Le Masque de la Force
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Le Jedi le plus médiatisé pour cette élection est visiblement le Chevalier Halussius Arnor. Principal adversaire de Ion Keyiën, donc, ce dernier émet le souhait de débattre avec lui pour les quelques minutes qu’il reste avant que les gens ne votent…
Halussius accepte et le lieu de meeting de Ion devient un plateau de débat holo-filmé…


- Messieurs, quelles sont les dernières choses que vous aimeriez dire au peuple républicain avant l’élection du nouveau Chancelier ?


Seuls les joueurs Ion Keyiën et Halussius Arnor sont autorisées à poster dans ce sujet.
Leur ordre de passage : Halussius - Ion
Votre combat est une joute verbale ! Vous devez donc utiliser la parole pour débattre autour de la question de l’animateur. Vous serez jugées sur la pertinence des propos de votre personnage mais aussi sur son charisme, la beauté (ou « classitude » ?!) de sa façon de parler, et la qualité générale de votre RP. Bonne chance.]

Halussius Arnor
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L'élection du nouveau Chancelier était de plus en plus proche. Halussius était assis sur l'un des sofas incrusté dans le plancher tapissé de mauve. Une heure venait de s'écouler depuis la fin du débat entre lui et Ulrich Andersen et la représentante de la Corporation Symbosis. Le débat l'avait épuisé, littéralement. Les attaques incessantes de la puissante Sith avaient grandement mis à l'épreuve l'endurance d'Halussius, qui se devait de prendre un moment pour méditer et se ressourcer.

Une chose bien difficile lorsque tous les médias et les politiciens de la République vous tournent autour et que vous ressentez la présence perpétuelle du côté obscur. Halussius se remettait peu à peu tandis que l'holo-écran non loin de lui diffusait les images du meeting tenu par Ion Keyïen, le principal favori pour accéder à la chancellerie.

Alors que le Jedi méditait tant bien que mal, un petit homme, assez agité si l'on en crois les mouvements de têtes assez rapides et saccadés qu'il faisait, tentait de se frayer un chemin au milieu de la foule nombreuse. Habillé de manière commune, portant un casque avec un micro à peine visible qui lui arrivait à mi-joue, l'homme cherchait visiblement quelque chose ou quelqu'un.

Son regard balayait la foule jusqu'à ce qu'il s'arrête sur Halussius. L'homme aborda Halussius pour l'informer qu'il était invité à participer au meeting tenu par Keyïen. Halussius resta silencieux un petit moment. De tous ces interlocuteurs, Ion Keyïen serait certainement le plus impressionnant. Encore que ce dernier n'était pas un utilisateur de la Force, mais le personnage était un habitué de la politique, un patricien de talent qui n'avait plus rien à prouver en politique... C'est avec cet homme que le Jedi allait devoir discourir, lui qui n'était encore qu'un jeune novice dans ce monde si particulier.

Les deux hommes prirent alors le chemin de la grande esplanade du Sénat, lieu sur lequel se tenait le meeting. Halussius restait une certaine appréhension face à la foule en nombre qui se tenait face à l'estrade où se tenait Ion et le journaliste qui était en train d'accueillir Halussius. Après une brève présentation et les politesses d'usages, le journaliste les invita à prendre la parole, Halussius étant le premier.


 « Tout d'abord, je voudrais remercier monsieur Keyïen de m'offrir l'opportunité de débattre avec lui à l'approche d'un scrutin aussi important.

En effet, dans quelques heures à présent, la République va devoir se choisir un nouveau Chancelier Suprême. L'évènement pourrait paraître tout à fait banale, un chancelier est élu tout les tant de temps, puis un autre prend sa place, et ensuite de suite comme le veut le jeu de la démocratie...

Mais cette élection qui va avoir lieu... est particulière, à bien des égards. Le futur Chancelier va devoir à gérer une crise qui est sans précédent dans l'Histoire de la République. Une crise qui la secoue et qui la frappe jusqu'au coeur. Il va devoir prendre un certain nombre de décisions afin de résoudre cette crise.

