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« Je ne vais pas te tenir la main éternellement, alors tu vas aller accomplir cet entraînement sans moi et te familiariser avec le travail en équipe, parce que ce n'est pas ton fort, pas plus que ta capacité à survivre en milieu hostile. » Voilà en tout et pour tout ce que j'avais pu apprendre sur la nature de cet entraînement lorsque j'avais posé la question à mon Maître. Rien de plus, rien de moins – ce qui aurait été difficilement faisable à vrai dire. Heureusement, j'avais réussi à surprendre les noms inscrits sur le datapad de l'équidé avant que celui -ci ne tourne les talons en renâclant à mon encontre. Je l'avais encore énervé, « toi et tes questions idiotes ! » mais il avait raison sur plusieurs points : je n'étais ni capable de travailler correctement en équipe, ni capable de survivre bien longtemps en milieu réellement hostile. Bien sûr, je parvenais à me défendre dans les salles d'entraînement du Temple, mais je n'avais que trop rarement eu l'occasion d'en sortir et de me confronter au monde extérieur et à ses dangers.

Qu'il en fût ainsi ! Si mon Maître jugeait – avec raison – qu'il devait en être ainsi. J'avais donc rassemblé mes affaires le matin même – allant jusqu'à prévoir de quoi effectuer un campement de plusieurs nuits – et m'étais dirigée vers les plates-formes d'atterrissage du Temple. Le lieu de la mission était inscrit dans ma mémoire, « … les envoyer dans la jungle de Dxun... », ainsi que ceux qui devaient m'accompagner, « … les padawans Naar et Ater ainsi que le novice Kalel formeront la première équipe et seront les premiers débarqués... ». Le principe de la mission était simple, les deux padawans les plus expérimentés devaient escorter le troisième, plus jeune et moins fort, le protéger et lui enseigner par la même occasion quelques techniques utiles en cas de soucis. Je ne connaissais que de vue tous ces individus, n'ayant eu que rarement l'occasion de les observer. Le premier était de mon âge et, malgré cela, avait déjà deux maîtres différents à son actif, le premier étant décédé, c'était Maître Anatho qui désormais guidait ses pas. Le second, beaucoup plus jeune que nous, était un félin, Félacatian, dont je ne savais rien hormis qu'il était novice et... poilu. Mes objectifs pour cette mission était donc multiple, en plus du simple fait de remplir avec succès ceux fixés par mon Maître, je devais en apprendre davantage sur chacun de mes deux compagnons d'armes, d'une part parce qu'il se pouvait qu'un jour mon chemin croise à nouveau le leur, d'autre part parce qu'il était toujours bon de connaître toutes les natures et tous les caractères. N'ayant jamais eu l'occasion de « voir » un Félacatian, je n'avais jamais été exposée aux stigmates expressifs de leur race, et cela allait être une occasion de le faire ; quant à l'humain, je ne doutais pas un seul instant qu'il m'apprendrait de nouvelles choses sur ceux de sa race. Le visage humain était une source infinie d'expression, presque autant que leur physionomie était riche de possibles.

La plate-forme se dessina devant moi, des droïdes s'affairaient dans tous les sens et de plusieurs groupes étaient déjà présents, tous pour des motifs différents. L'effervescence de ce lieu m'avait toujours quelque peu dérangée, moi qui n'était pas habituée à tant de mouvements, mais qu'attendre d'un des points névralgiques du Temple Jedi si ce n'est qu'il soit actif ? « … ils seront attendus au quai d'embarquement n°7... ». Soudain, une évidence me frappa. Toutes les informations avaient défilé sur le datapad. Toutes, sans que j'ai aucune précision supplémentaire à demander à mon Maître. Il l'avait fait exprès. Il m'avait expédié bien conscient que dans cette manie que j'avais de tout regarder j'avais déjà pris note de tout ce qu'il aurait pu me dire. Il l'avait fait exprès. Je ne m'étais pas trompée, c'était bien là le Maître dont j'avais besoin.

Sans surprise, j'étais la première arrivée, cinq minutes avant le décollage, je n'attendais pas mes compagnons à l'extérieur, embarquant directement à l'arrière du véhicule qui nous mènerait jusqu'à notre destination. Ce n'était pas par manque de politesse mais juste dans un mouvement naturel de repli face à cet excès de tumulte qui régnait dans l'astroport. J'étais aussi bien à les attendre à l'intérieur, méditant au calme, qu'à l'extérieur au milieu de tous les bruits et tous les vacarmes. Il ne me restait plus qu'à attendre mes camarades, après quoi nous décollerions immédiatement direction la Lune de Dxun.
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Presqu'une année déjà qu'il était le padawan de Gamaliel Anatho. Cependant, sa nouvelle vie s'était révélée beaucoup moins excitante et passionnante qu'elle l'avait été avec son premier maître. Lui qui s'attendait à parcourir la galaxie devait plutôt se contenter de rester au temple pendant que son maître accomplissait plusieurs missions à l'extérieur, en raison des tensions politiques actuelles. En effet, s'il n'était plus dans l'obligation d'assister aux séances de cours et d'entraînement groupées, il fallait avouer qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à faire sinon aller flâner une énième fois à la bibliothèque.

Alors qu'un nouveau jour se levait sur le temple, Kozan fut réveillé tôt par une sonnerie provenant de son datapad. Il avait beau résister, mais la sonnerie eut raison de lui. Il souleva les couvertures puis s'extirpa du lit avant d'aller regarder l'écran. Il lut le message qu'il vint de recevoir puis constata qu'il s'agissait d'une confirmation à un entraînement sur Dxun d'une durée inconnue avec deux autres padawans, dont un beaucoup plus jeune, il était mentionné qu'il faudrait veiller sur lui en raison de l'environnement hostile. Seul problème: Kozan ne se souvenait pas s'être inscrit à un tel entraînement. Peut-être que Gamaliel l'avait inscrit sans lui demander son avis, il se parlaient assez peu ces derniers temps. Il lut plus loin qu'il fallait qu'il se rende au hangar du temple pour le départ qui était prévu avant midi. Regardant l'heure sur l'écran, il commença alors à paniquer quelque peu voyant qu'il ne lui restait plus grand temps. Kozan s'habilla en vitesse puis prépara quelques vêtements supplémentaires dans un sac à dos. Il boucla son sabre laser à sa ceinture puis avala quelques comprimés anxiolytiques que le docteur d'Iziz lui avait donnés. Il avait beau ne plus être stressé, ne plus avoir de rêves étranges la nuit, il n'arrivait toujours pas à se défaire de cette addiction. Il avait cessé sa consommation lorsqu'il était redevenu padawan, mais récemment, il avait connu plusieurs effets secondaires de son sevrage et il était retourné voir le médecin. Il mis le pot de médicaments dans son sac puis quitta sa chambre avant de descendre l'ascensceur.

