Maxence Darkan
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Il existait de ces jours, ce genre de journée où en se levant même de votre lit, la première chose qui vous venez à l'esprit était d'y retourner, un matin remplit de ses petits riens qui ne faisaient pas grand chose, mais qui vous tapez sur le système. Un chat qui gratte à la porte quinze minutes avant le réveil, un petit orteil faisant l'amour à votre table de chevet ou ce putain de voisin qui ne veut, mais alors vraiment pas faire rentrer son chien gueulant à la mort pour deux croquettes. Vous avez l'idée ? Ouais, tout le monde à l'idée. Et bien, bienvenue dans le quotidien à chier de la mercenaire. Entre les vacances foutues en l'air -alors qu'elle était en compagnie de ce charmant chevalier Jedi-, Taha'san la harcelant de toute part pour on ne sait quelle raison et cette mission à la con sur Coruscant, elle était en train de taper sa plus belle sieste dans un fauteuil d'un cargos de voyageur.

Mais pour en venir là, il lui fallait une transaction d'arme qui n'impliquait qu'elle, Skroutch et Fély, des heures et des heures d'attente pour l'acheteur en question qui se trouvait aussi charmant qu'un cadavre moisi depuis deux ou trois semaines et, évidemment ses deux compères qui doivent absolument rester sur la planète pour de vagues raisons, Maxence se doutant qu'ils avaient l'intention de se bourrer la gueule dans des clubs de strip tease Coruscanti, alors que Taha'san, sur Nar Kagaa demandait à la voir pour discuter de son intégration ou non dans le clan Djiilo. Pour conclure, les deux gugusse avait besoin du vaisseau de groupe pour revenir, tandis que la blondinette avait laissé le sien sur Nar Kagaa Un vrai bordel, comme toujours, la forçant à prendre le premier vaisseau cargo en direction de Bothawui, avant d'embrancher sur un autre pour rejoindre la rodienne.

Le cargo civil était un énorme vaisseau de trois cents mètres de long et pouvant accueillir jusqu'à trente-milles personnes à son bord, avec une cale à speeder pour les vacanciers en véhicule, plusieurs étages avec restauration, loisirs et tout autre chose pour passer le temps et une première classe qu'on ne décrira pas, parce que Maxence n'a pas les moyens de se la payer et surtout, parce que tout le monde s'en fout. Il était parti d'Ondéron en passant par Coruscant, Corellia, Paqwepor et enfin Bothawui.

-Bienvenue à bord de ce vaisseau cargo, prochain arrêt, Bothawui, le trajet durera deux heures et trente-trois minutes. La compagnie Bothania Galactik-airline vous souhaite un agréable voyage.

La voix automatique, après l'arrêt sur Paqwepor, réveilla la mercenaire sur son fauteuil alors qu'elle continuait son spitch dans une bonne dizaine d'autres langues. Maxence se trouvait pile au milieu d'une sorte de Hall ou les nouveaux passagers s'agitaient pour trouver une place, ou se précipiter aux machines à sous du deuxième étage. Sans trop essayer de prêter attention à ça, elle tenta de se rendormir, mais c'était sans compter sur une silhouette qui chevaucha ses jambes pour s'asseoir dessus, pile en face et très proche.

-Sissy ?

Sissy ! On allait presque l'oublier celle-là. Une « amie » Bothane prostituée du Booty Bantha sur Herdessa -longue histoire de trafique de drogue-. La blondinette se trouvait plus heureuse que surprise de la rencontrer ici-même dans ce cargo durant une telle journée. Elle ne s'arrêtait pas de jouer les allumeuses avec Maxence, parce que dieu lui-même -sans offense- savait à quel point Sissy était irrésistible. Tout reprenait comme à leur première rencontre qui, jusqu'à maintenant se trouvait sans suite, à califourchon sur la blondinette, l'observant de cet œil dévorant, à la recherche d'une idée fort loin de la bienséance demandée dans ce genre de transport. La voir en sweat-shirt, baskets et pantalon en jean contrastait avec les portes jarretelles, talons et soutien-gorge de la dernière fois.

-J't'ai manqué, pas vrai ? La mercenaire acquiesça un peu stupidement. Alors pourquoi tu m'as pas rappeler ?

-J'ai eu quelques complications... et techniquement, je suis encore en train de les régler. Les regards commençaient à s'intensifier autour d'elles. Qu'est-ce que tu fous ici ?

-J'vais voir de la famille sur Bothawui... dans l'genre un peu barré religion et abstinence. La blondinette grimaça alors que la Bothane se décidait enfin et se retirer de la jeune femme pour s'asseoir à ses côtés. Ouais je sais, être une pute ça tend les repas de famille... mais bon, ça reste mes parents et mes cousins après tout... J'ai b'soin d'une clope, t'en à pas une pour moi.

-Oh, pour toi j'en ai plus d'une.

Ah, la famille, pour le meilleur comme pour le pire, pas vrai ? Sans plus attendre, elles se dirigèrent dans une salle du premier étage, le seul coin fumeur du vaisseau qu'on ne pouvait accéder que par un premier sasse ventilé un maximum pour dissiper toutes les odeurs puis, la salle en elle-même, constamment renouvelé d'un air plus frais et respirable. Ce fumoir en question -rien à voir avec la nourriture- était un endroit spacieux, fait de nombreux bancs en métaux avec un grand écran passant en boucle les mêmes pubs en sourdines, promettant des voyages inoubliables en famille.

-Et donc beauté, qu'est c'que tu fais là toi ? Lui lança-t-elle en allumant sa cigarette et celle de la jeune humaine.

-Je retourne sur Nar Kagaa.

Au moment même où elle termina sa phrase, deux hommes à l'allure peu chaleureuse entrèrent dans la salle. Ils avaient chacun un blaster à la hanche, mais pas de quoi inquiéter la mercenaire qui, dû à un permis de port d'arme les avait bien en place dans ses holsters.
Ikta Hïragi
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Une voix grasse et presque malfaisante était audible depuis la salle du Conseil.

-Ho ho ho, j’attends votre délégation avec impatience.

Par la suite une voix mécanique était audible.

-Fin de l’holo-transmission.

Des voix se faisaient entendre, certaines en désaccord avec d’autres. Mais finalement un compromis fut trouvé.

-Que l’on convoque le jeune padawan Ikta et son maitre Fik Tif.

Quelques dizaines de minutes passaient et finalement, venait à entrer dans la salle du Conseil le duo maitre et padawan. Ce fut d’abord le maitre qui s’adressait en premier au Conseil.

-Nous voici comme vous le demandiez. Quelle est la raison de cette convocation ? Nous nous apprêtions à partir en mission dans d’anciennes ruines.

-Si nous vous avons convoqué c’est pour vous assigner une nouvelle mission. Il y a de cela une heure, nous avons appris la capture d’un jeune chevalier Jedi.

-J’ai avec moi un padawan qui certes dispose déjà de sabres laser, mais qui vient tout juste d’entamer sa formation. Il n’y a pas mieux à envoyer ?

-A vrai dire il n’y a pas mieux en raison de deux liens. Le premier est que le chevalier capturé est votre ancien disciple, le chevalier Jedi Kottano. Le deuxième lien est en rapport avec votre nouveau padawan. En effet celui qui détient le chevalier Kottano n’est autre que le Hutt qui avait durant un temps à charge le jeune garçon.

-Je vois. Quels sont les consignes ?

-Rien qui ne soit trop extrême, vous avez pour mission de rejoindre Nar Shaddaa. Pour ce faire on vous a tout préparé, vous n’aurez pas un trajet direct. Un premier voyage vous amènera à Bothawui et une fois là-bas il vous faudra prendre une navette relais. Vous partez immédiatement !

-Très bien, il sera fait comme le conseil le demande.

-Toutefois nous aimerions converser en l’absence du Padawan.


Ikta sortait alors de la salle sans attendre après avoir salué les maitres présents.

-Maitre Fik Tif, des prophètes Jedis ont avancés que votre padawan actuel risque de sombrer dans le côté obscur de la Force. Aussi nous vous demandons de garder un œil sur lui, cette épreuve sera révélatrice de vérités, car il devra affronter son passé tout en combattant dans le présent.

-Je tâcherais d’y prêter attention et je vous ferai un rapport complet.

-Très bien vous pouvez y aller.


Après ces quelques mots, le maitre s’en allait de la salle alors que d’autres venaient à pénétrer dans la salle et il rejoignait son jeune padawan. Décidément faire partie du Conseil n’était pas de tout repos se disait Fik Tif. Une fois les portes closes Ikta se posait intérieurement de nombreuses questions.
Son maitre voyait bien que le doute semblait habité le garçon et d’une phrase il balayait ce dernier en le rassurant de sa présence dans cette épreuve. Pour Ikta ce fut les mêmes doutes que ceux qu’il avait eu durant sa formation. Notamment, lorsqu’il manipulait des objets grâce à la force et qu’il devait les empiler. Ces doutes était plus une peur de l’échec et c’était cette même peur qui faisait que le garçon était devenu plus que prudent, une vertu qui pouvait s’avérer être par moment un fardeau.

Sans attendre le duo s’empressait de rejoindre une navette qui partait d’Ondéron. La navette en question était de la firme Botajef. Un modèle précurseur, le cargo stellaire AA-7. Un modèle capable de transporter aussi bien des marchandises que des passagers. En somme un vaisseau modulaire. S’il y avait bien une chose qui passionnait Ikta en dehors des sabres laser et de la Force, c’était bien la science. Que cela soit une armure, un fusil ou un vaisseau, il aimait apprendre de ces derniers et le cargo stellaire AA-7 ne ferait pas exception à la règle.
A peine était-il dans la file d’attente pour embarquer avec son maitre, que le jeune homme cherchait déjà sur son datapad les plans de ce dernier. Les plans n’étaient pas complets car après tout il y avait des brevets et des normes de sécurité. Mais au moins il pouvait avoir accès aux partis destinées au public. Il avait comme un don pour la chose et ne manquait d’accroitre à chaque occasion ce dernier.

Au moment d’embarquer il avait cru voir des gens suspects embarquer via le terminal des marchandises. Mais si son maitre n’avait pas perçu la chose alors c’est que cela devait être son imagination et autant ne pas en parler devant autant de gens. La panique serait trop grande alors au vu des derniers événements secouant la galaxie.

Abord le voyage s’annonçait et il l’était. Du moins c’était le cas pour maitre Fik Tif, car pour Ikta tout ça lui laissait le temps de soit étudiait la mécanique et les processus d’assemblage et de création de vaisseau soit de s’entrainer à jongler avec quelques objets de manière précise.

Puis venait le moment où le padawan demandait à son maitre l’autorisation de pouvoir explorer le vaisseau alors qu’une annonce évoquait le prochain arrêt.
Après négociation et accord du maitre, voici qu’Ikta s’en allait vagabonder dans le vaisseau. Il n’avait pas cependant le droit d’avoir accès à certaines parties du vaisseau, dont les premières classes réservées au plus fortunés.
Venait enfin le moment où le garçon pénétrait dans le fumoir. Un lieu qui chez d’autres vaisseaux était peu appréciable, car l’air n’était pas recyclé. Mais Botajef avait bien fait les choses, l’air était presque entièrement pur tellement il était recyclé. Les ingénieurs de la firme avaient certainement opté pour le modèle RC-200, ce qui se fait de mieux pour l’air.
En bruit de fond on entendait les gens parler et les pubs passer sur l’holonet. Puis quelques instants après Ikta, deux individus plus que suspects venaient à pénétrer dans la pièce. Ces derniers semblaient étranges car ils avaient chacun un grand manteau, si bien qu’on aurait du mal à ne pas comprendre que les deux voyageaient ensemble.
Durant presque cinq secondes les deux hommes, des humains, restaient là devant la porte bloquant son accès.
Puis il y eut un instant fatidique durant lequel tout s’accélérât. D’abord le cargo venait à sortir d’hyper-espace et l’on entendait ses moteurs se stopper net. Puis juste après les panneaux diffusant les pubs de l’holonet venaient à cesser de fonctionner. Ce dernier avait encore du courant, mais il ne semblait plus rien recevoir. Et pour finir les deux hommes venaient à ôter leur manteau, dévoilant alors un armement lourd et une armure de combat légère. Sans attendre et à la seconde ou les hommes venaient à ôter leur manteau et à lever leur arme, Ikta comme si ce dernier avait pressenti ce qui allait arriver quelques secondes plutôt, venait grâce à une vague de Force à projeter le duo contre le mur. Ne manquant pas alors de les assommer. Au loin dans les couloirs métalliques on entendait déjà des tirs à profusion. Certainement la sécurité du vaisseau qui luttait face aux malfrats.

Mais malgré la neutralisation des deux individus, Ikta ne savait guère trop quoi faire. D’autant qu’à peine venait-il de réaliser qu’il allait devoir protéger les gens du fumoir que la lumière disparue et qu’un mouvement de panique venait à se créer. Les gens courraient dans tous les sens et beaucoup s’échappaient du fumoir alors que des combats avaient lieu dans le vaisseau. Le jeune padawans e demandait ce que son maitre était en train de faire, alors que le sort de plus vingt mille personne était en jeu.
Maxence Darkan
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Le fumoir s'était rempli alors que Maxence venait de terminer sa cigarette. La Bothane s'était assise sur un des bancs, juste en face d'elle, la mercenaire se tenait debout. Elles continuaient de parler calmement des mésaventures de la blondinette tandis que Sissy baladait sa main comme un petit marcheur le long de la cuisse de son interlocutrice. La jeune femme ne savait pas trop si elle cherchait juste à la titiller un peu pour la chopper et se faire de l'argent de poche facile dans les toilettes de femmes -si vous voyez ce que je veux dire- ou si Maxence était vraiment dans ses goûts. Dans tous les cas, aucune raison de s'en plaindre, parce que Sissy était une vraie bombe sur pattes. Mais vous commencez à connaître Maxence -et si ce n'est pas le cas, vous la connaîtrez bientôt- sa vie n'est qu'un enchaînement de merdes en tout genre qui ne cessent de lui tomber dessus comme une pluie acide. Le vaisseau se stoppa net, la forçant à reprendre un équilibre convenable. Elle fronça les sourcils. Du coin de l’œil, elle vit un Jedi ou un Sith, dans tous les cas un mec qui poussait des gens par la pensée, le faire sur deux gugusses. Elle leva la tête. Les lumières s'étaient éteintes avec les pubs, les gens paniquaient, fuyaient, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les deux femmes et le Forceux. Elle soupira. Les lumières rouges du système secondaire, celui destinait aux pannes s'allumèrent pour découvrir la tête angoissée de la Bothane. Finalement, les tirs s'estompèrent au loin et Maxence reprit comme si de rien était.

-Et donc, j'te disais, Karm, j'l'ai vu à poil et il a une énooo...

-Max !

-Ouais bah c'est bon, ça va, j'ai compris. J'vais m'en occuper d'cette histoire à la con. Tu...

-CrzzzZZZ... Bonjour à tous, mes chers, chers, cheeeeeeers passagers.

Sur l'écran où déroulait précédemment les pubs, le visage d'un homme apparut. Il avait une belle tête d'antagoniste, avec son cache œil directement fixé à sa tête, l'autre œil, rouge. Un humain avec une folie distinctive, encré dans son visage comme les cicatrices d'un vilain passé que personne n'aimerait connaître. Il avait cet implant sur le côté droit de son crâne, immanquable, un peu dégueu sur les bords, la peau autour semblait s'être infectée à vie. La mercenaire alluma une autre cigarette en l'écoutant.

-Moi c'est Scrum. Comme vous avez peut-être pu le remarquer, mes gars sont en train de faire le ménage dans ce... qu'est-ce que j'dis moi... dans MON vaisseau ! Mais z'en faites pas, 'sont pas là pour vous faire du mal, juste vous gardez sous bonne surveillance, le temps qu'on récupère... disons... notre due. Vous êtes gâtés, parce que d'autres de mes copains arrivent bientôt pour pimenter cette petite sauterie ! 'fin bref, j'me suis fait un nouveau pote. Il tourna la caméra pour pointer le capitaine du vaisseau ligoté et bâillonné sur un chaise. Regardez-le comme il est t'y po mignon ! Bah oui... gouzi-gouzi... Il pinçait les joues du pauvre Bothan qui avait de petites larmes au coin des yeux. Si vous voulez pas finir comme les mecs, là... ceux de la sécurité... fermez-là et laissez-vous faire. Tous les résistants et j'insiste, TOUS les résistants seront exécutés. Des questions ?... à bah non, j'oubliais, j'peux pas vous entendre. Bah à plus du coup ! Bisous... non pas bisous !

La vidéo se coupa net. La mercenaire, dans un excès d'ennui et de déjà-vu s'étira les bras en baillant avant de remettre sa cigarette au coin de la bouche. Elle s'approcha du grand dadais avant de le considérer d'un œil mitigé. Elle ne s'y connaissait pas en ethnologie, mais lui, c'était un jeune Epicanthix, rien de plus, elle savait qu'ils étaient grands et -pour nous, pauvres terriens- qu'ils pouvaient se référer à une morphologie faciale asiatique.

-Je suppose que tu sais te servir de ça.

Elle pointa vaguement son sabre. En voilà une belle journée de merde, se dire qu'elle allait demander de l'aide à un gamin qui possède la Force, et une arme aussi archaïque qu'un sabre. Dans quel monde vivaient-ils ces Siths et Jedis ? Qui favorisait une arme de corps à corps quand on pouvait avoir un flingue ?... Belle idée de merde. Sans plus de modalité, elle se dirigea vers les deux idiots assommés pour leur prendre une de leur arme.

