Kaldor Mantell
Kaldor Mantell
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Espace Républicain
5ème Flotte Républicaine d'Assaut


***


« Bon, je vais tâcher de comprendre : où est-ce que je dois aller ? 

- Sur Hoth, les Jedi ont demandés une escorte militaire discrète pour leur mission. 

- Et c'est quoi leur mission si importante pour qu'on doive les escorter ? Si c'est pas indiscret. 

- Une histoire de fouilles d'épaves, certains vieux vaisseaux ont des ordinateurs encore fonctionnels. Leurs bases de données pourraient mener à des avant-postes impériaux secrets, ou à des technologies Gree, pour ce que ça change... 

- Compris, mais... Pourquoi nous ? 

- Parce que les pirates de la Griffe Blanche sont actifs dans les épaves, sans oublier les Imp' qui peuvent se ramener. 

- D'accord mais... Pourquoi moi en particulier ? 

- Parce que tu es de ceux en qui j'ai le plus confiance, et puis ça te sortira, comme ça t'arrêtera avec tes questions débiles.

- Et la raison précise, sergent ?

- Le lieutenant a perdu aux cartes avec les autres, et j'ai perdue aux dés avec les autres sergents pour savoir qui irait. »

Le caporal Mantell, Kaldor de son prénom, ou « Kal' » pour faire court, soupira en roulant des yeux. On l'avait interrompu dans sa séance d'entretien de son Jet-Pack pour lui dire qu'il sera envoyé dans une planète glacée pour une mission d'escorte « potentiellement risquée » à cause d'un simple coup du hasard ? Franchement la vie est parfois injuste, mais les ordres sont ce qu'ils sont...

Face à lui, la sergente Sylvia Nad, une magnifique Zeltron, soupira en mettant ses mains sur les hanches, secouant la tête.

« Caporal, je t'ai connu plus enthousiaste, d'habitude la perspective de botter le cul à des pirates ne te dérange pas.

- Certes, mais je vais quand même être celui qui va se geler les parties sur une planète paumée pendant que les autres seront bien au chaud. » Grogna l'intéressé.

« Rooh allez ! Arrête de faire ta chochotte ! Tout devrait bien se passer, tu sera pas tout seul non plus, y'a une capo-cheffe du 103ème qui devrait aussi venir, alors fais pas le con, n'oublie pas que tu nous représente !

- Compris sergent. » Fit Kaldor en se ressaisissant.

« Ah bah voilà ! Là c'est mieux ! D'ailleurs... » Elle poursuivit à voie basse, bien qu'ils étaient seuls dans l'atelier où l'équipement individuel était entretenu. « Si tout se passe bien, je pourrais peut-être, je dis bien peut-être, te réchauffer à ton retour~ » Un clin d'œil complice suivit la déclaration, ce qui fit déglutir le caporal.

« Je... C'est pas... Je veux dire...

- Interdit ? Oh je t'en prie Mantell, ne me dis pas que je n'ai pas remarqué tes regards quand tu es derrière moi. Et puis, on ne sera pas les seuls à faire ça tu sais... »

Les Zeltrons sont bien connus pour leur attrait aux plaisirs, et Sylvia n'y faisait pas exception, bien qu'elle n'accorde ses faveurs « qu'aux méritants ».
Les relations intimes sont plus ou moins « l'inévitable » dans une compagnie mixte et inter-espèce comme celle-là. Bien qu'officiellement déconseillées, l'on n'est jamais à l'abri que certains membres deviennent très proches, aboutissant aussi bien dans des relations amoureuses sérieuses que des simples sex-friends.

Les officiers supérieurs acceptent bien souvent de fermer les yeux, en particulier avant et après les missions dangereuses : du moment que cela n'entrave pas les opérations, qu'il y a consentement (et les supérieurs sont extrêmement sérieux là-dessus), et des visites médicales régulières pour détecter toutes mauvaises surprises (comme une maladie ou « un passager clandestin »), il n'y a pas de problèmes.

« Bon, si c'est vous qui insistez...

- Alors c'est réglé ! Ne t'en fais pas Kal', je t'attendrais~ » Un nouveau clin d'œil, suivit d'un petit bisou rapide sur la joue, et la femme rouge quitta l'atelier d'un pas léger.

Son subalterne se frotta lentement la joue en soupirant. Sylvia était un officier brillant, au charisme très appréciable, et elle savait tenir sa parole. Ceux qui jasaient dans son dos en disant qu'elle avait couchée pour arriver là furent rapidement, et littéralement, envoyés voler contre les murs de la salle de combat. Les Zeltrons, bien connus pour leur obsession de la romance et du combat, car les deux sont un sport pour eux, sont des adversaires remarquables.

Mais revenons-en à notre sujet principal.

Bordure Extérieure
Hoth
Base Aurek


***

« Et ben, c'est vraiment... blanc »

Le caporal Mantell, arrivé sur la planète depuis peu, attendait ses contacts dans un coin discret de la base, près de la cantina. Le commandement local, après l'habituelle vérification d'identité et de l'équipement apporté, lui assigna une chambre le temps de sa mission, que Kaldor espérait déjà le plus court possible. C'est pas qu'il s'ennuie déjà, mais bordel y'a rien à voir sur ce tas de neige ! Bon, c'est vrai que la neige c'est beau, mais là...

