Chapitre IV : Par la puissance, j’ai le pouvoir

L’Empire sith était sortie de l’ombre et opérait aux yeux de toute la galaxie. Darth Corthus s’étant rapprocher de Darth Ynnitach, il quittait rarement Dromund Kaas sauf pour se rendre dans son domaine privé sur Jaguada.

Valtus venait de passer sa vingt-cinquième année et passait son temps libre à aller et venir entre Korriban et la capitale impériale. Il continuait de grandir dans la Force obscure et de parfaire ses connaissances. Si les effets de l’usage permanent du Côté obscur ne se voyait pas encore sur lui, Valtus observait les teints blafards, les peaux marquées et les visages creux des autres Siths plus avancés. Un changement d’état physique qu’il n’était pas décidé à accepté.

Le tombeau sur Athyss

Cherchant un moyen de préserver son corps de la dégradation engendré par le Côté obscur, Valtus se rendit en secret sur Athyss à la recherche du tombeau d’un ancien seigneur Sith. Après des heures à explorer grottes et tunnels, Valtus finit par découvrir le tombeau de Razaz Par et son holocron détenant la technique de régénération. Tel un vampire, Valtus devait se nourrir de l’essence vitale d’autres individus pour régénérer son propre corps avec la contrepartie de devenir totalement dépendant. Un prix bien maigre à payer de son point de vue. Il commença d’abord a s’exercer sur des animaux puis sur les indigents et les marginaux qu’il rencontrait au cours de ses voyages.

Tyr Corporation

Sur ordre de son maître, Valtus passa de plus en plus de temps dans les salons privés de Dromund Kaas à intriguer, séduire et négocier avec des aristocrates et des industriels. Il présentait que son maître préparait quelque chose sans savoir quoi. Lors d’une réception, Valtus fut mis en relation avec Bergeth Tyr, le dirigeant d’un conglomérat militaro-techno-industriel dont le principal client était la marine impériale et accessoirement le père d’Alec. Rencontrer le meurtrier de son fils ne l’ému pas plus que cela. Il remercia même à demi-mot Valtus d’avoir préservé sa famille et l’Empire d’un être aussi faible.

Les bonnes dispositions de Bergeth Tyr à son égard allaient lui permettre de satisfaire les intérêts de son maître mais aussi de développer les siens. Tyr était un patriote, un fervent défenseur de l’Empire presque fanatique et être en bon terme avec lui ouvrait des portes dans les hautes sphères impériales et s’assurait un accès au sein de la Marine impériale en la personne de l’Amiral Varg Tyr, le frère de Bergeth, commandant de plusieurs destroyers.

En côtoyant régulièrement Tyr et ses relations, Valtus devint de plus en plus familier avec la technologie en visitant, étudiant des laboratoires et des ateliers de la Tyr Corporation.

Chapitre V : Par le pouvoir, j’ai la victoire

Le retour sur Sigil – Complot et prise de la capitale

Ce que pressentait Valtus se confirma, Dath Corthus préparait une opération militaire. L’objectif était Sigil. L’apprenti n’avait jamais remis les pieds sur son monde natal depuis sa fuite et son maître ne lui avait dit que ce qu’il avait besoin de savoir lorsqu’il posait des questions. Oris Sharok, l’Usurpateur et roi de Sigil ne reconnaissait pas l’autorité de la nouvelle impératrice depuis le Traité d’Artorias. Le prétexte était parfait pour rétablir l’autorité impériale et permettre à Valtus de se venger.

Darth Corthus confia le commandement de ses troupes à son apprenti dans le but d’éliminer les forces armées de Tarz dans la capitale et d’éliminer l’Usurpateur.

L’affrontement entre les troupes de Valtus et les mercenaires de Tarz mis la capitale à feu et à sang. Mue par le désir de vengeance et le traumatisme qu’il avait vécu lors du massacre de sa famille, Valtus ne faisait preuve d’aucune pitié. Son sabre-laser tranchait, les éclairs foudroyaient et les corps volaient dans les airs. Lorsque Valtus réussi à forcer l’entrée du palais royal, il reconnu immédiatement le visage de celui qui l’accueillait en armes avec sa troupe. Il s’agissait du même visage que l’homme qui l’avait bousculer lors de la réception, juste avant l’assaut. Ilov Kang, le capitaine des mercenaires. Lui aussi reconnu Valtus malgré les années qui s’étaient écoulées.