-Sissy ? Tu sais utiliser un blaster ?

-J'suis une femme, prostituée, qui travail dans un club de strip tease, dans un endroit qu'on surnomme « Huttatown », évidemment qu'je sais m'servir d'un blaster. Cette femme avait donc vraiment tout pour elle. Par contre... tu comptes vraiment sortir d'ici ?

-Bah ouais. Elle prit une très grande bouffée de sa cigarette. J'vais pas laisser un gamin en jupon me voler la vedette. Désignant l'Epicanthix de la tête, elle lança l'arme à la Bothane. Bon, j'suppose qu'on doit faire connaissance. Moi c'est Max, elle, c'est Sissy, tu touches qu'avec les yeux, et toi... ce s'ra « Leroux ». Aller ramène toi Leroux, on a un Scrum sauvage à arrêter.

N'attendant même pas une quelconque réponse de ce fameux Leroux, elle passa sa tête en dehors de la porte dégainant un Westar-35, vérifiant qu'il n'y avait plus personne. Effectivement, le couloir du fumoir était complètement vide... mis à part les cadavres des hommes et femmes de la sécurité.

-Ah merde, on doit aller où ?...
Ikta Hïragi
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Après cet enchainement plus que rapide, les choses semblaient se calmer. Les gens présents au fumoir étaient tous parti on ne savait où. Dans la pièce des fumeurs ne se trouva plus que le padawan et un mystérieux duo de femmes. L’une humaine et l’autre Bothane d’après sa physiologie. Si au départ l’une des deux femmes semblaient très peu préoccupée par les incidents en cours à bord du cargo de passagers, très vite l’autre dame venait à la réveiller.

Tandis qu’elle se préparait à affronter l’adversité et qu’elle commençait à parler à la Bothane, une interruption avait lieu sur les mêmes écrans qui s’étaient éteints un peu plus tôt. Ikta ne pouvait s’empêcher autant d’écouter que de regarder le grossier personnage qui parlait sur les écrans. L’homme en question était un humain, le visage déformé par des cicatrices notamment deux grandes sur les joues. L’une des cicatrices d’ailleurs était masquées par un cache-œil et son autre œil devait être un implant car il rayonnait d’une lumière rouge. Mais qu’importe son physique, car ces mots étaient bien plus terrifiants dans l’esprit du garçon.

En effet dans ses mots, outre la prise de contrôle du bâtiment il annonçait d’abord que des renforts qui n’allaient pas tarder à arriver. L’autre point plus important encore était le fait qu’il disposait de la cabine de pilotage et qu’il comptait bien exécuter tous les résistants. Autant dire que les deux Jedis à bord du vaisseau étaient des cibles de choix. Des cibles qui ne comptaient pas aisément se laisser faire par de vulgaires pirates en manque d’action pour oser pénétrer dans un système qui se trouve hors du territoire des Hutts. Ikta cherchait alors un plan d’action et intérieurement il commençait déjà à chercher les diverses possibilités qu’il avait. La première chose aurait été de rejoindre son maitre, mais pour cela il fallait traverser un quart voire un tier du vaisseau, chose qui ne serait pas aussi simple que cela au vu de la situation. Les couloirs devaient grouiller de pirates et on entendait déjà plus le son des tirs. Ce qui ne pouvait signifier qu’une chose, les pirates avaient eu le dessus sur les membres de la sécurité, du moins dans les couloirs autour du fumoir.

Mais la femme, plus précisément l’humaine venait à lui adresser la parole. Cette dernière lui demandait s’il savait se servir de son sabre. En l’occurrence le garçon en avait deux mais elle n’avait guère pu observer la chose. Le deuxième se planquait sous sa bure de Jedi. Il fallait dire que pour une humaine en provenance des systèmes intérieurs cette dernière était étrange. Certainement qu’elle ne devait pas être originaire ou du moins vivre sur l’un des mondes de la République.
Observant la femme avec une cigarette en bouche un instant. Cette dernière sans attendre une réponse de sa part s’en allait déjà vers son amie. Amie à qui elle confia un blaster en provenance d’un des deux assaillants qu’Ikta avait neutralisé.

Par la suite, elle annonça qu’Ikta se nommerait Leroux le temps de cette aventure. Ce qui n'était pas plus mal vu la prime que l'Empire avait émis contre le jeune Padawan. Et sans attendre les deux femmes s’en allaient vers le couloir sans qu’Ikta n’ait son mot à dire ou bien qu’il puisse réellement parler. Simplement avait-il eu le temps de présenter ses salutations à l’annonce de leur prénom.

Alors que la porte menant au couloir s’ouvrait, Ikta faisait son possible pour se préparer mentalement affronter la situation qu’il l’attendait. Trop prudent par habitude, il n’avait cette fois-ci pas le temps d’effectuer les préparatifs nécessaires à cette entreprise. Bien qu’il eût songé un peu plus tôt à une attaque lorsque lui et son maitre seraient dans l’espace Hutt. Il n’avait donc qu’à suivre son plan, même si dans ce dernier il était censé être avec son maitre.

La porte était ouverte et pas une âme qui vivait se trouvait dans le couloir aux parois métalliques. Seuls des corps étaient-là et les pirates avaient pris soin de retirer de ses derniers l’ensemble des objets de valeurs et les armes. Après tout ils n’étaient pas là que pour le plaisir, mais aussi et surtout pour l’argent.

D’une voix faible mais sûre, Ikta annonçait passer devant :

-Je passe devant. Je connais les plans ou du moins la partie publique et on devrait se rendre à la salle du générateur. Si on coupe le courant de manière totale, ils n’auront d’autres choix que d’effectuer une sortie dans le vide pour ouvrir les portes blindées afin que leur renfort puisse rentrer à bord.

A peine Ikta avançait jusqu’au premier croisement, que d’un geste il faisait signe de s’arrêter. Ce fut léger, mais il avait perçu le bruit des pas d’au moins deux gardes qui s’approchaient de là. Il n’y avait qu’un angle de mur pour les cacher et si le duo s’avançait encore le combat allait être imminent.

Le jeune padawan se préparait donc à user de ses sabres à pleine puissance. Il était mal de tuer pour l’Ordre, mais dans ces circonstances il valait mieux privilégier la vie des deux femmes qui l’accompagnaient.
Maxence Darkan
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Il prenait vite la confiance Leroux dit donc. Un truc typique de jupon en sabre, ils peuvent pas s'empêcher de jouer les héros à « passer devant » ou à « couvrir vos arrières ». Surtout que, malgré l'idée habile d'étendre les générateurs, il y avait un mini, rikiki, minuscule problème, étant : Il allait tuer tout le monde. Sur le coup, Maxence n'avait rien dit, trop las de ce genre de débat, si son bute était d'en finir théâtralement en emportant des milliers de personnes avec lui, grand bien lui fasse... c'est bon, je déconne elle allait le prévenir, seulement après avoir fouillé les cadavres de la sécurité, espérant trouver une carte d'accès, mais malgré l'amateurisme non négligeable des pirates, ils avaient eu la bonne idée de leur prendre l'important de leurs affaires. Ce qui signifiait que le navire était à eux, et qu'ils risquaient d'avoir de la résistance dans la salle des générateurs.

Sissy continuait de suivre Leroux tout en gardant un œil soutenu sur la mercenaire. Elle ne savait pas trop à qui elle devait faire le plus confiance, mais typiquement, Maxence restait la personne qu'elle connaissait le mieux, malgré le fait que l'autre soit un Jedi ou un Sith, c'était un gamin et personne ne pouvait rivaliser avec un visage familier. Pendant cette petite fouille mortuaire, de loin, elle comprit que Leroux avait pressenti, ou entendu quelque chose qu'il ne devait pas entendre dans ce genre de moment. Maxence, un peu perdu sur son signe de main, leva les épaules en direction de Sissy, qui désigna tant bien que mal la présence de possibles ennemis. Temps pour elle de faire son show, mais avant ça, petit calcul de probabilité : Il y avait, de son point de vue, près de quinze à vingt-cinq milles passagers civils avec plus près d'une centaine d'hommes et femmes d'équipage sûrement entraînés à ce genre d'abordage pouvant manier des armes et une chance accrue qu'en face il y avait tout autant de pirates. En prenant en compte les cadavres de gardes, ainsi que l'attaque surprise, on pouvait réduire la probabilité que... et elle était partie.

Dans son élan, elle glissa sur les genoux, à découvert au croisement, dégainant rapidement ses armes et les pointant dans la direction du bruit. Actionnant machinalement les gâchettes, près de six tirs étaient partis, trois par blaster. Les deux hommes s'écroulèrent au sol sur l'instant. Elle se redressa sans un mot, s'approcha pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas de deux innocents avant de terminer l'un d'eux d'une balle dans la tête, qui gémissait précédemment à l'agonie.

-Wow... Max... sauvage, j'adore.

-Y a pas qu'en combat qu'je suis sauvage.

-J'en doute pas une seule seconde.

La Bothane se lécha les babines à cette idée. Maxence n'était pas surprise de voir Sissy fort peu horrifiée par son caractère froid en combat. Elles avaient dû subir le même parcours de vie quelque part, chacune finissant par trouver sa propre voie. Au tour des pirates d'être fouillés, mais toujours rien, sauf son arme, qui fit très vite de l'effet à la blondinette. Une routine s'installait maintenant, celle de prendre des armes qui ne lui appartenaient pas, tout ça parce qu'elle oubliait constamment de prendre plus de chargeurs avec elle. C'était un simple fusil blaster à répétition avec chargeur à énergie pouvant tirer jusqu'à trente coups, pratique quand les balles manquaient. Elle le plaça en bandoulière avant de se remettre en route.

-T'sais Leroux, reprit-elle tranquillement, c'est pas une mauvaise idée d'éteindre les générateurs de s'cours pour bloquer tout le monde, mais j'espère que t'as prit en compte que tu vas nous couper l'oxygène, le système de gravité, bloquer toutes les portes et le système de pressurisation... en gros, tu risques de tous nous buter. Bon après, j'suis pas là pour te dire qu'il y a des gens dans ton entourage qui tiennent à toi, si tu veux t'suicider, grand bien te fasse, on a d'jà bien assez de problème de surpopulation dans la galaxie.

-C'est de la psychologie inversée ? Éos, qui jusque là était silencieux, s'avança sur un point important de la psychologie de Maxence.

-Nan, j'sais pas faire ça. Mais y a un moyen de les bloquer à l'extérieur, il nous faut juste...

La mercenaire se tourna vers un plan de secours d’évacuation et de confinement anti-abordage. Plan qui n'avait pas grand intérêt quand les assaillants en question avait prévu le coup, mais qui avait l'intelligence d'être fait en papier plastifié au cas où. Il n'était pas d'une précision exemplaire, surtout qu'il ne montrait pas la structuration complète de la salle des machines et des générateurs, au moins, il désignait simplement où ces salles se trouvaient.

-J'adore ce genre de moment.

-Quel moment ?

-Le moment où on s'donne un plan construit avant d'se rendre compte que ça va être plus compliqué que prévu. Après avoir enregistré les plans archaïques du vaisseau sur son bracelet, la blondinette s'avança vers Leroux. Va falloir passer par le hall principal si on veut faire vite, mais risque d'y avoir du monde. Non pas que j'te fasse confiance, évite juste de faire le c...

-CrzzZZZ... Bon, les gars, ce connard de moine commence à m'briser les couilles, p't'êt' qu'y vous manque un peu d'motivation, alors qu'est ce que vous dites d'une prime pour celui qui m'le ramène en p'tits morceaux ?

-De qui il parle ?

Maxence pointa Leroux.

-De lui, j'suppose.
Ikta Hïragi
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Ikta non pas impatient, mais au contraire anxieux à l’idée de devoir affronter tout un équipage de pirates. La chose, elle, ne semblait pas déranger d’une quelconque manière que ce soit la jeune humaine portant le nom de Max. Certainement un diminutif pouvant provenant d’une infinité de noms, car dans la galaxie chaque culture dispose de son propre répertoire nominatif. Mais bref, pour en revenir au couloir, la jeune femme n’éprouvait pas d’anxiété, car à peine Ikta avait-il prévenu les deux femmes, que cette dernière venait à effectuer une glissade sur le sol pour par la suite venir exécuter sans aucune forme de procès les deux hommes dans le couloir.

Il était vrai qu’on ne pouvait dire d’eux, qu’il s’agissait d’enfant chœur. Néanmoins, l’Ordre était clair à ce sujet-ci, il valait mieux éviter au grand maximum de tuer qui que ce soit. Et au faire au mieux dans la limite du faisable pour simplement neutraliser les hostiles se dressant sur la voie des Jedis.
Mais pour ces deux personnes hormis le fait de prévoir l’imprévisible qui était présent chez Max, il n’y avait aucun moyen possible pour lui d’éviter ces morts. Pour finir lorsqu’Ikta revoyait l’engagement de la femme, il se retenait presque de toutes ces forces pour lui avouer que son mouvement était aussi dangereux qu’inutile.

Car sa glissade était certe fluide et tout ce qu’il y a de plus gymnastique dans la manœuvre et les deux hommes avaient bien été mis hors combat. Cependant, la scène se serait déroulée tout autrement si les deux hommes n’étaient pas deux seulement, mais au contraire bien plus et ils ne constituaient que l’avant-garde de la patrouille. Ou bien aussi si les deux s’attendaient à voir surgir quelqu’un soit parce qu’ils avaient entendu le trio soit parce qu’ils savaient que les deux pirates qu’Ikta avait envoyé contre le mur ne répondait plus.
Mais tant pis, il y avait d’autres choses à faire de plus urgente avant de pouvoir débriefer de la mission.

Le court affrontement qui n’avait duré que deux secondes au grand maximum, laissait place à une réplique de Max visant à poser le doute sur l’idée du jeune Epicanthix.
Avançant l’idée étrange que couper les générateurs secours viendrait à priver le vaisseau de son oxygène. Seul l’absence de gravité était vraie dans tout ce qu’elle avançait du moins du point de vue d’Ikta qui n’était encore que novice dans le fonctionnement des vaisseaux.
Mais alors qu’Ikta voulait en placer une et que la femme continuait à parler, le capitaine des pirates venait à s’exprimer de nouveau. Cette fois-ci le message concernait indirectement Ikta bien qu’après coup Max semblait croire qu’il s’agissait d’Ikta.
Le pirate offrait une prime sur la vie de son maitre. Quoi de plus motivant pour des mercenaires ou plutôt des pirates que d’accepter l’offre. Plus les pirates que les mercenaires, car la main d’œuvre à louer avait en général envie d’être payé et non exécuté à la remise de la cible. Or un pirate n’est guère un client très fiable.

Ikta réfléchissait un court instant, il avait donc priorité à atteindre la première était de rejoindre la salle des générateurs. La seconde de retrouver son maitre et de définir un plan pour s’en sortir. Mais avant d’entamer la première étape, il fallait convaincre son petit groupe que son plan n’était pas si foireux que ça.

-Non je ne pense pas que les systèmes de survie viendront à s’éteindre. Les générateurs secondaires sont là pour nous permettre de toujours naviguer en réalité, ce qui est étrange, car les pirates n’en profitent pas pour déplacer le vaisseau, mais au contraire le laisser sur l’hyperligne. Par contre c’est vrai qu’il n’y aura plus de gravité du moins je présume tout cela. Botajef est connu pour sa qualité, mais dire après qu’ils sont irréprochable je ne sais pas. Bien qu’il m’est d’avis que le vaisseau ne soit pas constitué de pièce détachée pour un moindre coût, mais bien d’équipements sortant tout droit de l’usine. Sans générateur pas moyen d’entré dans le vaisseau, mais pas moyen d’en sortir à moins de faire un trou.

Ikta se rapprochait de Max pour observer le fameux plan de secours.

-Hum … parfait si on suit ce couloir on devrait minimiser les rencontres, ça fait un détour par contre. Mais au moins on évitera les axes principaux du vaisseau. Ah et non ce n’est pas de moi dont parle le capitaine pirate. Je pense qu’il s’agit de mon maitre bien qu’il soit possible qu’il y est aussi un autre Jedi à bord, même si c'est très peu probable.

Ikta continuait donc d’avancer dans le couloir qu’il avait prévu de prendre, le hasard voulait que pendant un temps il soit dans le même couloir que celui qui amenait jusqu’à eux les deux pirates. Une nouvelle fois il venait à faire un signe de la main pour se cacher, sauf que cette fois-ci il attrapait Max par le bras pour la plaquer contre le mur. Puis la lâchant il s’abaissa quelque peu. Plus proche du sol la sonorité était différente et les voix comme els bruits de pas pouvaient s’entendre mieux sur sol métallique.

Ecoutant attentivement, Ikta se concentrait grandement sur ce qui était dit oubliant même de faire attention Max ou à Sissy. Max qui peut-être devait se plaindre à voix basse du comportement du garçon, bien que cela ne serve à rien car une fois encore le padawan ne l’écoutait pas.
Devant eux se trouvait pas moins de cinq pirates, mais on entendait aussi un bruit métallique assez fort bien que sourd. C’était comme-ci quelque chose venait à frapper la coque extérieure. Et l’un des pirates venaient à parler à un autre.


-Pourquoi le capitaine nous veut ici ?

-Bah je crois qu’il attend des gens, après tu sais le capitaine il ne dit rien à personne.

-Mouai c’est vrai, mais comment on est censé les reconnaître.

-Il a dit, ces ceux qui ont l’air plus méchant que vous. Et quand il dit vous il parle de nous.

