Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Axxila ! La planète du... du... Connue principalement pour... plein de trucs sûrement, peut-être, tout le monde s'en fout au fond. Cette planète était aussi inintéressante qu'inintéressante, pas pour la route hyperspatiale qui lui permettait d'excellents échanges commerciaux, non, tout d'abord, mettre deux « x » à un nom semblait bien étrange -question de goût, je le conçoit-, mais aussi car elle ressemblait à Coruscante en un peu moins beau... Coruscante n'est pas belle de base. Après, se trouvant dans l'espace de l'Empire Sith, l'inconscient républicain forçait à l'imaginer sombre, noire et rouge aux airs d'enfer urbanisé, pourtant, elle était certes un enfer urbanisé, mais pas rouge et noire. Pourquoi diable les gens vivraient ici-bas ? Pour la même raison que certains s'appellent Titouan, on a de la chance ou en à pas. Par principe, Maxence ne voyait nullement un horrible endroit où passer sa vie, non pas car elle ne faisait qu'y déambuler l'histoire d'une mission, juste qu'elle sut faire une comparaison entre une planète où vivre n'était pas impossible et un véritable « horrible endroit »... Par exemple, vous voulez un endroit sombre avec des gens bizarres et une espérance de vie douteuse, vous n'avez qu'à voir ma chamb- Nar Shaddaa.

Quoi qu'il en soit, ce jour sera marqué dans l'histoire des histoires officieuses et franchement pas sympatosh. On ne perd jamais la bonne habitude de tuer, saccager et faire exploser des trucs. La république, toujours embarquée dans cette sorte de guerre -presque froide- eut la bonne idée d'emmerder les jupons aux bâtons rouges, courageux et stupide de leur part, ils s'embourbèrent, sans le savoir, dans un étron fumant aux relents de chair brûlée. L'Axicorp trônait au-dessus des quelques immeubles pourris du quartier. Caché sous terre, les prochaines victimes d'un triste et inévitable massacre à en devenir, les acteurs principaux se trouvaient être une splendide jeune femme timbrée ainsi qu'un chasseur de prime dont la réputation n'était plus à faire.

Et Maxence dans tout ça ? Au coin d'une ruelle, elle mangeait tranquillement une sorte de sandwich faisant office de casse-croûte parce qu'on ne tue pas le ventre vide. La santé mentale de Maxence faisait partie des énigmes de l'humanité, si jeune et pourtant, tuer tout un tas de gens avec une possible famille, des amis et cetera ne l'attristait en rien, ils ont une prime sur la tête, il faut les tuer, elle les tue. Elle s'amusait à se taper la discute avec Éos qui continuait de partir en eau de boudin à transformer son comportement en IA dépravé au possible.

Au début, l'idée lui était venue d'inviter son partenaire dans une cantina pour boire un petit verre, voir comment les choses se passeraient ou s'il préférait y aller à la dure, sa bite et son coup en criant « Ni dieu ni maître ! », un truc dans le genre. Le problème étant, elle eut le malheur de s'asseoir sur le tabouret de « Papiet le pilier », un homme d'envergure, qui ne la laissa pas lui prendre SA place. Dégagée à coups de pieds au train, la mercenaire décala le lieu de rendez-vous dans une ruelle non loin de leur départ de mission.

Le temps commençait à se faire long, si bien qu'elle espérait ne pas avoir paumé son nouveau partenaire avant même le premier regard. Quand elle eut fini son sandwich, la mercenaire se jeta sur son clapet à cigarette pour s'en griller une. Elle prenait petit à petit le geste de le faire par réflexe plus que par envie, en même temps, elle pianotait sur son bracelet, naviguant dans les faux égouts de la ville. Si une chose pouvait faire apprécier les Siths, il s'agissait bien de leur organisation -les Jedis aussi en soit- qui se montrait d'un pragmatisme à la limite de l'agaçant. Typiquement, rien de complexe, une sorte de ligne droite, quelques bifurcations et les voilà arriver au dit endroit où se trouve la cible à capturer. Ils rentrent, tuent tout ce qui bouge, choppe la grosse tête et se tire.

Derrière l'hologramme, la silhouette tant attendue de son équipier se profila, un moment détestable, cette fameuse première impression qu'elle ignorait pour sa part, mais tout le monde n'est pas Maxence. En plus de ça, les salutations, un autre enfer auquel personne n'échapper, elle hésitait constamment sur la phrase d'approche à employer. « Salut ! » c'est de la merde en plus d'être d'un banal... « Hé ! La forme ? » depuis quelques temps, la jeune femme faisait en sorte de ne pas commencer par là : la dernière fois qu'elle prononça ces mots, elle fut insultée d’intolérante face à la surcharge pondérale de son interlocuteur.

-Salut l'ami, pas trop perdu ?

Sans commentaire.
Joseph Vankrayn
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Bordure Extérieure - Secteur d'Astan - Système Axxila - Axxila


L'empire sith... Le voilà de retour ici-bas pour une nouvelle mission. Cela étant dit, le commanditaire n'était pas les rebelles impériaux cette fois-ci, c'était même le contraire.
Le clergé sith... Il se demandait bien pourquoi il avait reçu une telle offre d'emplois plus que suspecte. Est-ce qu'il avait eu vent de sa relation avec les rebelles et est-ce que cela était juste un piège pour le capturer ?

Après tout, il y avait plusieurs choses qui lui paraissaient suspectes quand il avait examiner le contrat. Tout d'abord, il était fait mention d'une cellule d'espion républicain... Cependant, il serait plus logique que ce soit l'armée impériale ou les services de contre-espionnages qui s'occupent d'un cas comme ça. Pourquoi faire appelle à un indépendant pour cela ?

Si ce n'était pas un piège, alors cela pouvait signifiait plusieurs choses. L'un d'entre elle serait que les espions auraient infiltrés profondément les postes de pouvoirs de la planète, empêchant ainsi l'utilisation des forces planétaires au risques de les avertir.
L'autre raison serait lié aux relations complexes et plus que concurrentielle entre les différentes organismes de l'empire sith. Après tout, le commanditaire de la mission était le clergé sith et a part si le groupe d'espion venait de leur voler un artefact, il voyait mal la raison de leur implication là-dedans. Peut-être que le clergé voulait gagné des points dans leur guerre interne en capturant les espions, mais qu'il n'était pas prêt à sacrifier leur précieuse main d'oeuvre pour cela. Ou alors qu'il ne pouvait pas intervenir directement, d'où l'utilisation d'intermédiaire.

Il pourrait aussi se dédouaner de toute implication si cela tournait mal.
Cependant tout cela n'était que conjecture et il lui était impossible d'avoir le fin mot de l'histoire sans y aller personnellement.

Et c'était ce qu'il fit, préférant faire face maintenant et vérifier ses hypothèses, plutôt que de fuir la chose pour qu'elle lui tombe dessus sans prévenir. Comme le disait un vieux proverbe mandalorien qu'il avait découvert dans ses recherches...

Mieux vaut un gros ennemi que l'on peut voir, qu'un petit que l'on ne peut pas.

C'était donc l'un des raisons qui l'avait amené ici... Dans l'espace impériale à la frontière de celle de son ennemie républicain, dans une mission qui allait certainement être mortelle et dont il espérerait pouvoir repartir avec tous ses membres.
D'après les informations qu'on lui avait fournit, la cellule républicaine utilisait le HQ d'une corporation de construction comme écran pour leur base, plus précisément leur sous-sol.
A part une localisation et un nom, il n'avait eu aucune information supplémentaire, si ce n'était qu'il avait un partenaire dans la mission. Bien entendu, aucune information sur le-dit partenaire mais le commanditaire avait eu la gentillesse de lui passer une fréquence sur lequel ils pouvaient se contacter pour se donner rendez-vous...


BIP !

Tiens ? Il semblerait que le rendez-vous allait devoir changer à la dernière minute, se qu'il n'appréciait que peut. La mission était déjà assez complexe, mais si l'on rajoutait une équation instable dans le calcul... On allait droit à la casse.

Ce ne fut qu'au détour d'une ruelle, la main posé sur son pistolet blaster qu'il aperçu enfin son partenaire de boulot. Ou plutôt SA partenaire de boulot, car oui c'était une femme qu'il vit. Elle semblait examiner un plan holographique tout en fumant une cigarette dont la lueur éclaira brièvement son visage, assez pour qu'il la reconnaisse.

Maxence, une mercenaire au caractère aussi explosive que les armes qu'elles utilisent qu'il avait engagé temporairement pour une mission d'extermination de pirate dans l'espace hutt. Semblerait qu'exterminer la vermine soit son truc, car la voilà à nouveau a l'oeuvre mais cette fois-ci pour l'empire sith.

La bonne nouvelle était qu'il se connaissait et qu'il pouvait espérer pouvoir travailler en tandem avec elle. Cela étant dit, il n'était plus son employeur, mais, comme elle, un simple intermédiaire engagé sur le coup. Rien ne disait qu'elle allait encore une fois suivre son plan et tenter de le faire à sa manière.


"Bonsoir Maxence." Il s’arrêta à quelques mètres d'elle, la regardant avant d'examiner l'hologramme. "Joseph, l'attaque de la base pirate astéroïde dans l'espace hutt. Ça te dit quelque chose ?"

Certainement qu'elle ne l'avait pas reconnue à sa tenu, après tout combien de mercenaire ou de chasseur de prime traînait dans la galaxie. Et bien qu'il se pensait efficace et qu'il avait eu de belle réussite dans son métier, il n'était pas assez imbue de lui-même pour penser que tout le monde le reconnaîtrait, lui et son casque en T... Ou pas encore du moins.

Il espérait néanmoins sincèrement qu'elle se souviendrait d'un ancien employeur qui l'avait engagé comme bras en plus pour aider un groupe de mercenaire dans l'extermination d'une base pirate caché dans un astéroïde. Après tout ce n'était pas tous les jours qu'on devait être engagé pour ce genre de boulot...

Ou peut-être pas vu son domaine d'expertise.
Maxence Darkan
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-Joseph...

Elle baissa son bras faisant disparaître l'hologramme dans la lancée. Joseph ? Elle porta lentement sa cigarette à sa bouche pour en inhaler une aussi lente bouffée. Joseph. Elle plissa les yeux en fronçant les sourcils, le silence qui en suivi devenait des plus étranges. Ce nom lui disait quelque chose. Tapant ensuite le cul de sa clope pour en faire tomber les cendres elle le pointa du doigt. Un sacré paquet de pirates étaient morts sous ses balles... sans compter la blinde d'astéroïdes foutus en l'air par sa faute.

-Oui ! Ça y est ! Je l'ai ! Joseph. T'as prit du poids depuis l'temps ! Peut-être avait-elle vraiment un problème avec les gens en surpoids ? On est fait pour le massacre toi et moi.

Une étrange forme de sarcasme que voici. Les mondanités, très peu pour elle, Maxence s'approcha, l'hologramme de retour pour lui montrer. Les plans restaient les mêmes, le petit piment de l'histoire était de savoir où ils commenceraient leur petit bout de chemin. Les infos fournies, aussi importante étaient-elles, ne montraient pas clairement au se trouvait ce petit filou de Hogard Deck, la zone bien définie défini de leur base laissait sous-entendre une assez grande salle qui pouvait être aussi bien une grande chambré de fortune comme un centre de commandement d'espionnage.

-Bon, voilà le plan. Si on veut être sûr d'éliminer tout le monde, il va falloir commencer là... je crois. Chais pas en fait, mais là c'est bien. Elle pointa un tunnel simple qui menait à cette grande souricière par une entrée latérale. La distance entre les fondations de la ville et les égouts est assez large, j'sais pas si tu portes des explosifs, le mieux reste de les éviter si tu veux pas finir sous un tas d'débris aromatisés à la merde.

Maxence, pour ce qui était de sa ceinture de munition, transportait toujours deux belles grenades rondes, extravagantes, brillantes et surtout, pas stables, le tout agrémenté de jolis chargeurs. Elle lui fit signe de la tête pour s'enfoncer dans la ruelle sombre, au coin d'une inattendue bifurcation, sûrement pas prévue à la base, elle s'arrêta près d'une bouche d'égout rouillée et oubliée. En la soulevant, une légère odeur acre, piquante pour les narines les moins habitués, s'en échappa.

La mercenaire soupira un bond coup, inspirant ensuite une dernière fois l'air si pur, doux avec cette petite touche d'essence de la ville avant de commençait à descendre par l'échelle de service. Elle grinçait à chaque pas sur ses barreaux, si bien qu'à mi-chemin, les renforts lâchèrent, étalant la jeune femme sur le dos après une chute de deux bons mètres.

-Ah... quel boulot de chiotte... C'est bon, rien d'cassé, attention à la marche. Bon.

Finit-elle en se retournant vers se sombre, très sombre tunnel. Une lampe torche -en forme de coin- tout juste sortie de son blouson, elle inspecta, septique la cloison circulaire métallisée dont ils arpenteraient désormais les entrailles. Visiblement -l’échelle en était un indice- la municipalité avait une définition de l'entretien bien différente de la majorité. Elle se mit en marche tout en accrochant sa lampe à une lanière de sa bandoulière. L'égout en question ne puait pas tant que ça... bon, c'était pas la joie en plus de vous faire oublier l'odeur d'un délicieux toast un matin férié, mais tout de même.

-J'vais t'le demander maintenant, même si pour elle, l'intérêt s'en trouvait moindre, t'as un plan ou un truc comme ça que t'espérais mettre en œuvre ?

Maxence sans fichait un peu... complètement. Juste histoire de ne pas passer un moment un peu gênant à marcher proche des excréments fraîchement lâchés d'une population inconnue. Au bout de cinq bonnes minutes, une porte, aux allures de trappe fortifiée, se dessina à la tournure d'un virage. Maxence se colla sur le mur à sa gauche, posant la main sur la très grosse poignée, fixa Joseph avant de hocher de la tête. La lourde porte ne se laissait pas faire, par chance elle ne grinçait pas, pourtant, à mi-chemin -encore, tout allait être à demi aujourd'hui-, le haut se cogna contre une girouette improvisée qui tourna une seconde, actionnant un petit levier qui fit ensuite rouler une bille le long d'un tuyau avant de terminer sa course sur un réveil qui sonna bien plus fort que quiconque ne puisse l'imaginer.

-Fait chier.
Joseph Vankrayn
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Il pouvait lire dans ses yeux l’indécision et la réflexion de ses matières grises pendant qu'elle l'étudiait comme si cela pouvait lui ramener la mémoire d'une manière ou d'une autre. 
Il se demanda d'ailleurs si elle allait s'en rappeler ou si il allait devoir passer au dessus de cela avant son exclamation et son commentaire des plus... Inutile ?

Elle semblait ne pas être compétente dans la case relationnelle mais bon, on ne pouvait pas être parfait de toute façon.

Il passa sous silence et ne répondit pas à ce qu'il pensa être un trait d'humour pour détendre l'atmosphère car non, il n'avait pas grossi depuis leur séparation... Enfin normalement, il faut dire qu'il n'avait pas arrêter de travailler ou de parcourir la galaxie.

Il la regarda s'avancer et rallumant les plans de ce qui semblait être les égouts de la ville, ou tout du moins une section. Il ne put s’empêcher de secouer la tête devant son plan qui devait être crée en quelques minutes sans réflexion particulière et sans informations concrète.
Il fallait croire que la réflexion n'était pas du tout son fort et Joseph espérait qu'elle allait contre balancer ça par son expertise au combat.

Dans tout les cas, elle ne semblait pas attendre ni demander l'avis du chasseur de prime, car à peine avait-elle finit de lui expliquer son "plan" qu'elle lui fit signe de le suivre sans se retourner. Joseph resta un temps interdit à la regarder partir avant de la suivre de mauvais cœur, ayant la nette impression que tout ça allait rapidement mal tourner.

