Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Des informations, pour le peu, forts utiles, pas forcément du genre à détendre une atmosphère déjà tendue, mais bon, la vérité n'a jamais été très agréable à écouter. Mettre des médicaments dans l'alcool, c'était un vrai coup de débutant, en général, il fallait se placer sur le côté illégal de la loi pour se procurer des trucs souvent plus forts, plus trippant et qui vous permettaient -pour la plupart d'entre eux- de se souvenir au moins d'une belle partie de la soirée. Certes, le souvenir de ce genre de trip psychédélique augmentait largement les chances de devenir accro, mais il fallait ce qu'il fallait pour passer une bonne soirée entre pote pour un enterrement de vie de garçon. Peu importait, maintenant elle avait un super numéro qu'elle n'utiliserait sûrement jamais, de toute façon elle allait mourir d'un coma éthylique bien avant.

Ils venaient de sortir du bâtiment, Zadek devait en avoir besoin plus que jamais de sa petite flasque fétiche. La blondinette s'en tapait un peu de tout ça, au moins, ils avançaient petit pas par petit pas, cependant, tout devenait plus claire et Dav était toujours avec eux au moment de l'accident et du voyage à l'hôpital. Il ne manquait plus que ce grain de folie qui faisait d'une soirée banale, un tout autre tour de manche : Les strip teaseuses•eurs, un délice pour les yeux... et les mains quand les mœurs s'y prêtaient.

-Bon ! J'conduis. Elle s'approcha de Nomi et lui chuchoter à l'oreille. J'te conseille de t'mettre à l'avant si tu veux éviter d'te prendre un coup d'poing perdu.

La blondinette s'attela donc à prendre les commandes de la bête. En configurant son bracelet, elle laissa les deux s'arranger à l'arrière du véhicule, ils avaient sûrement plein de trucs à s'expliquer. Le Coco Bongo club donc, un endroit charmant qui proposait toutes sortes de danseuses, le public visé semblait principalement les hommes, évidemment et à cette heure si, il y avait peu de chance que l'établissement soit ouvert. Même si Ari n'avait rien trouvé de concluant sur ses précédentes recherche, mieux valait vérifier, ça ne pouvait qu'être bénéfique de chercher un peu plus d'infos là-bas.

Si Ari n'était pas très rassuré de la conduite de Zadek... tant pis pour lui, Maxence pouvait être considéré entre « as du volant » ou « danger public », tout dépendait du point de vue, du taux d'alcoolémie, des amphétamines dans le sang et de qui finissait à l'hôpital en premier. Elle était assez... non, disons, très violente dans sa conduite, le code de la route pouvait aller se faire foutre quand elle le désirait, parce que les voitures trop lentes, elle les dépassait et les feux de signalisations n'étaient respectés que quand la situation la forçait à s'arrêter. Le club ne se trouvait pas très loin, au bout d'une quinzaine de minutes à tout casser de conduite musclée, l'enseigne éteinte de l'établissement se découvrait parmi les rues peu empruntées de la ville, étant donné qu'il fallait attendre le soir pour les voir se remplir.

Les trottoirs juste devant l'établissement étaient jonchés de saletés en tout genre, mégots, gobelet et pour les chanceux, bouteilles d'alcool à moitié vide en train de macérer au soleil. Le Coco Bongo club devait se remettre de la nuit dernière, surtout en pleine période touristique, les gérants devaient avoir l'habitude. La blondinette n'était -aussi étonnant que cela pouvait paraître- très friande de ce genre d'endroit, il y avait toujours des pochetrons qui puaient la vinasse bon marché et la solitude sexuelle qui la foutaient en rogne.

Elle s'approcha de l'entrée, à travers la vitrine, elle pouvait voir un homme ivre mort sur une banquette et un barman -supposait-elle- en train de passer un bon coup de balaie. Elle poussa la porte, ouverte, avant de considérer les lieux d'une légère moue dubitative... un bar/club de strip tease comme on en faisait plein.

-L'établissement est fermé, revenez ce soir.

Il ne les regarda même pas, prononçant ces mots par automatisme ennuyé.

-Ouais... euh... on a pas trop l'temps d'attendre ce soir.

-Ah. Il leva les yeux. Vous êtes là pour du boulot ?

Maxence échangea un regard avec Nomi.

-En quelque sorte.
Nomi Reed
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Encore et toujours la Zeltronne. Bon, il était plus que temps d'aller faire un tour au Coco Bongo Club. Visiblement cette idée semblait enchanter Max, qui prenait déjà les devants d'un "Bon j'conduis" enjoué. Nomi estima sage de suivre son conseil de venir s'asseoir en avant. De une, c'était Max qui le disait, de deux, coincée en arrière avec le Zadek aux mains baladeuses, qui, ce coup-ci aurait les mains parfaitement libres de toute étreinte liée à la conduite. Perspective peu réjouissante dans l'esprit de la jeune soldat.

En théorie c'était une bonne idée. En pratique, beaucoup moins. Moins de cinq minutes après leur départ de l'hôpital, Nomi se demandait si Max savait seulement qu'il existait un ouvrage, un recueil de texte et de lois, nommé "Code de la Route" qui, condensait toutes les lois et articles relatant à la conduite sur le réseau routier publique. Nomi serrait la poignée intérieure de la portière, serrant les fesses tandis que Max doublait par la droite, grillait les feux de circulation et, bien entendu, ne respectait pas la moindre limitation de vitesse.

Fort heureusement, l'épreuve ne dura que quinze minutes, bien qu'elle sembla, pour Nomi, correspondre à une heure de blindé avec la Capitaine Flint, et ce n'est pas peut dire.

Encore une fois, le petit groupe joua de malchance, l'établissement était fermé. La terrasse encore jonchée de détritus de toute sorte, Nomi parvint à en identifier plusieurs, comme des papiers, des napkins, des bouteilles vides -une quantité hallucinante- et autres gobelets vides, des restants de breuvages sucrés secs et collants, attirant des nuées d'instectes.

-L'établissement est fermé, reviens ce soir.

La phrase accueillante résonna l'instant même où Max pénétra dans le club. Un homme ivre dormait le face étalée sur une table, un autre bonhomme, un barman, d'après son accoutrement, passait le balais. C'était lui qui venait d'haranguer Max, Nomi jeta un coup d’œil rapide aux alentours. L'intérieur étant tout aussi dégouttant et jonché de saletés que l'extérieur. Il devait y avoir eu une sacrée fête la veille.

-Ouais... euh... on a pas trop l'temps d'attendre ce soir.

-Ah. Il leva les yeux. Vous êtes là pour du boulot ?