-Enfin bon si on est devant le sas je présume qu’ils vont arriver par là.

-C’est pas faux.

-Quoi y a un truc que tu as pas compris ?

-Non non c’est bon, par contre j’ai cru entendre un bruit. Mmm surement un de ces lapins qui s’est échappé de la cale.


Le sas venait donc à s’ouvrir. De ce dernier venait à sortir de nombreux bruit de bottes, Ikta pouvait en compter pas moins de dix. Sortant sa tête d’adolescent de l’angle du mur, il observait pour voir de quoi il s’agissait. Et sa surprise était grande. Ce n’était pas d’autres pirates, mais des impériaux qui se trouvaient à bord. Un seul d’eux portait l’emblème des Sith. Mais c’était-là suffisant pour comprendre d’où ils venaient. Ikta laissait alors quelques mots s’échapper de sa bouche.

-Des Siths, ici … pourquoi sont-ils là ?

Puis le chef du groupe impérial s’adressa aux pirates.

-Où se trouve le Jedi ?

-A c’est vous les renforts ? Le moine ? Ah euh oui c’est par-là on vous y amène.


Ikta voyait alors tout le groupe impérial défiler devant ses yeux et leur armement était suffisamment conséquent pour faire de sérieux dégâts. Cependant, il n’avait qu’une seule cible, maitre Fik Tif. Du moins c’est ce que pensais Ikta. Le jeune padawan ne s’inquiéter que légèrement pour son maitre, car ce dernier avait déjà vaincu des Siths. Après tout il était un maitre escrimeur maniant deux sabres aux lames violettes.
Mais à peine songeait-il à informer les deux femmes derrière-lui de la présence des impériaux que derrière eux se présentait un groupe de pirates. Le groupe de malfrats avait clairement pu observer le trio, trio qui était lui aussi armé, ainsi sans une quelconque sommation comme l’avait ordonné le capitaine, l’un d’eux venait à envoyer une grenade. Par reflexe, Ikta renvoyé le dit objet dans leur direction pour que ce dernier réattérisse à leurs pieds. Puis envoyant son sabre sur le boitier de commande de la porte pour le de casser et provoquer une réaction avec la porte. Le boitier en morceau la porte de sécurité venait à s’activer et le passage était totalement clos. La paroi étant faite pour résister au vide de l’espace, on n’entendait même ne serait-ce qu’un peu le son de l’explosion de la grenade.
Mais à présent les choses étaient claires, le trio ne pouvait plus faire demi-tour.
Maxence Darkan
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Maxence ne voulait clairement pas se résoudre à donner raison au Jedi, tandis qu'elle tournait lentement la tête de gauche à droit pour lui montrer sa désapprobation par rapport à la situation. Il lui aurait fallu plus de temps pour réfléchir à un plan mieux construit que se jeter corps et âme dans la salle des générateurs en espérant gagner un maximum de temps. Parce que le problème de son plan était tout simplement qu'il n'y avait pas de suite. Elle avait beau être dans le genre à éviter de trop réfléchir et foncer dans le tas en se disant qu'elle trouverait un moyen de s'en sortir plus tard, il leur fallait un moyen de contacter efficacement les autorités Républicaines et/ou Bothans et tout le monde savait qu'elle faisait mille fois plus confiance en l'efficacité des Bothans que ces idiots de la République -ou de l'empire, ça revenait largement au même-. Il devait pourtant se résoudre à admettre intérieurement que le gamin s'y connaissait mieux en vaisseau cargo civile qu'elle, son domaine d'expertise se plaçant plutôt sur le fil des chasseurs et autres corvettes de moindre taille.

Et parce que jeune âge oblige, le gamin était un Padawan séparé de son Maître, ce qui, d'un certain point facilité largement le fait de combattre des pirates cons comme leurs pieds et de l'autre, avait le chic pour faire chier la blondinette avec ce mysticisme de la Force qui la suivait dans tous les coins, même quand son bute premier était d'aller dans un endroit aussi neutre que l'espace Hutt.

Leroux était dans le genre à la jouer sûr, pas dans le type de Maxence, surtout qu'ils perdaient du temps avant l'entrée des prochains assaillants. Collée à Sissy qui, pour le coup, ne restait pas rassurée de se trouver au beau milieu d'un vaisseau abordé par des pirates, la mercenaire tapotait sur son bracelet, mais son système de communication n'était clairement pas assez puissant pour contacter qui que se soit en dehors du cargo, il lui fallait celui du vaisseau. Avançant dans les couloirs vides, distraite par une magnifique jeune femme à ses côtés, Leroux la ramena à la réalité lorsqu'il la plaqua contre un mur en entendant des gens arriver. Elle n'entendait pas vraiment, depuis sa position, juste deux hommes en train de discuter et franchement, elle n'arrivait pas à écouter avec la Bothane qui se collait tellement près qu'elle pouvait sentir sa respiration contre son cou. Si certains possédaient la Force, elle, envoûtait toutes les personnes sur son passage.

-Des Siths ?...

S'offusqua-t-elle à mi-voix, comme si cette histoire ne suffisait pas, il devait absolument y avoir des Siths pour la faire chier un peu plus. Puis une grenade, puis un coup de télékinaisie, puis plus rien. L'action s'était passée vite, mais les réflexes du Padawan leur avaient indéniablement sauvé la vie. Heureusement les portes résistantes avaient retenu le bruit de l'explosion, ce qui permis une nouvelle avancée discrète dans le bâtiment. Les adeptes du côté Obscur étaient partis dans une autre direction et ne semblaient pas avoir entendus quoi que ce soit, ni même sentis la présence de Leroux proche d'eux.

Sur le chemin, il y avait plusieurs corps des membres de la sécurité, abattu sans plus de discussion et dépouillés de leurs armes, cartes magnétiques et autres outils qui leurs auraient été très utiles, la frustration de leur efficacité en terme d'abordage et d'immobilisation complète du navire commençait à prendre Maxence, aucun d'eux n'avait laissé ne serait-ce qu'une carte, avec les accès bloqués, il allait être difficile de se rendre aux salles de machines, il leur fallait au minimum descendre au dit lieux avant de pouvoir s'y introduire, mais, avec les générateurs principaux coupés, il n'y avait plus d'ascenseur, en plus de devoir passer par des escaliers à accès restreint... Les Bothans mettaient le paquet en terme de sécurité et s'y accommoder en temps de crise quand on ne faisait pas du tout parti de l'équipage de base, cela relevait de l'impossible... sauf avec un possesseur de la force.

-Leroux, les portes automatiques scellées, t'es capable de les ouvrir par la pensée ?

En posant la question, elle bifurqua dans une des boutiques ou tout était vendu à des prix exorbitant parce que les marchandise venaient à assouvir les petits plaisirs consuméristes des passagers dans un lieu où l'utilité de ses choses était nulles. Peu importe, le gérant n'ayant visiblement pas pensé à fermer la porte ou le rideau de fer, la blondinette s'y engouffra pour passer de l'autre côté du comptoir et choisir minutieusement des cigarettes parmi tous les paquets proposés, stoppant la marche au sauvetage de civiles.

-Max, tu penses pas que c'est pas le moment ?

-T'as p't'être raison. Elle attrapa un paquet, une marque sobrement appelée : « Les chanceuses », puis déballa le tout pour en sortir une et l'allumer. Hé, p'tit génie, si tu t'y connais si bien en vaisseau cargo, y a des passages pour les employés en arrière boutique ?
Ikta Hïragi
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Ikta venait de tuer des gens, ce n’était pas la première fois. De plus, il avait cela dans le but de sauver deux civiles d’une attaque à la grenade. Mais peu importais que l’acte soit ou non justifié, dans son cœur de fidèle, il venait de se rendre compte qu’il n’avait éprouvé le moindre remord à bannir de la galaxie cette vie bien que méprisable par son comportement aussi lâche que violent. Et si cela dérangeait ne serait-ce qu’un peu le jeune padawan, c’était surtout du fait que l’Ordre désapprouvé le meurtre et cherchait à éviter cela au maximum. Alors qu’à l’inverse Ikta ne faisait aucun cas du meurtre si ce dernier devenait nécessaire pour assurer la stabilité, la paix ou la sécurité.
Plus proche du côté obscur qu’il ne l’avait souhaité, il espérait ne pas avoir basculé dans un domaine plus terrifiant que l’inconnu lui-même.

L’une des deux jeunes femmes, l’humaine plus précisément, s’approchait après l’incident des grenades de la porte qui faisait face au trio. Après quelques observations, elle s’adressait au padawan. Toujours par ce surnom presque déplaisant, car en tant qu’individu il n’était considéré que par la couleur de ses cheveux.
Demandant si la porte pouvait être ouverte grâce à la Force, il est vrai que cela était possible. Mais Ikta était réticent à l’idée d’ouvrir cette dernière. Car derrière il pouvait se trouvait aussi bien une armée d’impériaux qu’une armée de pirates. La situation était plus que complexe et la moindre erreur pouvait s’avérer fatale.

D’une voix légère et discrète Ikta répondais à la femme :

-Je ne sais pas trop si c’est une bonne idée. On ne sait pas ce qu’il y avoir derrière la porte.

Mais pendant qu’il répondait, la demoiselle avait choisi de s’en aller vagabonder dans la boutique qui se trouvait juste-là. Peut-être cherchait-elle l’éventuel gérant ou même des survivants qui avaient eu l’idée de s’abriter ici. Mais très rapidement le jeune Epicanthxi fut déçu de constater une tout autre réalité.
Passant non une certaine agilité et célérité le comptoir, la femme à l’aide de gestes sûrs venaient à passer derrière le comptoir. S’arrêtant devant d’innombrables paquets contenants tous des substances non désirables sauf pour les habitués. La Bothane ne manquait de rappeler son amie à l’ordre en lui posant une simple question qui avait un tout son sens à cet instant précis.

Ikta devait choisir, devait-il réellement amener avec lui ses deux femmes qui finalement n’avaient aucune raison de l’aider ou même de secourir les gens à bord du vaisseau. Ou bien alors les laisser ici-même à l’abri du danger. Un choix cornélien à prendre, mais qui fut résolu lorsque le padawan se demandait comment son maitre agirait dans de telles circonstances.

Et à peine avait-il pris une décision, que Max venait à demander non sans sarcasme si la boutique ne disposait pas d’une arrière-boutique ou d’un quelconque autre endroit pouvant servir de porte de sortie.
A cela Ikta n’en savait strictement rien, s’il avait pu lire les plans du vaisseau, sa spécialité étaient les vaisseaux de guerre, les technologies exotériques et les armes, qu’elles soient du domaine de la physique de la chimie ou autre.

-Je ne suis pas vraiment un spécialiste des cargos civils, après en toute logique il devrait y avoir un monte-charge, un ascenseur ou au moins une arrière salle pour le stockage. Ne voyant pas de porte j’opte pour le monte-charge. Il nous faut donc chercher une plaque murale d’une plus ou moins grande taille.

Et tandis qu’Ikta cherchait ladite plaque, il ne pouvait s’empêcher de penser à son maitre qui se prenait certainement renfort sur renfort. Et même bientôt des impériaux viendraient s’en prendre à lui.
Puis avec de la chance ou bien la force du hasard, le jeune homme venait à trouve la fameuse plaque. Pressant cette dernière elle refusait de s’ouvrir, peut-être y avait-il y une sécurité.
Sans attendre et à l’aide de la Force il décrochait le verrou présent sur la plaque et à l’instant où le verrou volait en éclat, la porte venait à s’ouvrir.

-Je pense que l’on peut passer par l’un de ces conduits. Le mieux serait de descendre les générateurs très incommodants de par leurs bruits sont placé le plus loin possible de la première classe. La première étant en haut je pense donc que ce que l’on cherche est en-bas.
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Elle avait posé la question sur la porte plutôt théoriquement que juste pour cette porte en particulier, mais le fait de ne pas avoir tout simplement dit non, lui laissait un avant goût des capacités du gamin. Il était bien trop nerveux et tendu par rapport à la situation, clairement, il lui fallait un massage ou un truc du genre, parce que pour foutre en l'air les soirées, il devait être fort... enfin... à son âge, il devait faire des « booms » -ouais, vous vous souvenez de cette époque où on faisait des booms ? Moi non plus- ou des soirées pyjama.

Pendant que Leroux s'attelait largement à chercher un conduit pour atteindre plus rapidement la salle des machines, Maxence regardait le rayon sucrerie. Il n'y avait pas un seul instant qu'elle prenait au sérieux dans cette abordage. Mais il fallait la comprendre, la blondinette était une dent sucrée comme on en faisait peu dans la galaxie, à vrai dire, elle dépensait sûrement autant en cigarette qu'en sucrerie. Sa friandise préféré était une barre type chocolaté avec du nougat de fabrication industriel, franchement pas chère et foutrement bon. Les gens du peuple ne pouvaient pas se permettre de refuser un tel délice après une dur et longue journée de travail.

Enfin bref, il avait trouvé son conduit et les chances que ce dernier leur fasse gagner du temps étaient grandes, très grandes. Après une explication sur les riches qui semblaient avoir du mal à accepter le fait que le monde était bruyant, Maxence se sentait déjà prête à se glisser la dedans, mais la Bothane, moins. Elle attrapa la blondinette par l'épaule.

-Max... je peux pas aller là dedans c'est trop... étroit.

La mercenaire lança un regard coquin avant de comprendre qu'il n'y avait nullement sous-entendu.

-Attends, t'es claustro ? Sissy affirma frénétiquement de la tête, nettement inquiète. Ok, c'est pas grave, on va passer la dedans, je passe la première et tu m'suis. Regarde. Elle s'approcha pour lui montrer. C'est pas si étroit, tu peux largement bouger, je s'rais, ce s'ra juste un mauvais moment à passer. Leroux, tu passes en dernier et vérifie qu'elle aille bien. Tien, prends ça. Elle lui tendit la cigarette presque terminé et, désormais terminé grâce à la strip teaseuse. On y va maintenant.

Étrangement, Maxence était très compréhensive à la phobie de son... euh... amie ? Un truc du genre. Elle comprenait bien ce genre de chose et, malgré sa tendance à se foutre de la gueule de tout le monde, surtout pour se genre de chose, elle ne pouvait pas se le permettre en parlant de Sissy. Elle remballa la fin de sa sucrerie pour la ranger dans son blouson et se décider à partir la première, comme elle l'avait fait comprendre. Elle agrippa une corde métallique fortement tendu -qui laissait pressentir un élévateur en bas- avec un très léger mou qui secouer le tout, les pieds grippant sur le les bordure du conduit elle entama sa descente. Laissant le temps à la Bothane de continuer juste après, elle ne s'attarda pas trop, elle avait confiance en son sang froid.

Elle ne prit que très peu de temps avant d'atteindre le sol, sol qui était en fait une pile de cartons pleines de barres chocolatées au nougat, le paradis sur Botajef. Une fois cette incroyable découverte appréciée d'un large sourire, elle balaya la salle du regard, c'était clairement une salle de stockage de marchandises. Il n'y avait que deux entrée, une typée principale et une de secours. Des étagères brouillaient la vue de toute part, ne donnant qu'une infime parti de tous les stocks présent ici.

-CrzzzZZZ... putain mais faut qu'tu trouves le moyen d'arrêter le grési... quoi ? Ah oui, j'suis à l'antenne. Bon, avis aux trois gugusses qui se permettent de faire un tour gratuitement dans MON vaisseau : vous m'croyez vraiment assez con pour pas vous remarquer ? Maxence hocha la tête. Pas d'chance pour vous les guignoles, vous êtes fait COMME DES RATS.

Timing incroyable, tout le monde venait d'atterrir ici, Sissy reprenait son souffle de son anxiété des endroits clos et Maxence se demandait si elle devait s'inquiéter, ou si elle devait s’empiffrer de bonbons. Bon, aller, un peu de sérieux, cette fois elle se bougeait le cul pour se servir du bordel ambiant afin de se cacher. La porte principale s'ouvrit soudainement pour découvrir une petite escouade de malabars musclés comme pas deux et armés jusqu'aux dents, ce fut au tour de la porte de secours. Ils respiraient fort, la blondinette pouvait sentir qu'ils n'étaient clairement pas là pour faire d'eux des prisonniers. Elle se tourna vers Leroux avant de lever cinq doigts. Pas nombreux, Scrum était sûrement ce genre de personne à sous estimer tout ce qui lui barrait la route. Elle fit quelques signes de main incompréhensibles au Padawan, tout ça pour dire qu'elle y allait et que lui, il restait. Elle prit le reste de sa barre avant de la jeter à l'opposer de leur position, une diversion éco-plus.

-Putain c'est quoi ça ?!

Tous se tournèrent vers le bruit pour dégoter ce qu'ils cherchaient. Maxence, accroupit, se mit à suivre l'un d'eux et, une fois proche, elle se redressa, arme tendu vers l'arrière de son crâne.

-Tsss.

En se retournant, un laser lui explosa le visage, tous les autres se mirent à crier et tirer dans tous les sens. La blondinette jouait avec les nombreuses étagères, tirant entre chaque, il s'agissait plus de gagner du temps sur la suite de son plan qui n'était pas vraiment un plan. Elle courut, bondit sur l'une d'elle et commença à la gravir comme si de rien était.

