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« Pourquoi Shedu Maad ? Il n’y a rien la bas. »
« Justement, c’est plus discret, personne n’irait fouiner sur une planète si vide qu’elle n’est vraiment revendiquée par personne… A part nous sans doute. »


Galatea Kree fit la moue, guère convaincue. Mais Vigla et Svetlana avaient reçue des informations concordantes de leurs informateurs et il ne faisait plus de doute que le pirate tristement célèbre connu sous le nom de Jared Autis avait installer sa base d’opération sur ce caillou. C’était assez logique lorsque l’on y pensait, se dissimuler dans l’endroit le plus improbable afin d’être certain que personne n’est l’idée de venir le rechercher ici. Les forces de sécurité comme la flotte l’avait traquer en vain aux alentours du Consortium, et après sa dernière attaque contre les intérêts d’une Matriarche haut placée, la couronne avait elle-même porter une attention particulière a cette affaire et le dossier avait fini sur le bureau de la blonde, dépassant instantanément tout ceux qui était alors en attente. Le message était clair : la Reine voulait des résultats rapide et efficace et la branche investigation n’aurait pas beaucoup de temps afin de pouvoir régler cette enquête. Pour cette raison, Vigla avait préférée encore réunir son équipe de choc et prendre l’affaire en main directement. Elle avait convenue avec l’agent Simonova qu’il était préférable de faire appel a ses réseaux d’informateurs après avoir consulter l’ensemble du dossier, et les deux femmes étaient rapidement tomber d’accord sur le fait que l’homme se dissimulait sans doute a l’intérieur du Consortium afin de pouvoir frapper et disparaître avant même que la flotte ne puisse réellement réagir.

Jenniker n’avait pas non plus été convaincue par cette explication : pour la jeune femme, sa supérieure recherchait davantage un prétexte afin de pouvoir coiffer au poteau sa mère dans une affaire que la cheffe de famille des Raza aurait très bien put devoir régler elle-même. Mais les retours d’informations des réseaux dont disposait la garde menait vers Shedu Maad. La dernière attaquer d’Autis était trop grosse et il s’était mis a dos plusieurs familles qui jusqu’ici, avait plus ou moins tolérer ses actes tant qu’il ne s’en prenait pas a leur propres intérêts. La pirate informatique avait fait jouer ses talents sur divers réseaux afin d’obtenir des informations plus précise et obtenu plusieurs informations intéressante : s’avançant devant ses collègues avec une carte de donnée, elle la glissa dans l’holo-projecteur de la salle de conférence du Griffon : elle affichait un plan d’une structure dissimulée dans l’une des forêts de la planète : elle semblait ancienne, peut-être une vieille base des pirates qui avait dominer l’amas avant la naissance de la monarchie Hapienne. Galatea siffla, visiblement impressionnée par les talents de Jenniker, alors que Svetlana croisa les bras sous sa poitrine pendant que la pirate informatique pris la parole, pointant les divers points d’intérêts.


« Pour ce que j’ai put trouver sur la structure dans nos données, elle a servit aux pirates de Lorell avant d’être utilisée comme base dans la guérilla contre l’Empire de Revan. Elle est en partie couverte par la forêt, mais il y a plusieurs tours de garde autour, ce qui signifie qu’on ne pourra pas se poser trop prêt sans attirer l’attention. Les sondes de reconnaissances n’ont pas évoquée de flotte en orbite autour de la planète, cette carte nous dit pourquoi : il y a un vaste complexe souterrain dissimulé sous un spatio-port classique, capable d’abriter une Frégate et plusieurs Corvettes. C’est sans doute ici qu’Autis dissimule ses principaux lieutenants. »
« Excellent travail Jenniker, comme a l’accoutumée. C’était malin de sa part de se dissimuler dans l’amas tant que nous n’étions pas dans la partie, mais maintenant, il est fait comme un rat. »

Vigla commença a se pencher sur la carte et envisager plusieurs chemin d’insertion possible au sein de la base. La porte principale était bien entendue exclu, mais en éliminant quelques sentinelles sur les tours de garde, elle pouvait réussir a s’introduire par une porte dérobée, servant sans doute de sortie de secours, ou encore par l’une des anciennes conduites d’aération, qui menait directement sur une salle qui était auparavant dédié aux cuisines. La base était doté d’une salle de contrôle afin de contrôler l’ouverture et la fermeture de la base souterraine et Vigla devait en prendre le contrôle rapidement afin d’interdire la fuite des pirates. Galatea observa le plan avec une moue dubitative : a quatre seulement, cette opération avait une saveur plutôt bizarre, elle promettait d’être difficile, d’autant qu’une base aussi grande de pirate disposant de plusieurs vaisseaux pouvait compter plusieurs dizaines d’individu. Vigla en avait conscience, raison pour laquelle elle recherchait le meilleur point d’entrée pour limiter les combats en extérieur : une fois a l’intérieur de la structure, il serait plus simple de limiter les espaces, mais aussi d’employer des techniques d’infiltration afin de se déplacer sans faire de bruit. Mais l’ancienne Medic posa tout de même la question en connaissant déjà en partie la réponse.

