Fúm Ellar
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21.577, 8 Taungsday Ier (Elona) • Salon du Doashim.


Fúm Ellar aka Pink Poppy – #E9CBE8
Jezaïl – #66FFCC


« Hey ! Mon Feu Follet ! Comment ça va ?! Des mois qu'on s'est pas vu... J'suis pas contente du tout ! En plus, t'avais dit qu'on se verrait avec Max, et toi tu fais rien que de disparaître sous les radars... Pourquoi ? Même que je boude parce que j’aime pas les gens qui m’oublient alors que je les aime bien… Et puis en plus, avec Max, on lui avait envoyé de super photos, ça se fait pas d’nous ghoster comme ça derrière alors qu’on devait faire des trucs et emménager ensemble. Et puis plus rien… Et puis j’arrive sur Tatooïne, là, c’vieux caillou qui pue du cul, et j’m’ennnuuuiiieee de ouf ! Et il fait trop chhhaaauuudddd ! Alors j’suis en short soutif, devant l’holocam, et j’espère qu’elle va répondre, et elle décroche, et en plus c’est même pas elle ! – Bip bip boop beep ! Bah non que c’est pas elle ! C’est son truc, là, qui lui sert d’astromécano tout déglingué – en vrai j’adore son look mais j’suis énervée alors j’vais faire genre je le déteste, z’inquiétez pas – et il râle ce con et j’comprends rien de ce qui dit parce que je parle pas le beebop moi, il m’a prise pour une cowboy ou quoi ? Et là, y a son truc qui la suit partout qui en rajoute : – C'est pas pour toi Grognon alors apporte la communication à Jez'. Bonjour Fum, j'espère que ta journée se passe bien. J’ai pas l’temps d’répondre, mais j’sais pas ce dont j’ai le plus manqué, le temps ou l’envie ; y a l’image qui bouge, et j’vois tout l’Vespide qui défile jusque dans les machines. Forcément. Là, j’vois enfin ça tête qui surgit du sol, adorable, toute pleine de liquides chelous qu’on trouve dans les moteurs. J’adore les filles toutes pleines de trucs chelous qui viennent des moteurs. – Heeeeey ! Trop bien de te voir, tu m'appelles pourquoi ? ENFIN ! Je peux me plaindre… Bordel, qu’est-ce qu’on peut me faire attendre alors que c’est vital ! – Parce que je m'ennnnnuuuiiiieeeee, my sweet firefly ! Et que tu me manques ! Et que tu me donnes pas de nouvelle car t'en as rien à foutre de moi et de me faire mal à mon coeur. Tête de boudeuse. – Mais ça fais pas si longtemps, voyons Ondéron c'était en... depuis on a fait cette course dans la bordure et celle-là vers Dantooine... à peine huit mois ! Oh... je suis désolééééééée ! T'es où là ? Je fais un crochet dès que j'ai fini ma livraison si t'as envie ! J’ai une oreille qui se dresse, intéressée par ce qu’elle entend, – Tu vas pas faire qu'un crochet, ma jolie, tu vas faire une vraie halte, parce que ta lapine préférée a les crocs et qu'en plus elle se fait vraiment trop chier sur ce putain de caillou de merde plein de sable... Je suis sur Tatooïne ! J'ai trouvé un poste chez Czerka. J'deale mon savoir-faire et ils m'apprennent des trucs. J'vais devenir une grosse tête en plus d'être le fleuron de l'aviation Lepie en termes de body. Bah quoi ? C’vrai… J’entends pas les jaloux. Et toi, qu'est tu fais ? C'pas trop l'bordel le boulot depuis Ondéron ? – Oooh c'est cool ça Czerka. Une entreprise honnête. Ils ont essayer de nous enfler que trois fois sur les prix d'une course. Et pas de soucis je viens pour une semaine, facile ! J'arrive toujours pas à comprendre pourquoi y a autant de commerce à se faire dans ce trou paumé mais hé ! Ca occupera Volann.
Sinon ça va moi, ça continue presque comme avant, faut juste qu'on fasse encore plus attention aux spatioports de la Rèp. Mais bon je sors pas du vaisseau et ça passe au pire, vu que Volann a pas participé au casse et que le Vespide était pas sur les lieux. Là j'ai juste un soucis avec le vieux grincheux.
– Le vieux grincheux ? T'as quelqu'un qui t'embête ? – Oh c'est juste comme ça que j'appelle le système de refroidissement du Vespide, puisqu'il fait rien que de râler quand je veux faire des trucs marrants. Là il a pas aimé mes dernières améliorations alors monsieur a décidé de se mettre en panne et de nous bloquer au milieu de nulle part. – Tu dis si y a besoin de vous tracter, j'viens avec le Doashim ! Même pas tu l'as vu, mon nouveau bébé. Tu vas adorer quand tu vas voir le nombre de missile que j'ai planqué dans son bidou... Y a moyen qu'le patron m'autorise à v'nir vous dépanner... Bon... Et l'idée d'emménager avec Max et moi, t'y as reréfléchi dans ta jolie tête ? – Nah t'inquiètes de là où t'es tu vas mettre plus longtemps à venir que moi à réparer ! Ouais, on en a discuté vite fait et carrément que ça me branche ! – Okay... Quand tu seras là, j'te monterai alors, les plans du Cassius tout ça, et les travaux à prévoir. On l'a pas encore récupéré, il est garé chez mes vieux, mais avec Max, on va pas tarder à aller le chercher. On va avoir du boulot, mais j'crois savoir ça t'fait pas peur. – Tu rigoles ! Ca m'excite au contraire ! J’aime bien quand elle dit des trucs comme ça… – Alors tu vas être très, très, très excitée. Regard qui en dit long sur mon sentiment de solitude. Bon... bah... euh... Du coup, on se voit, genre dans une semaine ? Deux ? – Plutôt deux, le temps que ça redémarre, qu'on finisse la livraison, qu'on s'explique sur le retard et que je te rejoigne dans ton trou. Je te tiens au courant ! PPppuuttaaaiiiiinnnnnn… Elle peut aussi bien dire l’éternité, à ce tarif ! Mes oreilles cachent pas leur déception. – Okay. J'ai hâte. Tu m'manques. Le contact humain me manque... Merde, le cul me manque aussi. C'est vraiment trop nul, Tatooïne... C’est blindé d’blaireaux, c’tout. – T'inquiètes dès que j'arrive je suis toute à toi pour te donner des deux en quantité illimitée ! Mais oui Tatooïne c'est nul, ça je suis d'accord. … Bon… Bah on a déjà fait le tour. Et j’vais repartir pour l’ennui, la chaleur et la tristesse. – Bon... Bah je te laisse... Des koeurs sur toi. J’holosmack et j’peux pas m’empêcher d’faire un truc vraiment coquin à la caméra pour essayer de la motiver à venir beaucoup puis je coupe la transmission. Il est dix-huit heures trente, j’ai fini ma journée d’boulot, j’m’emmerde comme un rat crevé depuis que j’ai quitté le bureau et ça va être ça jusqu’au lendemain………. Bon. J’vais aller voir du côté d’la cantina si y a pas… Si y a pas quoi ? Sérieux ! Y a jamais rien dans ce putain de bled de merde. Mais en même temps, si dans ce rien d’vait y avoir un semblant de vie, y aura que par-là.