Lorsque les portes s'ouvrirent, la lumière qui s'en dégageait l'aveugla quelques instants. Il faisait un temps magnifique à l'extérieur et les plateformes d'atterissage reflétaient le soleil, heurtant quelque peu les yeux de Kozan, qui n'était pas sorti du temple depuis plusieurs jours. Lorsqu'il arriva au quai d'embarquement numéro 7, il constata qu'il était complètement vide. Il vit alors que la navette sur laquelle il devait embarquer était là, la porte ouverte. Peut-être ne l'avaient-ils pas attendu. Il y entra alors puis remarqua qu'une personne y était en effet déjà assise, une miraluka à en juger par le voile qui recouvrait presque la globalité de sa tête. Se devait être la seconde participante. Kozan s'approcha d'avantage et déposa son sac sur l'un des bancs avant de se présenter à la jeune femme.


- Salut, tu dois être la padawan Ater? Je suis Kozan, enchanté.

Il sourit alors à la jeune femme alors qu'il prenait place sur l'un des bancs. Cette dernière semblait être environ dans la même tranche d'âge que lui. Kozan remarqua alors qu'ils étaient seuls dans la navette, le troisième participant devait être en route...
Solal Kalel
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Maître Saa devait l'avoir inscrit pour cette expédition car Solal ne se souvenait absolument pas l'avoir fait. Après quelques râleries juste pour la forme, le petit félidé s'était levé, étirant ses pattes de devant à s'en décrocher le poitrail. Le droïd de service était aussitôt parti réveiller un autre Padawan à qui son maître avait sans doute réservé une surprise. Heureusement le Félacatian prenait la chose du bon côté. Premièrement, très peu de jeunes de son âge pouvaient se targuer d'avoir un mentor attitré à son âge. En cours, il avait apprit que 13 ans était le maximum pour être accepté auparavant, mais désormais un apprenti ayant vécu moins de 13 printemps était une perle rare et que les plus âgés aussi avaient leur chance. Solal trouvait cette réforme vraiment chouette, ainsi les novices étaient moins stressés et plus de monde voyait son rêve réalisable. Bien entendu, aussi futé soit le pré-adolecent, il ne pouvait pas deviner l'aspect "crise" qui se cachait derrière ni même les conséquences possibles. Lui ne se préoccupait que de savoir si ses copains auraient un jour sa chance, surtout que Maître Saa était un enseignant génial.

Du coup Solal eut hâte de voir la surprise qui lui était réservée, ce serait sans doute difficile mais le félidé ne rechignait pas à l'effort. Il se dépêcha donc d'aller manger, revint croquer la pastille qui lui servait de dentifrice, prit une douche et prépara ses affaires grâce à un petit droïd qui l'assistait pour tout ce qu'il ne pouvait pas faire. La machine passa ensuite le mince cordon autour de son épaule. Sur son dos reposait une petite besace qui ne le dérangerait pas pour marcher avec le minimum vital: trois rations de nourriture, une lampe torche (pour ses camarades.) et trois couvertures de survie tellement bien pliées qu'elles prenaient ainsi enchevêtrées, la place d'un mouchoir de poche. Elles pouvaient aussi servir pour dormir tout simplement car bien chaudes. Ses deux acolytes apprécieraient sûrement, ou même lui puisqu'il avait prit l'habitude de dormir avec un drap sur lui.

Solal savait désormais de cette mission qu'elle se passerait dans la jungle, enchanté de l'idée, il se glissa guilleret jusqu'au pont d'embarquement n°7. Malheureusement avant d'accéder à son domaine, le petit félidé devait supporter l'odeur forte du cambouis qui insupportait ses sens aiguisés, de même que le bruit de moteur et le sol qui ne correspondait guère sa morphologie. Ses pattes cliquetant sur la matière dure, le jeune félin se dirigea au petit trot vers le fameux pont, les yeux plissés, à la recherche du dit vaisseau. Chacun de ses muscles-encore légers.- jouant sous sa fourrure indiquaient ce qu'il était amené à devenir. Une "bête" qui n'atteindrait pas une taille mirobolante mais tout de même puissante et agile. Quant à ses pattes encore un peu rondes, elles lui promettaient de le faire grandir un peu, déjà ses 12 ans passés avaient affinés sa silhouette, fait pousser sa crinière qui n'irait sans doute pas plus haut mais se garnirait encore ainsi que ses dents de sabre. Ses pics eux n'étaient jamais réapparus après leur retrait suite à une infection. En somme, quand il n'était pas dans le hangar, n'avait pas de crise de douleurs dû à son accident, Solal était une sorte de gros chat parlant très bien dans ses pattounes. Si avec ça ses camarades ne le voyaient pas, c'est qu'il y avait un souci!

Cependant le jeune garçon avait sa petite fierté, il souhaitait arriver avant qu'on en vienne à l'aider, n'ayant pas du tout l'intention d'être un boulet même si ses camarades avaient 18 ans. D'ailleurs il ignorait bien pourquoi on l'avait mis avec des Padawans aussi âgés. Peut-être pour qu'il apprenne mieux? Pourvu que ceux-ci ne se lassent pas rapidement de sa présence et qu'il soit à la hauteur! Quoiqu'il en soit ce ne fut pas une mince affaire pour trouver ses deux compagnons de route avec lesquels il devrait faire équipe. On ne lui avait rien dit de plus sinon qu'il devait se montrer solidaire. Habituellement Solal évoluait sans personne, cependant il avait quand même son groupe de copains qui avaient tous un problème, alors il estimait pouvoir surmonter cet obstacle. De plus le jeune félin aimait aider, aller vers les autres n'était pas toujours simple mais son bon fond l'aiderait sûrement, sans compter que le Temple le socialisait déjà depuis ses 3 ans, il commençait à avoir un peu l'habitude.

-Bonjour.

Lança-t-il aux seuls Padawans présents sur le fameux "quai". Sautant dans le vaisseau d'un coup de reins souple, le Félacatian leva ses moustaches vers les deux apprentis. L'une d'elles portait un voile devant ses yeux, Solal avait fini par comprendre que c'était souvent une espèce sans yeux, maître Saa lui avait dit qu'ils voyaient pourtant! Peut-être à l'odeur comme lui un peu mais en plus développé encore? Ou alors avec un radar comme certains animaux volants ou marins? L'autre garçon était un sans-poils plus banal, un humain; ce à quoi Solal aurait dû ressembler, une queue blanche et des oreilles de chats en plus s'il n'avait pas son problème. Leur souriant puisque ses lèvres expressives le lui permettaient heureusement, le pré-adolescent se laissa tomber entre eux, se faisant tout petit comme seuls les félins savent le faire.

Avoir un "mâle" et une "femelle" ne l'aida guère à savoir qui était qui puisque pour lui, les deux prénoms étaient mixtes. On lui avait décidément donné bien peut d'informations, pas même un datapad! Juste le point de départ et de destination. Si ses deux compagnons n'en savaient pas plus, ils n'iraient pas bien loin.

-C'est qui Ylm et c'est qui Kozan? Moi c'est Solal! Dites est-ce que vous savez ce qu'on va faire dans Iziz? Ah j'ai apporté des trucs à manger et pour dormir pour nous tous aussi.