Pour passer le temps, le Mantellien vérifia, une énième fois, l'équipement qu'il avait embarqué avec lui, se faisant mentalement une check-liste :

Fusil blaster – OK
Cellules de recharge (cinq)– OK
Grenades à fragmentations (trois)– OK
Couteau de combat – OK
Armure de combat – OK
Jet-Pack – OK
Module de régulation de température – OK
Radio intégrée au casque – OK
Spectres et systèmes de visée – OK
Caméra d'armure – OK
Trousse à outils (une petite pince, une petite clé, un petit tournevis, etc...)– OK
Trousse de premiers soins (à savoir deux doses de kolto) – OK
Vêtements de rechange (on sait jamais) – OK
Ration militaire pour 24 heures – OK


Bien, maintenant, il ne restait plus qu'à attendre à la cantina que ses camarades de missions se pointent, après quoi il ira s'équiper et sera prêt à partir.
Ikta Hïragi
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Après les incidents qui avaient touché le jeune padawan Ikta et son maitre lors d’une mission ayant pour destination le secteur Hutt. Le Conseil s’était résolu à confier le padawan le temps qu’il devienne chevalier à un maitre bien plus orientait sur la sécurité que sur la formation.
Il était clair pour ne pas dire limpide aux yeux des maitres que les impériaux voulaient mettre la main sur le jeune Epicanthix. La raison du pourquoi et du comment échappait encore à leur compréhension et ils ne pouvaient pas se permettre de le garder éternellement au temple, le manque d’effectifs oblige.

C’est ainsi qu’Ikta malgré la perte récente de son maitre, soit il y a à peu près deux semaines, devait se rendre dans la salle du Conseil.
Attendant son tour comme tous les autres, il n’avait pas besoin de rentrer à l’intérieur de la salle, il lui fallait simplement attendre devant la porte. Il n’avait pas été convoqué que pour recevoir un nouveau maitre, maitre dont il se passerait bien pour l’heure. Mais qu’importe l’Ordre était ainsi fait et il n’avait pas son mot à dire.
Rapidement de la salle venait à sortir une femme portant une bure Jedi brune. C’était là un visage humain qui se cachait sous la capuche. S’avançant vers le jeune padawan qui ne manquait pas de le saluer. La Jedi se présentait :

-Tu es bien Hïragi Ikta ?

-Oui, maitre.

-Très bien, je suis le chevalier Jedi Linibell, j’appartiens aux Sentinelles. Le Conseil a décidé de te confier à moi le temps que tu deviennes à ton tour chevalier. Nous avons déjà reçu une mission, tu as des questions ?

-Non maitre, je comprends la décision du Conseil. Si ce n’est peut-être de savoir où nous nous rendons.

-Nous allons vers Hoth, notre mission sera de fouiller une épave d’un ancien vaisseau Sith récemment découverte parmi tant d’autres. Nul besoin de te préparer, l’Ordre nous a déjà préparé les tenues adéquates qui se trouvent à bord de la navette.

-Je vous suis maitre.


Ikta s’était réservé de toutes remarques inutiles envers son nouveau maitre. Râler n’aurait eu aucun effet positif et même à l’inverse cela aurait pu avoir des effets négatifs sur sa carrière de Jedi. Bien évidemment il se demandait pourquoi le Conseil lui avait attribué une Sentinelle en guise de maitre. Mais il ne pouvait pas se douter qu’en réalité cette sentinelle était une Ombre Jedi. Quoi qu’il en soit, une fois à bord de la navette le voyage étant plus ou moins long, le duo aurait le temps de faire connaissance après avoir enfilé leur tenue.
Les tenues en question étaient des équipements prévus pour évoluer sur des planètes hostiles. N’offrant pas vraiment une protection balistique ou physique, elles permettaient au moins de résister aux terribles températures de la planète glaciale. Même si les tenues n’ôtaient pas la sensation de froid pour les Jedi qui devaient alors faire avec et prendre leur mal en patience.

Une fois sur la planète après de nombreuses heures de voyages, le jeune homme pouvait enfin apercevoir pour la première les vastes étendues de glace et de neige de la planète Hoth.
A peine le duo posait-il leurs pieds sur la terre ferme, que le chevalier Jedi venait à avertir son padawan.

-Pour cette mission le Conseil nous a aussi confié une protection rapprochée de deux soldats de la République. Moi-même je n’en sais guère plus sur eux, mais il va falloir collaborer avec eux, je compte donc sur toi pour te tenir convenablement.

-Très bien maitre, je tâcherai de faire attention.


Bien évidemment le Jedi en savait bien plus qu’l n’en disait, mais peut-être pas tout non plus. Aussi il préférait ne pas s’avancer au sujet de ce duo qui faisait parti des opérations spéciales. La navette venait à redécoller et le duo avançait vers les baraques de l’avant-poste de la République. Durant le voyage les deux Jedi avaient appris à mieux se connaitre. Le chevalier comme à son habitude usait de subterfuges, qu’il avait appris durant ses longues années d’expérience dans l’espionnage. C’était là un moyen plus sûr et rapide de cerner son padawan, pour autant il ne faisait pas preuve d’aucune hostilité et même à l’inverse il était peut-être trop amical.

