Torhyn Lokred
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« Docteur Thorn… » ......>

Non…trop formel…

« Cher Docteur Thorn »...…>

Ha oui…mais non…c’était encore trop…

« Absalom ».....>

C’était quand même un peu simplet comme formulation…

« Cher ami, ».....>

Hum…pourquoi pas ? Après tout je le savais suffisamment ouvert d’esprit pour ne pas s’offusquer de ce genre de chose. Et il avait appris à me connaitre, moi et ma manière de m’exprimer…Bon, poursuivons.




« Cher ami,
J’espère que vous vous portez au mieux. Je suis, pour ma part, en bonne forme, grâce à vous ! Vous m’avez libéré dans tous les sens du terme, et m’avez redonné gout à la vie, moi qui ne voyais que par ma maladie. A présent j’ai bon espoir de trouver un moyen de me guérir. Je suis actuellement en voyage d’affaires sur Coruscant. Je vous tiendrai informé de mon prochain retour sur Hapès.

Avec mes amitiés,

T.L.

PS : Ci-joint, un petit souvenir de notre première collaboration. »





Le souvenir en question n’était autre que la fameuse peluche de Tooka que j’avais gagné lors de la fête de la Courge sur Balamak. (N’avais-je pas dit que Torhyn était un grand sentimental ?)




HRP: Communication extraite de ce [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Absalom Thorn
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Mon très cher ami,

Quelle joie d’avoir de vos nouvelles ! Savez-vous que je pensais à vous ce matin, en signant les comptes que l’on me présentait, l’esprit égaré et distrait des chiffres, ce qui ne m’est certes pas habituel ? J’ai l’impression de revoir le jour où nous nous sommes rencontrés. Vous savez que je n’ai pas l’âme d’un mystique, et que je ne crois pas beaucoup au destin. Il me semble que la vie est plus souvent faite de hasards que de nécessités.

Et d’ailleurs, n’est-ce pas admirable ? Ne doit-on pas se réjouir de la liberté que nous offre une galaxie absurde, où les règles ne sont le fruit que de l’industrie des esprits conscients et fuir, à chaque fois que c’est possible, l’idée que nous puissions avoir été privés de nos existences par une main secrète qui les aurait déjà gouvernées sans nous ? Je préfère me dire que notre rencontre était dénuée de sens avant que nous lui en façonnions un : il me semble que de la sorte, nous n’en avons que plus de mérite.

Votre absence ici se fait sentir. Ce n’est pas un reproche : c’est un compliment. Vous manquez à nos conversations, et je crois que je ne suis pas le seul à m’être habitué à votre compagnie. Ana passe à votre laboratoire pour s’assurer que tout est en ordre, et conforme aux instructions que vous avez laissées. Elle s’y entend un peu en biologie elle-même, et je crois qu’elle en saurait plus, si elle n’était retenue par sa timidité.

Je vous envoie un fichier que vous examinerez avec soin. Il contient des informations de la plus haute importance. En effet, vous y trouverez l’adresse des meilleurs restaurants autour du Sénat Galactique et du Temple de Coruscant. Je ne veux pas parler de ces tables de luxe qui ont la faveur des sénateurs, et où l’on va moins pour manger que pour le faire savoir aux autres, mais de ces petits établissements qui sont comme réfugiés dans des ruelles, presque à l’abri des regards, et où se trouvent les véritables trésors de la cuisine de ce monde.

Sachez que je vous escroque. Votre cadeau vaut mieux que le mien. Je l’ai placé dans mon bureau, sur une étagère, car les félins aiment être en hauteur il me semble, et il me surveille. Les animaux ont souvent peur de moi, mais pas celui-ci. J’espère vous inspirer d’autres sentiments.