Fit-il avec une certaine maturité mais sans outrepasser non plus son âge. Solal était bien conscient qu'il ne devait pas jouer les gamins avec ces deux presques-adultes, il avait à coeur de se rendre utile, aussi avait-il su être pratique et solidaire avant même de commencer. Cependant à 12 ans, il était également logique qu'il s'empresse de dire tout ce qu'il avait préparé, en une phrase concise certes mais où se notait tout de même l'envie de bien faire ainsi qu'une certaine peur de gêner. Sans oublier son désir de vite savoir de quoi il en retournait! Quand on avait 12 ans, qu'on était Félacatian et qu'on vous promettait de retrouver la nature, c'était une raison de plus pour vouloir être au courant de tout ce qui vous attendait au tournant. Porté par l'enthousiasme des enfants de bonne constitution et l'idée de crapahuter dans l'herbe-tout en ayant un minimum conscience que cela restait un exercice.- le Padawan esquissait un grand sourire. Il était tout joyeux et confiant quant au travail à exécuter. Les Jedis savaient ce qu'ils faisaient, Solal avait une confiance aveugle envers eux.
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Si j'avais été la première à arriver, mes deux camarades ne mirent pas longtemps à me rejoindre. Le premier à se présenter fut le Padawan Naar. Lors de sa montée dans l'appareil, je ne pus que remarquer l'étrangeté qu'il dégageait. Alors que tous les membres du Temple rayonnait clairement à mes yeux, preuve de leur aspiration à la Lumière, ce jeune homme était terne, clairement en affinité avec la Force et pourtant si pâle. Je ne me permettais pas de juger du bienfait de sa présence ici, les Maîtres du Conseil lui ayant fait confiance, je ne pouvais que me trouver en accord avec leur sage décision, mais leur confiance à l'égard du Padawan Naar ne m'empêcha pas de me poser des questions jusqu'à ce que ce dernier m'interpelle.

" - Salut, tu dois être la padawan Ater? Je suis Kozan, enchanté. "

" - Padawan Naar, dis-je en inclinant la tête légèrement dans sa direction en signe de salut, je suis effectivement celle-ci. "

Je ne rajoutais rien de plus, ne voyant pas l'utilité d'en dire plus à vrai dire. Etais-je enchanté de rencontrer de façon particulière ce dernier, non, pas particulièrement. J'avais toujours eu du mal avec la surabondance de cordialité. Si je restais toujours polie, je ne comprenais pas pourquoi l'on se devait de faire des courbettes à la moindre occasion à nos interlocuteurs. De toute façon, le dernier membre du trio ne nous laissa guère le temps d'entamer quelques discussions que ce soit.

Ce dernier, un félin, arriva dans un concert de cliquetis. Ces pattes griffus faisaient chanter la ferraille des installations d'une façon particulièrement cacophonique et pourtant mélodieuse. Cela me rappelait un peu ce bruit étrange des règles que les professeurs tapotaient sur les tableaux noirs. Singulier, agréable bien qu'il ne semblait n'y avoir aucune raison à cela. Il vint se placer entre le Padawan Naar et moi-même, plaçant sa flamme lumineuse entre nos deux auras.

Il nous avait adressé un simple " - Bonjour. " que j'appréciais, et désormais s'inquiétait de savoir qui nous étions. Il s'était visiblement bien préparé à cette sortie, même s'il n'en connaissait guère les tenants et aboutissants. C'était intelligent, surtout venant d'un jeune qui aurait tout aussi bien pu ne pas avoir la maturité nécessaire pour ce genre d'anticipation.


" - Je suis la Padawan Ater, et voici le Padawan Naar. Nous n'allons pas à Iziz, nous quittons la planète pour rejoindre la Lune. Les maîtres nous ont confié une mission : t'escorter dans la jungle de Dxun de notre point de largage jusqu'à l'ancienne base mandalorienne où un camp a été dressé pour l'occasion. Nous ignorons à quelle distance nous serons largués de l'objectif, il n'y aura aucune autre indication si ce n'est la direction que nous devons suivre. En cas de sérieux problème, nous serons cependant reliés au Temple par nos com'links. "

La présentation des objectifs avaient claire, courte, précise et efficace. Il ne servait à rien de passer une heure à tergiverser là dessus. Une fois sur place, nous remplirons nos objectifs, et nous rentrerons. La soute du vaisseau de transport se referma lentement, la carlingue se mit à vibrer et bientôt nous nous sentîmes nous élever. Le trajet ne serait pas bien long de la planète jusqu'à sa lune. Il s'agissait de profiter de ce temps pour se détendre, se concentrer et s'immerger dans la Force.

Nous venions de nous poser, la porte s'ouvrit, ramassant mon sac, je sortais la première et repérais les lieux. Une clairière, de la végétation luxuriante, des herbes qui montaient jusqu'à la moitié de mon genoux. Rien de surprenant de la part de Dxun. Il ne pleuvait pas, pas encore. Des nuages s'accumulaient sur l'horizon, et nous n'avions aucun moyen de savoir si ils se décideraient à décharger finalement leur myriades de gouttes sur nous ou non. Les bruits d'animaux en tous genres résonnaient à travers la clairière. Je percevais des mouvements nombreux, insectes, oiseaux, etc., sans pouvoir clairement identifier à quelles espèces ils appartenaient.

Derrière moi, les deux Padawans sortirent, la soute se referma sans plus de procédure et le vaisseau décolla de nouveau, nous laissant seuls au milieu de la nature sauvage de la Lune. Le com'link, fixé à mon oreille, grésilla, et j'entendais la voix de mon Maître.


" - Vous êtes au sud-est du lieu de rendez-vous, à environs quarante kilomètres. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. Ton datapad t'indiquera la direction à suivre sans plus de détails. Que la Force soit avec vous. "

Lacunaire, clair. Mon Maître n'avait pas besoin d'en dire davantage et je n'avais pas besoin d'en entendre plus. Je me mettais immédiatement en route, faisant signe au Padawan Kalel de se placer immédiatement derrière moi, le Padawan Naar fermerait la marche. Des deux plus âgés, j'étais celle qui serait la plus à même de percevoir les dangers s'ils devaient se présenter devant nous, et ainsi en formation serrée autours du plus jeune, on pouvait espérer le protéger efficacement. Pourtant, j'intimais au Padawan Naar de rester vigilant et de garder un oeil sur nos arrières. Les bêtes sauvages de cet endroit n'hésiteraient pas à nous prendre en traître si l'occasion la leur été donnée. J'ajoutais un dernier signe, celui du silence. La discrétion en cet endroit serait notre meilleure alliée. Nous ne parlerions qu'à demi-voix et qu'en cas de nécessité. Le danger était bien présent, et les Maîtres très loin de nous.
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Kozan ne put s'empêcher d'esquisser une légère grimace devant la réponse de la miraluka. Tant de froideur. Évidemment, son espèce n'était pas réputée pour être très sociable, mais cela n'empêcha pas de surprendre le padawan un instant. Il sentait déjà qu'il allait l'aimer au cours des prochains jours qu'ils allaient passer ensemble, le voyage s'annonçait long. Ils furent rejoints quelques instants plus tard par le troisième padawan. Cependant, l'allure du nouvel arrivé déstabilisa quelque peu Kozan, c'était la première fois qu'il apercevait un Félacatian. Il en avait entendu parler, mais ne s'était jamais attendu à en voir un pour vrai. Ce dernier par contre semblait bien apprécier sa forme animale, ou peut-être était-il tout simplement incapable de s'en départir. Après qu'il nous ait salué, la miraluka lui répondit avant que Kozan n'ait eu le temps d'en placer une. Et en le temps de le dire, nous étions déjà sortis de l'atmosphère, en route vers la lune de Dxun. À mesure que la padawan Ater rappelait les objectifs de la mission à ses confrères, Kozan ne put s'empêcher de trouver la formule un peu étrange.

