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# L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Ven 6 Aoû 2021 - 23:17
Velashera #993333
Kiva Nidmu #666699
Sol’van #66cc99
Un souvenir plutôt froid tourmentait la petite depuis son départ de Ondéron. Elle n’avait jamais remis le pied dans l’espace depuis presque dix ans à vrai dire, et la seule mémoire qu’elle en avait gardé était son air glacial. Kiva n’était pas non plus malheureuse, il faut le dire, quand un maître jedi demande à des initiées de le suivre hors du temple, c’est rarement perçu autrement qu’étant une bonne nouvelle. L’objectif? C’est plutôt simple, le maître jedi Velashera se fait vieille et la présence de la petite allait compenser pour les nombreux désavantages que l’âge accumulé pouvait offrir. La Togruta âgée avait aussi en tête de faire visiter un second temple à la mirialan et enfin, toute les pièces du puzzle se sont réuni.
Tu es encore là toi? La vielle femme était debout au centre de la pièce en train de scruter Kiva du regard. L’initiée était assise en tailleur sur le sol froid, en train de regarder le vide spatial au travers l’hublot de sa cabine. Les murs de la chambre étaient aux couleurs de l’ordre bien évidemment, les meubles étaient simples et quelque plante verte arborait les coins de l'endroit. Tu devrais aller marcher un peu, c’est depuis que nous avons quitté Ondéron que tu te tiens là sans rien faire.
Il n’y a rien à voir dans les couloirs du vaisseau. Dit l’enfant en baissant un peu le regard, visiblement ennuyé. Même le pilote... pourquoi avons nous pris un droïde incapable de socialisé un minimum?
La maître Jedi souriait doucement, amusé par l’enfantillage de Kiva et fit quelques pas vers l’avant pour s’approcher de l’élève du temple. Il n’y a pas que tes yeux et ton esprit qui doivent être nourri, tes jambes et tes bras ont aussi leurs besoins. Allez, va faire tes entraînements, le dortoir de droite est dédié à ça, profite-en.
La jeune fille allait donc être fidèle à elle-même et mettre les conseils de la Togruta à exécution sans rouspéter d’avantage. Le voyage n’était que très peu palpitant, mais une fois rendu à destination, la capitale de la république n’allait pas tarder à apparaître de mille feux sous le regard de l’initiée qui s’était préparée à la vue, les deux mains collé sur la vitre. Le regard de Kiva dégageait énormément de stupéfaction, personne ne pouvait ne pas l’être non? Trop grosse, trop lumineuse et trop mouvementée, jamais autant d’énergie avait été déployée devant les yeux de l’adolescente.
Kiva, viens me rejoindre dans le cockpit dit alors la voix du jedi au microphone. La mirialane s’y rendait sur le champ avec hâte, excitée par l'événement en cours. Je suis là maître Velashera! La jedi arrêtait alors de regarder l'extérieur et prit le temps d'analyser le comportement de la dernière venue. On reste calme d’accord? Commence par réunir tout nos affaires proches du s.a.s, après, prend bien soin de ne jamais t’éloigner, Coruscant est un endroit plutôt dense et il est facile de s’y perdre. Elle ne répétait pas ses demandes, elle connaissait la jeune fille depuis longtemps et savait qu’elle était digne de confiance à ce niveau là.
Une fois sorti du navire, une grande passerelle large et vide se tenait devant le duo. Kiva traînait avec elle un petit chariot à bagages, les yeux rivés sur l’énorme temple devant eux.
Il y a d'autres élèves comme moi ici? Demandait la merialan, curieuse. Bien entendu, tu vas aller à leur rencontre pendant que je vais aller à la rencontre d'un maître. Le regard de la gamine se tourne alors vers Velashera. Est-ce que la discipline est différente de celle de Ondéron?
La togruta répondit d’un sourire et montrait alors de son regard qu’elle allait passer outre le sujet pour saluer un individu qui fit sursauter Kiva de ses salutations. Maître Vela, je suis heureux de vous revoir, après tout ce temps. Un surnom? L’initiée n'avait jamais entendu de surnom auparavant et elle ne put s'empêcher d’échapper un sourire en coin. L’humain était sûrement proche de la cinquantaine, cheveux poivre et sel, il semblait être doux et dégageait le même aura d’apaisement que celle qu’elle accompagnait. Et bien et bien, je vois que mon ancien padawan s’est assagi durant les dernières années. Dit la vieille femme amusée et à la fois heureuse. Je suis heureuse de te revoir Sol’van, malgré les moments difficiles que…
La mirialan se sentit alors regardé au même moment que Velashera arrêtait son discours. Bref, nous en reparlerons tout à l’heure, je vais faire les présentations, Kiva, voici le maître Sol’van, mon brillant et premier padawan. Kiva restait surprise du regard, elle ne connaissait pas leur âge, mais de savoir que la togruta pouvait être aussi âgée la surprenait à chaque fois. Sol’van, je te présente Kiva, une jeune initiée de Ondéron, elle a gentiment accepté d’aider une aînée dans son voyage. L’homme souriait tendrement alors que la mirialane s’inclinait lentement devant lui.
J’imagine que vous aimeriez lui trouver un groupe pendant que nous réglions nos affaires? Velashera acquiesça aussitôt d’un mouvement de tête pour lui répondre. Bien, viens avec moi Kiva, il y a une groupe du même âge que toi qui vient tout juste de commencer un nouveau programme.
Kiva tournait alors la tête vers la maître jedi, désirant savoir si c’était bien ce qu’elle souhaitait. Allez, va ma chouette, découvre et apprend, mais surtout, reste proche des enseignants et ne t’éloigne pas du groupe, compris?
Oui maître Velashera, dit alors la petite en inclinant la tête avant de partir avec le chevalier jedi Sol’van qui prit la parole à son tour : Suis-moi, initiée, je vais vous montrer votre groupe, vous allez être un peu en retard, mais je ne crois pas que vous allez manquer autre chose que les présentations.
Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Sam 7 Aoû 2021 - 17:08
-T'es encore là, toi ?
-Qu... quoi ? La blondinette ouvrit péniblement les yeux. Oh merde...
Elle était nue dans une baignoire, entourée de bouteilles d'eau vides et de bouteilles d'alcool tout aussi vides. Au-dessus, en train de la scruter, une femme un peu plus vieille qu'elle, vingt-cinq ans sûrement. Maxence se souvenait, une fête en haut d'une tour, l'anniversaire d'une inconnue complète dans laquelle elle s'était incrustée pour se murger un bon coût. La blondinette n'avait pas vraiment la gueule de bois, plus la tête dans le cul. Elle se leva sans rien ajouter avant de se diriger dans la salle principale où traîner tout un tas de personnes en plein décuve. Nue, enjambant chaque fêtard, elle se dirigea dans une penderie pour en sortir des vêtements et les enfiler, c'était à peu près son style, pantalon cargo et débardeur, dans un autre coin, elle fouilla dans une pile de sac à dos pour récupérer le sien.
Après ça, elle retourna dans la salle de bain, emprunta une brosse à dent qui n'était pas à elle et commença une toilette expresse avant de partir sans même dire au-revoir. Elle se dirigea vers la sortie, jeta un œil par l'immense baie vitrée où elle pouvait déjà voir sa prochaine destination. Un jour un peu spécial pour Maxence qui avait décidé de passer outre ses valeurs et tenter de connecter un peu plus avec l'Ordre sous les conseils implicites de son ami.
Dans l'ascenseur, un long soupir lui échappa, son ventre gargouillait. L'heure. Tôt, il était encore tôt. Elle avait une petite heure avant son rendez-vous. Sauf que le temps s'écoulait vite dans Coruscant et à peine eut-elle le temps d'enfourner sa motojet, aller à un stand de nouilles instantanées pour voler du caf et le mettre dans une thermos pendant que le vendeur avait le dos tourné qu'il ne lui restait plus qu'une demie heure pour commencer son « cours ». Elle était en retard, donc.
Sur son véhicule, filant à toute vitesse. Puis à pied, montant les innombrables marches du temple, c'était la course. En arrivant presque à bout de souffle après avoir gravie cet enfer trois marches par trois, un chevalier Jedi lui fit un signe de main à l'entrée pour lui dire de le suivre. D'un pas pressé, il la conduisait vers sa salle.
-Vous êtes en retard mademoiselle Darkan. Je suis le Chevalier Ery, je m'occupe de vous accompagner jusqu'à la salle. Vous savez ce que vous avez à faire ?
-Ouais, je sais c'que j'ai à faire, ça va, j'suis pas venue les mains dans les poches. Pour la torture, j'utilise plutôt des électrochocs ou des pinces pour retirer les dents ? … C'est bon, j'déconne.
-Bon. Votre sac, qui a-t-il dans votre sac ?
-Flingues, couteau de combat, fond de whisky et cigarettes... et p't'être aussi une grenade ou deux.
-Je vais le prendre, pour des raisons de sécurité évidentes. La blondinette haussa les épaules avant de lui tendre, il n'avait pas l'air très en confiance en le portant. Nous avons principalement entendu parler de vous via les quelques aventures rocambolesques de Maître Karm. Vous avez... un sacré tempérament. Il lui jeta un regard figé entre l'embarras et l'inquiétude. Donc, les initiés vous attendent un peu plus bas.
Un peu plus bas... un peu plus bas. Pour un Jedi, visiblement, c'était très bas. Finalement, il lui ouvrit une porte jusqu'à une salle très imposante, dédiée aux entraînements avec un sol de tatami pour éviter les bobos. Sur ledit sol, il y avait un demi-cercle d'initiés de toutes races et de tout sexe, dix à tout casser, ayant entre dix et quinze ans. Assis en tailleur, ils l'observaient en s'échangeant quelques chuchotements discrets.
Stop. Alors pourquoi ? Ok, c'est bien sympa cette histoire du : un ami lui a conseillé... mais pourquoi des initiés ? Parce qu'elle avait pas le choix, elle voulait s'occuper des Padawans, mais dû à des problèmes d'administration sans oublier son accréditation révoquée... au moins la réputation de Karm l'avait aidée à obtenir une petite confiance.
-Je vous présente Maxence Darkan, mercenaire, c'est elle qui animera l'intervention ce matin.
-Bonjour Maxence Darkan.
-On est dans une réunion des alcooliques anonymes ou j'suis dans une putain d'usine d'atta...?
La porte derrière elle s'ouvrit de nouveau. Un Jedi accompagné d'une autre initié entrèrent. Une de plus à ajouter à la pile des pedoalcooliques. Les deux Jedis s'échangèrent quelques mots discrètement, hochèrent la tête et l'un d'eux s'approcha pour se pencher à l'oreille de Maxence.
-Je suis Maître Sol'van, voici l'initiée Nidmu, je sais qu'elle n'était pas prévu sur votre emploi du temps, mais pouvez-vous la prendre ?
-Emploi du quoi ? On s'en fout, ouais, mettez là au milieu avec les autres.
Ils s'échangèrent un drôle de regard, il chuchota à l'oreille de l'initiée et la laissa s'asseoir.
-Soyez sage, je reviens dans deux heures.
-Vous en faites pas, ils le seront.
-Je parlais de vous.
-Oh...
Le Chevalier s'en alla avec l'autre Jedi. Maxence se tourna vers ses élèves. Oh merde. Deux heures de cours sur des notions de vie commune avec les non-sensitifs et d'expression physique pour leur faire comprendre de ne pas sous-estimer un péquenot sans Force avec un blaster et quinze ans d'entraînement à péter des gueules... ça allait être long.
-Okay les mioches, donc, moi c'est Max, votre instructrice non-sensitive qui... hé ! J't'ai autorisé à parler toi ? Donc, j'vais vous faire cours sur deux trois trucs. Elle commença à marcher autour d'eux. Consulaire, Sentinelle ou... euh... ou autre, vous allez toujours rencontrer et parler avec des gens comme moi. J'parle des non-sensitifs et des mercenaires alors je vais vous apprendre quelques bases.
Elle passa entre les enfants, s'arrêta sur la retardataire pour s'abaisser à sa hauteur et la regarder droit dans les yeux. À vrai dire, elle ne savait pas trop quoi faire en tant que professeure, du coup elle réfléchissait en mettant quelqu'un mal à l'aise.
-J'aime bien tes tatouages. Puis elle se redressa. Je suppose que vous avez des questions et j'suis là pour y répondre. J'vous laisse quelques minutes de questions libres et ensuite on rentrera dans l'vif du sujet. Allez-y, n'ayez pas pas peur, j'vais pas vous bouffer... 'fin, pas forcément.
-Qu... quoi ? La blondinette ouvrit péniblement les yeux. Oh merde...
Elle était nue dans une baignoire, entourée de bouteilles d'eau vides et de bouteilles d'alcool tout aussi vides. Au-dessus, en train de la scruter, une femme un peu plus vieille qu'elle, vingt-cinq ans sûrement. Maxence se souvenait, une fête en haut d'une tour, l'anniversaire d'une inconnue complète dans laquelle elle s'était incrustée pour se murger un bon coût. La blondinette n'avait pas vraiment la gueule de bois, plus la tête dans le cul. Elle se leva sans rien ajouter avant de se diriger dans la salle principale où traîner tout un tas de personnes en plein décuve. Nue, enjambant chaque fêtard, elle se dirigea dans une penderie pour en sortir des vêtements et les enfiler, c'était à peu près son style, pantalon cargo et débardeur, dans un autre coin, elle fouilla dans une pile de sac à dos pour récupérer le sien.
Après ça, elle retourna dans la salle de bain, emprunta une brosse à dent qui n'était pas à elle et commença une toilette expresse avant de partir sans même dire au-revoir. Elle se dirigea vers la sortie, jeta un œil par l'immense baie vitrée où elle pouvait déjà voir sa prochaine destination. Un jour un peu spécial pour Maxence qui avait décidé de passer outre ses valeurs et tenter de connecter un peu plus avec l'Ordre sous les conseils implicites de son ami.
Dans l'ascenseur, un long soupir lui échappa, son ventre gargouillait. L'heure. Tôt, il était encore tôt. Elle avait une petite heure avant son rendez-vous. Sauf que le temps s'écoulait vite dans Coruscant et à peine eut-elle le temps d'enfourner sa motojet, aller à un stand de nouilles instantanées pour voler du caf et le mettre dans une thermos pendant que le vendeur avait le dos tourné qu'il ne lui restait plus qu'une demie heure pour commencer son « cours ». Elle était en retard, donc.
Sur son véhicule, filant à toute vitesse. Puis à pied, montant les innombrables marches du temple, c'était la course. En arrivant presque à bout de souffle après avoir gravie cet enfer trois marches par trois, un chevalier Jedi lui fit un signe de main à l'entrée pour lui dire de le suivre. D'un pas pressé, il la conduisait vers sa salle.
-Vous êtes en retard mademoiselle Darkan. Je suis le Chevalier Ery, je m'occupe de vous accompagner jusqu'à la salle. Vous savez ce que vous avez à faire ?
-Ouais, je sais c'que j'ai à faire, ça va, j'suis pas venue les mains dans les poches. Pour la torture, j'utilise plutôt des électrochocs ou des pinces pour retirer les dents ? … C'est bon, j'déconne.
-Bon. Votre sac, qui a-t-il dans votre sac ?
-Flingues, couteau de combat, fond de whisky et cigarettes... et p't'être aussi une grenade ou deux.
-Je vais le prendre, pour des raisons de sécurité évidentes. La blondinette haussa les épaules avant de lui tendre, il n'avait pas l'air très en confiance en le portant. Nous avons principalement entendu parler de vous via les quelques aventures rocambolesques de Maître Karm. Vous avez... un sacré tempérament. Il lui jeta un regard figé entre l'embarras et l'inquiétude. Donc, les initiés vous attendent un peu plus bas.
Un peu plus bas... un peu plus bas. Pour un Jedi, visiblement, c'était très bas. Finalement, il lui ouvrit une porte jusqu'à une salle très imposante, dédiée aux entraînements avec un sol de tatami pour éviter les bobos. Sur ledit sol, il y avait un demi-cercle d'initiés de toutes races et de tout sexe, dix à tout casser, ayant entre dix et quinze ans. Assis en tailleur, ils l'observaient en s'échangeant quelques chuchotements discrets.
Stop. Alors pourquoi ? Ok, c'est bien sympa cette histoire du : un ami lui a conseillé... mais pourquoi des initiés ? Parce qu'elle avait pas le choix, elle voulait s'occuper des Padawans, mais dû à des problèmes d'administration sans oublier son accréditation révoquée... au moins la réputation de Karm l'avait aidée à obtenir une petite confiance.