« C’est nous seulement ? »
« Au début oui, mais la Royale viendra en soutien dès que l’on aura condamner l’ouverture de la base souterraine. L’ennemi ne doit donc pas se rendre compte que quelque chose cloche avant que l’on arrive a la salle de contrôle. »


Jenniker grogna, ce n’était pas spécialement le genre d’opération que l’on avait envie de mener a quatre seulement, mais malgré tout, Vigla estimait que cela leur offrait les meilleures chances de succès : la Royale serait couverte par la flotte de la Reine et une intervention directe de cette dernière aurait entraîner une bataille spatiale indécise qui se serait sans doute transformer en fuite du pirate et de ses principaux lieutenants. Hors, il fallait en faire un exemple afin de montrer a ses compères ce qu’il coûtait de s’attaquer au Consortium d’Hapès, ce qui signifiait qu’il le fallait vivant. L’héritière des Raza pointa le point d’entrée et commença a détailler son plan, en prévoyant plusieurs options au cas où et en attribuant un rôle précis a chacune de ses équipières : peu de chance que le plan se déroule exactement comme prévu, mais au moins, elles avaient toutes des consignes claire. Pour le reste, elles improviseraient une fois sur le terrain selon les conditions qui allaient se poser a leur plan. Une fois le briefing terminé, le quatuor féminin retourna sur le pont afin de rejoindre les techniciens du Griffon qui préparait l’entrée dans l’atmosphère : le dispositif de camouflage radar était actif depuis que le vaisseau entamait sa progression vers la planète, en ayant choisit le côté opposé de l’orientation dans l’espace de la base afin de pouvoir traverser l’atmosphère sans être repérer.

Toutefois, une surprise survint, un technicien chargé de la surveillance de l’espace commença a pianoter sur son ordinateur et vérifier plusieurs données, puis demanda l’intervention de son supérieur afin de vérifier les données. L’officier radio du vaisseau se rapprocha et se pencha sur les données, les confirma avant d’aller informer le capitaine a voix basse. Il s’agissait d’un homme portant des prothèses cybernétique qui ressemblait davantage a un civil, mais qui avait fait ses preuves a la tête du navire. Il se tourna vers Vigla une fois qu’il eu reçu le rapport et se rapprocha d’elle d’une démarche assuré, puis se fendit d’un garde-à-vous avant de prendre la parole. Il avait l’habitude d’annoncer a ses supérieures des nouvelles et savait bien qu’elles n’étaient pas toujours bonne, il avait développer une technique pour annoncer les bonnes comme les mauvaises nouvelles sur le même ton avec une conviction qui impressionnait fortement Vigla, qui songeais parfois qu’il aurait peut-être fait un meilleur agent sur le terrain qu’un capitaine de vaisseau spatial, mais il pouvait sans doute déjà s’estimer heureux de ne pas avoir simplement était exécuter après avoir perdu ses mains, faire partie de la garde royale offrait certains avantages…


« Major, nous avons repérer une signature de sortie d’hyper-espace. D’après les calculs, ce vaisseau suit également une trajectoire visant a rester hors de portée d’observation de la base ennemi. Quelqu’un d’autre que nous recherche sans doute a s’en prendre a cette base... »
« Vous êtes certain qu’il ne s’agit pas d’un navire pirate ? »
« Impossible de le garantir, mais s’il était avec eux, il ne prendrait sans doute pas les mêmes précautions que nous pour échapper aux radars, c’est l’hypothèse la plus probable. »
« Garder notre signature radar masquée, mais envoyer lui un message en lui demandant de s’identifier sur une de nos fréquences sécurité. S’il est hostile, l’on a une chance de pouvoir l’intercepter avant qu’il ne rejoigne la base ? »
« C’est possible, mais je ne peut encore une fois rien garantir. »
« Je vois... »


La blonde afficha un air contrariée, sa mission allait-elle capoter avant même son lancement réel ? Elle allait bientôt être fixée...
Absalom Thorn
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Wai-Jin Fang était contrariée.

Très contrariée.

Tellement contrariée, même, qu’elle se sentait naître des envies de plans sociaux et de licenciements abusifs, rien que pour se passer les nerfs. N’y avait-il pas encore une petite succursale à restructurer quelque part, pour évacuer sa frustration d’avoir été rabrouée par la Reine ? « Madame, lui avait dit la souveraine, quand on est une princesse marchande, on est plutôt marchande que princesse. »

Satanées nobles.

C’était à vous donner des envies de vous lancer l’art topiaire sur la cour à grands coups de vibrosécateurs et…

Madame, intervint une voix mécanique pour la tirer de ses ruminations, le Poète-Lauréat est arrivé.
Ah ! Bien. Excellent. Fais le entrer.

Quelques minutes plus tard, [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] faisait son apparition dans le luxueux bureau de celle qui régnait en maîtresse presque incontestée sur l’import-export de produits agricoles au sein du Consortium.

Balor, fit-elle d’une voix gracieuse, en ravalant sa mauvaise humeur avec tout le naturel d’une Hapienne depuis longtemps rompue aux politesses de sa société, c’est un plaisir que de vous revoir.
Madame, répondit-il celui-ci, le plaisir est bien modeste au regard de l’honneur que j’ai à me déclarer votre très humble et très dévoué serviteur.

Ils échangèrent quelques banalités, par pure courtoisie, avant que Wai-Jin Fang n’en vînt à ce qui la préoccupait : combien l’activité du pirate Jared Autis s’était exercée ces dernières semaines contre ses convois, quelle difficulté elle éprouvait désormais à recruter un personnel navigant qui accepte de prendre le risque de convoyer les cargos sur certaines routes et le manque à gagner considérable auquel tout cela l’exposait.

Et laissez-moi vous dire, Balor, que la reine s’est montrée insensible à ma requête de déployer tous les moyens de la Couronne pour exterminer cette menace.

La puissante marchande ignorait que si la souveraine feignait l’indifférence majestueuse face aux requêtes de la grande bourgeoisie, pour le bénéfice de sa cour et afin de conforter les privilèges nobiliaires, elle prenait elle-même néanmoins la situation fort au sérieux et avait décidé de la résourdre.

