Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Espace Hutt - Delacrix - Désert de Maujas - 21576

Delacrix... Une planète aussi inintéressante et abandonné que ses déserts qui la composent et ceux qui l'habite sont tout aussi accueillant que le sable qui composent ceux-ci...

Pour autant qu'elle était composé en majorité de désert et que les rares regroupements de vie et de personne un tant soit peut civilisé était autour d'oasis et autre ferme hydroponique comme on en trouve dans tant d'autre planète au même climat...  

La guerre civil qui avait fait rage entre deux clans Maujasi avait depuis était conclue... D'une manière assez surprenante et part l'intervention d'un troisième partie. Le clan qui était soutenu par le Seigneur de Guerre Borenga avait prit l'avantage grâce aux armes et équipements qu'il pouvait acheter à leur patron qui voyait certainement là un bon moyen de s'enrichir... 

Cependant, sa chute entraina la leur dans leur guerre... Privé de leur soutient externe, en sous-nombre, les armes et munitions venant à manqué... Ils ne purent tenir face à le clan adverse qui s'appuyait plus sur les forces locales pour continuer le combat...

Cependant, ce qu'ils avaient gagner ou perdu d'un coté comme de l'autre n'avait en rien changé leur situation... Un jour un autre clan hutt viendra sur la planète pour assoir son contrôle là-dessus, peut-être qu'il s'y prendra autrement... ou pas. Mais rien ne changera le fait que les clans Maujasi ne feront que danser dans la paume de ses larves ou de tout autre organisation de rang galactique....

C'était à se demander si lui aussi ne dansait pas dans la paume d'une quelconque entité...

Sur un piton rocheux en partie effondré, dont la pierre avait été comme rappé par le vent, la carcasse déchiqueté et noircie d'un appareille trône sur celui-ci comme une protubérance noir dans le monde jaune qui l'entourait.

 Une forme humanoïde se tenait devant la carcasse, agenouillé, comme en pleine méditation. L'armure éraflé et marqué par des années de combat se fondait dans les marques identiques que l'on pouvait voir encore sur le reste de la navette... Tête nu, le crane chauve, les yeux clos... Il semblait perdu dans un moment qu'il était le seul à revoir... Le seul à revivre... Le seul survivant...

Il était agenouillé devant un entassement de rocher, en partie recouvert par le sable dont la seule chose qui sortait de l'ordinaire était de le reste d'un fusil blaster qui avait était planté là... Comme une pierre tombale improvisé pour celui qui s'y trouvait en dessous...

Il pouvait encore le sentir... La fureur de la tempête... Le sable qui lui griffait la peau et lui volait son souffle dès qu'il ouvrait la bouche... La douleur qu'il ressentait dans son corps à cause de l'explosion de la navette... De ses os qui se rompaient... De ses muscles qui se tordaient... Il pouvait entendre les cries de rages, haines et douleurs que les guerriers Maujasis criaient à leur encontre... De cette dernière mission ensemble... dans ce désert.

Il passa doucement sa main sur la roche et le sable, comme si celle-ci pouvait passer à travers pour toucher celui qui gisait en dessous.


Buir... "

Il ferma doucement les yeux et se passa lentement la main sur le visage... comme pour ressentir une dernière fois cette chaleur... une dernière fois cette voie... une dernière fois...

Crac...Crac...Crac...Crac...Crac...Crac...Crac...Crac...

Le silence mortuaire qui n'était alors jusque là perturbé que par le chant du vent qui semblait, en se faufilant dans les brèches de la carcasse de métal pleurer un tel moment, se fit par un bruit de pas qui s'arrêta à quelques mètres derrière Joseph.

Celui-ci n'avait pas besoin de se retourner pou savoir de qui il s'agissait...


" Falsa... "
" Tout va bien Jo ? Tu es là-haut depuis des heures... "
" Oui... " *Il ouvrit doucement les yeux et continua de regarder le tas de rocher et de sable devant lui.* " Je ne faisait que rattraper le temps perdu et finissait mes adieux. "

Il y eu de nouveau un silence que la zabrak brisa doucement.