Il va devoir faire face à la question des Sith, savoir quelles mesures prendre afin qu'ils ne puissent plus représenter une menace pour notre démocratie. Mais il va devoir également clarifier la question des relations qui existent entre la République et l'Ordre Jedi. Beaucoup de nos concitoyens ont perdu la confiance qu'ils avaient dans notre institution, nombreux sont ceux qui éprouvent une défiance certaine face à l'autorité que nous représentons. Je peux les comprendre, étant donné les évènements récents... Mais je veux qu'ils sachent que l'Ordre Jedi n'a comme seule ambition que de servir, de protéger la République et ses citoyens. Si des réformes doivent être entreprise pour que les citoyens puissent retrouver la confiance qu'ils avaient jadis envers les Jedis, alors je peux les assurer que l'Ordre est prêt à faire le nécessaire dans ce sens.

Les citoyens de la République doivent bien comprendre que la menace que représentent les Sith est bien réelle. Ce n'est pas, comme certains aiment à le dire dans les couloirs du Sénat et devant les holo-caméras, une fable inventée par les Jedis, provoquant et entretenant la peur, dans le but d'asseoir encore plus leur prétendu ascendant sur les institutions de la République. Les Sith sont dangereux. Ils l'ont montré par la passé, en s'attaquant à deux reprises à la République.

Je ne peux donc que les mettre en garde... Un candidat, qui ambitionne la plus haute fonction de l'appareil républicain et qui ne considère pas les Sith à leur juste valeur, est un candidat qui risque de conduire la République à sa perte, s'il est élu... »


Halussius restait assez neutre dans ses propos, pour le moment. La primeur d'ouvrir un débat est toujours une situation délicate. Halussius préférait, de loin, clôre les discussions. La parole était à présent au sénateur de Corellia, comme l'indiqua le journaliste.
Invité
Anonymous
    Après un débat des plus divertissants, alors que les joutes verbales en vue de l'élection se poursuivaient à un rythme infernal à travers tout le Sénat, l'évidence même voudrait que le Sénateur de Corellia ne se contente pas de se reposer et d'attendre la fin des discussions. Préférant largement en découdre avec un Jedi plutôt que de se reposer, tant les membres de cet ordre légendaire l'amusaient, il invita donc son principal adversaire à l'affronter. Espérant beaucoup plus du représentant que de sa dernière adversaire, une maîtresse Jedi accusant à tord et à travers, criant au loup à tous les cinq minutes sans pour autant fournir de preuves concluantes, le Pantoran sentait qu'il allait visiblement apprécier débattre en compagnie d'Halassius Arnor, même si celui-ci, selon certaines rumeurs, n'était encore qu'un novice au sénat, un nouveau venu.

    Fort conscient de l'aura d'expérience et de détermination qui l'entourait, il s'installa confortablement dans un fauteuil, ne se levant que pour accueillir son invité. Écoutant le Chevalier démarrer la discussion, il étudia rapidement les propos de celui-ci, bien qu'il s'agisse évidemment du discours traditionnel Jedi. Décidément, ceux-ci ne jouaient jamais dans l'originalité et se contentait d'uniquement évoquer le sujet Sith. S'en était presque décevant.


    « C'est moi, Chevalier Arnor, qui vous remercie d'avoir accepté de venir. Je dois avouer que j'étais extrêmement fébrile à l'idée d'enfin vous parler face à face. J'ai bien entendu rencontré bon nombre des membres de votre ordre, mais chacun d'entre eux, à chaque fois, scandaient telle une prière à la force que pour plus de détails, je devrais m'adresser à vous. Ce que je compte bien faire, évidemment. »

    Prenant une expression souriante et détendue, le Sénateur Keyiën fixa durant quelque seconde son adversaire, avant de débuter.

    « Il y a de cela quelques dizaines de minutes, en compagnie de votre consoeur, la Maîtresse Jedi Sii'thïa, j'ai admis l'existence des sith et même leur menace potentielle. Étonnement, malgré ces apparentes concessions, en sachant qu'une grande partie des sénateurs croient toujours que les sith sont une invention des Jedi, votre chère consoeur, dans toute sa gentillesse et sa compréhension, s'est contentée de continuer sur un dialogue de sourds et de me noyer sous son mépris.