Finalement, l’un des soldats de la base venait les accueillir. Ce dernier indiqué la chambre allouée au duo pour la durée de la mission ainsi que l’emplacement de la salle de briefing. Visiblement les soldats de la République sur cette planète n’aimaient pas trop les Jedi ou au moins c'était le cas de celui-ci.
Aussi c’était sans attendre que le duo se rendait directement à la salle.
Nomi Reed
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Deux perm's presque de suite, deux planètes paradisiaques, grand soleil, bronzages, corps de rêves à perte de vue. Et au retour, à chaque fois, les remarques un peu jalouse de Flint. Même si elle appréciait beaucoup la jeune humaine, elle n'avait pas vraiment eu le choix ce coup-ci. Sitôt revenue à bord du Pride of Alderaan, nouvelle affectation.

Cette fois-ci c'était pas des vacances. Mission d'escorte de Jedis. Ah les jedis, les genre de Siths avec un sabre bleu, vert, jaune. Ils étaient certes moins méchant, mais Nomi s'en méfiait quand même. La République s'en méfiait, et ces bougres avaient même osés mettre en doute la souveraine d'Ondéron, Emalia Kira, l'accusant d'avoir manigancé avec l'Empire l'attaque de leur Templie moisit, situé sur Ondéron.

Donc, mission d'escorte, en binôme avec un autre soldat. Malheureusement, Nomi ne put choisir quelqu'un de sa propre escouade, le soldat en question ayant déjà été affecté à l'opération. Un "jet Trooper" Nomi se souvient avoir demandé à la Capitaine Flint de qui il s'agissait. Sa réponse avait de quoi faire sourire la jeune femme. -C'est un peu comme nous, mais en moins bien. Au lieu des tanks, des navettes d'assaut et de nos gars débarquant en mitraillant, eux, ils arrivent en petit jet pack, avec des petits fusils pour attaquer de petits objectifs.-

Bien que l'explication est bien faire rire Nomi, la jeune femme doutait toutefois de la pertinence d'une escorte en jet pack. Elle espérait alors que l'autre gars soit aussi habile au sol qu'à faire des piqués diagonales en répulseurs.

C'est tout sourire que la Twi'lek annonça à Nomi l'endroit où la jeune humaine serait déployée pour l'opération. La cerise sur le gâteau, la destination, un endroit paradisiaque, avec des plages blanches à perte de vue. Hoth. Hoth ... sérieux ? Attends, tu prends Tatooine, Hoth, Mustafar et Manaan. Qu'on t-il en commun ? Ce sont des mondes à la con, ou l'humain n'aurait jamais du mettre les pieds. Conditions météo extrêmes, températures complètements abusées, d'un sens comme de l'autre. Hostile comme le repaire d'une saleté de nuée de Mynocks. Et franchement, des quatre mondes cités, Hoth est de loin la pire. Il doit y faire au moins moins huit mille !

Flint s'excusa sarcastiquement, expliquant à Nomi qu'elle aurait préféré l'amener avec elle sur Dantooine pour les manœuvres, profiter du climat doux, des vastes champs doré sous le ciel bleu, les piques niques sous le ciel étoilé et les douces nuits du monde agricole. Mais que Nomi était la seule en qui elle avait confiance. Tu parles ! Flint aurait bien voulut aller se forer la pilule elle aussi. Et Nomi l'avait fait deux fois de suite !

--

C'est toujours en tirant la tronche que Nomi posa le pied sur la base Aurek, planète Hoth. Premier réflexe, se tartiner une généreuse dose de crème solaire sur le bout du nez, les pommettes et le front. Bien que la température soit glaciale, le soleil lui tape très fort. D'où l'obligation faites au personnel de porter également des lunettes ou masques dotés de verres adaptés, la luminosité du soleil reflété par les épaisses couches de neige éternelle de la planète pouvant rapidement apporté son lot de problèmes oculaires.

Se présentant à l'officier de garde en fonction, la jeune femme apprit que l'un des Jedis avant demandé à ce que l'escorte militaire les rejoignent à la cantina, lieu de rassemblement en vu du briefing de mission. A ce propos, hormis le fait qu'il s'agissait d'une escorte et qu'il était question d'épaves, Nomi restait dans le flou.

Le Caporal-chef Reed salua l'officier de faction et se dirigea alors vers la cantina mentionnée plus tôt après s'être informée de la direction à suivre. Resserrant l'épais morceau de tissu synthétique qu'elle avait enroulé autour de sa carabine afin de maintenir le système de tir à l'abri des températures glaciales de l'extérieur, la jeune femme remonta les couloirs de la base Aurek d'un pas vif, se demandant si le fameux "Jet Trooper" était déjà arrivé.

Et aussi de manger un repas chaud, et surtout, surtout, une grande tasse de café brulant.

Nomi avait déjà planifié de faire les yeux doux aux cuistots pour avoir une thermos du précieux liquide à emporter ...
Kaldor Mantell
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Base Aurek, H-15 du briefing.

Kaldor avait fait ses cinq vérifications d'équipement, s'assurant que rien ne manquait. Cette manie lui était venue depuis ses classes dans l'armée républicaine, même si il en avait déjà eu un avant-goût dans la milice d'Ord Mantell.

