Gary Kovani
Gary Kovani
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Gary « Deck » Kovani
Chevalier Jedi Sentinelle
identité
Faction : Jedi
Poste Vacant : Non
Nom et Prénom : Gary Kovani, surnommé « Deck »
Année de naissance : 21.540, calendrier républicain
Lieu de naissance : Noori
Espèce : Noorien
Notoriété : Reconnu dans l'Ordre, inconnu ailleurs
Rôle/Métier : Détective Jedi, membre du BRJD


Description


Gary Kovani correspond parfaitement aux canons de son espèce,  les Nooriens : une peau couleur miel, des yeux félins jaune-orangés dont les pupilles fendues peuvent rendre son regard aussi doux que prédateur. Sa stature athlétique, sèche, laisse présager, à juste titre, plus d’agilité que de force brute. 1m83 pour un poids aux alentours des 75kg. Depuis les années qu’il foule les sols planétaires de cette galaxie, le Chevalier a arboré différents styles. Aujourd’hui, alors qu’il considère lui-même entrer dans un âge de maturité, il s’est laissé pousser une courbe barbe, drue, qui dévorent ses joues et son menton. L’apanage des sages. Du moins en apparence. Ses longs cheveux ébènes aux reflets cuivrés sont la plupart du temps nattés serrés sur son crâne, avant de plonger libres sur sa nuque.

Généralement, il porte un kimono classique de l’ordre, ainsi qu’un large chapeau conique qui dissimule ses traits. Le Noorien aime observer sans l’être en retour. Ce chapeau ne le quitte presque jamais, contrairement à son accoutrement de Jedi qu’il troque dès qu’il part en mission, pour mieux se fondre dans la masse. Depuis bien des années, il préfère ne pas être identifié comme un Jedi, ce qui explique également pourquoi il ne porte jamais de sabre à sa ceinture, ou ailleurs d’ailleurs. L’arme fétiche de l’Ordre se dissimule dans sa prothèse de main gauche d’où il peut faire jaillir trois griffes d’énergie pure, oranges. Elles sont courtes, trente centimètres, mais lui offre un panel de d’attaque à courte distance difficilement égalable avec une arme plus longue. Laisser passer Gary sous sa garde est signe d’une mort imminente. Enfin en théorie. Car le Noorien n’a rien d’un tueur de sang-froid, bien au contraire. Il cherchera toujours une solution pacifique, ou, à défaut, un moyen de neutraliser ses adversaires sans les découper en rondelles. Ses mains sont tout le temps enrubanné dans des bandes de tissus clairs, les deux : même la prothèse mécanique qu’il dissimule ainsi. Il s’agit d’une protection contre les visions causées par la Psychométrie intempestive au moindre contact de peau sur un objet ou une personne.

Gary, au sein de l’Ordre, passe pour, au mieux, un marginal. Au pire, comme un élément perturbateur. Il faut dire que le Noorien, en-têté et particulièrement indépendant, n’apprécie guère l’autorité aveugle. Pour lui, les mots ont un sens et sont importants. Dans « Conseil Jedi », il y a le mot « Conseil ». Il ne s’agit ni d’un Directoire, ni d’une « Autorité Jedi ». Pourquoi devrait-il obéir à des directives qu’il juge comme de simple avis de vieux sages déconnectés des réalités du terrain ?

Son ouverture d’esprit, ses libertés vis à vis du Code Jedi, lui ont valu très tôt d’être catalogué comme un membre à surveiller, dont l’évolution dans les échelons de l’Ordre a été grandement ralenti. A son âge, avec son expérience et sa maitrise de la Force, il devrait être Maitre depuis plusieurs années déjà… Même si l’Exode a changé les règles du jeu, Gary ne court pas après les titres dont il ne respecte d’ailleurs nullement la valeur. Pour lui, les actes comptent. Autant que les mots. Il préfère mille fois rester Chevalier et continuer d’arpenter la galaxie, plutôt que de s’enfermer dans un rôle de Maitre lui imposant de devenir un modèle à suivre. Pour cette raison, au sein de l’Ordre, Gary, outre ses opinions tranchées, est plutôt discret. Il ne recherche ni l’attention, ni les honneurs, ni les regards des jeunes Padawan à la recherche d’un mentor. Même si ses activités lui valent la reconnaissance inconditionnelle de ceux qu'il a pu sauver.

