Le physique d’Alita ne se démarque pas particulièrement, si ce n’est par une taille en-dessous de la moyenne. Son mètre cinquante-sept la complexe depuis qu’elle a terminé sa croissance, et elle compense souvent par des semelles ou des talons hauts (à module gravitationnel). Dans la foule, il est aisé de la confondre avec une adolescente. Son aspect juvénile lui fait paraître quelques années de moins.

Sa figure est illuminée par de grands yeux de jade, et des pommettes en chair qui se creusent en fossette à chaque sourire. Son regard pétille d’intelligence et de malice. Au centre, un nez parfaitement droit et retroussé souligne une symétrie agréable.

Quelques courbes bien féminines marquent pourtant sa plastique délicate de rondeurs définies.

Sa voix est chaude et ronde, et elle se parfume aux effluves de violette amère cadézienne.


Alita a grandi sans amour maternel, et sous la houlette d’un père absentéiste qu’elle aimait pourtant par-dessus tout. Cette solitude précoce lui a forgé un caractère indépendant, et farouche. Plus que tout au monde, elle tient à sa liberté de mouvements, et de penser. Ouverte d’esprit, et sur le monde, Drummer possède un appétit démesuré pour le savoir. Sa curiosité est le principal moteur de son existence. Dévoiler les secrets est sa priorité. Son rêve d’omniscience la conduit sur des sentiers périlleux ce qui entretient une témérité aventurière.

Elle vénère la vérité, peu importe qu’elle soit juste ou injuste. La jeune femme présente également tous les syndromes du workaholisme : un terme hybride pour désigner la maladie de trop travailler. Sa profession est sa seule religion. Indépendante, elle est sa propre source de revenus. Par conséquent, il n’est pas question de chômer. Elle a besoin de s’occuper, est hyperactive, et inarrêtable. Cette attitude s’articule parfaitement autour d’un trait de caractère ambitieux.

Malgré des cheveux coupés courts, elle est assez coquette, mais n’a pas d’air de diva. Très économe, elle cherchera toujours la solution la moins cher au problème le plus coûteux.


.

Intellect :  Polyglottisme : Alita maîtrise le créole cadézien, le basic, le binaire et le Hutt. Elle possède des notions de base en langue hapienne. Son basic est émaillé d’un accent cadézien chantant.

Sa formation de journaliste lui donne accès à une culture générale étendue, ainsi qu’à des connaissances en ethnographie, en géopolitique et en sciences mafieuses (sujets qu’elle a le plus couvert).

Attitude : Alia n’est pas très intimidante, ni en capacité de commander. Cependant, elle fait preuve d’une bonne rhétorique, s’avère être une négociatrice tenace, et possède un solide réseau de renseignements (condition sine qua none pour avoir accès aux prochains scoops.). Dans certaines circonstances, elle est capable de tromper son monde.  

Aptitudes Informatique : Trouver, créer et diffuser l’information font partie des compétences maîtrisées d’Alita. Elle est à l’aise avec les interfaces informatiques, la programmation et la communication.

Alita peut mener un combat à distance avec une maîtrise très relative d’un blaster ou d’un fusil, mais ne sait pas manipuler d’armes de guerre.  

Dans le cadre de son métier, qui l’invite à s’infiltrer un peu partout, elle sait faire preuve de discrétion.

La jeune femme, habituée depuis l’enfance aux voyages spatiaux et à la vie dans l’espace, est particulièrement apte à survivre hors d’un monde gravitationnel. Sa musculature est d’ailleurs légèrement affectée par une croissance vécue en faible gravitation, ainsi elle sera davantage vulnérable sur des mondes à forte gravité.

Pilotage à un niveau modéré : elle est capable de piloter des speeders, ou des petites navettes, mais il ne faut rien lui demander de trop technique à ce sujet. Quant aux gros vaisseaux, elle n’a pas les compétences pour les manœuvrer.

Formation premiers secours acquise.

Un équipement de base, comme un comlink performant. Elle possède également un petit droïde flottant qui lui sert majoritairement à filmer, enregistrer et prendre des photographies.