🥕

La porte s’ouvre en sifflant. Il fait encore chaud de ouf dehors, les deux soleils sont pas près d’être couchés. Dedans, ça pue, comme d’habitude, c’est bruyant, y a de tout : de la mauvaise musique, de la mauvaise bière, de la mauvaise holotv et de la mauvaise compagnie. J’ai laissé l’uniforme au vaisseau, j’le porte jamais en dehors des heures de boulot, et j’suis habillée pour survivre au climat : débardeur noir, jean troué, keffieh que je peux remonter sur le nez si y a trop d’sable qui vole et toujours des lunettes trop belles parce que je suis une putain de star, même dans ce trou du cul de monde. J’m’avance, j’ai déjà mon coin préféré du côté d’la scène : le seul truc un peu potable c’est pas l’eau, clairement pas, c’est le groupe et ses danseuses. Dommage que je parle pas un traitre mot de leur langue cheloue. Alors que je passe à proximité du bar, je la sens venir. La célèbre, la fameuse, l’incroyable, l’audacieuse, tout le monde la connaît et tout le monde l’abhorre : la main au cul du connard du coin. Avant même qu’elle m’effleure, j’ai attrapé le poignet du type, je l’ai entraîné dans une chute brutale depuis son tabouret de crevard, et voilà tout mon poids qui s’imprime sur lui, depuis mon pied délicatement posé sur son torse, la pointe pas très loin de la gorge, histoire de bien l’faire suffoquer c’connard. « Toi, t’es nouveau… J’suis une nana sympa’, comme pour les dix-sept qui t’ont précédés avant que ça commence à bien s’faire savoir, je vais te donner une chance de dire pardon, de te pisser dessus si tu veux, et de plus jamais m’emmerder de ta vie, okay ? Et si jamais t’es assez con pour pas comprendre. D’un mouvement d’oreille tranquille je viens frapper sa gorge, pour bien signifier que je suis tout à fait prête à lui éclater la trachée s’il le faut. Moment de pause dramatique durant lequel il essaie de gesticuler pour sortir de sous mon pied, tout colère, mais plus il bouge, plus j’appuie, et plus il manque d’air. Ça y est, je perds patience et là, j’appuie pour faire mal. – Du coup, du con, on dit quoi ? – Pardon, pardon. Putain, lâche-moi s’t’euplaît, peux pas… respi… »

Alors que je suis sur le point de libérer mon nouveau copain, j’ai deux pointes de bottes qui rentre dans mon champ de vision et je remarque enfin la présence familière qui m’a échappée jusque-là ! J’ai pas encore relevé le visage vers lui que je lui saute déjà au cou en hurlant : « DDAAADDDDYYYY ! »
Tanlo Jakobi
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On aurait presque pu entendre le "boing !" de la Lépi lorsqu'elle bondit sur l'humain. Tanlo Jakobi, en chair et en os, et bien en forme, ouvre les bras et réceptionne sans mal son amie et ancienne apprentie, avant de la garder contre lui, la serrant très fort, un bras derrière ses épaules, l'autre sous ses cuisses, servant de banc à la Lépi.

- Fúm ! La seule et l'unique hahahahahaaa ! Comment ca va sweetie ?!
dit-il d'une voix joyeuse et rocailleuse. Ils se retrouvent le visage dans le cou de l'autre. Elle sent bon la fatigue. Elle prend la parole, vive, rapide, un piaillement presque ininterrompu.

- Chut. Dit-il d'un air autoritaire, la forcant legèrement à reculer le son visage. Il avance le sien vers elle, et l'embrasse chastement sur le front.

- Tu peux reprendre dit-il, tout sourire, et la Lépi l'enseveli sous une avalanche de paroles tellement rapides que quasiment aucun des clients de la cantina -qui ont tous le regard fixé sur le couple- n'arrive à comprendre.

Lui, il la comprend. Dans un exercice multitâche proprement surréel, l'homme répond à la Lépi, commentant son flot ininterrompu de paroles, dans une discussion presque à sens unique et souvent décalée, où il répond avec deux phrases de retard, mais qui, étrangement, semble fonctionner.

Ca fait si longtemps que j'tai pas vue ! blablablabla ! blablablablablablabla Oui, je suis ici pour les vacances blablablablablablablablablablablabla ? Oui, je me coupe souvent, c'est pas contre toi sweetie blablablablablablablablablablablabla !J'adore ton nouveau blouson d'ailleurs Il se dirige vers le comptoir, s'adressant au barman.

- Jus de lait bleu pour la petite, sucré, avec citron et paille, merci. blablablablabla ! Jezzail tu dis ? C'est original comme nom ! blablablablabla ! Oh si tu m'a manquée ma chérie. Merci barman, je te paye après.

Il continue de traverser la cantina. On s'écarte devant lui, alors qu'il continue de tenir Fùm contre lui, bien qu'elle soit suffisamment accrochée pour que cette attention soit inutile. Elle lui pointe une place. Elle veut s'asseoir ici.

- Non, j'ai déjà la mienne. C'est moi qui décide, après tout je t'invite. Ah, je savais que tu serais compréhensive sweetie. T'es la meilleure...

Il s’assoit confortablement sur un des seuls fauteuils/canapés de la cantina, dans un coin autrefois discret, mais qui ne l'est plus désormais vu que de nombreuses personnes continuent de les fixer. L'endroit où se trouve le mercenaire est idéal. Face au mur, dos à la scène où se trouve les danseuses. Il dépose le grand verre de Fùm sur la banquette arrière du canapé, orientant la paille adroitement, et s’assoit, avec Fùm sur ses genoux, face à lui. Ainsi, la Lépi peut tranquillement boire son verre via la paille et mater les danseuses, tout en restant accrochée contre lui. Il connait la forte préférence de son apprentie pour le beau sexe. Le jeune Tanlo en aurait été chagriné. Lui ? Il était déjà content de pouvoir la tenir comme ça contre lui.