-Je vous présente Maxence Darkan, mercenaire, c'est elle qui animera l'intervention ce matin.
-Bonjour Maxence Darkan.
-On est dans une réunion des alcooliques anonymes ou j'suis dans une putain d'usine d'atta...?
La porte derrière elle s'ouvrit de nouveau. Un Jedi accompagné d'une autre initié entrèrent. Une de plus à ajouter à la pile des pedoalcooliques. Les deux Jedis s'échangèrent quelques mots discrètement, hochèrent la tête et l'un d'eux s'approcha pour se pencher à l'oreille de Maxence.
-Je suis Maître Sol'van, voici l'initiée Nidmu, je sais qu'elle n'était pas prévu sur votre emploi du temps, mais pouvez-vous la prendre ?
-Emploi du quoi ? On s'en fout, ouais, mettez là au milieu avec les autres.
Ils s'échangèrent un drôle de regard, il chuchota à l'oreille de l'initiée et la laissa s'asseoir.
-Soyez sage, je reviens dans deux heures.
-Vous en faites pas, ils le seront.
-Je parlais de vous.
-Oh...
Le Chevalier s'en alla avec l'autre Jedi. Maxence se tourna vers ses élèves. Oh merde. Deux heures de cours sur des notions de vie commune avec les non-sensitifs et d'expression physique pour leur faire comprendre de ne pas sous-estimer un péquenot sans Force avec un blaster et quinze ans d'entraînement à péter des gueules... ça allait être long.
-Okay les mioches, donc, moi c'est Max, votre instructrice non-sensitive qui... hé ! J't'ai autorisé à parler toi ? Donc, j'vais vous faire cours sur deux trois trucs. Elle commença à marcher autour d'eux. Consulaire, Sentinelle ou... euh... ou autre, vous allez toujours rencontrer et parler avec des gens comme moi. J'parle des non-sensitifs et des mercenaires alors je vais vous apprendre quelques bases.
Elle passa entre les enfants, s'arrêta sur la retardataire pour s'abaisser à sa hauteur et la regarder droit dans les yeux. À vrai dire, elle ne savait pas trop quoi faire en tant que professeure, du coup elle réfléchissait en mettant quelqu'un mal à l'aise.
-J'aime bien tes tatouages. Puis elle se redressa. Je suppose que vous avez des questions et j'suis là pour y répondre. J'vous laisse quelques minutes de questions libres et ensuite on rentrera dans l'vif du sujet. Allez-y, n'ayez pas pas peur, j'vais pas vous bouffer... 'fin, pas forcément.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Sam 14 Aoû 2021 - 2:03
Kiva Nidmu #666699
Velashera #993333
Sol’van #66cc99
Maxence #ff6600
Enfant générique #9999ff
Mais… quelle est donc cette attitude? Ne t’en fait pas, elle sait ce qu’elle fait, ne la prend tout simplement pas au mot, on se revoit plus tard. J’hoche la tête et garde les yeux ronds en prenant le pas vers le groupe déjà installé dans la classe. Une fois à ma place, je salue le groupe et m'assieds au sol en tailleur.
L’autorité de la blonde au sang chaud ne prend que deux secondes avant d’être dévoilée lorsqu’elle “dit” un autre des initiées de se taire. J’ai bien compris alors, je me tais, j’écoute et tout va bien se passer donc. Je… Pourquoi s'approche-t-elle de moi? Le regard planté dans le mien, je me suis senti presque menacé pendant un instant.
J'aime bien tes tatouages
…
khilral Dis-je dans ma langue mirialan pour la remercier sous le stresse. La femme reprit alors sa marche en exprimant sa permission de s’exprimer. Pourquoi on nous envoie pas un soldat de la république au juste? Il me semble que les mercenaires sont… m’enfin... J’avale alors ma salive et regarde les tuiles du plancher pendant que la prof explique quelques petites affaires à l’élève en question. Sur le coup j’ai eu envie de théoriser sur le terme des non sensitives et du fait qu’il ne sont pas différent de nous, mais je pris le temps de réfléchir un peu pour mieux capter le genre de question que la dites Maxence voulait entendre.
Vous allez donc nous apprendre à bien gérer nos capacités dans des situations hasardeuses ou imprévisibles?
Décidément, de la manière dont elle parle, le chaos semble être un élément qu’elle semble avoir dompter, j’ai donc pris la chance d’y aller avec cela. J’avais toujours le regard planté au sol, l’envie de devoir la regarder dans les yeux est définitivement nulle pour le moment.
Vous avez appris comment à vous battres au corps a corps? Demanda alors un autre élève pour ensuite s’en suivre d’un autre question venant d’un adolescent un peu plus loin Vous avez appris à tirer dans l’armée?
Houla, tant de questions générées dans les toutes premières secondes, je commence à croire que la mercenaire regrette d’avoir permis QUELQUE minutes de question. Je n’ose pas trop dire aux autres de la laisser répondre, je suis tout de même juste une personne temporaire ici, je reste donc silen...
C’est vrai que les mercenaires ne connaissent aucun remord?
Décidément, c’est loin d’être la même ambiance que sur Ondéron. Mais laissez la répondre bon sang! Dis-je alors totalement exaspérée, la tête finalement relevée pour regarder les gens. Je prends alors une grande respiration et repenche la tête vers le sol pour faire courir le silence. Le malaise est très présent du coup, autant je m’attendais à me faire bully que finalement, le fait d’être une pure inconnue a apporté les gens à ne pas trop savoir comment me répondre… Quoi que c’est peut-être le professeur qui donne l’impression que c’est une très mauvaise idée de répondre présentement, ouais c’est surement ça.
Aie! Entendis-je suite a un léger bruit de claque sur quelque chose de dure, tel l’arrière d’une tête. Mais dans quoi je me suis embarqué au juste, sur quel genre de classe et prof je suis tombé. Je me mord alors un peu la lèvre inférieure dû à mon anxiété et me concentre sur ce que le professeur va exprimer, au moins cette fois, je n’entend personne d’autre qu’elle proférer quoi que ce soit.
Au final, j’apprend, en écoutant Maxence je réfléchis à toute vitesse pour mieux saisir quel genre de dialogue je dois aborder pour mettre la situation à mon avantage.
Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Lun 16 Aoû 2021 - 13:59
-Parce qu'un soldat républicain ne vaut pas plus qu'un plot sur un chantier, les enfants. Dans la vie, il faut savoir une chose, il y a les gens qui font bouger les choses et les gens qui croient faire bouger les choses. Oui, mais non. Un soldat républicain est là pour vous enrôler et espérer que vous ne vous fassiez pas tuer les trois première minutes d'une guerre sans importance, moi, je suis là pour vous apprendre des trucs. Compris Jérémy ?
-Je m'appelle pas Jérémy.
-J'm'en fous Jérémy, la prochaine fois que tu poses une question dans ce genre, je te fais comprendre physiquement la différence entre un soldat et moi.
Menacer des enfants, on en était là. Pas à dire, les bambins, ce n'était pas son truc. Ils levaient à peine la main, posez les questions ouvertement sans demander l'avis de la grande personne, elle qui pensait que l'Ordre Jedi n'était qu'ennuie et discipline... en fait ce n'était qu'ennuie et gosses à la con. Après tout, elle-même habituée à vivre dans son propre chaos, ça ne lui paraissait pas la mer à boire. Elle tourna son attention vers la petite tatouée.
-En quelque sorte, oui. Les non-sensitifs ne sont pas tous des idiots incapables, c'est tout l'inverse et se reposer sur ses capacités de la Force est une erreur souvent très vite commise. Vous allez vous retrouver face à bien plus de non-sensitifs que de Siths. Deux situations bien différentes. On y reviendra juste après.
Puis le rythme s'accéléra, les sourcils de la mercenaire se froncèrent alors qu'elle réfléchissait à une première réponse tendit qu'une seconde faisait déjà surface. Elle leur présenta ses paumes pour essayer de les calmer sans les terroriser, mais finalement, quand elle commença à se dire qu'elle allait leur gueuler dessus, c'était la petite tatouée qui relâcha ses cordes vocales. Tous les regards se portèrent sur elle. Il y eut un silence. Quand Jérémy se pencha vers son voisin de droite pour lui chuchoter quelque chose en rapport avec ce haussement de ton, le dos de la main mécanique de Maxence frappa sèchement l'arrière de son crâne. Elle n'avait pas frappé fort, mais le blindage terriblement dur n'avait rien à voir avec la mollesse naturelle de la peau.
-Donc, bande de p'tits malins, quand je dis que vous pouvez poser des questions, c'est chacun son tour et on lève la main. Alors oui, j'ai appris à me battre au corps à corps et vous allez vite de découvrir et non, j'ai appris à tirer sans l'armée, seule.
Puis elle se tourna lentement en articulant la première phrase à l'attention du petit con qui se trouvait plus intelligent que les autres.
-Quant à la dernière question, c'est faux. Les mercenaires ont des remords, des fois. Sauf que, quand on les énerve beaucoup-beaucoup, il finisse par faire des choses, des choses horribles pour s'éviter les remords. Compris ? Elle soupira. Don...
-Vous vous êtes déjà battu contre un Sith ?
La bonne question. Elle fixa le gamin qui lui avait posé sans lever la main, la colère dans son regard était plus due au fait qu'il n'est pas fait ce geste simple plutôt que la question en elle-même. Il était temps de faire comprendre la dure réalité de la vie à ses pauvres petites âmes innocentes et de se la péter un maximum.
-Oui. Contre deux Siths même. Le premier est... mort empalé par une autre Sith ? en prison. Pour des crimes qu'il a commis dans l'espace Hutt, il est loin de la République maintenant. Quant au deuxième. Elle laissa tomber son blouson pour découvrir son débardeur et plus précisément : son bras droit. Mon bras est parti avec sa dignité. Alors les mercenaires n'ont pas souvent de remords, mais n'oubliez pas qu'ils font aussi votre travail si nécessaire, quitte à en perdre des bouts. Ça vous embouche un coin pas vrai ? Demanda-t-elle ironiquement. Les gens sans bure sont pas tous des monstres.
Son petit rictus malicieux engloba la salle qui resta silencieuse une seconde. Marchant lentement parmi les Initiés, elle se pencha vers la petite impudente qui avait haussé le ton afin de lui prendre son sabre de la ceinture. Pas de jaloux, Maxence la respectait pour avoir montré qui pouvait commander dans le coin, mais aucun traitement de faveur n'allait être mis en place. Elle l'alluma pour scruter la lame une seconde.
-Le sabre laser ! L'arme de prédilection des Jedis. On en a des courts, on en a des longs, des doubles, des verts, des bleus, des blancs, des qui se déplient. Elle commença à le secouer dans tous les sens sous les gloussement des Initiés qui comprenaient qu'ils n'avaient pas affaire à une manieuse. Une arme capable de presque tout couper, permettant de renvoyer les tirs de blaster et de jouer les héros, lame contre lame, Force coulant dans les veines. Puis la lame toucha son tibia et elle sautilla. Aïe, putain d'sa mère, ça fait plus mal que dans mes souvenirs.
Elle éteignit la lame avant de jongler rapidement avec les pommeaux.
-Mais vous comprenez que, sans ça, vous êtes limités. Une fois désarmé, un Jedi ne vaut pas plus que ses pouvoirs et ça, c'est autant un avantage qu'un désavantage. Faut être malin. Réactif. Inventif. En face, on vous permettra aucune erreur.
Une main se leva, Maxence sourit, puis elle pointa l'intéressé pour lui offrir le droit de parole.
-Vous avez déjà subi des pouvoirs de la force ?
-Ouaip, j'me suis faite électrocuter -le bon mot étant électriser, mais laisser tomber-, aspirer ma force vitale, ça m'a filé des cernes et une fatigue de dingue pendant plusieurs jours. J'me suis faite propulser et crier dessus super fort. J'ai vu de quoi était capable un Sith et j'me suis faite laminer en entraînement amical face à un Maître qui, en plus de prédire mes mouvements, allait cinquante fois plus vite que la moyenne... alors qu'il avait une épaule en sale état. Et pourtant j'm'en suis toujours sortie, parce que j'ai été créative. Maintenant j'vais vous montrer.
Elle lança le pommeau du sabre à sa propriétaire en lui indiquant de se mettre un peu plus loin face à elle.
-Pas d'arme et pas de Force pour moi, tu peux utiliser tout c'que tu connais, tout c'que tu veux pour me battre. 'fin, évite de m'lancer tes p'tits potes sur la tronche quand même. T'as trois essais, faut qu'tu tiennes vingt secondes, ou que tu me touches avec ton bâton lumineux, pas l'droit d'fuir. La mercenaire fixa l'initiée. Aller, hop hop hop, debout ou c'est moi qui t'lève.
Son but n'était pas seulement de foutre une branlée monumentale à une gamine, elle voulait prouver que, même avec la Force, on ne peut pas tout battre. Elle allait faire quelques acrobaties bien placées avec un effet de style assuré, crâner un peu devant eux, encaisser les coups de Force si nécessaire et la foutre au tapis en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
-Je m'appelle pas Jérémy.
-J'm'en fous Jérémy, la prochaine fois que tu poses une question dans ce genre, je te fais comprendre physiquement la différence entre un soldat et moi.
Menacer des enfants, on en était là. Pas à dire, les bambins, ce n'était pas son truc. Ils levaient à peine la main, posez les questions ouvertement sans demander l'avis de la grande personne, elle qui pensait que l'Ordre Jedi n'était qu'ennuie et discipline... en fait ce n'était qu'ennuie et gosses à la con. Après tout, elle-même habituée à vivre dans son propre chaos, ça ne lui paraissait pas la mer à boire. Elle tourna son attention vers la petite tatouée.
-En quelque sorte, oui. Les non-sensitifs ne sont pas tous des idiots incapables, c'est tout l'inverse et se reposer sur ses capacités de la Force est une erreur souvent très vite commise. Vous allez vous retrouver face à bien plus de non-sensitifs que de Siths. Deux situations bien différentes. On y reviendra juste après.
Puis le rythme s'accéléra, les sourcils de la mercenaire se froncèrent alors qu'elle réfléchissait à une première réponse tendit qu'une seconde faisait déjà surface. Elle leur présenta ses paumes pour essayer de les calmer sans les terroriser, mais finalement, quand elle commença à se dire qu'elle allait leur gueuler dessus, c'était la petite tatouée qui relâcha ses cordes vocales. Tous les regards se portèrent sur elle. Il y eut un silence. Quand Jérémy se pencha vers son voisin de droite pour lui chuchoter quelque chose en rapport avec ce haussement de ton, le dos de la main mécanique de Maxence frappa sèchement l'arrière de son crâne. Elle n'avait pas frappé fort, mais le blindage terriblement dur n'avait rien à voir avec la mollesse naturelle de la peau.
-Donc, bande de p'tits malins, quand je dis que vous pouvez poser des questions, c'est chacun son tour et on lève la main. Alors oui, j'ai appris à me battre au corps à corps et vous allez vite de découvrir et non, j'ai appris à tirer sans l'armée, seule.
Puis elle se tourna lentement en articulant la première phrase à l'attention du petit con qui se trouvait plus intelligent que les autres.
-Quant à la dernière question, c'est faux. Les mercenaires ont des remords, des fois. Sauf que, quand on les énerve beaucoup-beaucoup, il finisse par faire des choses, des choses horribles pour s'éviter les remords. Compris ? Elle soupira. Don...
-Vous vous êtes déjà battu contre un Sith ?
La bonne question. Elle fixa le gamin qui lui avait posé sans lever la main, la colère dans son regard était plus due au fait qu'il n'est pas fait ce geste simple plutôt que la question en elle-même. Il était temps de faire comprendre la dure réalité de la vie à ses pauvres petites âmes innocentes et de se la péter un maximum.
-Oui. Contre deux Siths même. Le premier est... mort empalé par une autre Sith ? en prison. Pour des crimes qu'il a commis dans l'espace Hutt, il est loin de la République maintenant. Quant au deuxième. Elle laissa tomber son blouson pour découvrir son débardeur et plus précisément : son bras droit. Mon bras est parti avec sa dignité. Alors les mercenaires n'ont pas souvent de remords, mais n'oubliez pas qu'ils font aussi votre travail si nécessaire, quitte à en perdre des bouts. Ça vous embouche un coin pas vrai ? Demanda-t-elle ironiquement. Les gens sans bure sont pas tous des monstres.
