Grendo S'orn
Grendo S'orn
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Grendo S'orn
Chancelier Suprême de la République
identité
Faction : République Galactique
Poste Vacant : Non
Prénom & Nom : Grendo S'orn
Année de naissance : 3.538 AvBY / 21.515
Lieu de naissance : Neimoidia, Koto-Si
Espèce : Neimoidien
Rôle/Métier : Vieux roublard de la politique
Classe sociale : Aristocratie

Notoriété :
- République Galactique : Légende vivante
- Empire Sith : Ennemi publlic
- Ordre Jedi : Gêneur encombrant
- Cartel Hutt : Froide indifférence

Description
Mentalité :
Les neimoidiens sont reconnus à travers toute la galaxie pour leur penchant presque obsessionnel pour la compétition. Ils sont également capables d'une grande agressivité lorsque des intérêts commerciaux sont en jeu. Un caractère implacable qui trouve son origine dès leur premier cycle de vie en réalité. Tandis qu'ils sont encore au stade de larve à l'aspect peu ragoûtant, les neimoidiens sont placés au sein d'énormes ruches communautaires et ne disposent que de très peu de ressources alimentaires pour tous. Les larves se livrent alors un féroce combat pour obtenir de quoi se nourrir allant même jusqu'à se dévorer entre elles pour survivre. Une fois atteint l'âge de sept ans, les jeunes sortent des nids collectifs pour embrasser une vie reposant en apparence sur l'égalité des chances, la liberté individuelle mais surtout la reconnaissance de la "réussite". En d'autres termes; une méritocratie stricte, plaçant l'acquisition des ressources et la peur de la mort au centre de la vie du neimoidien.

S'orn n'échappe évidemment pas à la règle repoussant son obsession et sa quête de richesse bien au delà des normes communes à son espèce. Même s'il possède aujourd'hui l'une des plus grosses fortunes de la République, il ne se sentira jamais assez riche, assez puissant, assez influent, ... Une crainte maladive qui s'explique en partie par le fait qu'un neimoidien aura toujours peur de perdre ce qu'il a si durement acquis au fil des années. Dans cette société basée sur le succès professionnel, rien ne fait plus peur au politicien que de perdre son immense fortune.

De l'argent qu'il dépense volontiers dans sa passion pour l'art visuel sous pratiquement toutes ses formes, particulièrement la sculpture et la peinture, qu’elle soit holographique ou classique. Le bureau de la Chancellerie par exemple, digne des plus grands musées du Noyau tant il renferme des oeuvres de valeur inestimables issues de toute la Galaxie. Pour lui un bureau sans expression artistique est comme une âme vide et sans intérêt.

Dans une sphère plus privée encore, S'orn est un adepte incontesté de la luxure. Il fait partie de ces hédonistes n'ayant pour seule motivation que la quête du plaisir. Un plaisir qu’il prend dans la destruction et la domination d'autrui. Une apathie telle qu'il n'attache que très peu de valeur à la vie des autres, se servant d'eux par profit et par intérêt tel un infâme crapaud marionnettiste qu'il est. Un sadique aussi, tant il se réjouit de la douleur exercée sur nombre de ses compagnes qui doivent être prêtes à subir quelques sévices pour son seul et unique plaisir. Un vice qu'il préfère ne pas voir apparaître dans les gros titres des médias tant une partie de son électorat ne comprendrait pas ses réelles motivations.

Un électorat aussi hétéroclite que surprenant. Qu'on soit aristocrate, bourgeois, lobbyiste, financier, magnat de l'industrie, philanthrope, érudit, mécène, hors-la-loi, politicien, civil, S'orn parvient à galvaniser les foules lors de chaque sortie officielle tant son franc parler marque les esprits. Même les plus nécessiteux ne résistent pas face à cette maîtrise quasi millimétrée de sa verve légendaire. Tantôt populiste, tantôt proche de l'élite politique, alliant doubles-jeu permanent, mensonge et trahison, le neimoidien pratique la manipulation comme personne. Aux jeux des faux semblants, des manigances, des intrigues et des complots, il n'a plus rien à apprendre de quiconque tant il considère la rotonde comme son immense terrain de jeu, un jeu dont-il est l'unique narrateur.