Maxence échangea un regard avec Nomi.

-En quelque sorte.

Nomi réagit au quart de tour.

-Oui, pour ma part je suis fauchée, et j'ai besoin de payer mes études -La jeune femme afficha son plus beau sourire, avant de passer une main sur sa nuque, l'air timide, les pommettes rougissantes-

La ruse semblait avoir bien fonctionné, le barman s'approchant, daignant finalement les regarder et remiser, du moins temporairement son balais. Il tourna autour des deux femmes, les jugeant, se rinçant l’œil au passage.

-Des humaines ... bon c'est pas ça qui manque mais les clients aiment bien en général, c'est une valeurs sure

-Oh ? Vous avez d'autres filles qui dansent ? -Nomi prit un air faussement innocent-

-Qui dansent, qui servent .. .et d'autres choses. Au Coco Bongo Club on a de tout ! Des humaines, des Twi'leks, des Togruta ... et même une Zeltronne !

Nomi adressa un regard à Max, après tout, si les filles étaient déjà là, à se préparer pour la soirée, c'était la meilleure occasion de pouvoir trouver cette femme sans perdre un instant de plus.

-Vous commencez ce soir. Typh ! Viens-là !

Alors que le barman cria ces mots, une jeune Rodienne légèrement vêtue émergea de derrière un rideau surmonté d'une pancarte "Staff", avant de se diriger d'un pas rapide vers le petit groupe.

-Oui Mr Verdebois ?

-Tu vas amener les deux nouvelles derrière avec les autres filles. Vous leur expliquer comment ça marche. Vous trouvé de quoi mettre leurs jolis petits culs en valeur et tu regardes si elle savent danser, sinon tu les collent au service.

-Oui Mr Verdebois.

-Merci la vilaine, t'es un laideron mais t'es bien bonne.

L'homme ricana avant de reprendre son balais et de retourner à son ménage tandis que Max et Nomi suivait la Rodinenne, laissant Zadek et Ari en plan, espérant que l'ingénieux docteur avait compris le plan plus qu'improvisé de la Corélienne. Max avait vraiment une drôle d'influence sur la jeune femme.
La Main de la Force
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Une fois à l’extérieur la conversation entre Zadek et Ari reprit de plus belle. Entre les deux amis qui ne réagirent même pas quand Maxence et Nomi s’installèrent à l’avant du landspeeder. Zadek et Ari montèrent dans le speeder. Ouvrant la portière Ari recommença les hostilités d’un ton ferme.

- Explique-toi…
- Écoute, j’ai voulu épicer un peu cette soirée. Mon dealer m’avait confié un petit stimulant efficace, « le sel d’argent » qu’ils appellent ça. C’est une drogue de synthèse qui…

Assis à l’arrière, les portières claquèrent et la conversation reprit avec l’interruption d’Ari qui n’était pas dénuée d’un sarcasme des plus évidents.

- Ne me prends pas pour un idiot je sais ce que c’est merci. La suite.
- Eh bien… j’ai réalisé au moment d’en mettre dans vos verres que ce n’était pas la marchandise vendue. Je sais pas comment ni pourquoi il m’a refilé ces endorphines. Le sel d’argent aurait au contraire rendu cette soirée mémorable dans les moindres détails vu que ça sur-stimule le cerveau dont la mémoire !

Ari assis à l’arrière du speeder soupira bruyamment et passa sa main sur son visage en fulminant.

- Ton dealer c’est vraiment un crétin s’il n’est pas capable de reconnaitre ses produits.
- Hé oh hein, c’est un ami d’un ami qui se lance hein… il débute donc un peu de compréhension s’il te plait. Je te rappelle que tu n’as pas réussi à fabriquer tes machines en un jour. Tu juges beaucoup trop les gens Ari tu sais…
- A 8 ans j’avais déjà fait un droïde de protocole avec des éléments récupérés.
- Ouais alors ça, tu l’a tellement raconté que je me souviens très bien comment ça a à fini. Il a grillé sur place deux heures après l’activation.
- Une soudure qui a sauté sur le bloc d’alimentation. Rien à voir avec le fait de savoir lire une étiquette contenant le bon produit à vendre.
- Mais je te dis qu’il débute !

La dispute n’alla pas plus loin après que les deux hommes eurent réalisé que Maxence conduisait de manière plus agressive que Zadek. Les deux hommes pâlirent quelques peu devant le nombre d’infractions commises par minutes par la blonde, si bien qu’ils s’accrochaient ironiquement l’un à l’autre en priant de ne pas mourir dans un landspeeder. Ari sortit la flasque de Zadek pour s’enfiler une rasade de l’alcool contenu. Le petit humain s’exclama d’un ton scandalisé.

- Non faut pas te gêner Ari ! Bois dans ma flasque je te dirais rien !
- C’est soit ça, soit je te pète la gueule.

Et vu la différence de gabarit, dans l’hypothèse d’une confrontation entre les deux hommes, Ari avait l’avantage de la constitution, taille et du physique. Zadek pouvait espérer s’en sortir que par la ruse. La lâcheté de Zadek le conduisit alors à ne pas aller plus loin et de prendre l’avertissement d’Ari très au sérieux. En milieu confiné, il réduisait ses chances de surcroit. Après une conduite musclée et rapide, une fois arrivés au Coco Bongo Club, qui était un grand bar/boite de nuit proposant des spectacles de danseuses légèrement vêtues, il y eu de brefs échanges entre le barman et Maxence jusqu’à ce que Nomi propose l’idée de se faire engager en qualité de danseuse. Au grand désarroi d’Ari qui à nouveau passa sa main sur son visage en grommelant quelque chose en binaire. Zadek voulant se racheter s’approcha du barman une fois que Maxence et Nomi eurent passé le rideau.

- Sinon… on cherche cette zeltronne c’est important. Une question de vie ou de mort pour être honnête.

A la vue de l’holophoto de la zeltronne, le barman s’ouvrit un peu plus d’un air quelques peu intégré.

- Ah c’est Dejah ! L’une des plus talentueuses de nos danseuses. Vous lui voulez quoi ?

Ari fut satisfait de voir que Zadek avait été certes direct mais que cela avait été efficace. Il reprit.

- Ok mais on aimerait savoir ou elle est actuellement.
- Vous n’êtes pas de la milice tous les deus vu vos dégaines. Mais rassurez-moi vous n’êtes pas des fans un peu trop collants ? Car bon hier on vous a vus partir avec…

Fit le barman d’un air un peu suspicieux, sous entendant clairement que si ces deux hommes étaient là pour harceler la danseuse, les choses allaient très vite dégénérer. Zadek se dépêcha d’intervenir pour préciser les raisons de leur venue en restant assez vague pour aller droit au but.