Son petit rictus malicieux engloba la salle qui resta silencieuse une seconde. Marchant lentement parmi les Initiés, elle se pencha vers la petite impudente qui avait haussé le ton afin de lui prendre son sabre de la ceinture. Pas de jaloux, Maxence la respectait pour avoir montré qui pouvait commander dans le coin, mais aucun traitement de faveur n'allait être mis en place. Elle l'alluma pour scruter la lame une seconde.
-Le sabre laser ! L'arme de prédilection des Jedis. On en a des courts, on en a des longs, des doubles, des verts, des bleus, des blancs, des qui se déplient. Elle commença à le secouer dans tous les sens sous les gloussement des Initiés qui comprenaient qu'ils n'avaient pas affaire à une manieuse. Une arme capable de presque tout couper, permettant de renvoyer les tirs de blaster et de jouer les héros, lame contre lame, Force coulant dans les veines. Puis la lame toucha son tibia et elle sautilla. Aïe, putain d'sa mère, ça fait plus mal que dans mes souvenirs.
Elle éteignit la lame avant de jongler rapidement avec les pommeaux.
-Mais vous comprenez que, sans ça, vous êtes limités. Une fois désarmé, un Jedi ne vaut pas plus que ses pouvoirs et ça, c'est autant un avantage qu'un désavantage. Faut être malin. Réactif. Inventif. En face, on vous permettra aucune erreur.
Une main se leva, Maxence sourit, puis elle pointa l'intéressé pour lui offrir le droit de parole.
-Vous avez déjà subi des pouvoirs de la force ?
-Ouaip, j'me suis faite électrocuter -le bon mot étant électriser, mais laisser tomber-, aspirer ma force vitale, ça m'a filé des cernes et une fatigue de dingue pendant plusieurs jours. J'me suis faite propulser et crier dessus super fort. J'ai vu de quoi était capable un Sith et j'me suis faite laminer en entraînement amical face à un Maître qui, en plus de prédire mes mouvements, allait cinquante fois plus vite que la moyenne... alors qu'il avait une épaule en sale état. Et pourtant j'm'en suis toujours sortie, parce que j'ai été créative. Maintenant j'vais vous montrer.
Elle lança le pommeau du sabre à sa propriétaire en lui indiquant de se mettre un peu plus loin face à elle.
-Pas d'arme et pas de Force pour moi, tu peux utiliser tout c'que tu connais, tout c'que tu veux pour me battre. 'fin, évite de m'lancer tes p'tits potes sur la tronche quand même. T'as trois essais, faut qu'tu tiennes vingt secondes, ou que tu me touches avec ton bâton lumineux, pas l'droit d'fuir. La mercenaire fixa l'initiée. Aller, hop hop hop, debout ou c'est moi qui t'lève.
Son but n'était pas seulement de foutre une branlée monumentale à une gamine, elle voulait prouver que, même avec la Force, on ne peut pas tout battre. Elle allait faire quelques acrobaties bien placées avec un effet de style assuré, crâner un peu devant eux, encaisser les coups de Force si nécessaire et la foutre au tapis en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Lun 23 Aoû 2021 - 6:24
Kiva Nidmu #666699
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Sol’van #66cc99
Maxence #ff6600
Enfant générique #9999ff
Fuir du regard un potentiel danger est une erreur, maintenant je le sais. Lorsque Maxence vint saisir mon sabre à ma ceinture, mon corps se raidit par surprise. Mon regard suit alors la prof qui, sans rien lui dire personnellement, continue son dialogue. Visiblement, personne, y compris moi, n’ose rire de l’incident du “jarret sabré”.
A quelle point elle semble avoir besoin de dire que nous sommes extraterrestres du reste de la galaxie. Comme si je sous-estimais tout ce qui n’est pas jedi, elle est mercenaire, une vétéran, une combattante, bien sûr que je sais que je ne peux pas la sous-estimer ou même pouvoir penser tenir un combat contre elle. Je ressens tout même l’importance d’écouter ses enseignements, malgré son discours que je trouve un peu lourd et assumé, alors je pris une longue respiration pour me creuser les méninges.
Son bras mécanique me fit vivre quelques questionnements, est-elle triste? As-t-elle eu mal? As-t-elle encore mal? Vit-elle de la colère (ou une méfiance?) face aux manipulateurs de la force à cause de ça? Moi je crois que si quelqu’un me coupait le bras, je lui en voudrais terriblement… ne plus pouvoir ressentir du bout des doigts la douceur de la pierre et de l’herbe doit être une sensation horrible.
Être créative oui, s’en sortir grâce à notre imagination, avec ce qu’on possède ou ne possède pas. Elle revient finalement sur le sujet lié à ma question lancé plus tôt et cela me fait un peu sourire de satisfaction. Du moins, un visage souriant très éphémère, brisé en premier lieu par la surprise du sabre qui revient à moi sans avertissement, dans les airs. Je lève alors ma main et attrape le pommeau avec la force pour être certain de ne pas l’échapper devant tout le monde. Je veux dire… Je ne suis pas une très grande sportive tout de même et je n’ai pas envie d’avoir l’air conne.
En second vint alors ce que je ne souhaitais pas, me faire demander personnellement de me lever, d’être en premier plan et de me mettre face à elle et à l'opposé du cercle. Les yeux ronds, les lèvres sous les dents, je me fais expliquer les règles du “jeu” : Trois essais, tenir vingt secondes ou je la touche avec mon sabre et surtout, pas le droit de fuir. Que veut-elle dire par “tenir” vingt secondes? Je commence alors lentement à ouvrir la bouche pour essayer d’offrir un autre type de jeu moins… agressif, mais l’empressement du “hop hop hop” vint tuer dans l'œuf ma tentative de pacifiste.
La goutte de sueur qui me coule sur la joue, le regard scrutant la pièce beaucoup trop rangé pour laisser traîner de potentiels projectils, je tente de trouver un moyen de pouvoir faire quoi que ce soit. Je suis nul au sabre, même pour une initiée… et elle a vue beaucoup plus coriace qu’un initiée dans sa vie faut croire les pertes que sont corps a subit. Dans tous les cas, le truc c’est de ne pas la laisser s'approcher.
J’y… j’y vais. Dis-je alors par politesse, pour prévenir… comme si ne pas le faire est inconcevable pour l’étiquette d’une thug qui parle avec autant de délicatesse que le moteur d’une machine agricole? Bref. J’allume alors mon sabre pour rapidement le lancer sur la blonde de ma main droite. Je me doute bien qu’elle ne sera pas gênée par ma pitoyable tentative, mais mon but est surtout de la garder loin de moi alors que je tente quelque chose au même moment en apportant ma paume de ma main gauche face à quelqu’un au hasard… à ma gauche.
Je ressens alors mes deux mains attraper chacun leur sabre, la main droite se ferme pour attraper celui qui a été lancé et celle de gauche pour taper celui qui est emprunté à un voisin. Je dis bien taper, car le stress me force à jongler un peu pour péniblement pouvoir le récupérer entre mes deux coudes, collé sur mon torse. Le regard terrifié, je recule de quelques pas en sachant très bien que la madame doit courir vite. Je lance donc à nouveau mon sabre en le tournoyant dans les airs, gardant le second au cas où je n’aurai pas le choix de me défendre. Cette fois-ci malgré la force, ce dernier ne revint pas à moi malheureusement.
Je me sens totalement impuissante, ridiculisée devant les autres que je ne connais pas, avec mon adresse souillée par l'inexpérience et l’angoisse. L’envie de crier “stop”, de crier à l’abandon me trotte l’esprit, pourquoi je fais ça moi? Me dis-je au moment où l'acrobate me fit comprendre que la garder éloigner n’allait pas être vraiment possible. Les mains secouées , je viens alors empoigner le manche du sabre non lancé avec mes deux paumes, me disant qu’au pire des cas, je vais apprendre quelque chose de tout ça.
Décidément, je déteste me battre.
Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Mar 24 Aoû 2021 - 20:24
Alors alors alors, que valait donc ces jeunes Initiés du Temple Jedi, eux et leur attention fuyante, leurs genoux tremblant et leur tempérament trop bien trempé pour leur âge ? Et bien c'était un peu décevant. Maxence en garde face à son adversaire -d'entraînement, rappelons le-, ne la quittait pas des yeux et arborait un air somme toute très sérieux. Elle avait pris du temps à dire « J'y vais. » toute tremblante, mais au moins, elle commença fort avec un lancé de sabre.
La blondinette bondit sur le côté pour rouler, s'étalant ensuite au sol lors du revers pour redresser son corps à la simple fort de ses mains. Elle put admirer l'ingéniosité de la Padawane qui avait non pas décidé de balancer un de ses camarades de cours, mais bien de lui piquer son sabre... ça aurait été encore mieux si elle avait pu rattraper le sabre sans bégayer. La blondinette eut un petit sourire mesquin en la voyant de cette position, mais elle n'allait pas être plus tendre pour autant, c'était une leçon, un entraînement qui plus ait, elles devaient chacune se considérer comme des ennemies et se frapper comme des alliées.
Maxence avala les pas à vitesse grand V, quand un nouveau sabre lui fut projeté dessus, elle sauta. Un saut formidable, son corps parallèle au sol, les bras en étoile, la lame passa à quelques centimètres de son torse. Tournoyant sur elle-même, elle se réceptionna sans difficulté, un rapide coup d'œil derrière, le sabre ne revenait pas, son adversaire non plus, alors elle lui fondit dessus. Au moment même où elle s'attendait à la voir agiter son arme, l'Initiée la lâcha, tendant ses bras, stoppant net la blondinette qui ne sut trop quoi faire. Il y eut une légère pause, puis ses pieds se décollèrent du sol.
-Oh vraiment ? Bon... bah on la joue comme ça. Méga-technique de l’annihilation totale !
Elle avait crié ça comme la dernière des demeurées avant de fouiller dans ses poches et lui lancer son briquet dans la tronche. Enchaînant avec un poignet de crédits qu'elle balança un a un dans le visage de la fille. Par réflexe, elle se protégea le visage. Maxence retomba, élançant sa main en direction du visage de Kiva, bloquée par une sorte de mur invisible, la mercenaire ne lui laissa pas une seconde de répit. Elle s'écrasa sur le sol, tendant une jambe pour tourner comme une toupie. Son tibia frappa l'arrière des jambes de l'Initiée. Alors que la chute s'annonçait rude, la Mirialan fut retenue par une paume soutenant sa nuque, un avant bras dans la continuité de sa tête pour l'accompagner avec douceur dans une chute qui, désormais, ressemblait plus à quelqu'un prêt à la border.
-Tu t'es bien débrouillée.
Fit-elle en la laissant au sol avant de se redresser pour faire face à son public. La Méga-technique de l'annihilation totale les avait soufflés sur place.
-Qu'est-ce qu'on a appris ?
-Qu'elle a triché, elle a pris mon sabre.
-Perdu. À c'que j'sache, j'lui ai jamais interdit d'prendre vos sabres. Elle pouvait m'balancer le toit sur la gueule que ça n'aurait pas été d'la triche. Elle a été créative dans sa manière de combattre, mais elle a manqué d'souplesse, de réaction. Bon, on va voir ça après, mais j'ai besoin d'autres volontaires. La pauvre, j'vais pas lui faire subir trois round à elle seule. Qui est volontaire ? Absolument aucune main ne s'était levée. Ok, vous bousculez pas. Toi, le p'tit gros un peu moche. Ouais, toi. Aller, en piste.
Lui aussi, face à elle, il tremblotait. Mais quand il se lança, c'était assez violent, il fallait l'admettre. Il lui lança une bourrasque de Force pour la faire reculer avant de lui lancer son sabre. Puis il dégaina les sabre de ses compères, un à un, pour les attraper dans ses mains et les lancer à son tour. Maxence les esquiva, chacun avec une souplesse incroyable, avançant à pas de louve jusqu'au peut-être dix dernières secondes où elle se retrouva en face d'un adversaire complètement épuisé après avoir balancé tout ce qu'il pouvait balancer. Elle posa son index et son majeur sur son front pour le pousser légèrement. Il écroula comme un sac de patate.
-Vous en faites pas, il va bien. Elle commença à le traîner par les pieds jusqu'à un mur. Alors, nouvelle leçon pour vous, quand vous sentez qu'vous allez trop loin, juste, arrêtez. Le dos contre le sol, les jambes en l'air contre le mur, il reprit connaissance. Bon retour parmi les vivants, reste comme ça quelque minutes, tu t'sentiras mieux... et évite de parler d'ça à un Chevalier ou un Maître, j'vais m'faire engueuler sinon.
La meilleure position pour remettre les idées en place.
-Donc, je disais, vous pouvez utiliser tout c'que vous voulez, mais on évite d'aller trop loin, d'accord ?
-J'suis volontaire.
Un gamin de peut-être treize ans venait de se lever pour se mettre à la place de l'opposant. Il avait la tronche d'un gamin qui en jetait grave, celui là devait être sûr de lui. Alors que chacun rappeler son sabre à la taille, la mercenaire se mit en position et le combat put commencer. En beauté. Il lui balança tous les crédits restés au sol avant de se ruer sur elle à une vitesse folle. Un bond en arrière, le sabre fendait l'air en frôlant à chaque fois un peu plus la blondinette qui, à un instant qu'elle considéra comme propice, finit par s'enfoncer dans la garde de l'Initié. Elle lui saisit le poignet, son pouce s'enfonça dans ses tendons, frappant ses nerfs, il grimaça en lâchant son sabre. Toujours pas avoué vaincu, il s'extirpa avant de bondir subitement, un saut de Jedi. Dans les air, il attira son pommeau à lui avant de se faire attraper par le bras et plaquer au sol un peu violemment.
-Oups, celui-là devait faire mal. Ça va ?
-J'vais bien... j'm'y attendais pas.
-Moi non plus. Bon, ça fait trois tours, félicitation à ceux qui n'ce sont pas fait choisir et bravo à ceux qui m'ont combattu. Vous êtes tous plutôt doué.
Elle eut un moment d'égarement à réfléchir... après « péter la gueule des Initiés », il y avait marqué quoi sur la liste ? Ah oui, leur apprendre des trucs, elle l'oubliait presque.
-Donc, à votre avis, pourquoi j'ai gagné ?
-Parce que vous êtes capable de sauter au dessus d'un lancé de sabre, de les esquiver et d'attraper une personne par le bras en plein dans les airs ?
-Oui et non. Écoutez, j'suis plus vieille que vous, plus entraîner du coup, j'ai déjà combattu des sensitifs et donc, je sais comment m'comporter. Vous avez tous fait preuve d'une grande imagination pour essayer d'me repousser, d'me temporiser et même de m'toucher, mais vous avez tous manqué de simplicité. Vous réfléchissez trop, c'est instinctif le combat, ça vient comme ça.
Elle s'assit en tailleur, jetant un œil à l'Initié contre le mur qui reprenait ses esprits.
-J'suis pas une pro en matière de Jedi et de sermon tout-ça-tout-ça, et j'vais dire un truc qui pourra sûrement en énerver plus d'un là haut, mais voilà le constat. Tout l'monde ici a eu peur de se battre contre moi, parce que j'ai l'air intimidante, sûre de moi et...
-Sadique ?
-Ta gueule. Le truc, c'est que, quand vous allez grandir pour devenir de supers Chevaliers Jedis sauveurs de la galaxie, certains vous détesteront dès le premier coup d’œil et ceux qui dégaineront leurs armes ce sera pire. Des gens comme moi, qui ne semblent pas avoir une once de peur en vous affrontant, vous allez en croiser plein. Des fois, ce sera fondé, mais des fois, ce sera simplement pour vous faire douter. Et c'est normal de douter, mais trop douter, c'est un problème.
-Il faut douter pour se battre ?
-Non, il faut avoir peur. Je sais, y' a un truc entre les Jedis et la peur, j'ai pas bien pigé, mais c'est un sentiment normal. Quand vous avez peur, vous êtes aux aguets, vous entendez mieux, voyez mieux, vous bougez plus rapidement. C'est le moment où votre cerveau réalise que vous êtes en vie et qu'c'est l'moment d'le rester.
-Vous avez peur quand vous combattez ?
-Contre vous ? Non. Mais contre d'autres, oui. Personne n'est infaillible. J'suis pas infaillible, les Jedis sont pas infaillibles, les Siths sont pas infaillibles, Grendo S'orn n'est pas infaillible. Tout l'monde a peur quand on s'trouve sur un fil au-dessus du vide. Apprenez à maîtriser cette peur pour en faire un allié, pas un ennemi.