Je regrette de l’entendre, déclara le Poète-Lauréat, quoiqu’il ne s’estimât pas surpris.
Déployer ma propre force de sécurité risquerait de froisser les sensibilités des courtisans et je ne voudrais pas, vous comprenez, qu’on se fasse des idées…

La politique hapienne était explosive — très littéralement explosive — et parfois, les signes de force vous exposaient à bien des dangers. Si Wai-Jin avait prospéré, c’était aussi qu’elle savait modérer ses forces.

Mais je me demandais si vous ne seriez pas en mesure de m’apporter une assistance, disons… Moins conventionnelle.
Moi, madame ? Je crains de ne pas voir ce qu’un poète…
C’est moins au poète, que je m’adresse, coupa la marchande, qu’au père. Voyez-vous.
Oh.

Et c’est ainsi qu’Absalom s’était retrouvé, accompagné de sa [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], en route pour une planète désolée, que l’enquête de Darth Venenous avait désigné à leur attention.

On dirait bien qu’il y a une base, observa celle-ci, peu après qu’ils furent sortis de l’hyperespace.
Encore une fois, la qualité de tes informations ne m’a pas déçu.

Les relevés n’étaient que partiels, de là où ils étaient, difficile de se faire une idée de la disposition des lieux.

Bien, fit le Seigneur, signale notre présence aux pirates, je ne doute pas que nous parviendrons à trouver un terrain d’entente et…
Nous recevons la transmission d’un autre vaisseau, maître.
Et plus précisément… ?
Difficile à dire, la signature radar est masquée. On nous demande de nous identifier.
Ma foi, pourquoi pas.

Absalom se faisait un principe de ne pas déplaire aux gens qui avaient un vaisseau invisible, et peut-être les canons invisibles qui allaient avec. Il n’était de toute façon pas venu sur Shedu Maad pour se faire des ennemis et la perspective de s’associer les services de pirates bien organisés tout en les convaincant de laisser les convois de Fang tranquilles lui paraissait infiniment plus riante, et profitable, que celle d’un assaut frontal, et sans doute désespéré.

Ouvre un canal de communication.
En visuel ?
Tant qu’on y est.

Quelques secondes plus tard, le buste du Jedi Noir s’affichait dans l’autre vaisseau. Même pour un Hapien, sa beauté était saisissante. Étrange, en réalité, et presque dérangeante. Son âge était indéfinissable et, malgré l’hologramme qui crépitait, ses traits dégageaient une impression troublante. Il portait une tunique noir dont le haut col liséré d’or soulignait la blondeur de ses cheveux.

Vaisseau inconnu, ici le Dr. Absalom Thorn, de la navette Renouveau. Nous avons bien reçu votre communication. Nos intentions ne sont pas hostiles. Nous sommes ici pour assurer la sécurité des futurs convois de l’AgroFret susceptibles de passer par le secteur.

Quasi une mission de service public, en somme.

Peut-être pourrions-nous nous entretenir de vive voix ? Je suis disposé à vous rejoindre à bord de votre vaisseau, sans arme, en signe de ma bonne volonté.

Hors champ de la caméra, l’ancienne inquisitrice sith réprima un sourire. Quand le Seigneur Noctis laissait son sabre laser derrière lui, il était loin d’abandonner ainsi la plus redoutable de ses armes et ce signe de bonne volonté tenait plus de la formalité que l’engagement véritable.

Vous avez notre position, vous pouvez nous aborder. Nous ne procéderons pas à des manœuvres d’évitement.

Et la transmission fut coupée.

Et vous êtes sûr qu’ils ne vont pas tout simplement nous tirer dessus ?
Oh…

Le Hapien haussa les épaules d’un air presque indifférent.

Soit ce sont des pirates, et ils voudront d’abord savoir si nous ne transportons rien de précieux, soit ce sont des adversaires des pirates, et elles chercheront d’abord à déterminer si nous en sommes, nous, des pirates. On nous ignorera ou on ne visitera, mais je doute qu’on nous fasse exploser pour la beauté du geste.
Rassurant.
J’aime vivre dangereusement.
J’avais cru remarquer…
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« Il y a une communication visuelle qui revient vers nous »
« Affichez-là ! »


Tout le monde écouta le message avec attention. Dès que le visage d’Absalom était apparu et qu’il s’était présenté, un technicien avait fouillée la base de donnée du Chume’doro afin de pouvoir fournir a l’équipe les données dont l’organisation disposait sur celui-ci. L’ancien Seigneur Sith réfugié dans l’amas était devenu une petite célébrité dans la noblesse, offrant sans doute a nombre de noble une attraction capable de tromper l’ennui, mais il ne faisait aucun doute qu’il avait su habilement tisser sa toile afin de se rendre indispensable a certaine d’entre elle. Certaines matriarches devaient réellement être désespérée par les attaques pirates pour engager un ancien Sith afin de régler ce problème. Les données indiquait qu’il avait la réputation d’être un diplomate, ce qui signifiait que celle qui l’avait engagée avait sans doute l’intention de négocier en profitant des avantages que cela pouvait fournir a Thorn d’être sensitif. Le message n’indiquait aucune hostilité, il proposait même une rencontre en visuel. L’ajout du « sans arme » provoqua quelques ricanements dans l’équipe de Vigla, qui savait très bien que chez les Jedi et les Sith, l’absence d’une arme n’était pas une garantie de non-dangerosité. L’héritière des Raza soupira, il arrivait vraiment au plus mauvais moment, et aucune décision ne semblait particulièrement bonne.