Pourtant malgré une vie entière vouée à la politique républicaine, le vieux briscard se répugne toujours autant à devoir s'allier à des espèces qu'il considère comme profondément inférieures à la sienne. Habituellement un neimoidien ne s'abaisserait jamais au niveau d'un être moins avancé, au niveau d'un individu lent d'esprit, défavorisé, nécessiteux et pitoyable, en prétendant être son égal, voir en proposant de travailler main dans la patte avec lui. Difficile de croire que sous ce masque bienveillant à l'égard des autres espèces, se cache en réalité un véritable raciste de première qui, beaucoup trop soucieux de son image, se voit dans l'obligation de mettre son aversion de côté.

Habitudes vestimentaires & Apparence physique :
D'aspect extérieur, Grendo est un humanoïde à la peau vert-olive, à la frontière avec le gris. Ses grands yeux rouges, son nez aplati et sa large bouche rappellent en tout point ceux de son espèce. Son visage arbore des traits sévères, l'âge ayant déjà laissé quelques traces sur la peau si souvent botoxée du neimoidien par le passé.

Depuis son accession au rang de Chancelier Suprême de la République, il a pour habitude de porter une tenue d'apparat bien trop prestigieuse et tape-à-l'oeil. Vêtu d'une sombre tunique couleur ébène et d'un haut en fourure de Wampa parfaitement ajustée, d'un large collier pectoral en or massif sur lequel figure l'emblème de la République. Le tout accompagné d'une coiffe relativement haute en forme de mitre mêlant plumes de Pylat albinos parsemée de part et d'autre d'une fine couche dorée. Un accoutrement rapidement considéré comme une seconde peau pour le neimoidien tant il avait toujours rêvé de le porter.

« QUALITES»
- Tribun libéral populaire
- Stratège méthodique
- Grosse fortune de la République
- Négociateur hors pair
- Bonne force mentale
« DEFAUTS »
- Paranoïa extrême
- Éthique discutable
- Trouble du contrôle
- Arrogance flagrante
- Menteur invétéré


caractéristiques
Intellect : Bien qu'aujourd'hui certains de se homologues du gigantesque hémicycle le considèrent presque comme faisant partie des meubles, Il est l'exemple parfait du vieux roublard de la politique passionné d'Histoire, de géographie et de cultures étrangères qui jongle comme personne avec les règles de la bureaucratie. Mais si nombre de ses collègues viennent s'enquérir de sa sagesse évidente, d'autres plus jeunes, espèrent bien un jour débarrasser la scène politique de cette vieille élite politique qui s'accroche si fermement au pouvoir.
Attitude : Littéralement adulé par nombre de ses partisans, S'orn réussi à convaincre au fil des années une large majorité des électeurs à tourner le dos à la classe politique traditionnellement élue au profit d'une droite libérale décomplexée bien décidée à rompre avec l'Ancien Régime. Même ses adversaires les plus farouches qualifient sa réthorique de boxeur comme exceptionnelle. Puisant aussi bien dans un vocable technique que dans la gouaille des quartiers pauvres des pires mégalopoles républicaines, S'orn défend avec ardeur la loi du marché, ce qui lui confère une certaine popularité au près du patronat qui voit en lui un moyen efficace d'accentuer davantage la libéralisation inévitable du système.
Aptitudes : Si il ne sait pas se servir d'une arme au sens propre du terme, il n'en reste pas moins un adversaire redoutable de part son prestige. Désigné plus d'une fois personnalité la plus influente et la plus riche de toute la République par le Coruscant Post, S'orn ne se gêne pas pour jouer de son image et pour étaler sa richesse aussi bien devant ses alliés que devant ses ennemis. Véritable opportuniste à en vomir ses tripes, il use et abuse des faiblesses d'autrui à son propre avantage et peu importe les pratiques douteuses, les mensonges et trahisons du moment qu'il tire son épingle du jeu.