En vérité, plus d’un aurait parié, à une époque moins sombre, le voir quitter l’Ordre pour devenir un Gris vagabonds… Mais c’est mal le juger. Gary, même s’il critique le Conseil et ses ainés, est profondément attaché à l’Ordre. Où, pour être précis, il se sent lié aux hommes et aux femmes qu’il côtoie, qui sont comme des frères ou des sœurs, avec qui il partage une histoire, une culture, des secrets mystiques. Un amour inconditionnel, mais discret, tempéré. Le Noorien a voué sa vie, et continuera de la vouer, au sauvetage des Jedi. La psychométrie propulse des sentiments et de sensations d’autrui dans son esprit. Ce qui le lie irrémédiablement aux autres qu’il comprend alors aisément. Une forme d’empathie imposée par l’usage de son pouvoir.

Car, depuis le retournement de veste des pontes Républicaines et l’Exode sur Tatooine, les disparus sont légion : trahis par leurs anciens alliés, en fuite, capturés, poignardés dans le dos, ou seulement catatoniques, apeurés, tapis dans l’ombre… Tous les scénarios existent. Déjà avant ces temps sombre, Gary avait gagné le titre non-officiel de « Détective Jedi ». Sa maitrise de la Psychométrie alliée à des talents particuliers pour la collecte d’informations ont fait lui un fin limier. Lorsqu’un Jedi disparait en mission, avec ou sans traces, c’est lui qu’on envoi enquêter avant d’envoyer la cavalerie. Mais ces pérégrinations ont laissé des marques indélébiles dans sa mémoire. Il fut témoins de bien des atrocités : frères et des sœurs massacrés, mutilés, sauvagement agressés, ou arraché au côté lumineux de la Force. Lorsqu’il arrive trop tard, ou qu’il ne parvient à suivre une piste, Gary se sent profondément responsable, comme des coups de poignards dans le cœur. La disparition et la défection de Kolin Valkizath a surement été pour lui l’un des éléments les plus traumatiques.

Ses pouvoirs, particulièrement le Psychométrie et les visions que lui offrent le Force, nécessitent un contrôle de tous les instants. Dans un moment de faiblesse, il pourrait aisément, comme c’est déjà arrivé par le passé, se laisser submerger par les images, les sentiments et les impressions qui ne lui appartiennent pas. Une sorte de schizophrénie qui l’a déjà conduit dans l’alcoolisme, la drogue et même une tentative de suicide. Telle est la face sombre de celui qu’on pourrait prendre, faussement, pour un sage intrépide aux idées arrêtées sur l’autorité.

Aujourd’hui, il est un membre actif d’un groupe de Jedi qui tente de retrouver les disparus et de recoller les morceaux d’un ordre éparpillés. Le « Bureau de Recherche des Jedi Disparus ». Le BRJD.


« QUALITES» Ouvert d’esprit. Sociable. Tenace. Indépendant. Passé maitre pour jouer des rôles, se déguiser, et rester incognito.

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« DEFAUTS » Non-conformiste. Entêté. Difficulté avec l’autorité. Torturé par ses vieux démons : drogue, alcool, et le souvenir de dizaines de cadavres Jedi mutilés. Peut se laisser déborder par ses pouvoirs s’ils ne sont pas canalisés.


caractéristiques
Intellect :  

La plupart des missions ont conduit Gary dans les bas-fonds, dans des lieux dangereux et mal famés. Il est rare qu’un Jedi disparaisse dans les hautes sphères de la société. Quoi que. Il pourrait vous en raconter des belles. De ce fait, Gary a appris empiriquement le langage des rues : l’argot des gangs, les signe des clochards, les règles et les attitudes des bas quartiers.

Il est devenu un as du déguisement, de l’imposture. Il joue des rôles, s’infiltre, toujours dans le but de suivre des pistes et de retrouver la trace des disparus. Une immersion dans les ténèbres qui, avec le temps, sont devenu presque une drogue. La crasse l’attire comme un aimant. Il ne se sent jamais plus vivant et alerte que dans ces lieux abandonnés de la raison et des lois. Mais cela ne veut pas dire qu’il ignore comment se comporter en société. Là où il doit chercher, il ira. Et des « amis », il saura se faire pour avancer. Qu’ils soient esclavagistes, tortionnaires, sénateurs ou membre d’une aristocratie de sang.