Il lui gratte doucement les cheveux, entre les oreilles, comme elle aime, avant de poser un grand aaaaah, de soulagement. Il ne s'attendait pas à tomber par hasard sur elle, mais il n'y avait pas grand monde dans la galaxie qu'il se réjouirait plus de retrouver. Un sourire heureux, presque juvénile aux lèvres, il continuait d'écouter Fúm, n'ayant pas un seul instant perdu le fil de la conversation.
Fúm Ellar
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« Hhaann, Daddy, j’suis tellement contente de te voir ! Qu’est-ce que tu fais là ! ça faisait dit milliards d’années que je m’ennuyais avant que t’arrives ! Y avait bien l’autre… – Chut. Hein ? Ah oui… Il m’a pas fait mon bisou. J’me laisse faire, parce que c’est mon Daddy, et aussitôt je reprends mes histoires. Bla. – Du coup, j’te disais, j’étais là, j’me faisais trop chier parce qu’il y a putain de rien à faire dans ce caillou, alors j’me dis, j’vais aller à la cantina ! Parce que je t’ai pas dit… Hann ça fait tellement longtemps j’ai plein de trucs à te raconter ! – Blou. – Déjà, je travaille pour la Czerka ! C’est con, tu serais passé genre, trente minutes plus tôt dans la rue tu m’aurais vu en uniforme ! T’imagines pas l’effet qu’il a sur Max… Du coup, en fait, j’ai signé un apprentissage, j’apprends plein de trucs de l’université, qu’ils me payent, en échange, je travaille sur le terrain pour eux et j’apprends les ficelles du métier sur place. J’veux pouvoir faire dans l’VPR galactique, le truc de fou, où j’négocie et tout et j’me bagarre aussi. Mais toi, qu’est-ce que tu fais là, t’es ici pour les vacances ? Des vacances… Putain, j’en rêve. Pas que le boulot est pas intéressant mais en fait… – Bli. – … y a des moments c’est tellement long ! Et y a tellement rien à faire ici ! J’te jure ! Déjà, pour faire la bagarre, ils sont tous nuls, là, les connards autour. T’as vu comment je te l’ai retourné l’autre crétin ? OUAIS C’EST DE TOI QUE JE PARLE CRETIN ! Et… oh, pourquoi que tu réponds pas à mes messages, hein ? Moi, j’m’inquiète, et toi, tu fais genre tu me ghostes. Tu veux que j’te pète les g’noux ou bien ? On ghost pas les gens comme ça qu’on aime. Après ils sont malheureux. Tu veux j’sois malheureuse, c’est ça ? Et même que du coup, comme je m’ennuie beaucoup, j’tourne en rond, en rond, en rond. Alors j’viens à la cantina, souvent… – Bla. – … J’essaie d’trouver des boutiques sympa’ ou des caravanes de passages, t’as vu j’ai trouvé mon nouveau blouson chez une Rodienne qui passait, en route pour je sais plus où. Mais c’est lloonnngggg ! Heureusement que j’ai pas mal de tàf quand même niveau étude, histoire de… – Bla. – Et j’arrête pas l’exercice non plus. T’as vu ! Bon, j’avoue, j’suis pas autant à cheval sur la bouffe que ce que tu m’as fait vivre, mais j’suis encore toute dure de partout ! Et même que j’ai super impressionné mon patron de la Czerka parce que tu sais, au début, j’ai toujours l’air de rien avec ma tetê neuneu et mon compte InstaLaxy et pis quand j’ai commencé à casser des culs, c’était plus pareil ! – Blou. – Enfin bref, tu pourras venir me voir au bureau demain ? Teuplaît, teuplaît, teuplaît ! Même qu’en plus, dans quinze jours, ma copine Jezaïl elle a promis de venir me voir ! Tu devrais la voir, elle est merveilleuse ! Je l’adore. Et en plus tu devrais voir ses… – Bli. – Cheveux, ils sont trop bbeeauuuxxx ! J’ai tellement hâte de la voir venir ! Je pensais que j’allais m’ennuyer jusque-là et en fait, bam, j’casse un cul et qui qui vient ! Mon Daddy qui m’a manqué ! Dis, tu veux pas aller là-bas, là, regarde, parce qu’on voit super bien la scène de là et qu’en plus… – Blu. – … j’aime beaucoup la danseuse, là. C’est Chuu, son nom, je crois, y en a pas une qui parle basic, j’arrive pas à m’en faire des copines. Bon, okay, si tu veux, mais je veux voir. Tu te rends compte que le seul truc qui m’intéresse ici, parce qu’on va pas se mentir, hein, leurs alcools sont dégueulasses, c’est le seul truc que je peux pas avoir parce que je baragouine pas dans leur charabia ? Du coup, j’ai quand même pris le Hutteese en langue étrangère, dans mes options, pour pouvoir les comprendre. Pas que pour pécho, hein, mais aussi parce que bon, finalement, l’binaire j’m’en sers peu et bon, si j’dois négocier avec les gens, j’préfère moi comprendre direct c’qu’ils disent que de devoir compter sur un connard de droïde qui sera même pas forcément le mien. Tu vois c’que je veux dire ? Et j’veux être la meilleure, tu comprends ? J’veux genre que les gens ils fassent la galaxie pour dire « J’veux embaucher cette Lepie parce que déjà elle fait des supers tableaux et en plus j’ai trrrrooppp besoin de quelqu’un d’aussi doué qu’elle. J’vais lui donner mille milliards de crédits. » et derrière toute ma famille elle va bien, j’construis mon château avec Max, j’adopte des animaux… Trucs du genre. Et j’ai plein d’copines. Plein, plein, plein ! – Ble. »

On atteint enfin le fauteuil, on s’pose en sorte que j’vois les copines qui dansent en plein, lui regarde le mur… bon. Chacun son truc hein, j’vais pas juger. J’me laisse glisser sur le côté, j’ai plus que mes jambes sur les siennes, qui font comme un pont de traverse, et pendant que je m’accoude à la banquette et que je vais chercher ma paille du bout des lèvres, il s’occupe de gratouiller derrière mes oreilles…… Le kiffe un peu. Putain. J’ai les crocs. Et elles dansent bien. Et elle a des yeux, celle à droite… Elle me regarde ? Est-ce qu’elle me regarde ? Rraahhh… J’en sais rien. C’est horrible. Faut je pense à autre chose. « Et du coup, ça s’est bien passé ton travail ? T’étais parti en mode « ouuaaiiss c’est trop secret » alors m’en fous, pas b’soin d’détails, c’est juste pour savoir que ça s’est bien passé. Et t’as retrouvé des copains sur Tatooïne ? Parce que bon, c’t’un peu de la merde pour des vacances, en vrai, quelle idée de venir là ? »
Tanlo Jakobi
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« Et du coup, ça s’est bien passé ton travail ? T’étais parti en mode « ouuaaiiss c’est trop secret » alors m’en fous, pas b’soin d’détails, c’est juste pour savoir que ça s’est bien passé. Et t’as retrouvé des copains sur Tatooïne ? Parce que bon, c’t’un peu de la merde pour des vacances, en vrai, quelle idée de venir là ? »

Il grogna, adoptant un ton faussement sévère.

- Hey, respecte un peu ce gros cailloux ensablé. J'ai passé toute mon enfance et mon adolescence dessus je te rappelle, dit-il avant qu'elle ne lance une pîque sur les conséquences que cela avait eu sur son développement. Plein de maturité, il tira un de ses cheveux en punition. Elle lâcha un adorable petite "aaaaie".

- J'y ai encore des amis, des contacts. Par exemple, tu vois ces danseuses twileks sexy que tu matte sans vergogne depuis le début ? Et ben je les connais. Tu vois la bleue ? Je lui ai appris à se battre. Pas autant que toi, j'te rassure... mais assez pour coller un bon coup de pied là où ca fait mal.

