Darth Hope
Darth Hope
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Darth Hope
Impératrice des Siths
identité
Faction : Empire Sith,
Poste Vacant : Non
Nom et Prénom : Shar Dana
Année de naissance :  21550 - 3503 B.Y
Lieu de naissance : Ch'Hodos
Espèce : Proche-humaine
Notoriété : Très élevée .
Rôle/Métier : Impératrice des Siths


Description
« Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. »

Dana est dans le clan des pimbêches ; de celles qui ne souhaitent pas tenir leur langue, ni la faire tourner sept fois dans sa bouche avant de lâcher une parole regrettable. Son enfance malheureuse a provoqué une perte d’estime de soi assez grande pour la cacher derrière un caractère insolent et séditieux. Toujours comparée à sa grande sœur merveilleuse et rabaissée en conséquence, Dana n’a jamais cru posséder l’étoffe d’une héritière de clan, ni d’une Sith accomplie. Aussi, elle a toujours cherché à attirer l’attention d’une autre manière : en bravant les interdits, en se portant à contre-courant de toutes les bienséances exigées par son rang. Si aujourd’hui, ses vingt-six années et les épreuves de la vie lui permettent un recul sur ses complexes d’infériorité, elle n’a pas abandonné sa carapace d’amertume qu’elle oppose à n’importe quel interlocuteur. Elle ignore ce qu’est l’empathie et cultive un fort penchant pour la compétition – reliquat de la rivalité qu’elle entretenait avec Damaya. Son penchant naturel pour les situations indélicates et explosives, lui font rarement prendre conscience du danger. Ce qui pourrait être pris pour de la bravoure, n'est en fait que de l'inconscience liée au sentiment d'être intouchable.

Cependant, derrière ses airs égoïstes et superficiels, Dana conserve un instinct de survie social qui la pousse à calculer. Son expérience passée aux côtés de Darth Rùna lui a enseigné à repérer les opportunités. Entêtée et sauvage, on ressent dans son impolitesse générale, la démission de parents désintéressés par son sort. Darth Rùna et quelques rares proches lui soupçonnent, à tort, une bipolarité héréditaire, de celle qui aurait plongé Shar Ram dans un fanatisme sanguinaire et cruel. Elle est simplement lunatique et ses sauts d’humeur sont fréquents, flirtant avec son esprit parfois capricieux. Si Dana n’a ni l’éducation protocolaire d’une aristocrate, ni la froideur imperméable de la plupart des Siths ayant partagé son sang, elle tient à cœur l’idéologie de ses Ancêtres. Parce qu’elle ressent la peur d’être dévorée par la solitude. Les nombreux ascendants dont se parent la famille Shar lui permettent de définir un sens à son existence et guidée par le Côté Obscur, elle se montre particulièrement possessive envers son héritage. A titre d’exemple, il lui est arrivé de se jeter corps et âme dans une rixe perdue d’avance pour défendre l’honneur de sa défunte sœur, accusée trop souvent d’avoir convolé avec l’ennemi. En général, aborder le sujet de Damaya est un tabou absolu.

Débridée par l’influence de Darth Rùna, Dana s’est muée en jeune femme passionnée. Elle appréciera toujours les fêtes orgiaques, dont elle se fait souvent spectatrice : une revanche sur sa courte vie de danseuse, destinée à satisfaire des yeux étrangers. Mais au milieu du faste, elle donnera toujours l’impression d’en vouloir à la Galaxie entière. Derrière sa figure au maquillage impeccable et ses prunelles brûlantes, les traumatismes tentent régulièrement de remonter à la surface. C’est un combat permanent qu’elle maquille derrière une agressivité parfois gratuite, ou un silence de plomb. Elle n'a aucun scrupule à mentir ou à déformer la réalité pour ses propres intérêts quand cela s'avère être nécessaire. Les situations nécessitant l’usage du mensonge ne manquaient pas dans son existence : lorsque s’agissait de travailler sous couverture ou de préserver sa vie tout simple. Mais surtout quand il fallait nier la réalité de ses sentiments et enfouir profondément ce qui pouvait la rendre humaine. Oui, par-dessus tout Dana savait se mentir à elle-même.