Je ne vous retiens pas plus longtemps. Sachez tout de même qu’il est dangereux de m’écrire : j’aime presque autant me lire que de m’entendre parler. Je me fais violence pour vous en restant bref, mais recevez, mon cher ami, l’assurance que je suis,

Votre très fidèle et très dévoué serviteur

N.
Torhyn Lokred
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Mon cher ami,

Un grand merci pour ce document transmis et qui m’a rendu un grand service. Mon séjour sur Coruscant s’est quelque peu écourté, mais j’ai pu apprécier la qualité de la cuisine et l’atmosphère fort sympathique de deux des adresses que vous m’avez recommandées. Ce fut un régal. Vous avez, comme de coutume, un gout très sûr. Je garde précieusement ces indications pour ma prochaine visite sur ce monde.

Je suis ravi que ce tooka ait trouvé une place de choix à vos côtés, avec tous les avantages qu’il peut accorder. Soyez rassuré, je n’éprouve aucun sentiment de peur vous concernant. J’ai toujours aimé les animaux, mais la plupart du temps, ils sont des cobayes. Alors quand ils arrivent à moi ils sont stressés, effrayé, et souvent affamés. Il est important, quand on fait des recherches scientifiques avec des cobayes, quels qu’ils soient, d’apprendre à les comprendre et d’établir un lien de confiance suffisant. Quelle ironie ne trouvez-vous pas ?

Comme je vous le disais, j’ai dû quitter Coruscant, un collègue m’a renseigné sur un individu qui pourrait m’aider à trouver une pièce manquante sur le dur puzzle que je dois réaliser. Il a la réputation de trouver absolument tout dans cette Galaxie. Peut-être pourrait-il même vous être utile. Je vais établir un premier contact sur Excarga, un monde minier situé dans les Territoires la Bordure Extérieure. J’espère trouver sur place un interprète, les rares mots que je connais en Huttese ou Bocce sont bien trop limités. Il va vraiment falloir que je trouve le temps d’apprendre au moins une de ces deux langues pour me faire comprendre dans ce genre d’endroit. Je vous tiendrai informé de mon investigation, et surtout de la fiabilité de l’individu. Je n’ai pas autant de tact que vous, mais c’est l’occasion de mettre en application ce que j’apprends à vos côtés.

Je vous en prie, n’ayez aucune retenue envers-moi, même à l’écrit, c’est toujours un plaisir de converser avec vous, de quelque manière que ce soit. Et lire les nouvelles que vous me donnez atténuent une étrange sensation d’éloignement. Alors, n’hésitez pas, cher ami, à m’écrire autant qu’il vous plaira. De même, Ana est une personne remarquable, je la sais réservée, mais si d’aventure elle avait la moindre question en matière de Sciences, je reste à sa disposition pour l’éclairer dans la mesure de mes capacités.

Je dois vous laisser, je suis en vue de ma destination. Portez-vous bien !

Veuillez croire à mon meilleur souvenir et en l’assurance de mon amitié la plus sincère.
T.L »



Absalom Thorn
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Mon très cher ami,

Dois-je vous avouer que moi-même, la dernière fois que je me suis trouvé sur Coruscant, j’ai cherché à écourter un séjour qui n’avait pas pour moi les mêmes charmes que jadis ? Je me souviens encore de mes années de Padawan, quand cette planète était pour moi un mystère sans cesse à explorer et que je la considérais toujours, une fois traversés les boucliers orbitaux, avec cette admiration confuse que l’on a pour les océans, quand on songe à tout ce qu’ils cachent sous leurs vagues de trésors enfouis et depuis longtemps oubliés.

Mais je me suis fait à la vie de la Bordure, aux espaces plus sauvages et aussi peut-être à une certaine solitude. J’ai toujours été un être sociable, mais la nécessité de cacher mes inclinations, au sein de l’Ordre, et plus tard celle d’éviter de donner trop à voir de ma vie personnelle à mes concurrents de l’Empire Sith, ont fini par cultiver en moi le goût de ces retraites silencieuses et méditatives, pour quelques heures ou quelques jours, où l’on retrouve à nouveau le sens du monde.