Grendo S'orn
Grendo S'orn
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biographie

Période pré RP - Les Enfants de la Force

Koto-Si, capitale de Neimoidia

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Image110

Neimoidia la corrompue, Neimoidia la polluée, Neimoidia la dangereuse. Si Coruscant est la fierté de la République, Neimoidia en est la preuve immonde et putride de ce qu'un système libéral peut engendrer quand il est poussé à l’extrême. Minée par l'excès d'exploitation à travers les âges, dominée par la Caste dirigeante, la planète ne peut pas, au premier coup d'oeil, attirer l'attention des voyageurs. Une terre rongée par l'avidité, recouverte de marécages hostiles et plongée dans un constant brouillard. C’est dans cet écrin de purin que naquit Grendo.

Unique enfant de S'orn Senior et de sa femme, il eut la chance de naître au sein de la caste élevée de Neimoidia, celle de l'Aristocratie Financière. Son père était en effet fondateur d'une société pharmaceutique qui débuta ses activités en produisant médicaments et vaccins pour les populations du Noyau. Sa mère, née de caste inférieur parvint à rejoindre l'Elite planétaire le jour de son mariage, profitant de la richesse de son nouvel époux. Soumis à un rythme effréné dans son entreprise, l'homme se tuait à petit feu et comme l'immense majorité des membres de cette espèce, avait une tendance à noyer ses problèmes quotidien dans l'abus d'alcool.

Jeunesse dorée

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Image111

Son premier cycle de vie fût un modèle typique d'enfance sur Neimoidia, soit sept longues années passées au sein d'une ruche communautaire à devoir se battre pour pouvoir se nourrir. L'absence de surveillance parentale, une lutte constante pour sa survie et une forte propension pour le cannibalisme ne peuvent que laisser des traces dans l'esprit d'un neimoidien obsédé tout le reste de sa vie par la peur de mourir et par l'acquisition d'un maximum de ressources.

Aussitôt sortit de sa pouponnière, la mère de Grendo commença à s’intéresser de près à son développement social et intellectuel le poussant presque à réviser ses premières leçons de grammaire lorsque d'autres jouaient calmement dehors. Elle notait la plupart des détails et l’encourageait à partager avec elle-même ses pensées les plus furtives. Elle aimait particulièrement observer les interactions avec ses camarades de jeu et l’interrogeait après chaque séance sur ses sentiments à propos de tel ou tel enfant. Même S’orn Senior trouvait du temps dans son agenda chaque jour plus surchargé que la veille pour être un père attentionné.

Alors qu'il n'avait pas encore dix ans, Grendo commença à se sentir différent des autres. Il était non seulement plus astucieux que ses compagnons de jeu mais il était souvent capable de les manipuler. Il les faisait rire quand il le désirait ou pleurer tout aussi facilement. Il pouvait les rassurer ou les déstabiliser et quand il sentait que quelqu’un ne l’aimait pas, il faisait des efforts pour être généreux, quand quelqu’un l’aimait trop, il se montrait volontairement désagréable pour tester les limites de leur relation. Il devinait les astuces et les tromperies, et se permettait parfois de jouer la victime, pour éviter d’attirer les soupçons.
A mesure qu’il grandissait, ses capacités croissaient, les autres enfants devinrent vite à ses yeux des jouets plutôt que de réels camarades de jeu.

Université de Cato-Neimoidia

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Colleg10

Une éducation classique qui poussa Grendo lors de son entrée à l'Université de Cato-Neimoidia à se spécialiser dans la Biologie comme son père des années auparavant. La fortune de sa famille lui assurait, un confort jugé d’acceptable par le neimoidien qui n'hésitait clairement pas à claquer tout son pognon à chaque sortie qu'il réalisait avec ses amis.

A tout juste 25 ans et après avoir réussis ses études avec haute distinction, Grendo rejoint naturellement l'entreprise familiale qui se développait chaque jour davantage, au point de devenir une véritable Corporation dont l'influence s'étendait du Noyau aux Colonies. L'unité de recherche bactériologique dans laquelle il travaillait, se consacrait à la prévention des épidémies, officieusement, elle effectuait des expérimentations sur des cobayes humanoïdes comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies tel que le Ver de Cerveau Type C en vue de les utiliser comme armes bactériologiques pour le compte du gouvernement de Neimoidia.