Loyale à l’Empire sith, elle ne cherchera jamais à contrarier la politique expansionniste de ce dernier – ayant plutôt tendance à la soutenir dans son désir de vengeance contre l’Ordre Jedi. Tout monde « libre » est considéré comme un abri potentiel pour les Jedis et un monde acquis à l’Empire est un monde de moins hors de leur influence. Superstitieuse et croyante, elle se raccroche à la religion Sith, parce qu’elle préfère qu’il y ait un sens aux galères de son existence – plutôt que d’en avoir payé les pots cassés gratuitement. En sus, soucieuse de ressembler aux ancêtres dont on lui a tant vanté l’importance, elle embrasse volontiers leurs us et coutumes.

A noter que Dana est une grande fumeuse de cigarra. Et en manque de toxines à fumer, elle devient facilement irritable.

Les hommes l’ayant convoitée vous parleront de ses yeux aux prunelles d’or, de cette irréalité qui s’en dégageait…faisant oublier les petites cicatrices qui parsemaient ses traits exotiques. Ils étaient comme deux grands soleils au milieu d’un océan de ténèbres et attisaient l’envie des plus ambitieux comme des plus lâches. Parmi eux, les rares qui surent glisser leurs doigts dans sa longue chevelure d’ébène ne revirent jamais la couleur de l’Aube. Il se murmurait que leur brillance et leur douceur provenaient d’un poison sith qu’elle enduisait sur chaque mèche. Les on-dit et autres rumeurs achalandant les cantinas de l’Empire lui prêtaient volontiers un corps rompu au combat, dont les muscles étaient galvaudés par des courbes vertigineuses. A contrario, l’écho inverse se disputait les ragots. Un homme l’avait vu un jour, horrible et décharnée, le teint aussi gris que des cendres froides. Tantôt sirène, tantôt monstre, personne n’en savait rien au fond, parce qu’ils étaient tous des poivrots dont les fantasmes allaient à la peur comme à l’enchantement.

Ce qu’elle admirait dans un miroir était bien différent. L’Obscurité avait bien fait couler l’or de la corruption dans ses yeux en forme d’amande, mais son teint était pareil à du sucre, légèrement irisé ou bronzé selon les saisons. Elle n’avait qu’une cicatrice, un trait blanc qui barrait le coin de sa lèvre inférieure sur deux centimètres. Personne n’y prêtait jamais attention, mais elle ne voyait que ça. Cette difformité était le trophée d’une désobéissance amèrement réprimée lors de son passage chez les Lames Rouges. Elle lui rappelait cette partie d’elle qui n’avait jamais voulu se soumettre, l’adolescente qu’elle fut, la femme qu’elle ne serait jamais. Quant à sa chevelure de jais aux reflets brillants, elle luisait comme autant de plumes de corbeaux. Nul besoin de poison pour atteindre ce résultat, simple produit de colorations chimiques. Quoique les deux ne fussent pas véritablement différents. A Korriban, on lui avait reproché d’être trop coquette, préférant l’art du pinceau à fard à celui du sabre-laser. Dans l’armée impériale, on avait insisté sur l’inutilité du maquillage quand on s’apprêtait à conquérir un champ de bataille. Mais la coquetterie et le maquillage étaient deux aspects essentiels, pensait-elle. Si elle se faisait tuer au combat elle rencontrerait son créateur dignement. Si au contraire, il advenait qu’elle tuait, alors son adversaire verrait une belle femme avant de fermer les yeux à tout jamais ; c’était une grâce qu’elle lui faisait. Elle n’abandonna donc ni le maquillage, ni le reste. Parce que les artifices lui permettaient de dessiner un masque d’assurance sur ses traits qui, au naturel, la rendaient si vulnérable. Qui aurait pu prendre au sérieux un Sith aux lèvres rosées, aux cils longs et clairs et aux fossettes qui se creusaient sur ses joues lorsqu’elle étirait ses lippes. Lors de son passage à l’Académie de Korriban, une fracture de la mâchoire avait déplacé ses traits. Elle n’en fut pas défigurée mais les personnes l’ayant connu avant sa formation eurent dû mal à reconnaître la même femme. Nouveau visage, nouvelle vie, avait-elle philosophé.