Bref, toujours est-il que l'heure du briefing approchait, notre caporal partit donc dans sa chambre pour se changer. Lorsqu'il en ressortit, il portait sa combinaison noire intégrale, par dessus laquelle se trouvait son armure « Firewing MKIII » assemblée au complet, et son inséparable Jet-Pack fixé sur le dos, les ailes repliées, comme le veut le protocole lorsqu'il n'est pas actif.

Il portait à la hanche son fusil blaster, dont les systèmes de visée personnalisés le rendait utilisable uniquement par son propriétaire. Cette modification était l'une des choses que l'on apprenait dans l'armée : chaque soldat à son blaster personnel, et il est donc normal (et attendu pour certaines occasions) que des modifications soient appliquées sur le modèle standard pour mieux convenir aussi bien au soldat qui le manie que dans l'environnement actuel.

Ainsi, Kaldor avait modifié son arme, non seulement les organes de visée, mais il y avait également un support avec poignée, afin d'améliorer la tenue de l'arme, ainsi qu'un support à baïonnette permettant au militaire de fixer son couteau sous le canon. Enfin, au vu de la planète actuelle, un morceau de tissu synthétique est enroulé autour du système de tir afin de le protéger du froid, mieux valait éviter que l'arme s'enraie autant que possible. Et pour finir, détail très important qui montre bien que ce fusil appartenait à Kaldor, et à personne d'autre : son nom.

Oui, il n'est pas rare, pour ne pas dire commun, que chaque soldat en vienne à donner un nom à son (ou ses) arme(s). La plupart donne des noms féminins, le plus souvent celui de leur femme, car « tu partage pas ta femme » qu'il disait le chef (et le chef a toujours raison), d'autres donnaient le nom d'un proche parent ou d'un quelconque esprit, dans la superstition qu'il veillait sur son porteur et abattait ses ennemis. Et enfin, il y a ceux qui donnent des noms fantaisistes, juste pour la forme. Kaldor avait longtemps hésité quant au choix du nom : il voulait l'appeler Buzz, parce que ça lui rappelait les aventures du super Ranger de l'espace qui combattait les méchants avec son laser au poignet, sinon il pouvait aussi l'appeler Paul, parce que c'est un fusil polyvalent (haha, Paul-y-va-lent). Y'a eu aussi le dilemme entre Pénétrator, parce qu'il est doué pour pénétrer les choses, et Double Dérouillée, vu que le Mantellien savait bien tirer deux coups à la suite.

Au final, il opta pour Zord, parce qu'un bon soldat obéit aux ordres (les Zordres, haha...)

Enfin bref...


Salle de briefing, à côté de la cantina (le manque d'espace, tout ça tout ça....)



Tout le monde était présent, debout autour d'un projecteur holographique, Kaldor prit le temps de regarder les autres membres de cette curieuse expédition :

Les deux Jedi, un homme et une femme, facilement reconnaissables avec leurs vêtements rembourrés avec les symboles de l'Ordre sur leurs épaules.

Kaldor, le visage déjà couvert par une cagoule, seuls ses yeux bleus étaient visibles. Il se tenait bien droit, les mains derrière le dos en position de repos.

Et enfin, la caporale-cheffe du 103ème régiment. Une petite femme brune, et il fallait l'admettre, plutôt canon selon les standards du Mantellien. Après, il trouvait presque toutes les femmes à son goût, avec une préférence pour les Humaines et Proches-humaines... Ceci dit, il paraît que certaines aliens valent le coup d'œil. Mais bon, on est pas là pour ça.

La femme Jedi prit la parole :

« Bonjour, et merci à vous deux d'avoir fais le déplacement jusqu'ici. Je suis le chevalier Jedi Linibell, et voici Hïragi Ikta, mon Padawan. Comme vous devez le savoir, notre Ordre a fait appel à vous afin de nous aider dans notre mission, et j'espère sincèrement que nous parviendrons à nous entendre, l'union fait la force après tout. »

Pouffant mentalement au jeu de mot avec la Force, Kaldor vit Linibell appuyer sur un bouton, activant le projecteur qui afficha la planète, un zoom fut effectué jusque dans les étendues gelées, à quelques kilomètres de la base Aurek, pour afficher un vaisseau de guerre impérial. Du moins, l'une des très nombreuses épaves de vaisseaux, plus ou moins ensevelies sous la neige, qui parsemaient la planète.

« L'épave qui nous intéresse est celle du Croc Nocturne. C'était un transporteur de classe Gage. Nous avons des raisons de croire que ses ordinateurs contiendraient des informations vitales, aussi bien pour nous que pour les impériaux : nous espérons découvrir une liste, ou du moins une trace, de technologie Gree. »

Elle appuya sur un autre bouton, et une multitude de points rouges firent leur apparition autour et à l'intérieur de la carcasse de duracier :

« Malheureusement, nos éclaireurs n'ont pus aller plus loin, comme vous le voyez... »

Elle laissa sa phrase en suspens, sans doute vérifiait-elle que les autres écoutaient bien son petit speech. Ce fut Kaldor qui continua sa phrase.

- La Griffe Blanche c'est emparée de l'épave et c'est pour ça que vous avez besoin de nous, c'est ça ?

- Exact, merci soldat … ?