Attitude : Gary est un enquêteur émérite. Il observe, analyse, collecte des informations et les recoupe. Il est passé maitre dans l’art de poser les bonnes questions. Parfois les plus anodines sont les plus révélatrices. Il arrive généralement à esquisser sans mal la personnalité de ses interlocuteurs, à deviner s’ils mentent ou non. Même s’il lui arrive de se tromper, comme tout le monde. Lors de ses voyages, il dissimule sa nature de Jedi. Il a appris à cacher se pouvoirs, à passer pour quelqu’un autre. Ainsi on pourrait le décrire comme quelqu’un de discret, d’insignifiant, capable de fendre la foule sans éveiller le moindre coup d’œil interrogatif. Mais, au contraire, lorsqu’il faut soutirer des informations, et que le temps presse, il peut devenir bien plus… intimidant. Parfois, la fin justifie les moyens.


Aptitudes : Gary n’est pas un bon bretteur. Loin de là. Il préfère largement le combat au corps à corps, à main nue. Où lorsque sa vie est réellement en danger, il sort les griffes laser de sa main mécanique. Des années d’entrainement et de rixes ont fait de lui un combattant de rue redoutable. Mais pas un guerrier que l’on envoie sur les champs de bataille face à des ennemis armés et entrainés pour donner la mort.

Il n’est pas non plus ce que l’on peut considérer comme un bon pilote. Il sait piloter la plupart des engins civils. Il a été formé au maniement des chasseurs légers. Mais jamais il n’a œuvré dans des combats spatiaux. Il ne se limite qu’aux courses poursuites parfois musclées dans les rues bondées : une activité à haut risque qui demande plus d’instinct que d’expérience du pilotage.

Cependant Gary est un débrouillard, dont l’ingéniosité s’est développée au fil des embuches desquelles il a dû se sortir avec ses maigres moyens du bord. Bidouiller un digicode. Craquer un datapad. Démarré un speeder dont il n’a pas les clés… Autant de petits talents appris sur le tas dans la rue. S’il a un objectif, s’il doit se rendre quelque part… Il trouvera toujours une solution. Le système D.


Sagesse :
Très tôt Gary s’est orienté vers des pouvoirs « Mentaux » de la Force Unificatrice capable d’entrer en résonnance avec sa psychométrie innée. Il excelle pour tout ce qui lui permet de suivre des pistes ou de glaner des informations, de gré ou de force :

Psychométrie : Pouvoir inné. Un simple contact avec un objet peut déclencher des visions, des sentiments ou des sensations relatives à son possesseur, ou à la manière dont il a été utilisé récemment. Souvent les sentiments sont flous, ambigus, sujets à interprétations… Et s’ils sont trop forts, ils peuvent déstabiliser Gary, le submerger, et même s’inscrire en lui comme s’il avait vécu lui-même le drame.

Divination : Maitrise moyenne. Lorsqu’il entre en méditation, Gary reçois parfois de la Force des brides d’images d’un avenir proche. Mais toujours en mouvement est l’avenir. Ces visions sont autant une aide qu’un fléau.

Vision de force : Bonne maitrise. Lorsqu’il ferme les yeux, Gary perçois le monde au travers de la Force, s’approchant de la faculté innée pour ce talent des Miraluka. Il peut « voir » dans toutes les directions, à travers les murs.

Amélioration des sens (vue et ouie) : Bonne maitrise. L’amélioration des sens est une arcane maitrisée par un grand nombre de Jedi. Gary s’est surtout axés sur l’ouïe et la vue. Ce qui permet d’observer de loin et d’écouter aux portes sans artifices technologiques.

Amélioration de l’agilité : Maitrise moyenne. Le Noorien a toujours misé sur son agilité plutôt que sa force. Ses pouvoirs lui offrent des réflexes et une vitesse au-dessus de la moyenne, sans pour autant faire de lui un combattant exceptionnel.

Saut de force : Bonne moyenne. User de la Force pour bondir du toit d’un immeuble à un autre ? Ou pour accéder à une balcon deux étages plus haut ? Aucun problème. Gary pratique le Parkour depuis son adolescence.

Télékinesie : Pouvoir de base de Jedi. Bonne maitrise.

Persuasion : Pouvoir de base de Jedi. Bonne maitrise.

Apaisement : Maitrise moyenne. Un pouvoir utile, appris sur le tard. Gary est capable, par simple contact, d’apaiser un esprit stressé, paniqué ou en état de choc. L’apaisement arrive parfois à repousser l’emprise du côté obscur. Plus qu’une fois, il a dû en faire usage pour sauver un Jedi en perdition, ou calmer une âme paniquée.