En lançant ses belles paroles, elle les considérait avec un étrange sentiment jamais vraiment ressenti. Savoir que ces gamins là, un jour, se pointeraient pour l'arrêter elle, ou se battre contre des Siths, lui faisait une drôle de sensation. Apprendre à des enfants soldats ne semblait pas très agréable.
-Autre chose, quand j'vous dis d'être créatif, j'vous demande pas d'être excentrique. Quand j'ai lancé c'que j'avais dans les poches sur votre camarade, c'était d'la créativité, mais j'ai pas eu besoin d'm'épuiser pour le faire. La créativité, c'est un revers de sabre inattendu, un coup de poing sorti d'nulle part ou... hésitez pas à viser les boules. Franchement, un Sith mettra tous les coups bas possibles et imaginables en œuvre pour vous décapiter, alors dites-vous qu'un bon gros coup d'talon dans les couilles vous octroiera plus d'honneur qu'eux.
Hé, ça va hein, jetez lui la première pierre. N'empêche que Jedi ou Sith, Force ou non, les gens avez des pieds et des couilles, donc je pense que le calcul est vite fait. Pour les femmes c'était un peu différent, mais pas sans douleur.
-C'que j'veux dire, c'est qu'un combat, c'est pas uniquement des techniques, des mouvements appris et répétés, évidemment, ça joue, mais n'oubliez pas que, derrière l'arme, il y a quelqu'un. Ça peut être une mère de famille, comme un Jedi ayant basculé du mauvais côté d'la Force, comme ça peut être vous. Entre nous soit dit, ça n'empêchait pas Maxence de mettre des balles dans la têtes, cependant, voilà, elle savait à qui elle mettait la balle. Des questions, des réflexion, quelque chose ? Sinon on passe aux palpitantes explications sur la vie de mercenaire.
La blondinette bondit sur le côté pour rouler, s'étalant ensuite au sol lors du revers pour redresser son corps à la simple fort de ses mains. Elle put admirer l'ingéniosité de la Padawane qui avait non pas décidé de balancer un de ses camarades de cours, mais bien de lui piquer son sabre... ça aurait été encore mieux si elle avait pu rattraper le sabre sans bégayer. La blondinette eut un petit sourire mesquin en la voyant de cette position, mais elle n'allait pas être plus tendre pour autant, c'était une leçon, un entraînement qui plus ait, elles devaient chacune se considérer comme des ennemies et se frapper comme des alliées.
Maxence avala les pas à vitesse grand V, quand un nouveau sabre lui fut projeté dessus, elle sauta. Un saut formidable, son corps parallèle au sol, les bras en étoile, la lame passa à quelques centimètres de son torse. Tournoyant sur elle-même, elle se réceptionna sans difficulté, un rapide coup d'œil derrière, le sabre ne revenait pas, son adversaire non plus, alors elle lui fondit dessus. Au moment même où elle s'attendait à la voir agiter son arme, l'Initiée la lâcha, tendant ses bras, stoppant net la blondinette qui ne sut trop quoi faire. Il y eut une légère pause, puis ses pieds se décollèrent du sol.
-Oh vraiment ? Bon... bah on la joue comme ça. Méga-technique de l’annihilation totale !
Elle avait crié ça comme la dernière des demeurées avant de fouiller dans ses poches et lui lancer son briquet dans la tronche. Enchaînant avec un poignet de crédits qu'elle balança un a un dans le visage de la fille. Par réflexe, elle se protégea le visage. Maxence retomba, élançant sa main en direction du visage de Kiva, bloquée par une sorte de mur invisible, la mercenaire ne lui laissa pas une seconde de répit. Elle s'écrasa sur le sol, tendant une jambe pour tourner comme une toupie. Son tibia frappa l'arrière des jambes de l'Initiée. Alors que la chute s'annonçait rude, la Mirialan fut retenue par une paume soutenant sa nuque, un avant bras dans la continuité de sa tête pour l'accompagner avec douceur dans une chute qui, désormais, ressemblait plus à quelqu'un prêt à la border.
-Tu t'es bien débrouillée.
Fit-elle en la laissant au sol avant de se redresser pour faire face à son public. La Méga-technique de l'annihilation totale les avait soufflés sur place.
-Qu'est-ce qu'on a appris ?
-Qu'elle a triché, elle a pris mon sabre.
-Perdu. À c'que j'sache, j'lui ai jamais interdit d'prendre vos sabres. Elle pouvait m'balancer le toit sur la gueule que ça n'aurait pas été d'la triche. Elle a été créative dans sa manière de combattre, mais elle a manqué d'souplesse, de réaction. Bon, on va voir ça après, mais j'ai besoin d'autres volontaires. La pauvre, j'vais pas lui faire subir trois round à elle seule. Qui est volontaire ? Absolument aucune main ne s'était levée. Ok, vous bousculez pas. Toi, le p'tit gros un peu moche. Ouais, toi. Aller, en piste.
Lui aussi, face à elle, il tremblotait. Mais quand il se lança, c'était assez violent, il fallait l'admettre. Il lui lança une bourrasque de Force pour la faire reculer avant de lui lancer son sabre. Puis il dégaina les sabre de ses compères, un à un, pour les attraper dans ses mains et les lancer à son tour. Maxence les esquiva, chacun avec une souplesse incroyable, avançant à pas de louve jusqu'au peut-être dix dernières secondes où elle se retrouva en face d'un adversaire complètement épuisé après avoir balancé tout ce qu'il pouvait balancer. Elle posa son index et son majeur sur son front pour le pousser légèrement. Il écroula comme un sac de patate.
-Vous en faites pas, il va bien. Elle commença à le traîner par les pieds jusqu'à un mur. Alors, nouvelle leçon pour vous, quand vous sentez qu'vous allez trop loin, juste, arrêtez. Le dos contre le sol, les jambes en l'air contre le mur, il reprit connaissance. Bon retour parmi les vivants, reste comme ça quelque minutes, tu t'sentiras mieux... et évite de parler d'ça à un Chevalier ou un Maître, j'vais m'faire engueuler sinon.
La meilleure position pour remettre les idées en place.
-Donc, je disais, vous pouvez utiliser tout c'que vous voulez, mais on évite d'aller trop loin, d'accord ?
-J'suis volontaire.
Un gamin de peut-être treize ans venait de se lever pour se mettre à la place de l'opposant. Il avait la tronche d'un gamin qui en jetait grave, celui là devait être sûr de lui. Alors que chacun rappeler son sabre à la taille, la mercenaire se mit en position et le combat put commencer. En beauté. Il lui balança tous les crédits restés au sol avant de se ruer sur elle à une vitesse folle. Un bond en arrière, le sabre fendait l'air en frôlant à chaque fois un peu plus la blondinette qui, à un instant qu'elle considéra comme propice, finit par s'enfoncer dans la garde de l'Initié. Elle lui saisit le poignet, son pouce s'enfonça dans ses tendons, frappant ses nerfs, il grimaça en lâchant son sabre. Toujours pas avoué vaincu, il s'extirpa avant de bondir subitement, un saut de Jedi. Dans les air, il attira son pommeau à lui avant de se faire attraper par le bras et plaquer au sol un peu violemment.
-Oups, celui-là devait faire mal. Ça va ?
-J'vais bien... j'm'y attendais pas.
-Moi non plus. Bon, ça fait trois tours, félicitation à ceux qui n'ce sont pas fait choisir et bravo à ceux qui m'ont combattu. Vous êtes tous plutôt doué.
Elle eut un moment d'égarement à réfléchir... après « péter la gueule des Initiés », il y avait marqué quoi sur la liste ? Ah oui, leur apprendre des trucs, elle l'oubliait presque.
-Donc, à votre avis, pourquoi j'ai gagné ?
-Parce que vous êtes capable de sauter au dessus d'un lancé de sabre, de les esquiver et d'attraper une personne par le bras en plein dans les airs ?
-Oui et non. Écoutez, j'suis plus vieille que vous, plus entraîner du coup, j'ai déjà combattu des sensitifs et donc, je sais comment m'comporter. Vous avez tous fait preuve d'une grande imagination pour essayer d'me repousser, d'me temporiser et même de m'toucher, mais vous avez tous manqué de simplicité. Vous réfléchissez trop, c'est instinctif le combat, ça vient comme ça.
Elle s'assit en tailleur, jetant un œil à l'Initié contre le mur qui reprenait ses esprits.
-J'suis pas une pro en matière de Jedi et de sermon tout-ça-tout-ça, et j'vais dire un truc qui pourra sûrement en énerver plus d'un là haut, mais voilà le constat. Tout l'monde ici a eu peur de se battre contre moi, parce que j'ai l'air intimidante, sûre de moi et...
-Sadique ?
-Ta gueule. Le truc, c'est que, quand vous allez grandir pour devenir de supers Chevaliers Jedis sauveurs de la galaxie, certains vous détesteront dès le premier coup d’œil et ceux qui dégaineront leurs armes ce sera pire. Des gens comme moi, qui ne semblent pas avoir une once de peur en vous affrontant, vous allez en croiser plein. Des fois, ce sera fondé, mais des fois, ce sera simplement pour vous faire douter. Et c'est normal de douter, mais trop douter, c'est un problème.
-Il faut douter pour se battre ?
-Non, il faut avoir peur. Je sais, y' a un truc entre les Jedis et la peur, j'ai pas bien pigé, mais c'est un sentiment normal. Quand vous avez peur, vous êtes aux aguets, vous entendez mieux, voyez mieux, vous bougez plus rapidement. C'est le moment où votre cerveau réalise que vous êtes en vie et qu'c'est l'moment d'le rester.
-Vous avez peur quand vous combattez ?
-Contre vous ? Non. Mais contre d'autres, oui. Personne n'est infaillible. J'suis pas infaillible, les Jedis sont pas infaillibles, les Siths sont pas infaillibles, Grendo S'orn n'est pas infaillible. Tout l'monde a peur quand on s'trouve sur un fil au-dessus du vide. Apprenez à maîtriser cette peur pour en faire un allié, pas un ennemi.
En lançant ses belles paroles, elle les considérait avec un étrange sentiment jamais vraiment ressenti. Savoir que ces gamins là, un jour, se pointeraient pour l'arrêter elle, ou se battre contre des Siths, lui faisait une drôle de sensation. Apprendre à des enfants soldats ne semblait pas très agréable.
-Autre chose, quand j'vous dis d'être créatif, j'vous demande pas d'être excentrique. Quand j'ai lancé c'que j'avais dans les poches sur votre camarade, c'était d'la créativité, mais j'ai pas eu besoin d'm'épuiser pour le faire. La créativité, c'est un revers de sabre inattendu, un coup de poing sorti d'nulle part ou... hésitez pas à viser les boules. Franchement, un Sith mettra tous les coups bas possibles et imaginables en œuvre pour vous décapiter, alors dites-vous qu'un bon gros coup d'talon dans les couilles vous octroiera plus d'honneur qu'eux.
Hé, ça va hein, jetez lui la première pierre. N'empêche que Jedi ou Sith, Force ou non, les gens avez des pieds et des couilles, donc je pense que le calcul est vite fait. Pour les femmes c'était un peu différent, mais pas sans douleur.
-C'que j'veux dire, c'est qu'un combat, c'est pas uniquement des techniques, des mouvements appris et répétés, évidemment, ça joue, mais n'oubliez pas que, derrière l'arme, il y a quelqu'un. Ça peut être une mère de famille, comme un Jedi ayant basculé du mauvais côté d'la Force, comme ça peut être vous. Entre nous soit dit, ça n'empêchait pas Maxence de mettre des balles dans la têtes, cependant, voilà, elle savait à qui elle mettait la balle. Des questions, des réflexion, quelque chose ? Sinon on passe aux palpitantes explications sur la vie de mercenaire.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Dim 29 Aoû 2021 - 21:20
Kiva Nidmu #666699
Velashera #993333
Sol’van #66cc99
Maxence #ff6600
Enfant générique #9999ff
Les dents serrées, les yeux fermés et le visage couvert par mes bras, mes jambes partent dans une direction sans avoir pris soin de le communiquer avec leur propriétaire (Moi). L’écrasement s’annonce total et ma grâce elle, éphémère. Cependant, miss Darkan prit le temps d’arrêter ma chute pour venir, de manière romantique, me déposer sur le sol en douceur
Tu t'es bien débrouillée. dit Maxence avant de retourner à son objectif d’éducation, me laissant alors seule pour me donner le temps de reprendre position, debout. Deux rounds eurent lieu ensuite, leur capacités à vouloir se battre est présente contrairement à moi, mais décidément je vois juste. La meilleure chance qu’on a c’est de ne pas se faire toucher pendant 20 secondes et non pas de tenter l’approche. (M’enfin je crois.)
Mes nouveaux collègues de classe ont la gâchette facile sur la quesitonnerie. Plus rapide que leur ombre, je n’arrive pas à placer une seule question entre les dialogues avancés par la blonde, ce qui me force à lâcher un soupir en signe d’abandon. L’écoute est donc ma seule option et le sujet de la peur m’inspire alors plusieurs réflexions. En effet, “il est possible pour un Jedi d'attaquer sans agressivité tant qu'il n'agit pas sous le coup de la peur, de la colère ou de la haine.” est une parole très bien transmise parmi nous depuis… toujours? En parler n’est pas choquant, elle pousse plutôt à approfondir le sujet, j’aime bien pouvoir entendre la vision d’une personne qui vient d’un autre milieu que le mien.
Un jedi du nom de Karm Torr m’a déjà porté à réfléchir sur ces trois émotions qui sont la peur, la colère et la haine. Comprendre pourquoi et comment plutôt que de la repousser ou d’y sombrer. Vous dites qu’on doit avoir peur, je comprends ce que vous essayez de dire, comprendre en profondeur le pourquoi on a peur et l’accepter, sans prendre non plus y vois pas une fin en soi. Je pris une pause suite à mes mots, ou plutôt des mots piqué à Karm. Vous pouvez nous expliquer comment vous faites la part des choses, en pleine action? J’ai plutôt l’impression de m’être abandonné à la peur pendant la démonstration et non pas de l’avoir accepté. Je fixe la femme avec d’un regard interessé, prête à entendre toute sorte de réponses étranges.
J'connais Karm et tu parles comme Karm. J'pense qu'en fait, vous complexifiez chaque truc qui vous vient à l'esprit. C'est comme avoir un verre d'eau à moitié plein et se reprendre en disant qu'il est à moitié vide. On s'en fout. Finalement, il l'est à moitié. Quand j'suis en pleine action, j'réfléchis pas à la peur que j'ressens, elle est là, c'est tout, j'fais avec et ça m'aide. C'que j'veux dire, c'est qu'c'est instinctif, quand vous avez peur, ne réfléchissez pas à la peur, faites avec.
Je fronce un peu des sourcils, intriguée Oui mais moi quand j'ai peur, je figes, comme vous dites, c'est instinctif... il y en a qui deviennent plus agressifs, d'autre qui fuit et d'autre qui fige. Ce n'est donc pas applicable pour tout le monde ce que vous dites je crois. La réponse de Maxence est alors immédiate Si, c'est juste que t'as la mauvaise peur, comme ceux qu'on l'mauvais alcool. Y' en a qu'ont l'alcool bon, d'autres qu'ont l'alcool mauvais. Toi t'as l'alcool mauvais d'la peur... Attends, laisse-moi reformuler. Ta la peur qui t'fige, celle qui t'empêche de faire des trucs utiles, pas parce que l'autre en impose, mais parce que tu t'dis qu't'en impose pas. Faut pas centrer ta peur sur toi-même en t'disant qu't'y arriveras pas, faut qu'tu centres ta peur sur le type qui t'saute dessus avec un sabre et qu'est prêt à t'couper la tête. Quand tu t'rends compte que c'est pas toi l'danger, mais le type en face, tout roule, ton corps répond, il a envie d'rester en un seul morceau... donc tu brandis ton sabre, ou tu sautes sur le côté. La bonne peur, c'est une question d'confiance en soi avant tout.
La bonne peur?... Hmm, cela me porte à réfléchir et surtout, à reformuler ses mots pour mieux les comprendre. Vous avez toujours eu la bonne peur? Ou vous avez appris avec le temps à avoir la bonne peur?... Je ne sais pas trop comment je peux apprendre un truc instinctif. En sommes, c'est d'apprendre à avoir confiance en ses propres capacités et moyens? Cela fait du sens en vrai, elle, elle connaît ses forces, elle sait ce qu’elle est capable de faire et surtout jusqu'où elle est prête à aller. Reste que je ne sais pas trop vers où commencer…
Quand j'étais plus p'tite, nan, j'ai pas toujours eu la bonne peur. Mais c'est exactement c'que tu dis, j'ai eu confiance en moi, je sais d'quoi j'suis capable, mon corps sait d'quoi il est capable. Vous êtes encore tous jeune, vous avez du temps pour apprendre à avoir confiance en vous, ça viendra. Got it! C’est ça que je pensais. Mon visage démontre alors une profonde remise en question et, du même fait, la fin de ma période de question.