Joseph se demanda si elle avait bien lut les informations liés à la mission car il avait réellement l'impression qu'elle ne semblait pas prendre tout ça au sérieux. Ils n'allaient pas attaquer une base de voleur ou de pirate mais une cellule d'espion républicain. C'était quelque chose d'un cran supérieure comparé au reste et devait être prit avec un minimum de sérieux.

Il continua à la regarder se démener sur une bouche d'égout avant de l'ouvrir et de s'y enfoncer à l'intérieure. Il profita de ça descente pour parler à son camarade robotique resté dans le vaisseau.


"Vode, essaye de me trouver le réseau d'égout de la ville depuis le fichier des agents d'assainissement."
"Booo."

Il coupa la communication quand un bruit au niveau de la bouche d'égout attira son attention. Il put voir Max le cul à terre semblant être tombé suite à une barre de l'échelle qui avait lâché. Poussant un soupir sous son casque, il commença la descente lui aussi non sans oublier d'allumer sa lampe torche frontale intégré à son casque pour plus de visibilité. Évitant la marche traîtresse, il remercia en son fort intérieure son casque et son respirateur intégré lui permettant de respirer sans pour autant apprécier l'odeur de l'endroit.

La question qu'elle lui pose après quelques minutes de marche lui tira un rire jaune. Un plan qu'il espérait mettre en oeuvre, les mots étaient tellement bien choisis.

"Oui j'en avais un, mais je suppose qu'il a changé en un autre plus simple qui est de te suivre en attendant le moment où ça va foirer."

Il pouvait se montrer conciliant et respectueux avec ceux qui le sont avec lui, mais quand il avait en face de lui une naine aussi antipathique que caractérielle qui semblait ne pas avoir le mot coopération dans son dictionnaire, alors la il ne prenait pas de gant.

Après tout, il était clairement évident que le meilleur plan pour détruire une cellule d'espion républicain dans un territoire impérial était de ne pas faire de recherche d'information et de directement lancer l’assaut dans leur base sans même avoir un plan fiable du réseau d'égout de la ville. Clairement...
Il avait l'impression d'avoir un poids mort plus qu'autre chose.

 Il ne fut donc qu'a moitié surprit que, quand elle ouvrit la porte de service qui allait les amener dans les égouts, elle activa un piège qui semblait être fait par un gamin.
Se passant de commentaire inutile, il poussa la porte d'un coup d'épaule braquant son arme dans le tunnel principal qu'il venait de rejoindre pour sécurisé l'endroit et vérifié qu'il n'y avait personne. Une fois cela fait, il se retourna et désactiva le réveil avant de l'examiner lui, et le système d'alarme improvisé qui avait été installé devant la porte de service.

La première chose qui lui vint à l'esprit était que cella ne devait pas être le fait de la cellule d'espion républicaine. Après tout, il y avait là un système rudimentaire presque arriéré d'alarme manuelle. Cela était plus du style d'un groupe criminelle que d'un groupe militaire.
Joseph remarqua aussi que le système était propre, ce qui dénotait que celui-ci avait était installé il y a quelques jours. Renforçant d'autant plus le fait que cela ne devait pas être lié avec la cellule d'espion.

Finissant d'examiner l'installation, il remarqua des traces de pas assez visible dans la chaussé recouvert d'immondice.


"Biip bup bop !"
"Tu as les plans ?! Parfait transfert les moi."

Se redressant, il fit afficher les plans des égouts sur sa visière HUD avant de remarquer que les traces de pas ne semblaient pas se diriger vers la zone où la planque de la cellule républicaine était localisé.

Il se tourna alors vers Max pour lui faire part de ses découvertes.

"Ça doit être l'oeuvre d'un groupe criminelle ou de personne fuyant l'empire. L'installation est trop archaïque pour être lié à la cellule espion et les traces de pas ne vont pas dans la direction de leur QG... Peut-être des contrebandiers ou passeurs au vu de la proximité avec la frontière républicaine."

Il alla re-installer l'alarme avant de se tourner vers elle.
"On va jeter un coup d’œil quand même pour vérifier et peut-être tiré des infos ou on fonce directement sur la cellule d'espion ?" *Il reprendra son fusil en main.*

Sur que pour lui, il était mieux d'aller voir de quoi il en retournait. Après tout, peut-être que cela avait à faire avec la cellule d'espion ou peut-être qu'ils tireraient des informations vitales. Comme cela pouvait n'avoir rien en rapport avec leur mission et ne rien leur apportait si ce n'est des problèmes en plus.

Qu'importe le choix, il y avait toujours de bon ou de mauvaise raison, mais il était curieux de voir ce qu'elle allait dire.
Maxence Darkan
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-Y'avait pas d'danger. Je savais qu'y avait pas d'danger.

Lança-t-elle une incertitude flagrante. Le cloaque dans lequel ils s'engouffrèrent n'avait rien à voir avec un QG d'espion républicain, juste une sorte de planque de toxico assez malins pour éviter de se faire trop surprendre par les agents d'assainissements de la semaine ou une place de transit de fuyards galactiques. Joseph était d'un sérieux, trop sérieux... ou juste assez, mais toujours trop pour la blondinette. Elle se trouvait perturbé et jalouse par son casque, premièrement parce qu'il lui donnait un air terriblement méchant et deuxièmement parce qu'en plus d'avoir la classe, il n'avait sûrement pas à sentir l'odeur des égouts.

-Ça coûte rien d'fouiner un peu.

Le courant entre les deux passait plutôt bien... enfin techniquement non, Joseph n'eut pas l'air très réceptif à « l'humour » de la blondinette, mais Maxence pensait que le courant passait bien, alors le courant passait bien. Dans tout ce bon sentiment, elle en oubliait l'essentiel et l'inévitable de sa part, faire n'importe quoi. La mission n'avait même pas vraiment commencée qu'elle enchaînait les bourdes sans remords, sans remises en question, juste quelques rires étouffés qui lui échappaient. Typique de la mercenaire, au fond.

Elle s'était permise de laisser rentrer l'homme en premier, pour l'assurance qu'il n'y avait pas de danger. Des traces de pas sur le sol, une alarme fraîchement placé là pour éviter de se faire surprendre, à moins que tout ça ne soit qu'une vaste blague d'un petit clan d'enfants du quartier, il y avait des gens qui ne voulaient pas se faire surprendre par qui que ce soit dans les tunnels. Pour autant, elle ne dégaina pas son arme, le problème de sa lampe torche sur le buste était qu'elle n'y voyait plus grand chose quand elle brandissait son arme, ses bras cachaient la lumière et l'empêcher de viser convenablement. Maxence n'avait clairement pas l'habitude de mission dans le noir... surtout pas dans les égouts.

Elle prit une nouvelle fois l'initiative de passer devant part principe de paraître utile... une catastrophe ambulante. En avançant, de son bracelet, la carte réapparut, voulant savoir où elle s'était trompée, elle comprit très vite que l'échelle des distance ne faisait pas parti de ses connaissances de cartographie, lisant le tout en complet décalage. Pas grave, au final, tout cela les menait sûrement à plus d'informations, peut-être... elle l'espérait.

Suivant les traces sur les petits tas de crasses qui dégoulinaient par-ci par-là, le chemin commençait à se faire long -à se demander si quelqu'un ait vraiment pu entendre l'alarme- ou peut-être juste qu'elle marchait bien trop lentement. Elle posa doucement sa main gauche sur la crosse de son blaster. La mercenaire tentait inlassablement d'oublier l'odeur qui lui grattait l'estomac chaque seconde. Les traces semblaient se pressaient, laissant de belles impressions de semelles glissantes, trente-cinq et quarante à vue d’œil en prenant les plus lisibles. Pas de quoi enchanter la blonde qui se retrouvait avec une double mission.

-Pas d'enculé de cent-cinquante kilos... pas cette fois...

Chuchotait-elle en se prenant de plein fouet les flash-back de ses anciennes missions qui lui offrir de beaux coquards, en ajoutant une moyenne fixe de lèvres fendues qui prenaient des jours à se réparer -car la blessure s'ouvraient en même temps que la bouche-. Nouvelle porte manuelle, elle détestait les portes manuelles, qui déteste les portes manuelles ? Elle. Pourquoi ? Parce qu'il est compliqué de savoir dans quel sens on ouvre une porte manuelle, si tenté qu'il n'y a pas d'inscription pour vous le dire et même quand il y en a une, dans la panique -à la limite de la phobie- il lui était impossible de le lire, se contentant de se lancer droit dans les mains de la chance, une sur deux d'avoir l'air d'une conne. Ça et le fait d'avoir déclenché une alarme à la dernière. Certaines traces rentraient dans la salle, certaines en sortaient et d'autres continuaient, un choix à faire, une porte à ouvrir. Pensez-vous, ne serait-ce qu'une petite seconde, que Maxence apprendrait de ses erreurs ? Naïfs que vous êtes !

Elle ouvrit promptement la porte, pour y découvrir... rien ! Enfin rien... une salle d'épuration un trucs dans le genre, avec des outils biscornus mal rangés, sûrement très utiles pour décoincer les bouchons d'excréments. Et il y avait ce fouillis d'effets personnels abandonné, des vêtements posés sur un matelas dénudé, des datapads cassés, d'autres moins cassés : c'était sur ceux-là qu'elle se pencha. Beaucoup de données corrompues, mais après quelques coups dessus, un journal -intime- en ressorti... et bon sang qu'il était mauvais ce journal : et vas-y que je te présente ma misère et voilà que maman est morte, vous en voulez plus ? Aller hop ! Ma fille est malade ! Enfin bref, tout un tas de merde laissé par des pouilleux fuyards.

-Bingo. Planque de passeurs. Tu veux avoir le fin mot d'l'histoire ou ?...

À vrai dire, elle avait bien envie de connaître le fin mot de l'histoire. Loin d'être une personne curieuse, plutôt une fouineuse, s'il s'agissait de foutre la merde, elle répondait à l'appel.
Joseph Vankrayn
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Dans son insouciance ou inconscience, ou un peu des deux, il avait plus l'impression de promener la petite qu'autre chose. A voir comment elle semblait totalement hors situation et intéressé par le fait d'aller voir ce que c'était par curiosité plus que par possible relation avec leur mission.
La bonne nouvelle était, si tant que ça en était une, qu'il commençait de mieux en mieux à la cerner et a la comprendre.

Il ne put s’empêcher de secouer doucement sa tête en l'entendant dire une excuse qu'un gamin aurait dit avant de la voir reprendre la tête du duo comme si elle avait déjà oublié ce qu'elle venait de faire. Ce ne fut que quand elle repassa devant lui pour la seconde fois qu'il remarqua qu'elle n'avait pas d'arme en main et ne put s’empêcher de la questionner là-dessus.


"Rassure moi tu as pas oublié t'es armes quand même, vu t'es mains vides..."

Une manière polie et indirecte de lui rappeler qu'on était pas là en visite touristique et qu'il était plutôt logique de sortir son arme en cas de surprise.

Il la suivit donc silencieusement après son petit rappel dans les tunnels d'assainissement, il ne put s’empêcher de remarquer que le professionnalisme impériale se retrouvait même dans les endroits les plus insolites comme les égouts. Les tunnels étaient bien fabriqués et entretenus même si la luminosité était quasiment absente, peut-être que la maintenance était effectué par des droïdes ou des esclaves, ce qui ne seraient pas des plus inhabituelles étant donné qu'il ne voyait pas un civil impérial faire un travaille aussi dégradant. 

Suivant donc le tunnel, ils arrivèrent devant une nouvelle porte manuelle. Avec ce qu'ils avaient rencontrés la dernière porte qu'elle avait ouverte, il s'attendait à ce qu'elle tente d'examiner la porte avant de l'ouvrir et qu'elle vérifie ensuite derrière celle-ci après l'avoir entrouverte.
Nop, elle l'ouvrit directement sans aucun examen ou observation, sans rien qui ne puisse montrer qu'elle ce soucier qu'elle puisse être piégé ou pire.
Il resta un temps immobile par la surprise d'une telle scène en la voyant rentré dans ce qui semblait dans une salle de service sans une pause avant de la suivre voyant que rien ne lui avait explosé à la figure.

La pièce devait être une salle de maintenance de certain système avec les tuyauteries et compteur qu'il pouvait repérer sur le mur au fond de celle-ci. Si cela devait être le but initiale de la pièce, elle avait été manifestement ré-aménagé comme camp de fortune avec le tas de paillasse dans un coin qui devait servir de zone de repos et la table et chaise de l'autre coté qui devait être la zone pour repas et repos.

Après un dernier examen de la salle, il se mit comme elle à la fouiller pour espérer trouver un quelconque renseignement et n'avoir pas fait tout cela pour rien.
Il remarqua rapidement que tout semblait indiquer que la salle était habité et que les occupants semblaient l'avoir quitté en urgence. Les lits étaient défais, les possessions étalés par terre dans un chaos des plus visible et de la nourriture entamé était encore dans certain plat. Le manque de trace de blaster et de sang indiqué qu'il n'y avait pas eu combat mais force est de constater que quelque chose avait forcé tout ce beau monde à fuir.
Et au vu de l'état de décomposition de la nourriture ce n'était pas eu qui les avaient fait fuir avec Maxence qui avait déclenché l'alarme.

Est ce que cela était en lien avec la cellule d'espion républicain ? Ou alors est ce que c'était autre chose ?

Il avait beau réfléchir, il n'était pas non plus un inspecteur de la FDP et ne pouvait non plus faire des conjectures et hypothèses sans information. Il allait répondre à sa camarade quand il lui semblait entendre quelque chose venir du tunnel de l'autre coté de la porte entrouverte.
Braquant celle-i de son fusil et se mettant à couvert derrière une armoire, il fit signe silencieusement de la main à Maxence.

Il espérait seulement qu'elle n'allait pas lui répondre à vive voix, car ils pourraient peut-être surprendre ce qui allait arriver.
Maxence Darkan
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Les gens manquent cruellement d'attention, loin d'elle l'idée de se plaindre d'une société consumériste qui par l'appâtage incessant des foules poussait toujours plus loin le bouchon de la folie, en ajoutant que tout le monde, à partir du moment où on s'occupait de vous pour vous nourrir et vous maintenir en vie, naissait avec une cuillère dans la bouche, des ingrats que ne pouvaient avouer et remercier ne serait-ce qu'un pseudo-Dieu des les avoir mis au monde. Cet... J'en étais où ?... Ah oui ! Cet tefemme, celle qui avait écrit cette bouse sur le Datapad, elle ne manquait pas de toupet, se plaindre de l'empire, quelle bonne blague ! Bon, d'accord niveau sécurité sociale, on avait vu mieux, mais l'ordre et la sécurité -en elle-même- n'avait pas de prix.

Joseph prenait son temps à répondre, ce qui agaça très vite la blondinette avec un taux de patience dont le plafond était le plancher. Elle souffla un grand coup en laissant sa lecture de côté avant de le chercher. Ce cachottié jouer à cache-cache derrière une armoire. Allant à se foutre de sa gueule, elle comprit juste avant sa remarque désobligeante, grâce à ses signes, qu'il ne jouait pas vraiment... maintenant qu'elle y pensait, jouer ne semblait en rien une priorité pour lui. Il y avait du bruit, elle aussi l'entendait. Un clic rapide plus tard, sa lumière était éteinte, dans le noir, elle n'y voyait pas grand chose, ses yeux n'avaient pas le temps de s'habituer au soudain manque de lumière, mais elle improviserait par rapport à la configuration de la pièce qu'elle s'était faite dans la tête. Elle dégaina -enfin- un de ses blasters, s'il s'agissait d'agents d'entretiens, tant mieux pour eux, ils s'en sortiraient avec une grosse frayeur et un œil au beurre noir pour l'un d'eux, elle partait du principe qu'ils étaient forcément plusieurs pour se déplacer dans des égouts. Sinon, ils sont déjà quasiment mort : Un balle par-ci, de l'intimidation à base de phrase d'accroche un peu cliché par-là et hop, comme une lettre à la poste.