Il arrêta de gratouiller sa protégée, venant chercher son propre verre -rien d'autre que du lait bien blanc-, avant de reprendre la parole.

- Sinon, la mission...

Ah... Ossus. Ouais, non, il n'allait pas en parler. Il savait que Fúm, derrière ses activités illégales et sa brutalité -après tout, il l'avait vu tuer une bonne vingtaine d'hommes tout en riant- ne comprendrait pas le principe d'être mercenaire, un vrai, qui tue -même les innocents- contre de l'argent. Mais Tanlo n'aimait pas mentir, alors, il raconta une demi-vérité.

- C'était... assez agité. J'ai pas fait grand chose en vrai. Je servais de partenaire à un mandalorien, et je devais faire diversion pendant qu'il faisait le plus gros du travail. C'etait un peu un gâchis de mes compétences, mais la paye était bonne, j'ai même reçu un putain de vaisseau, tu te rend compte ? Ah, non, je l'ai plus. Vendu à Max, j'en ai pas vraiment besoin.

Il repris un peu de lait.

- En tout cas, le commanditaire... il m'a foutu les jetons. Je savais pas qui c'était au début, c'était secret, t'vois, je l'ai rencontré après et... un frisson notable parcourt l'intégralité de son corps, alors que ses poils se dressent sur sa peau. J'espère qu'jaurais jamais à le revoir.

Il souffla, avant de tapoter légèrement la tête et un mollet de Fúm lorsque le groupe termina de jouer.

- Allez, lève toi ! Et restes là.

Il se dirigea tranquillement vers les danseuses, son basic se transformant en un huttese guttural, alors qu'il héla les twi'leks, qui lui firent de grands sourires. Trois d'entre elles arrêtèrent de danser, s'attroupant autour du colosse. Ils discutèrent, tout sourire. C'était évident qu'ils se connaissaient, lorsque Tanlo sembla raconter quelque chose et qu'elles se mirent à rire, avant qu'une ne pointe sa barbe surprenamment bien taillée. Une twil'ek à chaque bras, sourire ravageur, Tanlo se pencha à l'oreille d'une d'entre elle... dont le regard se dirigea instantanément vers Fúm. Tanlo se retourna, tout sourire, vers sa protégée, avant de pousser un éclat de rire lorsqu'on ne voyait que ses oreilles qui dépassaient, avant que la Lépi n'ose montrer son visage. Oooooh, timide. Adorable.

Les trois twil'ek fixèrent Fúm comme des aigles fixant un... adorable lapin, et une d'entre elle envoyant un baiser à la Lépi. Discussions, encore, la voix grave du mercenaire rebondissant sur les mots doux et fluides des femmes. Après quelques minutes, il revint vers son apprentie.

- La bleue c'est Ovey, la rouge c'est Oaku, et la verte c'est Egan. Tu peux les voir quand tu veux, t'es à leur goût... et comme tu me connais, elles sont d'accord pour faire moitié-moitié au premier verre, plutôt que te laisser l'addition
dit-il, grand prince, avant de se pencher vers Fúm et de souffler à son oreille.

- Si tu dois choisir entre les trois, je te conseille Ovey... elle a la langue bien pendue
. Clin d’œil entendu. Les trois twi'lek font des petits coucous de la main, tout sourire.
Fúm Ellar
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« Bli. – Justement, ça confirme bien des trucs quand on voit c’que ça fait à des enfants, j’te le dis. Aiiieuuh ! Pas les ch’veux, c’pas parce que tu les perds que tu dois abimer ceux des autres ! L’autre là, il veut pas s’avouer il a eu une enfance de merde sur un monde triste, j’y peux quoi ? Et pis v’là qu’en plus il veut me faire passer pour une perverse… Déjà, j’y arrive très bien toute seule, si j’ai envie, et en plus, oh, hein ! Je le regarde avec ma tête de princesse outrée, appuyant chaque mot avec des oreilles qui font comme des pics vers lui. « Hey, oh, on va se calmer hein ! Je la matte pas sans vergogne, j’apprécie son art, okay ! Elle danse vachement bien. C’pas ma faute non plus. Si elle voulait pas je la regarde danser, elle aurait pas été danseuse. C’est quoi ces accusations là… Mais du coup t’as son numéro ? – Blu… Et merde… raté. Bon bah du coup je m’en reprends à la paille et je la regarde dansé, admiratrice de son art, pendant qu’il me raconte ses aventures.

J’ai dû rater un truc, parce que ça me surprend quand il me tapote la tête et le mollet pour que je le libère de mon emprise. D’habitude, rien me surprend. C’est fou, ça, comme ma passion pour la danse peut m’absorber tout entière. Mais où est-ce qu’il va le vieux ? Pourquoi que… ? Il parle de moi ? Il parle de moi… J’m’enfonce derrière ma banquette. Mode furtif derrière mes oreilles. Personne me voit. Et v’là qu’on m’envoie des bisous. Oh putain… C’que j’ai faim. J’ai l’nez qui s’agite dans tous les sens. Et avec toutes ces conneries, j’ai même encore pas pensé à m’rouler quoi que ce soit. J’peux pas aller les voir comme ça, j’vais passer pour une dingue. Au secours. Vite, vite, faut que je descende. MERDE ! J’ai pas mon matos ! J’l’ai laissé au Doashim ! Quelle conne. L’vieux revient vers moi et m’présente les choses à la vieux briscard. Je le regarde, le plus sérieusement du monde : « Mah… Pourquoi choisir ? Et j’ai pas besoin d’soutien financier, on va s’entendre très bien, et c’est pas des putes, les danseuses, tu verras, j’vais m’débrouiller, mais faut que j’aille chercher de quoi… Devenir présentable. J’ai le nez qui s’agite frénétiquement, faut clairement je redescende en rythme où j’vais faire un massacre. Le monde n’est pas prêt pour ça. Je commence à partir mais je reviens vite. – Tu leur dis je reviens, hein, surtout, tu leur dis. Je reviens ! » Petit bond, course, course, course.

🥕


Je reviens, le nez beaucoup plus calme, mon p’tit aide de camp en train de fumer tranquillement entre les doigts. J’ai pas d’mal à repérer Daddy qui discute avec les copines au bar et, cette fois, j’ai beaucoup moins d’mal à m’glisser parmi elles. J’comprends rien à ce qu’elle me raconte, dans leur langue toute cheloue, on passe la nuit à essayer d’se comprendre, à s’dire les choses comme on les dirait à un enfant de quatre ans. On rit. Beaucoup. Et finalement, j’pourrais p’t’être me faire aux dunes innombrables de ce pays…

🥕

« Mais oui, blugaloublagalitrouc. Tout à fait. Elle rit fort avant d’me faire un bisou sur l’oreille et de s’en aller. J’crois ça l’a surprise que je me lève autant pendant la nuit, avec mon rythme de sommeil de lapine hystérique. Et j’crois que je l’ai beaucoup amusée dans mes tentatives d’essayer de répéter correctement ce qu’elle me baragouinait. Mais bon… C’était une super soirée. Pour sûr. Et j’suis toute prête à aller au boulot. Et avec mon uniforme, elle saura où m’trouver. Et elle pourra le dire à ses copines. J’vais p’t’être me sentir moins seule, sur ce caillou. Bon ! Allez… J’ai trois minutes pour arriver devant la porte du bureau… Putain, qu’est-ce que j’deviens, sérieux ?