En 21.542, S'orn Corporation participa même à l'élaboration d'un remède contre la pandémie de Deko-Neimoidia. Cet agent pathogène causait chaque jour des milliers de mort, si bien que le Gouvernement de Neimoidia préféra imposer une mise sous quarantaine de la planète durant presque trois ans, le temps d'une décontamination totale. D'aucuns diraient que cette contagion n'est nullement le fruit du hasard mais plutôt le résultat de toute une vie de recherche. Une expérience bactériologique causant la contamination de plus d'un tiers de la population en moins de deux ans et demi. La direction de S'orn Corporation voyait en cette situation une preuve suffisante de la réussite de ses recherches. Quoi de plus encourageant que d'observer une planète entière contaminée par un virus créé de ses propres mains ?

Héritage

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Legacy10

Entre le rachat d'une société spécialisée dans la conception de droïdes médicaux sur le point de faire faillite et la fondation d'une nouvelle filiale de transports de marchandises, rien n'aurait pu prévoir le destin tragique du patriarche de la famille qui s'éteignit d'une crise cardiaque foudroyante peu avant son cinquantième anniversaire. La mort de son père et celle de sa mère quelques mois plus tard, bouleversa profondément Grendo mais sa tristesse ne sera que de très courte durée lorsqu’il apprit devant notaire qu’il était seul héritier de la colossale fortune familiale. Désormais à la tête d'une Corporation portant son nom, il décida d'investir avec son oncle, l'honorable Ton Quee, des millions dans la recherche et les nouvelles technologies, estimant que la science devait sans cesse pousser ses limites pour répondre plus efficacement aux besoins de demain. Loin d'abandonner les travaux en matière d'armes bactériologiques, Grendo S'orn intensifia les études, n'hésitant pas à participer lui-même à plusieurs expérimentations au sein du laboratoire de l'entreprise.

Derrière le visage de société bienveillante et omniprésente dans la vie du quotidien, la société revendait le résultat de ses recherches à des organisations criminelles et à des planètes éloignées de la Bordure extérieure. Cette face sinistre et intéressée était évidemment inconnue du grand public et même de la majeure partie des employés.

Départ de Coruscant

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Coru10

A force de fréquenter l'Elite de la République, principalement des lobbyistes, industriels, financiers, scientifiques, brillants ingénieurs de vaisseaux mais surtout des politiciens et d'échanger sur les problèmes économiques de la République, Grendo comprit bien vite qu'il ne pourrait jamais s'épanouir au sein de la République sans en modifier radicalement le système politique. Un système bien trop axé social à son gout. Jugeant qu'il était temps pour lui de se reconvertir pour devenir acteur dans cette refonte politique, S'orn parvint à convaincre les bonnes personnes de le nommer ambassadeur itinérant de Neimoidia. Un moyen efficace de fuir le noyau, de voyager et de se faire de nouveaux contacts à travers le territoire.

A tout juste trente ans, Grendo porta ses tenues à la façon des hommes d’Etat de sa planète. Bon nombre de ceux qui le rencontraient le décrivaient comme un homme cultivé, charismatique, aux goûts raffinés et à la force tranquille. Il savait écouter, habile en politique et étonnement bien informé pour un novice qui n’évoluait dans le milieu que depuis très peu de temps. C’était un patricien à une époque où peu pouvaient prétendre au titre, et il était destiné à aller très loin.

Après plusieurs années, ses efforts dans la politique de la planète furent récompensés par sa nomination au titre de conseiller du Sénateur de Neimoidia. Une fonction qui l'obligea cependant à mettre de côté ses recherches, déléguant certaines d'entre elles à son oncle, Ton Quee, travaillant déjà au sein de la société. Ayant suivit des études commerciales extrêmement poussées, Ton Quee était tout destiné à gérer l'entreprise durant les absences prolongées de Grendo qui détenait malgré tout la totalité des parts de marché.