En parlant de vie de mercenaire et de jedi, si je combine un peu les deux sujets. C’est comment avoir pour mission de capturer une personne dangereuse et hostile en vie? On a comme règle d’éviter de tuer, même si possible, de préférer la reddition plutôt que de tuer quelqu’un. J’imagine qu’on vous a souvent offert des contrats de mise à prix sur des gens ou des trucs ultra dangereux qui eux, n'hésiterons pas à vous tuer. C’est comment agir et combattre en étant en désavantage à ce niveau? Le garçon est assis bien droit au sol, c’est le tout dernier des trois à avoir combattu la blonde, celui qui semble avoir le plus de confiance en lui dans le groupe. Cependant je trouve tout de même sa question intéressante en effet, un bon moyen de rapprocher le monde de la mercenaire au nôtre.
Tu t'es bien débrouillée. dit Maxence avant de retourner à son objectif d’éducation, me laissant alors seule pour me donner le temps de reprendre position, debout. Deux rounds eurent lieu ensuite, leur capacités à vouloir se battre est présente contrairement à moi, mais décidément je vois juste. La meilleure chance qu’on a c’est de ne pas se faire toucher pendant 20 secondes et non pas de tenter l’approche. (M’enfin je crois.)
Mes nouveaux collègues de classe ont la gâchette facile sur la quesitonnerie. Plus rapide que leur ombre, je n’arrive pas à placer une seule question entre les dialogues avancés par la blonde, ce qui me force à lâcher un soupir en signe d’abandon. L’écoute est donc ma seule option et le sujet de la peur m’inspire alors plusieurs réflexions. En effet, “il est possible pour un Jedi d'attaquer sans agressivité tant qu'il n'agit pas sous le coup de la peur, de la colère ou de la haine.” est une parole très bien transmise parmi nous depuis… toujours? En parler n’est pas choquant, elle pousse plutôt à approfondir le sujet, j’aime bien pouvoir entendre la vision d’une personne qui vient d’un autre milieu que le mien.
Un jedi du nom de Karm Torr m’a déjà porté à réfléchir sur ces trois émotions qui sont la peur, la colère et la haine. Comprendre pourquoi et comment plutôt que de la repousser ou d’y sombrer. Vous dites qu’on doit avoir peur, je comprends ce que vous essayez de dire, comprendre en profondeur le pourquoi on a peur et l’accepter, sans prendre non plus y vois pas une fin en soi. Je pris une pause suite à mes mots, ou plutôt des mots piqué à Karm. Vous pouvez nous expliquer comment vous faites la part des choses, en pleine action? J’ai plutôt l’impression de m’être abandonné à la peur pendant la démonstration et non pas de l’avoir accepté. Je fixe la femme avec d’un regard interessé, prête à entendre toute sorte de réponses étranges.
J'connais Karm et tu parles comme Karm. J'pense qu'en fait, vous complexifiez chaque truc qui vous vient à l'esprit. C'est comme avoir un verre d'eau à moitié plein et se reprendre en disant qu'il est à moitié vide. On s'en fout. Finalement, il l'est à moitié. Quand j'suis en pleine action, j'réfléchis pas à la peur que j'ressens, elle est là, c'est tout, j'fais avec et ça m'aide. C'que j'veux dire, c'est qu'c'est instinctif, quand vous avez peur, ne réfléchissez pas à la peur, faites avec.
Je fronce un peu des sourcils, intriguée Oui mais moi quand j'ai peur, je figes, comme vous dites, c'est instinctif... il y en a qui deviennent plus agressifs, d'autre qui fuit et d'autre qui fige. Ce n'est donc pas applicable pour tout le monde ce que vous dites je crois. La réponse de Maxence est alors immédiate Si, c'est juste que t'as la mauvaise peur, comme ceux qu'on l'mauvais alcool. Y' en a qu'ont l'alcool bon, d'autres qu'ont l'alcool mauvais. Toi t'as l'alcool mauvais d'la peur... Attends, laisse-moi reformuler. Ta la peur qui t'fige, celle qui t'empêche de faire des trucs utiles, pas parce que l'autre en impose, mais parce que tu t'dis qu't'en impose pas. Faut pas centrer ta peur sur toi-même en t'disant qu't'y arriveras pas, faut qu'tu centres ta peur sur le type qui t'saute dessus avec un sabre et qu'est prêt à t'couper la tête. Quand tu t'rends compte que c'est pas toi l'danger, mais le type en face, tout roule, ton corps répond, il a envie d'rester en un seul morceau... donc tu brandis ton sabre, ou tu sautes sur le côté. La bonne peur, c'est une question d'confiance en soi avant tout.
La bonne peur?... Hmm, cela me porte à réfléchir et surtout, à reformuler ses mots pour mieux les comprendre. Vous avez toujours eu la bonne peur? Ou vous avez appris avec le temps à avoir la bonne peur?... Je ne sais pas trop comment je peux apprendre un truc instinctif. En sommes, c'est d'apprendre à avoir confiance en ses propres capacités et moyens? Cela fait du sens en vrai, elle, elle connaît ses forces, elle sait ce qu’elle est capable de faire et surtout jusqu'où elle est prête à aller. Reste que je ne sais pas trop vers où commencer…
Quand j'étais plus p'tite, nan, j'ai pas toujours eu la bonne peur. Mais c'est exactement c'que tu dis, j'ai eu confiance en moi, je sais d'quoi j'suis capable, mon corps sait d'quoi il est capable. Vous êtes encore tous jeune, vous avez du temps pour apprendre à avoir confiance en vous, ça viendra. Got it! C’est ça que je pensais. Mon visage démontre alors une profonde remise en question et, du même fait, la fin de ma période de question.
En parlant de vie de mercenaire et de jedi, si je combine un peu les deux sujets. C’est comment avoir pour mission de capturer une personne dangereuse et hostile en vie? On a comme règle d’éviter de tuer, même si possible, de préférer la reddition plutôt que de tuer quelqu’un. J’imagine qu’on vous a souvent offert des contrats de mise à prix sur des gens ou des trucs ultra dangereux qui eux, n'hésiterons pas à vous tuer. C’est comment agir et combattre en étant en désavantage à ce niveau? Le garçon est assis bien droit au sol, c’est le tout dernier des trois à avoir combattu la blonde, celui qui semble avoir le plus de confiance en lui dans le groupe. Cependant je trouve tout de même sa question intéressante en effet, un bon moyen de rapprocher le monde de la mercenaire au nôtre.
Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Dim 5 Sep 2021 - 15:59
Elle en était à se demander si elle ne risquait vraiment pas quelque chose pour avoir dit ça à des Initiés. Les Jedis qui ne voulaient pas ressentir d'émotion, ou un truc du genre, pour ne pas basculer du mauvais côté de la Force, Maxence ne comprenait pas. C'était étrange de devoir discuter d'un concept aussi instinctif que celui de la peur. Ressentir ce que le corps est fait pour ressentir, une base du combat tacite parmi tous les guerriers. La peur était un sentiment aussi horrible que miraculeux, mettant la personne qui la ressentait aux aguets, tout en lui donnant cette force de vaincre, de courir, de survivre, mais aussi de comprendre son ou ses adversaires. C'était un point de l'Ordre qu'elle ne connaissait pas suffisamment pour comprendre pourquoi ils se sentaient obligé de se comporter comme des robots sans cervelle.
Quand le gamin droit sur lui reprit la parole, c'était pour poser une question aussi intéressante que simple à répondre.
-Oh, ouais, évidemment, on m'a déjà demandé d'capturer quelqu'un, mais vous savez, c'est plus simple qu'on n'le croit. Les Jedis ont des sabres, des armes construites pour être létales et donc dur à utiliser pour arrêter une personne sans la tuer. La différence, c'est que moi, j'ai mes blasters.
-Vous tirez dans les mains et les genoux pour arrêter la personne ?
-Wow, du calme le psychopathe, nan, j'leur tire directement dans l'torse... avec le mode non-létal de l'arme, tout simplement. La technologie c'est fabuleux, ça règle bien plus de problèmes moraux qu'on pourrait l'imaginer. Mais vous savez, y' a plein d'manières de gérer ce genre de situation délicate, il suffit d'une barre de fer et d'une approche discrète, un coup derrière la tête et le tour est joué.
Il fallait dire, son bras droit suffisait largement à assommer quelqu'un maintenant. Certains Initiés hochèrent la tête d'un air entendu, finalement, ce n'était pas aussi compliqué. Comme elle l'avait dit, le fait qu'ils n'utilisaient que des sabres les handicapait énormément... au-delà de l'idée de trouver ça primitif d'utiliser un sabre, l'utilisation de cette arme était aussi, à ses yeux, contradictoire par rapport aux règles qu'ils s'étaient fixés.
-Mais du coup, vous acceptez toutes les missions qu'on vous propose ou vous avez des critères ?
-J'ai certains critères. J'évite d'aider certaines personnes en particulier, je jauge la faisabilité de la mission proposée, je fais attention à l'argent qu'on me propose -après tout, elle gagnait sa vie de cette manière- et j'ai quelques critères moraux à prendre en compte.
-C'est-à-dire ?
-C'est-à-dire que je refuse de tuer des enfants ou des familles sans défense... bon vous m'direz, c't'une question d'souplesse et d'flexibilité le métier d'mercenaire, mais il y a des limites à ne pas franchir.
N'allons pas jusqu'à dire que Maxence n'était pas prête à péter la gueule d'une personne sans défense, il lui suffisait d'une raison très simple : un mauvais regard.
-Du coup vous avez déjà travaillé pour l'Empire ?
-Ouaip, avant qu'ces fils de pute ne m'remercient en m'coupant l'bras. Elle balaya son public. Ne dites pas qu'j'ai dit des gros mots. Bref, oui, j'ai travaillé pour un peu tout l'monde et c'est comme toutes les entreprises, on a des clients réguliers et d'autres nouveaux... parmi eux, il y en a toujours qui sont satisfaits, ou insatisfaits.
La haine principale que Maxence se prenait à la gueule en tant que mercenaire était celle qu'elle considérait comme venant des mauvais perdants. Soit disant que les mercenaires n'étaient pas fiables. C'était faux. Premièrement, un mercenaire devait être traité avec respect, il n'était pas un petit toutou qu'on payait pour qu'il obéisse au doigt et à l'œil. Ce n'était pas automatique et si le mercenaire se retrouvait à faire le boulot à votre place, c'était bien parce qu'il était mille fois mieux compétent. Deuxièmement, oui, les mercenaires avaient des contrats avec tous les camps, mais c'était leur business, on ne pouvait pas en vouloir à un boulanger de vendre du pain à plusieurs personnes drastiquement différentes. Et troisièmement, oui, les mercenaires avaient une faible tendance à trahir leur contrat par appât du gain... et dans ce cas là, il faut relire le « premièrement » et le « deuxièmement » pour comprendre que l'enfoiré, c'était pas lui, mais bien vous.
-Vous avez déjà fait des trucs illégaux pour remplir une mission ?
-Oh, ouais, plein d'fois. Mais vous en faites pas, mercenaires, flics, Jedis, Siths, tout l'monde fait ça. N'oubliez pas qu'la loi n'est pas forcément juste et qu'la justice n'est pas la loi. Il faut comprendre que des fois, les lois ne feront que vous ralentir, ou pire, empirer une situation critique. Mais briser les lois, c'est comme l'alcool, faites-le avec modération.
Marrant, venant d'une personne qui buvait sans aucune modération. Le gamin qui se tenait droit, celui qui s'était fait plaquer au sol leva la main une nouvelle fois. Maxence aimait bien sa gueule à celui-là, il avait de l'assurance.
-Pourquoi vous êtes devenue mercenaire ? Pourquoi ne pas être partie dans la police, l'armée... du moins, quelque chose de peut-être plus stable dans le monde du travail ?
C'est sûr que les mercenaire n'avait pas d'avantages à faire leur métier, ils étaient en bas de l'échelle sociale, n'avait pas d'aide particulière, pas de financement, pas de mutuel... ils étaient lâché dans la nature.
-La police et l'armée sont deux choses que j'apprécie pas. Elle les détestait. J'ai pas la prétention de vouloir rendre le monde meilleur au milieu de la corruption et j'ai pas non plus envie d'être aux ordres de quelqu'un. Mercenaire me permet pas d'avoir la vie la plus calme, ou des protections, ou quoi qu'ce soit, mais c'est la liberté.
Et elle y tenait, à ce sentiment de liberté. Finalement, ce n'était pas si mal, de parler avec ces mioches là. Ils n'étaient pas super intelligents et ils restaient tout de même bercés dans une culture religieuse que Maxence n'aimait pas du tout, mais au moins, c'était plus agréable que prévu.
Quand le gamin droit sur lui reprit la parole, c'était pour poser une question aussi intéressante que simple à répondre.
-Oh, ouais, évidemment, on m'a déjà demandé d'capturer quelqu'un, mais vous savez, c'est plus simple qu'on n'le croit. Les Jedis ont des sabres, des armes construites pour être létales et donc dur à utiliser pour arrêter une personne sans la tuer. La différence, c'est que moi, j'ai mes blasters.
-Vous tirez dans les mains et les genoux pour arrêter la personne ?
-Wow, du calme le psychopathe, nan, j'leur tire directement dans l'torse... avec le mode non-létal de l'arme, tout simplement. La technologie c'est fabuleux, ça règle bien plus de problèmes moraux qu'on pourrait l'imaginer. Mais vous savez, y' a plein d'manières de gérer ce genre de situation délicate, il suffit d'une barre de fer et d'une approche discrète, un coup derrière la tête et le tour est joué.
Il fallait dire, son bras droit suffisait largement à assommer quelqu'un maintenant. Certains Initiés hochèrent la tête d'un air entendu, finalement, ce n'était pas aussi compliqué. Comme elle l'avait dit, le fait qu'ils n'utilisaient que des sabres les handicapait énormément... au-delà de l'idée de trouver ça primitif d'utiliser un sabre, l'utilisation de cette arme était aussi, à ses yeux, contradictoire par rapport aux règles qu'ils s'étaient fixés.
-Mais du coup, vous acceptez toutes les missions qu'on vous propose ou vous avez des critères ?
-J'ai certains critères. J'évite d'aider certaines personnes en particulier, je jauge la faisabilité de la mission proposée, je fais attention à l'argent qu'on me propose -après tout, elle gagnait sa vie de cette manière- et j'ai quelques critères moraux à prendre en compte.
-C'est-à-dire ?
-C'est-à-dire que je refuse de tuer des enfants ou des familles sans défense... bon vous m'direz, c't'une question d'souplesse et d'flexibilité le métier d'mercenaire, mais il y a des limites à ne pas franchir.
N'allons pas jusqu'à dire que Maxence n'était pas prête à péter la gueule d'une personne sans défense, il lui suffisait d'une raison très simple : un mauvais regard.
-Du coup vous avez déjà travaillé pour l'Empire ?
-Ouaip, avant qu'ces fils de pute ne m'remercient en m'coupant l'bras. Elle balaya son public. Ne dites pas qu'j'ai dit des gros mots. Bref, oui, j'ai travaillé pour un peu tout l'monde et c'est comme toutes les entreprises, on a des clients réguliers et d'autres nouveaux... parmi eux, il y en a toujours qui sont satisfaits, ou insatisfaits.
La haine principale que Maxence se prenait à la gueule en tant que mercenaire était celle qu'elle considérait comme venant des mauvais perdants. Soit disant que les mercenaires n'étaient pas fiables. C'était faux. Premièrement, un mercenaire devait être traité avec respect, il n'était pas un petit toutou qu'on payait pour qu'il obéisse au doigt et à l'œil. Ce n'était pas automatique et si le mercenaire se retrouvait à faire le boulot à votre place, c'était bien parce qu'il était mille fois mieux compétent. Deuxièmement, oui, les mercenaires avaient des contrats avec tous les camps, mais c'était leur business, on ne pouvait pas en vouloir à un boulanger de vendre du pain à plusieurs personnes drastiquement différentes. Et troisièmement, oui, les mercenaires avaient une faible tendance à trahir leur contrat par appât du gain... et dans ce cas là, il faut relire le « premièrement » et le « deuxièmement » pour comprendre que l'enfoiré, c'était pas lui, mais bien vous.