Elle n’était pas très grande. Sa poitrine était modeste – ce qui s’avérait fort pratique en combat. Les muscles qu’elle développa au cours de ses entraînements n’avaient jamais déformé le galbe de ses courbes. Mais une fois qu’elle se dénudait devant le miroir n’apparaissaient plus que des marques de brûlures qui clairsemaient son derme. Brûlures de sabre-laser passés trop proches de lui couper un membre, brûlures de tirs de blaster qu’elle ne sut pas esquiver. Le temps était passé et la chair meurtrie s’était refermée. La douleur avait faibli, mais pas l’humiliation de ces échecs. A chaque rencontre avec elle-même, dans son plus simple appareil, elle serrait les dents et s’empressait de se rhabiller.

Bien sûr, sa préférence allait aux tenues noires, sans grande originalité. Ses choix vestimentaires étaient motivés par les aspects pratiques : elle devait pouvoir bouger vite et amplement, sans être dérangée par la traîne d’une robe, ou un corsage oppressant. La pudeur des habits n’avait que peu d’importance, tant qu’ils occultaient le plus gros de ses cicatrices.

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« QUALITES» Téméraire, protectrice, belle, noble, passionnée  
« DEFAUTS » Vaniteuse, caractérielle, ambitieuse, indisciplinée, rancunière


caractéristiques
Intellect :
- Langue Sith, et dialectes de Ch'Hodos, quelques notions de hapien.
- Connaissances avancées de la civilisation Sith (histoire, culture, etc.)
- Connaissances avancées en chant, et danse.
- Connaissances avancées en géopolitique.

Attitude :
- Intimidation, séduction, et commandement à un niveau élevé.
En tant qu'Impératrice Sith, Dana fait preuve d'autorité, et intimide.  
Aptitudes ; Maîtrise avancée du combat au sabre-laser (Forme Niman), maîtrise avancée du combat au corps-à-corps-, maîtrise basique des armes à distance de type blaster.  
Sagesse :  Maîtrise complète de la Sorcellerie Sith, du domaine de la nature, et de la télékinésie.
- Maîtrise avancée de la protection, du feu obscur, et de la télépathie.
- Maîtrise basique de la foudre, et de l'augmentation des capacités physiques.

Dana a spécialisé sa maîtrise de la Force dans le combat, et l'art sorcier Sith. Elle tue, pour mieux relever. On lui prête la capacité inédite d'arriver à créer des bataillons de morts, mais ses pouvoirs ont un prix. Dana est également capable de répandre les graines du Côté Obscur dans des esprits faibles, ou en proie au doute. 


biographie


L’héritage sith. Dana naît au cœur de la citadelle de Shar Dakhan, deuxième d’une fratrie composée d’une sœur aînée – Damaya Shar. Cette dernière la surpasse dans la Force, dans la beauté, dans l’intelligence, reléguant Dana au rang de mouton noir de la dynastie Shar. Méprisée par sa propre mère, écrasée par un père exigeant, l’enfance sera morne, tâchée de sang, de sueur et de larmes. Face aux échecs répétés, Dana perd confiance en elle, et bâtit une personnalité insolente capable d’encaisser les coups. Elle éprouve une fascination délétère pour ses ancêtres Sith, auxquels elle aimerait ressemble et qui sont, pourtant, la cause de ses malheurs. Shar Ram, seigneur de Ch’Hodos et patriarche, règne en maître fou et cruel sur Ch’Hodos. Il refuse de se soumettre à l’Empire Sith naissant, et disparaît en conséquence. Darth Tiamat, son épouse antipathique, lui succède au titre de régente, et prête allégeance à l’Empire. Ch’Hodos rejoint donc l’entité impériale. Damaya Shar intègre les rangs de l’Inquisition, jusqu’à son trépas.