Retour dans le Noyau

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Econom10

Son retour sur Coruscant dépassait toutes ses attentes. Des années de voyages et d’explorations de la Galaxie avaient re-stimulé son goût pour la vie mondaine. Il résidait à nouveau sur une planète où il pouvait non seulement exaucer ses désirs les plus obscurs mais aussi mettre à l’épreuve ses talents de manipulateur invétéré. La topographie de Coruscant, avec ses édifices vertigineux, était un microcosme de la galaxie : la planète grouillait d’êtres vivants prêts à tout pour sortir des bas-fonds, contrôlés par une élite hiérarchisée qui s’enrichissait sur le dos de la misère. Si Coruscant attirait ceux qui n’avaient ni compétences ni perspectives, c’était aussi un vrai paradis pour ceux qui possédaient des crédits et des réseaux. Avec l’aide des grosses fortunes qu’il avait rencontré quand il occupait le poste d’Ambassadeur et sa propre richesse personnelle, Grendo avait l’impression d’être en route vers le plus haut podium du Sénat dès l’instant où ses bottes foulèrent le sol artificiel de l'hémicycle. Il avait tant rêvé de ce jour.

Son plus grand défi consistait à présent à gagner la confiance de ses pairs. Comme tout le monde jouait la surenchère, il devait juste s’assurer d’être bien habillé, de dîner dans les bons endroits, de fréquenter les bonnes personnes et de graisser la patte de certains. En même temps, il comprenait qu’il pouvait être aussi anonyme qu’il le souhaitait, selon les quartiers qu’il fréquentait, les vêtements qu’il portait, à condition d’entrer en contact avec des marchands plutôt que des politiciens et de comploter avec les escrocs, avocats véreux et arnaqueurs qui peuplaient les bas-fonds.

En moins de cinq ans il devint Sénateur de sa planète suite à la disparition soudaine de son prédécesseur. Une disparition encore inexpliquée malgré de multiples enquête de police à ce sujet. Cette nouvelle position avantageuse lui donnait toute latitude d'avancer ses pions sur l'échiquier galactique, bien qu'il devait encore rendre des comptes au Grand Monarque du Commerce, l'Archiduc Osvald Daultay.

Période RP - Les Enfants de la Force V1

La Crise d'Aargau

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Seanat10

Après de nombreuses années à représenter sa planète au sein de l'hémicycle, le neimoidien se voit remettre pour la première fois de sa vie les clés d'un Ministère de la République. Et pas n'importe lequel, celui du Trésor et de l'Economie. Une fonction honorifique mettant en lumière ses talents en matière de statistiques et de chiffres. L'idée de fouiller dans les comptes de la République et de pouvoir disposer du plus gros portefeuille de toute la galaxie à son avantage avait réellement quelque chose d'enivrant. Mais si un tel pouvoir paraissait à première vue agréable, S'orn s'était bien vite rendu compte qu'on l'avait nommé à ce poste pour rallier son appui et celui de l'aile droite libérale à l'Union Sacrée suggérée par la nouvelle Chancelière et Maître Jedi Alyria Von. Obligé de soutenir sous la pression un Gouvernement contre son gré et des mesures sociales autoritaire tels que le Pacte Social ou encore la multiplication des Nationalisations, il rongeait son frein en silence dans l'attente de pouvoir un jour renverser la vapeur.

Mais ses ambitions dévorantes devaient attendre tant l'actualité risquait d'être mouvementé. Entre complots, attentats et coups de poignard dans le dos, la République connaissait peut-être sa pire crise politique depuis bien longtemps. L'assassinat du Chancelier Scalia n'avait été que le point de départ d'événements bien plus dramatiques encore.

