Konrad Howl
Konrad Howl
Messages : 370
Eclats Kyber : 0




- Vandyne, 21.552 -

Musique d'ambiance :

Ce récit prend place vingt-quatre ans avant notre trame actuelle. De plus, l'histoire que je vais vous conter là est d'un atypisme surprenant car il s'établit aux confins du secteur de Morshdine au sein du système de Vandyne, sur l'unique planète colonisée du système à deux soleils. Pourquoi installons nous notre intrigue à cette année précise ? Tout simplement pour mettre en lumière les conflits qui y ont eu lieux en ces temps de conquêtes impériales.

Passons à présent au niveau micro-géographique en exerçant un zoom à la surface de Vandyne, et plus précisément aux abords de la capitale planétaire accueillant l'unique astroport du corps céleste. Ce dernier vient de tomber sous la coupe de l'Empire Sith près de quelques jours avant le scénario que je vais vous rapporter avec le maximum d'intelligibilité possible. Passons, si vous le voulez bien, au niveau micro-géographique en exerçant un zoom conséquent sur le Bastion côtier de Narva.

Afin de comprendre la raison de notre dévolu sur l'histoire de ce bastion balistique militaire, il est de mon devoir de vous fournir un briefing tant qu'à la situation stratégique de la capitale planétaire :

Il est donc important de savoir que Vandyne s'apparente topographiquement à Dubrillion, une planète océanique mais largement couvertes de vastes archipels. Toutefois, Vandyne est bien plus petite que Dubrillion et placée sur un point galactique moins stratégique. Il est aussi important de noter que la météo capricieuse due aux deux soleils du système en question crée de fortes tempêtes récurrentes à sa surface et est la cause du temps grisâtre omniprésent sur le globe.

Enfin, ceci n'est pas un bilan météorologique mais stratégique, veuillez m'excuser de cette disgression quoiqu'utile pour saisir l'ambiance dominante de ce jour privé de soleils. Ainsi donc, la capitale se trouve au bord des flots sur les côtes d'une immense péninsule nommée la Péninsule du Narval, d'où le nom du bastion qui nous intéresse là. Le Bastion de Narva est donc une vaste base militaire composée de fortins blindés équipés de canons balistiques et de puissantes DCA. Le tout installé au frais du contribuable impérial, pour le bien de l'Empire.

Ainsi donc le bastion couvrait la partie nord de la péninsule du Narval. Qui contrôlait cette immense base côtière contrôlait la capitale aux abords et ainsi prendrait le pouvoir sur Vandyne du même temps que son astroport. Et il se trouvait que Vandyne appartenait à L'Empire Sith du fait qu'il possédait ce bastion tenu par une légion de fidèles soldats aux compétences variées.

Le Lieutenant-Colonel Howl en était le chef. Le soldat en pleine ascension hiérarchique avait été l'homme qui avait permis la conquête de la planète de part une stratégie bien huilée de contournement, et bien que les plus avertis savaient que la mauvaise défense des locaux était l'unique raison de cette réussite, tout le monde se gardait bien de le signaler, s'accordant sur le fait que le Lieutenant-Colonel était l'unique responsable de cette victoire impériale.

Mais même si l'armée locale avait perdue sa capitale, le gouvernement de Vandyne était parvenu à se retirer dans les immensités océaniques avec une force conséquente. Les forces impériales s'attendaient donc à une attaque des autochtones assez bien équipés. Et c'est ce qu'il se produisait justement en ce moment même, voilà donc tout le propos de ce rapport épistolaire.

Pour une brève explication de la bataille il serait opportun de prendre place dans le poste de commandement du Bastion de Narva où se situent les pontes militaires de la base impériale.

- Lieutenant-Colonel Howl ! Les frappes orbitales ennemies ont détruits nos radars. Déclarait un Sergent.

- Major Ovin au rapport ! répondit l'Officier d'une voix rauque.

- Major Ovin au rapport, Lieutenant-Colonel, voici la situation transmise par la flotte orbitale : Deux corvettes bombardent la base depuis une orbite basse pendant que trois croiseurs, manifestement des mercenaires engagés par la résistance, canonnent notre flotte en orbite haute.