Mais nul ne peut enlever à Coruscant ce qu’elle fournit toujours : précisément ce qu’on y cherche, ou tout du moins la piste qui y mène. Je me réjouis de savoir que la planète ne vous a pas fait défaut et que vous êtes engagé sur un chemin qui vous paraît prometteur. Vous savez, n’est-ce pas, que les ressources dont je dispose sont aussi les vôtres et que, de la même manière que je me repose sur vous pour mes affaires, vous pouvez vous reposer sur moi pour les vôtres. Si cela peut vous ôter des scrupules, voyez-y le pragmatisme d’un économiste, mathématiquement convaincu que l’on est plus prospère quand on travaille à plusieurs.

En attendant que vous fassiez appel à moi, je ne puis que vous encourager en effet à apprendre le huttese. Si je ne m’abuse, mais il faudrait consulter les statistiques des démographes et des linguistes, c’est après le basic la langue la plus parlée de la Galaxie. Je l’ai apprise au Temple, quand j’étudiais pour devenir diplomate, et je ne l’ai pas regretté depuis. Si j’y suis parvenu, moi qui n’ai guère de facilité à apprendre des langues nouvelles, c’est que chacun peut le faire.

Je crois que je n’ai pas besoin de vous enjoindre à la prudence dans vos périples, car vous avez connu assez d’aventures déjà pour savoir à quels dangers on s’expose quand on voyage dans des systèmes aussi lointains, et la preuve est manifeste que vous savez y survivre. Tout de même, sachez que si vous aviez le moindre problème, il vous suffirait de m’écrire et je volerai à votre secours. C’est vous dire combien vous m’êtes sympathique, et à quels efforts je suis disposé, car vous savez ce que cela m’inspirer, de voler.

Vous allez bien loin, mon ami, et l’on trouve parfois des choses étonnantes aux confins de l’espace connu. Ce sont des contrées semblables qui ont vu naître et se développer mes connaissances de ce que les Siths et les Jedis appellent le Côté Obscur, et que je préfère appeler simplement la Force. On lit souvent que les explorateurs découvrent des planètes, mais ce sont ces planètes qui nous découvrent : plus l’homme voyage loin de sa maison, plus il descend dans les souterrains de son âme.

Votre très fidèle et très dévoué serviteur,

N.
Torhyn Lokred
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Communication tirée de ce topic: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]



« Très cher Ami,

Comment vous portez-vous ? Le voyage fut long, mais très instructif puisque je n’ai pas décroché de mes études. M’instruire me change les idées et m’aide à tenir. Je ne vous remercierai jamais assez de m’accorder accès à certains ouvrages de votre Bibliothèque. Alors si je peux vous aider à l’enrichir, ce sera avec le plus grand plaisir.

Pour l’heure, je constate avec joie que ma santé ne s’est pas dégradée davantage. Le processus s’est stabilisé. Sans doute ma tentative de traitement aura eu un effet positif. Pas question de ne pas en profiter. Je poursuis ma remise en forme et je me sens plutôt bien.

Je suis arrivé à bon port pour rencontrer le contact. Malheureusement il y a un petit contretemps. Le Professeur Vibul Tan est retenu sur Toprawa par les Loyalistes. Je vais donc me joindre à l’équipe pour sauver cet homme. Il est trop important pour qu’on court le moindre risque. Et je ne me sens pas d’attendre sur place sans être occupé. Autant participer à cette extraction. Je connais deux ou trois petites choses sur les Siths et ce dont ils sont capables. De plus, en tant que médecin je peux être utile. Je vous promets d’être prudent. J’espère juste que ces imbéciles de l’Inquisition ne me reconnaitront pas. J’aurai mille fois souhaité que vous soyez avec moi pour cette quête. On m’a parlé d’un certain Major Holz. Il semble que ce soit lui qui dirige les choses à propos de cette opération. Comme vous le disiez une fois, les Renégats offrent finalement certaines opportunités non négligeables, à nous de les saisir.