Le Lagon noir,. A l’aube de ses quinze années, Dana Shar quitte Ch’Hodos par ses propres moyens, fuyant une mère qui souhaite la voir périr, pour délit de faiblesse. Darth Tiamat considère sa cadette comme un échec, et une honte. Elle envisage de la supprimer. Face au danger, Dana s’échappe à Dromund Kaas, où elle tait son identité et fond dans la masse. Vivotant de petits boulots indignes d’une héritière Sith, de son rang, elle reçoit de temps à autre la visite de Damaya qui la supplie de revenir sur Ch’Hodos. Cependant, Dana préfère demeurer au Lagon Noir, cabaret renommé, où elle performe des chorégraphies de poledance, dans l’espoir d’oublier la déception familiale.

La sœur déchue. Damaya Shar, future Seigneur de Ch’Hodos, s’est taillée une réputation au sein de l’Empire : Inquisitrice crainte, Sith irréprochable, elle émerveille par sa beauté, et terrifie par sa force. Elle épouse Darth Orcus dans l’objectif d’un jeu d’alliance entre Dromund Kaas, et Ch’Hodos, mais s’éprend d’un Jedi. La liaison interdite la conduira à la ruine, passée au fil du sabre-laser d’un amant interdit. Nul ne sait ce qui est réellement advenu entre Damaya et lui. Sa réputation de Sith est brisée, et elle subit un damnatio memoriae impitoyable après sa mort.

Korriban. Le décès de Damaya provoque une crise politique sur Ch’Hodos dirigée par des Shar depuis des temps immémoriaux. Pour calmer la colère, et les ambitions de certains, Darth Tiamat retrouve Dana et, par la contrainte, la fait revenir sur Ch’Hodos afin de remplacer sa sœur au rang d’héritière. Pour l’éduquer sur ce chemin, elle décide de l’envoyer à l’Académie Sith où Dana apprendra, dans la douleur et l’humiliation, à maîtriser la Force, et le combat au sabre.

Hope.  Au cours d’un entraînement dans la Vallée des Seigneurs noirs, Dana frôle la mort. Elle survit uniquement grâce à l’intervention d’un apprenti Sith du nom de Lloyd Hope, pour lequel elle développera une étrange obsession.

Lames Rouges. Inapte à triompher au tournoi des aspirants de l’Académie, Dana est envoyée dans le corps des Lames Rouges, auprès de dizaines de Sith jugés « médiocre. » La vie au sein de cette unité martiale est rude, impitoyable. Elle devient un chien de guerre, sans attache, ni compassion, et tue sans relâche aux cours des campagnes militaires de l’Empire. Durant cette période coriace, elle est fauchée par plusieurs tirs de blasters sur le champ de bataille, et ne doit son salut qu’à l’intervention de Darth Runà – Maître-Inquisiteur, qui décide d’en faire son apprentie.

Inquisitrice. Sous la houppe de Runà, Dana intègre l’Inquisition Sith, marchant sur les pas de sa sœur défunte. Elle est entraînée par son Maître, et se fanatise.

Lloyd. Au cours d’une mission sur Artorias, Dana fait équipe avec Lloyd Hope dont elle n’a jamais oublié les traits. Leur collaboration se poursuit sur plusieurs autres missions, et se transfigure. Ils deviennent amants, et la paranoïa de l’un entraînant le désir de pouvoir de l’autre, se lancent dans une lutte sans merci pour se venger, et atteindre le pouvoir. Une fois titrée Impératrice, Lloyd Hope est connu pour être son concubin, et de leur couche naissent deux enfants : Darius Hope, et Melantha Hope.

Impératrice des Siths. Au cours de la guerre ayant opposé les loyalistes du Conseil Noir et les renégats de Darth Ramken, Dana choisit le camp loyal, et combat pour le Cardinal Noir qui l'élira Impératrice des Siths, suite à ses exploits contre les renégats. Elle le tuera peu de temps après, consciente d'être manipulée.  Après voir défait Ramken, une proposition de « paix » est négociée autour d’une union entre elle et le prince Asmodan (fils de Ramken) ; afin d’éviter la reprise d’un conflit interne qui affaiblit l’Empire, Dana accepte. Asmodan, Sith renégat, est donc intégré au Conseil Noir.




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