« Vous en pensez quoi ? »
« Que maintenant que l’on dispose de son vaisseau en visuel, on pourrait juste lui tirer dessus et reprendre le cour de la mission ?!? »
« Sauf votre respect madame, une manœuvre offensive provoquerait la rupture de notre camouflage et nous ferait immédiatement repérer. »
« Si nous l’autorisons a nous accoster, son vaisseau pourra être repérer et faire repérer le notre en même temps... »
« D’après ses dossiers, il s’est réfugié dans l’amas suite a quelques démêlés avec l’Inquisition Sith. Il a des bons contacts chez certaines matriarches, mais tous les Hapiens connaissent les règles, ils savent qu’il est préférable de ne pas s’attirer les foudres de la couronne, encore plus lorsqu’une super-puissance galactique a fait une demande d’extradition. »


Vigla pesa le pour et le contre : c’était certes un Sith, mais il avait besoin de l’amas pour poursuivre ses recherches dans une sécurité relative et disposer du bouclier de la neutralité Hapienne contre la demande d’extradition. Jenniker s’était penchée sur les données dont elle disposait afin de pouvoir se faire une idée, puis avait pianoter sur son ordinateur afin de rechercher les procédures d’extradition. Elle fit signe a Vigla d’approcher afin qu’elle puisse constater par elle-même et la blonde afficha un sourire amusée : une marque des profondes différences culturelles entre Hapès et le reste de la galaxie. L’Empire devait sans doute encore se demander comment interpréter la réponse des services royaux, qui était pourtant purement administrative. Connaissant un minimum le fonctionnement du reste de la galaxie, la dirigeante de la branche investigation savait fort bien ce que cela signifiait : un pataquès administratif impossible qui allait s’étaler sur des mois au minimum, mais plus probablement sur des années, si l’Empire finissait par comprendre la réponse des services royaux de la bonne façon, ce qui n’était pas garanti. Se tournant vers Galatea, qui attendait avec une impatience non feinte la suite, elle repris.

« La couronne a fait part a l’ambassade impériale d’un problème administratif : ici, Absalom Thorn n’a pas le statut de citoyen, mais de propriété privé de sa mère. Ce n’est donc pas une demande d’extradition qu’ils doivent faire, mais une procédure de restitution de bien. Vous croyez qu’ils ont un titre de propriété dans l’Empire ? »

Galatea laissa un éclat de rire franc s’échapper de ses lèvres, la petite blague de Vigla eue le mérite de faire redescendre la tension des membres de son équipage, les hommes eux-mêmes n’y prêtèrent aucune attention, trop habitué a être servile pour se rebeller contre leur propres conditions. La blonde avait fait son choix, il était raisonnable de l’autoriser a accoster afin de permettre une discussion face a face : Thorn n’avait aucun intérêt a s’opposer au Chume’doro dans cette affaire, d’autant plus que s’il souhaitait pouvoir mettre fin a l’activité des pirates, il serait plus simple pour lui de s’associer avec la garde royale dans ce but et avoir l’assurance que le travail serait fait de façon définitive. Elle se retourna vers le Capitaine, qui attendait toujours les instructions avec une patience infini, avant de donner ses instructions rapidement.

« Autorisez le a accoster, transmettez lui le plan de vol et imposer lui de rester immobile jusqu’à nouvel ordre. Vous pouvez nous identifier comme faisant parti du Chume’doro, monsieur Thorn a besoin de notre protection, je ne crois pas qu’il s’opposera a nous sur ce plan. »
« Comment tu peut être aussi sûre de toi ? C’est un Seigneur Sith. »
« Justement, l’on ne devient pas Seigneur Sith sans faire preuve d’une certaine forme d’intelligence. Si les Renégats gagne la guerre civile, il aura peut-être l’opportunité de pouvoir rentrer, mais tant que cette dernière dure, les loyalistes le recherchent toujours et il a donc besoin des particularités subtile du droit et de la diplomatie Hapienne pour s’assurer que l’on filtrera a sa place les tentatives d’assassinat qui le prendrons pour cible. Du donnant donnant. »


Elle hocha la tête, pas vraiment convaincu, mais elle devrait faire avec. Le plan de vol fournit par le vaisseau du Chume’doro indiquait que le point de connexion entre les deux vaisseaux se ferait au niveau des ponts servant habituellement pour descendre sur la terre ferme lorsque le vaisseau était posé, c’était le plus simple pour la manœuvre. Par mesure de précaution, les armes furent tout de même braquer sur le vaisseau inconnu, mais le message précisait bien que tant que les consignes seraient respecté, alors personne n’ouvrirait le feu et tout resterait calme. Vigla se déplaça personnellement pour accueillir son invité, accompagnée par ses trois équipières, et rejoignit la petite équipe d’une dizaine de fusilier marin qui assurait la défense du navire dans un improbable cas d’abordage, une mesure de prudence sans doute inutile face a un Seigneur Sith, mais que la blonde avait maintenu pour rassurer ses hommes : suivre une routine de sécurité avait toujours quelque chose de rassurant pour le moral, cela donnait l’impression que l’on contrôlait la situation, non que l’on était entrain de la subir. La manœuvre se fit tout en douceur, l’équipage manœuvrant le Griffon comme a la parade, et le couloir de raccordement fut rapidement connecté et pressurisé, l’homme pouvait entrer dans le vaisseau quand il le désirait. Vigla, devenu figure publique de l’organisation, était la seule a ne pas porter son heaume, c’était elle qui allait gérer les négociations, question de sécurité.