" Tu sais... Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire, mais... toute mes condoléances. " *Il pouvait entendre les froissements de tissues.* " Mais il serait fiers de toi, s'il pouvait voir où tu es maintenant... Le gamin que tu étais à bien grandit. " *Dit-elle avec une certaine émotion dans la voie.*
*Joseph sourira* " Le gamin à eu le meilleur des pères pour ça... "

Il se releva doucement et prit son casque qu'il avait posé non loin, le calant sous son bras et se tourna vers elle.

" Merci... mais je suppose que tu n'as pas grimpé jusqu'ici juste pour me dire ça n'est ce pas ? "
*Elle sourira gentillment.* " Non tu as raisons... Flora à capté un signal, on a un vaisseau en approche, surement nos gars. Après tout qui viendrais ici dans le coin le plus perdue de la planète la plus perdu du secteur hutt ? " *Dit-elle en haussant les épaules comme une évidence meme.*
" Tout le monde est à leur poste ? " 
" Depuis longtemps, je suis venu te voir pour te faire descendre et être là pour la réception. "

" Parfait... " *Il enfilera son casque et se dirigera vers un coin du pic rocheux. L'endroit même qu'il avait utilisé des années plus tôt pour y descendre.* 
" Est-ce que tout cela vaut réellement la chose... Je veux dire, c'est juste un vieux droide endommagé et inutilisable non ? " *Demanda-t-elle plus par curiosité que réel critique.*
" Non... Au contraire... C'est une relique du passé... Un héritage pour notre avenir... Un symbole... Tu comprendras... " *Dit-il avec une certaine passion dans la voie qui semblait avoir nettoyer et enflammer de nouveau son etre.* " Un jour tu comprendras... "

Elle le regarda se diriger vers le bord du gouffre et se tournera une dernière fois vers la tombe anonyme et insignifiant de l'homme qu'elle connaissait et dont elle avait partagé une grande partie de sa jeunesse... Avant de se détourner à son tour et de suivre son fils, son héritier... Curieux de ce qu'il allait faire de tout cela.

" Un jour... Alors j'attend ce jour avec impatience... " *Murmurera-t-elle faiblement et dont seul le cadavre qui gisait là était le gardien de telle parole.* " Tu as un fils extraordinaire Mangoki... "

Elle le suivra peut après et commencera à son tour la descente du piton rocheux.
Elle se demandait quand même si tous les membres du clan et vaisseaux qu'ils utilisaient été réellement nécessaire pour la réception d'un tel colis, mais Joseph avait était catégorique sur la chose... Et ne voulait prendre aucun risque.

Plus d'une douzaine de personne et plusieurs vaisseaux pour cela... Mais bon, il n'existait pas non plus une notion de "trop" ou "pas assez" dans leur milieu de travaille... C'était toujours bon de se préparer au pire, et cela même s'il n'arriverait jamais.
Fúm Ellar
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21 576, 1er semestre • En approche de Delacrix.


Fúm Ellar aka Pink Poppy – #E9CBE8
Jezaïl – #66ffcc
Joseph Vankrayn – #FF6600


Bordel, c’est ouf… J’ai du mal encore à croire qu’on a réussi un truc pareil. Pas un flic à l’horizon à notre première sortie d’hyperespace, pas un non plus à la deuxième, y a l’air qu’on va être tranquille. On a commencé à fêter ça sitôt le premier saut, et on s’est pas trop arrêté depuis. Après, on s’retrouve avec pas loin d’six jours de voyage. C’est pas la putain d’porte d’à côté ! Et le fait que le Cassius soit un vieux tacot qui traîne du cul de ouf en même temps, qu’a besoin d’faire des arrêts d’temps en d’temps pour s’refroidir les entrailles, ça n’aide en rien… Du coup, bon… On prolonge la fête, j’dessine beaucoup – j’veux pas perdre la main, j’y ai pris goût – et Jez’ passe son temps à étudier la drôle de bestiole qu’on est en train d’livrer.