On y était, le bruit se rapprochait. Des semelles raclant le sol humide et sale ainsi que des voix, une typiquement féminine, l'autre approximativement masculine. Deux personnes donc, elle voyait déjà comment les choses allaient se dérouler. Leur lampe torche réfléchissait sur l'ouverture de la porte, ce qui facilitait la vue de la jeune femme, les voix, quant à elles, se questionnaient sur le oui ou non du fait qu'elle fusse toujours ouverte avant de lentement s'étouffer derrière des semblant de discrétion. La tension -pas vraiment- palpable Maxence se positionna proche de l'ouverture, attendant que les gugusses se rapprochent. Leurs pas prétendument silencieux les trahirent alors qu'ils venaient d'atteindre les lieux, un blaster dépassa de l'entrée. La blondinette, prise d'un élan pugiliste un peu stupide, frappa la main qui tenait l'arme, avant de faire à la femme, une femme aux yeux globuleux étonnés. La mercenaire lui lança son poing dans le nez, l'attrapa par l'épaule pour la maintenir contre elle, bras autour de son coup, son Westar-35 en direction d'un rodien, trop indécis pour tirer, il faut dire, qu'une fenêtre de tire aussi réduit avec une chance de tirer sur sa partenaire, ça n'est pas le plus optimal pour appuyer sur la détente.

-Couché ! Couché j'ai dit ! Il ne savait pas quoi faire et « couché » était un peu confus comme explication. Pose ton arme abruti.

Il s’exécuta à la demande, lentement, alors que la femme gémissait sans bouger pour autant, il fit glisser l'arme à ses pieds. Tout tremblant, il avait l'air d'un homme de terrain qui n'avait pas vu le terrain depuis un bout de temps. Finalement, tous se figèrent, le silence commençait à se faire pesant, Maxence tira dans la jambe du rodien qui s'écroula dans un long cri de douleur. Elle poussa ensuite sur équipière dessus, continuant à les tenir au respect de son arme.

-Pourquoi t'as fait ça ?! Putain il a j'té son arme !

-Vous êtes quoi au juste ?

-Des agents d'entretiens !

-Avec des flingues ?

-C'est pour se protéger des gens comme vous, j'vous en prie, laissez nous par...

-La ferme.

Maxence affirma la menace d'un geste plus sur, pointant l'infirme de son arme, droit vers la tête. La femme, dans un hoquet de terreur se blotti contre lui, comme bouclier humain, on ne pouvait pas faire plus touchant.

-Vous m'faites presque pitié. Chéri ? Lança-t-elle à Joseph pour ne pas le mettre dans l'embarras -aucune idée de pourquoi « chéri »- Dans tout les cas, une carrure masculine avec une telle armure, dans l’inconscient, ça impressionne plus -l'inconscient est sexiste, faut s'y faire je suppose-. Tu pourrais rafraîchir la mémoire de nos invités ?
Joseph Vankrayn
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Salle de surveillance et de gestion des déchets - Quelques heures avant leur rencontre

" Franchement... j'aime bien une soirée comme ça pas toi ? "

Le rodien se retourna vers sa camarade assis sur sa gauche.

" Trop calme pour moi... On n'a pas eu une seule alarme, mais ça va changer de toute façon on va devoir aller faire un tour. "

" Encore !? Mais on en fait un au début de notre garde. On pourrait pas rester ici ? Je déteste descendre, l'odeur me reste dessus et j'ai un mal fou à la faire disparaître ! "

" Allez fait pas ta chochotte ! Surtout que si tu veux être payé faut descendre, ils savent si ont passe ou pas en bas. " *Dit-elle avec une voie critique.*

" Tain ! T'es sur que c'est sans risque ? Parce que si on se fait chopper pas à notre poste on va se faire saquer. " *Il ne semblait pas confiant.*

" Bien sur ! Y a rien en bas de dangereux... Je l'ai fait plusieurs fois et ça dure pas longtemps... Au pire. " *Elle se rapprocha de lui.* " J'ai de quoi nous protéger. "

Son camarade de travaille se rapprocha d'elle curieux comme un gungan.

" Ah ouai ? C'est quoi ? "
" Des blasters ! "
" T'es dingues si on nous choppe avec c'est pas un avertissement qu'on va se prendre, mais un aller directe en cellule ! "
" T’inquiète, y aura personne et s'il y a quelqu'un c'est surement un criminel. Pas dans son intérêt de parler de se qu'il a vu ou entendu... "

" Tu en as déjà croisés ? "
" Ouai... Tu tires en l'air et c'est bon... " *Elle regarda l'heure avant de se lever.* " Aller faut descendre maintenant ! Je pense que j'ai assez supporté t'es jérémiades. "

Elle se leva et prit son casque avant de sortir de la salle sans se retourner.

"Hey ! Attend moi !"

la salle retomba dans un silence complet... Seulement brisé quelques minutes plus tard par une alarme qui s'alluma, plongeant la pièce dans une lueur rougeâtre.


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Quelques heures plus tard dans les égouts

" Alors tu vois... Y a personne... "
" Ouai ouai... Pour l'instant ! "
" Rhoo ça va... C'était pour blaguer le coup du rat... "
" Ha ha ! Très marrant ! "

Le rodien secoua la tête insultant dans un murmure sa camarade et se rappelant une énième fois qu'il ne devrait plus accepter de faire ça là prochaine fois... Pour certainement le refaire au final.

Il était perdu dans ses pensés quand un bruit d'alarme au loin le fit à nouveau sursauter et braquer son blaster vers le tunnel d'où venait l'écho du bruit.


" Hé ça !? C'est quoi ça ? Encore une de t'es blagues ? "
" Alors là non... C'est pas moi et va falloir aller voir. "
" Quoi ?! Mais jamais de la vie je vais y aller ! "
" Va falloir si tu veux être payé du con ! Allez viens c'est surement les mecs de la dernière fois qui sont retourné prendre des trucs. "

La rodienne prit le tunnel d'où venait le bruit d'alarme qui c'était entre temps arrêté pour une raison inconnue, suivit par son compagnon clairement paniqué.

"Attend ! Tu les connais ?! "
" Ouai... Des contrebandiers ou passeurs que j'ai effrayé il y a plusieurs jours... T’inquiète, ils seront certainement plus là quand on arrivera dans leur cache. "
" T'es sur ? " *Dit-il de manière toujours aussi paniqué.*
"Mais oui je te dis.. Allez viens ! "

Ils marchèrent donc dans un silence tout relatif, arme en main prêt à faire feux. Cependant, ils ne croisèrent personnes sur le chemin qui les amena à la fameuse porte entrouverte qui d'après la rodienne menait à la planque des contrebandiers.

" Tu crois qu'il y a quelqu'un ? " *Dit-il derrière sa camarade.*
" Va falloir aller voir... "
" Toi d'abord ! Je te suis juste derrière... "
" M'aurait étonné tiens ! " *Dit-elle clairement habitué à la chose.*

Il la vit s'approcher de la porte et la pousser un peut, la lumière du couloir éclairant en partie la pièce dans un tunnel de lumière. Elle venait à peine de mettre un pied dans la salle qu'il vit quelqu'un l'attaquer et la désarmer avant de la prendre en otage.

Totalement sous le choc et désemparé, il braqua la personne d'une main tremblante ne sachant pas quoi faire dans une situation où il n'était clairement pas à sa place.


" Couché ! Couché j'ai dit ! " *Dit l'assaillante d'une voie forte et menaçante* Pose ton arme abruti. "

Il fit ce qu'elle demanda, ne voulant pas risquer sa vie et cella de sa camarade de travaille devant cette folle à lié sortie de nul part. Cela étant dit, ça ne lui épargna pas un tir dans la jambe qui le fit s'écrouler par terre sous la douleur et la surprise, avant de se prendre sa camarade qui lui tira un nouveau gémissement de douleur.

" Pourquoi t'as fait ça ?! Putain il a j'té son arme ! "

" Vous êtes quoi au juste ? "

" Des agents d'entretiens ! "

" Avec des flingues ? "

" C'est pour se protéger des gens comme vous, j'vous en prie, laissez nous par... "

" La ferme. "

* Super niveau conversation... Rhaa putain ça fait mal... Ma jambe... *
Il se tenait la jambe reprenant son souffle et tentant de se calmer tandis que la rodienne et la blonde semblait se prendre la tête avant que celle-ci ne se tourne vers le fond de la pièce totalement obscur.

" Vous m'faites presque pitié. Chéri ? Tu pourrais rafraîchir la mémoire de nos invités ? "

* Chérie ? Attend elle est pas seule la folle ?! Y en a un autre ? *

A peine venait-il de penser cela qu'un homme entièrement recouvert d'une armure de la tête au pied, sortie de l'ombre comme un tueur en série d'un vieux holo film d'horreur... Blaster braqué sur le couple. Ce fut à se moment là qu'il se félicita d'avoir obéit à la petite blonde sinon il se serait certainement fait abattre par l'armoire de métal.

Le duo par terre regarda la chose s'approcher d'eux dans un silence étouffant, avant de se mettre à fouiller le blouson de travaille de l'homme, jetant par terre sans état d’âme tout ce qu'il pouvait trouver le fouillant entièrement.

Il prit un temps pour examiner son badge d'agent d'assainissement avant de porter son intérêt sur le datapad qu'il portait à la ceinture et d'examiner les informations dessus.


" Agent Chriss Ross... Assermenté d'un niveau D... Dont il est clairement indiqué sur votre emplois du temps que vous êtes de poste en salle de surveillance... Et pourtant vous êtes ici, dans les égouts... Armés... "

La voie de l'homme semblé être dénué d'humanité et fit frémir Chriss non pas de douleur mais d'une peur viscérale... Il en venait presque à apprécier la folle.

" Abandon de poste et port d'arme illégal... Peut coûter une grosse amande et une peine de prison ça... " *L'homme lui jeta le badge et le datapad dessus.* " Cependant agent Chriss vous avez commit un énième crime qui vous coûtera nettement plus chers... "

" Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Je n'ai rien fait d'illégal et puis vous êtes qui pour nous... "

" Sédition... Trahison... Association avec des espions républicains et pour finir... Menace à des agents du clergé sith. "

Chaque parole était comme un poignard qui faisait pâlir de plus en plus les visages des deux personnes à terres.

" Attendez ! Je n'ai rien fait ! Je ne sais rien ! je le jure ! "
" Donc votre présence dans ces tunnels et fortuite ? "

Il ne pouvait pas voir le visage de l'homme, mais il jurerait qu'il était entrains de sourire comme s'il venait d'attraper une sourit par la queue.

Pendant se temps, Chriss était entrains de réfléchir comme si ça vie en dépendait pour essayer de trouve un rapport.


* Euu... Comment être dans le tunnel à un rapport avec des espions ? Je suis ici juste pour gagner un peut de crédit moi... J'ai croisé aucun espion... Attend... *

" C'est elle ! " *Dit-il en s'écartant de Lana comme si elle portait la peste.* " C'est elle qui m'a dit qu'on pouvait se faire de l'argent facile en patrouillant les tunnels ! C'est elle qui travaille avec les espions ! J'le jure je sais rien moi ! "

" Connard ! Espèce de salaud ! Tu mens ! "

Elle avait faillit lui sauter dessus, si ce n'était la folle qui lui avait foutu un coup la renvoyant à terre sans douceur.

Chriss quand à lui, rampa en direction de l'homme qu'il voyait maintenant comme la seul bouée pouvant l’empêcher de coulé.


" Jl'e jure ! Elle leur envoi des messages via son holo communicateur ! Elle m'a dit qu'ils pouvaient savoir si on descendait faire la ronde ou pas ! Elle a même dit qu'y avait un endroit où on devait pas aller ! J'vous jure ! "

Il c'était mit à genoux devant l'homme, jetant sa dignité aux égouts, littéralement, pour sauver sa vie. Cependant ce qu'il vit lui fit perdre les dernières couleurs de son visage...

Car quand il remonta le visage pour regarder son reflet blanchâtre sur le métal du casque de l'homme, il vit le bout du canon du pistolet blaster juste devant son front.


" Merci de votre coopération... "

ZAP

Une brève lueur l'éblouie avant de sentir un engourdissement dans tout son corps et de se faire engloutir par le noir total. 
Maxence Darkan
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Regardez le ! Quel homme ! Ce mâle alpha en armure flamboyante, entrant en scène tel un prédateur ayant piégé sa proie, sortant les crocs, prêt à bondir ! Ce panache n'a d'égal que son fessier moulé dans ses protections. Qu'elle en prenne de la graine cette blondinette, il ne suffit pas de pointer un flingue sur la tempe de quelqu'un pour qu'il mouille son pantalon, il fallait l'intonation, la prestance et un vocabulaire bien plus évolué que son langage fleuri. Tellement prise dans son délire de jeune dévergondée solitaire n'appartenant qu'à elle-même qu'elle en oubliait presque le fait que le clergé Sith l'avait engagé, ce qui signifiait que durant cette mission, elle en imposait un maximum ici. Le rodien n'avait aucune, mais alors au-cune -excusez-moi pour ce langage un peu cru- putain de dignité, son froc devait être rempli de ses excréments avec ses petites larmes qui chatouillaient le bout de ses yeux, Maxence -sadique comme pas deux- était à deux doigts d'exploser de rire quand il se mit à ramper aux pieds de Joseph.

Il avait tout balancé, pas besoin de torture physique, ni même de menacer sa génitrice, il suffit de lui lancer « agents du clergé » pour qu'il perde ses moyens. Et alors, il y eut ce grand final, la beauté du geste, la patte « Joseph ». Quand sa petite pression se termina, le rodien s'était écroulé au sol dans son dernier élan de pathétisme puis, un silence retentit.

-Oh pu... tain. « Merci pour votre coopération. » Singea-t-elle en tentant de l'imiter avec une voix grave tout en gloussant. Bon, à ton tour je suppose.

La femme, toujours au sol semblait terrifier par -premièrement- le sang glacial de l'homme en armure et -secondement- de la blondinette tarée. La mercenaire, n'en ayant pas grand chose à battre, saisit la femme d'entretien par ses cheveux mis-longs pour la traînée à quatre pattes vers l'intérieur de ce qui semblait être une ancienne planque. Elle chouinait et se débattait mollement, ne souhaitant sûrement pas trop froisser son nouveau copain en armure. Maxence ne trouvait pas de chaises pour cet interrogatoire surprise, mais il y avait ce vieux matelas qui ferait l'affaire. Elle s'était dit que la mettre en pression, juste en la plaçant dans une salle sombre, éclairé directement par sa lampe torche la ferait suer à grosses gouttes. Elle la jeta dessus, s'accroupit pour se positionner à peu près à sa hauteur avant de lui coller son blaster sur le genou.

-J'ai pas vraiment d'temps à perde avec toi, alors on peut la jouer cool, ou te détruire le corps petit bout par petit bout. Compris ? Elle acquiesça frénétiquement de la tête. Bon, alors, mon p'tit doigt m'informe que ton cher collègue de travail n'en a pas grand chose à péter de toi et que, possiblement, il t'a balancé tout en se chiant dessus, la question étant... disait-il la vérité ?

L'interrogée plissait des yeux face à l'éblouissante lumière qui la fixait, cependant, elle pouvait sentir le canon du blaster de Maxence joyeusement collé à sa rotule n'attendant qu'une question peu satisfaisante pour en faire de la bouillie. Elle levait instinctivement les mains en l'air tout en serrant les dents, finalement elle glapit.