Quand j’rentre, j’pointe, bip, bip, j’suis en règle, une employée modèle pour m’faire des masses de thunasses, les parents sont fiers de ouf’, même s’ils comprennent toujours pas ce que je fais exactement. Et pis y a Evajolie qu’est là. Elle sourit tout le temps. J’avoue que le contraste avec Dark Sasouké est quand même agréable. J’ai rien contre les gens tourmentés, hein, j’dis pas, mais bon… L’émogothisme ça m’est passé j’avais quoi, neuf ans ? ‘Fin bref. On juge pas, Fúm, c’est pas bien ! Sinon, t’autorise les autres à te juger. Et c’est pas parce que tu es capable de leur péter la gueule que ça change quoi que ce soit. Enfin… Bon un peu quand même mais faut pas. « Fúm Ellar, au rapport, cheffe ! Qu’est-ce qui m’attend aujourd’hui, Evajolie ? Ouais, je sais, j’sais faire vriller les cœurs et tourner les têtes. Elle sourit, elle s’est familiarisée, je crois, avec mon charme fou. Flûte. – Des soucis au niveau des fermes hydroponiques du cadran 7-2, apparemment, l’exploitant se plaint d’incursions nocturnes vandales. Il faudra aussi aller voir du côté du Bazar de Babayaga, il y a un loyer à percevoir, et Monsieur Thornton a demandé que tu essaies le nouveau modèle de blaster, le T701-KK Bluebird ; il aimerait vos avis à tous les deux. Je pense que ça devrait t’occuper pour ta journée, mais si jamais tu t’ennuies, tu sais où me trouver, je trouverai bien quelque chose à te faire, faire. – Au pire on prendra un jus ensemble, hein ? – « Au pire », oui, comme tu dis. Je te conseille de filer, l’exploitant avait l’air vraiment inquiet à l’holo’ tout à l’heure, plus vite tu es sur place, plus vite c’est réglé. Le Bazar est sur ta route. A ce soir. Je lui fais un salut à la rigueur tout sauf militaire et j’commence à partir avant de pivoter aussitôt sur mon appui et de rebondir au comptoir et de m’aplatir dessus comme si j’allais lui dire un secret. – Dis, j’ai un super copain qu’est là et qui s’emmerde. Y a moyen il vienne avec moi ? Pas pour bosser, juste pour être là et s’promener. – Oui, c’est possible, mais uniquement s’il signe cette décharge. – Un de ces trucs qui disent que Czerka n’a rien à voir avec lui et qu’il se débrouille en cas d’pépin, j’imagine. – Oui, ce genre de papier qui fait que tu ne risques pas de perdre ton emploi dans cette histoire non plus. – Ah ouais… Bien vu ! C’fou comme y a d’l’intelligence derrière ce sourire. Bon ! J’lui fais signer, j’te l’envoie, à plus ma puce ! » Et zou !

🥕

« Bah alors ! T’en as mis du temps, Daddy, qu’est-ce que tu foutais ? L’âge, c’est d’un triste… Allez, hop ! Tu signes ça, et on va pouvoir aller s’amuser à deux ! T’as vu comme j’suis belle dans mon uniforme ? Une vraie pro’, avoue ! » J’me mets en T pour lui montrer comme j’ai la classe non sans lui avoir d’abord balancer le Datapad à la gueule pour qu’il signe ce qu’il faut. Derrière moi, le speeder est déjà chaud pour partir faire c’qu’on a à faire. J’lui ai envoyé l’message tantôt, pour qu’il vienne. J’ai hâte qu’on fasse un truc ensemble, un Daddy et sa p’tite chérie. Et puis, au moins, j’aurais quelqu’un à emmerder sur le trajet. Et pour me traduire les messages de mes copines. Parce que bon… Galatranslate ça va bien cinq minutes, j’comprends jamais rien à ce qu’ils traduisent… Et forcément, c’est payant si on veut mieux ! Quelle arnaque… Enfin bref, le bonheur.
Tanlo Jakobi
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« Bah alors ! T’en as mis du temps, Daddy, qu’est-ce que tu foutais ? L’âge, c’est d’un triste… Allez, hop ! Tu signes ça, et on va pouvoir aller s’amuser à deux ! T’as vu comme j’suis belle dans mon uniforme ? Une vraie pro’, avoue ! »

- Woah.

Tanlo admirait sa protégée, alors qu'elle tournait sur elle-même, bras en T, pour lui montrer son armure, blanche et décorée de... tâches de noir sur du rose. Et un lapin dessiné sur un des seins. Ah ! Il tourne autour d'elle, l'examinant sur toutes ses coutures, le datapad, en main, avant de croiser les bras, la fixant d'un air sérieux. Elle était superbe ainsi. Il aimait particulièrement les renforcements protecteurs au niveau des avants-bras, et les bandes composites au niveau de la taille. Les images de Fúm tuant les bandits, sur Nar Shadaa, pleine de rire et de sang, lui reviennent en mémoire. La plus belle tueuse de la galaxie.

- Fúm...

Sa voix est grave, solenelle.

- Ton armure...

Il guette un petit tremblement, une inquiétude, chez elle, alors qu'il reprend, le visage assombri, à moitié caché par son chapeau, seul un œil étant visible, tandis qu'un vent fait remuer son manteau d'un air un peu sinistre.

- Elle te fait un peu un gros cul non ? dit-il avec un sourire moqueur, avant de partir dans un grand éclat de rire.

- J'entends pas les rageux, surtout quand j'entends leur queue taper sous la table chaque fois qu'ils posent les yeux sur mon cul.

- Aucune rage dans mes paroles... juste de l'admiration... Il continue de la regarder de haut en bas. Elle a vraiment fière allure là dedans, ses cheveux roses flottant dans le vent. Il n'a pas l'occasion de prendre une photo, alors il se contente de graver cet instant dans la mémoire.

- J'y pense, ma petite Fúm, où sont les tonfas que je t'ai offert ?
Il adopte un air triste, les sourcils haussés, les yeux humides, de quoi fendre le plus froid des coeurs. Ils ne te plaisent pas ?

- Ils sont en train d'être bidouillés pour résister à tout... Genre des lames lasers. Sait-on jamais. J'imagine pas ta gueule si je les casse dès la première bagarre.

- Hum... bon choix. Je suis en train de faire de même avec ces petites merveilles dit-il en regardant ses mains, paumes ouvertes.

Il était venu équipé. Ses gantelets énergétiques noirs brillaient légèrement au soleil, polis et nettoyés, rendant ses mains déjà larges encore plus épaisses. See les avait légèrement retouchés, mais il restait encore les dernières finitions à faire... d'un clic, il actionna les gantelets. Les milliers de petites plaques s'agencèrent les unes sur les autres, avant de s’aplatir contre le bras de Tanlo. Ce dernier tapa sur le sol du talon, ses bottes anti-grav remuant le sable. Il était bien, là. Son grand manteau de maître Stava était aussi flambant neuf, le grand idéogramme dans son dos resplendissant.