-Bordel, mais elle est partie où ?... quelqu'un l'a... oh merde, ell !... BAM

Un autre en moins. Fière de son petit coup de singe acrobate, cette joie fut de courte durée alors que l'étagère penchait sous son poids. Elle s'extirpa avant de courir loin de ce qui pouvait l’écraser vivante. En sautant hors de l’énorme vacarme de métal s'écroulant sur un sol tout aussi métallique, elle perdit tout le file de l'action.
Ikta Hïragi
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Le petit groupe s’apprêtait à se servir du conduit pour descendre de quelques niveaux plus bas. Mais voici qu’un problème plutôt surprenant venait s’immiscer dans le plan d’Ikta. Se contre-temps n’était autre que l’amie Bothane de Max.
Car bien qu’elle soit emplie d’une grande volonté à survivre et surmonter l’épreuve qu’était ce voyage. Traverser un conduit aussi étroit que celui-ci était visiblement un problème de taille auquel elle n’osait guère se confronter.
Pour sa part Ikta au départ ne comprenait pas le problème, était-ce le noir ou bien l’intimité du monte-charge qui posait problème à la demoiselle. Mais Max qui devint sérieuse, du moins elle était moins amusée de la situation venait à questionner la Bothane.

Après une question qui était sans aucun détour, la Bothane avouait. Elle était bien claustrophobe, une drôle de peur qui parfois se justifiait par une histoire antérieure au moment présent ou bien alors cette phobie pouvait aussi se manifester simplement sur le témoignage d’histoire. Quoi qu’il en soit l’humaine gardait toujours son sérieux. Elle venait même à parler à la place d’Ikta.
La jeune humaine venait à annoncer qu’elle passerait devant puis que par la suite ce serait à la Bothane et pour finir à Ikta. Le jeune padawan de son côté aurait largement préférait que cela soit lui qui passe premier. Car en cas de danger il aurait pu réagir et protéger les deux civils, car c’était là une mission de l’Ordre, du moins dans l’esprit du jeune homme.

Au cours des propos qu’elle tenait l’humaine venait même à confier au jeune Epicanthix sa cigarette. Que pouvait-il faire d’une chose dont il n’avait aucune utilité. Par souci de ne pas causer le moindre incendie il venait à l’éteindre. Non pas en l’écrasant sur l’un des nombreux mobiliers présents ni même sur le sol ou les murs métalliques. Au lieu de tout cela il utilisait la Force comme à son habitude. Un simple souffle télékinétique d’une grande Force était suffisant pour dissiper le feu qui consumer l’objet.
L’humaine finissait également par ranger une autre marchandise qu’elle avait dérobée au cours de l’abordage. Pour le jeune padawan ce n’était guère le moment que de lui faire remontrance à propos de cela. Il estimait qu’il valait mieux attendre au moins la fin des événements avant de l’interpeler.

La barre chocolatée à présent loin de la bouche de l’humaine, cette dernière venait à commencer à grimper sur les parois du monte-charge. Puis par la suite, elle saisissait la fine corde métallique qui devait plus servir de sécurité que de moyen permettant à la plateforme de bouger. Après tout en dehors des vieilles mines on ne trouvait plus si facilement que ça des ascenseurs qui se servaient de câbles pour fonctionner. De nos jours certains utilisent un système à répulsion alors que d’autres usent de roulements hydraulique ou électrique.
Mais peu importe, la femme venait à se laisser glisser le long du câble et les ténèbres avaler entièrement tout ce qui fut visible chez elle.

C’était donc au tour de la Bothane de passer. En l’absence de Max le jeune padawan s’était permis quelques libertés. Usant de la Force, il avait influencé la jeune demoiselle pour qu’elle y aille avec moins de peur et plus d’assurance.


-Tu n’as pas si peur que ça des endroits clos et étroits.


Presque comme un automate, la jeune femme venait à répondre à Ikta en s’appropriant les mots qu’il avait utilisé juste avant.


-Je n’ai pas si peur que ça des endroits clos et étroits.

-Tu veux descendre rejoindre ton amie Max à qui tu as promis de la rejoindre.

-Je veux descendre rejoindre mon amie Max à qui j’ai promis de la rejoindre.


Sans attendre, la Bothane imitait Max et venait à saisir le câble métallique une fois sur la paroi. Puis comme elle, elle se laissait glisser jusqu’en bas.
Ne restait plus alors qu’Ikta. Qui ne se faisait pas prier comme la Bothane pur descendre. D’autant que juste avant de saisir le câble grâce à un appareil qu’il aimait appeler grimpeur, une porte s’ouvrait dans le couloir qui menait à la boutique. Certainement était-ce les mêmes pirates à qui Ikta avait renvoyé la grenade. Quoi qu’il en soit, grâce à son appareil il pouvait descendre rapidement la corde et d’une seule main. De son autre main, qui était libre, il en profitait pour refermer la porte du monte-charge histoire de laisser le moins de trace possible de leur passage. Au moins cela leur mettrait une dizaine de secondes de plus avant d’envoyer une grenade dans le conduit.

Mais à peine Ikta venait à poser le pied dans la salle de stockage, que les haut-parleurs s’activaient une fois de plus.

Le chef des pirates, le même personnage qui avait invité les impériaux à bord, venait à annoncer que le conduit n’était rien d’autres qu’un piège. Ikta pensait que c’était-là plus un hasard qu’autre chose et qu’il y avait certainement un capteur de mouvement dans le conduit. Aussi le piège n’était rien d’autre qu’un ordre à ses sbires que de se rendre dans ladite salle.
Mal ficelé, le piège n’était en rien insurmontable. Car seulement cinq pirates venaient à débarquer dans la salle. Max de son côté avait déjà disparue. Sans mot dire un mot à son amie, on ne pouvait pas lui en vouloir que de profiter d’un effet de surprise.

Grâce à une grande ruse qui s’apparentée plus à de la sournoiserie, Max, l’humaine donc, venait à éliminer en un rien de temps deux des cinq ennemis. Autant dire que c’était à Ikta de faire le reste. Du moins pour ce groupe-ci.
Aussi Ikta se disait que la salle devait comporter un moyen de surveillance, c’est même par ce moyen que le capitaine devait observer le groupe. Attendant d’abord que Max ait finie avec toutes ses manœuvres. Ikta par la suite venait à projeter son sabre sur le terminal électrique servant à alimenter la pièce en lumière. Dans le noir, son sabre revenait et c’était presque là un spectacle de lumière comme on pouvait en voir dans les théâtres sur Ondéron.
Sans attendre, Ikta renvoyait son sabre vers deux des pirates. Pour les pirates, juste avant leur mort, il n’avait une barre lumineuse se rapprocher rapidement d’eux sans rien pouvoir faire.
Restait alors le troisième et dernier pirate. Anxieux il s’était mis dans un coin pour percevoir le moindre coup qui viendrait le frapper. Mais de ce fait la porte du couloir toujours ouverte laissait entrée une lumière suffisante pour le dévoiler. Ce fut cette même lumière qui avait permis à Ikta de voir les deux autres pirates.
Non pas en envoyant son sabre cette fois-ci, mais en utilisant la Force. Le jeune padawan d’un choc à la gorge venait à neutraliser le pirate. Après lui avoir porté ce coup, il se ruait vers lui pour le maitriser définitivement.

Il était temps d’interroger un peu le pirate, histoire de comprendre le réel but du chef des pirates. Si Ikta n’était pas une sentinelle ou même un maitre, il pouvait très bien laisser l’humaine l’interroger du moment que cela n’allait pas trop loin.
Maxence Darkan
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Dans un bruit catastrophique, les étagères de la même rangée tombaient comme des dominos, une vraie misère pour les agents de maintenance. Elle se retourna, son pied était à deux doigts d'être écrasé par la structure métallique. La lumière venait de s'éteindre, et Leroux commençait à s'exciter avec son sabre à faire le malin. Franchement une arme de sauvage le sabre. Au final, il faisait le boulot et Sissy sauta à chevet de Maxence pour vérifier qu'elle allait bien. La mercenaire récupéra ses armes, en se redressant, le travail était fait. Il n'y avait plus qu'un dernier idiot debout, à croire que l'autre ne suivait pas les mêmes idées que Karm sur le fait de ne pas tuer... tant mieux, moins de blabla, plus de casse-couilles en moins.

Dans son infini bonté, il en avait laissé un en vie, un petit nerveux paniqué par la situation et ne sachant plus vraiment où se placer après une telle attaque. Dans le noir, la mercenaire s'approcha des cadavres, sa recherche d'une carte d'accès ne s'arrêtera que le jour où elle apparaîtrait entre ses mains. Toujours aussi bredouille, elle s'approcha du dernier pirate en vie, une éclaire de malice dans les yeux, brisé par le manque de luminosité ambiante. Il était au sol, adossé à un mur avec un visage qui, si on pouvait le voir, semblait figé dans l'incompréhension et la peur. Elle ramassa le blaster qu'il avait fait tomber en se faisant gentiment calmé par le gamin en jupon avant de se mettre à ses côtés. Elle s'accroupit en positionnant l'arme sur sa rotule.

-Bon, visiblement y a plus personne pour te couvrir, alors je suppose qu'on à un peu de temps à tuer pas vrai ?

-J'vais tout vous dire ! Je l'jure.

Maxence lança un regard dubitatif au Padawan.

-Et ben... il est plutôt coopératif celui là. J'dois t'avouer un truc, je suis sûrement pas d'humeur à être patiente, tout ce que j'voulais, c'était un voyage tranquille, sans encombre, mais il a fallu que vous débarquiez... je suis très déçue... euh... comment tu t'appelles ?

-Pierre-Olivier-Damien.

-Pi... Pierre-Olivier-Damien ?... Sissy étouffa un rire. Ok... on va dire Pierre. Soupira-t-elle. Bon, mon p'tit Pierro, j'vais pas y aller par quatre chemins, il va me falloir une carte d'accès aux salles des générateurs et au vaisseau en général... dans le genre, carte de sécurité ? Et franchement... je sens que je vais être toute colère si t'en as pas.

-Si, si, j'en ai une... Il fouilla dans sa poche. Voilà.

Le fait qu'il en ait une ne la calma pas du tout, à vrai dire, c'était l'inverse, après tous les cadavres qu'elle avait fouillés, il fallut que ce soit lui qui en ait une. Loin de vouloir remettre ses talents de profanatrice de cadavres, ses sourcils se froncèrent. Parce qu'il n'y avait pas que ça qui l'énervait, mais la coopération terrifier de son compère Pierre-Olivier-Damien ne faisait que pimenter ses cellules nerveuses. Pourquoi fallait-il toujours qu'ils se chient dessus pour aucune raison, le coup du flingue sur la rotule était commun chez elle, le problème restait que les gens tenaient bien trop à leur jambe pour la laisser s'envoler sous couvert d'une certaine fierté.

-Tu m'emmerdes Pierre, voilà le topo, j'ai d'autres questions simples à t'proposer, si les réponses me conviennent, ton genou s'en sort, si c'est pas le cas, j'te l’explose et je passe au suivant, pigé ? Il gigota sa tête de haut en bas. Super. Petit un, c'est quoi le bute de tout ça ?

-Une simple prise d'otage, on est juste là pour prendre le vaisseau, réclamer une rançon et on s'tire avec l'argent, rien d'plus, rien d'moins.

Elle tricha largement. Normalement, elle lui aurait déjà tiré dans le genou, mais pour le coup, une deuxième chance était de mise, il n'avait pas précisé un point qui, pour le coup, était le plus important aux yeux de Maxence.

-Ok mon grand, petit deux, les Siths, qu'est-ce qu'ils branlent ici ?

-Les Siths ? Quels Siths ?

-Oh...

Elle appuya sur la gâchette. Sissy retînt un hoquet de terreur tendit que Maxence ne s'attendait pas une arme aussi puissante. Son genou venait d'exploser sur place pour ne découvrir qu'un creux carbonisé de chair et de sang. Le blaster en question était lui-même recouvert de bouts de chair brûlé, lorgnant sur les doigts de la blondinette, elle pouvait même sentir un collé sur son visage. Le jeune homme se mit à hurler, de petites larmes aux coins des yeux, se tenant la jambe au niveau de la cuisse, espérant réduire une douleur qui ne s'arrangera sûrement jamais psychologiquement. Alors que cette atroce sensation lui prenait le corps, il commençait à s'évanouir.

-Hé pas si vite Pierre, j'en ai pas fini avec toi. Elle lui tapota la joue. Ses yeux ne semblaient plus regarder quoi que se soit et sa lucidité se perdait. Ok, on va faire vite. Elle déplaça le blaster sur son autre genou. Hé, hé, regarde-moi. Elle le prit par les joues. Les Siths mon grand, t'as pas répondu.

-Je s... Je... Je sais pas...

Il se mit à pleurer.

-Bon, je suppose que tu tiens pas à tes jambes toi.
Ikta Hïragi
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Max était partante pour une petite pièce de théâtre. Visiblement, elle savait s’y prendre certainement grâce à son vécu. Quoi qu’il en soit elle allait débuter son entreprise. La victime de cette supercherie n’était autre que le jeune pirate, pirate qui devait ne posséder aucune compétence en la matière. Car à peine était-il entre les mains des voyageurs que le malheureux semblait déjà trembler de tout son être.
Enonçant une réalité simple et pourtant si évidente. Max annonçait au pirate qu’il était désormais seul et cela il en avait bien conscience depuis qu’il avait commencé à trembler. L’homme n’était pas idiot, juste peut-être naïf, influençable ou bête.


Mais l’intérêt d’évoquer sa situation lui permettait de réaliser encore plus son immense solitude juste avant qu’il ne soit interroger. Ceci dans le but d’obtenir plus facilement des renseignements de sa part.
Alors même qu’elle lui demandait gentiment, l’homme disait qu’il allait tout révéler.

Une faiblesse de sa part qui n’avait aucune utilité. Même les Jedis les plus naïfs savaient qu’un homme qui pouvait avouer tout aussi rapidement, disait la plupart du temps que des mensonges aussi grossiers que ses actions.
Max posait alors une question au jeune Epicanthix sans attendre réellement une réponse de sa part. Mais le regard de la femme en disait long sur ce qu’elle pensait du prisonnier. Comme Ikta, la jeune humaine avouait que tout ce qu’elle souhaitait, c’était un voyage tranquille et sans encombre jusqu’à sa destination. Mais la galaxie n’est jamais un long fleuve tranquille sur lequel on puisse naviguer sans faire des rencontres incertaines.
Et bien qu’elle se dît patiente, propos que Ikta remettait en cause dans son esprit, elle demandait par la suite le nom du malheureux.

Pour l’instant, Ikta pensait avoir eu raison de faire confiance à la dame pour ce genre d’opération. Aussi le cœur plus léger, il s’éloignait le temps de vérifier l’état des autres pirates. En s’approchant d’eux, son intellect lui laissait penser que c’était là déjà trop tard pour que l’on puisse sauver une quelconque vie.
D’après les coups du sabre appartenant au jeune padawan. Aucun des deux qu’il avait atteint, n’avait eu la moindre chance de pouvoir s’en tirer. Au moins avaient-ils pu périr sans qu’un trop grand mal ne vienne envahir leur corps.
Ikta s’en valait un peu d’avoir ôté ces vies. Pour lui, il devait ça à son manque d’expérience, de préparation et de compétences. Si seulement il s’était mieux apprêté pour ce combat, il aurait pu au moins ces deux vies. Car aussi néfastes étaient-elles, l’Ordre demandait à chaque instant que les Jedis fassent au mieux pour ne pas ôter une vie en ce bas monde. Et cela même si ces derniers se trouvaient sur un champ de bataille. Bien sûr, il était fréquent en ces temps obscurs de guerre contre l’Empire qu’un Jedi vienne à tuer quelqu’un. Mais en général tous les membres de l’Ordre faisaient au mieux pour éviter cela.
Dans son esprit il s’accablait même un peu trop, bien que d’un autre côté il se disait aussi que si ce n’était pas lui, alors l’humaine ou la bothane auraient ôté la vie aux pirates. Au moins avait-il pu sauver l’un des pirates en le neutralisant. Mais dans son cœur il savait que ce n’était là qu’une excuse. Simplement de cette aventure, il espérait en sortir plus grand, car tuer à son jeune âge pouvait rapidement devenir une habitude si l’on ne prêtait pas attention à cela.

Quoi qu’il en soit, au loin, le jeune padawan observait les victimes de la femme. Qui elle aussi était morte, mais peut-être avec une douleur en plus. A vrai dire, il n’avait que très peu observait les manœuvres de la demoiselle. Et son instinct ou peut-être alors la Force venait à l’avertir que quelque chose n’allait pas. Aussi il retournait auprès de Max.

A peine s’approchait-il que la femme venait à décharge par une fois son arme sur le genou du prisonnier. A peine Ikta voyait cela qui s’empressait de se rendre auprès de Max pour comprendre de quoi il en retournait.

Mais avant de devoir demander des réponses à l’humaine, le padawan venait à faire sombrer dans l’inconscience le pirate. Non pas par compassion, mais plus par devoir et pour pouvoir mieux entendre les propos de la femme.

-Pourquoi tu lui as tiré dessus ? Tu es malade ou quoi ? Je pensais que tu avais compris qu’il fallait jouer une comédie. Là si je ne t’avais pas arrêté tu lui mettais un deuxième tir dans le genou ? D’autant que c’était évident qu’il n’en savait rien. Même ceux qui attendaient au sas n’en savait rien.

Maxence Darkan
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Il venait de s'évanouir, avant même qu'elle ne le punisse. Elle soupira, fortement agacé par ce comportement dispersé. Ces jeunes... ils peuvent plus se concentrer plus de deux minutes avant de s'étaler sur leur table et dormir. Leroux de son côté -heureusement, elle n'avait pas calculé qu'il était la raison pour laquelle le pirate s'était évanouit- ne semblait pas satisfait de la manière dont elle procédait pour récupérer des informations. Sur le coup, elle se redressa avant de s'approcher au plus proche de lui, avec une sale tronche franchement pas très accueillante, prête à lui botter le cul.