    Pourquoi revenir sur ce précédent débat ? Pour la simple et bonne raison que là réside le coeur du conflit entre la République et l'Ordre Jedi. L'immense majorité de ses membres, du moins en public, semblent contester et mépriser les sénateurs, les accusant d'être corrompus, hurlant qu'ils n'ont aucune légitimité à réglementer leurs actions. Ils sont incapables d'accepter le fait que la galaxie change, que la République ne pense plus comme eux.

    Venant de n'importe quel autre Ordre Religieux, une telle pensée serait nullement inquiétante. Cependant, vous êtes un regroupement militarisé et dangereux, Chevalier. L'attaque envers Cinnagar, qui fut commis sans même l'aval du Sénat, qui causa la mort de dizaines d'hommes, sinon de centaines, ainsi que le meurtre dans cet édifice même du Prince de Kuat ne l'ont que trop prouvé.
    »

    Toute trace de joie avait quitté le visage d'Ion, qui avait revêtu, pour illustrer son discours, une expression pleine de tristesse.

    « Certes, les Sith sont une menace, mais les Jedi le sont tout autant. J'entends encore votre consoeur répéter comme une démente que l'Ordre souhaite aider la République, que les sith sont infiltrés dans le Sénat, ne présentant aucune preuve, pour illustrer ses dires, soit-il dit en passant, pourtant, de ce que nous pouvons voir à partir de ses écrans, ces quelques dernières années, les seules actions notables et bien prouvées de votre ordre fut de capturer, tuer et même torturer trois dirigeants de planètes extrêmement influentes, dont le courant de pensée différait énormément du vôtre.

    Alors, Chevalier, en toute honnêteté, pouvez-vous encore vous demander la raison pour laquelle la République s'est détournée de vous ? Pendant un instant, vous affirmez être partenaires de la République, l'instant d'après, dans une pure contradiction, vous scandez être sous les ordres de la République, pour ensuite, lorsque le Sénat regarde ailleurs, attaquer une planète étant sous la protection Républicaine.

    Un comportement illégal, que nous ne pouvons plus nous permettre de tolérer. Le temps où vous aviez l'immunité de tout faire sans autorisation du Gouvernement est terminé. Le temps est venu pour les Jedi de ranger leurs sabres pour les sortir uniquement lorsque le Sénat en donne l'ordre, tel que décidé par la Charte qui fut instaurée par le Chancelier Andanu, charte dont la majorité de vos membres ignore encore l'existence, charte qui n'est point respectée par l'Ordre.

    Ainsi donc, comme votre consoeur n'a cessé de me crier, je vous demande, Halassius Arnor, d'expliquer au Sénat par quelle légitimité l'Ordre a-t-elle pu se donner le droit d'attaquer une planète. Par quelle légitimité l'Ordre a-t-elle capturé et torturé un membre du Sénat, membre qui, encore il y a de cela quelques minutes, débattait en ces lieux.
    »

    S'inclinant devant le Chevalier, le Sénateur se mit en position d'attente, brûlant visiblement d'impatience d'entendre les explications concernant les actes commis par l'Ordre Jedi.

    Cependant, ce discours était dénué de toute passion, le tout n'étant que des paroles sûr de toucher les auditeurs, tant le jeu d'acteur du Pantoran était convaincant. Il connaissait déjà les réponses probables que le Chevalier allait fournir, mais la perspective de voir le Jedi enfoncer de lui-même son ordre était beaucoup trop alléchante pour être écartée du débat.


[HJ: Désolé du retard ><]
Halussius Arnor
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La foule était grande sur l’esplanade du Sénat. Militants ou simples curieux s’étaient massés devant le podium, à la fois tribune et plateau d’holo-retransmission, pour écouter les différents intervenants à la veille de l’élection du Chancelier de la République. Parmi eux, Hal Vorsk, un jeune homme chandrillan venu sur Coruscant pour parfaire ses études, se tenait debout et observait la scène.

Ses yeux se portèrent d’abord sur le sénateur Keyies. L’homme paraissait habité d’une bonne assurance, certainement due à son expérience affichée, solide et également confortée par les cris de soutient d’une partie de la foule.