🥕


Trois jours qu’on est pénarde, sur notre nuage volant. On a envoyé le code pour dire que tout est okay : « Ici, Pink Poppy et FFF, nous annonçons : le bébé est dans le panier. Je répète, le bébé est dans le panier. » et là, au bout d’un p’tit moment, pas grand-chose, paf ! V’là qu’un gens mystère nous envoie des coordonnées plus précises pour la livraison. C’est fou… On dirait un mauvais scenario d’holo-film bas budget. N’empêche que ça me fait marrer, et qu’on s’remet en route. Finalement, les premières coordonnées étaient pas « si loin », mais quand on est dans l’putain d’espace infini, « pas si loin » c’est pareil que « au fond du cul du monde sous une tonne de foin pour trouver ton aiguille » comme dit l’expression – à peu près. J’regarde FFF, je souris, on va encore devoir trouver de quoi s’occuper, mais d’abord, j’dois aller galoper sur ma piste de course grand luxe du deuxième hangar.

🥕


On est toutes les deux à geeker de ouf, y a pas moyen j’lui mette sa misère sur Galaxy’s Pods Tour 076 ! P’tain, ça m’vénère de ouf. En même temps, j’suis contente, pour une fois, j’ai du challenge, et on m’en a pas forcément toujours donné. J’suis là, j’commence à pouvoir lui gratouiller l’arrière de son bébé, et… « Ma Dame, nous sommes à quelques minutes de la sortie d’hyperespace, vous devriez vous rendre dans le cockpit, nous recevrons certainement les instructions d’approche comme l’avait indiqué le message précédent. » BBBOOOOMMMM… Ce con m’a déconcentrée – il m’a même fait un peu flipper c’connard en arrivant sans s’annoncer alors que j’étais focus de ouf – et voilà que je viens d’me manger sévèrement la rambarde en sortie de virage, alors que je tentais un dépassement magistral qui aurait forcément réussi si j’avais pas été emmerdée. Forcément. C’est mathématique. Putain. Je foudroie Lazu du regard, c’t’enfoiré comprend tout de suite et s’éloigne genre de rien, et quand j’me retourne pour regarder du côté de Jez’, j’vois son sourire moqueur et j’devine ce qu’elle va me lâcher avant même qu’elle le dise : « J’ai encore gagné…… M’énerve… J’lui fais l’un de mes plus beaux niah, niah, niah de ces dix dernières années et j’enchaîne : – Toute façon, on n’a pas l’temps, faut qu’on aille là-bas. » P’tain, j’aurais jamais dû parier… Je sais qu’faut pas parier. C’nul. M’enfin… J’me sauve avant qu’elle puisse me contredire, et j’file vers les commandes, deux étages plus haut.