Relayées par la plupart des médias de l'Holonet, les révélations de Côme Janos par exemple, mieux connu sous le nom de Darth Deinos, déstabilisèrent inévitablement les marchés financiers. La présence d'une Base Sith sur Aargau, en plein coeur du Noyau était désormais sur toutes les lèvres. Aargau faisant partie des principaux mondes bancaires de la République, l'affaire ne pouvait qu'enflammer littéralement le Sénat au point d'obliger les membres de l'exécutif à mettre en place un blocus en orbite de la planète. Une décision provisoire, prise dans l'urgence, semant chaos et incertitude du côté de la Bourse Coruscantii qui virait dangereusement dans le rouge. Il fallait à tout prix rassurer les investisseurs qui déjà retiraient leur argent par peur d'en perdre davantage. Face à cette situation problématique et sur le point de s'étendre au delà de ce secteur, la Chancelière Von demanda à son ministre neimoidien de l'accompagner lors d'un déplacement officiel sur Aargau. Un voyage que S'orn se serait bien évité tant il détestait mettre sa propre vie en danger. Mais le jeu en valait la chandelle. Il pourrait sans l'ombre d'un doute utiliser cette crise à ses propres fins.

Et tandis que l'armée républicaine s'emparait à nouveau de la planète grâce à une attaque éclair et une parfaite coordination sur le terrain, S'orn lui signait un monopole commercial entre son entreprise et le Gouvernement d'Aargau par rapport à la vente de produits pharmaceutique. Un accord commercial qui passa presque inaperçu tant les réjouissances de la fin des hostilités accaparaient littéralement les médias.

La revanche des exclus

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Exclu10

Bien que satisfait de la tournure des événements liées à la Crise d'Aargau, S'orn ne pouvait que constater avec regret l'inefficacité mais surtout la dangerosité du Gouvernement Von. Beaucoup trop social à son goût, un patronat muselé ni plus ni moins, des entreprises obligées de se plier à des mesures insensées, irréfléchies, irresponsables, ... s'en était trop pour le neimoidien qui décida de sa propre initiative et sans en référer à sa hiérarchie planétaire, de démissionner de ses fonctions de Ministre du Trésor et de l'Economie. Une démission très vite suivie par celle du Ministre de la Justice, Kastanie Artorius brisant définitivement l'Union Sacrée prônée par la Chancelière.

A nouveau libre et parfaitement conscient du manque d'écoute du Gouvernement Von vis-à-vis du patronat, le neimoidien en profita pour rassembler les forces de l'aile droite libérale du Sénat. Il alla même jusqu'à la fonder son propre parti politique; le Front Libéral Républicain (FLR) en collaboration avec Voyl Clawback, alors Sous-directeur du département des Communications du Clan Bancaire InterGalactique (CBI) et Ben Doyle, Chef de rédaction et éditorialiste du célèbre Coruscant Post. Un mouvement qui comptait bien s'imposer comme une alternative de premier ordre sur le plan politique. Les exclus d'hier seraient très bientôt les Héros de demain.

La Paix des tranchées

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Hapes10

Entre discours populiste et apparition fréquente dans les médias, le Front Libéral Républicain fondé par Grendo S'orn réussit assez vite à susciter l'intérêt de nombreux mondes républicains qui voyaient en son président charismatique un nouveau leader et potentiel futur Chancelier. Une fonction depuis peu laissée vacante suite à la démission annoncée dans les médias par la Chancelière et Maître Jedi Von. L'organisation du premier Sommet Galactique pour la Paix tombait à pic pour le neimoidien cherchant à s'afficher davantage sur le devant de la scène internationale. Envoyé à bord du Star Home parmi le reste de la délégation républicaine, S'orn y rencontra Darth Senjak, ambassadrice impériale afin de négocier un rapprochement stratégique entre les deux Nations. Un rapprochement qui n'eu jamais lieu tant l'infâme neimoidien fit preuve d'une mauvaise foi inouïe.

Parallèlement la rencontre entre Emalia Kira, Darth Odium et la Reine Mère d'Hapès Astarta Espara, ne se déroula guère mieux. Odium allant même jusqu'à quitter la table des négociations. Aucun accord en poche, les tensions entre l'Empire et la République n'avaient jamais été aussi intense mais la guerre n'était pas encore annoncée. Malheureusement pour Grendo, l'investissement d'Emalia Kira au cours de ces négociations ne passa pas inaperçu. Celle que l'on incriminait pour son manque d'expérience il y a deux ans à peine était désormais perçue comme une valeur sûre de la République et la candidate idéale au poste de Chancelière. Au grand dam du neimoidien et malgré une campagne d'affichage agressive des adhérents du Front Libéral Républicain, il perdit la Chancellerie de justesse face à sa rivale ...