- C’est… une très longue histoire gênante, pour être honnête on avait tellement bus qu’on ne se souvenait pas de son nom. Pas vrai Ari ?
- C’est ça, en très résumé oui.

Le barman cligna des yeux en fixant le roboticien. Il leur fit signe de les suivre via un petit couloir dissimulé par un rideau rouge. Il guida les deux hommes vers une des 4 portes présentes. Il posa la main sur l’activation de la porte coulissante avant d’hausser un sourcil et de demander.

- Ah c’est vous le fameux Ari ?

Le docteur restait quelques peu interdit, il hocha la tête de manière positive et demanda en levant son index vers le ciel dans un réflexe très scolaire et enfantin pour garder la parole.

- Comment ça « le fameux Ari » ? Oui c’est bien moi.
- Fallait commencer par là, félicitations pour vous deux au fait. Vous verrez c’est une chic fille.
- De quoi ?

S’exclama La porte s’ouvrit et Dejah Jett assise de manière normale avec d’autres danseuses aussi vêtues en civil. Visiblement cette petite réunion avait pour but de coordonner le spectacle du soir tout en débriefant le précédent. Lorsqu’elle aperçut Ari, Dejah s’élança d’un coup vers lui en le voyant entrer. Elle l’enlaça et déposa un bref baiser sur ses lèvres, elle semblait aux anges.

- Ari ! Tu m’avais tellement manqué ! Je te présente mes collègues qui viendront à notre fête de mariage. Oh coucou Zadek !
- Coucou Dejah !

Fit Zadek en agitant la main devant la zeltronne en saluant également les autres danseuses au passage. Ari rassemblait les pièces du puzzle dans sa tête et réalisa qu’il portait depuis le début de cette drôle de journée un anneau en argent à l’annulaire droit. Comment ce détail avait pu lui échapper ? Que s’était-il passé ? Il ne se souvenait à aucun moment s’être marié. Il fusilla du regard Zadek, lui rappelant tacitement qu’il le tenait pour responsable de tout ça. Ce dernier se contenta d’hausser les épaules d’un air de dire « désolé » et lança fièrement.

- Eh bien Ari ! Tu m’avais pas dit que tu faisais une fête de mariage, fais gaffe au planning par contre que ça tombe pas trop tôt après celle de Dav.
- Oh mais Dav est invité aussi ! Il va bien ?

Ari fut content de voir qu’il n’était pas le seul à se soucier du sort de Dav Hassloff et s’adoucit quelques peu. Dejah était plutôt jolie et attendrissante, et en dépit de la situation, Ari ne voulait pas lui briser le cœur. Quoiqu’il se soit passé au cours de cette soirée, le lien qu’il avait tissé avec Dejah avait été suffisamment fort pour que les deux acceptent de se marier dans l’une des chapelles locales. Sur Doruuma c’était assez facile et rapide pour épouser quelqu’un de manière légale, et tout aussi facile de divorcer… Le docteur regarda les yeux de la zeltronne, hésita puis reprit.

- Je sais plus, on pensait que tu en savais un peu plus. Écoute euh… on ne sait pas ou il se trouve. On le cherche justement, tu peux nous dire ce qui s’est passé hier ?
- Eh bien vous êtes venus au Coco Bongo Club avec ton ami Zadek et Dav me voir danser avec mes amies. Quand j’allais quitter le service vers 23h ou minuit tes amis t’ont suggéré de m’interpeler, je t’ai trouvé mignon donc je t’ai donné ta chance et je vous ai suivi après. J’ai des souvenirs un peu flous vu que j’avais accepté quelques verres que tu m’avais offerts, mais je me souviens de notre mariage dans la chapelle du Love Boat que tu avais réglé vers 1h30 du matin, c’était une ambiance romantique de faire ça sur l’eau vers les quais. Tu es quelqu’un avec du goût tu sais.
- Je sais je sais, la suite avec Dav ?
- Dav est de la milice d’après ce je me souviens. On a roulé toute la nuit dans son landspeeder de fonction après le mariage, on a visité une villa que tu avais dis que tu connaissais bien le propriétaire à qui tu avais confié ton Nexxu de compagnie, je te cache pas qu’à un moment l’alcool m’a bien monté à la tête. Mais on avait eu un souci avec un Dugg à un moment entre 3h et 5h je crois.
- C’est vrai que je sais plus ce que j’ai pu faire de mon propre speeder…
- Je crois qu’on te l’avait saisi… c’était avant d’aller au casino et que Dav mobilise une de ses voitures de fonction…

Cela commençait à faire beaucoup d’informations pour Ari, mais ce n’était pas plus mal en un sens. Cela faisait encore plus de pistes à suivre pour retrouver Dav. Mais cette histoire de landspeeder de la milice et la mention du dugg laissaient sous-entendre à un enlèvement…

- Et ce dugg, il s’est passé quoi avec ?
- J’en sais rien, Zadek s’était un peu amusé avec et tu es intervenu après…
Maxence Darkan
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Avant même de pouvoir trouver les mots d'expliquer la situation des deux gugusses qui les suivaient, Nomi venait d'envoyer le duo jouer aux danseuses exotiques, sûrement dans un des clubs les plus misogynes de la planète. Non pas qu'elle était dérangée de montrer son corps et de se trouver en compagnie de ravissante jeunes femmes tout aussi dévêtues qu'elle, mais les choses allaient bien trop vite à son goût... alors que c'est une rapide pour se foutre à poil d'habitude. La rodienne venait de les prendre, bras dessus-dessous, les emmenant joyeusement dans l'arrière boutique, plus précisément les vestiaire des strip-teaseuses. Parmi les casiers, Maxence lançait de regards inquiétés en direction de la brunette tandis que la rodienne sifflotait en choisissant quelle tenue irait le mieux aux humaines. Elle les sortait du dressing, vérifier de loin si la taille convenait à la blondinette, puis à son acolyte.

-Hmmm... essaye ça.

-Euh... on va tout voir là.

-Bah c'est le but ma grande. Oh... tu veux peut-être faire durer le plaisir... pas bête. Alors attends... elle continua de fouiller dans toutes ses... tenues ? Sous-vêtements ? Vide ? Peu importait, elle venait de lui sortir un deux pièces en cuir synthétique noir immonde à base de mini short moulant et d'un crop top tout aussi moulant. Aller, va te changer, je vais m'occuper de toi maintenant.