Valtus avait reçu ordre de ne faire aucun prisonnier pourtant, lorsque Ilov fut à sa merci ce dernier commença à lui dire des choses intrigantes. D’abord pensant que le capitaine mentait pour sauver sa vie, l’ex-prince commença à douter au regard des détails que Ilov commençait à lui donner et du sort qui avait été réservé à son cousin, Balt Teneb. Il décida de l’épargner et de le garder prisonnier le temps d’en savoir plus. Il n’en dit rien à son maître. Lorsqu’il pénétra dans la salle du trône, il n’y avait personne. Oris s’était échappé dans sa forteresse au nord.

Le retour sur Sigil – Balt Teneb

Les interrogatoires successifs que Valtus fit subir au capitaine des mercenaires portèrent facilement et rapidement leurs fruits. Le capitaine lui confia que ce n’était pas Farz Teneb qui l’avait recruté ses hommes et lui, mais un intervenant extérieur très fortuné. Pour les besoins du Coup d’état il leur avait fournis armes, droïds de guerre et matériels en tout genre. Valtus apprit aussi que Balt était retenu prisonnier dans une forteresse à l’est de la capitale.

La navette de Valtus ne l’amena pas en orbite mais jusqu’à la forteresse où était détenu Balt. Le Sith qu’il était devenu maîtrisa facilement les gardes de la forteresse qui étaient peu nombreux et pénétra enfin dans la cellule de son cousin. Il n’avait plus rien à voir avec le garçon gras et poisseux qu’il était durant leur enfance. C’était un jeune homme amaigri, aux traits marqués et passablement affaibli.

Balt lui révéla qu’après le coup d’État, il fut arraché à sa famille pour être élever par l’Usurpateur, une forme d’otage, pour s’assurer de la fidélité de son père. Lorsque Farz Teneb mourut dans des circonstances étranges, Balt devint patriarche et tenta de rallier les familles nobles contre l’Usurpateur mais cela échoua. Les jeunes aristocrates qui l’avaient soutenus furent eux aussi emprisonnés à différents endroits

Ce fut un choc pour eux deux. Valtus avait toujours pensé que c’était le père de Balt qui avait fomenté le coup d’État et prit le pouvoir. Balt aussi avait été victime des sombres ambitions de ce mystérieux personnage qui agissait dans l’ombre.

Valtus fit évacuer son cousin en lui demandant de rester caché le temps de se rétablir et qu’il puisse mener son enquête. La prise de Sigil venait de prendre un tournant inattendu. Mais sa mission n’était pas encore terminée.

Le retour sur Sigil – La fin de l’Usurpateur

Réfugié dans sa place forte, Oris ne comprenait pas ce qui se passait. Où avait-il commis des erreurs ? Qu’est ce qui avait changer ? Incompréhension totale. De plus, impossible d’entrer en contact avec son « bienfaiteur » qui semblait faire la sourde oreille.

La demeure de l’Usurpateur était solidement défendu mais face aux troupes et aux armes impériales, Valtus pénétra dans la place avec une facilité déconcertante. Il avait pensé à ce jour depuis des années et même s’il était près à en découdre et à assouvir sa vengeance, ce qu’il avait appris depuis le début de l’opération le troublait.

Lorsqu’il se retrouva en face d’Oris, Valtus découvrit un Sith tremblant qui brandissait son sabre-laser avec hésitation et qui transpirait d’angoisse. Oris savait qui était son adversaire et lorsque Valtus tenta d’engager le combat, il se mit à parler. De nombreux nobles qui avait soutenu le coup d’État disparurent de manière étrange ces dernières années. Empoisonnement, accident de navette, maladie foudroyante et d’autres circonstances les avaient terrassés. Il avait reçu l’ordre de museler les successeurs ou de les mettre au secret si besoin. Aujourd’hui, il avait comprit que c’était son tour. Il ne connaissait pas l’identité de son « bienfaiteur » qui se faisait simplement appelé « Darmath ». L’esprit de Valtus trembla à l’énonciation de ce nom qui ne lui était pas inconnu et il fut déstabilisé le temps d’un instant.