- Les escadrilles de chasseurs ont décollées ? Demanda l'Officier.

- Oui mon Commandant ! Les corvettes adverses débutent la riposte, les bombardements orbitaux ont cessés. Il s'adressait avec un immense respect au Lieutenant-Colonel.

- Mon Commandant ! Le sergent revenait à la charge. Nous venons de capter une communication de l'avant poste basé sur l'archipel de Belafont, son commandant signale le stationnement de cargos ennemis au dessus de la mer de Barang !

- Un débarquement ? Demanda vivement Howl.

- Négatif ! Aucun transport de troupes détectés mon Commandant ! Répondit tout aussi vivement le soldat.

Alors que des explosions retentissaient de l'autre côtés des parois blindées du poste de commandement du bastion, que des incendies se faisaient entendre et que les tirs de blasters de la DCA martelaient l'air, le Lieutenant-Colonel Howl était à présent dans une phase de circonspection tactique. Le grand homme était penché au dessus de la carte holographique de la région, mettant en lumière le bastion côtier et l'archipel de Belafont.

- Pourquoi la Résistance fait elle stationner des cargos à près de dix kilomètres du champs de bataille ? Qui plus est au dessus des flots, ce qui signifie aucun débarquement de troupes sur l'archipel de notre avant-poste...

Une lueur d'inquiétude traversa son regard, ses Officiers l'observaient en silence, attendant des directives, ne sachant que dire ni que faire pour le moment. Ils savaient tous que lorsque le grand stratège Konrad Howl - alors en montée d'estime auprès de ses pairs - réfléchissait en silence, ce silence ne devait être brisé.

- Récapitulons. La Résistance a engagée des maraudeurs, des mercenaires spatiaux afin d'occuper notre flotte en orbite tandis que des corvettes viennent bombarder les forts côtiers. Mais au lieu de faire débarquer leurs troupes, ils patientent à dix kilomètres de là... Qui est le Général adverse ?

- Selon nos renseignements le Général Vandynien aux commandes de l'armée de Résistance serai le Général Eris Vim Mornan.

- Mornan vous dites ? Je vois, c'est donc lui qui a fait bombarder les radars de Belafont la semaine dernière. Et à présent il s'attaque à notre radar, ici, à Narva... Nos radars sont sa cible... Nos radars qui permettent de... Eureka !

Il fit volteface vers le Major Ovin, pointant un doigts sur sa poitrine. Une lueur de fureur profonde mêlée à de la haine vrillait le visage de Konrad Howl.

- Savez-vous ce qu'ils font à Belafont ? Ils débarquent Major ! Ils débarquent ! Ne cherchez pas sur la surface de l'Ice-berg, le gros de l'ennemi est sous le niveau de l'eau ! Ces cargos, bien qu'à dix kilomètres de là débarquent bien leurs troupes ici, à Narva. Les cargos de la Résistance ont largués des sous-marins transportant les troupes de Mornan ! Et ils arrivent droit sur nous, et nous sommes dans l'incapacité de les détecter, nos radars étant détruits par les frappes ! Combien de temps nous reste-t'il d'après vous Ovin ?

- Le signalement nous a été fait il y a cinq minutes, si ce sont de bons sous-marins il ne nous reste qu'environ dix minutes avant leur débarquement sur nos plages.

- Selon les fonds marins de la baie, il observa l'holo-carte, ils vont débarquer sur la plage principale, il y a assez de fond pour que les sous-marins passent. Tout en sachant que c'est notre plage la moins bien défendue, Mornan y aura poussé son dévolu.

- Que faisons nous mon Commandant ? La voie d'Ovin vrilla lorsqu'une détonation, due aux combats aériens, fit vibrer l'air ambiant.

- Nous n'avons pas le temps de déployer notre flotte navale et encore moins le temps d'installer des défenses supplémentaires. Nous ne savons pas où ils se trouvent sous l'eau donc impossible de leur envoyer un missile... On va faire vite. Faites charger toutes nos mines sous-marines dans les bombardiers B-4D que vous pourrez trouver dans l'entrepôt. Qu'ils larguent l'entièreté dans la baie. Exécution Major !

