Un jour après le départ des Jedi ...

Date important dans le calendrier du Gouvernement S'orn qui s'est rassemblé ce matin aux pieds du prestigieux Temple de Coruscant afin d'assister à sa destruction. Quelque milliers de curieux et autres badauds ont assistés à la scène mettant un trait définitif sur le passé commun entre la République et l'Ordre Jedi. Près de plusieurs centaines de kilos d'explosifs ont été nécessaire pour mettre à terre l'important édifice qui se démarquait de la plupart des bâtiments de la Capitale. Désormais il ne reste plus qu'un vaste champs de ruines et de gravats sur lesquels on voit le Chancelier Suprême, une pelle à la main pour l'inauguration d'un grand chantier visant à construire une nouvelle forteresse servant de caserne principale aux Lames républicaines et à l'armée. J'ai bon espoir que cette nouvelle place forte destinée à accueillir nos militaires qu'ils soient sensibles à la Force ou non, soit terminée d'ici moins de deux ans. Dès ce soir les travaux commenceront et ils se poursuivront de jour comme de nuit jusqu'à l'élévation d'un édifice en l'honneur de nos frères d'armes tombés au combat ! l'occasion pour le neimoidien de rappeler son indéfectible soutien à la cause militaire sous une pluie d'applaudissement.

Mais malgré la présence de nombreuses personnalités publiques, plusieurs membres de l'opposition brillaient aujourd'hui par leur absence. C'est notamment le cas d'As'k Orgoul, l'actuel président de la Coalition Populaire des Mondes Opprimés qui ne souhaitait pas participer à un événement qui, je cite, s'apparentait à un triste spectacle dans l'unique but de détruire un bâtiment hautement symbolique. Même son de cloche de la part du Président de l'Union Galactique des Systèmes Solidaires, le Sénateur Jeresen Fylesan qui a une nouvelle fois exprimé publiquement son désaccord vis-à-vis de la politique actuelle qu'il juge de plus en plus éloignée des réalités. Un argument aussitôt repris par le Chancelier lui-même qui n'a pas hésité à rappeler qu'il attendait toujours l'identité de celui ou celle qui représenterait les partis d'opposition lors d'un face à face à huit-clos pour convenir des grandes étapes à suivre pour l'avenir de la République. Rappelons aussi qu'à l'heure actuelle, concernant la course à la Chancellerie aucun autre candidat ne s'est encore présenté contre le neimoidien briguant son second mandat.