Après s’être ressaisi, l’ex-prince engagea le combat. Oris se défendais sans conviction et même s’il réussi à blesser Valtus à la jambe, le jeune homme réussi à le vaincre et à le blesser gravement. Mais il ne le tua pas et décida de le garder en stase pour le moment.

Valtus ne mentionna pas la rencontre avec son cousin lors de son rapport à Darth Corthus, qui était resté sur Jaguada. Il lui confirma que Sigil était prise et que l’autorité de l’Empire était restauré. Lorsque Corthus lui demanda confirmation que l’Usurpateur était bien mort, Valtus ne le fit pas. Il justifia le fait qu’il l’avait gardé en vie au motif qu’il possédait des informations concernant une conspiration le visant personnellement. Une nouvelle que Darth Corthus accueilli avec méfiance et circonspection. Valtus reçu donc l’ordre de conduire l’Usurpateur sur Jagauda

Le retour sur Sigil – Préparer l’avenir

Conduire l’Usurpateur auprès de son maître n’était pas dans les projets de Valtus. Il donna ordre de le garder au palais royal et de le maintenir en vie.

Balt et Valtus se mirent d’accord pour mettre de côté les vieilles rancœurs et les ressentiments qui pouvaient exister entre leur deux familles. Tous deux avaient été trahis et manipuler par la même personne, que ce soit directement ou indirectement, il avait donc un but commun. Valtus allait quitter Sigil afin de trouver les informations qui lui manquait et de son côté, Balt allait libérer les autres chefs des familles nobles emprisonnés et les convaincre de se rallier au véritable souverain légitime.

Chapitre VI : Par la victoire, je brise mes chaînes

Avant de se rendre sur Jaguada, Valtus décida de se rendre sur Dromund Kaas et au siège de la Tyr Corporation. Sur place, il demanda à vérifier les contrats qu’il avait négocier au nom de son maître. Sur chacun d’eux, Darth Corthus avait signé d’une même signature « Egyr Darmath ».

Son intuition avait vu juste. Le mystérieux commanditaire des mercenaires, le bienfaiteur de l’Usurpateur, l’homme dans l’ombre qui avait organisé le coup d’État, décimé sa famille et l’avait privé de son héritage et de son trône n’étaient qu’une seule et même personne. Darth Corthus, son maître.

Sur Jaguada, Darth Corthus ne se formalisa pas du fait que Valtus n’avait pas amener l’Usurpateur avec lui, un ordre qu’il lui avait pourtant donné. Pour la première fois depuis des années, son apprenti le questionna à nouveau sur les circonstances du coup d’État et sur le fait qu’il se trouvait sur place ce jour là. Corthus ne répondit pas. Il avait comprit que son apprenti savait la vérité sur Sigil.

Avant de devenir un seigneur noir des Sith, Corthus s’appelait Roan Thorast, né en esclavage après que sa mère eut été vendu comme tel par l’arrière grand-père de Valtus, le roi Tygor. Roan s’était donné pour mission de venger sa famille et d’anéantir les Arann. Garder Valtus en vie et le recueillir faisait partie de son plan pour s’emparer de Sigil. Voir le dernier des Arann se battre pour lui et lui apporter sur un plateau ce qui lui revenait pourtant de droit était l’humiliation suprême et une douce ironie de son point de vue. Valtus n’aurait jamais régné puisqu’une fois Sigil sous son contrôle, Corthus comptait l’éliminer purement et simplement.

Le combat qui s’en suivit fut rude, le plus rude que Valtus eu à mener. Un déchaînement de pouvoirs obscurs et de maîtrise de la Force, à l’avantage de Corthus. Le seigneur Sith maîtrisait la foudre à la perfection et Valtus était bien en peine pour les contrer. Ses attaques de télékinésie réussissaient à déstabiliser son maître qui se ressaisissait rapidement. Les lames de leur sabre-laser s’entrechoquèrent. Corthus ayant supervisé lui même l’entraînement de son apprenti, il anticipait ses attaques et ses parades. Même les techniques hybrides de Valtus ne suffisaient pas. Lorsque Darth Corthus commença à se lasser de jouer ainsi avec son apprenti il porta des coups précis, sa lame mauve lacéra Valtus au dos, aux jambes et à l’épaule ce qui le contraint à reculer et à poser un genou à terre. Corthus usa de la Force pour désarmer son apprenti, le soulever et commencer à exercer une pression sur la poitrine afin de l’étouffer lentement.