- Mantell, caporal Mantell. Forces Spéciales. »

Il est normalement interdit d'indiquer son nom et son affectation dans l'armée à du personnel non-militaire. Mais au vu de la collaboration entre les Jedi et la République, bien que l'image de l'Ordre se soit terni avec les événements galactiques ces dernières années, ces derniers faisaient parti de l'exception privilégiée. Et puis, l'avantage d'avoir le nom d'une planète, c'est que ce dernier peut facilement passer pour un nom de code.

Lilibell s'excusa poliment avant de reprendre.

« Oui, pardon. Comme remarqué, la Griffe Blanche a investie cette épave pour en faire un avant-poste, comme pour de nombreux vaisseaux. Mais ce n'est pas tout, l'Empire a également retrouvé cette épave, et il est plus que probable qu'ils enverront une équipe également. Au vu de la paix fragile qui vient d'être instaurée, il ne faudrait pas que notre opération soit compromise. C'est pour ça que nos rencontres avec ces derniers doivent être évitées au maximum. »

Le caporal acquiesça. Effectivement, si les impériaux reçoivent un rapport indiquant que deux Jedi et deux militaires républicains s'amusent à dépouiller leurs épaves, les conséquences pourraient être dangereuses : les tensions n'étant pas encore totalement retombées, la moindre étincelle pourrait remettre le feu aux poudres.

Cependant, il se demanda si le Padawan Ikta, et la caporale-cheffe, avaient quelque chose à dire ou ajouter.
Ikta Hïragi
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La réunion avait débuté. Au final dans la salle ne se trouvait que très peu de personnes. Peut-être que le Conseil avait-il jugé qu’une équipe restreinte était une bien meilleure idée que tout un régiment de la République.
On retrouvait dans la salle un jet trooper. Vêtu de son armure, qui ne manquait pas d’intervenir lorsque cela était nécessaire pendant le briefing. A côté de cela il y avait aussi une femme, un soldat elle aussi. Mais sa spécialité n’était pas de voler, simplement devait-elle exceller dans les bases de tout bon soldat. Du moins n’était-ce là que l’avis d’un jeune padawan qui côtoyer rarement les soldats de la République pour l’heure.


Autour d’une table à projection holographique, le petit monde observait et écoutait les propos de la Jedi. Durant cette réunion qui semblait interminable aux yeux du jeune Epicanthix, il n’avait cessé de se perdre dans ses pensées. Dans son for intérieur, il n’avait de cesse que d’imaginer plusieurs événements. Il y avait bien sûr la fameuse fois où il avait perdu son maitre et il s’imaginait alors qu’en agissant autrement ce dernier ne serait pas mort.
Mais outre cet événement particulier il y avait aussi la mission du jour qui l’amenait sur Hoth. Son imagination ne manquait pas de le faire se confronter avec le tueur de son maitre dans un combat illusoire au cours du quel il gagnait sans cesse grâce à des mouvements qu’il ne maitrisait pas encore ou même parfois qui n’existaient pas.

Mais à un moment du débat, le soldat venait à parler, ce qui ne manquait pas de sortir le padawan de ses pensées. Le soldat évoquait le nom d’un groupe de pirate qui opérait essentiellement sur la planète de glace. La Griffe Blanche, un drôle de nom pour une sombre organisation qui possède peu de scrupules. Mais le nom était plutôt bien trouvé, blanc pour la planète Hoth certainement et griffe pour d’innombrables raisons bien qu’Ikta aimait se dire que c’était à cause du fait qu’ils pillaient des épaves.


Sans attendre, le jeune homme jetait un œil à la table de projection. Il ne manquait pas de mémoriser chaque détail pour éviter les surprises une fois sur place. Le Briefing était enfin terminé et avant le départ, chacun avait un peu de temps pour parler avec les autres ou aller et venir dans la base afin de récupérer les derniers manquants à la liste du matériel.


L’Epicanthix s’en allait donc parler à son maitre. Ce dernier avait trouvé cete dernière assez étrange. Car lui qui certes venait à peine de la rencontrer, il l’avait connue bien plus rude et sûre d’elle sur Ondéron.


-Maitre, puis-je vous poser une question ?

-Je t’écoute, padawan.

-C’est au sujet de votre attitude durant le le briefing. Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble que vous n’avez pas agit comme à votre habitude ?

-Peut-être que oui peut-être que non ? Quoi qu’il en soit demande toi plutôt pourquoi et vient me voir lorsque tu auras la réponse.


Plus directe qu’énigmatique, la femme avait tout de même lancé une sorte d’épreuve ou dé fi à son padawan. Et ce dernier fort curieux ne manquait de se mettre en quête de la réponse. Alors que la femme Jedi se préparait et parlait avec un intendant. Ikta s’en allait auprès de la femme soldat.

-Mes salutations, sans vouloir être indiscret que pensez-vous de la mission ?
Nomi Reed
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Nomi écouta le briefing sans vraiment comprendre la moitié des mots. "Technologie Gree". La jeune femme n'avait aucune idée de ce que c'était. Non pas que ça l'intéressait. Elle avait choisit l'infanterie, pas les mécanos. Nomi passa sur le détail alors que la jedi continuait son briefing, parlant d'un transporteur impérial écrasé sur la planète. Un parmi les dizaines d'autres songea la jeune femme. Tout le monde sait qu'une grande bataille avait eu lieu sur cette planète. La flotte impérial avait attaqué ici celle de la République pour détruire un prototype de vaisseau. Ou était-ce l'inverse ? Peu importe. 