-Vous avez déjà fait des trucs illégaux pour remplir une mission ?
-Oh, ouais, plein d'fois. Mais vous en faites pas, mercenaires, flics, Jedis, Siths, tout l'monde fait ça. N'oubliez pas qu'la loi n'est pas forcément juste et qu'la justice n'est pas la loi. Il faut comprendre que des fois, les lois ne feront que vous ralentir, ou pire, empirer une situation critique. Mais briser les lois, c'est comme l'alcool, faites-le avec modération.
Marrant, venant d'une personne qui buvait sans aucune modération. Le gamin qui se tenait droit, celui qui s'était fait plaquer au sol leva la main une nouvelle fois. Maxence aimait bien sa gueule à celui-là, il avait de l'assurance.
-Pourquoi vous êtes devenue mercenaire ? Pourquoi ne pas être partie dans la police, l'armée... du moins, quelque chose de peut-être plus stable dans le monde du travail ?
C'est sûr que les mercenaire n'avait pas d'avantages à faire leur métier, ils étaient en bas de l'échelle sociale, n'avait pas d'aide particulière, pas de financement, pas de mutuel... ils étaient lâché dans la nature.
-La police et l'armée sont deux choses que j'apprécie pas. Elle les détestait. J'ai pas la prétention de vouloir rendre le monde meilleur au milieu de la corruption et j'ai pas non plus envie d'être aux ordres de quelqu'un. Mercenaire me permet pas d'avoir la vie la plus calme, ou des protections, ou quoi qu'ce soit, mais c'est la liberté.
Et elle y tenait, à ce sentiment de liberté. Finalement, ce n'était pas si mal, de parler avec ces mioches là. Ils n'étaient pas super intelligents et ils restaient tout de même bercés dans une culture religieuse que Maxence n'aimait pas du tout, mais au moins, c'était plus agréable que prévu.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Mar 7 Sep 2021 - 4:05
Kiva Nidmu #666699
Velashera #993333
Sol’van #66cc99
Maxence #ff6600
Enfant générique #9999ff
Les exploits de Maxences semblent être la source de l’attention des autres, ça ou son équipement, sa fameuse liberté. Personnellement je m'interroge sur d'autres choses. Pourquoi ne tuez-vous pas des enfants et des familles sans défense? J’hésitais pour poser la question, mais une chose me chicote, quelle valeur lui impose cela. Pourquoi vous vous imposez une limite? Nous avons été élevés d’une manière différente vous et moi, je suis curieuse de savoir pourquoi et comment vous en êtes venu à avoir votre propre morale en fait. Vous semblez l’avoir créée vous même et non pas l’avoir adopté d’une éducation venant de quelqu’un d’autre. Karm m’a bien dit que c’est important de montrer au non-sensitif que je suis toujours comme eux et sincèrement, j’aime beaucoup voir comment les différentes personnes ont évolué, de savoir pourquoi ils sont comme ça.
Le combat est un art. Sauf qu'il faut être plusieurs à le maîtriser pour que ça marche... je vois juste pas pourquoi je tuerai des gens qui, en plus de ne pas savoir se défendre, ne m'ont sûrement rien fait. C'est une question d'intérêt, j'aime quand les gens en fassent savent se défendre et je déteste tuer pour juste tuer. me répondit-elle, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours l’impression de ne gratter que la surface du sujet et cela me force à continuer la discussion.
Mais la majorité de vos cibles n'ont jamais rien fait contre vous non? Vous acceptés seulement les cibles qui savent se battre? Décidément on a de la difficulté à communiquer vue ce qu’elle va me répondre par la suite.
Où est-ce que tu veux en venir ma grande ? Qu'à partir du moment ou j'tue des gens, j'devrais l'faire sans réfléchir ? Sans distinction ? J’entreprend alors un temps de réflexion, pour mieux m’exprimer et pour mieux me faire comprendre.
Non... je suis juste intéressée de connaitre votre parcours, le comment vous vous êtes construite. Beaucoup d'histoires parlent de gens qui ne se donnent pas cette limite là, d'autres qui se donnent des limites pas croyable, du coup voilà... La prof répondit aussitôt
C'est juste une question de préférence, j'aime simplement pas tuer pour tuer. J'ai toujours chercher les sensations fortes, ou à faire les trucs les plus dangereux possibles, alors voilà, ça m'est simplement venu comme ça. Bon, j’en comprends qu'en effet, ses réflexions ne sont que très rarement construites en profondeur, ou tout simplement qu’elle n’en parle jamais. Je lui fais un sourire et hoche la tête pour la remercier.
Je reviens tout de même sur le premier sujet pour y faire une parenthèse. Oui on a un sabre, mais on a aussi la force qui nous accompagne dans notre mission pour arrêter les gens. La télékinésie peut facilement arrêter quelqu’un, suffit de ne pas être peureuse comme moi. Les jedi n'utilisent pas que leur sabre madame Darkan L'appeler de la sorte me roule un peu en bouche je dois l’admettre. La force nous donne les outils nécessaires pour maintenir une personne sans le blesser et c'est encore moins risqué que les blaster. Je crois que je suis la première à avoir parlé sans avoir posé de question, mais bien pour corriger le tir.
"N'oubliez pas qu'la loi n'est pas forcément juste et qu'la justice n'est pas la loi."
Phrase intéressante, même que cette fois je ressens une certaine connexion avec la prof. Surtout que j’ai entendu dire que des choses effroyables sont acceptées dans la république et que ces choses sont acceptées par la loi. J’ai beaucoup suivis cette histoire de la planète Tudok, une planète sauvage et forestière qui a été totalement saccagée pour ses ressources sans prendre compte de toute sa faune et sa flore. J’ai un regard mauvais quand je parle de ça. Si les lois seraient juste, on aurait pas laissé passer ça!
“Fils de pute”
Ce dernier mot n’éveille que très peu d’émotion dans nos visages, mais le fait que Maxence souligne qu’il s’agit d’un gros mot nous influence donc à nous regarder les uns les autres. Je ne sais pas du tout ce que “pute” peut vouloir dire, certains semblent l’avoir déjà entendu, mais ne comprennent pas plus sa définition.
Pute c’est le terme utilisé pour les parents des impériaux? Demande alors à un des jeunes. Vue que c’est un gros mot, j’imagine que cela veut signifier de mauvais parents alors. Dis-je après pour complémenter la discussion. Oui, mais elle parle de l’empire au complet, donc cela veut dire qu’elle parle de tout les impériaux...
...Donc cela ne peut pas être par rapport au parent car je ne crois pas que les impériaux désigne leur parents avec une insulte.
Un troisième prend alors part à la discussion J’ai déjà entendu ça des lèvres d’un chevalier jedi… je ne me souviens pas de son nom par contre.
Cela n’a donc aucun lien avec les impériaux… moi c’est la première fois que je l’entend le mot "pute''.
Pourquoi devrais-je le connaitre hein?
Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Dim 12 Sep 2021 - 21:39
La gamine avait un intérêt bien trop morbide à savoir pourquoi une personne ne tuait pas les enfants et les gens sans défense. La blondinette ne pigeait vraiment pas ce qu'elle cherchait ? Fallait-il vraiment se donner des règles concrètes et figées dans le temps pour ne pas faire quelque chose ? Ou alors peut-être que le simple putain de sens commun suffisait largement ? Les Jedis avaient quand même de sacré pète au casque pour ne pas apprendre ça à une gamine, la pauvre, encore une qui allait tourner avec un balai dans le cul et un air suffisant.
Cependant, l'affirmation suivante fit tiquer Maxence. Elle le savait que la Force leur permettait de maintenir une personne au respect sans la blesser... mais elle se demandait presque en quoi la Force n'était pas considérée comme une honte dans les conventions des droits des espèces intelligentes. Accepter ce genre de pouvoir destructeur, même dans le cadre d'une arrestation en douceur, c'était comme tirer au lance roquette à cinquante mètres d'une manifestation dans le but de « contrôler » les déplacements.
-J'dis pas qu'vous pouvez pas utiliser vos pouvoirs, j'dis juste qu'il ne faut pas uniquement se reposer dessus, je vous ai montré qu'on peut réagir simplement et efficacement face à la Force, soyez vigilent face à vos adversaires... et faut faire attention, je suppose, j'ai vu des trucs vraiment dangereux avec la Force, mais ça, c'est à vous d'juger.
Elle n'allait quand même pas leur dire de ne pas utiliser leurs pouvoirs, heureusement, elle se présentait simplement comme une personne extérieure avec ses propres avis sur le sujet et elle leur exposait.
La Mirialane était d'attaque visiblement et elle avait envie de participer. Tant mieux d'ailleurs, parce que la mercenaire n'allait pas courir après les questions. Elle espérait bien que la curiosité des petites têtes blondes du Temple prennent le dessus sur ses explication.
-Ouais, bon, après, y' a une différence entre justice et éthique. Est-ce que c'est juste de raser la faune et la flore d'une planète paumée ? Haussement d'épaules. J'vois pas c'qu'y' a d'injuste à buter quelques trucs primitifs et des plantes à la con pour le bien des gens. Après, est-ce que c'est éthique ? Nop. Mais faut pas croire, la République, c'est pas la gentille nation d'la galaxie, ce serait se mentir de dire ça. Retenez tous un truc les enfants. Je suis pas une gentille. Les Impériaux sont pas les gentils. Les Républicains sont pas les gentils. Et vous, vous êtes vraiment pas les gentils d'l'Histoire. Elle avait pris un ton ferme, presque trop dur. On est tous le connard d'un autre. Ne pensez pas que porter une bure et manier un sabre pas rouge fait d'vous de bonnes personnes, prenez du recule.
C'était, à ses yeux, la véritable honte de l'éducation Jedi... ou du moins, l'une des leçons qui semblait être la moins retenue. Ils se croyaient constamment tout permis pour des raisons qui échappaient à la raison même et Maxence en avait marre d'entendre parler de Jedis sur le sol Djiilo en train d'enquêter ou les dieux savent quoi, tout ça, sans l'autorisation du Cartel. Il y avait des limites à ne pas dépasser et enlever des enfants de l'espace Hutt pour en faire des soldats dans un Temple, c'en était une.
Le problème, maintenant, c'était bien qu'ils avaient retenu le « fils de pute », oupsi. Problème. Gros problème. La blondinette resta figée, seuls ses yeux suivaient les visages des enfants en train de débattre sur l'expression. Elle sentait déjà presque une goutte de sueur couler le long de sa tempe. Merde-merde-merde-merde-merde-merde. Elle était dans une de ces sauces... il fallait qu'elle soit sincère et pas sincère à la fois.
-Ok, du calme, du calme. J'vais vous expliquer. Bon. Elle prit une position assise plus agréable en s'arrangeant la voix. Bon, alors voilà, quand deux personnes sont majeurs et qu'elles s'aiment beaucoup, et merde, elle font un truc super mignon qu'on appelle l'amour. Sauf que certaines personnes sont toutes seules... du coup elle peuvent pas faire le truc super mignon... du coup, il y a des hommes et des femmes qui font les mercenaires de l'amour. Contre un peu d'argent, elles offrent de l'amour.
-Mais du coup c'est pas une mauvaise chose ?
-Nan, évidemment qu'c'est pas une mauvaise chose, mais le mot, lui, il...
-Le mot pute ?
-Oui, voilà, bah lui il est méchant. Et c'est pas bien de le dire, alors ne le dites pas. Ou alors, si vous l'dites, ça vient pas de moi. Elle laissa couler quelques lourdes secondes de silence ne les fixant avec insistance. Compris ?
Puis soudainement, son regard s'assombrit, comme une monstrueuse aura entourant ses pupilles bleues éclatantes. Tous les Initiés avec un minimum de maîtrise de leur scrutation et de leur compréhension de l'esprit purent ressentir la violence qui pouvait transparaître derrière la tête juvénile de la blondinette.
-Compris ?
La plupart des enfants hochèrent la tête frénétiquement sans poser de questions, alors la mercenaire reprit un petit sourire accueillant et gentil.
-Cool. Bon... on en était où ? Ah ouais, la vie d'mercenaire. Donc. D'autres questions ? Des envies de faire des entraînements ? Une main fébrile se dressa. Ouaip ?
-Vous... Vous habitez quelque part ?
-Nan, malheureusement, j'ai pas d'maison. J'ai déjà pensé à en avoir une, mais j'suis tellement en déplacement qu'elle finira seulement en un gros tas d'poussières sans personne pour l'entretenir.
Cependant, l'affirmation suivante fit tiquer Maxence. Elle le savait que la Force leur permettait de maintenir une personne au respect sans la blesser... mais elle se demandait presque en quoi la Force n'était pas considérée comme une honte dans les conventions des droits des espèces intelligentes. Accepter ce genre de pouvoir destructeur, même dans le cadre d'une arrestation en douceur, c'était comme tirer au lance roquette à cinquante mètres d'une manifestation dans le but de « contrôler » les déplacements.
-J'dis pas qu'vous pouvez pas utiliser vos pouvoirs, j'dis juste qu'il ne faut pas uniquement se reposer dessus, je vous ai montré qu'on peut réagir simplement et efficacement face à la Force, soyez vigilent face à vos adversaires... et faut faire attention, je suppose, j'ai vu des trucs vraiment dangereux avec la Force, mais ça, c'est à vous d'juger.
Elle n'allait quand même pas leur dire de ne pas utiliser leurs pouvoirs, heureusement, elle se présentait simplement comme une personne extérieure avec ses propres avis sur le sujet et elle leur exposait.
La Mirialane était d'attaque visiblement et elle avait envie de participer. Tant mieux d'ailleurs, parce que la mercenaire n'allait pas courir après les questions. Elle espérait bien que la curiosité des petites têtes blondes du Temple prennent le dessus sur ses explication.
-Ouais, bon, après, y' a une différence entre justice et éthique. Est-ce que c'est juste de raser la faune et la flore d'une planète paumée ? Haussement d'épaules. J'vois pas c'qu'y' a d'injuste à buter quelques trucs primitifs et des plantes à la con pour le bien des gens. Après, est-ce que c'est éthique ? Nop. Mais faut pas croire, la République, c'est pas la gentille nation d'la galaxie, ce serait se mentir de dire ça. Retenez tous un truc les enfants. Je suis pas une gentille. Les Impériaux sont pas les gentils. Les Républicains sont pas les gentils. Et vous, vous êtes vraiment pas les gentils d'l'Histoire. Elle avait pris un ton ferme, presque trop dur. On est tous le connard d'un autre. Ne pensez pas que porter une bure et manier un sabre pas rouge fait d'vous de bonnes personnes, prenez du recule.
C'était, à ses yeux, la véritable honte de l'éducation Jedi... ou du moins, l'une des leçons qui semblait être la moins retenue. Ils se croyaient constamment tout permis pour des raisons qui échappaient à la raison même et Maxence en avait marre d'entendre parler de Jedis sur le sol Djiilo en train d'enquêter ou les dieux savent quoi, tout ça, sans l'autorisation du Cartel. Il y avait des limites à ne pas dépasser et enlever des enfants de l'espace Hutt pour en faire des soldats dans un Temple, c'en était une.
Le problème, maintenant, c'était bien qu'ils avaient retenu le « fils de pute », oupsi. Problème. Gros problème. La blondinette resta figée, seuls ses yeux suivaient les visages des enfants en train de débattre sur l'expression. Elle sentait déjà presque une goutte de sueur couler le long de sa tempe. Merde-merde-merde-merde-merde-merde. Elle était dans une de ces sauces... il fallait qu'elle soit sincère et pas sincère à la fois.
-Ok, du calme, du calme. J'vais vous expliquer. Bon. Elle prit une position assise plus agréable en s'arrangeant la voix. Bon, alors voilà, quand deux personnes sont majeurs et qu'elles s'aiment beaucoup, et merde, elle font un truc super mignon qu'on appelle l'amour. Sauf que certaines personnes sont toutes seules... du coup elle peuvent pas faire le truc super mignon... du coup, il y a des hommes et des femmes qui font les mercenaires de l'amour. Contre un peu d'argent, elles offrent de l'amour.
-Mais du coup c'est pas une mauvaise chose ?
-Nan, évidemment qu'c'est pas une mauvaise chose, mais le mot, lui, il...
-Le mot pute ?
-Oui, voilà, bah lui il est méchant. Et c'est pas bien de le dire, alors ne le dites pas. Ou alors, si vous l'dites, ça vient pas de moi. Elle laissa couler quelques lourdes secondes de silence ne les fixant avec insistance. Compris ?