Valtus rassembla tous les noirs sentiments qu’il pouvait éprouver afin de concentrer le Côté obscur en lui. Corthus lui même fut surpris de voir l’obscurité de la Force affluer et répondre à l’appel de son apprenti avec tant d’intensité. Il tenta d’accentuer son emprise sur lui mais Valtus réussi à s’en libérer au prix de grands efforts. Les lames s’entrechoquèrent à nouveau. Le prince de Sigil foudroya à son tour son maître un première fois, avec succès, puis une seconde fois mais cette fois Corthus para l’attaque en renvoyant une partie de la foudre sur à son envoyeur qui fut projeté contre le mur.

Valtus était agar. Corthus s’approcha alors de lui, visiblement plus éprouvé physiquement par les dernières attaques de son apprenti. Sûr de sa puissance et de sa victoire, le seigneur Sith se risqua à s’agenouiller devant Valtus, le temps de lui dire quelques dernières paroles avant de lui porter le coup final.

« C’est ainsi que s’éteint la lignée des Arann… dans le déshonneur et la faiblesse… tout comme ta mère... et ton père... »

Cette dernière mention provoqua comme un électrochoc chez Valtus qui usa de la Force pour propulser une statue dans le dos de son maître. Corthus dévia l’objet sans effort mais le but de la manœuvre fut atteint. Distrait par la manœuvre, Corthus avait détourné le regard quelques instants ce qui l’empêcha de voir et d’empêcher les mains de son apprenti de se poser de caque côté de sa tête. C’était la première fois que Valtus utilisait sa technique d’absorption de l’essence vitale sur un autre individu sensible à la Force. Son maître était comme tétanisé et ne pouvait plus bougé, sentant sa force et son énergie l’abandonné. La sensation était si inédite qu’il ne savait pas quoi faire ni comment réagir. Valtus sentait ses forces revenir à lui. Plus il se renforçait et plus il ponctionnait l’essence vitale de son maître avec avidité.

Il dût se faire violence pour se stopper et ne pas tuer Corthus… du moins pas de cette manière. En se relevant et regardant son maître inconscient et misérable, Valtus compris qu’il était libre.

Chapitre VII : La Force me libérera

La défaite de Darth Corthus se propagea rapidement sur Dromund Kaas. Le seigneur Sith avait été tué par son apprenti, comme le voulait la tradition chez les Sith. Ce fut le moment pour Valtus de faire appel à ses relations et tirer profit du réseau qu’il avait tissé au fils des ans à l’insu de son ancien maître. Il était hors de question de laisser les ambitieux s’emparer de ce que Valtus venait de gagner et l’empêcher ainsi de terminer sa vengeance.

Il obtient ainsi le grade de Seigneur des Sith et prit le titre de Darth Yrlion. Son allégeance envers Darth Ynnitach lui permis d’occuper les fonctions de son ancien maître au sein de la Citadelle impériale auprès du Maître des Forges.

Sur Sigil, Balt avait réussi à rassembler les familles nobles. Celles qui étaient restés fidèle à la famille Arann ne posèrent aucun problème à reconnaître la légitimité de Valtus. Le temps n’étant plus propice aux conflits, ce dernier s’engagea à négocier avec les autres familles qui étaient fidèles à l’Usurpateur mais qui s’était sentirent trahis lorsque Valtus leur révéla le complot de Darth Corthus et son implication dans l’assassinat de leur chef respectif. Ce n’est qu’après d’âpres débats et négociations que les nobles indécis consentirent à reconnaître Valtus comme souverain légitime de Sigil en échange d’un partage des bénéfices du commerce des cristaux Sigil et de la restitution des biens autrefois confisqués par la Couronne.

Chapitre VIII : La guerre civile impériale

De part ses relations au sein des hautes sphères impériales Vatus su devenir un atout indispensable pour le Maître des Forges de Darth Ynnitach, lui ouvrant ainsi l’attention du Conseil Noir. Lorsque la guerre civile éclata, Valtus se rangea du côté des loyalistes et du Conseil Noir. Sigil fut épargné par les combats mais Darth Yrlion prit part au combat tant sur le terrain que sur le plan politique et économique sur Dromund Kaas.

La fin du conflit et la nomination de la nouvelle impératrice était l’occasion pour lui d’obtenir encore plus.