Maxence insista son regard en direction de Nomi alors qu'elle avançait vers les cabines d'essayages... il n'y avait pas de cabines d'essayages. Elle soupira longuement... avant de se déshabiller. Derrière cette débauche complète de nos deux participantes à cette épreuve de souplesse, elles...

-Attends, tu portes ça en dessous ? S'indigna la rodienne en voyant Maxence sous son jour intime. Aucune sensualité... je dois avoir un truc pour toi. Elle avait constamment cette air faussement heureux qui donnait à Maxence envie de gerber. Attrape.

De pire en pire. Elle se changea donc intégralement devant tout le monde, mais heureusement, comme une sacrée récompense, se fut au tour de Nomi. Même si Maxence faisait mine de détourner le regard, il y avait de quoi se rincer l'œil. Typh tapa dans ses mains avant de présenter une nouvelle salle sur le côté. Pile au moment où elles entrèrent dans ce qui semblait être un endroit où s'entraîner sur le perfectionnement de cet art sensuel qu'est la danse, une petite bande de danseuses venaient de partir, les autres s'échauffaient quelque peu et discutaient, tout ça entremêlé d'une étrange atmosphère d'après soirée. Elles détournèrent rapidement leur regard sur les nouvelles arrivantes.

-Vous êtes nouvelles ? Demanda une Twi'lek alors que je viens de l'écrire.

-Ouaip.

-Super, j'espère que vous aimez vous faire pincer les fesses et traiter comme de la merde par le gérant parce qu'on à que ça à vous proposer ici.

-Z'en faites pas pour ça, j'ai déjà joué en tant qu'serveuse, je sais s'que ça fait.

-On finit par s'y habituer pas vrai ?

Maxence lança un dernier coup d’œil sur les femmes qui venaient de partir. Alors qu'un peu inquiète, la rodienne les invita à jouer les pole-danceuses. La blondinette venait de se dire quelque chose, en tenu de merde moulante au possible, aux côtés de femmes tout aussi dévêtues et habituées à une petite boite sociétale où -au-delà du client roi- c'était l'homme qui profitait, de par leur frustration, de personnes respectables qui ne faisaient que payer leurs impôts, il était temps de faire bouger la planète à son échelle.

-On est pas là pour danser.

-Ah ! Pas grave, vous ferez le service.

-Nan, t'as pas pigé, vous en avez pas marre de cette même rengaine ? On s'fait toucher l'cul à longueur de journée et après on s'dis, « oh bah c'est pas grave, au moins il a pas trop abusé. » Certaines venaient de se lever, ayant déjà compris de quoi il s'agissait. Alors ? Finit-elle calmement, prise dans son élan féministe. Vous attendez quoi pour lui péter une bonne fois la gueule et d'mander d'arrêter de s'faire traiter comme des chiennes ?

-Et... d'accord, c'est cool ton p'tit spitch, mais on va se faire virer ?

-Rien à foutre ! Elle a raison !

Maxence sursauta, la rodienne venait de péter un câble subitement. Elle se dirigea vers la sortie pour retourner dans la salle principale. Toutes les autres danseuses, préoccupées par son changement de comportement, la suivirent. Elle resta sur place un instant avant de se tourner vers Nomi.

-C'était... à peu près s'que j'voulais faire, mais j'pensais pas que ça aller aussi bien marcher. Ramène-toi.

Elle lui prit le bras pour se mettre aussi à retourner dans le bar, non sans la reluquer en passant. Pile au moment d'arriver, la rodienne se plaça devant le gérant en balançant son pied droit dans ses testicules. La mercenaire mordit son poing en se disant que ça devait faire foutrement mal.

-C'est qui le laideron maintenant ?! Il venait de tomber sur les genoux, Typh en profita pour lui foutre une baffe monumentale. Sale con ! Je démissionne !

Maxence leva les mains en l'air en direction d'Ari, Zadek et, visiblement la Zeltronne qui était réapparue.

-J'ai pas fait exprès. Puis elle pointa la dite Zeltronne. On t'cherchait justement.
Nomi Reed
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"J'adore qu'un plan se déroule sans accrocs" Songea Nomi alors que la Rodienne les amenaient, elle et Max en arrière. Elle avait cité la réplique de l'un des personnages d'une vieille holo-série B, plus vieille qu'elle. A-Squad. Une série où quatre anciens soldats républicains, poursuivit par leur supérieur, un vieux grincheux Némoïdien -plutôt ressemblant au Chancelier actuel soit dit en passant-. Il y avait toujours dans cette série des plans fait un peu à la mords-moi-l'nœud mais qui étonnement, réussissaient tout le temps.

Ainsi donc, la responsable mena notre duo improbable dans les coulisses. Nomi espérait tomber rapidement sur les autres filles, afin de trouver la Zeltronne et de ne pas devoir passer par la case "dance" ou "tenue". Malheureusement, ce ne fût pas le cas. Et, tandis que Max enfilait une tenue moulante en cuir, qui lui allait plutôt bien, malgré le peu de choses à mouler. La Rodienne tendit à Nomi un petit pagne de soie rouge, un haut qui était une sorte de bikini mêlant dorures métalliques et soie, rouge également.

-Voilà pour toi, tu as un corps parfait pour le porter, il mettra tes seins et tes fesses en valeur. Je pense que les clients vont beaucoup t'apprécier !

La Rodienne lui adressa un sourire tandis qu'elle reporta son regard sur Max. Nomi se glissa alors un peu à l'écart, avant de se changer. Après avoir passé prêt de six ans dans l'armée, entre dortoirs et douches communes, sur un camp, un navire de guerre, ou un simple bivouac de fortune, la pudeur était quelque chose qui avait naturellement prit le large. Aussi la jeune femme ne ressentie pas grande gêne alors qu'elle se mettaient à nue, avant d'enfiler l'étrange accoutrement qui lui était prêté. Elle demanda néanmoins un coup de main à Max alors qu'elle peinait à attacher l'arrière du soutien-gorge. Nomi leva le pouce et adressa un signe de tête rassurant aux regards inquiets de Max. Pour l'instant le plan se déroulait plutôt bien, hormis l'imprévu tenue.

Fraîchement vêtue de leurs nouveaux accoutrements, Max et Nomi suivirent alors la Rodienne jusqu'à une salle où elles furent présentées à d'autres filles, des danseuses. Toutefois il n'y avait là aucune trace de la Zeltronne.

-Vous êtes nouvelles ?

Une jolie jeune Twi'lek en tenue légère, semblable à celle de Nomi les accueillaient avec un grand sourire. Instinctivement, Nomi imagina Flint dans l'accoutrement à la place de la jeune femme. Même taille, même délicieuse couleur de peau, seuls étaient différents les motifs des lekkus de sa supérieure.