-Tien, c'est bien les putains de Jedis ça. Elle le fixait droit dans les yeux, même plus grand qu'elle, ça ne l’impressionnait pas du tout. Ironique tu trouves pas ? Les deux gars qui bougent plus là-bas, j'suppose qu'ils font pas la sieste ? Tu veux qu'on aille voir c'qui les a buté peut-être ? Parce que j'ai pas d'sabre moi... ou peut-être qu'on peut r'parler du coup d'la grenade si ça t'chante.

Elle s'écarta pour retourner voir l'homme qu'elle venait de salement amocher. En tournant le regard sur sa main, elle remarqua l'état de l'arme qu'elle venait d'utiliser, par chance, elle n'avait pas fait ça avec un de ses Westars, elle s'en serait largement voulue de salir d'aussi beaux blasters. Elle jeta donc ce truc plein de bouts d'humain et s'essuya les doigts sur les vêtements du pirate assommé. Pas besoin de préciser qu'elle ne pouvait pas plus être en colère maintenant, les Jedis, ils avaient ce sens de l'hypocrisie qui lui donnait envie de devenir la plus grande terroriste de la République.

-Et évidemment qu'j'allais lui éclater le deuxième genou... qu'est-ce que tu comptes faire ? Appeler les flics ? C'est nous les flics ici. J'suis une mercenaire qu'essaye de sauver le cul de milliers de personnes en plus de faire économiser des tunes monstrueuses à l'espace Bothan... alors si j'dois torturer à mort un p'tit con d'ce genre pour accélérer les choses, j'le fais.

La limite de ses droits dans ce cas précis était assez flou... très flou. Elle se trouvait sûrement au beau milieu d'un espace neutre entre l'espace Républicain et l'espace Bothan dans un cargo civil Botajef, abordé par des pirates et des Siths en compagnie d'un Padawan Jedi avec, comme bute, de délivrer les passagers. Autant dire qu'il y avait de quoi faire bégayer des avocats en cas d'inculpation pour torture sur terroriste. Ça ne voulait clairement pas dire que ce qu'elle faisait, était d'une morale irréprochable, mais la fin justifiait les moyens.

-Il pourra toujours se faire mettre une prothèse.

L'optimisme de Sissy n'avait d'égal que sa beauté, il fallait aussi compter les rendez-vous chez le psychologue si son âme était trop sensible. En se penchant de nouveau sur la jambe de l'homme, Maxence se disait intérieurement que, s'il voulait remarcher, il n'avait pas vraiment d'autre choix que prendre une belle prothèse. La mercenaire lança un long soupir pour se calmer avant de se diriger vers la sortie principale de la salle de stockage, sans un mot, elle regardait à travers la lumière rouge des générateurs de secours pour trouver dans les couloirs franchement moins cosy que les étages destinés aux voyageurs un plan de secours destiné à l'équipage. Il y en avait partout de ses trucs là. Autour d'elle, mis à part ses compagnons d'infortunes, il n'y avait personne, les pirates devaient déjà avoir assez de mal à maintenir tout le monde en place pour trop s'occuper d'un tel endroit, à son humble avis, ils allaient devoir leur faire face en arrivant directement dans les salles qui les intéressaient, mais le fait de se dire ça, montrait bien que les renforts n'étaient pas encore arrivés.

Ils arrivèrent à un très joli croisement tout aussi vide que le reste, mais, des indications éclairées à base de néons leur indiquaient les points d'intérêts. La salle des générateurs ne se trouvait pas loin de celle des machines. Alors, bloquée dans l'idée de continuer vers les générateurs, elle se mit en route sans attendre.

-Mais... Max ? T'as pas dit que ça nous tuerait d'éteindre les générateurs de secours ?

-Demande à Leroux, ses grands rapports philosophiques au monde qu'il connaît depuis onze ans t'éclaireront sûrement sur cette question.

-Franchement, tu peux éviter de jouer à ça dans un moment aussi stressant ?

-Raah... je suppose qu'il doit y avoir un système de commandes pour ce genre de cargo, j'en ai foutrement aucune idée, le truc le plus puissant quj'ai touché c'est...

-Moi.

-Et la batterie à Ions d'mon chasseur. J'suppose qu'il y a un début à tout. Euh... par là. Le truc, c'est qu'il faut faire ça avec tact, le moment même où on va le foutre en l'air, tout le monde saura où on s'trouve... si c'est pas déjà l'cas.
Ikta Hïragi
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La situation s’annonçait bien plus complexe qu’elle ne l’était déjà. Si le fait que le pirate vienne à perdre connaissance énerver la demoiselle. Le Jedi lui-même venait à provoquer une plus grande contrariété chez elle. Peut-être pas assez diplomate dans ses propos, il avait cherché à s’exprimer avec les mots qui, à ses yeux, étaient les plus proches et les plus justes vis-à-vis de ses pensées. Bien évidement avec un peu plus de temps et de réflexion, il aurait pu trouver un discours capable de susciter non pas la colère, mais l’interrogation chez la femme. Du moins c’est ce qu’il espérait et c’est ce qu’il se reprochait. Car si même avec out cela, la jeune humaine aurait agi de la même manière, alors c’est qu’il n’y avait pas grand-chose à y faire.


Aussi il ne pouvait pas l’obliger à suivre le code de l’Ordre Jedi, elle qui était une mercenaire et qui avait dû vivre et expérimenter les choses d’une manière toute autre.

Dans ses premiers mots en réponse à ceux d’Ikta, elle parlait comme-ci elle connaissait déjà les coutumes Jedi voir même comme si elle connaissait déjà un autre Jedi. De quoi se poser d’autres questions et surtout une qui venait à s’insuffler dans la caboche d’un padawan peut-être trop prudent. Car son esprit peut-être trop tordu ou prudent et accro à la préparation avait fait germer l’idée saugrenue que la femme, qui était une mercenaire, aurait déjà pu travailler pour les Siths.
Puis histoire de faire culpabiliser le Jedi ou plutôt de lui démontrer la folie des idées hautaines de l’Ordre. Elle évoquait la mort de deux pirates, morts qu’il regrettait déjà alors qu’il avait peine pris le temps de vérifier leur état.

Il fallait dire qu’à cet instant-là, elle appuyait sur une plaie ouverte du jeune garçon. Car c’était-là son plus grand point faible sa trop grande gentillesse se mêlant avec une prudence à l’extrême. A tout cela on y ajoutait un manque de confiance en soi et voici qu’on obtenait un padawan candidat à devenir potentiellement un futur adepte du côté obscur.

Mais alors qu’elle avait le dessus dans un débat qui était à sens unique, un nouveau propos venait tout changer. Dans son élan alors qu’elle était proche du pirate, elle affirmait être la représente de la loi. Sans scrupule elle avouait qu’elle irait même jusqu’à le torturer à mort, se faisant alors juge, jury et bourreau dans un procès qu’elle était seule à mener.

Si cette fois-ci encore cela allait à l’encontre des lois de l’Ordre, cela allait aussi à l’encontre des lois de la République et même de l’Espace Bothan qui se voulait parmi l’un des plus civilisés si l’on oubliait ses activités subversives.

Il n’y avait aucun honneur dans cette histoire. D’autant que le pirate n’avait clairement pas l’info et c’était là de l’acharnement dans une tâche qui n’offrirait aucune récompense. Mais le padawan à présent était très loin de l’idée de rappeler les règles à la mercenaire. Sinon il y avait fort à parier qu’il pouvait même en arriver au point de s’en prendre à sa personne.

Alors que la femme s’éloignait déjà bien assez du padawan, avant de quitter la salle, il se rendait une dernière fois auprès du pirate pour vérifier son état. Posant un garrot et marquant avec le sang du malheureux sur le bras de ce dernier l’heure à laquelle il avait été posé. Il fouillait ce dernier pour lui retirer tous els dispositifs de communication et les armes restantes. C’était là une précaution pour ne pas à devoir le recroiser dans un futur combat.

D’une légère foulée, le jeune Jedi venait à rejoindre les deux femmes. La formation du trio était étrange. Devant il y avait la mercenaire, à son arrière droit la Bothanne et pour finir à son arrière gauche le padawan.


Ne s’adressant plus qu’au padawan par l’intermédiaire d’insultes à peine masquées.

Les deux femmes venaient à s’exprimer et pendant ce temps le jeune padawan avait une brillante idée. Au lieu de couper les générateurs, il pouvait s’en servir pour activer les réacteurs en salle des machines et provoquer un saut en hyper espace. Mais après une mûre réflexion, il n’avait guère un très bon niveau dans ce domaine pour se permettre ce genre de chose.

Aussi il préférait garder cela dans un coin de sa tête. Puis la Force venait le sortir de ses pensées pour le prévenir d’un danger imminent. Non défini et très obscures, l’idée lui parut évidente lorsqu’il voyait Max s’apprêter à s’enfoncer dans un carrefour.

Imprudente ou distraite, peut-être même qu’elle s’attendait à cela, mais elle avait failli finir en cendre. Le carrefour menait à trois autres couloirs tous disposaient en croix, si bien que dans le couloir de gauche se trouvait une arme effroyable capable de balayer de nombreuses en un instant. Tirant Max à lui grâce à la Force, le jeune Ikta réceptionnait l’humaine dans ses bras afin qu’elle ne se blesse pas sur le sol ou contre un mur. Puis des tirs affluaient en grand nombre depuis le couloir gauche. Il n’avait fallu qu’un instant durant lequel il avait pu voir Max pour qu’ils se décident à ouvrir le feu. Tout cela ne c’était joué qu’à un fil et Max aurait pu y passer se disait le padawan.

Après dix secondes d’attente les tirs continuaient encore. Peut-être qu’il temporisait le temps que vienne des renforts.

Le manque de chance voulait que le couloir de gauche mène justement aux générateurs.


-Tu as eu le temps de voir de quelle arme il s’agissait ?


Disait Ikta alors qu’il relâchait la demoiselle pour qu’elle se remette sur ses deux jambes, une chose que le pirate ne pourrait plus refaire.
Maxence Darkan
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En un instant, elle vit ce qu'elle ne devait pas voir. Trop rapide, Leroux venait de la repousser vers lui, pile à temps pour qu'elle ne se fasse pas laminer. Elle ne l'avait qu'entre aperçu, juste une seconde supplémentaire et son cerveau aurait efficacement procédé à la reconnaissance complète de ce qui tirait sans cesse dans ce même coin. Elle ignora complètement cet acte chevaleresque de la part du Padawan, si elle devait remercier toutes les personnes qui faisaient leur boulot, elle n'en finirait jamais.

-Chhht !

Essaya-t-elle de se faire comprendre après la question de Leroux. Elle jouait à un exercice difficile sur le coup, le regard fixé sur les lasers qui tapaient avec une cadence monstrueuse. Une des choses à savoir sur Maxence, était principalement qu'elle visait toujours plus bas que tout le monde, mais mieux. Elle ne travaillait pas sur des gros engins, mais son chasseur ne faisait pas parti des plus rapides de la galaxie pour rien et oui, elle utilisait des armes de poings, pourtant, à l'instant même où vous lui présentiez un blaster elle le désossait tout en citant tout ce qu'il y a à savoir sur la dite arme. Problème restant, les gros calibres, c'était pas son truc.

La distance entre l'arme et le coin du couloir était d'une bonne dizaine de mètres, le bout du canon lui revenait à l'esprit, c'était une mitrailleuse à trépieds en plein milieu du couloir, installée pour l'occasion, donc pas un système de protection automatisé. Elle s'accroupit, maintenant son regard sur les tirs qui ne s'arrêtaient pas. Derrière, on ne pouvait pas entendre de cri de guerre, d'insulte ou de piques à leur encontre, ce qui éclaira un point intéressant, l'arme était automatisé par un petit malin qui l'avait placé à l'aide d'un système de mouvement, dès que le détecteur sentait quelque chose, il actionnait la gâchette et mitraillait. Il lui fallait un test pour ça.

-Tiens moi ça.

Elle donna son blouson en cuir et son fusil à la Bothane. Les deux devaient hausser le ton au-dessus du bruit.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Y a toujours un moment dans la vie où il faut s'foutre à poil, c'est le moment.

Par là, elle n'affirmait par qu'il fallait courir le cul à l'air en direction de la mitrailleuse, mais elle tenait bien trop à son blouson en cuir qui coûtait -à tout casser- cent crédits pour le jeter. Elle retira donc son T-shirt pour en faire une boule compact et dense, l'enroulant de telle manière qu'il se comporte comme une balle. Bien qu'elle trouve toujours des excuses pour se foutre à poil, là, elle compta que ses vêtements valaient moins qu'un flingue, ou son paquet de clopes. En soutien-gorge, elle s'approcha au plus près des tirs sans se mettre dans son angle. Elle le jeta et, d'un coup, l'arme mitrailla la boule de tissu pour la projeter et la suivre jusqu'à se maintenir dans une direction sans bouger. Elle leva les bras en l'air, fière de sa prédiction.

-C'est automatisé ! La bonne nouvelle, c'est qu'il y a personne par là, la mauvaise, c'est qu'on peut pas passer.

Elle remit son blouson, avant de suivre le couloir en sens inverse en fixant le plafond, se disant que peut-être, quelque part, elle trouverait un conduis d'aération où elle pourrait se glisser et se frayer un chemin et passer derrière. Une poignée de pas plus loin, son rêve se réalisa, un soupçon de doute par-dessus, est-ce que le conduis la mènerait bien là où elle le désirait.

-Bon, voilà le plan, elle se colla dos à Sissy pour vérifier un truc, ouais, j'suis la plus p'tite. Alors, Leroux, tu restes avec Sissy, je passe dans les conduis, je vous ouvre la voix et roule ma poule. Elle s'accrocha au barreau avant d'exploser les gonds sous son poids. S'il lui arrive quoi qu'ce soit pendant mon absence, crois-moi, les pirates seront le dernier d'tes soucis.

La Bothane lui lança un grand sourire, trouvant sûrement ça touchant.

On ne pouvait pas dire que c'était l'amour fou entre elle et le Padawan, mais bon au moins il pouvait servir de bouclier vivant à la Bothane. Entrant dans le conduis -avec souplesse il fallait l'avouer- elle radotait un paquet d'insultes, cette haine envers les Jedis était viscérale, encré dans ses veines : les Darkan et la Force quoi. L'air était frais, après de nombreuse zigzags elle avait la tête au-dessus de la salle des générateurs, mais elle n'entendait personne, à moins que...Il y avait bien deux personnes, fumant tranquillement leur cigarette, parlant de l'arme qui tambourinée de l'autre côté de la porte.

-T'es vraiment sûr qu'on devrait pas aller jeter un œil.

-Mais non, ils peuvent pas passer. Les autres les chopperont bientôt.


Maxence, aussi discrètement possible, continua pour arriver à un angle mort. Elle poussa doucement la grille avant de se contorsionner lentement à l'extérieur. La blondinette se colla à une sorte de grosse machine ronronnant paisiblement, passant sa tête, ses deux idiots n'en avaient rien à foutre de quoi que ce soit. Elle se mit à découvert, dégaina ses armes et, avant même qu'ils puissent réagir, deux lasers s'étaient déjà plantés dans leur petit crâne creux. Pas bien complexe, la porte ouverte, il fallait maintenant comprendre comment désactiver ce truc. C'était une mitrailleuse reliée à un boîtier noir étrange, pleine de fils, par réflexe, la mercenaire arracha le tout.

-Vous pouvez y aller !
Ikta Hïragi
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Après un sauvetage quelque peu brutal, la femme n’avait pas à se remettre de ses émotions, car dans un élan simple mais lucide. Elle cherchait déjà une solution au problème qui les confrontait.

La jeune humaine analysait d’abord la chose, bien que cela fut d’une manière assez particulière. Notamment lorsqu’elle commençait à se déshabiller devant un simple padawan. Pour Ikta ce n’était pas la première fois qu’il voyait une femme en tenue légère. Outre certaines missions dans des lieux peu fréquentables, il avait pu observer des femmes si légèrement vêtues lorsqu’il était encore chez les Hutts. A cette époque-là, où il n’était qu’un simple ferrailleur et qu’i n’avait pas encore eu besoin de faire de longues séances de méditation pour simplement déplacer un rocher.
Il pouvait voir de temps à autre une de ces fameuses danseuses de bar. Et bien que leur premier métier se concentrait sur la danse, il arrivait souvent que les jeunes femmes puissent avoir un autre rôle plus intime derrière les rideaux.

Pour en revenir à la jeune femme, Ikta ne savait pas quoi penser ni même comment agir. Aussi par décence il détournait le regard sans pour autant se mettre de dos par rapport à la femme. Car bien que cette dernière l’eût aidé à sa manière jusqu’à présent, rien ne disait qu’on pouvait lui faire confiance. Après tout elle était une mercenaire.

Envoyant d’abord son haut avant d’enfiler à nouveau sa veste. La femme était plutôt concentrée sur sa tâche. Et rapidement elle devinait qu’il s’agissait d’une tourelle automatique. Était-ce un modèle de défense du vaisseau que les pirates avaient détourné ou bien était-ce un appareil qu’ils avaient amenés en prévision de cet instant, Ikta n’en avait aucune idée.
Et pendant qu’il réfléchissait à un moyen d’agir la jeune femme remettait sa veste avant de le menacer puis de disparaitre. Se collant d’abord à la Bothanne, Ikta craignait une nouvelle dérive de la mercenaire, mais il n’en était rien. Après réflexion, elle ne faisait que comparer sa taille à celle de son amie.