- Je n'aime pas ça. Ce n'est pas dans les habitudes du temple de dissumuler l'objectif principal d'une mission avant son exécution. Vaudrait mieux s'armer de prudence.

La navette déposa les apprentis au lieu prévu, puis une fois les baggages emportés avec eux, la jeune miraluka partit devant sans préavis, faisant signe à Kozan de fermer la marche, sûrement pour couvrir les arrières du plus jeune. À contrecoeur, Kozan acquiesça, visiblemment agacé par l'attitude du padawan Ater. Devant eux, la gigantesque et luxuriante jungle de Dxun s'étendait de tout son long. Grouillant de sons en tout genre, de vie, revoir cet endroit à la fois magnifique et déprimant ne faisait ni chaud ni froid à Kozan, il avait déjà hâte de partir d'ici.

- Soyez sur vos gardes, la faune de cette jungle est tout sauf pacifiste.

Et sur ces mots, la marche vers le point de rendez-vous débuta. Tout à l'heure, Kozan se rappelait que le comlink de la miraluka s'était activé, on avait pu y entendre une voix lui indiquer que le point en question se situait à 40 kilomètres de leur position actuelle. Il s'agissait d'une très longue marche de santé, ça leur prendrait la journée pour atteindre le camp. Les deux premières heures de marche furent sans grande excitation. Peu de mots furent échangés et la fatigue commençait déjà un peu à se faire ressentir chez le jeune Kozan. Il fallait dire aussi que ce n'était pas l'endroit le plus aisé pour circuler. Plusieurs fois, le groupe avait du contourner des formations rocheuses, ou des cours d'eau qui leur barraient le passage. Les clairières et les zones de forêt dense s'interchangeaient, mais étaient tous semblables. S'orienter dans cette galère n'était pas chose facile.

À l'orée d'une énième clairière, quelques sons de grognements se firent entendre.

- Ce sont des Maalraas.

Chuchota-t-il. Kozan détacha alors son sabre laser de sa ceinture et le conserva dans ses mains, sans toutefois l'allumer. Mais avant même que le groupe ne puisse faire un pas de plus, le menaçant prédateur bondit depuis la forêt sur le padawan Kalel. Mais avant que la bête ne l'atteigne, Kozan vint se mettre sur sa trajectoire et en un temps de réaction très rapide, le jeune homme alluma son sabre et trancha la tête de l'animal alors qu'elle était à quelques centimètres seulement de son visage, le corps de la créature vint ensuite s'écraser sur le sol. La respiration du padawan avait gagné en rapidité, mais la partie était loin d'être finie. La lame bleue du sabre de Kozan grésillait alors que quelques gouttelettes de pluie faisaient réagir le plasma de la lame.

- Ces bêtes ne se déplacent jamais seules, il doit y en avoir d'autres dans les parages.

Alors que ces mots fussent prononcés, trois autres maalraas s'approchaient d'eux, acroupis dans l'herbe, prêts à bondir sur leurs proies. Kozan ravala alors sa salive, se préparant à combattre de nouveau ces terrifiantes créatures.
Solal Kalel
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[HJ: Kozan j'aurais apprécié que tu laisses une chance à mon perso de s'apercevoir du danger lui-même... Je pense que même à 12 ans il est capable de ressentir un péril immédiat comme celui-ci, surtout qu'il était attentif. Rolling Eyes [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ]

Après qu'Ylm lui eut clairement exposé leur mission, Solal l'avait remercié d'un hochement de tête, heureux de déposer ses pattes dans l'herbe fraîche en ayant une idée concise de ce qu'ils allaient faire. La "grande" ne lui avait apparemment rien caché, c'était les maîtres qui ne voulaient rien dire, sans doute avaient-ils leurs raisons. Toujours est-il que le gosse était fier que la Miraluka ne l'ait pas laissé à part. Un petit détail le turlupinait en ce qui concernait le mot "escorter" mais il ne fit pas part de ses doutes. Premièrement il savait à peu près ce que ce mot voulait dire, les maîtres l'employaient pour parler de la protection rapprochée des civils, il ne voulait donc pas avoir l'air inculte. Deuxièmement, Ylm avait peut-être simplement adapté la conjugaison puisque c'était lui qui demandait, et que de son point de vue, c'était à lui d'escorter les deux autres. De toutes manières, inutile de se polluer la tête avec ce genre de questionnements stupides. Il valait mieux suivre le groupe et se montrer attentif à tout en attendant le bon vouloir des maîtres du jeu. Solal ne s'ennuyait pas malgré l'ambiance froide insufflée par la Miraluka. Il marchait d'un bon pas, humant les odeurs au passage, regardant autour de lui et s'entraînant à rester discret. Instinctivement le petit Jedi savait que dans une forêt se montrer prudent était primordial, et ce malgré sa confiance envers les maîtres. Si on l'avait mis en situation réelle, c'était bien pour qu'ils jouent le jeu, sans compter que c'était plus stimulant que d'être blasé à marcher bêtement en espérant qu'au moindre danger des secours arrivent.

Le jeune garçon ne savait que penser d'Ylm, elle était un peu bizarre mais ne le dérangeait pas. Au moins cette dernière lui avait parlé comme à un grand, sans rien lui cacher et ce bon point éclipsait tous les mauvais que le Padawan aurait pu éventuellement lui attribuer. L'humain quant à lui était un peu étrange, sympathique mais bizarre dans sa façon d'agir. Solal ne lui en voulait pas, maître Saa n'avait pas eu besoin de lui expliquer combien chacun pouvait être différent, il le savait de part sa propre histoire. De toutes façons ce ne serait pas Jedi de juger directement sur le tas, ainsi le Padawan répondit gentiment, essayant d'apaiser ce qui semblait être de la crainte à ses yeux.

-Ne t'en fais pas, comme la Padawan Ater le dit -Ouch, difficile de s'accorder sur ce point, mais Solal ne souhaitait pas avoir l'air impoli. Peut-être qu'utiliser les noms était important pour la Miraluka? Et peut-être aussi pour l'humain. Tous les grands se parlaient-ils ainsi?- en cas de gros problème, on peut appeler les maîtres. L'exercice va être difficile et il va falloir être prudent c'est sûr. Mais les maîtres ne nous laisseront jamais faire un mauvais coup. Ils nous cachent l'objectif parce que c'est sûrement ça le travail. Ça nous fait réfléchir. A mon avis, on doit juste continuer sans trop y penser... De toutes façons on le saura sûrement quand on sera arrivé, ça n'sert à rien de se remplir l'esprit avec ça. Il vaut mieux rester sur le moment prés...