-Ouaip.

-Super, j'espère que vous aimez vous faire pincer les fesses et traiter comme de la merde par le gérant parce qu'on à que ça à vous proposer ici.

"Super" pensa Nomi, ces pauvres filles ne devait pas l'avoir facile tous les jours. Elle espérait simplement mettre la main sur celle qu'elles cherchaient avant de devoir se rendre au contact des clients. Alors que Max se désignait d'office pour faire le service et non de la danse, c'était au tour de Nomi de monter sur la petite scène pour montrer ce qu'elle savait faire. Néanmoins, la Corélienne fut sauver par l'intervention de Max.

-Nan, t'as pas pigé, vous en avez pas marre de cette même rengaine ? On s'fait toucher l'cul à longueur de journée et après on s'dis, « oh bah c'est pas grave, au moins il a pas trop abusé. » Alors ? Vous attendez quoi pour lui péter une bonne fois la gueule et d'mander d'arrêter de s'faire traiter comme des chiennes ?

Plusieurs des filles c'étaient levées, plutôt d'accord avec Max, pendant que Nomi observait la scène, interloqué. C'était pas vraiment le plan, Max improvisait totalement ... enfin, c'est pas comme si tout le foutu plan était de l'impro.

-Et... d'accord, c'est cool ton p'tit spitch, mais on va se faire virer ?

-Rien à foutre ! Elle a raison !

Nomi sursauta, tout comme Max, lorsqu'elle entendit la voix rageuse de la Rodienne qui leur servait de guide depuis tantôt. Fulminante, elle sortit de la salle d'un pas rapide, les autres danseuses sur ses talons.

-C'était... à peu près s'que j'voulais faire, mais j'pensais pas que ça aller aussi bien marcher. Ramène-toi.

-Euh ... désolé ... c'était un plan à la con ... merci de m'en sortir au fait. -Nomi adressa un sourire chaleureux à Max tandis que la blondinette la prenait par le bras-

La situation était ... coquasse. La Rodienne venait de donner un gigantesque coup de pieds dans les couilles du barman désagréable. Tandis que tous les regards suivaient la scène, une expression de stupeur sur le visage.

-C'est qui le laideron maintenant ?! Sale con ! Je démissionne !

Nomi, Max, les danseuses, Ari, Zadek et la Zeltronne étaient là, assis à une table, complètement dépassés par la situation. Ce fut Max qui rompit le silence.

-J'ai pas fait exprès. On t'cherchait justement.

Nomi se laissa tirer par la blondinette. C'était la dernière fois qu'elle essayait de faire un plan ... hormis si cela impliquait des flingues, des explosifs et des tanks.
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Ari et Zadek n’étaient pas certains d’avoir tout saisi ce qui s’était déroulé sous leurs yeux. Le roboticien resta quelques peu interdit puis déclara d’un air particulièrement gêné à l’attention du gérant du Coco Bongo Club.

- Bon. Eh bien. On va vous laisser hein…

Ari siffla à voix basse entre ses lèvres les noms de Nomi et Maxence pour leur faire comprendre qu’il fallait s’éclipser maintenant afin de s’expliquer quelques peu dehors… afin d'appuyer sa remarque, il appuya ses mains sur les épaules de Nomi et de Maxence avec une certaine fermeté.

- Nomi, Max… Dejah…

Zadek ayant ouvert la porte vers l’extérieur, Ari laissa les trois femmes les suivre sur le trottoir. Le soleil était haut dans le ciel, indiquant qu’il devait déjà être presque 13 heures.

- Bon on a eu quelques éléments de la part de Dejah…On a croisé Dejah ici et elle nous a accompagné tout au long de la soirée. Elle a épousé Ari à la chapelle du coin, mais Dav était encore présent… elle se rappelle plus du moment où on a perdu sa trace, mais elle a toujours de meilleurs souvenirs que nous. Déjà Dav était présent entre 3h et 5h du matin… on a visité une villa, le nexxu viendrait de là et on serait allés au casino.

Dejah hocha la tête en reprenant.

- C’est bien ça. Je ne connais pas la villa, et je me rappellerai pas du chemin emprunté, cependant je me rappelle que le Casino était dans un hôtel. Je me rappelle plus… ce devait être le… Grand Machin…

Zadek tapa dans ses mains avant de réaliser quelque chose.

- Mais bien sûr Ari Le Grand Royal ! C’est le casino de l’hôtel ou Dav’ logeait ! La sécurité du casino devrait avoir des enregistrements…

A ceci prêt que Zadek n’eut pas le temps d’aller plus loin dans son propos car soudain il y eu plusieurs sirènes autour du Coco Bongo Club, visiblement la milice approchait et déjà des speeders banalisés avaient encerclé celui de Zadek. Deux speeders de la milice étaient arrivés et déjà les miliciens sortis braquaient leurs blasters en direction du groupe. Ils étaient que six pour le moment, mais visiblement huit autres arrivaient pour prêter main forte à leurs collègues.

- PERSONNE NE BOUGE MAINS SUR LA TÊTE !

Ari et Zadek furent quelques peu stupéfaits mais levèrent lentement leurs mains à l’arrière de leurs crânes, imité par Dejah qui était présente aussi. Le sergent de l’escouade était présent et le groupe se resserrait autour de Maxence, Nomi, Zadek, Dejah et Ari. L’un des subalternes du sergent prit la parole d’un air quelques peu décontenancé en fixant Ari.

- Chef, le grand moustachu ressemble à…

Le sergent du groupe rétorqua sèchement.

- Tais-toi. On les embarque tous les cinq au poste pour interrogatoire…

L’ensemble du groupe était cerné, Zadek fut le premier à être menotté, suivi d’Ari, et de Dejah. Les milicien approchaient pour menotter également Maxence et Nomi une fois qu’ils auraient été fouillés. Ari étant le seul armé d’un blaster paralysant, il fut désarmé et entrainé dans le speeder suivi par Zadek, le milicien chargé de les faire monter dans le fourgon leur disait leurs droits de manière automatique comme s’il n’était qu’un droïdes.

- Mesdames, messieurs, vous êtes en état d’arrestation pour vol de landspeeder de milice. Tout ce que vous direz à partir de maintenant pourra être retenu contre vous. Vous avez droit à un avocat. Si vous n’avez pas les moyens d’en engager un, un avocat vous sera commis d’office…

- Je connais mes droits ! Vous faites une erreur ! Une grossière erreur ! Ce landspeeder n’est pas le notre !