-C'est qu'un menteur ! Il a jamais eu de couilles, sous pression il dit n'importe quoi !

La blondinette inclina légèrement la tête en faisant la moue, elle se tourna ensuite vers Joseph rapidement pour lui adresser un regard dubitatif. Franchement pas très satisfaisant tout ça, mais elle émit un doute au fait de lui exploser le genou, dans son infini bonté, elle lui offrit une deuxième chance.

-Ok, d'accord, j'ai p't'être pas été assez clair... j'ai été assez clair ? Lança-t-elle à son équipier sans attendre de réponse. Non, disons que non. Elle inspira un grand coup. Si j'ai bien pigé, et reprend moi si j'me trompe, mais toi et ton pote, vous êtes sortis de votre poste avec des flingues pour vous « faire de l'argent facile dans les tunnels » ou je n'sais quoi... comme ça ? Les gens chient de l'argent ? C'est magique, un autre pouvoir de la Force peut-être ?

En appuyant son canon un peu plus fort, elle gémit un instant avant de continuer.

-C'est bon ! C'est bon.... tirez pas. Y a quelques temps un groupe de passeurs ou je sais pas trop quoi s'est installé ici, mais je savais pas qu'ils faisaient partis intégrante de la République j'le jure. La mercenaire enroula sa main sur elle même pour lui dire de continuer. Y avait... y avait des gosses et plein de gens, je savais pas quoi faire, j'leur ai juste dit qu'ils avaient rien à faire là et que j'appellerais les flics s'ils restaient.

-Et t'as pas appeler les flics ?

-Beu... bah... non, ils sont pas restés, ils m'ont filé un paquet de tunes pour leur laisser une journée, le lendemain ils étaient plus là.

-Aïe... accepter les pots de vins... c'est pas bien. Elle prenait ce ton, celui qui se référait à une empathie sarcastique. J'dois t'avouer que franchement j'en aurait pas eu grand chose à foutre, mais le boulot tout-ça-tout-ça. Tu risques de prendre franchement chère dans notre rapport, aider des Républicains sur le territoire de l'Empire... c'est pas ton jour hein ? Après... on peut s'arranger... être plus clément sur la paperasse si tu vois ce que je veux dire ? Il suffit d'étoffer un peu cette histoire de passeurs.

-Ouais, ouais évidemment ! Pendant que l'un d'eux me filait l'argent, j'ai entendu une discussion entre deux autre passeurs, ils discutaient d'un soit disant QG, j'ai pas tout compris, ils parlaient d'un « mouvement » ou j'sais plus quoi, soit disant qu'ils allaient peut-être « décaler »... J'en sais pas plus, c'est tout ce que j'ai pu entendre... ça c'est passé y a deux jours. Voilà, j'vous ai tout dit, j'peux partir ?

-Ah super, tu fais vraiment chier.

En se levant, elle actionna rapidement le mode non létal de son arme avant de lui tirer dans le ventre. Vue la distance à laquelle le coup fut tiré, elle risquait de dormir pendant un bon bout de temps en plus de se réveiller avec un mal de ventre assez violant, rien qui ne puisse s'arranger en une bonne journée de repos. Maxence se dirigea ensuite vers l'homme qui l'accompagner pour le prendre par les aisselles et le traîner aux côtés de sa compagne, l'un sur l'autre, comme un couple complètement défoncé n'ayant même pas réussi les préliminaires.

-J'sais pas pour toi, mais ce qu'ils ont fait, c'est pas mon problème et j'suis pas payée pour les dénoncer. Elle observait les assommés avec une once de colère. Si elle dit la vérité, il faut prier pour que ses enfoirés n'aient pas encore décalé.
Joseph Vankrayn
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Il regarda le corps de l'homme se contorsionner dans ses derniers mouvements musculaires avant qu'il ne s'immobilise une dernière fois, sombrant dans l'inconscience.

Il fallait dire qu'un tir de pistolet blaster à bout portant, même avec le mode "étourdissant" cela avait du lui secouer la cervelle assez violemment. Certainement qu'il allait avoir un mal de crane carabiné au réveille, mais cela allait certainement être son soucis le moins préoccupant.

Cela étant dit, il ne porta pas plus d'attention à l'homme et se détourna de lui pour regarder par derrière son casque froid sa camarade qui semblait se prendre elle aussi au jeux de l'interrogatoire en tentant de recopier Joseph à sa sauce.

Une petite menace physique pour commencer, alors qu'il était aussi très clair qu'elle pouvait mettre la menace à exécution vu qu'elle lui avait déjà tiré dessus. Profitant qu'elle était entièrement concentré sur sa camarade, il sortie rapidement dans le tunnel pour vérifier que tout semblait sécurisé pour le moment avant de retourner observer le duo en silence ne voulant pas la gêner dans son questionnement.

Bien entendu elle ne cacha rien, mais elle sembla parler des anciens occupants de la salle et sembla croire que ceux-ci étaient les espions républicains. Ce qui n'étaient clairement pas le cas, mais il n'allait pas le lui dire et continua d'écouter en silence.
D’ailleurs il jeta un coup d’œil rapide vers Max vu qu'elle semblait elle aussi se perdre dans les paroles de la femme terrorisé parlant comme si le groupe était réellement des espions et si l'on voulait en apprendre plus sur eux... Ce qui n'était pas le cas.

Elle pouvait pas lui poser la question sur les communications ou alors la zone interdite dans les tunnels ? C'était clairement plus dans l'optique de leur recherche que celle des passeurs, mais elle semblait ne pas penser cela.
Tout cela pour avoir des infos sur un groupe de passeur qui n'avait certainement aucun rapport avec leur cible, pourquoi pensait-elle d'ailleurs que les passeurs sont en rapport avec les espions alors que les informations du Clergé Sith faisait clairement mention de l'entreprise du bâtiment utilisé comme couverture.

Il la regarda se tourner vers elle, ne comprenant pas si elle parlait des passeurs ou des véritables espions.


" Je les incluraient dans mon rapport au clergé mais le problème est pas là. Pourquoi crois-tu que les passeurs ont un quelconque lien avec la cellule d'espion républicain ? Je l'ai assommé de tous ces crimes pour voir s'il allait nous donner des informations pertinentes, tu sais prêcher le faux pour avoir le vraie. " *Il s'approcha de la femme assommé et la fouilla sans pudeur.* " Et la seul information que j'ai trouvé digne d’intérêt était celle des messages que s'envoyait la femme et celle de la dite zone interdite. Tu aurais put la questionner la dessus avant de l’assommer, je pense que ça à un lien plus probable avec les espions que le groupe de passeur. "

Il trouva comme sur l'homme un datapad ainsi que son badge de travaille et le fameux communicateur dont il fouilla les messages pour vérifier s'il y avait bien quelque chose d’intéressant.

" Et puis le truc des deux jours, je pense que c'est tout simplement les passeurs qui ont du changé de planque vu que celle-ci était cramé tout simplement... "

Il trouva bien une conversation qui semblait être celle que l'homme inconscient avait mentionné, mais il n'était fait nul part dans celle-ci une quelconque information ou indication qui aurait put les aider.

" Tiens ! Essaye de voir si tu trouves quelque choses toi... "

Il lui jeta le communicateur avant de se tourner vers le datapad de la femme qui était devenu son nouvelle objet d’intérêt.

" Ruug'la tu me reçois ? "
" Biifrrrrrru ? "
" J'ai un datapad à fouillé, essaye de voir s'il y a un système de géolocalisation intégré et si c'est le cas détaille moi le tout sur une carte des égouts. "
" Bipbufrrrrrrrbop ! "
" Je te recontacte ! "

Il coupa la connexion et brancha le datapad  à un transmetteur pour que son chers camarade de métal puisse, avec de la chance et si la transmission passe, fouiller les rames de mémoires du datapad dont certaines zones étaient sécurisés.


" Dans le pire des cas si il n'y a rien, je pourrais toujours la réveiller ou alors on continu dans le tunnel en direction des tunnels situés vers le bâtiment de l'entreprise qui leur sert de couverture. "

Il jeta un coup d’œil vers Max pour regarder ce qu'elle faisait et pour avoir son avis.
Maxence Darkan
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Mais quelle idée aussi de lui filer le rôle d'interrogatrice, elle ne fait pas ça elle, il réfléchit bien trop aussi. Maxence, qui faisait une tête des plus confuses, ne comprenait pas ce qu'elle avait fait de mal, elle l'avait interrogé, dit ce qu'elle avait à dire et hop, au dodo les collabos. Visiblement, ça ne plaisait pas à Joseph. Bon d'accord, il marquait des points un peu partout, dans tous les cas, elle n'avait sûrement pas envie de la réveiller, parce que ça voulait dire plus de boulot, du temps en plus pour des informations qui, de toute façon, revenait à buter des Républicains dans l'Empire.

-Tu t'poses trop de questions mon grand, j'pense juste que si des passeurs se sont installés aussi près d'une cellule d'espionnage, c'est pas par hasard.

Alors elle attrapa le communicateur de la femme, elle le considéra un instant avant de le coller à son bracelet et s'écarter du chasseur de prime agacé.

-Télécharge les communications.

-Tout de suite.

Le sans contacte, quelle incroyable invention. Toutes les communications de l'employée des égouts venaient de se télécharger dans un petit dossier sur son bracelet. Bon, ça avait pris son temps, mais les fichiers étaient plutôt lourds et les éplucher allait prendre du temps pour sûr. Alors elle se lança sans attendre. La plupart des communications étaient des « Salut fréro ! Comment vont les enfants ? » ou des appelles concernant son boulot de merde, rien de bien concluant. Assise dans un coin ou ça n'était pas trop sale, elle continuait de se faire chier à écouter sa satanée voix criarde à travers ses hauts parleurs -ouais pas de chance, elle n'avait pas de quoi rendre ton ça plus intime-. Finalement, elle s'arrêta sur une discussion ou cette horrible voix fluette venait à s'atténuer pour être plus discrète.

La communication datait d'il y a peu, mais les données semblaient légèrement corrompu, comme une tentative de suppression, empêché par un système de cloud automatique, intégré au comlink. Pas de chance, si la technologie offrait le droit d'un sans contacte immédiat, il réprimait largement les libertés individuelles de chacun... arrêtez de me juger, c'est vrai ! En plus ils se trouvaient dans l'espace de l'Empire, évidemment, la sécurité avant tout. Ouais, enfin bref, donc, sur l'appelle, elle discutait avec une étrange voix masculine très grave, qui lui donnait des ordres, des endroits à respecter, tout ça, en échange d'une belle somme pour sa personne.

-Tunnel B-48... salle A.

Répéta-t-elle à mi-voix. Elle continua d'écouter silencieusement, une histoire de rendez-vous étranges, fixés habituellement à une heure précise pour récupérer son due et d'autres informations complémentaires à son rôle dans tout ça. Dans un enthousiasme fort peu caché, elle se redressa après avoir écouté jusqu'au bout pour prévenir son partenaire.

-J'ai un truc. Elle pointa la femme inconsciente. Cette petite coquine nous cache des trucs. J'ai aucune idée de si c'est lié aux passeurs ou non, mais c'est très clairement des ordres de la part de la cellule Républicaine. C'est flou, je peux t'faire écouter s'tu veux, mais j'ai assez perdu de temps. De c'que j'ai pigé, elle esquivait certains tunnels pour laisser place libre aux espions en échange d'argent. Sur la communication ils disent pas tout, mais ils lui donnaient rendez-vous dans une salle spéciale : Tunnel B-48, salle A. Tu veux toujours la réveiller ?

Railla-t-elle avant de mettre un petit coup de pied à la jambe de l’assommée. Qu'est-ce qu'elle était insupportable cette gamine.

-Je dois t'avouer que ça m'saoule de rester dans ce coin puant. On les laisse là et on avance, tu m'expliqueras ce que t'as trouvé en chemin.

Elle regarda sur le -bon- plan des égouts où se trouver ce fameux tunnel avant de se mettre en chemin. Contrairement à Joseph, le fait de les inclure sur son rapport ne lui importait que très peu. Elle détestait faire des rapports, alors si c'était juste pour foutre en l'air la vie d'opportunistes comme eux, elle ne voulait tout de même pas punir des gens d'avoir la meilleure mentalité possible dans la galaxie.
Joseph Vankrayn
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Vous pensez que travailler avec d'autres camarades de métier était toujours facile ? Vous ne pouvez pas plus vous tromper que ça. Il ne fallait pas oublier que dans notre métier, tous ceux qui arrivent à survivre après quelques années développe un fort caractère, et ça si ce n'était pas déjà le cas quand ils avaient commencé la profession.

Cela étant dit, c'était aussi un gage que l'on n'avait pas à faire à un bleu et que il y avait toujours plus de chance qu'il, ou elle dans le cas présent, allait se montrer utile et faire sa part de boulot.

Elle pensait que le groupe de " passeur " avait un lien avec la cellule d'espion républicain. Joseph quand à lui pensait le contraire et que tout cela n'était aucunement relié.
L'étude du communicateur de la femme n'ayant rien donné pour lui, il lui avait passé avant de s'attarder sur son datapad et essayer d'examiner le chemin parcourue espérant avoir une touche.

" BiouuuUp ! "

L'attente n'avait pas était longue et Ruug'la le recontacta après quelques minutes.

" Alors du nouveau ? "
" Bipbub bop. "
" Parfait ! Transmet moi tout ça que je l'examine. "

Il attendit que ce qu'avait put trouver son camarade métallique lui fut transmit avant de l'afficher sur son HUD et examiner le plan 2D des tunnels. Un point rouge représentant la femme apparut et commença son voyage dans le réseau de tunnel en remplissant une partie avant de s’arrêter dans la salle où ils étaient actuellement. 
A première vue rien ne semblait anormale dans sa ronde.

" Tu pourrais rajouter tous les mouvements dans le réseau d'égout qu'il y a d'enregistré dans la balise ? "
" Bip boup ! "

A peine avait-il finit de parler que d'autres tracés apparurent un peut partout sur la carte la remplissant quasiment entièrement en ne laissant qu'une dizaine de tunnels non parcourus.

" Bien maintenant marque moi tout les tunnels où elle n'est jamais passé. "
" Bouuuu... "

Joseph pensait en effet que ce que l'homme avait dit sur une certaine zone interdite était en rapport avec le groupe d'espion et si on retournait la chose à l'envers alors tous les endroits où elle n'était pas allé était possiblement les planques desdits espions.
Dans tous les cas, c'était la seul chose auquel il pouvait penser pour l'instant alors que sa camarade quand à elle semblait écouter les discussions sur le communicateur.

Retournant son attention sur la carte devant lui, il remarqua alors moins d'une dizaine de tunnels qu'elles n'avaient semble-t-il jamais prisent et qui semblait en étant tous marqués former un cercle dont les tunnels étaient tous dans une même direction.
Voilà une piste plus qu’intéressante, car cela indiquait sur le plan une zone beaucoup plus précise du possible endroit où se trouvait leur planque. Serte la zone entouré par les tunnels surlignés sur la carte n'était pas non plus petite mais cela rapetissait grandement leur zone de recherche.

Continuant d'examiner la carte, il pouvait voir des points s'allumer dans des tunnels en dehors du " cercle " et demanda à Ruug'la de les noter. Cela était peut-être dans caches et autres zones de stockage utilisé par la cellule d'espion, après tout il était courant même dans la criminalité de séparer ses œufs et de ne pas tout mettre dans le même panier.
Ses employeurs allaient devoir faire une descente et un grand nettoyage plus tard.

Il continua d'examiner la carte quand Max l'apostropha pour lui parler de ses découvertes.
Découvertes plus qu’intéressante car elle avait trouvé l'endroit d'un rendez-vous avec les employeurs du duo, probablement les espions républicains, et qu'ils devaient certainement ne pas vérifier certains tunnels durant leur patrouille sous leur paye.
Si cela était vrai et couplé avec se qu'il avait dégoté dans le datapad alors ils allaient pouvoir faire un tour dans leur QG et s'il arrivait à capturer vivant l'un de leur lors de la " paye " alors c'était un bonus conséquent.