« Dorteur Thorn, je suis Vigla Raza, Major du Chume’doro. Avant toute chose, je vais devoir vous demandez de bien vouloir laisser notre équipe contrôler votre vaisseau afin de s’assurer que tout est en ordre. L’on pourra discuter de ce problème de pirate durant l’opération, si vous êtes clean, vous n’avez rien a craindre de nous. Il y a une salle de briefing non loin, suivez nous s’il vous plait. »

Inutile de mener une négociation en restant debout dans un couloir froid et austère. Vigla se retourna et conduisit Thorn vers la salle de briefing, ses trois acolytes sur ses talons, tandis que les fusiliers et quelques techniciens seraient chargé de fouiller l’autre vaisseau afin de s’assurer qu’il ne contenait aucune mauvaise surprise. Malgré les apparences, ce n’était pas une mesure particulièrement invasive dans le sens ou la « légalité » de ce que l’on pouvait posséder sur un navire privé sur Hapès était sans doute plus large que dans la République ou l’Empire, mais c’était surtout une façon d’en savoir plus sur lui, même si l’héritière des Raza n’en attendait pas grand-chose : elle pariait sur le fait qu’Absalom avait choisit le vaisseau le plus neutre possible pour cette mission et que son équipe ne trouverait rien, les Hapiens savaient qu’ils étaient susceptible d’être contrôler par le Chume’doro n’importe quand et donc prenait leur précautions afin de s’assurer que celui-ci ne puisse découvrir trop facilement les petits secrets qu’ils voulaient dissimuler. Après quelques pas, le petit groupe entra dans une salle de briefing assez spacieuse pour la taille du vaisseau, et Vigla indiqua un siège a Thorn, s’installant sur celui d’en face en croisant les bras avant de reprendre la parole.

« Votre réputation fait de vous un diplomate avisé, et plusieurs matriarches semblent avoir recours a vos services, j’imagine que vous êtes venu négocier avec ses pirates n’est-ce pas ? »
Absalom Thorn
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C’est absolument interminable.
Absolument, répéta le Jedi Noir avec un sourire amusé ?
Absolument, confirma l’inquisitrice.


Ce fut ce moment que choisit l’autre vaisseau pour leur communiquer un nouveau plan de vol. Absalom s’abstint de faire le moindre commentaire et les deux bâtiments entamèrent leurs manœuvres, jusqu’à ce que, enfin réunis, le Seigneur pût mettre un visage sur leurs mystérieuses camarades du jour.


Sa présence physique était encore plus dérangeante que l’hologramme. Il se dégageait quelque chose de lui qui oscillait entre la menace permanente et la douceur, comme un prédateur à la douce fourrure. Mais c’était son acolyte qui devait attirer surtout les regards. Darth Venenous était une rareté dans la galaxie. La silhouette venue de Kamino, qui se maintenait à une distance respectueuse de son maître, et dont l’expression n’avait pas la chaleur bienveillante qui se peignait sur les traits de l’Hapien, était peut-être l’unique représentante de son espèce dans tout le Consortium.


Mais naturellement, major, répondit Thorn quand il fut question d’inspecter son vaisseau. Madame Su transporte personnellement deux sabres laser, le sien et le mien, et en dehors de cela, vous constaterez que notre vaisseau ne contient que des provisions et de l’équipement ordinaire.


C’était en réalité encore moins rassurant que s’il avait annoncé convoyer quelques tonnes d’explosifs, parce que cela suggérait que ces deux-là partaient à la rencontre de dangereux pirates en se fondant sur leurs seuls pouvoirs. Et quand on avait survécu aux guerres et aux intrigues de l’Empire, ce n’était probablement pas que l’on était porté à de grandes imprudences.


Le regard de l’homme se tourna vers son inquisitrice et, quoique nul son n’eût franchi ses lèvres, cette dernière inclina la tête en signe d’assentiment et déposa les deux sabres sur un siège, avant de croiser les mains dans le dos.


Je vous suis, fit alors le Sith, qui prit soin de garder ses propres mains bien en évidence, pour éviter toute inquiétude inutile.


Quelques minutes plus tard, il était assis dans la salle de conférence et confirmait la conclusion de la major d’un hochement de tête.


En effet, dit-il. Je suis à l’initiative de Wai-Jin Fang.


Inutile de présenter la marchande, dont l’empire commercial s’étendait dans tout le consortium et même au-delà. Elle ne menait pas une vie de célébrité et son existence n’était agitée par aucune frasque, mais une major du Chume’dore était sans aucun doute familière des grandes puissances financières du Consortium.


Qui est une amie intime de mon père et, comme vous le savez sans doute, a des démêlés avec ces pirates en particulier, pour lesquels elle a requis à plusieurs reprises l’intervention des troupes de Sa Majesté. Madame Fang avait cru que ses requêtes n’avaient pas retenu l’attention du Trône, à tort si j’en crois par votre présence, et a souhaité chercher une solution par ses propres moyens.


Elle avait eu aussi le respect de ne pas détacher toute une armée de mercenaires, ce qui était la preuve d’un certain tact que l’on n’associait pas toujours avec les grands capitaines d’industrie.


J’étais venu ici d’abord avec l’intention de faire une reconnaissance et éventuellement de trouver un arrangement avec ces pirates, la solution diplomatique me paraissant toujours préférable…


De la part d’un homme qu’on le présentait parfois comme un génocidaire de spectaculaires proportions et comme l’instigateur, à ce que disait la rumeur, du bombardement orbital des civils lors de la bataille de Gree, quelques années plus tôt, l’affirmation avait de quoi laisser dubitative.


… mais je vois que vous êtes venue avec tout un commando, de sorte que j’imagine que la solution envisagée est plus radicale.