Il s’attarda ensuite sur le jeune Jedi, le si célèbre et médiatisé représentant de l’illustre Ordre au sein du Sénat galactique. Pour Hal, il ne voyait pas bien l’intérêt d’un représentant Jedi dans le monde politique, cela ne coïncidait pas avec l’idée noble et non-partisane qu’il se faisait d’eux, ni même avec les propos des Jedi affirmant qu’ils se tenaient à l’écart des affaires politiques. Mais il était loin de s’y connaître en politique et s’il y avait un Jedi au Sénat, cela devait être pour une bonne raison. C’est alors que Halussius entreprit de répondre au sénateur.


 « Monsieur le sénateur, j’écoute avec attention vos propos et vos interrogations. Elles sont légitimes, c’est indéniable. Cependant, vous ne pouvez pas imputer à tout un groupe les actions d’un seul. Je veux parler ici du regrettable sort qu’a dû subir la sénatrice de Kuat.

Cette agression est inexcusable. Le Jedi qui a perpétré cet acte de torture devra répondre de ces actes à la fois devant le Conseil des Jedi mais aussi devant les autorités républicaines, vous pouvez en être certains, je déjà eu à m’exprimer sur le sujet à de nombreuses reprises ces derniers temps. Il est indéniable que les Jedi, que notre Ordre devrait penser à un peu plus de transparence quant à son fonctionnement et à ses attributions.

Je comprends que les récents agissements ont suscité une certaine émotion et une certaine inquiétude de la part des sénateurs et de manière plus large de la population républicaine. Mais comprenez bien que les Jedis n’ont qu’une idée en tête, protéger la République.

Je sais que c’est une expression qui est devenue banale, car prononcée à bien des reprises. Mais c’est une réalité. Cette protection, nous l’avons proposée dès les premières heures de la République et c’est avec fidélité que nous avons mené et que nous continuons a mené cette mission avec force et détermination.

L’intervention sur Cinnagar a été menée car il était clair pour le Conseil que les autorités de la planète avaient partie liée avec les Sith, tout comme il était clair que le prince de Kuat s’était allié avec les Sith. A ce propos, j’attire votre attention sur le fait qu’il a été admis que ce dernier était lui-même un Sith et que par conséquent il se trouvait être un ennemi de la République.

Il ne faut pas oublier que d’après la loi, encore aujourd’hui, les Sith sont toujours officiellement les ennemis de la République et que par conséquent ils doivent être, dans la mesure du possible, arrêtés ou bien exécutés. Les Jedi se contentent donc d’appliquer la loi républicaine.

Maintenant vous devez concevoir, monsieur le sénateur, que les sujets que vous abordez relèves de la sécurité de la République et par conséquent qu’ils ne peuvent pas être débattus sur la place publique. Plusieurs enquêtes sont en cours et je peux déjà vous dire que les preuves que vous me demandez de vous fournir existent, et qu’elles seront transmises à la commission sénatoriale compétente et à la Chancellerie le moment venue, lorsque les enquêtes seront terminées, c’est-à-dire très prochainement. »


Hal observait Halussius. Le jeune homme ne paraissait pas très à l’aise, évitant de regarder la foule qui se trouvait devant lui. A sa place Hal ferait la même chose. Se retrouver devant plusieurs milliers de personnes devait pour le moins être déstabilisant… D’autant plus que des huées, encore assez isolées, s’élevaient de la foule à l’adresse du Jedi.

[HRP : Désolé pour le manque d’inspiration…]
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Le duel au sommet entre les deux candidats au poste de Chancelier Suprême avait offert tant de promesses que les holo-spéctateurs n'en crurent leurs yeux lorsque dans la moindre difficulté le Jedi Halussius parvient à clouer le bec de son adversaire en affichant une franchise à peine croyable.

Quelques mots placé avec tant de soin et une franchise telle, que le Sénateur Keyiën se retrouva sans voix incapable de continuer le débat alors qu'il avait lui même entraîné en poussant son adversaire à s'expliquer à nouveau sur l'attaque des Jedi sur Cinnagar, mais aussi sur les percussions que subissait entre autre la sénatrice Anthana...

Halussius remporte cette joute verbale !
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