J’viens tout juste de poser mon cul dans le fauteuil qu’on sort du joli tourbillon bleu de l’au-delà de la lumière. Ma FFF finit par arriver, genre de rien. Mais un genre de rien qui m’inquiète, j’aime pas ce regard. Non, non, non… La mise en orbite haute est déjà programmée, elle se fait tranquillement, sitôt que c’est fait, j’envoie le message convenu et j’la garde à l’œil du coin des cils alors qu’elle vient d’se glisser dans l’fauteuil du co-pilote juste à côté. « Le bébé est bien arrivé, demandons la suite des ins... Mah qu'est-ce que tu fais ? Non... On avait... J’peux pas m’empêcher de rire et de couper la communication. Visiblement, elle a décrété que peu importait qu’on soit arrivée, elle tenait à disposer du prix de son pari gagné. Mah j’suis pas d’accord, j’essaie de retenir sa fougue, comme je peux – parce que bon, j’suis pas vaillante dans tous les combats, faut le dire – et j’insiste : Arrête, on avait dit qu’on serait pro-fes-sion-nel-le ! C’est pas du tooouuu… Je suis obligée de me mordre pour retrouver mon souffle et ma concentration. C’est vraiment rien qu’une vilaine FFF. Méchante, méchante, Jez’ ! Et Lazu qu’en rajoute en signalant que le canal de communication continue de clignoter. Bordel… Focus, focus, focus. J’rouvre notre côté du canal, bien décidée à ne pas passer pour une grosse nulle envers et contre toute seule : – Euh... Désolée de la coupure, p’tit souci technique ici. Donc, les instructions, s'il vous – attends, j’ai dit ! Rraaahh... T'es infernale ! – plaît ! Merde, elle commence vraiment trop à me connaître, c’est l’enfer de réussir à travailler correctement dans cette galaxie avec des gens pareils ! Soupir, focus, focus, focus, raahh mais c’est de la triche ça aussi ! « Dirigez-vous aux coordonnées ci-jointe pour l'échange. 41°24'12.2"N 2°10'26.5"E. Nous vous attendons sur zone, vous ne pourrez pas nous manquer c'est en plein milieu d'un désert. Très bien, une conversation courte et claire. Béni soit n’importe quel dieu pour avoir fait ça. – BIiieeEeenn ! Cassius, terminé. Et toi tu paies rien pour… » J’ai p’t’être parlé plus vite que j’ai retiré le doigt de la communication mais n’empêche que j’suis pas aidée, flûte ! M’enfin, j’suis bien obligée d’céder, comme une nulle, j’ai perdu un pari… Ne pariez pas les enfants.

🥕


Effectivement, on ne les a pas loupés, comme un bantha au milieu d’un couloir tout petit. On a posé l’Cassius sur l’un des grands plateaux rocheux qu’on a trouvé, leurs propres vaisseaux sont pas bien loin mais on pouvait pas direct s’y coller, alors faudra qu’ils marchent un peu le temps qu’on décharge le bébé du panier. Bordel, la porte de la soute s’ouvre à peine que déjà on se prend en pleine gueule une rafale de sable et de chaleur monstre. Quelle idée d’venir s’paumer-là, sérieux ! Bon… Allez savoir pourquoi – p’t’être j’ai un peu trop de fringues, mais ça m’semble la dernière des possibilités – j’ai quand même réussi à me vêtir convenablement pour l’occasion. Une jolie tenue toute blanche, une cape du désert, des lunettes qui déchirent leur race… En vrai, on dirait j’ai passé ma vie sur Tataooïne, j’suis tellement la plus belle.

On arrive à sortir sans trop d’mal le gros colis, et on s’retrouve au milieu du plateau, le soleil qui tapote la caboche assez vénère, alors que nos clients – ou nos patrons ? J’sais pas trop – viennent tout juste de mettre le pied sur l’autre bord. Alors bon… On fait tous notre petit bout de chemin. Sur les hanches, mes holsters sont assez bien en évidence. Pas folle non plus. Après… Faut admettre qu’à vue de nez, là-bas, l’équipement à l’air un poil plus sérieux. J’avoue, j’suis presque immédiatement jalouse mais personne ne m’entendra le dire. « Putain, meuf, mate c’t’équipement d’guedin… J’suis jalouse de ouf ! Pourquoi qu’nous on envoyé faire c’bordel ? Ils ont de quoi faire sauter le mur du musée d’un tir et repartir avec le vaisseau sans même à s’inquiéter des tirs, putain ! »

On finit par s’rejoindre et alors, j’prends ma position de grosse dur, les bras croisés, les oreilles fières, le sourire en coin et le bassin décalé. « Bien le bonjour, mes seigneurs, je crois que nous avons quelque chose pour vous. »
Jezaïl
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« Ah mais ce machin est incroyable ceux qui l’ont inventé doivent être les types les plus génialement cools de la galaxie ! »