La major reçut la confirmation que le vaisseau qu’elle venait d’aborder ne contenait rien de suspect, ni d’ailleurs de dangereux, abstraction faite de ses deux occupants. Absalom lui-même ne nourrissait guère d’inquiétude : il n’avait aucun démêlé avec la Couronne, bien au contraire, et prêtait fréquemment son assistance aux ministères hapiens, quand il s’agissait de diplomatie ou d’économie. Comme ses activités personnelles n’entravaient en rien la paix publique, et qu’il se gardait bien de se choisir un côté dans les guerres intestines de la noblesse, tout redoutable qu’il fût, il n’était pas un danger pour Hapès et il estimait que la cour devait le savoir.


Je crois que Wai-Jin Fang serait heureuse si elle pouvait contribuer par mon intermédiaire à la résolution de ce conflit, quelque forme que cette résolution puisse prendre, mais bien entendu je ne cherche pas à m’imposer.


C’était une chose que d’opposer une demi-fin de non-recevoir à l’une des femmes les plus riches du Consortium, c’en eût été une autre, cela dit, que de rabrouer son émissaire.


Je ne crois pas qu’elle ait d’objection particulière à ce que les pirates soient traités de façon plus militaire, c’était d’ailleurs ce qu’elle avait demandé de la Couronne, et mon associée et moi sommes prêts à offrir notre assistance dans cette affaire. Nous faisons notamment d’excellentes diversions. Et d’excellents interrogatoires.


Très rassurant.


De ce que je crois comprendre, l’approche de la planète est compliquée par les dispositifs de surveillance des pirates, mais comme vos troupes l’auront constaté, ma navette n’a pas grand-chose de menaçant et je pense pouvoir approcher la base sans qu’on m’oppose un barrage de tirs. Il me sera sans doute possible de m’y faire admettre comme émissaire et, à partir de là, profiter du fait d’y être introduit pour vous livrer passage. Mais ce n’est qu’une méthode parmi d’autres, je me rangerai naturellement à votre avis.
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« Merci pour votre collaboration Docteur. »

Si Vigla avait appris une chose de ses nombreuses années de service, c'était qu'occuper une fonction de maintien de l'ordre officielle ne devait pas vous empêcher d'être poli. L'homme se montrait particulièrement accommodant, et si le fait de le voir se balader avec une alien avait quelque chose de surprenant au sein du Consortium, il consenti même a laisser son sabre-laser sous la garde des agents de l'état. Vigla savait bien qu'il était toujours très dangereux, même sans arme, mais elle assimila cela a un geste de bonne volonté : montrer qu'il n'avait aucune intention hostile envers le trône lui permettait de pouvoir s'assurer que cette dernière poursuivrait sa tâche dans l'obstruction administrative sur le sujet de sa demande d'extradition, ce qui signifiait qu'il pouvait poursuivre sa vie sans crainte d'être arrêter par les forces de sécurité d'Hapès et du Chume'doro, mieux encore, il bénéficierait même de leur protection contre les éventuels assassins que l'Empire enverrait contre lui, même si la guerre civile risquait fort d'en faire un sujet tertiaire, il y avait fort a parier que les loyalistes allaient tourner leur moyen avant tout contre les renégats. Il ne s'opposait même pas a l'inspection de son navire, ce qui montrait qu'il connaissait le fonctionnement du Consortium et comme elle le pensait, n'avait rien a cacher dans une simple navette.

Une fois installé dans la salle de conférence, l'homme expliqua les raisons de sa présence. L'incident avec Wai-Jin Feng n'était bien entendu pas passer inaperçu, les membres de la Royale avait fait un rapport a la Commandante qui avait transmis l'information a la section investigation, mais a vrai dire, ce genre d'incident était si courant que cela était devenu une forme de banalité. Vigla ne les sous-estimait pas, car il pouvait provoquer des rancœurs tenaces et être l'élément déclencheur de complot insidieux, mais Wai-Jin Feng avait la réputation d'être une femme raisonnable et le risque était jugé plus faible. La présence du Sith montrait qu'elle avait rechercher une autre façon d'atteindre son objectif, puisque le trône lui avait refuser son aide. Pour ce qu'elle en savait, elle était ici parce qu'il y avait eu « l'attaque de trop », peut-être la Reine avait-elle simplement rechercher a s'attribuer tout le mérite et la gloire de la destruction des pirates, ou bien avait-elle un grief quelconque contre Wai-Jin Feng, a moins qu'elle n'ai simplement rechercher a se moquer d'elle devant les autres Matriarches pour diviser ses dernières, Tavara aurait sans doute une opinion sur cette question et elle lui demanderait plus tard, mais pour l'instant, ce n'était guère l'enjeu de sa présence.

Car sa nature de Raza prenait le dessus, et son travail ne consistait pas a décrypter la volonté royale dans ses aspects cachés, mais faire appliquer celle qui était clairement exprimé, et c'était la raison de sa présence ici, pourquoi elle et ses trois équipières étaient toute équipée et prête pour l'action. Il expliqua avoir envisager une négociation diplomatique, mais que la présence du commando lui laissait songer que le trône avait finalement opter pour une solution plus radicale. Son datapad sonna et Vigla pris un instant pour le consulter : l'inspection du vaisseau était terminée et ses troupes n'avaient rien trouver de suspect. Elle pianota avec rapidité un message de remerciement ainsi qu'une consigne pour faire rentrer ses agents dans leurs vaisseaux, puis reposa le datapad. Pour l'instant, cela se déroulait de la façon dont elle l'avait prévu. Si elle exploitait correctement la présence du Sith, elle pouvait même en faire un élément du succès de sa mission. Bien entendu, il en tirerait du prestige et cela offrirait a Wai-Jin Feng une occasion d'un retour en grâce, mais l'on payait Vigla pour obtenir des résultats en exploitant toutes les ressources qu'elle avait a disposition, et elle avait rarement une ressource aussi prometteuse qu'un Sith a exploiter.