Le Major Ovin s'exécuta.

Près de dix minutes plus tard la bataille était remportée. Et dans un magnifique feu d'artifice pour fêter cela dignement : Une série de puissantes explosions soulevèrent littéralement la baie de près de cinquante mètres dans des détonations amplifiées par les milliers de mètres cubes d'eau qui furent éjectés dans les airs sous l'effet des mines sous-marines réduisant en miettes les dizaines de transports de troupes sous-marins dont aucun de parvint jusqu'à la plage.

Alors que la surface de l'eau était couverte de débris, des débris tombaient du ciel, les corvettes adverses avaient été abattues par les chasseurs tandis que les croiseurs pirates chutaient vers la surface, détruits par la flotte orbitale.

Une nouvelle victoire venait s'aligner au palmarès du Lieutenant-Colonel Howl alors âgé de 27 ans, applaudit par ses pairs et bientôt inscris dans les annales de l'armée impériale.


Konrad Howl
Konrad Howl
Messages : 370
Eclats Kyber : 0



- Un baratin académique -

Il y a un nombre considérable d'arts, les principaux se comptant aux alentours d'une quinzaine, et une pléthore d'autant plus large de sous-arts, pas dans le sens où ils sont inférieurs, mais qu'ils s'apparentent de près ou de loin à l'un des arts principaux. Bref, le panel artistique est fort riche, en ce moment même vous lisez une "œuvre" littéraire. Les guillemets employés permettent de souligner que n'importe qu'elle littérature ne peut-être considérée comme un art à part entière. Ce que vous lisez actuellement est un balbutiement artistique, si ça se trouve vous ne l'apprécierez même pas, mais le travail d'invention et le temps accordé à sa rédaction peuvent laisser entrevoir une légère appartenance au domaine artistique de la littérature.

Vous pensez surement à présent que vous vous êtes trompés d'ouvrage, que vous feuilletez actuellement un dissertation, un manifeste voire un essai sur l'art littéraire et ses ambiguïtés, mais détrompez-vous, c'est bel et bien un nouveau chapitre d'une aventure Galactique que vous vous apprêtez à lire.

Une pré-introduction déroutante qui me permet de recentrer, vers une échelle plus précise, mon propos qui sera introduit par l'art cinématographique. Peut-être trouverez cela quelconque, ou bien cela vous instruira quelque peu, mais laissez moi vous entrainer un bref instant dans mon univers. Au sein d'une œuvre cinématographique, nous comptons régulièrement six techniques d'introductions pour l'histoire que nous voulons conter. Tout comme les familles artistiques, il y a ces six techniques d'introductions qui se décomposent en une profusion de sous-techniques. Mais nous nous en tiendrons uniquement à ces six-là afin de ne point vous égarer.

Veuillez patienter encore un paragraphe avant de pouvoir vous plonger dans le feu de l'action. En vous remerciant, je commence par vous parler de la première technique :

- Le scénariste peut choisir de débuter le film en introduisant le héro, soit plongé dans les méandres d'une mission secrète, les aléas d'une journée de bureau voire une discussion dans un bar introduisant le protagoniste.
- Le scénariste peut également introduire le méchant dès la première scène, soit dans la violence d'un braquage, les négociations avec des "gentils" voire l'attaque d'un vaisseau spatial.
- Nous pouvons tout aussi bien débuter notre histoire en établissant les relations entre les personnages, la plupart du temps par un dialogue aux échanges huilés.
- Quatrième technique : Débuter par le catalyseur de l'histoire, laissez moi détailler brièvement cela, c'est par exemple lorsque tout au long du film le héro poursuivra une clé d'activation de tête nucléaire, alors nous établissons l'objectif du film en présentant l'objet en question dans son milieu initial (une boite rouge verrouillée dans un bunker sécurisé, etc...), cela peut également fonctionner pour une personne, bref l'objectif du "plot" ou plus précisément le McGuffin.
- Nous pouvons également suivre le genre, par exemple vous mettez en scène une aventure spatiale ? Il serait donc opportun que vous débutiez votre film avec une bataille spatiale !
- Enfin, le contraire, et la dernière technique d'introduction, c'est tout simplement l'inversion de genre, si vous racontez une aventure spatiale, alors introduisez votre film dans une paisible ferme du Kentucky !