Nomi grogna. Elle songea envieusement au reste de son régiment qui participait à des exercices sur Dantooine pendant qu'elle se gelait les miches ici. 

Le type au jet pack parla alors, mentionnant la Griffe Blanche. Rapidement Nomi jeta un coup d'œil au pad qu'elle portait en permanence, fixé au poignet gauche de son armure. Griffe Blanche. Un ramassis de bandit, de déserteurs, de survivants de la bataille précédemment nommée. Bref, des pourritures sans foi ni loi. Agissant au mieux comme pilleurs d'épaves, au pire comme charognards, attaquant bases impériales ou républicaines sur Hoth, massacrant bien souvent la garnison au complet. 

Nomi cacha un bâillement qui ne passa pas inaperçu, tandis que la jedi, prenant la parole à nouveau mentionna la potentielle présence d'impériaux dans la zone, des équipes de recherches, à l'instar de celle formée ici. Parlant d'équipe, Nomi prit le reste du temps alloué au briefing pour examiner les joyeux lurons qui seraient ses équipiers le temps de cette froide mission.

La jedi portait une bure. Un sabre à la ceinture. Un jedi quoi. Celui qu'elle devina être le padawan, en retrait, mains dans le dos, ne prenant pas la parole, laissant parler son maître. La jeune femme n'avait aucune idée de son âge, mais il était plutôt gigantesque. La dépassant de facilement une tête et demie, si pas deux.

Le caporal Mantell, lui s'identifiait comme membre des forces spéciales. Nomi arqua un sourcil en le regardant. Flint ne lui avait pas mentionné ce détail. Toutefois, la Corélienne n'était guère impressionnée. Elle en avait déjà côtoyé des types des forces spéciales. C'est comme des soldats normaux. Sauf qu'ils crient plus fort, boivent plus et son d'une vulgarité hors norme. Mais cette fois ci, cerise sur le gâteau, Nomi était plus gradé que ce Kaldor.

-Mes salutations, sans vouloir être indiscret que pensez-vous de la mission ?

Nomi tourna la tête vers la personne qui l'interpellait. Elle tomba alors nez à nez sur le padawan jedi. De proche, elle se rendit compte, en levant les yeux et la tête vers lui qu'il était encore un gamin. Les traits de son visage, ne laissait pas planer le moindre doute. Pas plus de seize ans. Vu sa taille, elle devina également qu'il devait probablement s'agir d'un épic .. épia ... la même espèce que le Cplc Kessel. Elle espérait toutefois qu'il soit plus agréable à côtoyer.

-Et bien, j'en pense qu'on va se geler solidement le cul là-dehors. Je vous suggère de pas oublier de prendre vos moufles. En parlant de ça ...

Nomi inclina la tête en un salut rapide, profitant de la levée du briefing pour rapidement sortir de la pièce avant que quiconque n'ai le temps de l'interrompre. Direction l'armurerie.

Quelle déception. Franchement, cela faisait peine à voir comparativement aux arsenaux du Pride of Alderaan. Une faible quantité de matériel. Rien d'extravagant. Bien que Nomi ai obtenu un accès à ces derniers dans le cadre de l'opération, le choix faisait cruellement défaut. Après dix minutes la jeune femme n'avait trouvé qu'un manteau à passer par dessus son armure, un gros manteau, bien chaud, l'équipement standard des éclaireurs de la base Aurek. Elle ajouta à cela un masque de protection thermique, possédant une visière teintée adaptative, en fonction des conditions de luminosité de la planète glaciaire.

Niveau armement elle possédait toujours son arme de poing à la hanche ainsi que sa bonne vieille carabine, modèle standard, d'une grande polyvalence. Elle opta toutefois pour un accessoire PCA (Particules Chargées Accélérées), pour les néophytes, un fusil à pompe, qu'elle fixa sous le rail inférieur de son arme. Si la mission devait se dérouler dans des couloirs de vaisseau impérial écrasé, autant ne pas y aller de main morte. Plusieurs cellules énergétiques pour la carabine, deux douzaines de cartouches PCA, ainsi que trois grenades flash et deux thermiques vinrent compléter le matériel que rassembla Nomi.

Après un rapide détour au mess où elle obtient naturellement sa thermos taille XL de café, empaqueté ses affaires, et revérifier les isolateurs thermiques placés autour des chambres de tir, la jeune femme retourna vers la salle de briefing pour rejoindre le reste du groupe.

Encore une fois elle pensa à Dantooine.
Kaldor Mantell
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Le briefing terminé, Kaldor se fit mentalement la liste d'objectifs à accomplir :

- Aller à l'épave du transporteur impérial (prendre un speeder serait pratique).
- Trouver l'ordinateur, sûrement au niveau de la salle principale.
- Télécharger les données qu'il contient.
- Repartir.


- Ah oui, et tout ça en se faisant tirer dessus par la Griffe Blanche ET les Impériaux (si ces derniers s'en mêlent, ce qui était plus que probable). Bref, une mission comme une autre.

Le caporal fut tiré de ses pensées lorsqu'il entendit le padawan demander son avis sur cette mission à la caporale-cheffe Reed. Cette dernière lui répondit d'un ton assez familier qu'il allait falloir prévoir des vêtements chauds, puis elle partie chercher de l'équipement.