Il signa le datapad, avant de le renvoyer à Fúm.

- Alors comme ça, tu m'emmène secouer quelques charognards ? La vie est vraiment ironique... je pillais un peu dans ma jeunesse. Ah, la nostalgie... quand je pense que maintenant je bosse du côté d'une mégacorp ! Si mon maître me voyait, il serait fier de moi !

Il fit quelques enchaînements de coups de poings dans le vide, motivé comme un gosse. Ils allaient bien s'amuser. Les personnes chiantes emmenaient leur fille faire du shopping, lui et la sienne -de coeur- allaient tabasser des types ! CA c'était une vie.

- Allez, en voiture ! Il s'installa derrière elle, ses mains s’agrippant fermement aux poignées devant lui pour qu'il soit bien arrimé, et ils mirent la gomme, avant de s'arrêter quelques dizaines de mètres plus loin. Tanlo descendit, avant de revenir sur leurs pas en courant, ramassant son chapeau qui s'était envolé sous l'impulsion du speeder, et de se remettre en selle, cette fois, la main bien appuyée sur le chapeau.

------

- Alors là, elle te propose de vous revoir, après demain, chez elle...

Tanlo et Fúm marchaient lentement en haut d'une dune de sable, le speeder "garé" quelques dizaines de mètres plus loin. Il consultait le datapad personnel de Fúm, qui lui avait demandé de traduire les messages que lui avait envoyé les danseuses.

- ... elle te dit aussi à quel point, elle pense... euh... je dois vraiment traduire ça ? C'est quand même vachement personnel... Il soupira, posant sa main sur l'épaule de Fúm.

- Ma belle, je ne peux pas t'apprendre une langue, mais vu les messages que tu reçois, je dois au moins t'apprendre les bases pour sextoter. C'est super hot ce qu'elle t'envoie, tu sais. Elle fait même des rimes...

Ils continuent de marcher, rigolent, se battent un peu, et il lui rend le datapad.

- Hey, Fúm, admire.

Il fait un pas vers l'avant, sur l'inclinaison de la dune, puis glisse doucement, et se met à "surfer" doucement sur le sable, vers la droite, la gauche, comme un patineur artistique, laissant des sillons derrière lui, avant d'arriver élégamment en bas de la dune, le colosse évoluant avec la légèreté d'un souffle de vent. A l'horizon, près d'un amas rocheux, on pouvait déjà deviner leur destination...
Fúm Ellar
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« Hhhaaannn ! Trop bien ! J’savais que ça c’était bien passé mais à ce point… J’veux pas tu m’dises c’que ça veut dire, j’découvrirais quand j’aurais progressé en Hutteese et ça me rendra de nouveau toute chose. » Du coup, j’envoie quelques fruits bien choisis, du genre qui se sont imposés dans le jargon galactique pour bien faire comprendre certaines choses à certaines personnes, du genre qui transcendent la barrière du langage, et je termine sur des gouttes d’eau, pas qu’il fasse pluvieux sur Tatooïne, non, non, non ! Quand je relève la tête pour admirer, Daddy est déjà à mi-pente. Bouarf, pas ma faute, aussi, si elle a de bons arguments. Et genre il va m’apprendre à sextoter… Allez, stp, y a des holophotos qui remplacent tous les romans qu’j’pourrais taper. Maxou même elle sait. Enfin bref. On s’est garé un instant en haut de la crète de la Dune, histoire d’avoir une vue correcte sur l’ensemble de l’installation. Je balaye le tout du regard. Ouais… Y a des traces, par-ci par-là de trucs qu’ont brûlé. Y a certainement eu des échanges de tirs, ou des coups de semonce, histoire de dissuader les gars de la ferme de sortir jouer les héros. J’capte une image, comme ça Evanjolie pourra faire correctement le dossier pour l’assurance, et j’envoie un vocal, pour qu’elle comprenne ce que je lui envoie et pour la tenir informée du même coup. « Je suis en surplomb de la ferme, on voit effectivement par endroit des traces d’impact à énergie, mais y en a pas assez pour qu’il y ait eu une vraie fusillade. J’pense c’était surtout pour faire peur. J’ai bien récupé l’argent du Bazar, j’vais descendre voir ce que les locaux ont à dire. J’espère que je te manque, à toute. » Ouais, elle est pas obligée non plus de toute mettre dans le dossier qu’elle présentera à l’assurance. Un bon, j’suis de nouveau dans le speeder, et je descends tranquillement la pente jusqu’à venir me garer sur l’un des drôles de champignons qui sont en fait, ici, l’entrée des maisons.

C’est ouf, toutes les fermes sont souterraines. Dans le sol, elles parviennent à survivre à la chaleur de malade de Tatooïne. L’humidité, aussi, y est un peu préserver, du coup, le tout devient respirable. Bizarrement, j’ai pas eu de mal à m’habituer à ces genres d’habitats troglodytes chelous. Y en a bien un qui a suggéré que c’était un peu évident que ça allait me plaire, un soir, à la cantina, mais bizarrement, une fois que je lui ai claqué ma main dans sa grosse gueule de raciste, il n’a pas voulu argumenté plus loin… Comme quoi, y en a ils tiennent pas farouchement à leurs idées. ‘Fin bref. J’attends Daddy, parce que main’nant qu’il a descendu toute la pente et que son joeut veut plus avancer, il est bien obligé de se taper tout le fond de la cuvette au petit trot. « J’dis pas, hein, le spectacle était très réussi ! Mais t’admettras que main’nant, on voit tout le côté con de l’idée, non ? » Que je lui gueule pour le charrier, les oreilles en visière pour essayer d’y voir quelque chose. Le temps qu’il arrive, j’en profite pour faire le tour et confirmer mes intuitions sur l’origine des tâches noires. Bon, dans l’tas, y a aussi des trucs qu’ont l’air juste d’être de la crasse bien bien accumulée, c’pas sérieux. M’enfin, là, avec mon doigt qui fait le tour du trou bien propre laissé dans le métal, les bords légèrement fondus. Ouais… Y a du plasma qu’a été craché.