Puis soudainement, son regard s'assombrit, comme une monstrueuse aura entourant ses pupilles bleues éclatantes. Tous les Initiés avec un minimum de maîtrise de leur scrutation et de leur compréhension de l'esprit purent ressentir la violence qui pouvait transparaître derrière la tête juvénile de la blondinette.
-Compris ?
La plupart des enfants hochèrent la tête frénétiquement sans poser de questions, alors la mercenaire reprit un petit sourire accueillant et gentil.
-Cool. Bon... on en était où ? Ah ouais, la vie d'mercenaire. Donc. D'autres questions ? Des envies de faire des entraînements ? Une main fébrile se dressa. Ouaip ?
-Vous... Vous habitez quelque part ?
-Nan, malheureusement, j'ai pas d'maison. J'ai déjà pensé à en avoir une, mais j'suis tellement en déplacement qu'elle finira seulement en un gros tas d'poussières sans personne pour l'entretenir.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Ven 1 Oct 2021 - 4:54
L’etre inacheve
Kiva Nidmu #666699
Maxence #ff6600
Enfant générique #9999ff
Velashera #993333
Je baisse un peu la tête sur la thématique du discours de “ne pas être une bonne personne”, décidément elle ne sait pas comment nous sommes formés, on passe notre temps à nous faire dire qu’on doit faire attention, que nous sommes dangereux si on ne s'harmonise pas avec la paix et surtout que nous avons un énorme poids sur nos épaules vis à vis l’image que nous dégageons envers les gens. Je me demande sincèrement pourquoi elle est là en fait, les yeux de Maxence sont d'une sévérités pas possible, je n’ai pas l’impression qu’elle nous apprécie vraiment nous les jedi, voir pas du tout, quoi que je me demande si elle apprécie quelque chose tout court pour l’instant. J’ai peur d’être maladroite, je dois être positive et comme Karm me l’a dit “faut aussi réfléchir à comment se rendre compréhensible et accessible aux autres”.
Un/une mercenaire de l’amour tient, la définition est plutôt claire en fait, je vais devoir en parler avec Karm et Lauren un jour, voir s’ils en ont déjà vu. Cela me semble plutôt mignon comme travail. Dans tous les cas, la conversation commence à s'essouffler un peu, donc je tente une percée.
Une mercenaire comme vous fait quoi comme activité ou hobby entre ses missions? Vous aimez les courses de proto-jet? L'escalade? Ah je sais, vous êtes musicienne et vous jouez de la Hallikset! Ou peut-être que vous êtes une excellente cuisinière? Mes questions ne sont pas posées dans le non respect, j’aime juste jouer au devinette et j’espère sincèrement avoir mis le doigt sur une bonne réponse. Suite aux paroles qu’elle va me lancer, je viens déposer mon sabre d’entraînement sur le sol devant moi, je m’en éloigne un peu en le laissant rouler sur le sol. Je croise ensuite mes bras et avance une nouvelle question.
Disons que je n’ai pas de sabre, que j’ai été piqué par une guêpe dévoreur de pouvoir et que j’ai les poches vides. Et là, y’a une mercenaire en colère qui veut m’en coller une pour le plaisir de battre une apprentie jedi. Décidément j’ai aucune chance, n’importe quel enfant n’a aucune chance, mais vous semblez nous dire qu’il y a une façon d’faire, comment? La pièce est vide ici, j’ai pas de crédit dans mes poches pour les lui lancer et j’ai une face pas crédible qui ne ferait même pas peur à une mouche… ou une guêpe qui pique les pouvoirs. Je rigole un peu et reprend rapidement mon sérieux. Je me laisse attraper et au bon moment je lui mord l’oreille? je donne des coups de pied dans tous les sens sans trop savoir quoi faire? Vous allez tout de même pas nous dire que tout le monde devrait savoir se battre avec un art martial non?
J’écoute ce qu’elle raconte attentivement et puis continue le dialogue. Vous me conseillez quoi à moi, une fille de 13 ans bien ordinaire, comme objet de compagnie? Je veux dire, des items que je devrais toujours porter sur moi pour mieux improviser en cas d’attaque d’une mercenaire armée jusqu’au dent, blonde, qui sait se battre à main nue et qui est capable d’être super effrayante quand elle le veut?
Mais tu n’es pas une fille ordinaire, tu es sensible à la force. Dit alors le p’tit grassouillet. J’pas conne okais, mais la prof, elle est bien devenu ce qu’elle est en étant une ado de 13 ans comme toi et moi, peut-être qu’elle n’utilise pas la force, mais sa change rien, j’suis sur que quand elle avait notre âge, elle pouvait nous casser la gueule quand même.
Le dernier des trois combattants vient alors en rajouter En même temps, c’est pas bien difficile de te battre, tu sais visiblement pas t’y prendre avec ton sabre, à ce qu’on a pu voir tout à l’heure, moi au moins j’ai failli la toucher à de multiple reprises, j’écoute quand les maître nous enseigne. Tu fais honte a parler comme ça. Je rougis soudainement d’un mélange de honte et de colère, je ferme les yeux pour me calmer, pour rechercher la paix. Le petit gros tant qu’à lui est un peu gêné, il ne voulait clairement pas aller aussi loin que l’autre dans ses propos et son regard cherche alors à trouver le confort vers la fenêtre.
Je laisse donc un certain silence se faire, ne disant rien du tout, calculant dans ma tête une réponse claire et… je me lève debout d’un trait.
Bon bah si tu veux jouer à ça, tu vas voir qu’on rigole pas avec le clan mirialan des Vupksha! Demain, ici, on va s’affronter, je n’utiliserai pas mon sabre, ni la force et j’te jure que j’vais te coucher!
Je cris presque mes paroles, j’ai pas vraiment l’air menaçante, alors vaux mieux que ma voix porte.
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Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Lun 4 Oct 2021 - 18:21
-C'que j'fais entre les missions ? Un petit rire lui échappa, elle était au taqué celle-là. Nan, j'fais pas d'musique, mais je danse. Elle n'avait aucune honte à l'affirmer, à ses yeux, la danse valait autant qu'enfoncer ses phalanges dans la mâchoire d'un type. Je danse très bien d'ailleurs, mais j'suis une horrible cuisinière. Sinon j'aime aussi la mécanique, la course, m'envoyer en l'air avec des gens. Elle se pencha pour chuchoter. Tu comprendras quand tu seras plus grande.
Elle n'était pas non plus d'une grande diversité en terme de hobbies. La plupart du temps, quand elle ne faisait pas ça, elle buvait des coups dans des bars, faisait la fêtes avec des inconnues, mangeait de la glace en regardant une série à la con ou faisait simplement du sport pour rester au niveau.
-Disons qu'si t'as une guêpe qui t'vole tes pouvoirs, que t'as perdu ton sabre et qu'une mercenaire en colère veut juste t'en coller une pour le plaisir de t'en coller une, va falloir accepter ton destin ma grande et dire adieu à ton visage. Elle secoua la main en ricanant. Je dis pas qu'avec de la volonté, tout est possible -il suffisait de voir la volonté Karm sur l'assouplissement des règles Jedis et le résultat-, j'dis simplement qu'il faut savoir être polyvalente. Sauf que la polyvalence, ça vient pas comme ça, faut s'entraîner, comme tout l'monde.
Ce qui coulait de source, on ne devenait pas champion intergalactique de cent mètres au sprint du jour au lendemain, alors imaginez une seconde se confronter à Maxence Darkan dans un combat singulier aux poings sans connaissance en art martial... vous êtes dans une sacrée merde, voilà tout.
-Après j'dis ça, mais la polyvalence ultime, ça existe pas... enfin, si, je suppose, mais c'est des années et des années d'entraînement... et même, vous aurez toujours une spécialité, un domaine dans lequel vous dépasserait les autres, en soit, c'est pas une mauvaise chose. Sauf que j'le répète : vous pouvez pas uniquement baser votre survie sur une compétence, parce que quand quelqu'un trouvera un moyen de la contrer, vous n'aurez plus rien pour vous défendre.
Et c'était bien quelque chose que Maxence avait compris depuis longtemps maintenant. Elle avait comblé ses lacunes en corps à corps pour devenir une vraie bête de combat. Toujours meilleure avec des armes de poing, elle n'en restait pas moins dangereuse sans... en plus de ses grenades.
-Dans tous les cas, si ça t'arrive, j'te conseille d'avoir un testament à porté d'main. Affirma-t-elle premièrement dans le plus grand des calmes. C'est bon, j'déconne. Si tu veux mon avis, évite de perdre ton sabre, ce serait un bon début... mais si tu veux vraiment un truc utile, prend une flash bang : ça tue pas, c'est pas trop douloureux, à part pour les yeux, ça permet de stopper sa cible et de la maîtriser plus facilement.
Mais la situation tourna soudainement au vinaigre. Elle se leva, haussant le ton, tout en s'approcha du petit gros qui s'était décollé du mur, observant, apeuré, la menace qui s'approchait.
-Ok, alors aussi loin qu'j'ai envie d'voir une bande de préados se foutre misérablement sur la gueule comme des idiots, j'ai un contrat à respecter alors laissez-moi remettre certaines choses au clair. Elle se pencha vert le gamin qui avait commencer cette tirade stupide. Écoute-moi bien, la Force ne te rend pas supérieure aux autres, elle ne fait pas de toi une personne plus intéressante qu'une autre et elle ne te rend sûrement pas plus extraordinaire que Dylan, l'enfant attardé d'la classe de CP à deux kilomètres de là, pigé ? L'humilité, t'as signé pour ça j'te signale. Continue d'penser comme ça et tu seras l'premier à t'faire descendre par Caporal Lèche-couilles sur un champ d'bataille d'une planète moisie au fin fond du trou du cul d'cette foutue putain d'galaxie. Est-ce que j'me suis bien fait comprendre ?
Il hocha la tête, les yeux ronds comme des billes, le regard figé dans la peur. Terroriser des enfants... c'était aussi drôle que ça en avait l'air. À vrai dire, elle commençait à se demander si les Jedis ayant organisé ce cours avaient finalement prévu que Maxence dépasserait les bornes. Peut-être que tout ça était un enseignement à la dure... ou peut-être qu'ils étaient réellement suffisamment fous pour laisser à la mercenaire la garde de nombreux initiés. Elle se tourna donc en direction de la Mirialan, le regard noir, s'approchant de quelques pas, la voix sombre.
-Quant à toi... « j'vais t'coucher » ? Sérieusement ? Tu crois faire peur à qui avec tes menaces que personnes peut piger ? Le clan quoi ? Tu crois qu'il en a quelque chose à branler du clan Putatra s'il sait même pas c'que c'est ? Tu crois pas qu'définir la menace ça aiderait à clarifier la situation ? Nan, tu penses que le monde tourne autour de toi peut-être ? Elle les engueulait salement, mais elle ne faisait que son travail d'enseignante. Un conseil : t'aurais dû lui dire : « j'vais t'éclater la gueule tellement fort que tes dents fusionneront avec ton œsophage ». Là c'est bien, là ça fait peur, on veut pas d'ta vie personnelle.
Son préféré restant : « J'vais t'étaler ta sale gueule sur le trottoir ». Violente. Explicite. Directe. Sans détour. La perfection.
-Morale de l'histoire, personne ne fait honte à qui qu'ce soit, personne n'est supérieur à qui qu'ce soit et surtout... si vous voulez vous foutre sur la gueule, pourquoi attendre demain ? Elle leur lança un regard mesquin, c'était une punition, en quelque sorte. Aller, debout, on prend son sabre. Les autres, écartez-vous et laissez-les faire. S'ils ont tant envie d'se battre, alors qu'ils le montrent. L'un face à l'autre, on s'plaint pas, on récolte ce qu'on sème. Vous pouvez utiliser la Force, votre sabre, vos poings, votre corps dans son intégralité et c'est tout. Vous êtes pas content ? D'accord, mais on embête pas les autres avec sa mauvaise humeur.
Elle fit signe aux autres initiés de s'écarter. Elle était plutôt fière de la pédagogie utilisée. Confronter les enfants aux conséquences de leurs actes et paroles... Pas mal, Max, pas mal. Les gamins derrière elle, les deux turbulents devant, face à face, elle ne savait pas qui gagnerait, ni jusqu'où ils iraient dans la confrontation... dans tous les cas, elle était là pour les interrompre au moindre dérapage.
Elle n'était pas non plus d'une grande diversité en terme de hobbies. La plupart du temps, quand elle ne faisait pas ça, elle buvait des coups dans des bars, faisait la fêtes avec des inconnues, mangeait de la glace en regardant une série à la con ou faisait simplement du sport pour rester au niveau.
-Disons qu'si t'as une guêpe qui t'vole tes pouvoirs, que t'as perdu ton sabre et qu'une mercenaire en colère veut juste t'en coller une pour le plaisir de t'en coller une, va falloir accepter ton destin ma grande et dire adieu à ton visage. Elle secoua la main en ricanant. Je dis pas qu'avec de la volonté, tout est possible -il suffisait de voir la volonté Karm sur l'assouplissement des règles Jedis et le résultat-, j'dis simplement qu'il faut savoir être polyvalente. Sauf que la polyvalence, ça vient pas comme ça, faut s'entraîner, comme tout l'monde.
Ce qui coulait de source, on ne devenait pas champion intergalactique de cent mètres au sprint du jour au lendemain, alors imaginez une seconde se confronter à Maxence Darkan dans un combat singulier aux poings sans connaissance en art martial... vous êtes dans une sacrée merde, voilà tout.
-Après j'dis ça, mais la polyvalence ultime, ça existe pas... enfin, si, je suppose, mais c'est des années et des années d'entraînement... et même, vous aurez toujours une spécialité, un domaine dans lequel vous dépasserait les autres, en soit, c'est pas une mauvaise chose. Sauf que j'le répète : vous pouvez pas uniquement baser votre survie sur une compétence, parce que quand quelqu'un trouvera un moyen de la contrer, vous n'aurez plus rien pour vous défendre.
Et c'était bien quelque chose que Maxence avait compris depuis longtemps maintenant. Elle avait comblé ses lacunes en corps à corps pour devenir une vraie bête de combat. Toujours meilleure avec des armes de poing, elle n'en restait pas moins dangereuse sans... en plus de ses grenades.
-Dans tous les cas, si ça t'arrive, j'te conseille d'avoir un testament à porté d'main. Affirma-t-elle premièrement dans le plus grand des calmes. C'est bon, j'déconne. Si tu veux mon avis, évite de perdre ton sabre, ce serait un bon début... mais si tu veux vraiment un truc utile, prend une flash bang : ça tue pas, c'est pas trop douloureux, à part pour les yeux, ça permet de stopper sa cible et de la maîtriser plus facilement.
Mais la situation tourna soudainement au vinaigre. Elle se leva, haussant le ton, tout en s'approcha du petit gros qui s'était décollé du mur, observant, apeuré, la menace qui s'approchait.
-Ok, alors aussi loin qu'j'ai envie d'voir une bande de préados se foutre misérablement sur la gueule comme des idiots, j'ai un contrat à respecter alors laissez-moi remettre certaines choses au clair. Elle se pencha vert le gamin qui avait commencer cette tirade stupide. Écoute-moi bien, la Force ne te rend pas supérieure aux autres, elle ne fait pas de toi une personne plus intéressante qu'une autre et elle ne te rend sûrement pas plus extraordinaire que Dylan, l'enfant attardé d'la classe de CP à deux kilomètres de là, pigé ? L'humilité, t'as signé pour ça j'te signale. Continue d'penser comme ça et tu seras l'premier à t'faire descendre par Caporal Lèche-couilles sur un champ d'bataille d'une planète moisie au fin fond du trou du cul d'cette foutue putain d'galaxie. Est-ce que j'me suis bien fait comprendre ?
Il hocha la tête, les yeux ronds comme des billes, le regard figé dans la peur. Terroriser des enfants... c'était aussi drôle que ça en avait l'air. À vrai dire, elle commençait à se demander si les Jedis ayant organisé ce cours avaient finalement prévu que Maxence dépasserait les bornes. Peut-être que tout ça était un enseignement à la dure... ou peut-être qu'ils étaient réellement suffisamment fous pour laisser à la mercenaire la garde de nombreux initiés. Elle se tourna donc en direction de la Mirialan, le regard noir, s'approchant de quelques pas, la voix sombre.