Kaldor, quant à lui, avait déjà tout de prêt, nul besoin de prendre à nouveau de quoi s'alourdir, il était déjà assez lourd avec son équipement actuel.

Il regarda le padawan Ikta, et maintenant qu'il était plus près, le mantellien remarqua les trait de son visage : ce n'était encore qu'un gosse, il ne devait même pas dépasser la quinzaine, et il était déjà aussi grand que Kaldor ! Rappelons que Mantell fait quand même 1m90...

« Dis-moi petit, tu serais pas un Épicanthix par hasard ? »

Demanda-t-il pour essayer d'avoir un minimum de renseignement sur lui. Il avait déjà eu l'occasion d'en croiser durant ses classes, et on les reconnaît facilement une fois qu'on sait ce qu'ils sont : de grands gaillards pouvant aller jusqu'à 2m50, avec un mental en duracier qui leur permettait de résister aux pouvoirs mentaux de la Force. Kaldor a toujours trouvé ça un peu, beaucoup même, lâche de manipuler ainsi l'esprit des gens en agitant la main, mais force est d'admettre que ça pouvait avoir son utilité...

Questionner Ikta sur son origine ethnique d'entrée de jeu, sans oublier le tutoiement, pouvait passer pour une familiarité mal placée, venue trop tôt alors qu'ils ne se connaissaient pas encore. Mais Kaldor procédait ainsi car il avait un ado en face de lui, bon certes c'est un Jedi et si il passait encore plus de temps à la salle il pourrait lui écraser la tête entre ses mains, mais vous saisissez le truc. Donc, un gamin, un Jedi, ce qui signifie qu'il n'a techniquement pas d'ordres à recevoir, ni à donner d'ailleurs, c'est à la Maître Linibel que revient le poids du commandement.

En parlant de commandement, et par extension de hiérarchie, Kaldor aurait bien aimé que la caporale-cheffe Reed montre un peu plus de sérieux, le bâillement de cette dernière était tout sauf discret, et nul doute qu'elle aurait agit autrement en présence de supérieurs...

« Bon, comme je l'ai dis, moi c'est Mantell, ou caporal Mantell, bref, j'espère que cette mission sera vite réglée, pas contre toi ou ton maître hein, mais personne n'a envie de rester sur cette boule de neige géante toute sa vie... »

Sauf les espèces natives, mais ça c'est une autre histoire.

Reed fit son retour, elle portait sur elle un gros manteau, son arme avait reçue des extensions (plus que bienvenues selon la situation), ainsi qu'un gros thermos de boisson de toute évidence chaude.

Une fois que tout le monde fut prêt, ils purent sortir de la base pour officiellement commencer leur mission.

Une fois à l'air libre, les quatre dépouilleurs d'épaves en herbe furent frappés par le froid mordant, une chance que leur équipement les protégeais. Le module de régulation de température de Kaldor fonctionnait parfaitement bien, après tout il en prenait toujours soin. Il ajusta le spectre de sa visière pour adapter sa vue et éviter que le soleil ne l'aveugle, reflété par la neige omniprésente.

Il alluma sa caméra d'armure, qui se mit aussitôt à enregistrer, un aperçu fit son apparition dans l'affichage tête haute intégré dans son casque. C'est bien pratique, ça permet de constituer des rapports bien plus solides, car fournissant des preuves supplémentaires lors de ces derniers.

Le Mantellien se tourna vers ses trois camarades de missions.

« Mes avis qu'un speeder serait bien pratique, surtout vu la distance à parcourir. »

Lui n'en n'avait pas vraiment besoin, son Jet-pack pourrait aisément l'emmener à destination et faire le trajet retour, mais vu qu'il n'est pas seul sur ce coup...
Ikta Hïragi
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Alors que la femme soldat répondait au jeune padawan. Cette dernière semblait faire preuve d’un certain zèle. Ce dernier n’était pas vraiment de nature à insulter les Jedis, cependant un officier trop pointilleux ou même un politique aux airs hautains auraient eu vite fait de prendre mal la chose. Pour Ikta c’était là une réponse comme une autre.
D’autant qu’elle évoquait l’importance de prendre un équipement parfaitement adapté. Beaucoup pouvait se dire que prendre un simple manteau était plus que suffisant sur Hoth. Après tout, ce n’était rien de plus de la neige dont le manteau restait contant sur ce monde, monde d’ailleurs qui ne connaissait qu’une seule saison.
En réalité, il était important d’avoir avec soit toute une panoplie d’accessoires pour se promener tranquillement, du moins si l’on omettait les pirates et les impériaux. Outre une tenue chaude et un équipement de protection pour les yeux, il fallait aussi prendre une couverture thermique pour les nuits froides, des rations, une tente et tout un tas d’objets qui étaient compris dans la dotation des Jedis. Cela devait être certainement le cas aussi pour les soldats.

Après un salut aussi bref que la réponse qui précédait ce dernier. Le soldat s’avançait vers le padawan. Cette fois-ci c’était au soldat de venir voir le jeune Epicanthix. S’adressant à lui sans salutation, on pouvait y voir un manque de respect ou à l’inverse une tentative de rapprochement de par le fait qu’il faisait abstraction de leurs rôles dans cette base. Aucun des deux ne se connaissait et aucun des deux n’étaient supérieur à l’autre.
Aux premiers mots sortant de la bouche du soldat, on comprenait qu’il cherchait à savoir la race du jeune padawan. Il fallait dire que le jeune garçon à cause de sa taille passait difficilement inaperçue et cela même au sein des grandes foules que cela soit celles de Nar Shadda ou bien de Coruscant.