Le spectre de la Guerre

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Guerre10

La nomination de la Reine Kira n'étonna personne tant sa quote de popularité était maximale. Mais après plusieurs mois de quiétude relative, cette dernière fomenta une intrusion au sein de la frontière ennemie sous prétexte de libérer Dubrillion du joug impérial sans en obtenir l'aval du Sénat. Après une longue bataille particulièrement sanglante, la planète fût finalement libérée mais au prix d'un bilan humain déplorable poussant le Sénat à voter non seulement l'entrée en guerre de la République comme le suggérait depuis longtemps le neimoidien mais aussi une motion de censure envers l'actuel gouvernement. Et pendant que l'escalade des tensions s'intensifiait dans l'hémicycle, certains n'hésitèrent pas à renier leurs propres convictions voyant l'opportunité de rejoindre un potentiel nouveau Gouvernement. Faisant un volte face historique, Grendo S'orn finit par rejoindre le camp des pro-Kira, soutenant néanmoins l'idée du Sénateur de Fondor qu'un remaniement ministériel était nécessaire afin de calmer l'assemblée. Un acte pointé du doigt par de nombreux Sénateurs qualifiant le neimoidien de vulgaire opportuniste.

Désormais soutenue par une petite majorité du Sénat, Emalia Kira pu procéder à la dissolution de son gouvernement pour une recomposition de coalition nommant par exemple Lana Anthana comme Vice-Chancelière et Grendo S'orn au Ministère de la Sécurité Intérieure et des Libertés Publique. Une fonction très dangereuse dans les mains du neimoidien qui ne tarda pas à abuser de son nouveau pouvoir pour faire le ménage au sein du Sénat. Débusquer les traîtres et autre parasite à sa cause était désormais à portée de main. Sans compter que le fiasco de Dubrillon encore bien présent dans l'esprit de la population exigeait qu'on trouve des responsables et vite. Pour pallier à ce problème, S'orn n'hésita pas à fabriquer lui-même des preuves compromettantes incriminant plusieurs ténors de la politique républicaine comme l'ex Chef d'Etat-Major des armées, monsieur Kaal Tel'kasan ou encore la Ministre de la Défense Sana Zari. Avaient-ils commis ses crimes ou non ? Personne ne pouvait l'affirmer, pourtant tout deux furent condamnés par la Cour Suprême quelques mois plus tard.

Tête doublement couronnée

Grendo S'orn, Chancelier Suprême de la République Roi10

Grand amateur du cumul des mandats, S'orn devenu dans la foulée Grand Monarque du Commerce de sa planète mit bien vite un terme à des mois de spéculation sur sa participation à la campagne visant à élire le prochain Chancelier Suprême de la République. Adulé par une partie du peuple, détesté par les autres qui voyaient en lui un véritable danger pour la démocratie, rien ni personne ne put empêcher Grendo S'orn de remporter les élections et d’écraser ses adversaires. Un triomphe magistral qui n'était guère étonnant vu sa cote de popularité auprès des mondes industrialisés et la fortune dépensée pour graisser la patte des rares indécis. Profitant de cette notoriété, il organisa rapidement une refonte complète de la politique républicaine à coups de projets de loi et de réformes autoritaires visant à museler peu à peu toute forme d'opposition.

Au prétexte d’éradiquer le virus de la corruption qui gangrénait le Sénat, le Gouvernement S’orn entreprit aussi de traquer tous les responsables du Traité d’Artorias en vue d’un jugement devant la Cour Suprême Galactique.  Une promesse qu’il avait faites lors de sa campagne et qu’il comptait bien tenir. Jugeant la Garde Licteur responsable de cette situation, le neimoidien commença à réfléchir à un moyen de s’en débarrasser définitivement au profit d’une nouvelle garde armée personnelle.
Sur le volet international S’orn et son cabinet ministériel s’engagèrent dans l’élaboration d’une éminence grise sur Ossus censée rapprocher les grandes puissances de la galaxie. Après de multiples négociations entre les différentes parties, l’Alliance Galactique des Puissances Unies était née et une ère de paix pouvait débuter.