Zadek fut passé au rayon paralysant vu qu’il semblait commencer à résister à son interpellation. Entassés dans le fourgon, Maxence se trouvait à côté de Nomi et d’Ari, en face d’eux sur l’autre banc Dejah qui était un peu confuse essayait de recoller les morceaux de ce qui venait de se passer alors que Zadek, paralysé et menotté s’était étalé sur le banc, et commençait à baver contre celui-ci…

- Bon… ce sera qu’un simple contretemps…

Lâcha Ari d’un ton passablement agacé de la tournure de la situation…en même temps c’était assez prévisible que le landspeeder ait été rapidement signalé comme manquant et sa balise GPS activée…
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Pile avant de partir le plus rapidement possible du bâtiment, elle avait récupéré ses autres vêtements -qu'elle venait tout juste d'acheter- et ses armes, se retrouvant à se changer une deuxième fois dans la rue sous les explications de Zadek par rapport à la situation. Elle avait gardé la lingerie fine donnée plus tôt, parce qu'elle n'allait pas non plus se foutre complètement à poil dans la rue... pas une question de pudeur, juste pas envie d'avoir affaire à la police. Dav semblait avoir disparu très tard dans la soirée, ou tôt dans la matinée, ce qui réduisait les chances qu'il se soit envolé très loin d'ici à moins de le vouloir réellement avec un speeder. Quand elle eut enfin renfilé des habits qui lui convenaient largement mieux, elle n'avait même pas pu s'écrier « tous au Grand Royal ! » que la police était déjà là pour l'arrêter -pas parce qu'elle s'était mise à poil, heureusement-. Elle posa ses mains sur la tête en soupirant, puis gloussant en voyant Zadek faire l'autiste épileptique après un joli coup de rayon paralysant. On lui confisqua ses armes avant de l'emmener dans un speeder de la police. Les filles dans un et les garçons dans l'autre.

-Félicitation pour ton mariage. Lança-t-elle à déjà avant de lui serrer la main. Moi c'est Max.

Décidément, les gens avaient la fâcheuse tendance à être un peu trop sexy... et un peu trop prit par les liens du mariage. L'atmosphère un peu tendu dans le véhicule de police était largement rééquilibrée par la blondinette qui n'en avait franchement rien à foutre. Au final, ce contre temps n'avait rien d'incroyable pour elle, les arrestations et les verbalisations devenaient l'équivalent du caf du matin pour la mercenaire, si elle ne l'avait pas, elle passait une mauvaise journée. Elle retrouvait ses dix-sept ans, dans les coins pourris de Coruscant, arrêtée pour outrage à agent ou ivresse sur la voie publique… le bon vieux temps.

-Vous en faites pas pour nous. Finit-elle par lancer aux deux charmantes jeunes filles. Ils ont rien à nous reprocher, en deux temps trois mouvement, on sera sorti du poste.

-La ferme derrière.

-Hé ! J'ai l'droit de garder le silence, pas le devoir.

Aucune idée de si elle avait raison ou non sur cette affirmation, mais le conducteur semblait hésiter suffisamment pour le faire taire. Elle échangea un regard avec Nomi en haussant les sourcils pour placer ses mains derrière sa tête et reposer sa nuque. La belle vie les speeder de la police, places matelassées, spacieux, vieille odeur de moisie venant du dernier poivrot arrêté, que du bonheur. Assez rapidement, les véhicules arrivèrent au post ou tout le petit monde se retrouva pour ce fameux interrogatoire, placée en salle d'attente, la blondinette restait impassible quant à la situation. Sous les yeux inquisiteurs de l'homme de l'accueil, les miliciens les appelèrent un à un pour interrogatoire, sans ordre prédéfinit, il y eut Ari, puis Dejah, puis Zadek, quand il fut remi de son petit trip paralysant et Maxence.

Elle fut emmener dans une salle à l'écart, comme dans les films, avec le grand miroir et les caméras qui la fixaient directement, scrutant chacun de ses mouvements, elle était affalée sur la table en attendant son interrogateur. Une fois là, elle s'adossa au dossier de sa chaise en voyant le policier regarder avec attention en levant les yeux de temps à autre sur elle pour reprendre sa lecture. Elle ne savait pas trop quoi penser de la milice ici, ça ne devait pas être la même chose que la police républicaine, mais elle ne devait pas en être loin.

-Maxence Darkan, cracha-t-il comme on parlerait d'un démon, c'est un sacré casier que vous avez là, à se demander comment vous pouvez encore ne serait-ce que vous asseoir dans un speeder. Conduite en état d'ivresse, dépassement de la limitation de vitesse... comment pouvez vous rouler cent kilomètres heure au dessus de la limitation ?

-J'peux vous apprendre.

-Je n'en doute pas. Je n'aurais pas grand chose à vous reprocher à en entendre les autres. Une mercenaire hein ?... Elle lui lança un sourire malicieux. Je suppose que vous souhaitez un avocat avant de continuer ? Elle leva les yeux au ciel pour le faire comprendre que non. Bien, alors voilà, les caméras de la ville vous ont surprises en excès de vitesse, avec une conduite dangereuse pour les autres usagés la route, pour les piétons, vous-même et les autres passagers du véhicule.

-Question d'habitude.

-Vous savez ce qu'il en coûte de commettre ce genre de délit ? Elle haussa les épaules, mais elle savait très bien. Retrait du permis, une amende pouvant aller jusqu'à mille cinq cent crédits et une réhabilitation au code de la route. Peu importe, un rendez-vous vous sera donner à ce propos. Quoi qu'il en soit, j'ai tout de même des questions à vous poser sur ce vol de véhicule. Vous êtes montée dans ce véhicule en le sachant comme appartenant à la milice alors que vos compagnons n'en font pas parti sans que cela vous dérange ?

-Question d'habitude. Répéta-t-elle pour le narguer.

-Très bien, je vois le genre de profil que nous avons là. Une petite marrante ? Bon. Ou étiez-vous hier soir et durant la nuit, entre vingt-trois heures et huit heure du matin.

-J'me suis envoyée en l'air sur Nar Kaaga, j'peux vous filer son canal de comlink si vous voulez, il osera pas mentir là-dessus, puis j'ai fait le voyage jusqu'ici avant d'arriver ce matin même sur la planète.

Il jeta un œil au gros et grand miroir, avant de tapoter sur son datapad, découvrant qu'elle disait la vérité... sur son arrivée ce matin, il devait pas mal s'en foutre de sa vie intime. Après quelques minutes qui donnaient l'impression d'être une éternité, il lui fit signe de se lever pour la raccompagner dans la salle d'attente, toujours autant surveillée par l'homme de l’accueil. Maxence s’assit à côté de Zadek.

-Nomi Reed.