Ordonnant au padawan Epicanthix de rester avec la Bothanne, elle arracha dans un même temps une des grilles du conduit de ventilation. Bien évidemment dans ses conduits on y trouvait tout un tas de choses, et cela dépendait surtout du modèle de vaisseau. Mais quoi qu’il en soit, elle finissait par s’engouffrer dans ce dernier.
Patientant un certain temps, Ikta n’était là qu’un simple spectateur de la prouesse que tentait de réaliser la demoiselle.

Quelque instant plus tard on pouvait clairement entendre deux tirs. Deux tirs qui n’avaient rien à voir avec ceux de la tourelle du fait d’une différence de son assez flagrante. Puis une phrase se faisait déjà entendre. Cette dernière indiquait que le duo qui attendait pouvait s’avancer et que Max avait résolu le problème. Mais à peine le duo passait le couloir qu’un autre problème venait à surgir.
En passant l’angle, Ikta pouvait clairement voir que la femme avait arracher les câbles, car aux pieds de la tourelle ces derniers étincelaient encore. Il n’avait pas le temps de prononcer la moindre phrase que la lumière du couloir virait au rouge.
Des deux côtés du couloir sur les murs, des panneaux venaient à se soulever pour laisser apparaitre comme un casier caché. Et de ces mêmes casiers venait à sortir une multitude de droïdes de combat. Si la tourelle avait été un élément ajouté par les pirates, les robots de combats eux étaient bien Bothan.

Ikta prenait par la main la jeune Sissy pour rapidement rejoindre Max. Et cela fut de peu car, à peine était-il arrivé que les robots étaient déjà en position de combat entrain de viser le trio.

-Je présume que tu veux qu’on se batte ?
Maxence Darkan
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Où sont les acclamations ? Nulle-part, pas de chance, pour son rôle de petite fouine, elle ne semblait pas pouvoir être récompensé par qui que ce soit. Mais pas le temps de se réjouir, ni même rouler une pelle de la victoire à la Bothane, parce que le vaisseau n'en avait pas dit son dernier mot. De nouveaux amis s'amenaient à la petite sauterie. Tous avec de sacré matricule imprononçable, ou alors il fallait sacrément plisser les yeux pour le comprendre et le prononcer à voix haute. Tandis qu'ils étaient bien tous en ligne de mire et que la gueule de leur quatre nouveaux compères robotiques ne semblaient que très peu enjoués de leur présence en ses lieux, codés comme « restreint », Maxence eut une idée, une bonne idée, pour une fois, je sais, reprenez votre souffle. S'ils n'étaient pas aux pirates, ils étaient aux Bothans, la blondinette brandit la carte de sécurité comme on brandirait le graal.

-On est de l'équipage !

-Scan en cours. Une des machines lança un rayon sur une puce de la carte. Eliott Tamo, sécurité classe trois. Restriction : aucune. Elle expira un grand coup, soulagée. Scan facial en cours.

-Quoi ?! Non ? Vous êtes pas obligé, vous savez. Elle passa ses bras devant le Padawan et la Bothane pour les faire reculer à petit pas alors que le rayon continuait de frapper son visage. Franchement ? Vous m'reconnaissez pas ? C'est moi, Eliott.

Ils venaient de franchir le pas de la porte, mais les droïdes eux n'étaient pas conquis par le scan facial, ils levèrent leurs armes. Sissy tira dans la tête de l'un d'entre eux, Maxence, elle, s'occupa de fermer la porte à coup de blaster dans le verrou. Clairement loin d'être une idée qui fonctionnerait sur le long terme, ils savaient largement ouvrir les portes s'ils étaient programmer pour le protéger ce navire. La blondinette tira dans le système d'ouverture.

-Euh... ça nous f'ra gagner du temps, mais va falloir se disperser.

La bonne nouvelle dans tout ça, restait qu'ils se trouvaient belle et bien dans la salle des générateurs. Avec trois droïde de combat derrière une porte qui tambourinaient sans cesse, certes... juste un léger contre-temps. Un rapide coup d'œil lui permis de comprendre qu'en plus d'être grande, la salle ne manquait pas d'endroit pour se cacher. Chacun venait de trouver son endroit où attendre tranquillement en embuscade tandis que les robots s'attelaient plus sérieusement à l'ouverture de la porte. Un crissement métallique retenti, ils ouvraient manuellement la porte, mais pas conventionnellement. Quand un bruit sourd se fit entendre, on pouvait déjà presque imaginé une petite nature les larmes aux coins des yeux chuchoter qu'ils étaient là. Leur pas raisonnait dans toute la salle et les scans se faisaient dans tous les coins.

Maxence émergea d'un coin de la salle -elle était précédemment blottie contre une machine- les armes levées, elle tira dans tous les sens pour toucher le plus d'ennemis possible. Pas le meilleur moyen d'en arriver à bout, il aurait fallu prioriser des tirs précis dans la tête, une cible à la fois, mais son petit spectacle de son et lumière permis à Sissy d'en descendre un autre. Il en restait deux, franchement pas ravi de leur comportement, le premier s'était retourné sur la Bothane pour la saisir par le coup, l'autre touché à l'épaule ne visait plus droit du tout. La blondinette, à sec, en profita pour le courir dessus, lui prendre la jambe esquivant un balayage du bras et le tira de toutes ses force pour le faire tomber. Pendant qu'il se relevait, elle courut au secours de son amie, sautant droit sur le dos du droïde. Elle essayait de lui arracher la tête en vain, bien trop faible pour arracher ce genre d'excellente manufacture.

Il vacilla à son tour sous son poids pour lui tomber dessus. Il pesait très lourd, dur pour elle de se débattre, Sissy qui reprenait son souffle eut la présence d'esprit de faire glisser son blaster à porté de main de la blondinette. Elle saisit la poignet, plaça le canon sur ce qui pouvait s'apparenter à la tempe du droïde avant de s'exploser les tympans en même temps que la machine. Toujours écrasée par la carcasse, elle n'arrivait pas à s'extirper. Le dernier s'était relevé et ramassait son arme, tremblant des balles qu'il avait pris.

-Vous devez mourir.

-Complètement d'accord avec toi, mais on a aussi un Jedi !
Ikta Hïragi
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Une nouvelle fois c’était l’humaine qui venait à sortir le trio d’une mauvaise impasse. Car au déploiement des droïdes Ikta, qui lui avait sombré dans la violence et la décadence en souhaitant éliminer directement les machines, venait de voir l’humaine faire preuve d’un bon sens extraordinaire. Au lieu de se préparer au combat elle se préparait à négocier ou plutôt à bluffer. Parlant aux droïdes comme si elle était membre à part entière de l’équipage, la jeune humaine alors scannée.
Les machines prévisibles de part leurs protocoles annonçaient même les actions qu’elles entreprenaient. De quoi être rassuré lorsqu’on entendait « scan en cours ». Scan qui s’annonçait positif quant aux attentes d’Ikta, mais la suite était bien moins simple.

L’unité après le badge commençait à analyser les visages de la demoiselle. De part sa prévoyance et malgré le court laps de temps que la machine lui avait laissé. Elle venait à faire reculer pas à pas ses deux camarades. Car tous connaissaient le résultat d’une telle analyse.
En un clignement de cil, tout venait à s’enchainer avec une incroyable célérité.

Par reflexe ou par éclair de génie, la jeune Bothanne venait à tirer directement dans la tête d’une des machines. Bien qu’on ne puisse appeler ça une tête que parce que la forme des machines était humanoïde. Max de son côté venait à tirer également, mais ce n’était pas pour abattre une nouvelle machine. Au lieu de cela elle orienta son arme tout droit vers les commandes de la porte afin de provoquer la fermeture de cette dernière en tirant dessus. Heureusement que ce genre de commande fonctionnait ainsi, car sinon le trio était bon pour se prendre une rafale de la part des machines.

Mais après toutes ces rencontres pour le moins déplaisantes, le trio était enfin arrivé dans la salle du générateur.
La pièce était particulièrement grande, mais cela était normal après tout, car elle accueillait le cœur du vaisseau. Un seul de ces générateurs suffisait à prendre assez de courant pour alimenter pas moins d’une centaine de fermes sur Tatooine.
Rapidement les demoiselles cherchaient à se camoufler à l’aide du décor assez vaste et empli de cachette insoupçonnable. Et c’était donc sans attendre qu’Ikta faisait de même, la jeune humaine menait la danse et tant que cela n’allait à l’encontre du code de l’Ordre. Le jeune padawan ne trouvait rien à y redire.

Chacun dans sa propre cachette, l’attente ne fut pas longue, car les machines connaissaient les secrets des portes de leur propre vaisseau. En entrant les scannes ne furent pas long à attendre. Chacun des trois droïdes cherchait la moindre petite trace du trio.
Mais nul besoin de chercher plus longtemps pour eux, lorsque Max plus téméraire que jamais venait à tendre une embuscade à robots. La lutte commençait et rapidement les machines tombaient. La Bothanne venait même à intervenir, laissant alors Ikta seul dans l’ombre.
Lui qui était Jedi n’était pas pour autant l’un de ceux qui cherchaient toujours à mettre la lumière en évidence et à faire le bien partout. Son seul souhait se limitait à respecter les ordres du Conseil. On pouvait le voir comme un fanatique ou bien une machine, mais simplement que depuis son enfance cela avait toujours été ainsi. Sa seule liberté était l’apprentissage, chose qui restait permanente dans son esprit.

Mais alors qu’il observait et attendait patiemment son heure, l’instant se présenta. Max sous le corps d’une des machines ne pouvait plus se mouvoir et la dernière des sentinelles mécaniques allait précipiter son âme de l’autre côté.
Depuis son perchoir, le Jedi ou plus précisément le padawan venait à jeter ses deux sabres. Grâce à la Force il les orientait de manière à ce que l’un tranche la tête du droïde et que le deuxième lui tranche le torse.
La manœuvre était un succès, car filant comment un tir de blaster, les sabres venaient percuter les bons points. Bien que le deuxième sabre en plus de trancher le torse venait à trancher les bras.
Les sabres revenant dans ses mains, le Jedi se dépêchait de soulever par télékinésie le lourd corps métallique qui reposait sur Max.


-Si même le vaisseau nous attaque, on n’est pas sorti de l’auberge. Mais bon ce n’était pas si difficile que ça que d’atteindre les générateurs, d’ailleurs tu …

La voix du système du vaisseau venait alors à couper Ikta dans sa phrase.

-Alerte sécurité, brèche dans la salle du générateur. Mobilisation de nouveaux droïdes de reconnaissance et déploiement du droïde de guerre AR-34. Autorisation d’utiliser les armes létales.

Puis à peine venait-elle de s’exprimer que l’on entendait dans le couloir proche de l’entrée le bruit de plusieurs parois s’ouvrir pour laisser sortir les machines des murs. Puis dans la salle du générateur, une trappe au plafond venait à s’ouvrir pour laisser tomber le fameux droïde de guerre AR-34. Si d’ordinaire on pouvait croiser cette machine sans arme sur différent monde, les Bothans avaient eu la brillante idée de l’équiper comme il le fallait.
Que cela soit un bouclier, un blindage renforcé ou bien quatre canons blaster lourd. La machine avait de quoi tenir une position. Mais une fois au sol cette dernière ne bougeait plus. Ele était comme en attente.
Mais l’attente ne fut guère longue et un hologramme sortait de ce qui semblait être le visage de la machine.

Sur la communication on pouvait y voir le maitre du jeune Ikta. Ce dernier à genoux avait les bras dans le dos et un sabre sous la gorge. De celui qui tenait le sabre on ne voyait que son bras. Puis une voix métallique et horrible venait à s’adresser au padawan.

-Chaque machine et une extension de mon être et tout comme ton maitre c’est ici que tu vas mourir jeune padawan!

Et alors qu’il finissait de parler, sous les yeux du trio le maitre d’Ikta venait à se faire trancher la gorge. Et avant que la communication ne se termine on avait pu voir que l’auteur du meurtre était une machine également. Le droïde se mettait en mouvement. Tandis que le jeune Epicanthix tombait sur ses genoux face à la mort de son maitre et plus proche ami.
Maxence Darkan
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-Il a deux sabres !

S'exclama-t-elle juste avant de se faire gentiment aider à sortir du poids métallique. Sissy qui reprenait toujours son souffle prit la blondinette dans ses bras pour se rassurer vis à vis de la situation, un geste qu'elle ne pouvait pas refuser, pour sûr. Ce petit bonheur fut de courte duré et au moment même où le Padawan soulevait un point intéressant sur ce maudit vaisseau, le système de sécurité envoya les bouchées doubles. Rapidement, elle s'extirpa de l'étreinte de la Bothane avant de sortir son fusil du dos et pointait qui voulait bien se trouver face à son canon. Heureusement, rien ne bougeait, ils restaient sur place, planté en mode veille sûrement alors que l'AR-34 diffusait un message.

-Leroux détourne le regard... Lui lança-t-elle calmement alors que ses yeux se baladaient entre le robot et l'hologramme. Détourne ton putain d'regard !

Trop tard, le Jedi était bien mort sous l'impuissante observation du gamin. Elle avait très vite compris qu'il s'agissait de son Maître et, même si personnellement sa mort ne la touchait pas plus que ça, Leroux lui était abattu.

-Lève-toi abruti, c'est pas terminé !

-Max, avant d'mourir j'voulais t'dire un truc...

-On va pas crever putain.

-Un véritable honneur de vous avoir connu.

-Ta gueule Éos, on va pas mourir bordel de merde !

Le temps s'arrêta dans la tête de Maxence tandis que son sixième sens s'activait, celui de l'improvisation. Elle calculait, pas le temps de savoir combien de droïdes de combats il y avait en face, ses armes de poings, déchargeaient lui ferait perdre un temps précieux à charger à découvert. Elle ne connaissait pas spécifiquement l'AR-34, tout ce qu'elle savait, c'était que : Corps-à-corps égal mort assurée et que courte distance égale mort assurée aussi. Son blindage quasiment indestructible résisterait suffisamment longtemps au calibre léger de la mercenaire pour faire de chacun d'eux de la charpie. Le manque d'informations sur la salle immense lui faisait douter sur la présence d'une deuxième entrée, pourtant, dans les normes, il devait forcément y avoir une sortie de secours. Il fallait prendre en compte qu'elles n'étaient clairement pas les cibles principales, mais belle et bien Leroux.

La mercenaire et Sissy étaient bien placées pour fuir, mais Leroux lui à genoux près de la bête mécanique renversait la balance. Nombres de balles manquantes par rapport à la situation, dégâts trop faibles face à un blindage de compétition, Padawan dépressif prêt à mourir, prostitué en panique, temps réduit, pas de grenades, connaissance du terrain inexistante... rien d'impossible. L'idée de l'abandonner sur place lui traversa l'esprit un instant, mais à quoi bon être la plus grand show-makeuse de la galaxie si son public mourait ?

Petit un : la vision. Elle tira une première balle dans la tête de l'AR avant de lui jeter son arme, toujours dans la tête, elle ne tentait pas de le tuer, mais gagner du temps et libérer les poids morts. Petit deux : sors de là, tête de roux. La mercenaire saisit le Padawan par les épaules, plus précisément, par les tissus de sa bure avant de le tirer assez fort pour l'envoyer glisser entre les générateurs de la salle, elle espérait qu'il se réveille depuis son coin. L'AR reprenait ses « esprits », face à la logique robotique implantée, il était en train de définir la plus grande menace de la salle entre une Bothane tétanisée, un Padawan s'offrant à la mort et une blondinette shootée à l'adrénaline. Petit trois : attend moi ce soir, on fêtera ça. Elle reprit le blaster des mains de Sissy, lui envoya son pied dans l'abdomen pour l'écarter des tirs et la pousser dans un angle mort. Petit quatre : combattre ou fuir. Son blaster était un modèle à surchauffe, elle en profita pour recommencer à tirer dans la tête, puis, marchand latéralement pour trouver un couvert rapidement, elle descendit quelques droïdes qui passaient déjà la porte, jusqu'au moment où l'AR fit feu. La jeune femme, sautant derrière un tableau de commande -sûrement utile à la vérification du bon fonctionnement de la salle-, tremblait d'exitation, son cœur battait à pleine vitesse et elle venait d'effectuer l'action au millimètre près avec fluidité et rapidité.

Elle relança le blaster vers son amie. Il fallait qu'elle puisse se défendre en cas de problème, de son côté, elle rechargeait ses Westar-35 en se demandant ce qu'il pouvait se passer ensuite. La ressource principale de toute cette merde restait le temps, bon sang qu'elle en avait foutrement peu derrière son tableau de commandes à se faire canarder. Il lui fallait du gros calibre, dans le genre grenade, en mieux, mais pour ça, il fallait qu'elle atteigne les cellules « boom-boom »... bon, c'est pas le nom de la cellule, mais Maxence les appelait comme ça. Les tirs dérivèrent soudainement dans une autre direction, quelqu'un venait d'attirer son attention. Pas le temps de savoir ce qu'il s'était passé, elle se précipita dix mètres plus loin à quatre pattes, pour se faire petite, avant de se cacher derrière une machine particulière, le même type que son vaisseau -à peu près- mais version sept à huit fois plus grande.