Sagesse : Alita n’a pas subi le test de midi-chloriens, elle échappe ainsi à l’Ordre Jedi, mais se trouve en présence d’une utilisation de la Force intuitive et non-contrôlée.

Ses principales manifestations sont :

- Télépathie relative : De manière hasardeuse, elle entend les pensées et de façon tout aussi aventureuse, laisse traîner les siennes.

- Chaleur de Force : Alita peut, de manière incontrôlée, dispenser de la chaleur via la Force.

- Clairvoyance : Manifestation très rare, elle a parfois une vision ou l’autre.

Ces utilisations de la Force ne sont absolument pas maîtrisées, et liées à ses émotions excessives. La plupart du temps, la Force dort.

- Lieu de naissance ?
- Cadezia, Bordure Extérieure.
- Année ?
- 21558.
- Un seul parent est mentionné sur l’acte de naissance.
- C’est une question ?
- Répondez.
- Ma mère n’a pas voulu me reconnaître.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. Je ne l’ai pas connue.
- Votre père ?
- Mort.
- Comment ?
- Un accident.
- Selon les données fournies par l’Etat Civil cadezien, la mention suicide apparaît sur l’acte de décès.
- C’était un accident. Je n’ai rien d’autre à dire sur le sujet.
- Ethan Drummer, c’est bien cela ?
- Docteur Ethan Drummer. Respectez ça.
- Docteur en quoi ?
- Exo-génétique. Le meilleur de sa discipline.
- Où avez-vous passé votre enfance ?
- Mariner Valley, sur Cadezia. Puis, Ganymède, en orbite cadézienne. La station Dactyl II. La station Scipio Magnus. Le vaisseau scientifique Shang Tse. Le vaiss…
- Cela fait beaucoup d’endroits pour une enfance.
- Je suivais les missions de mon père.
- Pour qui travaillait-il ?
- Les laboratoires Emporium. C’est une firme du gouvernement cadezien.
- Vous étiez souvent seule, livrée à vous-même.
Terriblement.
- Pas vraiment. Je m’occupais.
- Comment ?
- Avec l’école à distance.  Quand j’étais adolescente, j’allais sur la station Kemal, en cachette de mon père.
- Est-ce là que vous avez rencontré le criminel Inaros pour la première fois ?
- Je suis indépendante. Je n’ai aucun lien avec l’Alliance Extérieure.
- C’est ce que doit définir cette enquête, Miss Drummer.
- Je suis journaliste. Mon métier est de fréquenter toute race, toute personnalité. Pour informer.
- Pourquoi le journalisme ?
- Le besoin de savoir, je présume. Je n’ai jamais su. Qui était ma mère. Pourquoi elle m’a abandonné. Ce que faisait mon père. C’est le métier qui m’a paru le plus adapté pour répondre aux questions les plus inadaptées.
- D’après votre curriculum vitae, vous avez d’abord étudié à l’université d’Ilus IV, puis sur Trulalis dont vous avez été diplômée. Votre père est mort durant cette période ?
- On ne peut rien vous cacher.
- Vous avez été engagée au ministère de l’information de Cadezia.
- Vous voulez dire que j’ai travaillé pour la propagande, oui.
- Vous considérez cela comme de la propagande, comme les membres de l’Alliance Extérieure.
- Comme tout le monde. Et c’est exactement pour cette raison que j’ai démissionné. Je travaille à mon compte désormais, je revends l’information au plus offrant.
- Revenons-en à votre relation avec Danek Inaros.
- J’ai besoin d’une pause. On étouffe dans votre bureau.

Extrait de l’interrogatoire d’Alita Drummer, soupçonnée de soutien au terrorisme anti-Républicain.  Les conclusions de l’enquête ne mèneront à aucune preuve tangible contre Mademoiselle Drummer. Elle reste cependant sous surveillance des Renseignements. Une note était épinglée au dossier contenant l’enregistrement : les résultats d’un test, A.D.N auquel la suspecte avait dû se soumettre, qui confirmaient le lien de parenté entre Camina Ashford et Alita Drummer. La mère de cette dernière devait être la sœur cadette du révolutionnaire Klaes Ashford, recherchée par les autorités pour terrorisme.