-Vas-y ma grande, tu peux l'faire ! Dix secondes plus tard, elle disparaissait dans la salle d'interrogatoire. Ça s'est passé comme sur des roulettes.
Nomi Reed
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A l'instar de Maxence, Nomi profita d'un instant de répit pour enfiler à nouveau sa jupe et son hauit, par dessus les vêtements de soie et de dorure qui lui avaient été donnés plus tôt. La révélation de Staca, à propos de son mariage avec la Zeltronne venait compliquer encore plus cette histoire qui l'était déjà bien assez.

La jeune femme allait dire quelque chose mais ses paroles furent noyées sous un raz de marée de sirène. Super, il ne manquait plus que ça. Une demi douzaine de flics les encerclaient, armes au poing. Comme le reste du groupe, Nomi leva les mains en signe de réédition, non sans pousser un profond soupir de ras-le-bol.

- PERSONNE NE BOUGE MAINS SUR LA TÊTE !

- Chef, le grand moustachu ressemble à…

Le sergent du groupe rétorqua sèchement.

- Tais-toi. On les embarque tous les cinq au poste pour interrogatoire…


Nomi haussa un sourcil, suspicieuse. Visiblement ces types là avaient reconnu Ari Staca. Leur attitude trahissant toutefois le fait que quelque chose ne tournait pas rond.

Menottée, Nomi fut assise dans le panier à salade, à côté de Max et Ari. Le trajet fut relativement court, ponctué par les remarques de Max. Au moins la blondinette mettait un peu d'ambiance dans cette épopée. Peut-être à cause de cela la mercenaire fut la première à être amenée dans la salle d'interrogatoire. Vu sa façon d'être, son style et sa répartie, sans compter sa conduite, la Corélienne ne doutait pas que la blonde allait en prendre pour son matricule.

Après une dizaine de minutes c'était au tour de Nomi. Un milicien la conduisit dans la salle occupée précédemment par Maxence. L'inspecteur lui montra sèchement un siège, lui ordonnant de s'asseoir.

-Et bien ... troubles à l'ordre publique, association au vol d'un speeder de la milice. Quelle autres surprises nous réserve votre cas mademoiselle mh ?

Nomi restait silencieuse, fixant le milicien, les bras croisés sur son torse tandis que le type fouillait son ordinateur, à la recherche du casier judiciaire vierge de la jeune femme. Visiblement ce qu'il trouva, c'est à dire rien, devait le déranger. Aussi décida t-il de bluffer.

-Bien ... et bien, avec tout ça, j'ai bien l'impression que vous allez passer un moment à l'ombre, cependant ...

L'homme fit durer le suspense, pensant sans doute effrayer une jeune femme qu'il prenait sans aucun doute pour frêle et sans défense.

-Cependant, si vous décidez de vous mettre à table et de me dire ce que votre bande manigançait, je pense que le juge sera se montrer clément.

Nomi esquissa un sourire en coin. Technique d'interrogatoire de base, mais franchement inutile. Hormis peut-être sur les petits gosses de riches intimidés par la moindre paque frappée du logo des forces de l'ordre.

-Ou alors vous pouvez nous laissez aller, dans ce cas présent je m'abstiendrais de mentionner dans mon rapport au commandant Marbo l'intervention malhabile et inopportune de la milice -Elle insista bien sur le mot- dans le cadre d'une opération des forces armées de la République. Voyez vous, c'est un homme de caractère, et je doute que votre patron ne prenne plaisir à recevoir son appel, pas plus que vous ses remontrances par la suite.

Nomi fixait toujours droit dans les yeux le milicien, parlant d'un ton froid, légèrement menaçant, qui ne souffrait d'aucune répartie. Une goutte de sueur pointa sur le front de l'homme face à elle, qui s'embrouilla dans son choix de mots alors qu'il reprit la parole.

-Euh mh je .. oui .. il ne fait aucun doute que ces charges ... euh retenues contre vous n'ont pas lieu d'être. Je ... vous pouvez y aller mademoiselle.

Nomi se leva, se dirigeant vers la porte, avant de se retourner, toisant à nouveau le milicien un instant.

-Bien sur vous garderez cela pour vous officier.

Le bluff avait fait mouche, le type déchira le procès verbal qu'il avait commencé à rédigé, avant d'appeler l'officier en faction pour qu'il ramène la jeune femme dans la salle d'attente. Un soupire de soulagement fut poussé, l'homme visiblement plus que ravie d'avoir échappé à toutes ces emmerdes. Il n'était pas assez payé pour ça ...

Un petit sourire aux lèvres, Nomi vint reprendre place aux côtés de Maxence, ses mains désormais libérées de leurs entraves. Fièrement, elle les montra à Max, croisant ensuite les bras sur sa poitrine et attendant la suite.
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Ari, Zadek et Dejah passèrent à l’interrogatoire chacun de leur côté mais de manière simultanée comme si cela avait été arrangé par la milice pour les séparer. Maxence et Nomi restèrent côte à côte une petite dizaine de minutes, observant certains miliciens échanger entre eux à voix basse en les regardant. Quelque chose se préparait, c’était certain et elles étaient toutes les deux au centre des attentions. Un sergent accompagné de six hommes s’approcha d’elles.

- Reed, Darkan… suivez-moi. Le capitaine vous demande.

Ordonna un sergent de la milice qui était clairement entrain de passer une mauvaise journée. Ils étaient six à encadrer les deux femmes au cas où elles auraient l’idée de tenter quelque chose, mais fort heureusement elles suivirent bien gentiment les miliciens jusqu’au bureau du capitaine. Le bureau était assez spacieux, et bien décoré sans être faste. Le sergent ouvrit la porte et laissa les deux femmes entrer pour se retrouver face à un homme qui se redressa de son écran pour observer les arrivantes. La première chose qui saisit les deux femmes était le visage qu’avait cet homme, il paraissait plus propre mais qu’elles reconnurent immédiatement même sans sa fameuse moustache au dessus de ses lèvres…

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

- Bonjour, asseyez-vous… je suis le capitaine Uri Aztac.

Le capitaine ressemblait trait pour trait à Ari Staca si bien qu’il était évident qu’ils étaient probablement parents d’une certaine façon. Difficile à dire lequel des deux était le plus jeune ou le plus âgé tant ils semblaient être du même âge, étaient-ils jumeaux ? Une fois Maxence et Nomi assises, l’officier reprit la parole en se tournant d’abord vers la blonde d’une voix professionnelle mais assez amicale au fond.