Mémoire de Force : Bonne maitrise. la Force Unificatrice offre bien des capacités. Gary a su la mettre à profit pour se projeter dans ses propres souvenirs et y déceler les moindres détails captés par son subconscient. Pour cela, il lui faut méditer, être au calme. Alors, il peut revivre, dans sa tête, les moments clés de sa journée, et replonger, comme un spectateur fantomatique, dans ces souvenirs frais. Revivre une situation ou une conversation offre souvent une vision très différente… Et est capable de conduire de nouvelles pistes de réflexions.

Drainage de connaissance : Maitrise empirique, secrète. Il s’agit d’un pouvoir clairement lié à l’Obscur. Gary ne l’a jamais appris… Du moins pas par des moyens conventionnels. Il s’agit d’une utilisation innée et réflexe de ses capacités de projections mentales. Lorsque l’urgence l’impose, qu’il laisse la peur ou la colère obscurcir son jugement, Gary peut avoir recours à cette technique interdite pour s’introduire dans l’esprit de sa cible et « pomper » des informations ou des connaissances. Le contre-coup laisse souvent la cible dans l’inconscience, tandis que Gary devra lutter pendant des heures pour laisser refluer ses sombres sentiments et ne pas sombrer encore plus.


biographie


Si aujourd’hui Gary considéré par certains comme un Jedi atypique, même à contre-courant, rien ne le prédestinait à une telle réputation.

Son enfance et ses premières années d’apprentissage dans l’Ordre ont été tout ce qu’il y a de plus classique. Ses prédispositions furent détectées très tôt, a une époque où les Jedi et la République œuvraient encore de concert. Le nourrisson fut pris à sa famille, pour en rejoindre une autre. Un déchirement probablement. Aussi, Gary ne garde aucun souvenir de son monde natal, Noori, et encore moins de sa famille de sang. Il lui arrive parfois d’y penser, mais il n’éprouve nulle nostalgie : comment quelque chose que vous n’avez jamais connu pourrait-il vous manquer ? L’Ordre est sa famille. Ondéron était son monde. Aujourd’hui, ce sont les jungles et l’air moite qui lui manquent le plus.

Très jeune, il fut sujet à des crises. Une instabilité émotionnelle qui fut rapidement diagnostiquée : la Psychométrie. Ce pouvoir rare n’opère pas de la même manière d’un individu à l’autre. Chez Gary, les émotions contenues dans les souvenirs d’un objet, s’immisçait entre les siennes, au point où la frontière entre ce qui était intérieur et extérieur à son esprit se floutait. La solution fut simple et radicale : porter des gants. Ne jamais les retirer. Certains portent très jeunes des lunettes pour compenser une gêne… Gary lui fut donc affublé de gants de cuirs.

Ainsi les années passèrent. Gary se révéla un bretteur médiocre, trop pollué par les détails du monde qui l’entourait pour être véritablement concentré sur un affrontement. En contrepartie, il excellait dans l’usage des pouvoirs de la Force lié à l’esprit, ou le mental. Les concepts de Force Unificatrice trouvaient un écho particulier en lui. Il apprit à mieux maitriser la Psychométrie, même si le port de gants restait nécessaire : il pouvait être pris très facilement au dépourvu par un objet chargé d’émotions fortes, le rendant imprévisible et esclave des sentiments d’un tier.

En grandissant, son caractère d’affirma. Il fut placé sous l’aile d’un Chevalier Sentinelle hyperactif. Sergio Gonzales. Un Corellien qui ne tenait jamais en place, comme si rester plus d’une semaine au même endroit, particulièrement au Temple, était une épreuve insurmontable. De cette relation naquit un gout prononcé pour les voyages, cette volonté de se fondre dans la masse, de côtoyer le reste de la galaxie. Sergio, en tant que Sentinelle, à une époque ou l’Empire Sith n’avait encore fait son grand retour, se voyait confié des missions d’espionnage, de renseignements. Souvent des opérations conjointes avec des forces de sécurités locales ou les Renseignements Républicains. Il s’agissait d’entrer dans des lieux interdits, d’écouter aux portes, d’interroger quelques personnes clés. Un travail de fourmi ayant pour objectif, la plupart du temps, de donner aux forces locales les moyens nécessaires de maintenir l’ordre ou de contrecarrer des individus ou organisations clandestines. Gary passa ainsi une dizaine d’années à suivre ce Jedi survolté dans toute la situation, même les plus périlleuses… Il devint Chevalier, et continua d’accompagner son ancien Maitre en mission, car un lien de confiance particulier les unissait.