Solal avait esquissé un sourire en se retournant vers son compagnon, parlant par instinct à voix basse quand la Force lui avait soudainement envoyé un signal. Le Padawan était encore trop jeune pour identifier à la perfection ses alertes, aussi resta-t-il plongé en état de choc un instant, essayant d'analyser cette onde tourbillonnante qui l'avait frappé de plein fouet. Parcouru par un choc électrique, le félin sursauta ou plutôt bondit littéralement pour échapper à la bête qui venait de lui sauter dessus. Il fut horrifié par la nouvelle vague de Force qui venait de l'assaillir. La mort. Purulente, terrible, si proche de sa personne. La tête du Malraa tomba au sol et le Padawan se tourna vers l'auteur de cet "assassinat" après s'être retourné pour observer son flanc encore chaud. La lame l'avait manqué de peu, lui aussi aurait pu être amputé de quelque chose ou bien écrasé par la tête du prédateur, pourtant ce n'était pas ce qui le choquait le plus.

-Mais... Mais... On pouvait juste dévier sa course, ou lui faire peur... Ou le blesser, non?

Les larmes piquèrent les yeux du petit Padawan. Il ne songea même pas à remercier Kozan, ce n'était pas de l'impolitesse mais la surprise la plus totale qui le faisait agir ainsi. Solal était littéralement abasourdi par la violence de la scène, et surtout il se souvenait de sa famille massacrée sur sa planète. Trop jeune pour saisir, il avait cru que les chasseurs avaient abattus tout le monde à cause d'une incompréhension. Personne n'avait voulu croire que les Félacatians auraient arrêtés de mordre si on leur avait donné une chance en les blessant ou en les effrayant pour ensuite discuter. Qui sait s'ils n'intimidaient pas dans le vain espoir de protéger leurs enfants. Etait-ce pareil pour le Malraas? Et quand bien même c'était pour les tuer, l'esprit d'un Malraas affamé n'aurait-il pas pu être déjoué? Le devoir d'un Jedi n'était-il pas d'épargner au maximum? De donner à l'adversaire une chance de repentir ou tout du moins d’échappatoire? Surtout quand il s'agissait juste d'un animal.

Solal remit ses débordements d'émotions à plus tard. Tout Padawan écoutant les classes de biologie de maître Hurf savait que les Malraas vivaient en groupe, le petit félidé encore plus car il avait toujours été proche de la nature.

-Vite grimpons dans cet arbre, ils ne pourront plus nous atteindre! Et on verra où sont les autres!

Proposa-t-il à ses compagnons avant de s'atteler à la tâche, griffant l'écorce, glissant mais se rattrapant pour atteindre une branche juste au-dessus de ses compagnons. Solal préférait éviter la confrontation directe pour échapper à la violence. Encore une fois c'était le devoir d'un Jedi selon lui, mais son instinct parlait également. Lorsque deux animaux se rencontraient, l'un comme l'autre préférait éviter le combat, d'où les techniques d'intimidation. Être blessé signifiait ne plus pouvoir chasser ou fuir le prédateur, c'est pourquoi les confrontations étaient toujours minimes contrairement à ce que l'on croyait. Maître Hurf avait eu du mal à expliquer le concept à sa bande de chenapans qui croyait dur comme fer au stéréotype de la jungle sans foi ni loi. Solal quant à lui avait pu poser des mots sur ce qu'il ressentait. Maître Hurf l'avait toutefois prévenu de faire attention à son instinct car avant d'être un félin il était un Jedi.

-Il en arrive deux autres... Montez!

Solal se dirigea bravement sur le bout de sa branche, prouvant qu'il ne s'était pas enfui par lâcheté, son corps de pré-adolescent ramassé sur lui-même et le poil hérissé, dents à découvert le félidé se mit à feuler sur les Malraas, tentant une technique d'intimidation purement animale; trop jeune pour s'essayer à la persuasion ou quoique ce soit. Quant à une éventuelle attaque, trop de sang avait déjà coulé, Solal préférait tout essayer avant d'utiliser la Force ou ses armes naturelles. Il ne le ferait que si Ylm et Kozan ne pouvaient pas se soustraire aux prédateurs qui les encerclaient avec avidité mais crainte également. Après tout l'un des leurs était mort de façon inexplicable, sans combat, sans que l'adversaire ne soit même inquiété, comme ça d'un coup de lumière. Autant dire que sa tête ayant roulé jusqu'à leurs pattes les dissuadaient déjà un brin.

Espérant couvrir ses compagnons, Solal lança un rugissement qui loin d'être bestial fut tout de même assez réussi pour ne pas le rendre ridicule. Malheureusement ça n'était pas suffisant pour effrayer les Malraas mais Solal espérait au moins les surprendre le temps que la Miraluka et l'humain montent, tout en priant pour que ce dernier ne soit pas encore pris d'envies sordides.
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Concentrée sur les étendues qui se trouvaient devant nous, je ne perçus l'arrivée du Malraas sur notre flanc que trop tard et déjà le Padawan Naar s'était occupé de lui détacher la tête du reste du corps. S'il avait effectivement protéger nos arrières, du moins l'avait-il fait par un moyen qui ne manquât pas de me surprendre. La mort ? Le Code Jedi ne nous imposait-il pas de chercher d'autres voies avant de se résoudre à employer celle-ci ? Une vague de Force ou un simple coup en pleine gueule aurait suffit à déstabiliser l'animal et le pousser à la fuite plutôt que de l'abattre froidement. Pourtant, il n'était pas temps de revenir sur les actes de notre partenaire car déjà je distinguais très nettement le reste de la meute de Maalras qui se glissait entre les arbres plus loin sur notre chemin. Profitant d'une clairière étroite, ils espéraient sûrement pouvoir nous bondir dessus alors que nous serions à découvert.

Nous nous avançâmes malgré le danger jusqu'à la lisière, le jeune Padawan Kalel ayant la brillante idée de monter spontanément se mettre à l'abri, tentant d'intimider nos adversaires pour les pousser à la fuite. Restant au pied de l'arbre, je décidais à mon tour de mettre en déroute la meute qui déjà sortait des sous-bois pour nous approcher d'un air menaçant. Activant mon sabre-laser, je découpais une branche voisine d'une taille raisonnable et en enflammé le bout touffu à l'aide de l'énergie dégagée par ma lame. Tous les animaux avaient une peur primaire de cet élément qu'était le feu et le fuyaient en conséquence comme la peste.