Ses remarques restaient pertinente, et Vigla ne se montra pas inquiète ou impressionnée par le fait qu'il annonçait être un spécialiste de l'interrogatoire. Elle connaissait la réputation des Sith dans ce domaine, mais ne se faisait également aucune illusion sur la nature humaine : lutter contre les Matriarches rebelles, les Cartels Hutts, ou tirer d'un mauvais pas Tavara lorsqu'elle faisait une bêtise de trop menait souvent l'héritière des Raza au contact d'individu dérangé qui pratiquait l'interrogatoire de façon très personnelle, imaginative, et très souvent cruel et sans pitié. La branche investigation contenait même plusieurs femmes qui savait faire preuve de ses « talents » particulier, alors elle ne fit pas de remarques particulière, ses équipières non plus. Il n'aurait de toute façon aucun mal a se rendre compte qu'elles en avaient vu d'autre, l'essentiel était de s'assurer de travailler dans l'harmonie plutôt que la discorde, et également de ne pas être du mauvais côté de l'interrogatoire… Mais pour aujourd'hui au moins, il n'y aurait aucun problème. S'emparant d'une télécommande, Vigla afficha le plan holographique de la base des pirates et décida de lui expliquer son plan initial, en pointant du doigt les problématiques. Elle ne pourrait pas le contraindre a partir, autant faire preuve de bonne volonté et construire un plan viable ensemble : c'était dans leur intérêt comme le sien.


« Jared Autis a investi une base ancienne, qui date de la résistance contre l'Empire de Revan. Si a structure est ancienne, elle a le mérite d'offrir un hangar souterrain capable d'abriter en toute discrétion une Frégate et plusieurs Corvette, c'est ce qui explique pourquoi il arrive toujours a échapper mystérieusement aux forces des Matriarches qui ont essayer de lui mettre le grappin dessus. Nos ancêtres avaient bien construit cette base, avec des tours de garde. Je prévoyais une infiltration en partant de celle-ci, après avoir neutralisé le garde avec mon amant préféré » Vigla tapote le fusil de Sniper reposant derrière son dos avec un geste définitivement trop sensuel « L'objectif initial était de se rendre jusqu'à la salle de contrôle et la neutraliser afin de contraindre le souterrain a rester clos : une fois cela fait, j'envoie un signal et la flotte royale intervint, attaque brutalement la base et l'on fait le plus de prisonnier possible. »

Elle détaillait son plan de geste précis, mais ne rentra pas dans les détails, considérant qu'il ne devait pas être particulièrement intéressé par ses derniers. Sa proposition était intéressante, car si Autis le recevait en personne, elle aurait quelqu'un pour le garder sous surveillance et ainsi pouvoir le neutraliser au meilleur moment. Elle repris alors.

« Au vu de l'exposé de vos compétences, il semblerait plus constructif pour nous tous de vous laisser en effet poursuivre votre opération comme vous l'aviez prévu au départ. Pendant que vous négocieriez, l'on fera notre entrée discrète. Vous pourrez ainsi retenir l'attention de leur commandement pendant que l'on s'acquitte de notre tâche. Juste un détail : la Reine veut Autis vivant, et si possible en pleine possession de ses moyens, car elle veut en faire un exemple. Je ne juge pas vos méthodes, ce serait bien hypocrite dans mon métier, mais j'apprécierais volontiers que vous puissiez le neutraliser sans l'amocher grâce a vos talents particuliers. Je vous transmettrais des communicateurs afin que l'on puisse se parler durant l'opération. La seule chose que je vous demande, c'est de tenir l'attention de leur commandement occupé assez longtemps pour qu'on puisse investir leur salle de contrôle. Ensuite, l'on viendra vous récupérer et l'on attendra la Royale pour le spectacle, cela vous convient ? Si vous avez une meilleure proposition, allez-y, toutes les idées sont bonne a prendre »

Les autres filles restaient tourner vers le jeune homme pendant que leur cheffe négociait. Pour l'instant, Vigla ne voyait pas de raison de changer de plan, il pouvait jouer un rôle de support dans l'opération et s'il neutralisait lui-même Autis, en tirer un prestige intéressant. Une raison qui poussait la blonde a croire en sa bonne foi, en plus de sa position dans le Consortium : il avait tout a gagner a collaborer avec elle. Elle était également prête a intégrer ses idées dans son plan : pour elle, l'efficacité passait au-dessus de la fierté et était certes efficace dans l'exécution, mais plus brouillonne dans le domaine de la planification. L'avis d'un homme ayant déjà tant d'expérience pouvait donc être un plus non négligeable, même si elle savait qu'une fois qu'elle serait de nouveau seule, ses équipières lui reprocheraient sans doute d'être trop conciliante...
Absalom Thorn
Absalom Thorn
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Excellent, conclut le Sith quand son interlocutrice eut terminé ses explications. Si les plans sont fiables et qu’il n’a pas apporté de modifications substantielles à la base, nous devrions pouvoir en venir à bout. Je ne doute pas qu’il ait pris ses précautions, et possiblement avec un système d’autodestruction, mais nous spéculerions inutilement sur ses mesures éventuelles et autant nous en tenir à ce que vous aviez prévu.