- Maxence Darkan. Vous avez passé votre interrogatoire, et il est évident que vous n’êtes pas responsable du vol de speeder, même si vous avez commis de nombreuses infractions au Code de Circulation en vigueur… Vous êtes chanceuse cependant, quelqu’un de haut placé à accepté de payer votre amende pour que vous repreniez votre mission.

L’ambiance serait toute autre pour la soldate républicaine à la droite du capitaine. Il fronça les sourcils et reprit la parole d’un ton plus glacial pour mettre les points sur les i directement avec elle. La milice n’avait pas apprécié son petit jeu de bluff des plus déplacés et irréalistes.

- Caporal Nomi Reed. Vous n’êtes pas sans savoir que vous n’êtes pas en territoire républicain, et encore moins en mission actuellement. Votre officier supérieur n’a aucun pouvoir ici pas plus que le sénat ou le chancelier S’orn est-ce bien clair ? Vos menaces n’ont aucun poids. Vous avez peut-être pu intimider l’agent que vous avez eu en face, mais je vous garantis qu’avec moi ce sera une autre paire de manches…

Dit-il sévèrement en pointant du doigt la soldate et en s’étant un peu penché vers elle. Le capitaine vêtu de son uniforme s’adossa dans son confortable fauteuil en cuir de rancor et croisa les bras avant de reprendre la parole d’une voix toujours aussi glaciale.

- Je vais être très clair avec vous désormais. Vous êtes en mission certes, mais pas pour le compte de la République, aussi le gouverneur a accepté de vous libérer à une petite condition compte tenu de votre attitude… Si vous refusez, ce sera la garde à vue permanente jusqu’à la fin de votre séjour ou vous repartirez d’où vous venez. Est-ce bien clair ?

Que pouvait-il avoir derrière la tête ? Nomi n'allait pas tarder à le découvrir.

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HRP : Nomi… pour rappel, le statut de Doruuma est présenté en introduction de cette animation... Ton erreur aura été double: celle de ne pas tenir compte de ce que j'ai pu écrire, et la seconde de tenter d'imposer ton statut là ou ça ne fonctionne pas.
A l'avenir je te conseille d'éviter ce genre de coups de bluffs ou de présomptions qui entrent en incohérence totale avec le contexte du topic, et qui me demandent ensuite de revoir une bonne partie de ce que j'ai pu prévoir afin de raccrocher les wagons avec ton post et ré aiguiller le tout sur les bons rails sans que vous passiez à côté de certains détails importants. Ce genre d'actions me fait perdre du temps sur mes autres activités ou mes obligations envers forum. Au prochain écart,je te sors de l'animation et m'assurerai que tu ne participera pas aux prochaines.


Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Quand on entendait Maxence Darkan dire : « Comme sur des roulettes », alors sans aucun doute, elle, ou vous étiez dans la merde jusqu'au cou. Pour preuve, la suite se montrait moins joyeuse qu'elle il y a de cela une poignée de secondes. En général, se faire appeler par son nom de famille n'inspirait guère la confiance, bien pire, se faire escorter par des policiers non plus... encore pire, ils étaient six avec de sales gueules, dans le genre qui vous fait frissonner les petites frappes et chialer les enfants. Les deux femmes furent amenées dans un bureau fort étrange, du haut grade, un peu plus haut que son interrogateur, mais moins impressionnant qu'il ne le laissait transparaître. L'homme à l'intérieur força son sourcil droit à s'arquer, tellement haut qu'on pouvait presque croire qu'il s'en décrocherait de son visage.

Encore troublée par sa belle gueule de jumeau, la surprise fut d'autant plus forte quand elle l'écouta parler parce que, premièrement, il avait quasiment la même voix, deuxièmement, quelqu'un dans ce monde avait eu l'étrange idée de payer la grosse amende de la blondinette. Juridiquement parlant, elle ne s'y connaissait pas, elle se contentait souvent de passer des interrogatoires tendus -comme le précédent-, prendre un avocat commis d'office, faire la queue pour attendre son tour au tribunal, plaider « non coupable » comme on lui disait tout le temps et écoper de la peine minimale. Par contre, ce qui était des gens hauts placés prêts à aider une inconnue qui n'avait clairement jamais rien de bon dans la peau... les policiers s'adressaient-ils aux riches du coin pour aider les gens à ne pas affronter leurs problèmes à bras le corps ? Connaissait-elle, ou avait-elle aidée quelqu'un non loin qui se disait qu'il valait mieux la voir de son côté ? Laissez-moi réfléchir... j'ai un problème de time line personnel là... ... Non. Personne de haut placé à ce que je sache.

Il s'était montré moins doux avec Nomi, un peu perdue, la blondinette échangea un regard dubitatif en direction de sa partenaire. Elle avait dû tenter un coup de bluff et aux vus du caractère formel d'Ari sans moustache, son grade militaire était sérieusement remis en cause. Finalement, quand il termina son petit spitch, non sans s'énerver un peu, Maxence tenta de rediriger les regards sur elle en se penchant légèrement devant la brune.

-Hé, du calme Ari… Uri… Doppelganger. Ouh, attention, les mots compliqués. On fait d'notre mieux pour se sortir de la merde. J'te signale qu'on fait votre boulot, y a un mec qu'a disparu avec une invention hyper importante à l’extérieur. Si ça tenait qu'à moi, je serais déjà en train d'me siroter un cocktail à poil sur une plage.

Le choc des cultures, on passait des vouvoiements aux tutoiements en un claquement de doigt avec la blondinette. Surtout qu'elle n'avait pas tort, en même temps d'avoir tort -une contradiction possible que si on s'appelle Maxence- étant donné que, oui, elles faisaient leur boulot en tentant de retrouver un disparut et oui, Dav n'était pas porté disparu depuis suffisamment longtemps pour que les recherches officielles commencent, on appelait ça « protocole » chez les pro, pas de chance, le mot venait après « Doppleganger » dans le dictionnaire.

-En passant… euh… Elle pointa son visage, puis l'entoura le sien d'un petit mouvement circulaire du doigt. Ari Staca ? Ça te dis quelque chose ? De la famille peut-être ?

Elle avait beau ne pas le connaître, elle n'allait pas laisser sa gueule d'ange sans en parler un peu. Que la question soit personnelle, ou non, elle s'en tapait pas mal, elle voulait aussi mettre les choses au clair de son côté : Savoir si ce mec était de la même famille qu'Ari lui semblait tellement plus important qu'une vague histoire de Gouverneur qu'en voulait pour le matricule de Nomi... surtout que de base, elle ne pigeait pas grand chose à ce qu'il se passait, alors si elle pouvait au moins comprendre pourquoi, lui, ressemblait à l'autre, ce serait une belle avancée.
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