Je vous tiendrai informé de notre progression.

Prenez soin de vous Absalom.

Bien à vous,

Torhyn Lokred »

Absalom Thorn
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Mon très cher ami,

Je vais commencer à vous soupçonner d’être aventurier plutôt que scientifique, si à chaque fois que vous partez en voyage, vous vous retrouvez dans de semblables péripéties. Prenez garde à vous, mon ami : si vous continuez à démontrer un tel goût pour l’action, je vais finir par vous embarquer dans mes expéditions les plus scientifiques et les plus dangereuses, et vous vous retrouverez bientôt aux confins de la galaxie, à sauver avec moi quelque charmant jeune homme que des seigneurs de guerre barbares auront arraché sans pitié à la tendresse de sa planète natale.

Mais sérieusement : soyez prudent. Le scientifique pourra toujours découvrir demain ce qui lui échappe aujourd’hui, pourvu qu’il soit encore vivant, et s’il est bien agréable de savoir, il l’est encore plus de vivre. Quand vous partirez pistolet à la main braver des dangers incroyables au coeur de l’Empire, songez s’il vous plaît que si vous veniez à disparaître, vous manqueriez à votre laboratoire et vous me manqueriez à moi aussi, et peut-être plus encore à moi qu’à lui, si la chose est possible.

Cela dit, je suis bien malhonnête de vous adresser ces aimables reproches, car en vérité j’aurais fait exactement comme vous, et précisément je regrette de ne pas être sur place, à la fois pour contribuer, avec les faibles ressources qui sont les miennes, à la réussite de ces importants travaux, et parce qu’en y étant, j’y aurais eu le plaisir de me trouver à vos côtés. Je soupçonne malgré tout que les occasions ne manqueront pas de renouveler des exploits et qu’alors je pourrais jouir tout à la fois du plaisir du danger et de celui de votre compagnie.

Sachez que je connais un peu le major. C’est un singulier personnage, mais j’ai travaillé avec lui par deux fois. La première, c’était dans les sables et la deuxième, c’était dans les glaces. Cet homme a ceci de particulier que, plus encore que vous ou moi, il a le don de s’attirer les ennuis les plus exotiques dans les circonstances les plus étranges. Voyez cela comme une bonne ou une mauvaise nouvelle, cela le regard que vous portez sur le monde : d’un côté, cela tient presque de la malédiction, de l’autre, cela prouve qu’il survit à tout avec tant de régularité qu’il faut que ce soit par l’effet de ses talents plutôt que de la chance.

Tout de même : prenez garde à ses fréquentations. La dernière fois que je l’ai vu, il était membre d’un équipage renégat dirigé par un officier mégalomanes aux passions occultistes. Si je crois que le major, en général, quelqu’un de responsable et de compétent, ses associés sont parfois douteux et il convient de faire preuve avec eux de la plus grande prudence : ce seront peut-être les premiers dangers auxquels vous serez confronté. Méfiez-vous donc des chemins de traverse qu’ils voudraient vous faire emprunter et ne servez leurs desseins que dans la stricte mesure où ils sont conformes aux vôtres.

Si le major est accompagné d’un certain Mandalorien prénommé Joseph, un homme d’une quarantaine d’années, peut-être plus, un mercenaire au crâne chauve, je vous le recommande. C’est un associé fréquent du major. Je le connais depuis plusieurs années : c’est un homme qui a de la droiture dans ses engagements et de la franchise dans ses manières. Ses idéaux ne sont peut-être pas les miens, mais quand j’ai eu affaire avec lui, je m’en suis toujours bien trouvé, et je crois que lui aussi.

Voilà, ce sont mes maigres conseils : je crains qu’ils ne vous servent pas beaucoup. Revenez-moi vite, mon ami, car il faut que je reconnaisse qu’en vos absences, vous manquez à mon quotidien.

Votre très dévoué et très fidèle serviteur,

N.
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