Surtout que le Clergé voulait capturer le chef de la cellule et ça allait pas être donné, les espions étant du genre paranoïaque et fuyard au moindre problème. Ce qu'il comprenait parfaitement...

Cependant, à peine avait-elle finit de lui expliquer ce qu'elle avait trouvé et se qu'elle comptait faire que la voilà partit de la salle, sans lui laisser le temps de réagir et l'obligeant à la suivre à contrecœur.

" Pour ma part j'ai réussit à trouver quelque chose sur son datapad. J'ai demandé à mon vode de me sortir les tunnels où elle n'était pas passé et avec ce que tu m'as dit... Je pense avoir drastiquement réduit notre secteur de recherche pour leur QG en plus de quelques possibles caches annexes dont j'enverrais les coordonnés à notre employeur. "

Avant de partir il n'avait pas oublié d'enlever les cellules des fusils du duo pour ne pas risquer quoi que se soit.

" Je pense qu'on aurait quand même put utiliser la femme pour le rendez-vous... A moins que tu ne comptes prendre sa place. " *Il sourit sous son casque.* " Tu aurais presque la tenue de l'emplois. "

Elle n'allait certainement pas changer d'avis alors cela ne servait à rien de parler de cela et ils avaient encore un certain temps avant de rejoindre le lieu de rendez-vous. Vu qu'elle voulait tant y aller sans risquer le duo autant qu'elle y aille jusqu'au bout...
Dommage qu'il n'avait pas de grenade incapacitante cela aurait été d'une utilité mortelle dans de tel situation... Il faudra qu'il en prenne la prochaine fois.

" Mais bon essayons de le capturer vivant au moins... " 
Maxence Darkan
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Que des informations utiles visiblement, pour tous les deux, ils avaient de quoi mettre la femme en prison pour un long moment, heureusement, pour elle, Maxence n'était pas en rogne ou quoi que ce soit à son égard, croyez-en l'expérience de la blondinette, la mettre en colère n'arranger jamais rien sur sa situation initiale, aussi stable se trouvait-elle. Son efficacité dans la recherche, à Joseph, donner de sacrés coups d'avances à nos deux énergumène, désormais, ils savaient exactement où aller, sans chance de se faire surprendre sur le chemin et de quoi largement faire une embuscade aux républicains.

-C'est pas une idée d'merde c'que tu m'dis là. En espérant qu'ils envoient pas toujours les même personnes et qu'ils me reconnaissent pas sur le coup, ça peut le faire. Dans tous les cas, j'compte sur toi pour me couvrir.

Il n'y avait pas à dire, elle avait plus confiance en lui qu'en n'importe quelle institution mystico-forceux qui se pensaient tout permis en se proclamant protecteur du monde pour aucune raison, à croire que la vie était belle en dehors de leurs jolis temples. Elle allait suivre l'idée de prendre sa place au lieu de rendez-vous, avec un peu de préparation, ils pouvaient faire des miracle pour en maîtriser quelques-uns et trouver des informations utiles sur le QG principal des espions. Peut-être fallait-il cacher ses holsters loin de leur vu, en tant que technicienne d'entretien, l'énergumène plus loin ne devait pas se balader constamment armée jusqu'aux dents : Il suffisait de les mettre à l'abri cachés et de garde au moins un blaster, glissé à l'arrière de son pantalon.

-Si elle a évité tout ces tunnels, c'est sûrement pour ne pas croiser des patrouilles tu penses pas ? J'veux dire, ils peuvent pas juste se placer dans un trou à rat en espérant que personne ne frappe à leur porte pour faire un coucou... faut s'attendre à des gardes.

Elle pensait soulever un point aussi intéressant qu'attendu, les républicains n'étaient pas des amateurs, surtout qu'on ne parlait pas de républicains normaux, mais d'hommes et de femmes entraînés aux renseignements et au combat. Ils avaient un sacré bout de chemin à faire dans cette puanteur, de quoi se taper le bout de gras avant d'arriver. Ils prirent un croisement, puis un virage, puis un autre croisement avant que la blondinette arrête de penser durablement au chemin à emprunter.

-Sur les enregistrements qu'j'ai entendu, les voix sont distordues en général, pas vraiment possible de savoir qui était à l'autre bout. À mon avis, dans les mecs qui vont la voir pour lui donner ses ordres et l'argent -parce qu'ils payaient sans aucun doute au black- on risque pas de trouver leur chef.

Elle tenait à le préciser, les chances pour que la tête pensante d'un plan d'une telle envergure se montre sur un rendez-vous qui ne touchait que de vulgaires pions sur un immense échiquier étaient franchement faible. Ainsi, ils arrivèrent en zone noire, sans vraiment savoir ce qui les attendait dans les tunnels, au coin d'un virage à droite, dans la lumière d'une dernière LED tremblotante se trouvait un croisement, juste en face, la fameuse zone tant évité. Rien indiquait qu'il s'agissait bien d'elle pour des raisons évidentes, plus c'est gros, plus ça passe. Elle n'osait plus faire un bruit avant de tenir la crosse d'un blaster à sa cuisse bien en main, prête à dégainer plus vite que son ombre.

Elle fit émerger la carte holographique des tunnels -toujours la bonne- pour s'assurer de la distance à parcourir jusqu'au point de rendez-vous. Pas une grosse trotte, même des chances que l'employée soit passée par là en loucedé.

-J'pense qu'on va faire comme t'as dit. Fit-elle à mi-voix. J'vais jouer le rôle de la collabo, j'te file mes holsters pour paraître plus crédible et tu me couvres. On s'occupera de les appeler une fois sur place pour les attirer.

Pas bien compliqué. Une fois dans la salle A du tunnel B-48, un endroit somme toute très singulier du dernier, elle retira ses holsters, les jeta dans un coin caché de la vue, garda un Westar à l'arrière de son pantalon avant de donner le suivant à Joseph, espérant qu'il sache quoi en faire.

-Trouve un coin où t'planquer, j'les appelle.

La blondinette avait gardé le communicateur de la femme sur elle, appelant ce mystérieux contacte.
Joseph Vankrayn
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Joseph suivit donc Max tout en restant sur ses gardes, rien ne disait que le duo qu'ils avaient neutralisés étaient les seuls à se balader sous terres, ce qui n'était pas le cas vu tout ce qu'ils avaient put voir jusque là.

Il écouta patiemment les déductions de sa camarade et même s'il ne les partageaient pas, il ne les critiqua pas non plus. Tout d'abord parce que cela n'avancerait à rien mais aussi parce que ses déductions à lui pourraient se révéler tout aussi fausse que les siennes... Et puis un peu de tac ne faisait jamais mal.

" Des personnes en factions oui sans aucun doute... J'espère tout simplement qu'il n'y aura pas pire que ça. "

Après tout, on parle d'une cellule d'espionnage républicaine, certes elle ne serait pas aussi bien gardé ni équipé qu'une base militaire mais on ne pouvait pas sous estimer l'imagination et la débrouillardise des hommes de l'ombres.

" C'est pour cela qu'il faudra capturer le payeur vivant ou du moins en garder un vivant, je ne pense pas qu'il va y avoir qu'une seule personne qui va venir pour le payement... Ce serait illogique. "

En effet, la sécurité étant de mise, Joseph imagina qu'un minimum de deux personnes iraient au rendez-vous. Et cela même s'ils semblaient avoir eux déjà plusieurs contactes entre eux et la femme des égouts.

" J'espère tout simplement que c'est vraiment des membres du groupe d'espion que l'on va rencontrer et pas des criminelles de bas étages. Ca m'embêterait que l'on ait fait tout ça pour rien... "

Le comble que cela serait si c'était le cas !

" Dans le pire des cas, on n'aura qu'a remonter les tunnels que Ruug'la ma répertorié mais je préfèrerais avoir un guide. "

Si seulement le guide était réellement un espion républicain et si en plus il acceptait, par un quelconque miracle, de donner des informations sur la dite cellule...

Ils arrivèrent sans accroche au lieu de rendez-vous, dont la salle n'était quasiment en rien de celle qui avait quitté il y a de cela un certain temps maintenant. Il regarda curieusement Max se préparer et se faire belle pour son rendez-vous avant de regarder son pistolet blaster qu'elle lui tendait.

" Pas de soucis tu peux compter sur moi. " *Dit-il en prenant le pistolet blaster qu'elle avait en main.* " Maintenant va falloir que je me cache... " *Dit-il en examinant la pièce.*

Il regarda autour de lui pour constater qu'il n'y avait aucune cache possible à première vue dans la salle. Celle-ci était dépourvue de tout meuble ou autre objet déplaçable derrière lequel il aurait put se cacher. Il n'y avait dans la pièce que des compteurs, tableau électrique et tuyauterie qui parcouraient le plafond...

Se penchant sur le coté, il remarqua que les multiples tuyaux qui passaient à travers la pièce au niveau du plafond n'était pas coller à celui-ci. Demandant de l'aide à Max, il réussit à monter sur ceux-ci avant de se glisser à plat ventre sur les tuyaux.

Bien que sa cachette était des plus improbables et donc discrètes, en plus d'être contre le plafond et en dessous de la lampe qui illuminait la pièce. Il était allongé dans une position très précaire, ne lui permettant pas de bouger comme il le souhaitait au risque de griller sa position dans la seconde. Celle-ci ne lui permettrait pas de tirer avec la meilleur précision qui soit, mais c'était bien le seul endroit où se cacher, si on oubliait le fait de s'immerger entièrement dans le canal des égouts...
Ce qu'il n'envisagea même pas un seul moment.

Nul doute que vu d'en bas, un homme en armure, pistolet blaster en main, allongé sur un lit de tuyau comme s'il venait de s'écraser comme une crêpe dessus était des plus comiques. 

* C'est pour la mission... C'est pour la mission... C'est pour la mission... *
Maxence Darkan
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Un petit coup de courte échelle plus tard et voilà notre cher chasseur de prime perché sur ses petits tuyaux, sans aucun doute confortablement installé. La blondinette appréciait son dévouement à la tâche ainsi que son efficacité à trouver un couvert convenable, avec une cachette comme celle-ci, peu de chances de se faire chopper par ses idiots de la république. D'accord, il avait franchement pas l'air malin de là où elle se trouvait, mais terriblement efficace. Le ridicule ne tue pas, mais les gens ridicules, si. À son tour de faire une dernière inspection des lieux, histoire d'être sûr d'où sauter en cas de problème. Il y avait quelques recoins serrés derrière tout type d'engin sûrement très utile à un truc pour les égouts. Elle utilisa le comlink de l'employée pour un coup de fil rapide sur lequel il n'y avait pas grand chose à dire à part sa rapidité et son efficacité de communication.

Ils n'avaient que cinq minutes à attendre, des minutes qui devaient être perçues comme un petit enfer tranquille pour Joseph, mais allait-il en vouloir à la mercenaire de jouer la sécurité, vérifiant que tout était bien en ordre ? Possiblement. Sûrement. Oui, mais tant pis, elle n'était plus à ça près avec lui. Assise dans un coin attendant patiemment, elle s'abstint -pour le mieux- de se taper la conversation avec son partenaire au cas ou les républicains arriveraient par surprise sans faire un mot. Finalement et bon sang qu'elle était contante de les voir, ceux-là, ses fameux ennemis venaient d'arriver. Deux entrèrent, un troisième gardait la sortie. Elle s'étira longuement en se levant pour les rejoindre à distance convenable, levant discrètement trois doigts de sa main gauche, espérant que Joseph les remarque. En soit, il n'y avait pas grand intérêt à lui dire combien de personnes il y avait, elle n'allait pas quitter la pièce, même si l'affaire tournait mal, visant plus à forcer leur entrée pour garder le terrain dans leur camp.

-Alors ? Fit l'un d'entre eux, ce n'était que des humains. T'as vu des gens dans les tunnels ? Quoi que ce soit de suspect ?

-Nan, grimaça-t-elle, rien d’inhabituel. Comme d'hab' ? Elle tendit la main, l'homme la considéra, jeta un regard à son allié avant de hocher la tête. Vous savez, ça devient de plus en plus tendu mon boulot avec vous...

-Bien tenté, mais on a déjà parlé de ce genre de promotion. On lui donna une petite bourse de crédits en vrac. Deux-cent, rien n'a changé.

Elle compta quand même, peut-être pour se rendre crédible, ou simplement par curiosité et avarice. Elle semblait plutôt convaincante dans son rôle au final, pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais crédible. À vrai dire, ce genre de transaction ne changeait pas de ses magouilles habituelles avec toutes sortes de petites frappes qu'elle rencontrait dans son boulot… son vrai boulot.

-Deux-cent crédits, le compte est bon. Le républicain fronça les sourcils. Quelque chose à dire peut-être ?

-Y a un truc de changé chez toi nan ? T'as l'air d'avoir pris la confiance d'un coup ? Elle haussa les épaule, ça tournait mal. Ça te pose pas de problème, je suppose, si je te fouille ? Il s'avança la main sur le manche de son blaster sous le regard amusé de son compère. Aller, lève les bras, ça prendra qu'un instant.

Elle avait clairement tout sauf un instant et elle ne voulait pas que son partenaire commence à faire feu maintenant. Pour tout dire, c'était le moment parfait pour se bouger le cul et rentrer dans le lard de ses attardés. Elle le laissa s'approchait en écartant les bras, lançant un regard détaché à l'inverse de Joseph. Quand il entra pile dans son cercle intime, très proche pour la palper, il venait de lâcher son arme, grosse erreur. Elle envoya son poing dans son œil, saisit son arme avant de le retourner face à ses alliés, arme sur la temps, bien caché derrière lui pour s'en faire un bouclier humain. Le deuxième homme leva son fusil dans sa direction tandis que le troisième se précipita à l'intérieur pour faire de même.

-Vous avez tout, sauf intérêt d'tirer ! Aucun d'vous ! Elle s'adressait indirectement à son partenaire. On va la faire simple les idiots, j'suis pas une fille compliquée, j'ai juste besoin d'un guide et de quelques infos, qu'est-ce que vous en pensez ? Hmm ? Vous allez être sage ?

-Va t'faire foutre sale pute, tirez les gars.

-Oh... j'suis presque déçue. Maintenant !

Elle pointa son arme sur l'un d'eux pour lui tira avec une précision inégalable, à la hauteur du nom Darkan qu'elle arborait fièrement. Il n'avait besoin que d'un seul d'entre eux en vie de toute façon, les autres pouvaient mourir… le guide aussi allait mourir dans tous les cas.
Joseph Vankrayn
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La patience... La patience est ce qui fait un bon chasseur, celle-ci étant d'autant plus importante quand la proie est un être doué de conscience. La patience est aussi ce qui fait un bon tireur, savoir attendre pour avoir la parfaite ligne de mire qui permettra le tir de la victoire... 
La patience.

Une chose que Joseph avait apprit à maitriser et à contrôler depuis longtemps, mais qui était toujours aussi taxant pour lui, surtout dans la position dans laquelle il était actuellement. Etre allongé de manière précaire sur des tuyaux à quelques mètres au-dessus du sol. Cela étant dit, elle avait beau être précaire, elle était très discrète car son corps étant entièrement caché derrière ceux-ci. Sa position surélevé lui permettait d'observer la salle de hauteur et d'imaginer de toutes les manières possibles de quelle manière cella pourrait mal se passer et trouver un moyen d'y remédier.