Il ne passait pas une journée à bord du Cassius sans que Jezaïl ne rabâche les oreilles de Fúm de ce genre d’exclamation. Il faut dire que le droïde volé surpassait tous ces rêves : ce n’était pas seulement une machine de destruction, c’était une machine de destruction capable de faire des sauts orbitaux avec un type qui la chevauchait ! De plus, même si elle n’y connaissait pas grand-chose en droïde et en programmation, les scans des circuits lui donnaient l’impression que la bestiole en avait sous le capot de ce côté là aussi. Bon sang qu’est-ce qu’elle aurait donné pour le voir s’animer ou la possibilité de faire un saut dessus !
Résister à la tentation de l’ouvrir était une torture quotidienne mais elle n’était pas certaine de tout savoir remettre en place et elle ne voulait pas décevoir sa compagne. Du coup quand résister devenait trop difficile et que Fúm n’était pas disponible pour l’apaiser – elle n’osait pas la déranger quand elle était devant ses dessins – elle se tournait vers la plus proche occupation pour ses doigts : le Cassius lui-même. Elle réparait et ‘améliorait’ à sa sauce tout ce qui lui tombait sous la main, ce qui ne manquait pas de provoquer de longues discussions avec Lazu sur les consignes de sécurité. Le pauvre était obligé de mettre à ses jours ses plans presque quotidiennement.



« Pfff, si tu crois que je t’avais pas vu venir... »

Si Fúm ne s’était pas mangée la rampe à cause de Lazu, c’est le bolide de Jezaïl qui l’aurait envoyé dans le décor. La rouquine la regarda partir avec un sourire moqueur. Elle la rejoignit dans le poste de pilotage alors que la lepi mettait les dernières touches à leur approche et s’apprêtait à contacter leur commanditaire. Jezaïl s’installa dans le fauteuil du copilote. Pas longtemps. Tandis que Fúm ouvrait le canal audio elle se releva et se glissa derrière elle, ses mains venant lui masser les épaules. Elle devait se douter de ce que l’artificière avait en tête puisqu’elle rigola et coupa la communication.
Le massage se fit plus insistant, Jezaïl déposa un baiser sur le bout d’une de ses oreilles avant de lui glisser quelques mots : « Fais-moi une petite place. » Et sans lui laisser vraiment l’opportunité de la repousser elle se glissa derrière elle dans le fauteuil.

« Tu avais dis qu’on serait professionnelles, moi… je n’ai rien promis ! »

Et pour appuyer son propos elle lui déposa de petit baiser dans le cou tandis que ses mains étaient descendues et commençaient à se glisser où elles le pouvaient. Elle continua à la tirailler ainsi de caresses, de celles qu’elle savait qui obtenaient toujours une réaction pendant que Fúm tentait – assez vainement – de répondre sérieusement à la communication. Mais sitôt celle-ci refermée, un peu avant même en fait, la lepi se retourna vers la rouquine pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle poussa un petit cri de surprise quand elles tombèrent du fauteuil et que Jezaïl ne passa de bourreau attentionné à victime consentante.



Jezaïl avait laissé Fúm prendre la tête de leur petit convoi de deux personnes tandis qu’elle s’occupait de guider le plateau antigrav sur lequel était juché le droïde, qu’elle ne pouvait s’empêcher de dévorer des yeux avant qu’on ne le lui retire. Si sa tenue n’avait pas vraiment changée pour s’adapter au climat – elle passait tout son temps dans un vaisseau et ne se souciait pas de ce genre de choses normalement – elle avait quand même sortis les lunettes de pilote et un masque de protection du genre qu’elle employait quand elle avait de grosses soudures à faire ou d’autres trucs du genre. Au moins ça lui évitait de respirer du sable.