Sautant soudainement en avant en effectuant de grands arcs de cercle enflammés en direction des prédateurs, je jouais également du sabre, faisant entrer ma lame en contact avec le sol pour envoyer davantage de crépitements brûlants en direction des animaux. La réaction ne se fit pas attendre, la meute, déjà apeurée par la mort soudaine de l'un des leurs, jappa la retraite et se volatilisa dans sous-bois. Jetant immédiatement ma branche au sol pour l'éteindre, j'invitais d'un simple signe de tête le jeune félin à descendre de arbre, tandis que d'un signe de la main je proposais que l'on reprenne la formation. Cependant, je ne pouvais laisser l'incident non-commenté. Mon Maître m'avait appris à observer le Code à la lettre, à vivre le Code, me rappelant chaque manquement et me soulignant la nécessité pour un Jedi d'atteindre une perfection impossible. Manquement il y avait eu, manquement je me devais de souligner.


" - Padawan Naar, vous n'aviez pas à tuer cet animal. Nos Maîtres, notre Code ne sont tout entier que l'expression du respect de la Vie. Cet animal ne faisait que chasser, il n'a fait qu'obéir à son instinct ; il ne méritait pas la mort que vous lui avez infligée. "

Sans plus de mots, sans même avoir haussé le ton à vrai dire car je n'en voyais pas la nécessité, j'avançais de nouveau en direction de notre objectif, me concentrant de nouveau sur ce qu'il pouvait y avoir au devant.

Notre marche se poursuivit durant plus d'une heure. Les nuages n'avaient pas encore versés une goûte de pluie. Le silence s'était imposé entre nous, il était inutile de parler, il nous fallait être discret et nous concentrer. Nous étions arrivés à mi-parcours lorsque soudain mon oreillette grésilla.


" - Ordre du temple, une navette accidentée a été repéré à quelques kilomètres à l'Ouest de votre position, faites un détour et vérifier les lieux du crash. Terminé. "

Dans la seconde qui suivie, mon datapad me signifia qu'il avait reçu de nouvelles informations, le lieu à rejoindre. Une demi-heure de marche nous y mènerait mais quand à savoir ce que l'on y trouverait, c'était une autre affaire. Je me tournais vers mes camarades, sans vraiment chercher à les fixer, je les informais de ce que je venais d'apprendre.

" - Mon Maître vient de m'informer d'un changement d'objectif. Nous devons faire un détour vers l'Ouest pour gagner une navette accidentée et inspecter les lieux. Elle est à une demi-heure d'ici. Restons discrets. "

Et je reprenais la marche.
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[HRP: Si la mise en scène de la navette ne vous convient pas, je peux changer au besoin]

Kozan éteignit alors son sabre laser lorsqu'il vit les autres prédateurs détaler alors que Ylm avait eu l'idée de les effrayer par le feu. Après avoir pris quelques secondes pour souffler, l'adolescent remit son arme à sa ceinture. Au même moment, la mirakula s'approchait de lui pour lui glisser un commentaire concernant le fait d'avoir abattu la bête. Elle ne laissa pas le temps au padawan de rétorquer qu'elle reprit aussitôt la marche, sans aucun autre mot.

Kozan tenta de ne pas céder à la colère suite à la critique ouverte de sa partenaire, mais l'agacement causée par l'attitude de la padawan continuait de miner son moral. Certes il avait tué l'animal, mais il avait été pris de court et avait agit instinctivement pour protéger le jeune élève. Il se rappelait alors les larmes et la terreur sur le visage du félacatian. Il n'avait pas voulu l'effrayer, mais voilà longtemps déjà que Kozan n'avait pas mis les pieds sur le terrain, ses anciens réflexes étaient un peu endormi semble-t-il. Il regarda Solal partir devant lui, suivant de près Ylm. Kozan resta planté au même endroit quelques secondes, puis finit par suivre la marche, à contrecoeur. "J'aurais mieux fait de rester couché" pensa-t-il. Il savait toutefois que le groupe devait partir rapidement s'il ne voulait pas être de nouveau attaqué par la meute de maalraas, qui aurait tôt fait de se réorganiser.

Pendant les quelques heures de marche qui suivirent cet événement, Kozan ne pouvait s'empêcher de repenser à cette altercation avec la bête. Il savait que le code proscrivait ce genre de comportement et pourtant, il avait l'impression d'avoir agit correctement. Il avait préféré employer une méthode plus rapide, à défaut d'être cruelle, plutôt que de risquer de mettre en péril la vie d'un jeune jedi en formation. Après-tout, qu'aurait fait la bête si elle avait eu la chance de mettre ses dents dans son fébrile petit cou? Elle ne l'aurait pas épargné, elle.

Les pensées du padawan furent alors interrompues alors que la padawan Ater s'arrêta net, recevant des informations dans son oreillette. Des nouvelles du temple, probablement. Après avoir vérifié quelque chose sur son datapad, elle se retourna vers les deux autres padawans pour leur annoncer les nouveaux détails. Il s'agissait en effet d'un changement d'objectif. Une navette se serait visiblemment écrasée à quelques lieues de leur position actuelle, il fallait donc investiguer l'endroit et faire l'état des lieux. Notre marche reprit alors, direction ouest cette fois.

Près d'une demie-heure plus tard, le groupe fut envahi d'une odeur de fumée assez prononcée, il était évident qu'ils approchaient du site du crash. Quelques pas plus loins, toujours tapis dans la forêt, restant discrets, ils pouvaient apercevoir les débris et une partie de la navette au pied d'une petite falaise. Plusieurs décombres étaient en flammes, mais aucun survivant ne semblait se manifester. À peine quelques secondes plus tard, un brin de conversation au loin indiqua le contraire.


- Tu crois qu'on peut trouver un autre moyen d'aller sur la planète? demanda une voix féminine.

- Tu peux arrêter de poser des questions idiotes? À moins de trouver un vaisseau dans cette foutue jungle, on sera coincés ici un moment, tu peux me croire... répondit cette fois un homme à la voix grave.

L'absence de visuel toutefois n'aidait pas vraiment à identifier l'appartenance de ces deux personnes. Citoyens d'Ondéron, bandits, contrebandiers? Le choix était vaste. De plus, il était possible que certains membres de l'équipe manquaient à l'appel, la navette semblait en effet assez grande pour transporter environ 4 à 5 personnes. Kozan optait pour l'approche diplomatique, soit ouvrir le dialogue avec eux. Après-tout, dans la merde dans laquelle ils étaient placés, peut-être seraient-ils moins hostiles à les écouter. Kozan chuchota alors au groupe.

- On peut peut-être essayer d'entamer le dialogue. Ils ne sont que deux, visiblemment. Ils ne semblent pas représenter une menace.