Dans la salle des générateurs se trouvait le système de gravité artificielle, elle avait cassé celui de son vaisseau sans jamais vraiment réussir à le réparer, mais heureusement, maintenant elle connaissait plutôt bien son fonctionnement. Il y avait de gros tubes enfoncés dedans, qui, en actionnant une manivelle pouvaient être tirés pour en découvrir le contenu, il y avait six tubes, contenant chacun vingt cellules « boom-boom ». Ces dites cellules étaient fabriquées de telle façon à avoir un pouvoir magnétique très puissant ensuite exploitées par la machine de gravité, le tout expliqué par beaucoup de physique des fluides trop complexe pour nous. Maxence n'en avait besoin que d'une qu'elle extirpa en jonglant avec -très chaude-. Elle se tourna vers un tableau de contrôle, retira une plaque, arracha des fils pour les dénuder au plus vite, il fallait dire que ça pressait un max.

-C'est super stable, mais y a moyen d'inverser la balance.

Marmonna-t-elle avec des fils dans la bouche. Elle fixa un bout du fil d'un côté et hésita à l'accrocher de l'autre. C'était déjà chaud, ça allait devenir très très chaud. En tremblant, elle finit par le coller dans le réticule de liaison. Sa bombe artisanale se mit à siffloter doucement, sa main brûlait en l'attrapant, prenant son mal en patience, elle sortit de son couvert en la jetant de toutes ses forces.

-À couvert ! Elle se jeta au sol... rien ne se passait. Elle leva lentement la tête. Ah... j'aurais ess...

Un violent bruit sourd retentit et en un instant, toutes les lumières s'étaient éteinte, tous les robots -dont son bracelet- arrêtèrent de fonctionner et la gravité avait disparu. Sa bombe était en faites une IEM qui surchargeait tous les appareils alentours, les forçant à redémarrer... évidemment, étant dans la salle des générateurs, les machines aussi se rebootaient. Flottant dans son petit coin, elle s'exclama.

-J'ai réussi ! … bon par contre c'est temporaire, vaudrait mieux se tirer.
Ikta Hïragi
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Alors que la situation était de plus en plus critique le jeune padawan restait là immobile face aux nombreux adversaires qui se profilaient.
Pour faire face à de nombreuses situations, il avait subi de nombreux très nombreux entrainements. Certains plus difficiles que d’autres, mais à chaque fois il avait su surmonter cela. Max sans se retenir avait jeter Ikta de toute ses forces dans un coin de la pièce, puis s’en était allé à un autre endroit de la pièce pour aider son amie puis régler le problème de l’AR-34.
Sa tête cogna contre l’une des parois du générateur, ne manquant pas de l’assommer ne serait-ce qu’un instant.

Et durant ce court laps de temps, il avait pu revoir les instants de sa vie les plus importants dans lesquels venait à apparaitre son défunt maitre. Il revoyait sa première rencontre sur l’un des monde Hutt, Nar Shaddaa. Son initiation en tant que jeune disciple et la réunion avec le conseil qui lui avait permis de rejoindre les rangs de l’Ordre. Les diverses suggestions et conseils que son maitre lui avait offerts afin de devenir un apprenti digne de ce nom. Le jour où il avait appris que son maitre serait celui qui l’avait sorti de la décharge. Bien sûr il y avait énormément de moment, mais finalement tous ces moments finissaient sur un seul. Celui de l’exécution de son maitre.

Sur l’instant, il n’y avait en son âme aucun sentiment. C’était pour ainsi dire le néant le plus totale, une chose bien plus effrayante que n’importe quelle créature dans cette galaxie. Et alors qu’il reprenait ses esprits sans bouger son cœur, il pouvait observait sous ses yeux, Max en train de remuer ciel et terre pour tenter d’affronter un droïde de guerre. Alors qu’au même instant d’autres machines venaient à faire irruption dans la salle.

La fin était proche et pour Ikta ce n’était le début que d’un autre long voyage. Mais c’est alors que contre sa volonté son corps venait à agir seul Se relevant, d’abord une jambe puis l’autre. Ses bras venaient à s’appuyer sur le générateur. Dans son esprit, le néant avait fait place à la tristesse et à l’amertume.
Mais soudain ses sentiments venaient à changer radicalement. Et ce n’était pas pour le mieux. Venait alors à émerger la colère, la haine et la folie. Allumant ses sabres le padawan avançait d’un pas lent pour sortir de sa cachette et se diriger vers la porte de sortie. Porte qui était obstruée par de nombreuses machines.

Mais Max venait à priver le garçon de ses armes alors qu’elle activait une impulsion électromagnétique à l’aide d’un engin improvisé. La salle était dans le noir et on n’y voyait presque rien. Mais Ikta ne s’arrêtait pas là, il lâchait ses deux sabres à terre et continuait d’avancer. Prenant de plus en plus de vitesse, il finissait par courir à foulée légère et il semblait presque comme dans une course ralentie. De son poing il offrait un coup au niveau des capteurs de la machine AR-34. Si les Wookies étaient connu pour démembrer des droïdes tout comme les Trandoshans, les Epicanthix n’étaient pas en reste bien qu’il avait un moins de force brute.

Le coup était si puissant que la moitié des capteurs n’étaient plus que des morceaux. Et la machine en train de se réactiver ne pouvait que subir l’assaut de coups de poing du jeune padawan.

Mais voici qu’à présent de nouveaux individus faisaient leur entrée. Passant au-dessus des corps robotiques au sol, des pirates venaient prêter renfort à ces dernières. Mais tout comme c’était le cas pour Ikta, les armes des malfrats étaient elles aussi désactivées. S’annonçait alors un combat au corps à corps à l’aide des poings. Mais Ikta ivre de vengeance ne cherchait plus à faire dans la dentelle. Usant de la Force à des fins néfastes, il envoyait directement des chocs télékinétiques dans la gorge des pirates. Deux étaient en train d’essayer de regagner leur souffle, puis deux autres s’avançaient et ils changeaient ensemble l’Epicanthix. Ikta qui n’était pas un expert avait tout su juste su protéger sa tête masi pas son torse. Mais voilà qu’un autre point commun avec les Trandoshans et les Wookies pouvaient se faire remarquer. Les Epicanthix avaient également une grande résistance et endurance en plus d’une grande force.

C’était donc sans se gêner qu’il renvoyât les coups subis. Un coup dans une des têtes et l’autre dans la gorge de l’adversaire restant. Il y avait quatre pirates au sol soit le total des nouveaux arrivants. Sans s’attarder sur leur sort, le padawan avançait cette fois-ci en marchant. La porte de sortie n’était plus très loin et sa cible l’attendait quelque part dans le vaisseau.
Un bruit sourd mais puissant se faisait entendre dans tout le vaisseau, Puis de légères secousses étaient perceptibles. Les renforts des pirates voir de l’Empire étaient là. Mais qu’importe pour Ikta, il n’avait en tête que la mort de ce Sith qui avait osé prendre la vie de son maitre.
Sourd à toutes interférences, le padawan avançait et cela même lorsque que d’autres pirates au nombre de huit avançaient vers lui. Le courant finissait par revenir et la prouesse de Max paraissait bien lointaine, car le padawan n’en avait pas profiter pour décamper, mais au contraire pour se plonger en plein cœur du combat.

Aussi les armes des pirates commençaient à ouvrir le feu. L’un des tirs avaient même réussi à toucher le jeune homme au niveau de la jambe droite, bien que cela était plus une éraflure. Avec des gestes simples, le padawan rappelait à lui ses sabres. Puis à l’aide d’un seul il parait les tirs. De son autre main il envoyait une grande impulsion de Force. Poussant les pirates alors contre les murs avec les droïdes au sol qui commençaient à se réveiller. Tous ce beau monde, soit douze pirates et six robots, dans un seul et unique tas. Autant dire qu’il faudrait un long moment autant pour les droïdes que pour les pirates avant de pouvoir se remettre de cela. Ce qui rappelait à Ikta la présence de l’AR-34. En plein réveil il n’avait pas encore son bouclier ou même ses armes actives. Il envoyait alors l’un de ses sabres dans la machine de guerre. Son blindage était épais et le sabre était planté comme un javelot dans le corps de la machine.
Mais appuyant grâce à la Force sur le manche de son sabre, son arme finissait peu à peu par s’enfoncer dans la carcasse de la machine. Le sabre avait fini par percer le blindage et la machine qui venait de rependre vie c’était éteinte pour toujours à présent.

Mais aussi endurant soit-il, Ikta n’avait pas une énergie infinie à offrir à ses adversaires. Epuisé il venait à vaciller et à tomber violement sur les de ses genoux à terre. Le jeune homme était à deux doigts de sombrer dans un coma léger.
Maxence Darkan
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Ah ! Les moines illuminés ! Ils ne s'arrêtaient vraiment, mais alors vraiment jamais. Aux oreilles de Maxence, sa phrase semblait pourtant si clair : « se tirer » ne signifiait pas : « vasy Leroux, pète leur la gueule ! ». Pour autant, le gamin se débrouillait bien, trop bien, ce qui ne laissa pas la blondinette indifférente face à ce déferlement de rage. Ce qui comptait pour l'instant, c'était Sissy, elle venait de sortir d'une fente entre les machines et n'arrivait pas à se remettre de ses émotions, toujours aussi tétanisée, le Padawan n'arrangeait clairement pas son mental. Maxence, dans un élan chevaleresque s'élança à ses côtés pour la mettre à couvert face à l'AR qui reprenait vie et vérifier qu'elle allait -au moins- physiquement bien, ce qui était le cas, une bonne nouvelle, enfin.

Derrière les lourdes plaques métalliques des machines, la Bothane dans ses bras, elle ne voyait pas vraiment l'action, elle se fiait aux bruits et à l'AR, qu'elle pouvait entre voir, se faire déchiqueté par un sabre laser. Quand tout s'était tassé, elle sortit la première pour vérifier que la bête mécanique ne se relèverait plus avant de se tourner vers Ikta, en plein bad-trip sur les genoux. Son arme en main, elle ne le tenait pas en joug, mais elle y pensait fortement. Elle ne l'avait jamais vu, pourtant on lui avait dit beaucoup de choses sur les Jedis en colère, de vrais machine à carnage. Elle se contenta de le contourner pour vérifier les pirates plus loin, tout en faisant signe à son amie de rester dans la salle. Un des assaillants était une femme, la seule -le sexisme chez les pirates tout-ça-tout-ça-, Maxence, sans explication lui retira sa veste avant de lui prendre son débardeur sous le regard intrigué de la Bothane.

-Bah quoi ? J'ai plus de haut j'te signale.

C'est sur ces mots qu'elle prit le débardeur d'une jeune femme inconsciente un peu plus petite qu'elle, ce qui lui serrait un peu. En s'habillant, elle se demandait ce qu'ils pouvaient faire maintenant. Peut-être pouvait elle foutre en l'air une bonne fois pour toutes les générateurs en attendant que le Padawan se réveille... ou peut-être pas. Une des portes latérale plus loin dans la salle venait de s'ouvrir avec des hommes pas franchement ravi de se retrouver là à les chasser. Son sang ne fit qu'un tour. Elle attrapa Leroux par le dessous de l'épaule avant d'enrouler son bras autour de son coup. Elle allait le traîner en espérant que Sissy puisse les couvrir.

La suite était simple : Courir... du moins, fuir. Leroux avait suffisamment mis le bordel et Maxence ne pouvait pas se permettre de se jeter dans la masse sans aucune couverture derrière. Dans les couloir, juste avant de se faire tirer dessus, ils venaient de fermer et bloquer une porte derrière eux. Sissy était devant à vérifier que la voit était libre.

-Aller Leroux, c'est pas l'moment d'se taper un roupillon.

Une parmi les dizaines de phrases qu'elle lui plaça espérant inlassablement que cette loque se réveille. La Bothane passa un croisement sans problème, pas de chance pour la blondinette, à son tour, une escouade venait d'arriver et les repéra. Elle vit cette petite boule argentée, jetée depuis sa distance ricocher contre le mur. Instinctivement, elle attrapa le Padawan pour le prendre complètement dans ses bras, la grenade à impulsion la projeta plusieurs mètres plus loin. Retombant sur le dos, Leroux sur elle, elle suffoqua quelques instants sous son poids, pour autant, elle se contenta de le pousser avec une tête pas ravie de la façon dont se comportait les pirates. Sissy n'eut même pas le temps de dire un mot en arrivant à leur chevet.

-Là, j'suis vraiment en rogne. Lança-t-elle en se relevant. Sissy, prend le et pars devant avec.

-Quoi ?! Tu vas pas y aller ?!

-Fonce j'te dis !

Elle sursauta avant de faire ce qu'elle lui ordonnait. La Bothane avait du mal à le traîner, le regard inquiet, elle observa la blondinette disparaître au coin du couloir. Elle pouvait tout entendre de là où elle se trouvait. Ils criaient. « Choppez là » qu'ils disaient. « Putain d'mer !... » qu'elle entendait. Les tirs résonnaient, stoppés par des bruits sourds et des hurlements étouffés. Elle continuait d'avancer, terrifiée.

Plus aucune nouvelle. Sissy ne savait pas trop où aller, arrivée à la salle des machines, elle ne pouvait plus le porter plus longtemps et le laissa lourdement tomber sur le sol. Agenouillé près de lui, elle lui tenait le visage en espérant qu'il se soit remis. Au bout de quelques minutes, la porte de la salle s'ouvrit à nouveau, elle pointa son blaster.

-Max !

La blondinette avait le regard sombre, un nouveau fusil blaster dans le dos, décoiffée, le visage couvert de sang, elle tenait un blouson qui lui servait de sac de fortune. Jetant le tout au sol, le contenu était en fait un paquet de munitions et grenades, assez pour trois personnes.

-T'es blessée ?

-C'est pas mon sang. Elle tomba, assise en tailleur, ses mains tremblaient encore plus. J'nous ai fait gagner du temps.

Son amie venait de s'approcher en retirant son sweat-shirt pour le poser sous la tête du Padawan allongé. Elle sortit un paquet de mouchoir de sa poche pour s'occuper de nettoyer la mercenaire. Une étrange scène à voir, Maxence faisait la moue et gémissait quand elle frottait trop fort.

-Et maintenant ? Elle changeait de mouchoir. T'as une idée pour la suite ?

-On peut... piéger la salle des machines, la jouer quitte où double... mais on a rien à demander. Sinon... on monte, tout en haut, on prend directement d'assaut la salle de navigation et on ramène le vaisseau en prévenant les autorités...

-On va attendre que... euh... Leroux se remette sur pied. Fait une pause.

Ils avaient suivi le plan A puis B puis C et ça jusqu'à Z, malgré les ressources ramenées, prendre le navire d'assaut, avec des Siths et une branlée de pirates, c'était mission impossible.
Ikta Hïragi
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Là, au centre de la salle des générateurs, le padawan était plus que faible. A deux doigts du coma, il sombra dans celui-ci à l’instant même où Max venait à la saisir par le bras alors que d’autres voyous venaient en nombre en finir.
Les yeux clos bien que pas totalement encore inconscient son instinct de survie ou quelque chose du genre lui faisait encore un peu tenir sur ses jambes. Il ne pouvait plus qu’entendre et méditer sur ses actions récentes ainsi que celles à venir.

Être plongé dans le noir n’était pas quelque chose de si désagréable que cela. Le jeune Epicanthix était comme coupé du monde et tout s’y déroulait plus lentement, du moins était-ce ainsi qu’il le ressentait.
Il repensait à ce moment de folie, celui où il avait ôté bien plus de vie encore. Si Max avait pu avoir peur de lui pendant ne serait-ce qu’un instant, le padawan lui était effrayé par sa nature profonde. Il y avait plus qu’un mal qui se cachait et sommeillé en lui.
En pensant à la chose, il était même sur le point de ce juger fou, lorsqu’il en venait à l’existence d’une deuxième personnalité. Une personnalité plus sombre et qui n’hésiterait pas à utiliser tous les pouvoirs à sa portée pour réaliser ses ambitions. Une deuxième personnalité qui semblait être presque l’opposée de la sienne, mais Ikta comprenait que ce n’était pas un autre lui. Mais lui tout simplement, un Jedi avait lui aussi un côté sombre en lui et son rôle était de lutter contre ce dernier au péril de sa vie. Du moins était-ce ainsi qu’il résumé ce qu’il avait pu tirer des enseignements des son maitre.

Mais voici qu’à peine le trio avait pu s’éloigner des nouveaux pirates, que ces derniers venaient à les rattraper. Ouvrant vaguement les yeux, Ikta avait pu voir Max confier à Sissy le rôle de porteur. La jeune humaine s’en était allé plus loin sans que le padawan ne puisse la voir s’éloigner. Avec ce nouveau porteur le confort était bien plus effacé. La jeune Bothanne ne parvenait pas à porter aussi bien que l’humaine.
Refermant les yeux, Ikta ne les avaient réouvert que voir pour voir l’état de Max à son retour. En quelques minutes seulement elle avait réussi à salir pratiquement l’ensemble de sa tenue. L’une des femmes venaient à retirer sa veste pour en faire un coussin sous la tête du padawan, une noble attention. Mais cette fois-ci c’était le coma pour le padawan.
Là il n’était pas question d’un épuisement physique car dans les faits il n’y avait pas grand-chose qui avait été fait. Il s’agissait plus d’un effondrement mental et le corps et l’esprit du garçon dans une volonté de guérir cela, avaient plongé dans les ténèbres le padawan.