Il observa un temps Max qui sembla patienter en silence, pour une fois, et qui c'était assise dans un coin semblant vouloir attirer les payeurs à l'intérieure pour que Joseph puisse leur tomber dessus. Il se demanda un temps comment elle allait faire pour se protéger vu qu'elle n'avait pas d'arme caché sur elle mais à coté. Peut-être qu'il devra lui lancer sa Westar...

Après un cours moment, deux hommes entrèrent armes en mains dans la pièce en l'examinant rapidement avant de commencer à discuter avec Max. La discutions fut des plus courtes et une transaction monétaire, que l'on pouvait imaginer dans toute scène de crime d'holo film de série Z , prit place... Il remarqua au début de la discutions qu'elle venait faire un signe de la main correspondant au chiffre trois, certainement le nombre de personne qu'elle avait vu mais pas certainement le nombre réel.

Il ne pouvait que complimenter la suspicion de ces hommes, surtout celui qui était entrains de discuter avec Max pour vouloir la fouiller. Peut-être qu'il pensait trouver un micro ou un enregistrement sur elle ou alors qu'il voulait juste la palper même s'il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la main. Dans tous les cas, cela était une occasion pour leur tomber dessus et cela devait être très certainement partagé par Max qui semblait ne pas vouloir se faire attoucher par lui.

Une scène se déroula sous ses yeux... Une qui lui donnait un genre de déjà vue...
Une nouvelle prise d'otage qui se déroulait sous ses yeux, la bonne chose était que cela avait obligé la personne posté à l'extérieure de rentrer pour braquer avec son camarade la preneuse d'otage.

Profitant de leur distraction, il se décala de derrière les tuyaux frottant son armure sur ceux-ci créant un bruit métallique qui monter la tête à l'un d'entre eux. Qui fut rapidement agréé par un déluge de tir de blaster  qui le frappa de plein fouet, le faisant effondré par terre dans un râle.
Le second surpris sous les tirs, braqua le plafond avant de lâcher une rafale qui fut arrêter par les tuyaux derrière lequel Joseph était à couvert.

La fusillade battait son plein !
Maxence Darkan
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Joseph avait réagi sur l'instant, d'abord en détournant leur attention, puis en tirant une salve sur eux, engendrant une deuxième diversion d'autant plus efficace qu'il se tournait vers une cible inatteignable depuis sa ridicule, mais efficace couverture. Il en avait descendu un salement et le fait que l'autre soit occupé à le chercher lui donna le temps de lui tirer dessus, cette fois, elle n'avait pas visé la tête, mais s'était simplement contenté de tirer plusieurs balles dans son torse. Au moment où elle se disait que tout était terminé un nouveau rentra dans la pièce, le fusil blaster en main, il ne savait pas où viser. Cet idiot tenter de viser la blondinette à tort. Même avec son erreur de calcul sur le nombre d'ennemis, ça n'était vraiment pas un problème, il lui restait suffisamment de balles pour le descendre lui aussi. Son corps s'écroula, ne laissant sur place qu'un chasseur de prime caché comme un idiot malgré lui, une blondinette et un espion. Tout c'était passé comme sur des roulettes et il ne restait plus que l'otage en vie sans personne d'autre pour jouer au héro.

Elle le lâcha pour s'en écarter et le viser. Il était désarmé et se contentait de lever les mains en l'air en affichant le visage le plus haineux qu'il pouvait, tiraillé par la haine qu'il avait envers les deux gugusses et son envie de rester en vie. Elle le prit par l'épaule pour le pousser un peu plus loin dans la salle. Sortant la tête à l'extérieur, dans les tunnels, elle vérifia qu'il n'y avait plus personne d'autre, c'était le cas, mieux valait s'en assurer avant de commencer leur petite fête avec leur nouveau copain républicain. Elle s'approcha sans faire la même erreur que lui, elle ne tenta même pas de le fouiller, mais lui frappa la rotule de son talon pour qu'il s'écroule sur les genoux, juste histoire de lui montrer qui était la boss ici.

-Alors mon pote, on a plein de trucs à s'dire je suppose. Elle lui lança un grand sourire avant de se tourner vers Joseph. Bien joué l'encasqué -toujours les petits surnoms pour garder l'anonymat-, jolis tirs. Donc, retour sur le républicain, on est pas des gens compliqués, comme j'le disait plus tôt, tout ce qu'on veut, c'est un ticket rapide vers le QG de ton méga-pote... euh… comment il s'appelle déjà ?

-Hogard Deck.

Elle avait un vrai problème pour retenir les prénoms, presque inquiétant, l'avc n'était pas loin : la cigarette, l'alcool et la drogue devaient lui bousiller la partie du cerveau qui lui permettait de retenir les noms... peut-être... je sais pas, je suis pas médecin.

-Ouais, voilà Hogard, le méga-pote.

-Allez vous faire foutre. Vous vous croyez supérieurs, hein ? Jouer la facilité ne vous rend pas plus fort que les autres, au contraire. Vous êtes ridicules… vous me faites pitié.

-Bah dis donc, il est ronchon celui là… hé, le prend pas personnellement, tout le monde fait c'qu'il peut pour gagner sa croûte. J'ai rien contre toi… ni Hogard en soit, on veut juste régler les problèmes internes d'une société en pleine voie de développement.

-Vous aidez des traîtres, racistes, génocidaires, esclavagistes et expansionnistes qui ne pensent qu'à la conquête et l'extermination d'un culte qui ne suit juste pas son dogme. Vous êtes que des pions sur l’échiquier du chaos. Dès qu'ils vous trouveront trop ambitieux ou encombrant, ils vous élimineront sans état d'âme.

Maxence échangea un nouveau regard avec son partenaire, il fallait dire qu'il marqué un joli point tinté d'une poésie de CM2 apprise par cœur. C'était presque beau à écouter, mais la blondinette lança une inévitable grimace faussement surprise, ainsi qu'un petit rictus témoignant d'une ironie certaine.

-Hé bah… ça t'a prit combien de temps d'apprendre tout ça d'mémoire ? Il garda le silence, ignorant totalement son ton hautain. J'trouve ça mignon. Bienvenue dans l'monde du mercenariat mon grand, on est pas là pour être juste, ni choisir le bon camp, on veut les tunes… mais j'suis sûre que parlementer avec toi changera rien et on a pas d'temps à perdre… Oh ! Je sais. Tiens le au respect, partenaire.

Elle se retourna vers un des défunts républicains et lui relever son blouson pour découvrir, tout d'abord son ventre, mais avant tout le haut de son pantalon. Elle lui prit sa ceinture, au-delà du fait qu'elle le défringuait, il lui fallait juste de quoi l'attacher pour éviter les bêtises qui sont si vite arrivées dans ce genre de prise d'otage. Elle lui prit les mains, fit un joli petit nœuds tout mignon autour de ses poignets soigneusement placés dans son dos avant de le laisser à sa place, il fallait mettre quelques points en avant pour commencer leur balade champêtre au sein des tunnels.

-Premièrement, tu l'ouvres sans qu'on te l'ait demandé, j'te tir dans l'genou… nan… on va avoir besoin de tes genoux tout compte fait… dans l'épaule du coup. Tu te trompes de chemin, j'te tir dans l'épaule, tu tentes quoi que ce soit de stupide comme : courir, crier, frapper ou je n'sais quoi, j'te bute, pigé ?

-Ouais...

-Ah, t'as parlé, ton épaule. Elle posa le canon de son arme sur le membre en question avant de rigoler. Nan, j'déconne, évidemment.

Elle se disait que Joseph avait sûrement envie d'en savoir plus sur ses ennemis avant de se jeter corps et âme dans la mêlée.

-Il va nous falloir quelques informations : vous êtes combien en tout ? Il ne répondit pas. Oh non… pas le vilain garçon silencieux… j'aime pas ça. Aller, j'suis d'humeur généreuse, j'te laisse une deuxième chance : du coup, combien vous êtes en tout ? Toujours pas de réponse. Elle serra le poing avant de laisser sa place à son équipier, sûrement bien plus expérimenté qu'elle pour faire parler les silencieux. Tu penses pouvoir le faire parler ? Parce que… j'vais avoir du mal à retenir mes poings.
Joseph Vankrayn
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S'il devait dire un mot pour commenter et décrire l'infrastructure publique des souterrains de la ville, ce serait "robuste". Vu le nombre de tir blaster qu'il avait prit sans pour autant se fendre ou avoir une fuite était des plus commandables. 

Quand au combat il était aussi bref que violent. La capture surprise de Max et l'attaque de Joseph avait complétement bouleversé le temp de leur adversaire qui se retrouvait surprise après surprise sans avoir le temps de s'y adapter. La diversion fatale du mercenaire avait permit à sa compagne de mission de s'y joindre avec son bouclier humain, ce qui leur amena rapidement la victoire malgré un invité surprise qui se ramena à la fin.

Quatre personnes, nul doute que le groupe se montrait des plus précautionneux à l'extrême mais cela n'avait pas empêcher leur mort.

Il mit un certains temps à descendre de son perchoir, tandis que Max s'occuper à sécuriser le nouvel otage et les environs immédiats de la salle. Nul doute que s'il y avait eu un cinquième gugusses dans le groupe celui-ci devait avoir prit la poudre d'escampette dès le premier tir. 
Ils allaient devoir faire vite s'il existait réellement.

Tandis qu'il la regardait commencer à cuisiner l'homme aussi mal que l'égoutière, il se connecta à Ruug'la à la surface en branchant le communicateur de l'égoutière qu'il avait reprit à Max durant leur marche jusqu'à cette salle.


" Vode tu es là ? "
" BiouuUu... "
" Tu pourrais traquer le communicateur en y insérant un système de géolocalisation comme celui que tu as analyser plus tôt ? "
" Bipboubup ! "
" Parfait fait le moi fissa et je te payerais un bain d'huile une fois la mission finit. "

Finissant la discutions sous son casque, sans que les deux autres ne puissent l'entendre, il regarda l'écran du communicateur changer avec des lignes de codes qui apparaissaient et disparaissait avec un chargement qui allait, selon sa vitesse, mettre plusieurs minutes pour se terminer... Cela était certainement du au transfert de donné et de la mauvaise connexion à cause des souterrains.
Il avait donc largement le temps de trouver quelque chose pour le lui mettre sans qu'il s'en rende compte...

Cela étant dit, il ne pouvait s'empêcher un petit sourire en voyant le mal qu'avait Max pour soutirer des informations et le fait qu'elle devait manifestement se retenir physiquement de lui tirer dessus ou de commencer à se défouler sur lui. Ne voulant certainement pas le tuer par mégarde, il la vit se reculer un peux de lui avant de le lui laisser comme s'il était formé en contre-espionnage et t
orture...
Ce qui n'était pas le cas !

" Non, je n'ai pas ce type d'expérience, mais je sais qui l'a... On va le laisser au clergé sith et je suis sur qu'il chantera comme un gungan. Je les aient informé de notre position. " * Il s'approcha de l'homme en passant devant Max et lui rendant au passage sa Westar.* " Nouveau plan, on le laisse là pour qu'il le récupère et nous pendant ce temps on continuera notre investigation de la zone. Les équipes d'assauts attendent notre signal, donc il va falloir se dépêcher après notre contacte avec eux ici. "

Sans attendre et une fois devant l'homme, il lui tira une décharge paralysant à faible puissance dans le corps avant de le regarder s'effondrer par terre inconscient. Ne faisant pas attention au regard curieux de Max, il le fouilla précautionneusement avant de glisser dans une poche de son gilet le communicateur piraté.

Il fit rapidement le tour des cadavres, neutralisant leur arme et jetant tout ce qui pouvait être dangereux dans le canal d'égout proche, "oubliant" seulement un couteau caché dans l'une des bottes d'un des cadavres qu'il aligna contre le mur à coté de l'espion inconscient.
Il n'oublia pas de lui ligoter les pieds ainsi que resserrer les liens autours des poignets ne leur laissant qu'un peut de marge...


" Allez on bouge. "

Une fois tout cela finit, il lui fit un geste de la tête vers la porte, voyant très bien la suspicion dans son regard critique et commença à sortir de la pièce pour s'arrêter deux tunnels plus loin avant de regarder son brassard où était incruster un brassard.

" Hmm... Le système semble marcher, j'ai un écho. Parfait... " *Il jeta un bref coup d'œil vers Max* " Non je n'aurais pas put craquer un espion républicain en peut de temps et non je ne pense pas que l'on aurait put avoir des informations viables sous la torture. Il pouvait toujours mentir ou nous amener vers une zone préalablement piégé pour ce que j'en sais... D'où ma comédie. " *Il continua de regarder une carte 2d qui était affiché sur son datapad dont un point bleu et rouge était présent.* " Le bleu c'est nous, le rouge c'est lui et nous allons le suivre. " *Il pouvait voir le doute dans sa camarade.* " Ils n'ont pas eu le temps d'avertir la base, à part peut-être dire qu'ils ont étaient attaqué, et j'ai prit la peine de retirer tout moyen de communication. Il va être obligé de retourner à sa base pour les avertir du danger imminent... Normalement. "

Après un temps indéterminé, il vit le point rouge sortir de la salle où il était "emprisonné" et commencer sa route dans les tunnels. Il espérait que tout sa mise en place n'était pas trop flagrante et que cela ne lui avait pas mit la puce à l'oreille, ce qui rendrait tout cela caduque et dangereux pour eux.

" C'est mieux que rien, et tu pourras le taper à ton bon vouloir plus tard quand il nous aura amener à leur planque. "
Maxence Darkan
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Le manque de coopération du républicain la consternait, elle lui avait pourtant laissé la vie sauve, il aurait pu la remercier pour ça. Bon, d'accord, il allait mourir dans tous les cas, après on peut pas tout avoir dans la vie, elle l'aurait fait vite, pas vraiment une adepte de la torture la blondinette, elle préférait le travail précis et rapide... pas précis, juste rapide. Elle pensait avoir ouvert la voie à Joseph, mais il ne s'en croyait pas capable : elle était consternée, maintenant elle était contrariée. Son Westar intact lui remonta le moral. Elle arqua un sourcil face à sa décision, ayant tout de même l'impression d'avoir fait tout ça pour rien il lui fallait accepter la décision du chasseur, pas de gré, étant donné qu'il venait de le foutre droit dans les vapes sans lui demander son avis.

-Bon, bah on bouge j'suppose.

Elle le suivait, retenant les remarques désobligeantes qu'elle pouvait lui lancer avec facilité, mais se tenir avait porté ses fruits. Évidemment que ce petit malin avait quelque chose derrière la tête, il avait toujours quelque chose derrière la tête... pas des cheveux en tout cas. Laissez-moi juste mettre une petite croix sur mon carnet de blagues... se moquer des chauves... check. Donc. Sa façon de faire, elle devait l'admettre, était bien plus simple, pourquoi lui forcer la main quand il suffisait de trahir indirectement ses alliées. Ne restait plus qu'à savoir si ses années d'entraînements intensifs d'espionnage allaient lui suffire pour comprendre ce coup de bluff. Il y avait une chance qu'il les prenne juste pour des amateurs même pas capable de fouiller convenablement des corps.

-J'aurais préféré être en rouge… c'est plus classe.

Toujours de quoi faire avancer le schmilblick... surtout qu'elle aimait aussi le bleu, mais nous nous égarons du sujet. Elle rechargea son blaster avant de tous les deux le remettre en place dans leur holster. Avec cet espion courant droit dans la gueule de son propre loup, ils gardaient l'effet de surprise tant désiré, ils ne manquaient qu'un peu d'excentricité dans le tas et ils rafleraient tout sur leur passage. Pour ce qui était de garder le petit père en vie, celui qui les intéressait, rien de plus simple, il suffisait de trouver la bonne tête, switch rapidement le type de tire, l'assommer un bon coup, faire le ménage, sans bavure, petite cuite pour fêter ça et retour à la civilisation.

-Bien joué, en route.