-En effet je suis bien un Epicanthix, ravi de faire votre connaissance. Je suis navré je n’ai pas réussi à retenir votre nom ?


La réponse était immédiate et sans détour dans un premier temps. Indiquant à la fois son nom et son grade, on pouvait facilement cerner le personnage ou du moins son métier. Les soldats étaient une chose étrange dans la république, on pouvait facilement les confondre avec les soldats impériaux de par leur gestuel ou bien à leur manière de parler. Pour autant c’était l’uniforme et la volonté de chacun qui déterminait le camp auquel ils appartenaient. Pour ce soldat du nom de Mantell c’était la République. Entrer dans les Forces Spéciales n’est pas une chose aisée et le choix d’affection est si vaste que l’on peut aller d’amiral à simple cuistot. C’était donc un souhait de sa part, mais fallait-il encore connaitre les raisons de ce choix. Une question pour plus tard certainement.
Le caporal venait lui aussi à souligner les rudes conditions de la planète via une phrase pleine de confiance. Le soldat peut-être trop sûr de ses acquis espérait rapidement en finir avec cette mission.
Mais c’était-là une chose trop téméraire que de penser ainsi. Car dans le meilleur des cas il n’y aurait aucun pirate ni impérial et le système du vaisseau serait désactivé. Dans le pire des cas ce serait l’inverse avec le petit plus de ne pas avoir de renfort ou de moyen de transport.

Mais à quoi bon penser aussi inutilement, pour savoir tout cela il fallait simplement se rendre sur place. Après le briefing le groupe s’était séparé pour se reformer quelques instants plus tard. C’était le moment de l’ultime préparation avant de partir en direction de l’épave du vaisseau cible.

Observant les vastes étendus de glace avec au fond du décor une petite chaine de montagnes. Le caporal venait à sortir une phrase plutôt juste. Ce dernier annonçait qu’un transport était plutôt utile pour la mission.

-Il se trouve que nous en avons un, on doit se rendre sur la piste une. Là-bas une canonnière nous attend pour nous transporter nous et deux moto-jets jusqu’au point le proche de l’épave. En route !

Décidément cette sentinelle Jedi av ait tout prévu se disait le jeune padawan. Il n’était pas impressionné par cette dernière, mais elle remontait tout de même de beaucoup dans son estime. Chose qui était difficile chez le garçon, car s’il pouvait s’amuser et parler à n’importe qui sans arrière-pensée, faire confiance était autre chose et hormis son précédent maitre, il n’y avait qu’elle à qui bénéficiait de cette faveur.

Finalement le groupe avait rejoint la piste une. La canonnière était déjà prête pour le départ, il ne manquait plus que les quatre chercheurs. Il s’agissait d’une navette standard pouvant aussi bien voler dans l’espace que dans l’atmosphère. Un modèle si répandu qu’on pouvait aussi en trouver chez les civils bien que l’armement fût différent. Alors qu’il observait le vaisseau son attention se portait ensuite sur les moto-jets une fois à l’intérieur. Le dernier modèle mis à disposition pour les éclaireurs de la République, un modèle qu’il n’avait donc jamais aperçu. Son appétit pour l’art de concevoir les vaisseaux et les véhicules venait à s’éveiller et sans attendre il consultait la fiche technique de l’appareil.

Mais Ikta fut rapidement coupé dans son élan après une dizaine de minutes de vol. Déjà bien loin de la base, des tirs de DCA venaient à encercler l’appareil dans le ciel. Visiblement les impériaux n’aimaient pas apercevoir un vaisseau de la République dans leur secteur. Le vaisseau se secouer dans tous les sens. Le maitre d’Ikta venait à questionner le pilote sur la situation en se rapprochant du poste de pilotage.

-Pilote ! Situation et ETA avant d'arriver sur site ?

-Les tirs impériaux se concentrent de plus en plus sur notre position, madame. Je ne peux pas aller plus loin sans qu’on se fasse abattre. Je recommande un posé d’assaut ici même.

-Très bien, atterrissez ici !


Puis la Jedi venait à retourner avec les autres.

-Bon écoutez-moi, on n’a pas beaucoup de temps. Le pilote va nous poser ici, dès qu’il ouvre les portes on sort avec les moto-jets. Les deux soldats vous prenez la moto de droite et mon padawan et moi la moto de gauche.

La sentinelle Jedi venait à ouvrir une carte de la zone avec son datapad.

-Peu importe ce qui se passe, on se rejoint ici. Le premier sur place devra attendre l’autre pendant une durée de trente minutes. Si jamais après ce délais le deuxième groupe n’est toujours pas là, le premier groupe rentre à l’avant-poste.

-Une minute avant l’atterrissage !

-Allez tous sur votre moto !


Rapidement la navette venait à survoler la neige de quelques centimètres à peine. La rampe s’ouvrait et en un instant les deux Jedis venaient à sortir du vaisseau par la gauche à dos de leur moto-jet.
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