Un voyage dans son esprit débuta alors, chaque instant clé lui revenait à l’esprit. L’abandon de ses parents, la rencontre avec son maitre étaient les premières pierres d’un édifice plus grand encore que le temple Jedi lui-même. Mais dans ce monde-ci, la structure qu’était l’esprit du padawan était floue voir difforme. Se tordant dans un sens puis dans un autre. A l’image de son esprit le bâtiment était branlant et peu solide. Mais étonnamment le problème ne venait pas du sommet qui était pour l’heure les derniers événements vécus en date. Non le problème venait de la base. Il y avait comme une chose que son esprit lui cachait et par la même occasion son maitre.

Mais incapable de percevoir les choses il venait à se réveiller. Il n’avait guère pu en savoir plus si ce n’est que la puissante haine qui se trouvait en son cœur était dû à un événement de son passé. Et il n’était pas difficile de comprendre de quels événements il pouvait s’agir. Dans sa vie, il deux grands trous, l’un était durant la période où il entra au service d’un Hutt. De ces instants dans le cartel il ne se souvenait que de la fin, mais pas du début ni du milieu. Et l’autre événement était simplement l’un des faits les plus récents dont on entendit parler dans toute la galaxie. La fameuse bataille qui avait eu lieue sur Gree.

Les yeux du padawan venaient à s’ouvrir et en guise de première vision il avait droit d’apercevoir la jeune Sissy. Bien que soucieux du temps, le Jedi ne savait pas combien de temps il avait pu rester dans les vapes.
Restait-il que pour connaitre les secrets que composé son passé, le garçon devait d’abord triompher de pirates et surtout de l’Empire avec son Sith.

La chose étant qu’au moins il y avait déjà des ennemis en moins sur le bâtiment stellaire civil. Au vu du nombre de pirates tués ou neutralisés, il y avait suffisamment de blessé pour en temps normal forcer à une retraite les pirates. Mais la présence d’un Sith à ses côtés devait mettre en confiance le chef des malfrats de l’espace.

D’une voix faible bien qu’il n’y eût aucune hésitation ou faiblesse dans cette dernière, le garçon s’adressait à Max. Le padawan n’avait rien contre, mais cette dernière était bien plus dépassée par la situation que Max.

-Nous sommes où ? Je me suis reposé combien de temps ?

Se relevant lentement mais sûrement. Il se collait contre le mur. Après un petit moment de pause, le padawan essayait de se relever.

-J’’ai encore une chose à faire. On peut oublier les générateurs, ces derniers sont trop gardés et puis avant … .

Le padawan n’osait pas encore parler de l’holoprojection dans laquelle il avait vu son maitre périr.

-J’ai cru entendre le son d’un vaisseau s’amarrant. Les renforts sont déjà là. Je vous laisse rejoindre la salle de navigation, moi je m’occupe du Sith.
Maxence Darkan
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La tête sur l'épaule de la Bothane, Maxence réfléchissait assise contre un mur. Elle pouvait très bien traficoter le système d'hyper espace pour forcer le vaisseau, mais il y avait des failles à ce coup de bluff un peu osé, premièrement, si des vaisseaux sont amarrés à l'arrache comme les pirates peuvent très bien le faire, elle risque d'ouvrir de sacrés brèches dans la coque du cargo ou pire l'exploser sur place et secondement, si les commandes de navigations ont été touchées, ils pouvaient très bien atterrir droit dans une étoile au milieu de nulle part ce qui, malgré ce que certaines personnes pouvaient penser, était une vacheté de mauvaise chose. Jusque là, un beau paquet de minutes s'étaient écoulées sans qu'ils se fassent repérer, la blondinette eut le temps de faire l'inventaire : trois grenades à impulsion, suffisamment de chargeurs pour tenir très longtemps avec ses blasers, mais trop pour tous les transporter, un fusil à surchauffe, tout comme le blaster de Sissy et une vibro-dague vieille comme le monde. Leroux se mit à bouger, la Bothane ne put s'empêcher d'aller le voir en l'aidant à se redresser.

-Ça faire près d'une demie heure que t'es dans les vapes.

Elle l'écouta délirer sur le fait de s'occuper du Sith par lui-même en les laissant faire un boulot de base monstrueux pour deux personnes dont une qui ne s'y connaissait pas tant que ça. Presque une heure que le vaisseau était aux mains des pirates et aucune nouvelle des autorités, elle aurait aimer les prévenir à l'aide de son bracelet, mais la connexion avec le monde extérieur lui était impossible depuis le vaisseau au milieu de nulle part, ils avaient eu l'idée de couper complètement les communications gratuites dédiées aux passagers, coupé de la galaxie, donc.

-Écoute-moi bien Leroux, si tu fais un pas en dehors de cette salle avec l'idée de buter ce Sith en nous laissant seules, se s'ra ton dernier, alors garde ton cul bien en place sur le sol et trouvons une solution durable et utile pour se sortir de cette merde intersidérale.

Elle le pensait. Plaçant son visage dans sa main, elle se mit plus sérieusement à réfléchir à la suite. Le Padawan était épuisé, en plus d'être complètement paumé en perdant son Maître, loin d'être une valeur sûr, il pouvait toujours leur servir. De son côté, Maxence venait d'écouler son stock d'adrénaline que pompait son cœur, rien qui ne pouvait s'arranger avec le temps et physiquement, elle allait bien. Ils n'avaient pas de carte d'employés sur le niveau inférieur du navire, sans aucun moyen de savoir convenablement où aller pour se diriger au plus vite à la navigation. La machinerie monstrueuse qui se trouvait autour se montrait trop complexe pour la mercenaire, au mieux elle pouvait bidouiller quelques trucs, mais les saboter de façon inoffensive restait trop risqué.

-Faut qu'on trouve un ascenseur… doit y en avoir un quelque part, mais vue qu'on marche sur les générateurs de secours, ils ont dû être coupés… Elle soupira en fermant les yeux. Sauf qu'il y a des échelles de secours qui parcourent les parois. Un moyen dangereux, mais efficace d'y aller.

Elle n'avait pour l'instant pas daigné poser le regard sur le Padawan, maintenant un air hagard, elle venait de prendre une tête plus sérieuse, collée les yeux dans les yeux.

-Écoute. On s'occupera d'ton Sith dès que possible, les autorités Bothanes se laisseront pas faire par un sabre rouge, mais pour l'instant, on a des milliers de vies sur les épaules, alors tu vas nous suivre, garder ta tristesse dans ta poche et en finir une bonne fois pour toute avec ce Scrum à la con. Elle marqua une pause. Fait comme tout le monde, prétend qu'ça c'est jamais passé et la douleur s'atténuera.

En soit, c'était un conseil de merde et elle ne lui demandait pas d'oublier le fait que cet homme venait de se faire trancher la gorge, mais d'oublier l'homme en lui-même, comme elle l'eut fait pour ses parents autrefois et comme elle le faisait toujours pour les cadavres qu'elle laissait chaque jour qui passait sur son chemin. Tout dépendait de l'entraînement à cette épreuve mentale, comme un oublie exponentiel inconscient.

-Aller, en route.

Elle se leva, attrapa le fusil qui n'attendait qu'une pression pour se mettre en action, prit deux grenades et en lança une à Sissy, en cas de problème. Le Padawan avait ses sabres, il pouvait se débrouiller sans. Après avoir enfourné un paquet de chargeurs à l'intérieur de son blouson, elle se dirigea vers la sortie pour sortir, lentement, mais sûrement, pour vérifier qu'il n'y avait personne. Elle se souvenait à peu près de la direction à prendre pour se diriger vers l'avant du vaisseau, gardant un œil sur Leroux, s'assurant qu'il ne faisait pas de bêtises.

Ils firent un paquet d'embranchements en esquivant les bruits et discussions lointaines, évitant les combats inutiles, tout ça pour tracer jusqu'à ce qui semblait être l'ouverture d'un ascenseur, fermé, évidemment. Vainement, elle essaya de l'ouvrir à mains nues, tentant de trouver une accroche.

-Ok, Leroux, ouvre nous ça. Avec la force, ton sabre, j'm'en branle, mais grouille-toi.
Ikta Hïragi
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Le padawan avait jusqu’à là écoutait les deux jeunes femmes et cela lui avait plutôt bien réussi. Alors lorsqu’il s’était mis en tête de s’en prendre au Sith en solitaire et qu’elles lui avaient demandés de ne pas faire ceci comme cela. Il y avait bien eu une forte hésitation, mais au final la raison et son extrême prudence avaient eu raison de sa folie meurtrière. Les deux femmes semblaient prêtes à se rendre jusqu’à la salle de navigation, la question étant qu’est-ce que le trio pourrait y trouver sur la passerelle. Le capitaine pirate était-il seul ? Ou bien avec lui y avait-il une armée ? Voir même des soldats impériaux ? De nombreuses questions qui seraient sans réponse tant que le groupe ne s’y serait pas rendu.

Mais en chemin, Ikta n’arrêtait pas de repenser aux propos de l’humaine. Il y avait une chose qui le gêné, mais il n’arrivait pas à mettre la main dessus.
A chaque embranchement où les femmes prenaient des décisions pour éviter au mieux les forces hostiles à bord du navire de croisière. Le jeune padawan lui s’affairait dans sa tête à réfléchir à ce qui le gêné, bien que son corps lui comme par automatisme venait à suivre comme il le fallait le duo qui s’avançait devant lui.

Dans ces moments là on pouvait même pensait qu’il n’était plus qu’une coquille bide, et pourtant l’une des plus grandes qualités de ce garçon et aussi son plus gros défaut était son réalisme hors du commun. Cela sous entendait qu’à cause de sa prudence trop extrême il parvenait rapidement à se ressaisir et même à être capable d’évaluer une situation rapidement.

Mais voici que Max venait à le sortir de ses songes, méprisant la Force ou du moins l’insultant de manière non hostile. Elle demandait à Ikta d’user de ses capacités pour ouvrir la porte. Ce fut à cet instant-là que le garçon avait eu la révélation.

-Max attends une minute tu dis que ton bracelet peut communiquer avec l’extérieur ?

Ikta faisait un tour sur lui-même avec un air pensif et une main qui encadrer la bouche en se posant sur le menton.

-Mais en y repensant, s’il n’y avait plus vraiment de communications le vaisseau connaitrait de nombreux problèmes. Tout comme nos ennemis, par exemple ils n’auraient plus de renforts. Vu qu’il serait impossible de les contacter. Tout comme le capitaine pirate n’aurait pas osé ôter les communications à un Sith. Et si au lieu d’avoir saboté les moyens de communication du vaisseau Bothan, les pirates avaient simplement brouillé le signal.

Pendant qu’il disait il se mettait déjà en place pour ouvrir les portes de l’ascenseur.

-Oui je sais ça ne change pas le problème que l’on ne peut plus communiquer, mais en revanche. Ça change tout au niveau de la solution, car finalement pour contacter l’extérieur il nous suffit de trouver le code du brouilleur ou du moins la bonne fréquence. C’est un peu comme régler un canon lourd, ni trop ni pas assez sauf que là il s’agit de fréquence, c’est encore plus simple. De plus on n’aurait même pas besoin de chercher la fréquence car finalement il y a un endroit simple où trouvait un canal d’accès aux communications. Les navettes ennemies qui ont servie à amener les renforts. Je dirais même qu’il faut viser celle des impériaux, car on mon humble avis ce n’est pas à la portée de simples pirates que de posséder un brouilleur à aussi large portée.

Puis il ouvrait la porte à l’aide de mouvement simple. Puissant dans la Force et dans la maitrise du domaine de la Télékinésie, le Jeune padawan parvenait aisément à ouvrir en même temps les deux portes de l’ascenseur. Puis il se retournait vers Max.

-Alors tu en penses quoi de mon idée, c’est risqué et ça peut ressembler à un moyen de chercher le Sith, sauf que si l’on trouve un moyen de contacter la République et l’espace Bothan ? En moins de dix minutes on aura un croiseur en renfort, vu qu’on n’est pas là de la frontière Hutt, les patrouilles sont nombreuses.

Mais alors qu’Ikta demandait à Max son avis sur son idée, plus haut dans la cage d’ascenseur on entendait des gens crier et gémir bien que le son était à peine audible. Et soudain un bruit violent venait à se faire entendre et résonner dans toute la cage d’ascenseur. Passant avec une rapidité fulgurante, l’ascenseur en flamme et dont les parois contenait au moins une dizaine de vie venait à chuter et s’écraser quelques mètres plus bas. Au moment de son passage au niveau des portes ouvertes, quelques flammes inoffensives venaient à paraitre puis à disparaitre, mais le pire restait les cris des gens qui savaient leur mort proche.
Juste après le passage de la cabine on entendait deux individus, des pirates certainement, rigoler et crier une phrase.

-Vous aviez qu’à pas résister quand on va a demandé de vider vos poches. Vous vouliez un voyage en première classe, bah voilà un aller simple pour l’autre monde.

-Mais arrêteuh, tu vois bien qu’ils sont déjà morts.
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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-Pas bête Leroux, mais… Tu nous crois vraiment capable d'affronter un Sith ?

Premièrement, elle n'avait jamais tué ni de Siths, ni de Jedis, en partie parce que, du haut de son égo surdimensionné, elle ne s'en sentait pas capable, la Force, elle n'y résistait pas, un petit geste vers l'avant et la voilà propulsé à une bonne dizaine de mètres en plus de ne jamais vraiment connaître la façon dont son opposant manier le sabre, en un revers de la main, il pouvait très bien lui renvoyer un tir droit dans la tête et terminer la lignée Darkan sur le coup.

-Après...

Elle fut coupée par le bruit d'un ascenseur en pleine chute libre, contenant, aux vues des cris, des gens à l'intérieur. Elle ne bougea pas d'un poil face à la volée de flamme qui s'échappa, surprise pas ce fourbe coup manigancer par les pirates plus haut. Elle pencha la tête vers le bas de la cage d'ascenseur, ne s'attendant pas à ce qu'il y ait des niveaux inférieurs, puis en levant les yeux, elle ne vit aucun homme au-dessus, déjà partis. Pas étonnant, il allait y avoir de la compagnie avec les renforts. Pour autant, l'idée du Padawan était loin d'être stupide, après tout, il n'avait pas besoin de confronter directement Scrum plus haut dans la navigation si les autorités pouvaient le faire à leur place.

-Merde... ils y vont pas d'main morte. Elle se tourna vers Leroux. J'aime bien l'idée, par contre, on a fait tout ce boulot pour arriver ici et maintenant on fait demi-tour ? Sans compter qu'on sait pas du tout où y s'trouve, j'pense qu'il doit t'nir sa navette à l’œil… j'ai pas non plus l'impression qu'il cherche à se montrer pour l'instant, sinon, il l'aurait déjà fait. En plus de ça, en navigation, y a tout ce qu'il nous faut : de quoi communiquer, désamarrer les vaisseaux, passer en hyper espace…

-On peut faire semblant de l'affronter.

-Quoi ?

-Max, la navigation c'est bien beau, mais si on se retrouve avec une branlée de pirates armés jusqu'aux dents, on fera pas long feu. On a qu'à s'assurer que le Sith soit pas dans nos pattes pendant qu'on lui pique son vaisseau. En plus de ça, on est pas obligé de l'affronter en bon et due forme…

-Il suffit juste de l'occuper pendant qu'un de nous informe les flics. T'es une génie Sissy. J'espère que vous avez pas le vertige, parce qu'on remonte.

Elle jeta un dernier coup d’œil en bas dans les décombres fumants de la cage avant de sauter sur une échelle, à droite. Il y avait une manière beaucoup sûre de grimper, mais pour le spectacle, elle ne pouvait pas s'en empêcher. L'assurance de se cramponner à une solide échelle lui fit du bien, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eut confiance en ce vaisseau. La Bothane laissa passer Leroux en deuxième avant de lui coller aux basques, plutôt bonne idée de sa part, même elle savait qu'ils étaient bien plus expérimentés qu'elle en terme de combat à courte et longue distance. Maxence se stoppa en plein milieu, bloquant tout le monde avant de se tenir à une main, fixant le vide, puis Leroux.

-J'vais sûrement m'répéter, mais nos vies tiennent à un fil dans toute cette histoire, alors pas d'conneries. On est pas là pour le tuer, juste lui prév'nir les autorités, pigé ? Si ça tourne mal à cause de toi, j'me retournerai pas pour t'aider.

Une fois dit, elle continua son ascension, elle connaissait ce genre de profile, des mecs en manque d'affection -Jedi en même temps- qui cherche à prouver quelque chose en voyant le première personne en qui il croyait voir de l'affection lui tourner le dos, ou dans le cas présent, mourir. La blondinette était passée par là... quasiment tout le monde dans cette galaxie pourrie en fait. Elle voulait juste une dernière dose d'adrénaline, foutre mal un Sith en l'humiliant devant tout le monde et en finir une bonne fois pour toute avec Scrum en appelant les flics, un plan qui, dans la tête sonnait vachement bien, mais qui, en réalité, allait être coton à mettre en œuvre.

Enfin, ils venaient d'atteindre le niveau qu'ils cherchaient, niveau principal, seconde classe, assez loin se trouvait la navette, près du fumoir, bloqué par un couloir, automatiquement clos pour défaillance de pressurisation, la grenade, donc. Ils n'avaient pas pour autant besoin de faire un gros détour, juste trouver un autre chemin, le mieux restait de s'assurer qu'il puis acceder à la navette sans encombre.

-Ok Leroux, fit-elle à mi-voix, Sissy et moi, on peux s'occuper d'envoyer un message aux s'cours, mais faut qu'je sois sûr que le Sith nous coupe pas en deux avant ou pendant... tu t'sens capable de le retenir ? On revient pour te couvrir dès qu'on finit.

Plus loin, dans le hall principal, on pouvait deviner la présence de pirates assez nombreux.
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