Il est important de conclure en précisant que ces techniques sont très flexibles et peuvent se décomposer à d'infinies ramifications. Cela afin de vous expliquer que l'art n'est point défini et peut difficilement l'être. Dans notre récit d'aujourd'hui nous allons user de la troisième manière suscitée : En établissant les relations entre les personnages dès l'introduction.

Merci de votre attention.

- Domaine de la famille Howl, 21.566 -

Musique d'ambiance :

La séquence prend ainsi place dans une salle à manger luxueuse, une large baie vitrée permet d'apprécier le paysage provincial de Dromund Kaas. Au centre de la pièce, une longue table en bois d'hêtre autour de laquelle sont installés un homme et une femme, âgés tout deux d'une petite quarantaine d'années, se font face. Trois couverts sont placés sur la table, une chaise demeure donc vide tandis qu'un plat couvert d'une cloche argentée trône au centre de la table.

- Tu dois surement être aux faits des dernières informations ? Demande la femme.

- Flydon Maxima. De simples velléités auxquelles tu ne devrai pas faire attention. Rétorque l'homme en se redressant sur son fauteuil.

- N'empêche. Les temps vont mal, très mal. Sans parler de la guerre entre les géants, les petits s'entre-tuent par millions sans qu'on en entende jamais parler. Que ce soit au sein de l'Empire ou même ailleurs dans la Galaxie. S'apitoie la femme, portant un regard diffus sur ses environs.

- Que ce soit à la création de ce monde, au point zéro de l'Univers, ou encore de nos jours, en pleine expansion universelle, le chao régit toute chose. Nulle chose ne peut être prévue et encore moins contrôlée, ce que nous traversons de nos jours n'est que la résultante d'un effet papillon inéluctable, tu devrais le savoir mieux que quiconque Ariana.

- Tu te trompe. Tu trompe magistralement sur ce point. Ecoute bien ce que je vais te dire et tire en des conclusions : Ce n'est pas le Monde qui est laid, ce sont les Êtres qui le peuple qui le sont. Réplique Ariana.

- C'est pourquoi je m'efforce de venir en aide à ce monde. En m'entourant de magnifiques personnes dignes d'y vivre. Le compliment séducteur passe complètement au dessus de la tête de sa femme.

- Tu fait allusion à ta fille peut être ? Celle que tu entraîne à se battre... à tuer ? Manifestement Ariana peine à se contrôler, mais reste digne.

Jusqu'à présent la caméra exerce un mouvement circulaire autour de la table, mais dès la fin de cette réplique chargée d'acidité, elle fait un rapide panoramique vers la nouvelle venue qui passe la porte de la salle pour s'avancer vers la table. Lorsque la jeune fille à la longue chevelure noire s'installe sur la chaise vide, le mouvement circulaire reprend en même temps que la discussion.

- Mais je vous en prie, continuez votre discussion sur moi. Intervint la jeune fille âgée de quatorze-ans.

- Que pense-tu de cela ? Demande sa mère, se penchant vers elle.

- De quoi ? De mon entraînement ? Rend la jeune fille comme réponse.

Voyant la moue approbative de sa mère - ce qui fit descendre ses cheveux blonds dans son assiette vide au dessus de laquelle elle était penchée - pendue aux lèvres de sa fille, Crystal Howl entreprend de porter une réponse à la vaste question. Tout en prenant de nouveau la parole, Crystal commence à se servir dans le plat dont elle hotte la coupe argentée. Elle commence à découper la volaille qui trône au centre de celui-ci.

- Je plaint les milliards d'autres enfants qui n'ont pas la chance d'avoir une famille telle que la mienne. Finalement, cela s'avère être très évasif.

- Connaitre la survie en milieu sauvage, maitriser quelques techniques de combats et savoir se débrouiller au tir est essentiel dans le "monde laid" dont tu me parlait tantôt Ariana. Commente de nouveau le militaire en tenue civile.