Qu'allait répondre Ylm? Elle serait probablement en désaccord avec lui, elle qui se permettait de prendre la tête de l'équipe, mais Kozan avait besoin de consulter tout le monde. D'ailleurs il avait bien hâte d'entendre l'opinion de ses collègues.
Solal Kalel
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Solal ne pouvait qu'observer la tension régnant entre les deux adolescents. Sans en faire totalement partie, il restait concerné. Pour le Padawan, Ylm comme Kozan étaient étranges mais qu'y pouvait-il? Sa propre apparence et son caractère devaient sembler un peu bizarre également. Le tout était de trouver le juste milieu, chose loin d'être aussi évidente en théorie qu'en pratique visiblement. Solal était-il trop naïf? Il savait pertinemment que son âge l'y prédisposait et qu'il ne saurait y échapper éternellement malgré sa lucidité. Pourtant le jeune félin aimait à penser que former une équipe sans accroc ne relevait pas de l'utopie. Pour le moment, il se contentait de marcher, se concentrant sur le sol tantôt mou, dur ou piquant sous ses pattes. Son manque d'expérience le poussa à perdre de temps en temps son objectif de vue, discrètement mais avec cette fougue inhérente à la jeunesse. Ainsi s'amusa-t-il à compter les papillons en chemin, à renifler quelques petites odeurs, des minis pistes qui ne le menaient heureusement pas hors du sentier ou à poser ses pattes exactement dans les pas de la Miraluka devant lui, action qui lui donnait une démarche sautillante et élastique. Mal lui en prit lorsque les bottes de la jeune fille écrasèrent une ronce et que ses coussinets firent de même. Le Jedi boita un bon petit moment avant de reposer sa patte sur le sol. Dans son malheur il avait la chance d'avoir trois autres appuis au moins.

Redevenu calme avec ce petit rappel à la réalité et parce que c'était sa nature première, le félidé s'assit aux côtés de ses compagnons lorsqu'ils aperçurent le vaisseau. Instinctivement Solal s'était plaqué dans les hautes herbes, disparaissant à la vue de tous ceux qui voulaient regarder dans sa direction. Le jeune félin n'avait pas du tout l'intention de tuer le premier survivant qui passait pour en faire son quatre heure mais sa manière de se tenir en soi était assez équivoque. Heureusement Solal maîtrisait bien ses instincts de chasse pourtant bien plus exacerbés chez lui que ceux de sa race qui passaient leur temps sous forme humanoïde. Pour une fois il était d'accord avec Kozan, tout en ne saisissant pas bien ses chichis. Il y avait eu un Crash, pourquoi se posait-il la question?

Solal songea une seconde aux paroles d'Ylm. Peut-être que cela avait été organisé par le maître de cette dernière? Ou que celui-ci avait profité de leur présence pour porter secours à de vrais naufragés des cieux? Quoiqu'il en soit, le félidé avait décidé d'agir comme en "vrai" au cas où. De toutes façons il fallait tout le temps s'appliquer, il essaya de se souvenir des règles pour aborder des gens en situation de difficulté. Se présenter en amis tout en gardant ses distances au cas où si c'était un piège ou des trafiquants. Pour ce chapitre, se fier à la Force et à son instinct surtout afin de trouver le juste milieu... Puis rassurer les victimes sans leur promettre la lune d'Endor et ne pas leur cacher la réalité sans trop les effrayer. Mouais, Solal était trop jeune pour ressentir ce juste milieu malgré sa longue expérience auprès des Jedis. Il tourna la tête vers son aînée, plus froide que Kozan mais en qui il avait d'avantage confiance suite à l'affaire avec la bête tuée. Toutefois il tenait à rendre ses lauriers à l'humain également.

-Je suis d'accord avec le Padawan Naar-fit-il en se surprenant à chaque fois de cette étrange appellation qui s'était naturellement imposée sous la coupe de la Miraluka.-Ils ont besoin d'aide c'est sûr, et on doit faire comme les maîtres nous ont appris... Et aussi appeler les maîtres car nous devons les évacuer. Mais on peut déjà faire les procotoles... Pardon les protocoles de base? Organisation, prise de contact. Ah non c'est le contraire désolé; Donc oui voilà: leur parler, savoir qui est blessé, transportable ou pas, voir leur situation et ensuite tout préparer pour l'arrivée des secours. Mais faut appeler une navette ambulancière directement ou les maîtres? J'suis plus sûr...

Fit-il en contemplant désormais son camarade humain avant d'en revenir à la scène. Son museau se fronça légèrement lorsque l'odeur de caoutchouc brûlé parvint jusqu'à ses narines. Lui qui n'avait pas senti ses douleurs habituelles l'envahir commença à en deviner les prémisses. Pour tenter de stopper la crise le Pdawan se coucha sur le sol. Cette situation le ramenait bien des années en arrière lorsque sa mère et lui s'étaient écrasés. Les flashs ne revenaient pas encore mais Solal pressentait quelque chose d'anormal avec cette histoire. Il en avait peur par avance bien qu'il tâche de se contenir.
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Rien ne vint plus troubler la poursuite de la mission jusqu'au lieu qui avait été donné par mon Maître, les Malraas ayant visiblement décidé de s'en prendre à des proies plus aisées que le trio de Padawan Jedi que nous formions. Bien entendu, ce ne fut pas pour autant l'occasion pour nous d'entamer des conversations superflues et c'est donc en silence que nous accueillîmes les premières effluves de carbone dégagées par la navette accidentée. Immédiatement, le jeune Kalel se tapit au sol pour disparaître particulièrement efficacement dans la végétation tandis que le Padawan Naar et moi-même tentions de l'imiter ; il fallait croire que certains dons de la nature palliaient aisément le manque d'expérience du félidé.

J'avançais jusqu'à l'extrême lisière de la clairière, prenant grand soin de me dissimuler derrière chaque élément disponible, de sorte que nous arrivâmes tous trois sans nous faire repérer. Interceptant la conversation des deux premiers survivants, ces derniers ne nous indiquèrent en aucune façon s'ils se trouvaient être les deux derniers vivants d'un groupe plus importants ou si l'on devait s'attendre à l'arrivée imminente de nouveaux belligérants potentiels. Ma perception singulière me permit d'étendre ma sensibilité jusqu'aux individus qui se trouvaient hors de portée du champs de vision de mes deux équipiers. Un constat s'imposa, ils étaient armés et équipaient d'armures très nettement militarisées.


" - Attention, ils sont armés et équipés en conséquence. Ils ne semblent pas faire partie intégrante d'une armée régulière, ils n'ont pas d'insignes ni d'emblème, des mercenaires sûrement. Je suis pourtant d'accord pour opter pour une approche pacifique. Padawan Naar, Novice Kalel, approchez-vous et tâchez d'en apprendre plus. Je reste en retrait, dissimulée, ma perception me permettant de surveiller les alentours afin d'assurer votre sécurité si vous deviez vous retrouvez dans une position difficile ou surpris par des renforts imprévus. "

Je n'ajoutai rien et déjà je m'éloignais d'eux, gagnant un énorme arbuste qui me servirait sans aucune peine d'abri sûr tout en me garantissant la possibilité de percevoir l'ensemble de la petite clairière. La navette, un peu plus loin, émit une nouvelle explosion qui envoya voler quelques morceaux de métal qui s'éparpillèrent d'ici, de là. Elle ne portait pas non plus de marque distinctive sur le peu de carlingue qui restait entière.

Je me concentrai, me laissai envahir par les courants de la Force et étendait au mieux ma perception pour prévenir de l'arrivée de tout nouveau danger. Attendre et surveiller.
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- Putain de merde! s'écria l'homme tandis qu'un morceau de leur vaisseau lui passa sous le nez.