La seule chose qu'ils pouvaient redouter était de rencontrer une autre patrouille en chemin, pas eux, mais lui, ils auraient sûrement de quoi communiquer et faire tout capoter en un clin d'œil. Ce qu'il fallait prendre en compte ce n'était pas s'ils allaient être prévenu, c'était plutôt quand ils allaient être prévenu. Trop tôt et Hogard pouvait s'extraire rapidement en comptant sur ses subordonner pour contrer l'attaque, par contre, trop tard, pas trop de quoi s'en faire. La blondinette suivait donc Joseph et son dispositif de traque instantané. Le point rouge se mit à accélérer le pas, alors eux aussi accélérèrent le pas.

Les tunnels empruntaient semblaient interminables, visiblement, même pour la collaboratrice, ils priorisaient la sûreté de l'emplacement de leur QG, passant par de nombreuses bifurcations, des chemins plus étroits que les autres, donnant presque l'impression qu'ils faisaient des tours. Finalement, le point semblait ralentir non loin d'une grande salle de maintenance, pas pour autant arrêter, Maxence commençait sérieusement à se dire qu'ils arrivaient finalement à la fin de leur petit voyage en amoureux dans ces vagues odeurs d'eau stagnante. Elle lança un œil sur la carte de la ville, quand à leur position, elle voulait s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une nouvelle erreur. L'Axicorps était bien au-dessus, le bâtiment était si étendu qu'il restait difficile de savoir s'il s'agissait bien du centre de communication républicain ou d'une énième salle inintéressante pleine de matériel d'entretien. Elle tapa un petit coup sur l'épaule de Joseph, reprenant à mi-voix, toujours.

-On y est presque. Un plan d'attaque particulier ? Genre, tu couvres mon joli p'tit cul ou l'inverse ? Ou alors, on fonce dans l'tas sans attendre.

Toujours des idées de génie, la blondinette. La mercenaire était loin de se faire connaître pour son tact aussi bien physique que mental, s'il lui était possible de juste courir en tirant partout, alors elle courait en tirant partout.
Joseph Vankrayn
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Si on lui avait dit que pour amener sa mission à une conclusion satisfaisante, il allait devoir mettre en place une scène qui allait devoir tromper les sens d'un espion républicain... Il aurait fait des recherches là dessus.

Cela étant dit, il avait fait tout ce qu'il pouvait avec le peut de temps et moyen qu'il avait sous la main. Tout ce qu'il espérait était que l'homme était trop occupé à retourner dans sa base d'opération plutôt que de faire quoi que se soit d'autre qui pourrait faire exploser son plan.

C'était comme s'il avait une relation douce-amère avec la situation actuelle.

Douce, car il espérait qu'il ne l'avait pas complément neutralisé l'espion. Autant par le tir paralysant que ses membres ligotés pour qu'il puisse quand même se libérer et qu'il aura la présence d'esprit de fouiller les corps de ses camarades proches pour découvrir le couteau caché dans une de leur botte... Tout ça pour qu'il puisse se libérer de la "cellule" dans lequel il était pour retourner dans sa base.

Amère, car il espérait dans le même temps que tout cela n'était pas trop facile pour une personne de son expérience de s'en extirpé. En effet, il ne voulait pas que tout cela soit trop simple pour lui et que part cela, lui mettait la puce à l'oreille. Il avait bien prit la peine de caché le marqueur, mais il ne pourrait pas le rester avec une fouille attentive.

Rajoutait à cela le fait qu'il semblait être le cerveau du duo et qu'il ne devait montrer aucun doute ou malaise que cela puisse mal tourner. Il pouvait voir sur le visage de Max, tout ce qu'elle en pensait mais ne semblait pas vouloir le dire. Et cela n'était certainement pas du par pudeur ou à cause de savoir vivre non, juste qu'elle semblait attendre quelque chose de cela.

Comme si tout ce qu'il faisait était un plan bien organisé dont les chenilles s'agençaient parfaitement... Ce qu'il avait l'intention de donner l'impression depuis un point de vu extérieur.

Il ne rétorqua pas à sa remarque qu'il considéra maintenant faire amplement partie de sa personne, tel la petite gamine toujours mécontente et qui ne semblait de cesse bouder. 
Autant dire qu'il digéra doucement le premier compliment qu'elle venait de lui dire et compter bien en profiter vu la rareté de celle-ci. Après tout, tout le monde aimait les compliments qu'importe leur race... Normalement.

La poursuite fut aussi longue que pénible. S'il semblait se diriger vers sa base, il ne semblait pas oublier sur le chemin, de passer par des tunnels secondaires et autres passages étroits sales et puants pour brouiller et perdre les possibles pisteurs qui le suivraient. 
Il y avait eux d’ailleurs plusieurs problème qui avaient faillit faire tout foirer, comme la perte temporaire de sa balise à cause des tunnels et passages créant des interférences. Pour n'en citer qu'une seul...

Il pouvait d’ailleurs commencer à sentir l'odeur putride de la décomposition et de l'eau stagnante dans lequel ils avançaient. Le filtre de son casque semblait avoir lâché sous l'utilisation prolongé et intensive de celle-ci, cela piqua sa curiosité sur le fait que Max ne semblait pas plus dérangé par cela... Comme si elle y était habitué. 

Il fut tiré de sa réflexion personnelle par sa tape sur son épaule et sa question, semblant avoir prit l'habitude de lui demander pour la mission à chaque fois qu'il fallait réfléchir ou prendre une décision.


" Si c'est si gentiment demander alors je vais couvrir ton jolie p'tit cul pour ne pas qu'on l’abîme. " *Il prit en main son fusil verpine qui avait depuis le début de la mission reposé dans son dos.* " Mais oui, il va falloir y faire un trou le plus rapidement et efficacement possible. Faudrait pas que notre cible en profite pour se barrer. "

Il finit de se préparer et d'armer le fusil avant de se tourner vers elle et de lui tâter la fesse avec le bout de son canon.

" Allez, montre moi de quoi tu es capables p'tit cul... Je regarde. "

Elle n'était pas le seul à avoir le droit de chercher son partenaire de mission.
Maxence Darkan
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Elle eut le flash back de cette fois où quelqu'un lui avait dit, non sans pointe d'énervement, qu'elle était la pire fréquentation qu'une personne puisse avoir de toute la galaxie, toutes années confondues. Maintenant elle comprenait. Elle vérifia une dernière fois l'état de ses armes avant de se diriger d'un pas décidé à l'entrée. Au coin d'un tunnel, elle pouvait voir la grande porte métallique automatique protégée par deux hommes arborant de très beaux fusils blasters, ils devaient être au courant, et très bientôt... si ce n'était sur l'instant même, tout le monde était en branle-bas de combat. Et pour tout dire, les gardes regardaient de gauche à droite dans le couloir pour s'assurer que personne ne venait leur faire un coucou. Maxence, déterminer à les saluer de tout son être, observa leur regard de puis un renfoncement du virage, sa main faisant signe à Joseph de rester en retrait. Quand, par manque de coordination, les yeux des deux hommes tournèrent à l'inverse de leur position, Maxence se précipita de toute sa vitesse sur eux. Le moment d'après, l'un d'eux s'exclama en sursautant. La mercenaire jeta un de ses blasters sur lui. Elle courait de manière à ce que l'angle de tir du second soit bloqué par son équipier. Quand l'arme s'écrasa sur le nez du garde, elle tira cinq balles, cinq parfaites balles, deux dans le torse, une dans la tête. Le corps s'écroula. Et deux autres balles dans la tête du suivant. Le chemin dégagé, elle se jeta sur le Westar qu'elle venait de jeter.

-Mon bichon, j'suis tellement désolée. Si t'étais pas tout dégueux, j't'embrasserais.

Assez déconné. Sur l'un des cadavres, il y avait une carte d'accès à la salle. Elle se plaça à gauche, Joseph à droite, elle lui fit un signe de tête. Arme rechargé. La carte passa devant le boîtier. Petit bip. La porte s'ouvrit de bas en haut. La blondinette, le centre de gravité baissé, rentra avec style. Ses blasters tournant autour de ses index, quand ils se figèrent dans sa paume, deux tirs lui échappèrent de chaque côté. Et deux autres en moins.

La salle de maintenance était méconnaissable par rapport aux standards rencontrés jusque là, l'air filtré, elle pouvait le sentir en commençant juste à rentrer dans l'action. Il y avait des tableaux de commandes et communications dans tous les sens. Plus rien avait à voir avec les égouts dans lesquels ils se trouvaient. Il y avait des entrées pour des salles annexe et sûrement une ou deux autres portes qu'il fallait surveiller pour éviter les fuyards.

Aux vues des réactions de la salle, ils ne s'attendaient pas à les voir débarquer aussi vite, seulement la moitié d'entre eux était armé convenablement, les autres tentant désespérément d'attraper ne serait-ce qu'un blaster sous le feu de la blondinette. Elle tirait dans tous coin avec souplesse, ses mouvements rapides, précis, difficilement perceptibles, sa maîtrise de la course en tirant n'avait rien à envier des grands militaires impériaux. Presque à sec, elle plongea sous un couvert, c'est à dire, un tableau de commande, proche d'un mur, le retour de flamme commençait, les laser fusaient autour d'elle.

Au tour de Joseph de faire un petit nettoyage, juste le temps que ses chargeurs glissent à l'extérieur en enfilant d'autres, toujours autant à la limite de jouir face à cette fluidité. Ok, pause. Il ressemble à quoi Hogard ? Parce qu'elle en avait foutrement aucune idée. Lire l'ordre de mission vous dites ? Mais, avez-vous donc perdu la tête ? Sa gueule ne lui revenait pas, une grimace lui échappa derrière son couvert. Elle l'avait déjà tué ? Non, espérait-elle. Maintenant, elle devait faire attention à ceux qui essayaient de s'enfuir, du moins, trouvait qui était le mieux protégé par ses subordonnés. S'humectant les lèvres rapidement, ses yeux balayaient ses flancs, personne, pour l'instant, mais les tirs continuaient, alors le chasseur de prime devait faire le ménage.

Elle roula sur le côté, terminant agenouillé, ses doigts n'hésitaient pas à frapper les gâchettes, pour presque chaque précision, un homme ou une femme tombait. Toujours prise dans l'action, elle la sentait enfin, cette sensation qui lui prenait chacun de ses muscles, chacun de ses mouvements, cette drogue inarrêtable qui lui permettait d'aller toujours plus loin dans la folie d'une fusillade, l'adrénaline pompé dans ses veines comme un tambours de guerre, prise de tremblements instinctifs qui guider tous ses mouvements pour la rendre si resplendissante lorsqu'elle combattait. Ses jambes se raidirent, bondissante de place en place, un sourire s'élargit lentement sur son visage.

L'instant d'après, sa main droite lâcha son arme. Elle tombait. La douleur ne lui venait pas tout de suite, mais son bras droit était touché. Le laser avait éraflé son blouson pour brûler et glisser le long de son biceps. Son corps perdit l'équilibre sur le coup. Elle rampa derrière un nouveau couvert en considérant sa blessure, le seconde Westar placé sur son cœur, elle pouvait encore se battre.
Joseph Vankrayn
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Cela avait du vachement lui faire plaisir son nouveau plan parce qu'il pouvait voir sur son visage un grand sourire carnassier qui ne laissait rien présager de bon... Pour les autres.

Il continua de la suivre en couvrant ses arrières tout en restant beaucoup plus discrète qu'elle. Semblerait qu'il n'y ait pas dans son dictionnaire le mot discrétion comme la notion du politiquement correcte, cependant se qu'elle avait été une expertise du tir au pistolet blaster.

Elle l'avait fait arrêter au détour d'un angle de tunnel, lui faisant comprendre qu'il était enfin arrivé à destination et que celle-ci était bien occupé. Deux gardes qui étaient clairement sur les nerfs, certainement à cause de leur camarade qui était revenu seul de leur petite promenade.
Lorsqu'elle s'élança dans le tunnel, il prit rapidement sa place à l'angle de celle-ci pour la couvrir de son fusil verpine qu'il avait reprit en main.

Il avait lui aussi profité d'une pause vérification et derniers mise en touche pour modifier ledit fusil pour un combat de courte distance en réduisant la cosse et le canon du fusil. Heureusement pour lui, il avait depuis la possession de ce bijoux beaucoup modifié et améliorée en ajoutant des options et composants qui ne faisaient qu'étendre l'utilité de l'arme. Il n'avait en rien touché au système de tir et les composants internes de l'arme en elle-même car elle avait déjà une puissance de feux assez importante.

Il avait juste amélioré la structure et partie de l'arme pour qu'elle puisse être aussi utilisable dans les espaces clos ou combat à courte portée tout autant que son utilisation initiale qui était des engagements longs distances... Sans oublier des lunettes de visés avec différents spectres possibles, poignée adhésive et magnétique pour éviter de la perdre en main tout en permettant une meilleur stabilisation de l'arme en tir debout et lampe ou viseur laser pour finaliser la chose..
On peut imaginer le fusil comme un couteau multi-usage...
Qui peut faire des troues de la taille de poing...
Du grand art...

Revenons en à la mission...
Et à Max qui venait de faire une démonstration très professionnelles de ses compétences de tireurs... Ainsi que son jet d'arme, quelque chose que Joseph n'était pas fan, mais dont il ne pouvait nier l'effet de surprise évident que cela pouvait créer. 

Une fois les gardes neutralisés, et la petite remarque obligatoire de Max au pauvre cadavre qui n'avait rien demandé, ils se mirent tous les deux de part et d'autres de l'entré avant que la grande gueule ne l'ouvre et se jette à l'intérieure blaster rugissant.

Joseph la suivit dans l'antre de la bête dans un style totalement opposé à celui de sa camarade de mission. Là où elle était précipitation, fluctuation et tir de masse. Lui était plutôt stable, méthodique et précis... Cela donnait un genre de duo dont les opposés ne faisaient que se renforcer l'un l'autre.

Là ou elle se jetait par dessus une table tout en glissant son petit fessier sur celui-ci tout en tirant à tout va sur un ennemie, l'obligeant à se mettre à couvert ou se concentrer sur elle. Joseph profitait alors du chaos qu'elle engendrait et de son éclat qui attirait tous les tirs, ou la plus grande majorité pour se mettre dans une position qui lui permettait de leur tirer dessus et les abattre depuis un flanc exposé... Ou lorsqu'il se mettait à tirer sur la femme, devenant alors des proies facile pour le traqueur qu'il était.

Si elle était l'éclat éblouissant du soleil qui vous aveuglez de ses rayons lumineux, à comprendre ici Max qui vous tire dessus, alors il était la nuit noire et sombre dont le voile s'abattait sur vous sans prévenir.

En plus de l'énorme distraction qu'était Max, il ne fallait pas oublier aussi son équipement et plus particulièrement le bouclier militaire némoidien qui lui avait permit de prendre quelques tirs qui lui étaient destinés et éviter ainsi d’être dans une situation aussi déplorable que sa partenaire... Qu'il avait vu prendre un tir, lui faisant perdre l'un de ses pistolets blaster et la mettant dans une situation des plus inconfortables.

Du genre planqué derrière un meuble se prenant des tirs dans toutes les directions.
Il fallait dire que Joseph quand à lui n'était pas mieux lotie car ils étaient tous les deux largement en infériorité numériques et dont ils ne devaient leur résistance qu'a deux choses. L'attaque surprise qui semblait avoir prit les espions à dépourvue et le fait qu'ils avaient abattues leurs lots de cibles chacun.


" Blondie ! Grenade ! J'te couvre !"

Est-ce que c'était un nouveau sourire qu'il venait de voir sur son petit minois ? Peut-être et qu'importe tant qu'elle jetait une grenade pour détendre l'atmosphère et leur permettre de briser le statu quo qui n'était clairement pas en leur faveur. Il sortit de derrière son couvert pour se mettre à arroser les multiples cibles de tirs rapide et contrôlé pour lui donner l'ouverture pour jeter sa grenade qu'il voyait se dandiner à sa ceinture.