Quand enfin le vieux a fini de faire le kéké, j’peux sonner à la porte. Faut un moment pour que ça ouvre et, j’sais pas pourquoi, j’ai l’impression qu’on nous observe bien, bien avant que la porte s’active. C’t’un jeune qui ouvre, j’ai du mal à dire jeune comment exactement. J’dirais… Il est plus adolescent, mais il a encore une tête de bébé, blond, les yeux bleus, très bleus, et un joli sourire. – Vous êtes les gens de la Czerka ? Je vous reconnais, je vous ai déjà vu en ville. Enfin, vous, je vous reconnais, le monsieur… – M’sieur Jakobi. C’est un très bon ami, z’inquiétez pas, il est là parce qu’il connaît très bien l’coin pour y avoir vécu, et accessoirement parce qu’il sait plus se passer de moi. On peut entrer ? Ah… Et dites-moi, si je parle un peu trop vite, je ferai l’effort d’essayer de ralentir. Il sourit, un peu embarrassé – C’est vrai que vous avez un débit de paroles assez impressionnant. Venez, je vous en prie, mon oncle nous attend en bas. C’est lui qui gère la ferme, moi, je ne fais que l’aider. Donc, vous, c’est Monsieur Jakobi, et vous ? – M’dame Ellar, mais appelez-moi Fúm. C’est plus simple. – Füm, bien. – Non, pas Füm, Fúm. De nouveau cette gêne juvénile sur son visage. On voudrait lui pincer les joues. Ou en faire un héros galactique, allez savoir pourquoi. – Pas sûr que ce soir véritablement plus simple, finalement, M’dame Ellar. » Il me fait rire, il rougit un peu, on descend les escaliers qui mènent aux pièces de vie. On va pouvoir discuter boulot et comprendre qui est-ce qui embête les braves gens qui son sous ma protection. Enfin, la protection de la Czerka, mais c’pareil, dans l’cas présent.
Tanlo Jakobi
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Un simple petit signe de tête, suivi d'un " Salut petit ! " alors que Fúm le présentait. Tanlo restait derrière elle, respectant la hiérarchie. C'était sa tâche, son enquête, lui était plus là pour décorer. Et puis... il préférait être en retrait. Il avait les yeux fixés sur la Lépi. Il l'avait surtout connue comme apprentie et protégée, mais là, elle était la chef, elle dirigeait, et il était impatient de voir comment elle gérerait les choses.

La ferme était petite, du moins pour les standards du colosse, qui doit légèrement se pencher en avant pour entrer. Il ferme la porte. L'intérieur de la ferme est frais, la maison un peu terne, avec des décorations en bois, et quelques peintures sur le mur pour égayer le tout. Au centre de la pièce se tient un homme, probablement l'oncle dont parlait le petit. Il accueille Fúm avec un grand sourire, même si ce dernier devient hésitant lorsqu'il pose son regard sur Tanlo, qui, respectueusement, enlève son chapeau.

- Merci à vous d'être venus ! Vous savez, c'est l'horreur... je n'ose plus sortir... il les invite à s'asseoir autour d'une table, sur laquelle trône... des cookies ? Inutile de servir : le jeune blond s'en occupe lui-même. Autant dire qu'ils sont bien accueillis. Tanlo se permet de lever la main.

- Ellar, j'peux me permettre de poser quelques questions avant qu'vous preniez la main ?

- C'est Madame Ellar mais faites, Monsieur Jakobi.
Oh, elle est contente, il le sent. Un clin d'oeil, il répond par un sourire bienveillant, avant de porter son attention sur l'homme, qui doit avoir la soixantaine bien tassée.

- J'vais être rapide. Répondez si vous savez, n'inventez rien pour nous faire plaisir, d'accord ?

L'homme semble un peu intimidé. Tanlo ne s'en formalise pas, et croque dans le cookie.

- Vous habitez depuis longtemps ici ?
- Plus de quarante ans, oui. J'ai acheté cette ferme, enfin je l'ai reprise à son ancien propriétaire dans ma jeunesse. Je viens d'un petit village à 60 kilomètres d'ici, mais il a été enseveli par un glissement de terrain...
- Ah... Mos Klirop je présume ?

L'oeil de l'homme s'éclaire.

- Oui ! Vous connaissez ?
- Comme tous les gens de la région. J'ai été pilleur d'épave pendant un petit temps, et vous savez que les vieux villages attirent les visites.
- Oh... il hoche la tête, à demi-rassuré d'avoir un "habitué" devant lui.
- C'est la première fois que vous avez des... visites dans ce genre ?
- On a toujours eu quelques malandrins, mais au pire, ils volaient un câble ou une bonbonne ! explose l'homme. On nous a jamais tiré dessus, ils ont failli me tuer ! dit-il en pointant un mur légèrement noirci. Un tir avait du passer par la fenêtre, pendant la nuit. Au pire, c'était toutes les quelques années, mais là, on est plus dans toutes les semaines !
- Ouais, c'est assez scandaleux, compatit Tanlo en hochant la tête. Et étrange... il tourne discrètement son visage vers Fúm, signalant muettement qu'il s'adresse autant à elle qu'à l'homme. Généralement, les pilleurs évitent de revenir trop souvent au même endroit à court intervalles, c'est suspect votre affaire... aucun objet de valeur chez vous ? Ou de prospection récente ?
- Rien du tout! affirme l'homme, les bras croisés. J'ai aucune explication... c'est v'nu d'un coup, comme ça !

Hm... Tanlo s'était attendu à ce que les pilleurs viennent dans le coin pour une raison particulière, mais s'il n'y avait pas eu de prospection, que le vieux déclarait rien de valeur, difficile de trouver une raison. Pourquoi s'acharner sur une ferme en particulier ? Dispute de voisinage ? Où est-ce qu'il s'était embrouillé avec un d'entre eux sans le savoir ?

Pour trouver un coupable, trouver une raison ou un mobile était toujours un début, mais rien ne venait à l'esprit de Tanlo.

- Vous avez des plans de votre ferme et des alentours que je pourrais consulter ?
- Bien sûr ! répondit le fermier en lui tendant un datapad. Il était coopératif, c'était bon signe.

- Il est à vous, chef, dit-il à Fúm, avant de se lever, pour consulter la carte, un peu à l'écart, voir si une inspiration allait lui venir, tout en restant attentif. Avant d'entrer, il avait senti quelque chose, comme une prémonition, et le traqueur qu'il était savait lorsqu'il était pourchassé par quelqu'un... ou quelque chose.
Fúm Ellar
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C’est rigolo parce qu’un petit plaisantin aurait pu suggérer que je me sentirai comme chez moi, dans ce tout petit mobilier, sous terre, tout ça… M’enfin, ce petit plaisantin ce serait quand même un sacré raciste, putain ! Genre, ça y est, j’suis une lapine, alors direct, maison sous terre, paf, c’est mon terrier… J’vous jure, les gens ils font de ces amalgames ! C’est pas possible d’être con comme ça, de vrai ? Et pis quoi encore, j’me mets à trembler dès qu’j’aperçois une carotte ? Putain ! M’énerve les gens… Okay, la maison des parents elle est a deux sous-sols, un patio superbe et seulement un étage, mais c’est uniquement parce que c’est comme ça qu’on fait sur Balmorra, on évite les hauteurs et les prises au vent et de faire moche sur la ligne d’horizon. Rien à voir avec le fait qu’on soit des Lepi. Putain. Et v’là qu’elle me manque, en plus, la maison, main’nant que j’y pense. Un moment que j’y suis pas retourné et tout ce sable, et tout ça, ça commence un me peser un peu. Mais genre, un tout p’tit peu, faut pas déconner, j’vais rester trois jours en vacances là-bas et j’vais déjà saturer de ouf. Et là, j’me dis que de toute façon, j’peux pas partir tout d’suite, j’vais pas abandonner mes nouvelles copines… M’enfin ! Bref. « C’est par-là, à votre droite. » Et voilà que je bifurque pour atterrir peu ou prou dans un truc qui ressemble à un salon bas de plafond – notez que ça, c’est pas un problème pour moi – et un Zhumain entre deux âges nous accueille, poivre et sel ou sel et poivre, j’sais pas bien qui est-ce qui gagne sur sa tête, le visage fatigué et l’œil un peu bovin.