« Bah on va pas se plaindre d’avoir du boulot. »

Répondit-elle à sa collègue sans vraiment se soucier de l’aspect des clients en face d’eux. Elle ne commença à leur prêter attention qu’alors que Fúm commençait à taper la discute – comment elle se donnait des airs – et qu’elle-même venait de monter sur le dos du droïde pour vérifier que toutes les attaches étaient bien en place. Ce serait con que la cargaison se casse la gueule dès qu’elle leur aurait remise. Ça lui était déjà arrivé une fois Avec un truc fragile en plus.
En tout cas maintenant qu’elle le détaillait, le type devant le groupe lui disait carrément un truc. Ah oui.

« Hey Jojo ! Comment ça va depuis la dernière fois ? Pas de problèmes d’oreilles j’espère ? Sinon hésite pas à me le dire, je connais de super médecins à ce sujet depuis le temps. »
Joseph Vankrayn
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" Seigneurs ? " *Quelque un de ses hommes se mirent à rires* " Tu peux garder ça pour les siths, non pas que je te souhaite d'en croiser. Ici il n'y a que de simple homme et femme qui tentent de se faire une place dans la galaxie. " *Il fit un signe de la main et des membres allèrent aider à transférer la marchandise, dont l'ombre les recouvra un temps.* " Jeez... " *Dit-il en tournant son visage vers la crinière de feux qui sortait par toutes les interstices possibles de son casque improvisé.* " Tch... il en faut plus qu'une simple explosion pour cela, d'ailleurs j'apprécie que tu n'as pas détruit le musée au passage. Faire le moins de vague possible, c'est meilleur pour nous tous. "

Il se tourna vers le droide stabilisé sur le plateau antigrav pour s'approcher de celui-ci et passer lentement sa main sur la carcasse métallique usé de celui-ci.

" Morutar norac ner burc'ya. Morutar yaim... " *Il redressa la tête pour regarder à travers ses lentilles éteintes avant de se retourner vers le duo sans pour autant enlever sa main de sa nouvelle possession.* " Joseph Vankrayn... " *Dit-il en regardant la lepi et la saluant d'un mouvement de tête en mettant son autre main serré au niveau de son coeur.* " Mando pour les aruetii, les étrangers... Et Jojo... " *Il tournera son regard vers Jeez* " Pour ceux comme elle ou Max qui n'on peur de rien... " *Avant de le reporter vers la lapine.* " Et vous êtes ? "

Après tout, c'était toujours un plaisir d'augmenter sa liste de contacte surtout des confrères de travailles... Car comme le disait une expression que Joseph tenait particulièrement à cœur : "La clientèle change, les confrères restent.". Et se présenter et connaitre entre confère peut aider dans de futur conflit d'intérêt où il est possible de régler les différant autrement que part mettre une décharge plasma dans le crane de l'autre partie.

 Il jettera un nouveau regard vers la monstruosité métallique, pendant qu'il écoutait les présentations avant de faire signe au groupe.


" Slanar bat ! Ranger le moi dans la soute ! " *Il se tournera vers le duo de dangereuse femme et s'approcha d'elle en prenant au passage une mallette noire des mains de la zabrak qui observait tout cela silencieusement.* " Un mandalorien tient toujours parole, comme promit... " *Il ouvrit la mallette pour montrer qu'elle était remplit de plaquette de crédit avant de la refermer et la lancer à la Lepi qui l'attrapa au vol. Tout le monde pouvait voir avec son comportement à qu'elle point elle en était heureuse d'ailleurs.* " Vu la situation galactique, je me suis permit de vous payer avec des crédits hutts avec des numéros non-suivis et comptant. Ca évitera une possible traçabilité via les comptes et disons que je ne pense pas que vous auriez préféré des crédits impés ou répus... " 

Il se mit à donner des ordres dans son casque, auquel obéit le reste du groupe semblant se préparer à un départ rapide.