Période RP - Les Enfants de la Force V2

Profitant d’une accalmie durement acquise entre la République et l’Empire, le projet de privatisation de masse du politicien pouvait débuter. Abrogation des multiples nationalisations, transformation du Pacte Social voté lors du Gouvernement Von, équilibre budgétaire pour pouvoir investir dans d’autres projets prioritaires, un objectif clairement affiché : suivre un programme ultra-libéral.

Mais tandis que le Gouvernement s’affairait à de la politique interne, c’est sur Ossus que le chaos se manifesta. Un attentat à la bombe accaparait les médias. Toutes les chaînes de la galaxie du noyau à la bordure extérieure diffusaient en boucle les images terrifiantes de l’édifice en ruines qui abritait les délégations de l’Alliance Galactique des Puissances Unies. Nul ne connaissait encore les responsables mais S’orn avait l’intuition qu’un vieil allié de la République cherchait à saboter les négociations avec l’Empire. Au fil d’une enquête plus que douteuse, le Gouvernement républicain mit la faute sur les Jedi dont certains de leurs membres étaient mystérieusement présents sur Ossus le jour de l’attentat malgré une interdiction formelle des différents acteurs. Face à une situation plus que tendue, le Sénat remis les pleins pouvoirs au Chancelier Suprême afin d’agir dans l'urgence et d'empêcher le retour de la guerre. Profitant de ces nouveaux pouvoirs et au vu de preuves flagrantes, S’orn instaura le décret le plus controversé de son règne ; le décret Jexit obligeant tous les membres de l’Ordre Jedi à quitter le territoire dans un délai de trois semaines.

Le Jexit sonna la fin d’une alliance de plusieurs millénaires. Les Jedi étaient condamnés à l’exil, leurs infrastructures disséminées sur le vaste territoire républicain réquisitionnées, leurs ressources confisquées. Mais le neimoidien n’était pas dupe. Il avait trop fréquenté ces mystérieux magiciens aux pouvoirs surnaturels ces dernières années pour ne pas comprendre qu’ils pouvaient représenter un atout non négligeable surtout si une guerre face à l’Empire devait à nouveau se déclencher. Profitant pour dissoudre par la même occasion la garde licteur, il organisa la création d’un nouveau corps armé de sensitifs sous sa propre juridiction ; les Lames républicaines. A l’exemple des soldats républicains, chaque Lame devait prêter serment de servir la République et ses citoyens. Chaque Lame était un rempart face aux superstitions et aux zèles. Chaque Lame n’obéirait qu’aux ordres du Chancelier Suprême.


Période pré RP - Les Survivants de la Force

Armé de ce nouveau fer de lance prêt à se sacrifier pour lui, S’orn comprit bien vite que s’il voulait garder ses pouvoirs extraordinaires et ainsi façonner la République à son image, il devait à tout prix maintenir cette instabilité territoriale. Qu’il s’agisse de la crainte d’une attaque impériale ou d’attentats terroristes, tous les prétextes étaient bons pour garantir la sécurité du territoire et par la même occasion sa propre survie. Ce fût la fin du canal de communication entre la République et l'Empire, toutes les négociations étaient interrompues sur ordre du Chancelier. Puis la grande purge commença ; disparition de nombreux opposants politique, fin du multipartisme, suppression des ministères non régaliens. Parallèlement une loi permettant aux organisations commerciales influentes d’être représentées au Sénat fût votée, accroissant de plus belle la corruption dans le gigantesque hémicycle. Aidé par la majorité de ses partisans du Front Libéral Républicain, seul parti politique autorisé par l'Etat et par ces nouveaux Sénateurs fraîchement nommés, le Gouvernement pu reporter les élections à une date ultérieure permettant à Grendo S’orn de rester Chancelier bien au-delà de son mandat.

La Démocratie demeurait toujours mais affaiblie plus que jamais ...



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Mais qui l'arrêtera un jour ?

Tu es validé Chancelier Suprême, bon retour parmi nous et bon jeu !
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