Mais un jour, ce fut la douche froide. Le drame. Lors d’un repos mérité entre deux missions dangereuses… Repos ? Non. Sergio y laissa la vie. Gary une main. Car le temple fut attaqué par des adeptes du côté obscur. Le complot fut déjoué oui… Mais à quel prix ? A partir de ce moment, Gary changea. De pion obéissant et aveugle, il devint un être pessimiste, critique, et distant vis-à-vis des préceptes stricts dictés par l’Ordre et son autorité : le Conseil Jedi. Une vision de son monde qui fut confirmée lorsque l’Empire refit surface. L’Ordre avait échoué, sur toute la ligne. Les Sentinelles courraient après des ombres tandis que le monstre se tapissait dans les ténèbres depuis des centaines d’années. Nul n’avait été en mesure de le prévoir. A quoi bon suivre aveuglément les ordres d’un Conseil incapable de prévoir une telle résurgence ?

Fort heureusement pour lui, Gary possédait un don particulier. Il put mettre ses compétences au service des individus plutôt de l’institution, sans avoir à rester bien longtemps sur Ondéron, ou à côtoyer le Conseil. On l’envoyait rechercher des disparus. Des Jedi pour une très large majorité. Ceux qui ne donnaient plus signe de vie, perdus, attaqués, capturés, assassinés. La galaxie, en dehors des frontières de la République devenait de plus en plus hostile. Le côté obscur pouvait surgir à tout instant. Malgré ses critiques ouvertes, et ses manquements au code Jedi, qui lui valurent des blâmes, Gary gagna une petite réputation au sein de l’Ordre. Il participa au sauvetage de dizaines de membres… Mais il échoua aussi bien trop de fois à son gout. Il fut même contraint d’abattre lui-même un Padawan devenu incontrôlable, totalement possédé par le côté obscur. Des épreuves difficiles qui le marquent encore aujourd'hui.

Il connut des hauts, mais aussi bien des bas. Plusieurs fois il fut submerger par des émotions incontrôlables. Il disparut pendant six mois, retrouvé dans un squat sur Nar Shaddaa, complètement défoncés aux bâtons de la mort. Pendant deux ans, il dut lutter contre l’alcoolisme et des cauchemars récurrents pendant lesquels il se lacérait les avant-bras. Une autre fois, pendant la guerre. Il fut capturé, torturé. Sauvé. Mais les images des dizaines de prisonniers ayant porté ses fers avant lui le hantèrent au point qu’il tenta de se suicider en s’enfonçant seul et sans provision dans les épaisses jungles d’Ondéron.

Mais chaque fois, il en sorti grandi. Plus fort, plus robuste, l’esprits toujours plus blindé aux horreurs qu’il découvre parfois en frôlant un objet.

Gary est une âme torturée, lacérée, qui connut la tourmente et touché le fond. Mais il est aussi un Jedi tenance, déterminé, qui termine ce qu’il commence. Même s’il a pu se montrer ouvertement en désaccord avec le Conseil, il n’en reste pas moins profondément attaché à l’Ordre, à ses membres qu’il considère comme des frères et des sœurs. Il pourrait aller jusqu’en enfer pour les sauver. Même s’il devait y laisser la vie. Il a gagné un surnom « Deck », abréviation de « Détective ». Car c’est ainsi que ses compagnons le surnomme : Gary, le détective Jedi.

L'Exode n'aura été qu'une épreuve de plus... Et une preuve de plus de l'aveuglement du Conseil. Il y a aujourd'hui tant à faire pour retrouver les Jedi éparpillés et reconstruire un Ordre millénaire qui ne saurait aussi facilement disparaitre. Il a activement milité pour la création d'une groupe dédié à la recherche des disparus, des défectionnaire, des apeurés, des dubitatifs. C'est à présent chose faite : le Bureau de Recherche des Jedi Disparus ne connait jamais le repos.



La Force
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Bienvenue Gary !

Félicitations pour cette belle fiche. Hâte de voir ce que va donner ce Bureau de Recherche des Jedi Disparus Very Happy

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