" Nous en avons terminé ici... Je vais vous laisser fêter ça entre vous et discuter de ce que vous ferrez de votre paye. Si j'ai un autre boulot à sous-traiter je vous passe un appel à toutes les deux ? " *Il regarda le géant de métal disparaitre dans le ventre de son vaisseau avant de se tourner vers le duo.* 

Non, ce n'était pas qu'il était malpolie, mais il avait hâte de rentrer pour commencer à retaper celui-ci... Cela faisait maintenant plusieurs années qu'il attendait et il fallait dire qu'il avait les mains froides... C'était un pas de plus vers son but final.
Fúm Ellar
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Mah qu’est-ce qu’il raconte, l’autre ? Il n’avait pas l’option « sens de l’humour » dans son armure ou bien ? Genre il a cru je l’appelais vraiment seigneur ? Vraiment, vraiment ? … Nah, sérieux, les gens peuvent pas penser ça. Des gens pensent vraiment ça ? … Nah. Naaannn… Et FFF a l’air de le connaître ? P’tain, c’est fou ! Une galaxie entière, des trilliards d’habitants, et en fait on est tous potes. C’fou ! Les coïncidences, la vie, les compagnons de cambriolage et de destruction, tout ça... Décidément. Il manque peut-être d’humour mais si il a réussi à plaire à FFF, c’est qu’il doit être rigolo d’une certaine façon quand même. Bon, il baragouine des trucs et personne y bite queudale, mais il doit être rigolo quelque part. « Moi, c’est Pink Poppy, Fúm pour les intimes. Enchantée. Vraiment. Tout à fait, Monsieur Jojo’ – j’ai pas peur de grand-chose non plus, j’imagine, parce que j’ai déjà vu la tête de celle-là au réveil. » Grand sourire. Bon… Bon… Il regarde le gros bébé qu’on lui a ramené, il a l’air content, il dit des trucs chelou, il parle de mandavaurien comme si quelqu’un ici en avait quelque chose à faire, il aligne eeeennnfffinnn la monnaie, parce que celle-là, j’ai cru qu’elle arriverait jamais tellement il parle ! C’est infernal les Zhumains, ça parle, ça parle, lentement et pour rien dire en plus. Entre Lepie, là, c’t’affaire, dix minutes qu’elle serait réglée. Au moins ! Juré…

Bon… Par contre, ce qui fait grave iech, c’est que la monnaie Hutt, elle a un taux de change dégueulasse. Alors il est mignon quand il dit « niah niah niah, allez vous amuser » mais on va où, avec des sous de Hutt, sérieux, pour s’amuser ? Dans un taudis glauque ? Avec des putes à dix crédits et des tapis de casino bouffés par les mites ? Sérieux… Moi, j’voulais la plage, le soleil, les jolies filles, FFF en bikini, et on me donne de la monnaie pour crasseux. C’pas juste. C’est quoi ce travail, franchement ? C’est quoi cette façon de traiter les gens, hein ? Y a des trucs qui se font pas. Et j’suis sûre qu’à Zeltron ils en voudront pas des crédits Hutt. Ils vont dire que ça vaut pas rien du tout et que j’ai pas assez pour me faire des copines là-bas. C’trop nul. Voilà.

« Bah écoute, j’imagine qu’j’reste dispo’ pour un moment. Du moment qu’tu n’vas pas me d’mander de d’venir l’ennemie numéro 1 de la Répu’… J’ai des copains là-bas aussi qui paye bien pour me voir péter des genoux et dévisser des nuques. Ils appellent ça « un service de sécurité ». J’avoue, ça m’fait rire. Enfin… Au plaisir, M’sieur Jojo’ ! On s’appelle et on s’fait une bouffe à l’occaz’ ? Tchou ! » Grand sourire, salut militaire de lycéenne survoltée, activation de la caisse flottante pleine de sous-sous et pas de l’oie tout à fait martiale jusqu’au Cassius. Une sortie impeccable à n’en pas douter. J’me tourne alors vers la jolie flamme qui m’accompagne et avec un grand sourire : « Bon, qu’est-ce qu’on avait prévu de faire avec cet argent déjà ? »

Fin
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