" Bipppbupboup BOooOw ! "
" J'suis occupé là ! " ZAP
" Bu. Bibuboup bi bubi ! "
" La cible ? Où ! "
" TwiIi... Bibubopbu. "

Il détourna le regard vers le fond de la salle où une énorme console à multiple écran leur tournait le dos derrière lequel trois espions républicains leur tiraient dessus. Utilisant le système d'aide à la visée et le zoom incorporé dans son casque, il put rapidement confirmé la présence de la cible derrière ladite console, encadré de deux gardes qui étaient clairement équipés de la tête au pied malgré leur attaque surprise.

Surement qu'ils étaient en tout temps prêt au combat, au grand plaisir de leur chef qui semblait donner des ordres et taper quelque choses sur la console.


" V.I.P à 3H ! Le barbue ! "


Il venait à peine de voir la cible et de finir sa phrase, qu'il se jeta à nouveau derrière son couvert et que la dite grenade n'explose dans la salle.
Maxence Darkan
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Maintenant, elle avait foutrement mal. Son bras douloureux donnait l'impression qu'on lui enfonçait toujours un peu plus profondément un couteau à chaque battement de son cœur. Il n'était pas pour autant hors combat, certes, utiliser une arme, même une de poing ne se montrerait pas d'une incroyable utilité dû à un manque de précision catastrophique, mais on ne lui a jamais demandé d'être précise. Ses yeux continuèrent de balayer ses alentours, elle devait s'assurer que personne ne la surprendrait durant sa reprise de souffle. La diversion qu'était Maxence permit à Joseph de prendre plus de temps à en descendre, cependant, étant temporairement HS, la situation se retourner lentement de son côté et il l'avait compris, il fallait faire bouger les choses : avec une grenade évidemment.

-Putain, blondie ?

Elle ricana en décochant la grenade de sa ceinture de munition. C'était son nom de scène sur Coruscant... « comment ça, son nom de scène sur Coruscant ? », va falloir chercher, j'ai la flemme de réexpliquer. Donc, la blondinette renifla, dubitative face à sa petite boule argentée qu'elle n'avait pas baptisé avant la mission, normalement elle leur donnait des petits noms, là, en fait, il y avait un nouveau problème, peut-être, que, possiblement, elle était saoule au moment de la concoction de ses explosifs. Donc... on vise sur une chance sur deux qu'il s'agisse d'un boum monumental pour sa taille, et une autre chance sur deux qu'il s'agisse d'un pétard mouillé. Pas le temps de réfléchir, elle appuya sur le détonateur, les cinq secondes étaient lancées.

-À trois heures ? À trois heures pour toi ou pour moi ?!

Peu importait, elle balança la grenade par-dessus son couvert. En attendant l'explosion, elle se coucha sur le sol. Elle aurait pu le prévenir, mais c'est plus rigolo de voir les réactions de surprise. La grenade explosa. C'était la bonne grosse explosion, pas aussi impressionnante qu'elle l'avait pensé, pourtant, toute la pièce trembla et des débris volèrent dans tous les sens. En une seconde, la salle venait de se transformer en champ de bataille. Des gens criaient, certains blessés, d'autres paniquaient en essayant de se remettre les idées en place alors qu'un nuage de poussière s'installait lentement dans toute la pièce.

La blondinette voulait profiter de la confusion générale pour leur faire de nouveau tâter de ses blasters. Elle fit une roulade, attrapant au passage l'arme qu'elle avait laissé tomber pour la ranger, sa main valide lui suffirait. Dans la poussière, elle sentit ses yeux lui piquet et ses poumons peiner à maintenir sa respiration constante. Elle toussait, son regard s'humidifiait pour contrer cette soudaine irritation. Dans la semi-panique, les ombres des républicains se dessinaient non loin. Sans hésiter, elle tendit l'arme de sa main forte, la gauche, avant de tirer. En entendant les cris de douleur, elle comprit qu'elle faisait mouche. Tout devenait de plus en plus embrouiller, sans une ventilation adéquate, la fine poussière prendrait beaucoup de temps à partir, une situation à double tranchant qui offrait à Joseph comme à Maxence un effet de surprise constant, mais leurs adversaires aussi pour le coup.

C'était le spectacle de son et lumière, elle ne savait plus où était Joseph, mais les lasers parcouraient la salle dans tous les sens et il fallait qu'elle continue de bouger, pas pour trouver un nouveau couvert, mais pour rester constamment perdue des yeux de ses adversaires. À la différence des combats qu'elle avait l'habitude de mener, elle la jouait un peu plus fine, elle ne matraquait pas sa gâchette, elle se contentait de tirer quand elle était sûre de toucher. La blondinette en avait descendu quelques-uns, mais elle les entendait encore se débattre.

De la poussière, sur son flanc droit, venait de surgir un homme qui se jeta sur elle de tout son corps, l'emportant sur le sol. Par terre, elle remarqua qu'elle était proche d'un des murs de la salle, elle distinguait même la figure imposante d'une nouvelle porte. Elle était donc, soit à l'opposer de Joseph, soit, en se remémorant son parcours dans la salle, sur sa gauche. L'assaillant sur elle la frappa droit dans les côtes avant de saisir le poignet qui tenait son arme. Les deux se débattaient pour positionner l'arme sur la tempe de l'autre. Un nouveau coup aux côtes lui fit perdre le combat. Elle tourna la tête violemment alors que le tir s'échappa de son blaster. Passant au-dessus de son oreille, maintenant, elle sifflait. Son coude s'élança dans le visage de l'homme, une douleur lui prit le bras. Elle frappa ensuite sa hanche pour retourner l'action. Passant à califourchon au-dessus de lui, elle lui envoya deux balles dans la tête.

La porte s'ouvrit, l'air « frais », sûrement à cause d'un courant d'air, poussa une petite partie du nuage de poussière et plusieurs silhouettes fuirent. Maxence glissa à l'écart, cette fois vraiment à couvert.

-Ils se tirent ! J'm'occupe des traînards, rattrape-les !
Joseph Vankrayn
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BOOM !!!

Il fallait dire que jeter une grenade dans une salle était toujours le meilleur moyen pour la nettoyer ou pour neutraliser temporairement les personnes à l'intérieure. Heureusement pour Joseph celui-ci était situé proche de l'entrée de la dite salle et à couverts derrière une armoire en acier. Celle-ci lui offrit une protection décente conte les éclats qui traversèrent la pièces comme des projectiles meurtriers, qui combiné à son armure lui évita le pire.

Il ne put cependant pas faire grand chose contre l'onde de choc de la dite grenade dont la pression de celle-ci lui vrilla les tympans et la tête pendant un temps. Considérant qu'il avait ça alors qu'il était loin de l'épicentre de l'explosion et qu'il portait un casque, on pouvait largement imaginé ce qu'il était advenu des personnes proches de celle-ci.

Les cries des blessés et gémissements des mourants étaient tout autant d'indicateur des dégâts et pertes infligés par la grenade.

Changeant le spectre de son casque, ce qui était auparavant un nuage de poussière aveuglant disparue de ses yeux pour lui permettre de constater l'étendu des dommages. Des fissures étaient apparues sur certains murs tandis que des consoles avaient étaient endommagés au delà de toute réparation possible. Des morceaux d'aciers se mélangeaient aux flaques de sang que les cadavres démembraient, et dont certains dans des positions plus qu'inhumaines, donnant à la pièce une vision de champ de bataille. 

Les ombres qui bougeaient dans le brouillard telles des âmes dans le purgatoire étaient devenues des hommes ou des femmes plus ou moins blessés qui continuaient à faire face à l’inéducable. Leurs tires illuminaient brièvement le nuage le faisant passer par de multiple couleur comme si par cela il voulait cacher l'horreur qui s'y trouvait.

Tel le faucheur, il profita de son avantage indéniable dans la situation pour se déplacer discrètement dans le nuage de poussière. Tel l'ombre de la mot dans celle-ci, il continua son macabre travaille en se dirigeant vers la console derrière lequel il avait vu pour la dernière fois la cible de leur mission. Arrivé à destination, il ne vit que le cadavre d'un rodien qui avait la moitié de son visage réduit en pulpe sanguinolente, mais la flaque de sang sembla aider Joseph dans sa traque.

S'accroupissant à coté des restes de l'homme, il put remarquer des marques de semelles ensanglantés qui s'éloignaient de la console dans une direction inconnue mais dont la cible avait du certainement prendre. Il était donc entrains de se relever quand il vit à plusieurs mètres de distance dans la direction des tracs de pas, un rectangle de lumière apparaître dans le nuage de poussière. Nul doute que quelqu'un venait d'ouvrir une porte, et dont plusieurs ombres découpés par la lumière de l'autre pièce s’engouffrèrent dans celle-ci.


- Ils se tirent ! J'm'occupe des traînards, rattrape-les !

Le cri perdu de Max sur sa gauche ne fit que lui confirmer ses soupçons, et ce fut donc sans attendre qu'il se mit à courir dans la direction de la porte qu'il commençait à se refermer. Certainement que les survivants allaient tenter de les ralentir de toute les manières possibles et que la cours poursuite allait être tout aussi mortelle.

Activant son réacteur dorsale, il augmenta sa vitesse de course pour heurter, épaule la première la porte qu'il ouvrit à la volée et heurta avec celle-ci la personne qui avait tenté de la refermer. Il entendit un craquement sec, comme celui d'une branche que l'on cassé et put voir le corps d'un homme s’effondrer lourdement au sol, le visage ensanglanté.

Vérifiant rapidement que ce n'était pas la cible qu'il devait capturé vivant, il l’exécuta d'un tir à la tête avant de continuer à poursuivre une groupe de personne qu'il vit plus loin dans le couloir.
Tournant le visage, il croisa le regard choqué puis déterminé d'une femme qui s’arrêta en criant quelque chose aux personnes derrières elle avant d'ouvrir le tir.

Esquivant le tir en se jetant et faisant une roulade avant, il braqua la femme et la regarda dans les yeux avant d'actionner le canon de son fusil. Il put voir le défilement d'émotions dans son regard... Tout d'abord la détermination de combattre, suivit du choc et de l'incrédulité de la blessure et de la douleur, pour finir par le déni et la réluctance quand elle s’effondra en tenant toujours son fusil en main comme si c'était son radeau de sauvetage.

La dépassant en trottinant, il répondit à son courage de guerrière en lui offrant le repos de guerrier qu'elle méritait en l'abattant plutôt qu'en la laissant mourir d’hémorragie...
Continuant dans le couloir serpentin, il arriva devant une nouvelle porte celle-ci laissé entrouverte où il y rentra sans pour autant y ralentir avant de prendre une rafale de tir dès son entré dans celle-ci... Laissant entendre que plus de sang allait couler.
Maxence Darkan
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Et un Joseph volant ! Un ! Il venait de salement défoncer la porte à coup d'épaule, la classe totale. Maxence n'en avait vu qu'une maigre partie, dû à la poussière qui continuait de brouiller toute la pièce, mais il était allé assez vite pour séparer les particules sur son passage. Les tirs s'étaient détournés vers la porte, là où le chasseur de prime avait rendu la vision plus claire. La blondinette ne devait pas se laisser tenter par ce jeu dangereux, s'offrir une vision plus net assurait de meilleurs tirs, sauf quand prenant en compte ne serait-ce qu'une seconde qu'elle restait en infériorité numérique sans même d'appui en cas de merde, elle ne pouvait pas se permettre d'offrir son joli visage à tout le monde. C'est parti pour un peu de Maxence discrète.

La ventilation commençait à faire effet et la poussière allait se dissiper d'ici peu, ce qui laissait une fenêtre d'action plutôt faible. Sur le sol, qu'elle pouvait enfin distinguer, se dessinaient les restes des républicains pulvérisés par l'explosion. Il y avait du sang sur le sol, des bouts, des bouts de toute sorte, des bride de mur, de plafond, de sol, des gens, sans vie. Elle passa au-dessus sans en penser quoi que ce soit de constructif, à part le fait qu'il fallait qu'elle fasse attention à où marcher pour ne pas trébucher en pleine action.

Elle les entendait encore, eux, ne savaient plus du tout où donner de la tête, proche de la sortie empruntée par son coéquipier, elle avança, dans la confusion, certains essayèrent de retrouver leur chef, intercepter directement par la mercenaire émergeant dans la fumée, les armes levées, elle en descendit deux d'un coup, trois hommes se crièrent dessus derrière la poussière, ils cherchaient un visuel de l'attaquante. Quelques tirs s'échappèrent de nul par vers l'endroit supposé où elle venait de les tuer, mais elle était déjà partie et rejoignait à son tour la source des lasers. Elle était vive, trop vive, le premier eut à peine le temps de la voir venir que le canon calé contre la tempe, sa vie s'arrêter sur l'instant. L'hésitation palpable des deux derniers se fit ressentir, c'est à peine s'ils arrivaient à se parler convenablement. Elle entendit leur pas bruyant faire le tour en direction de la porte.

Trop loin, elle avait fait un long détour pour atteindre sa victime. Maxence, prise dans le jeu d'un prédateur en soif de sang, rechargea rapidement ses armes avant de se mettre à courir à leur poursuite. Elle se colla à la sortie, l'air y était toujours autant répugnant, mais la vision, parfaite. Sa tête balaya la gauche et la droite. Un tir la repoussa derrière le mur. Ils tentaient de s'enfuir par la droite. Rapidement, elle sauta, un bond se terminant par une roulade, passant proche des tirs, elle tendit son Westar-35 avant d'appuyer sur la gâchette, au moment même où elle venait de se redresser. Le laser traversa toute la distance qui les séparait pour toucher le fuyard à l'épaule. Il s'écroula, étourdit par la douleur, l'autre avait disparu. Elle ne devait pas le laisser s'enfuir. Elle commença à courir dans la direction supposée de sa fuite, tirant dans la tête du blessé en passant, pas de douleur.

Dans les tunnels, elle se demandait par où était parti Joseph et s'il s'en sortait... évidemment qu'il s'en sortait. Elle espérait que le dernier fuyard de la salle soit assez bête pour se diriger vers son chef en déroute, peut-être qu'un protocole avait été mis en place pour ce genre de situation. Et si ce n'était pas le cas, alors elle se retrouverait à faire tout le chemin inverse dans l'odeur de caca à profiter du meilleur moment de sa vie.

Crasseuse, trottinant, arme à la hanche, elle ne comprenait pas où il se trouvait, bientôt, elle se dirait que ses chances de le supprimer et honorer son contrat seraient nulles.

À un embranchement au loin, une silhouette passa à toute allure. Ni une, ni deux, elle se mit à sa poursuite. Très vite, il la remarqua, tirant plusieurs balles à l'aveuglette derrière lui espérant gagner de temps ce petit jeu dura suffisamment longtemps pour perdre les deux dans les égouts. Quelques mètres plus loin, il termina dans un cul de sac, son arme, vide. Il se tourna, droit vers la mercenaire, à une dizaine de pas de lui, blaster dans la main gauche, directement tendu vers sa direction. Ses yeux haineux disparurent sur l'instant. Il n'avait pas peur, il avait juste terminé. Il passa sa main dans sa poche pour en sortir une cigarette, ce à quoi la blondinette répondit par le même geste. Clope portée à la bouche, sortie du briquet, allumer, inspirer, expirer. À mi-chemin de la cigarette, il la jeta pour fixer une dernière fois son regard dans celui de la blonde.

À l'autre bout du couloir, on pouvait voir un éclair rouge avant de voir s'en échapper la jeune femme, il n'avait pas emprunté le même chemin que son boss, il fallait faire demi tour.
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