’électroménager à grapiller ou du cuivre à revendre. Quatre-cent sept personnes habitaient l’immeuble. Seules vingt-et-une furent extraites des décombres en vie. Parmi elle, on nota la présence d’un riche habitant du district soixante-neuf, accompagné du fameux Ampu, d’une vieille humaine âgée de presque cent ans, et de trois enfants d’une fratrie de huit, qu’on arracha péniblement aux bras de leurs parents et frères écrabouillés, couverts de craie et de poussière.

La plus petite des trois mourut quelques jours plus tard. Ses poumons écrasés avaient respiré trop de particules. Les deux autres souffrirent de difficultés respiratoires pendant quelques temps, mais dès qu’ils furent assez remis pour tenir sur leurs pieds, on les expédia à l’orphelinat le plus proche. Là bas, on nota leur noms et quelques autres informations. Il s’agissait de Mago Jago, treize ans, et de son petit frère, Coda, âgé alors de huit. Leur père était métallier pour le serrurier Tek Tek, leur mère… ils ne savaient pas vraiment. Leur plus grande soeur avait dix-sept ans, le petit dernier un et demi, et tous étaient morts dans l’écroulement de l’immeuble, ou tout du moins, devaient l’être désormais si on n’avait pas réussi à les extraire de là. Désormais, ils n’avaient plus que l’un pour veiller sur l’autre.

Et heureusement. Le neuvième district était connu comme l’un des plus pauvres. Il n’était pas le plus dangereux, la pègre et les cartels préférant délaisser ce trou à rats, mais la vie là bas n’avait rien de facile, et bientôt, les deux frères durent se rendre à l’évidence ; pour survivre, il leur faudrait se montrer intelligent, et laisser de côté les scrupules. Mago avait la chance d’avoir un esprit remarquable, et une verve hors du commun. Les autres enfants buvaient ses paroles et bientôt, il se retrouva à la tête d’un petit gang juvénile qui le suivait à la trace. Le premier d’entre eux était bien entendu Coda, qui vénérait ce grand frère autant que le pouvait un gamin de son âge dont le reste de la famille n’était plus qu’un tas d’os sous une pyramide de murs écroulés. Ces années furent, pour lui, les plus heureuses.

Le matin, il suivait les rudiments de cours qu’offrait l’orphelinat, si on pouvait appeler ça comme ça ; il s’agissait plus d’une vieille peau s’acharnant à bien vouloir faire entrer l’alphabet dans les têtes creuses des enfants dont elle avait la charge. L’après-midi, il participait aux travaux généraux, ou tout du moins tentait de s’y soustraire par tous les moyens possibles ; fugue, cache-cache, excuses diverses et variées… Cela fonctionnait rarement, et il se retrouvait le plus souvent à passer le balai en maugréant sur les taloches qu’il avait pu recevoir. Mais le soir… le soir était la liberté. Mago était devenu un véritable petit chef et avec lui, Coda découvrait les plaisirs de la vie clandestine.

Rapidement, on connut les frères Jago à travers le district. L’aîné était superbement malin, et une vraie brute, costaud. On l’employait pour toute sorte de travaux de force, la plupart illégaux, et il s’y livrait avec plaisir, traînant Coda dans son ombre. Les nuits s’organisaient autour de rivalités de bandes et de petites exactions, allant du simple vol à la tir au contournement des systèmes de sécurité des gros établissements de plaisir pour aller fouiller dans la caisse. Tout pour pouvoir tenter de s’en mettre plein les poches. Déjà, Coda se montrait particulièrement doué lorsqu’il fallait crocheter une serrure, désactiver un système de sécurité ou démarrer un véhicule en entortillant trois fils. Il apprenait sur le tas, à coup d’essais et d’erreurs, récoltant de nombreuses coupures et électrocutions au passage ; mais rien ne valait ce sentiment de victoire lorsqu’il voyait les petits diodes des caméras changer de couleur, ou quand les bombinettes mécaniques qu’il avait trafiquées à la lueur de sa lampe frontale, au beau milieu de la nuit, caché sous ses draps, couraient courageusement et explosaient dans une décharge électrique qui soufflaient tous les circuits imprimés dans un rayon de trois mètres.

Coda avait quatorze ans lorsque Mago disparut. Il se volatilisa, tout simplement, laissant derrière lui un frère désoeuvrés et toute une bande de gamins livrés à eux même, qui se battirent bientôt pour la place de chef. Et soudain, la vie de Coda changea du tout au tout. Il lui fallut travailler, et on l’expédia sur les bancs de l’usine d’armement la plu proche, où jour après jour, il assemblait à la chaîne des armes à feu de confection douteuse, chapardant ci et là des pièces détachées pour recréer, chez lui, des armes personnalisées qu’il revendait à prix d’or. Bientôt, son nom fila sur toutes les lèvres, et ce commerce lui apportait assez d’argent pour quitter l’orphelinat et s’installer dans un appartement miteux du district, au dessus d’un garage.

Frais de cette nouvelle réputation, Coda continuait à chercher son frère, quand tout le monde lui assurait que le pauvre bougre était probablement déjà mort, liquidé par un plus gros poisson. Lui n’y croyait pas et jour après jour, année après année, il continua à interroger et quadriller tous ceux qui pourraient avoir plus d’informations, sans jamais en obtenir.

Rapidement, il s’avéra que Coda n’était pas seulement bon pour la bidouille mécanique et électronique, mais qu’il avait un véritable don. Dans l’espèce de garage au dessus duquel il habitait, il se courbait le dos et s’abîmait les yeux sur les inventions toujours plus folles qui sortaient de son cerveau. Plusieurs fois, on lui fit des propositions pour rejoindre des équipes de mécaniciens, d’ingénieurs, de réparateurs, et à chaque fois, il refusa, préférant le confort de son petit atelier et de son libre arbitre.

Pour l’instant, il est resté loin des affaires plus grosses que lui, refusant de se montrer aux magnats de la pègre et de vendre ses compétences aux plus offrant. Petit poisson dans un océan de requins, Coda s’est fait sa place et dans son quartier, tout le monde le connaît comme le petite génie du coin, qui répare tout et qui peut donner vie à n’importe quelle idée.


La Force
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Salut Coda,

Bienvenue à toi et bravo pour cette fiche. Elle est juste d'une qualité et d'une finesse stupéfiante. Coda est original et semble si réaliste, d'une certaine manière. Nous avons hâte de le voir inRP.

Sans perdre plus de temps, donc : te voilà validé.

Bon jeu !
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