- On devrait partir, Rey, au cas où ce truc n'aurait pas fini de sauter de partout.

- Attends! On doit au moins vérifier s'il y a d'autres survivants!

Pendant cette conversation plutôt bruyante, Solal et Kozan eurent l'avantage d'être discrets dans leur tentative de se rapprocher des deux individus. Ils trouvèrent abri derrière un morceau de carlingue, à quelques mètres seulement de la scène. Kozan glissa sa tête sur le côté pour observer la situation. Les deux individus armés, apparemment des mercenaires, comme avait soulevé Ylm, étaient en train de soulever des morceaux de métal à la recherche de leurs homologues. Scrutant les environs, Kozan aperçut alors un datapad traînant sur le sol, à environ deux mètres de lui seulement. Croyant pouvoir se renseigner sur eux s'il arrivait à mettre la main dessus, il cru bon de se l'approprier. Seul problème: pour se faire, il devrait quitter son abri l'espace de quelques secondes, risquant d'être vu par les autres.

Accroupi, il décida de se lancer. À petits pas, il se rapprocha le plus discrètement possible du datapad, jetant des coups d'oeil furtifs à sa droite. Alors qu'il eut la main dessus, il retourna à l'abri le plus vite possible, tout en restant accroupi. Alors qu'il était presque revenu derrière le morceau de coque, un bruit de craquement vint annihiler sa couverture, le bougre avait pilé sur une branche. Kozan resta immobile alors que les deux mercenaires se retournaient vers lui, sortant aussitôt leurs blasters en les pointant dans sa direction. Il était dans de beaux draps. Avant de se retourner vers eux, il regarda Solal dans les yeux l'espace d'une seconde, attendant de lui qu'il reste camouflé, prêt à quoi que ce soit si quelque chose tournait mal. Du moins, plus mal que maintenant...

- Qu'est-ce qu'on a là dis-donc? Un jedi!

- Un jedi? Tu crois qu'il est dangereux?

- Allons... celui-là n'a pas l'air bien méchant, ce n'est qu'un gamin. Dis-moi, comment t'appelles-tu mon garçon?

Au moins, ils ne m'ont pas déjà tiré dessus, pensa Kozan.

Ils avaient l'air un peu ouverts à la discussion. Kozan tenterait donc de les pacifier, ou alors de gagner du temps tandis que ses amis se prépareraient à intervenir.

- Kozan, Kozan Naar.

Tandis qu'il répondait, il se rapprocha d'eux et chercha à trouver un quelconque insigne sur leurs armures. La femme lui fit signe d'arrêter avec sa main, trouvant qu'il s'approchait trop. Levant le bras, elle dévoila un petit insigne sur son flanc droit: un couteau à l'intérieur d'un cercle monochrome. Il n'y avait aucun doute possible: ces gens étaient des mercenaires de l'Échange, la plus puissante organisation criminelle de la Galaxie. Kozan avait dû travailler pour ces gens pour survivre sur sa lune natale, il connaissait bien ce milieu.

- À ce qui semble, vous avez un petit souci avec votre vaisseau.

- Non, tu rigoles? C'est ce qui arrive parfois quand on transporte de l'hypermatière en grande quantité...

- Ne lui parles pas Rey! Tue cet idiot et n'en parlons plus!

- De l'hypermatière que vous comptiez vendre au marché noir sur le compte de l'Échange j'imagine?

Il eut un petit silence. Les deux se regardèrent quelques secondes et échangèrent un léger rictus avant de revenir concentrés.

- T'es futé p'tit! ...Dommage qu'on aime pas trop les gens comme toi dans notre milieu.

Il désactiva alors le cran de sécurité de son blaster, se préparant à faire feu, sous le regard souriant de sa collègue.

- Attendez! Je suis sûr qu'il y a une solution pacifique à tout ceci!

À cet instant Kozan sentait quelques gouttes de sueur dans son dos. Ylm et Solal avaient intérêt d'avoir préparé quelque chose, sans quoi les hostilités n'allaient pas tarder à se déclarer...

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-Attends...

Ylm leur avait bien dit de s'approcher, mais Kozan ne prenait-il as trop de risques ? Du coin de l'oeil, le Padawan vit que ce dernier se dirigeait vers une petite tâche noire. Un Datapad vraisemblablement au vu de la forme et de la matière de ce dernier, retenant son souffle, Solal recula d'un pas au sein de la végétation. L'apprenti humain était plutôt courageux, il fallait l'admettre, un brin casse-cou même puisque pour attraper l'objet, il devait se mouvoir loin de son abri. Ce qui risquait d'arriver, arriva par ailleurs. Malheureusement au lieu de faire l'idiot Kozan montra qu'il avait très bien compris le trafic des mercenaires, jusqu'à leur identité. Tout ça était très impressionnant, Solal se demandait comment ce dernier avait pu savoir tout cela rien qu'avec le mot "hypermatière" qu'il ne connaissait même pas. D'ailleurs l'apprenti se demanda également pourquoi les mercenaires avaient dévoilé leur cargaison, ou tout du moins la fille. Pour les tester peut-être ? Maintenant que le jeune humain avait parlé, il constituait un danger pour eux, alors qu'en jouant l'innocent, le tuer aurait constitué un risque plutôt qu'une solution. Malheureusement ce qui était fait, était fait.

Avisant Ylm d'une onde dans la Force bien qu'elle avait sûrement senti ce qui se tramait, Solal se déplaça doucement. A pattes de velours, par instinct le félin profitait des paroles échangées pour passer au-dessus des branches qui pouvaient craquer avant de s'arrêter et d'attendre une patte en l'air. Le plus discrètement possible, le Padawan grimpa dans l'arbre dont le pied avait momentanément servi de cachette. Placé au-dessus du petit groupe Solal s'appuya contre la branche, se couchant à demi-dessus, prêt à déguerpir au moindre problème. Tendant sa patte avant, le jeune Padawan chercha à utiliser sa télékinésie, il se concentra un bon moment pour mieux parvenir à arracher le blaster. L'auteur de l'action étant caché par les feuillages, l'arme sembla s'envoler d'elle-même vers une destination incongrue. Solal stoppa l'avancée de l'objet pendant une seconde et l'envoya d'un mouvement de la patte brusque de l'autre côté, dans les buissons opposés ou personne n'était caché. Avec un peu de chances, les malfrats allaient penser qu'un autre Jedi se cachait là-bas, prêt à intervenir encore. Il espérait conserver un peu la surprise en restant planqué dans son arbre pour agir de là et donner le temps à Ylm de préparer un effet de surprise. Manquant de glisser après son effort qui avait entraîné sa patte par un trop grand enthousiasme, le Padawan se retint au dernier moment, plantant ses griffes aiguisés dans la grosse branche. Il jeta un coup d'oeil en bas puis sur la cachette où était sensé se trouver Ylm.


*Quelle poisse ! C'était sensé être un exercice, un simple exercice ! *
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