De toute façon, Absalom n’était pas un stratège militaire et il s’en remettait volontiers à une femme sans nul doute plus expérimentée que lui : le secret de la sagesse, c’était de ne pas présumer de ses propres compétences et de savoir reconnaître les talents des autres.


Ne vous inquiétez pas pour la santé d’Autis, assura-t-il. Mes méthodes sont singulièrement plus délicates que ce que l’on raconte des gens comme moi. Au pire, il ne lui arrivera rien qu’une bonne semaine de kolto ne devrait arranger. Bref, c’est parti.


L’Hapien se releva et se laissa escorter hors du vaisseau, pour rejoindre sa propre navette où son Inquisitrice l’attendait avec une impatience notable. Darth Venenous n’avait guère apprécié que l’on inspecte le vaisseau dans ses moindres recoins, parce que les inspections, c’était ordinairement elle qui les commandait, mais elle s’en était tenue à un silence prudent.


Quand le sas se fut refermé derrière eux, elle demanda :


Alors ?
Un communicateur pour toi.
Trop aimable.
Elles n’ont pas été discourtoises ?


La Kaminoane fit un geste d’indifférence.


On poursuit comme prévu, elles neutralisent les tours de garde au sniper, si j’ai bien compris, s’infiltrent dans la base et atteignent la salle de commande pour bloquer le hangar souterrain secret, où Autis conserve sa flotte, afin de lui couper toute fuite. Nous, nous nous occupons de distraire ce brave monsieur.
Exit, donc, une alliance avec lui ?
J’en ai bien peur, mais les faveurs de la couronne sont toujours plus utiles que la complicité d’un pirate.


Ils avaient réintégré leur cockpit et, bientôt, leur navette se détacha. Après avoir vérifié que les communicateurs fonctionnaient correctement, le petit vaisseau des deux Siths reprit sa marche vers la planète, en diffusant un enregistrement holographique à destination du capitaine pirate. On y voyait Absalom tenir un bref discours :


Ici le Dr. Absalom Thorn. J’ai été mandaté par des entreprises hapiennes pour trouver un pacte de non-agression avec le capitaine Autis et sa flotte. Nous sommes prêts à envisager des taxes particulières pour assurer la protection de nos vaisseaux. Je requiers la permission d’atterrir, pour entamer des pourparlers.


C’était simple et efficace, car l’affaire, au fond, ne présentait pas une complexité extraordinaire : les pirates les plus prudents avaient l’habitude d’extorquer des accords de ce genre, offrant leur prétendue protection aux vaisseaux de passage, en échange d’une portion des profits.


Maintiens-nous en orbite en attendant une réponse.


Un quart d’heure plus tard, ce fut un simple message textuel qui, en s’affichant sur la console de commande du vaisseau, leur donnait un vecteur d’approche, jusqu’à une clairière de la planète, assez éloignée de la base. Absalom approuva d’un signe de tête et la navette quitta sa trajectoire orbitale pour plonger dans l’atmosphère.


À peine se furent-ils posés qu’une demi-douzaine d’hommes armés les attendait de pieds fermes au bas de leur rampe de débarquement. Les deux Siths laissèrent leurs mains bien en évidence, en signe d’apaisement.


Messieurs, nos intentions sont purement pacifiques.
Fouillez-les, se contenta d’aboyer un homme d’une cinquantaine d’années, le visage traversé par une balafre qui diminuait sa beauté hapienne.


Deux pirates abaissèrent leur fusil blaster pour s’approcher des deux nouveaux-venus et les palper consciencieusement. Ils ne tardèrent pas à extirper des replis de leur toge les deux sabres lasers. La découverte de ces armes si particulières ne manqua pas de causer une vive émotion au sein de la petite troupe, et les doigts sur les gâchettes se firent soudain plus nerveux.


Qui êtes-vous ?
Absalom Thorn, répondit simplement le Sith. Et ma garde du corps, Ana Su.
Et ces armes ? Vous êtes des Jedis ?
Oh, pas le moins du monde, assura le blond.


Le chef de la troupe prit l’un des sabres et, en le tenant comme une dangereuse vipère, il en pressa le bouton. La couleur de la lame qui en jaillit ne le rassura guère.


Des Siths…
Des consultants indépendants chargés de conduire des négociations.


C’était néanmoins un développement et l’homme s’éloigna pour échanger au comlink avec son supérieur, pendant quelques secondes. Quand il revint, ce fut manifestement à contrecoeur qu’il déclara :


On les conduit à la base.


Les pirates les firent embarquer sur un speeder et leur couvrir le visage avec un sac. Précaution futile, mais que les deux Siths acceptèrent docilement. L’appareil s’ébranla pour filer à toute vitesse dans les bois clairsemés qui couvraient cette partie de la planète et, après une bonne dizaine de minutes, il s’engouffra dans un tunnel souterrain, avant de déboucher enfin dans un petit garage exigu.


Noctis et Venenous furent libérés de leur sac et on les fit descendre, avant de les conduire dans des couloirs. La base était dépouillée et austère, mais dans un état irréprochable. Jared Autis n’était pas un homme à dépenser pour son confort et l’essentiel des produits de sa prédation servait à l’entretien de l’équipement.


On les introduisit dans une petite salle avant de les laisser seuls, sans explication.


Un accueil particulièrement chaleureux, murmura le Seigneur Sith.
Ils m’ont tout l’air d’être très tendus.
Oui, et pas seulement par notre présence. Il y a une inquiétude diffuse dans cette base, dont je ne parviens pas encore à cerner tout à fait la raison. Mieux vaut rester sur nos gardes.
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