C’est Daddy qui entame la conversation, ça fait genre c’est mon expert, j’aime bien. Pendant qu’il blablate, j’fais signe au joli p’tit blond d’aller d’s’approcher, et j’lui demande si y a moyen d’avoir un jus d’quelque chose. « Coupé d’un tiers à l’eau, teplaît, fais beaucoup trop chaud sur cette planète. » Sourire tout mignon, il part immédiatement réaliser mon souhait pendant qu’les vieux causent. J’ai du mal à savoir lequel est le plus vieux des deux. Par contre, c’pas compliqué d’savoir lequel est le mieux conservé. Blablabla… Les méchants c’est qui… Blablabla, vous savez moi j’suis un gars du coin… Blablabla…… Putain. C’est un truc sur lequel je dois travailler, ça, le fait de devoir suivre des conversations de Zhumains sans herbe. Et j’vous jure, j’ai envie d’crever encore. Pourtant, c’est pas comme si j’avais beaucoup eu le choix d’puis qu’j’ai commencé : paraît que c’est contraire aux règlements intérieurs de la Czerka de bosser en étant « sous l’emprise » des stupéfiants… J’te jure, comment qu’ils en rajoutent. Tout ça parce que eux, ça les met par terre. Z’ont qu’à pas être des fragiles ! Putain… N’empêche que du coup, j’ai l’droit à mes fleurs des champs que le soir. Et la journée, en service, qu’est-ce que c’est long… J’ai bien essayé d’en parler avec Evajolie, mais elle a fait des yeux ronds comme des soucoupes et elle m’a dit qu’il fallait surtout pas j’demande au chef. J’crois j’ai failli la faire tomber d’sa chaise. J’savais pas c’était si terrible, quand même, m’enfin… Encore des trucs de Zhumains, quoi, et c’est à nous de s’adapter au prétexte qu’eux, ils ont bang plus que des Lepi encore et se sont répandus partout dans la Galaxie. ‘Fin bref, j’vais pas vous faire un tableau, le spécisme systémique, tout ça, la cuisson au wok… j’ai pas compris la moitié de ce que j’ai lu sur le sujet mais un jour j’y arriverai.

Ah ? Euh… Pardon ? Y a un truc, là, pendant qu’ils blablataient comme deux vieilles sur un banc. J’ai senti, avec mes antennes de la Force, et mon nez s’met à s’énerver encore plus sous l’effet de l’excitation parce que main’ant, j’ai qu’une hâte, c’est que Daddy il se taise enfin, mais qu’est-ce qu’il cause ! Il se décide à enfin m’laisser la parole, mais moi, j’dois la jouer stratégique, j’dois la jouer fine, j’dois la jouer subtil… « Dites, Monsieur Jakobi, puisque vous en êtes à consulter les plans, vous iriez pas faire le tour de tout ça avec le p’tit jeune ? Histoire de mettre du concret derrière l’virtuel ? Regard de belette qui essaye de faire passer l’idée qu’il doit juste pas poser d’questions et s’barrer. – A vos ordres, chef ! C’est bon, il est pas neuneu, il a compris et il embarque le gamin : on va pouvoir commencer à causer. L’vieil oncle il me regarde bizarre, il sait que je sais. Et comme je sais qu’il sait que je sais, moi, j’mets un peu de suspens, j’bois tranquille mon jus avant d’lui faire signe de s’approcher d’moi en me penchant sur la table et j’m’murmure, comme si j’étais à son oreille alors que y a quand même encore un bon mètre entre-nous. – Je sais tu mens, Monsieur. Et j’lui souris, parce que moi j’me trouve drôle, mais j’ai l’impression qu’il trouve pas ça drôle parce que lui, quand il revient dans l’fond d’sa chaise, pour m’imiter, il déglutit péniblement. – Mais… – Stop, non, encore. J’le sens. Cherche pas, joue pas au con, dis-toi qu’j’suis une championne du Paazak, je sais quand les gens disent pas la vérité. Doooonnncc… Soit tu dis direct, soit en fait, moi et mon associé et la Czerka, on s’casse et on te laisse discuter avec les méchants qu’ont fait ces gros trous noirs, là-haut. Qu’est-ce que tu décides ? J’le regarde, j’ai les doigts qui tapent la cadence sur la table. J’ai l’impression d’avoir le temps d’mourir douze fois le temps qu’il se décide, avec sa grosse goutte qui court sur son front ridé, là.

🥕

On est seul, de nouveau, dehors, avec l’infinité du désert devant nous, alors qu’il fait méga chaud, on s’apprête à descendre dans un des trous qui sont en fait des installations hydropotruc. De ce que j’ai compris, c’est genre des grosses méga pompes capables d’aller chercher l’eau loin, loin, loin. Car apparemment, en fait, de l’eau, y en a plein c’caillou ! Mais genre, pas dessus, dedans. ‘Fin bref. Le p’tit blond, il vient d’rentrer parce qu’j’lui ai dit qu’son oncle avait besoin d’lui. C’était surtout pour être tranquille avec Daddy et pouvoir lui parler. « Bon… On a eu une petite explication avec l’papy. Il t’a dit il savait pas du tout… Ouais… J’ai senti l’truc un peu louche, direct. Il sait. Enfin, il a quand même une piste. Et ça l’embête, vis-à-vis de nous, parce qu’en fait, il est pas censé être là, d’après les accords qu’il a d’exploitation. Et du coup, cette eau, bon… On va dire qu’il espérait ne jamais avoir à payer ce qu’il nous devait dessus mais manque de bol… Bah, là, il n’a plus trop le choix, parce que c’est pas un grand combattant du tout. ‘Fin brrreeefffff… Du coup, ils ont des installations, plus loin, qui apparaissent sur le plan seulement si tu tapes le code ST4RK1LL3R, me demande pas pourquoi qu’il a ce code à la con. Et apparemment, là, tu devrais réussir à en déduire des trucs. Genre… J’ai pas bien bien compris, mais apparemment, c’t’une histoire peut-être avec des routes de trafic ou un truc avec les Duskens-trucs là… ‘Fin bref. Tapote et dis-moi, mais d’abord, on va à l’ombre, là, je crève. » Et j’descends direct les escaliers d’l’installation pour aller me planquer dans l’trou. Il est pas bien grand, du coup, ce trou, mais il est suffisamment profond pour que mon joli pelage il arrête de se faire agresser de ouf par ces méchants soleils. J’me frotte le visage, parce que ça me gratte, aussi. Qu’est-ce que j’en ai marre de ce sable aussi…
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