-Quant à toi... « j'vais t'coucher » ? Sérieusement ? Tu crois faire peur à qui avec tes menaces que personnes peut piger ? Le clan quoi ? Tu crois qu'il en a quelque chose à branler du clan Putatra s'il sait même pas c'que c'est ? Tu crois pas qu'définir la menace ça aiderait à clarifier la situation ? Nan, tu penses que le monde tourne autour de toi peut-être ? Elle les engueulait salement, mais elle ne faisait que son travail d'enseignante. Un conseil : t'aurais dû lui dire : « j'vais t'éclater la gueule tellement fort que tes dents fusionneront avec ton œsophage ». Là c'est bien, là ça fait peur, on veut pas d'ta vie personnelle.
Son préféré restant : « J'vais t'étaler ta sale gueule sur le trottoir ». Violente. Explicite. Directe. Sans détour. La perfection.
-Morale de l'histoire, personne ne fait honte à qui qu'ce soit, personne n'est supérieur à qui qu'ce soit et surtout... si vous voulez vous foutre sur la gueule, pourquoi attendre demain ? Elle leur lança un regard mesquin, c'était une punition, en quelque sorte. Aller, debout, on prend son sabre. Les autres, écartez-vous et laissez-les faire. S'ils ont tant envie d'se battre, alors qu'ils le montrent. L'un face à l'autre, on s'plaint pas, on récolte ce qu'on sème. Vous pouvez utiliser la Force, votre sabre, vos poings, votre corps dans son intégralité et c'est tout. Vous êtes pas content ? D'accord, mais on embête pas les autres avec sa mauvaise humeur.
Elle fit signe aux autres initiés de s'écarter. Elle était plutôt fière de la pédagogie utilisée. Confronter les enfants aux conséquences de leurs actes et paroles... Pas mal, Max, pas mal. Les gamins derrière elle, les deux turbulents devant, face à face, elle ne savait pas qui gagnerait, ni jusqu'où ils iraient dans la confrontation... dans tous les cas, elle était là pour les interrompre au moindre dérapage.
Kiva Nidmu
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Mer 20 Oct 2021 - 1:35
L’etre inacheve
Kiva Nidmu #666699
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Enfant générique #9999ff
Velashera #993333
La honte, ce sentiment si prenant et agressif. Elle nous fige ou nous enrage, cela dépend de comment on vit avec notre orgueil. J’avoue ne pas trop savoir quoi ressentir présentement en réalité, j’ai l’Impression de ne pas mériter d’exister en fait, la tête enfoncée entre mes deux épaules, je regarde mon adversaire qui ne semble pas plus enchanté de la situation. Je me mordille la lèvre inférieur dû au stresse jusqu’à ce qu’elle, après tout ce temps, saigne un petit peu par irritation. J’avoue espérer qu’on me dise que c’est une blague, que je n’ai pas à me faire humilier devant tout le monde suite à une bagarre perdue d’avance. Je pensais avoir la journée pour… m’entrainer et espérer un miracle? Je ne sais pas trop.
Devant moi s’allume alors le sabre de mon collègue de classe qui a définitivement plus de potentiel que moi au niveau du courage. Moi, rien, je n’ai pas vraiment envie de me battre, j’en ai jamais eu envie même, malgré mes paroles qui maintenant, semble tellement stupide et vide de sens. La colère me rend tellement conne parfois, elle me fait honte. J’essaie de ne pas totalement me ridiculiser non plus, j’ai quand même dit que je n’utiliserai pas la force ni mon sabre contre lui, ne faudrait pas que j’ai l’air d’une menteuse en plus non? Je place donc mes deux poings devant moi comme une boxeuse (Une très mauvaise boxeuse) et réfléchi à un plan, heureusement, il est moins rapide que la prof.
La pièce est tellement vide d'objets, autre que nos sabres et nos vêtements, il n’y a rien. Je regarde la blonde encore une fois, un peu piteuse, j’espère tellement qu’elle nous dise d'arrêter, mais non. Les deux on s’approche et il attaque en premier avec son sabre, il me manque vue l'écart mais je remarque rapidement l’avantage d’avoir un arme pour ce qui est de la distance. Je serre les dents par surprise et recule de quelques pas, mais à chaque fois il fait de même, en resserrant notre distance. Je sens alors le laser siffler devant mon nez, créant une réaction de confusion dans mes jambes qui me fait durement tomber sur le fessier. Les yeux emplis de honte, je remarque qu’il a fait tout de même un pas vers l’avant pour mieux me surplomber, mieux m’écraser, comme une mouche. J’ai peur, évidemment, d’être plus humiliée que je le suis déjà, comment contrer ça? C’est à ce moment que mon esprit vint me secourir de ce souvenir alors que je vois mon adversaire à distance de jambe.
« hésitez pas à viser les boules. Franchement, un Sith mettra tous les coups bas possibles et imaginables en œuvre pour vous décapiter, alors dites-vous qu'un bon gros coup d'talon dans les couilles vous octroiera plus d'honneur qu'eux. »
D’un coup vif, mon pied vient s’enfoncer dans l’entre-jambe de mon rival, mais avec beaucoup plus de violence que je ne le croyais, au point de trouver le son émit par le kick très inquiétant. Le bruit métallique de son sabre qui tombe au sol vient alors signaler un abandon de sa part, ça et aussi le fait qu’il est recroquevillé par terre en silence. Il ne crie pas, mais on ressent qu’il est en train de souffrir le martyr vu son visage rouge et ses larmes qui lui coulent lentement sur sa joue.
Je suis vraiment désolée! Je ne pensais pas que ça te ferait aussi mal... Le remords m'envahit alors que celui qui doit maintenant me détester se roule par terre en douleur. J’ai les deux mains devant ma bouche pour cacher ma panique et mon inquiétude, alors que les autres élèves se sont approchés pour aller secourir leur camarade. Décidément, mon introduction avec les initiés de Coruscant est bâclée et c’est moi qui l’a totalement sabotée.
Je recule de quelques pas et regarde par terre pour éviter le regard des gens fâchés, surtout la blonde qui nous sert de prof pour la journée. À quoi devait-elle penser présentement, me rosser? Me lancer en bas de la plus haute tour de la capitale? Ou peut-être qu’en fait elle y voit une raison de plus pour ne pas aimer les jedi? J’ai tout foirée bordel, j’aurais dû y penser que ce qu’elle suggérait pour combattre des sith n’était peut-être pas adapté pour un collègue, je devais le laisser me battre, le laisser gagner… regarde ou l'orgueil t’amène Kiva, tu es méchante désormais, une mauvaise personne même!
Je cache lentement mes mains à l’intérieur des manches de ma robe et reste silencieuse un temps, attendant la correction de Maxence qui risque d’être très méritée.
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Maxence Darkan
# Re: L’être inachevé [PV Maxence Darkan] - Mer 27 Oct 2021 - 13:40
Et bien oui, elle n'avait pas fière allure la gamine, mais qu'y pouvait Maxence ? Elle allait arrêter sa punition simplement grâce à un regard de chien battu ? Sûrement pas. Des fois, aussi douloureux pouvaient-elles être, il fallait affronter les conséquences de ses actes. Si ça ne tenait qu'à elle, elle se serait bien pris une bière et une clope pour admirer le spectacle, comme un combat de gizka illégal... était-ce seulement légal de forcer des enfants à se battre dans le cadre de « l'enseignement » ? Non, sûrement pas. Mais pour des initiés, personnes ne dirait quoi que ce soit... franchement, allait-on lui en vouloir de maltraiter des enfants soldats ? Ne répondez pas.
Elle était partie pour se battre avec les poings en plus. Ça, c'était étonnant, Maxence pouvait au moins lui reconnaître qu'elle était du genre à vouloir tenir ses paroles... dommage que les capacités ne suivaient pas. Maîtriser le manque d'allonge était un exercice délicat que même la blondinette n'avait pas dompté à son plein potentiel. Manquer d'allonge, c'était aussi l'assurance de savoir son adversaire en confiance, et donc de profiter de ses erreurs de jugement.
En parlant d'erreur de jugement... l'entièreté de la classe se mit à grimacer en voyant le pied de la Mirialan s'enfoncer pile dans les parties intimes de l'initié. Même Maxence crispa son visage en posant un poing compatissant contre ses lèvres face à ce déchaînement de violence. L'air siffla entre ses dents quand le gamin s'écroula au sol, les mains portées à ses délicates et douloureuses boules. Finalement, laissant de côté la gamine qui faisait visiblement un carnage quand on la cherchait, la professeur s'approcha du blessé, se penchant au-dessus de lui, ne faisait que l'observer en premier lieu, il gémissait en se roulant de gauche à droite.
-Ça va ?
-J'ai envie de vomir...
-Ah ouais, j'en ai entendu parlé d'ça. Leçon d'la minute ! S'exclama-t-elle soudainement comme s'il ne s'était rien passé. Frapper dans les boules des hommes leur donne envie d'vomir. J'crois qu'leur petites cacahuètes remontent dans le bide et bousillent tout à l'intérieur.
Non, pas vraiment. Et après ce petit moment physiologie humaine, elle se tourna vers la coupable qui se tenait à l'écart du groupe. Elle avait honte, même la blondinette pouvait le lire sur son visage. Mais sans exprimer à part une grande sévérité dans le regard, elle la considéra, seulement deux petits mètres les séparaient. La mercenaire pointa le pauvre bougre du doigt.
-T'as vu c'que t'as fait ? Un silence s'instaura entre les deux, puis elle mit à rire. Parce que tu devrais admirer. Putain, t'y es pas allée d'main morte. Pouha, ça c'est du coup d'pied dans les boules. Va falloir lui trouver d'la glace les mioches, elles vont enfler là. Toi. Ouais toi, va chercher d'la glace. Oh merde, c'est trop. J'adore mon boulot.
Sadique. Elle essaya de retenir ses rires moqueurs sous les regards indignés de ses élèves. Franchement aucun humour ses mioches. Elle finit par s'asseoir en reprenant ses esprits. Ses yeux balayèrent son auditoire. Peut-être n'avaient-ils pas compris ce que voulait leur faire comprendre Maxence avec toute cette mascarade... Peut-être croyaient-ils vraiment qu'elle ne faisait ça que par pur sadisme.
-Vous voyez ? Vous voyez c'qu'ils viennent de faire ? Oui, ils avaient vu. Vous avez d'la chance que ce soit moi là prof et pas un d'vos Maîtres. Laissez-moi vous expliquer un truc : Vous êtes des alliés, des collègues, des camarades, peu importe comment vous vous considérez, vous êtes dans l'même camp. Ça veut pas dire que vous devez forcément être toujours d'accord, juste que vous devez vous faire confiance.
Puis elle soupira, en affichant un petit sourire suffisant.
-Vous êtes des Jedis... 'fin, vous l'serez bientôt. La galaxie est impitoyable, surtout avec les sensitifs, si vous êtes même pas capables de vous blairer entre vous, le mieux à faire, ça reste de quitter l'Ordre pour faire des études et reprendre le collège. Puis elle s'allongea sur le côté, soutenant son visage d'une main las, caressant le tatami de l'autre. J'veux dire, vous auriez très bien pu jeter les armes et refuser d'vous battre en me prouvant par A plus B qu'ça servait à rien, mais à la place, vous vous êtes confrontés sans poser d'question.
Ses iris bleutées remontèrent en direction de la casseuse de testicules avant de retourner sur celui qui avait subit son nouveau surnom. Ses épaules se haussèrent.
-La rancune. La colère. Ça n'amènera qu'une chose : des couilles en miettes. Alors ouais, des fois, ça fait du bien, de se défouler un peu, de faire comprendre son point d'vue par la force... sauf que le jour où vous vous rendrez compte de la personne que vous êtes devenue en l'faisant, ce sera aussi le jour où vous comprendrez qu'il est impossible de faire demi-tour.
Elle plissa les yeux en se demandant de quel film elle avait pioché cette réplique. C'était beau en tout cas, elle avait l'air pleine de sagesse. Ceci dit, Maxence savait parfaitement ce que pouvait faire la colère et la rancune à l'esprit. Elle l'avait subit. Elle en avait perdu un bout.
-Aller. Excusez-vous.
Elle était partie pour se battre avec les poings en plus. Ça, c'était étonnant, Maxence pouvait au moins lui reconnaître qu'elle était du genre à vouloir tenir ses paroles... dommage que les capacités ne suivaient pas. Maîtriser le manque d'allonge était un exercice délicat que même la blondinette n'avait pas dompté à son plein potentiel. Manquer d'allonge, c'était aussi l'assurance de savoir son adversaire en confiance, et donc de profiter de ses erreurs de jugement.
En parlant d'erreur de jugement... l'entièreté de la classe se mit à grimacer en voyant le pied de la Mirialan s'enfoncer pile dans les parties intimes de l'initié. Même Maxence crispa son visage en posant un poing compatissant contre ses lèvres face à ce déchaînement de violence. L'air siffla entre ses dents quand le gamin s'écroula au sol, les mains portées à ses délicates et douloureuses boules. Finalement, laissant de côté la gamine qui faisait visiblement un carnage quand on la cherchait, la professeur s'approcha du blessé, se penchant au-dessus de lui, ne faisait que l'observer en premier lieu, il gémissait en se roulant de gauche à droite.
-Ça va ?
-J'ai envie de vomir...
-Ah ouais, j'en ai entendu parlé d'ça. Leçon d'la minute ! S'exclama-t-elle soudainement comme s'il ne s'était rien passé. Frapper dans les boules des hommes leur donne envie d'vomir. J'crois qu'leur petites cacahuètes remontent dans le bide et bousillent tout à l'intérieur.
Non, pas vraiment. Et après ce petit moment physiologie humaine, elle se tourna vers la coupable qui se tenait à l'écart du groupe. Elle avait honte, même la blondinette pouvait le lire sur son visage. Mais sans exprimer à part une grande sévérité dans le regard, elle la considéra, seulement deux petits mètres les séparaient. La mercenaire pointa le pauvre bougre du doigt.
-T'as vu c'que t'as fait ? Un silence s'instaura entre les deux, puis elle mit à rire. Parce que tu devrais admirer. Putain, t'y es pas allée d'main morte. Pouha, ça c'est du coup d'pied dans les boules. Va falloir lui trouver d'la glace les mioches, elles vont enfler là. Toi. Ouais toi, va chercher d'la glace. Oh merde, c'est trop. J'adore mon boulot.
Sadique. Elle essaya de retenir ses rires moqueurs sous les regards indignés de ses élèves. Franchement aucun humour ses mioches. Elle finit par s'asseoir en reprenant ses esprits. Ses yeux balayèrent son auditoire. Peut-être n'avaient-ils pas compris ce que voulait leur faire comprendre Maxence avec toute cette mascarade... Peut-être croyaient-ils vraiment qu'elle ne faisait ça que par pur sadisme.
-Vous voyez ? Vous voyez c'qu'ils viennent de faire ? Oui, ils avaient vu. Vous avez d'la chance que ce soit moi là prof et pas un d'vos Maîtres. Laissez-moi vous expliquer un truc : Vous êtes des alliés, des collègues, des camarades, peu importe comment vous vous considérez, vous êtes dans l'même camp. Ça veut pas dire que vous devez forcément être toujours d'accord, juste que vous devez vous faire confiance.
Puis elle soupira, en affichant un petit sourire suffisant.
-Vous êtes des Jedis... 'fin, vous l'serez bientôt. La galaxie est impitoyable, surtout avec les sensitifs, si vous êtes même pas capables de vous blairer entre vous, le mieux à faire, ça reste de quitter l'Ordre pour faire des études et reprendre le collège. Puis elle s'allongea sur le côté, soutenant son visage d'une main las, caressant le tatami de l'autre. J'veux dire, vous auriez très bien pu jeter les armes et refuser d'vous battre en me prouvant par A plus B qu'ça servait à rien, mais à la place, vous vous êtes confrontés sans poser d'question.
Ses iris bleutées remontèrent en direction de la casseuse de testicules avant de retourner sur celui qui avait subit son nouveau surnom. Ses épaules se haussèrent.
-La rancune. La colère. Ça n'amènera qu'une chose : des couilles en miettes. Alors ouais, des fois, ça fait du bien, de se défouler un peu, de faire comprendre son point d'vue par la force... sauf que le jour où vous vous rendrez compte de la personne que vous êtes devenue en l'faisant, ce sera aussi le jour où vous comprendrez qu'il est impossible de faire demi-tour.
Elle plissa les yeux en se demandant de quel film elle avait pioché cette réplique. C'était beau en tout cas, elle avait l'air pleine de sagesse. Ceci dit, Maxence savait parfaitement ce que pouvait faire la colère et la rancune à l'esprit. Elle l'avait subit. Elle en avait perdu un bout.
-Aller. Excusez-vous.
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