- Je vois. Selon-vous seule la violence peut répondre à la violence. Ariana abandonne les négociations en se redressant.

- Nulles violences n'est induite dans l'éducation que je lui prodigue. Je ne lui enseigne que la réalité des choses, voit cela comme une philosophie de vie. Je dois préparer ma fille à entrer dans un monde de violences en la rendant forte. C'est cette force qui lui permettra de mener une vie prospère comme la notre. Quel parent ne souhaite pas l'épanouissement de son enfant ? Konrad pose là une question d'une extrême cruauté, piégeant du même temps sa femme.

Le plan séquence prend fin ici pour passer à un montage plus dynamique tout en restant très académique, filmant le début du repas en silence avec des plans concentrés sur les jeux de regards. D'un côté, Konrad fixe un long moment sa femme qui détourne les yeux vers la baie vitrée, un abattement profond se fait ressentir chez elle. De l'autre côté de la table, le regard de son mari glisse sur sa fille, l'assiette remplie de morceaux de viandes et de légumes de toute sorte. Elle lui adresse un large sourire et désigne le plat fumant, l'intimant de se servir à manger. Ce qu'il fit en silence.

- Va-tu en ville demain ? Crystal agrémente sa question d'un large sourire.

- Oui, pourquoi ? Ce changement de sujet pique visiblement la curiosité du père de famille.

- J'aimerai faire quelques achats, m'amènerai-tu avec toi ? Crystal est vraiment adorable lorsqu'elle fait des demandes avec ce sourire. Elle est même adorable en toute circonstance en réalité.

- Qu'en pense-tu ? Cette question est posée à Ariana, comme pour réintégrer sa femme aux discussions de table.

- Faites comme bon vous semble. Pas un regard.

- Yes ! La joie traverse alors le visage de la jeune fille.

- Je dois passer à la Citadelle déposer un manifeste, ce sera assez rapide, tu m'attendra dans le speeder et après nous irons au complexe commercial de l'astroport. Que cherche tu ? Il sourit tout en découpant sa viande.

- Oh euh, il me faudrait un nouveau dé-coupleur ion, j'ai regardé une holo-vidéo pour réparer mon simulateur quadri-dimensionnel. C'est assez simple, suffit de changer cette pièce.

- Un dé-coupleur ion ? Si c'est le même que pour le four ionique, j'ai une pièce de rechange de ce genre. Inutile d'aller en acheter une nouvelle. Konrad garde toujours des pièces de rechanges dans son atelier, au cas-où.

- C'est vrai ? Superbe ! Mais je viendrai quand même avec toi en ville. Conclue la jeune fille.

Le reste du repas continue ainsi, jusqu'à ce que finalement Ariana se décide à se servir à manger avant que sa famille n'ait terminée le dîner. La caméra se plante en même temps au centre de la table sur un plan fixe permettant de voir les derniers échanges entre les membres de la famille Howl.

- Combien de temps cela durera encore ? Assène alors la blonde.

- Mon entrainement ? Demain après-midi je vais dans les marais chasser un peu, deux heures je pense. Rétorque le petite brune.

En face, le Colonel hausse un sourcil, relevant les yeux de son assiette.

- Non. Si tu fait allusion au chao universel et notre complaisance au sein de celui-ci, sache que non. Ce climat ne cessera jamais. Tu me connais à force, je ne suis pas un fataliste, mais un profond réaliste. Je sais que les altercations galactiques, que ce soit au niveau micro ou macro, ne cesseront que lorsque nous nous seront tous éteins. Je ne me complait pas dans la violence, j'y survie. Notre fille et toi-même font pareil. Conclue le chef de famille.

Tout bon cinéaste mettrai fin à cette séquence d'introduction, terminant sur une réplique qui définit parfaitement son personnage principal : Le Colonel Howl. Etablissant du même temps les relations houleuses qu'il entretient avec les personnes se sentant conférés d'une empathie compassionnelle pour les Êtres jugés faibles de la Galaxie.


Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn