Alysha Myy’Lano
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Je me tiens dans les ombres en retrait, ne pouvant guère réagir malgré les tirs qui résonnent dans tout le vaisseau. Une pointe de frustration m’abime l’âme. Je suis là, parfaitement inutile, au moment le plus terrible de notre acte d’audace. Mise sous cloche durant si longtemps, je suis obligée de m’en remettre à un ridicule être électronique. M’apprend-on l’humilité aussi violemment qu’Idès m’apprend d’ordinaire l’art du sabre ? La colère vient, née du sentiment d’impuissance. Je l’apprivoise. Elle sera ma force. Je n’accepte pas cette situation. Je ploierai la réalité à ma volonté.

« Toi, viens me copiloter… »

Je réponds à son ordre et m’installe sur le fauteuil qu’elle m’a désigné. Les appareils sont si nombreux, nous sommes sur un vaisseau de ligne, titanesque. Je n’ai reçu qu’une sommaire formation au pilotage d’appareil de taille infime. Les boutons brillent de mille feux, les couleurs, les ondulations, les écrans. Je ne comprends à ce que je vois.

« Apprentie, bond en hyperespace maintenant. »

Je regarde les milliers de leviers, de manettes, de… Choses. Je n’ai aucune idée de comment répondre à cette commande.

« J’ai dit, MAINTENANT ! »

Elle se tourne vers moi, furieuse, je ne peux que la regarder impuissante.

« Incapable… », à peine un sifflement.

D’un revers de la main rageur, elle use de la Force pour pallier mon manque de discernement. Tout autour de nous, les étoiles s’effilent, l’espace se tord, déformé par la vitesse. Nous bondissons.

Il n’y a plus que trois cœurs à battre. Le vaisseau pénitentiaire n’est plus qu’un vaste cimetière. Je n’ose la regarder. Je suis à la fois furieuse contre moi et… Est-ce seulement ma faute ? Mon ignorance, mon fardeau. Et à la fois, n’ai-je pas été honnête ? Je dépends de Son savoir, c’est Elle qui m’affûte, reprocherait-on à l’épée d’être émoussée ? Ou à au bretteur de ne pas avoir su préserver son tranchant ? Ma révérence et ma fureur s’emballent et s’entaillent. Je n’ose La regarder.

Le droïde se met à persifler. Elle active rapidement une console. Devant nous, des images holographiques d’un niveau inférieur. En plusieurs endroits du vaisseau, des larves plus malignes que les autres ont su empêcher notre manœuvre et n’ont pas fini leur vie misérable en dérive dans l’espace.

« Vas, et ne me déçois pas cette fois. »

Je ne me fais pas prier. Aussitôt, je quitte ce siège que j’aurais aussi bien pu laisser vacant et me dirige vers les morts en sursis. Mes cibles se situent du côté des cuisines. J’ignore leur nature. Il serait étonnant que je trouve là-bas autre chose que de tristes individus. On n’envoie pas son élite faire la tambouille – surtout lorsque cette tambouille est destinée à la fange de sa propre société.

Je puise dans la Force le pouvoir, la colère ne m’a pas quitté, le feu puissant s’engouffre dans mes veines et mon cœur martèle sa puissance. Le droïde s’évertue à me tracer un chemin. Les portes s’ouvrent sur mon passage, les unes après les autres, les couloirs sont de nouveau pressurisés. Seule la dernière se dresse devant moi, ultime rempart. J’attends. Sa voix s’élève.

« T8 ne peut l’ouvrir, ils l’ont scellés manuellement. Trouve un moyen et rejoins-nous au plus vite. »

Je n’arrive pas à deviner son sentiment à travers les ondes et le crachotement de mon oreillette. Le filtre technologique fait barrage à l’émotion. Je suis seule, mais ce n’est pas moi qui ai le plus à craindre. J’examine la porte, elle ne semble pas tout à fait comme les autres. De l’autre côté, les cuisines, je le sais. Ont-elles été conçues pour résister davantage à la chaleur ? J’active une lame de mon arme et, sans surprise, si je parviens à pénétrer le métal, je devine aussi qu’il faudrait un temps que je n’ai pas pour le faire céder.

S’ils ont pris des mesures anti-incendie pour les portes, il doit y en avoir d’autres. Je tape rapidement un message à l’adresse du droïde. L’information me parvient rapidement : il me guide vers les gaines de ventilations que je n’ai pas de mal à faire céder, elles. J’étends mes sens. En-deçà de moi, des rampants. Je les entends qui paniquent. Ils savent le grand méchant loup en route, ils ignorent par quel chemin. Je me laisse tomber, la grille de ventilation cède sous mon poids. La tuerie est brutale et rapide. Le viridien passe à travers la chair comme à travers une feuille. Des panaches de brumes rougeâtres. Ils n’ont rien pour se défendre d’autres que des ustensiles de cuisine. Ce n’est pas un combat, c’est une exécution. Il y a bien une supplique, je n’y réponds pas. Sa volonté s’abat, la mienne en est l’extension.

Je laisse mon arme s’éteindre, j’envoie rapidement un message à ma Dame, je reprends ma route. Je serai bientôt de nouveau à Ses côtés, espérant ne plus lui faire honte.
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Suivant les consignes de T8, Darth Oracci s’appliqua à essayer de piloter le vaisseau de son mieux le temps de faire des manœuvres abruptes et maladroites pour ne pas rester sur place et essayer d’éviter au mieux les tirs des darts neimoidiens. Que cet engin lui paraissait lourd à manœuvrer, le temps de latence entre la commande de direction et le mouvement effectué demandait était de l’ordre de quatre secondes et compliquait tout changement de cap ou rotation sur son propre axe. Le bouclier cédait petit à petit sous l’assaut des décharges de plasma tirées depuis les intercepteurs. Plusieurs systèmes électroniques grésillaient et laissaient échapper quelques étincelles. Combien de temps faudrait-il encore tenir ?! Lorsque T8 donna enfin le signal, l’umbarane ordonna sèchement à sa disciple d’enclencher l’hyperespace. Une fois que les étoiles furent distordues en de grands traits lumineux continus, l’umbarane se détendit et souffla sous son casque. Désormais ils seraient hors de portée des neimoidiens, les darts ne verraient dans leur sillage que des cadavres lévitant dans l’espace, des mercenaires, prisonniers et des gardes neimoidiens…

Lorsque T8 lui annonça que quelques sas avaient été verrouillés manuellement pour éviter l’aspiration vers le vide, Darth Oracci se redressa légèrement et donna l’ordre à He’Thu d’aller s’en occuper à nouveau pour se débarrasser de ces gêneurs. Lorsqu’elle revint, la Dame Sith parlementait avec Mad Mezhan pour lui raconter rapidement la raison de leur présence.

- Le général Monchar nous a envoyé vous secourir comme je vous le disais. Nous n’allons pas pour l’instant vous ramener dans la République. Du moins pas avec ce vaisseau. Nous devrions arriver dans l’espace Hutt d’où nous vous escorterons dans un autre appareil et gagner la base secrète du général sans attirer davantage l’attention de la République.

Elle marqua une très légère pause, détournant son regard vers sa jeune apprentie. La Sith reprit.

- Reposez vous dans un coin de la passerelle, le vaisseau devrait être sécurisé mais il n’y a plus aucune capsule de sauvetage. Je vous garde à l’œil en cas de pépin.

Darth Oracci pivota vers la jeune Kiffar, et ordonna à T8 de mettre le vaisseau en pilotage automatique avant d’aller surveiller Mad Mezhan. Elle retira son casque, révélant le visage d’une autre à la place du sien dont elle avait l’habitude. Mais cette fois-ci, elle ne s’exprima pas avec sa voix mais plutôt avec ses mains, renouant le lien tissé depuis la rencontre entre les deux femmes pour lui donner une consigne assez prévisible mais au combien nécessaire.

- Excellent travail. Ganys doit déjà nous attendre depuis plusieurs heures. Tu peux te reposer le temps du trajet mais garde notre ami à l’œil.

Puis elle fit volteface et alla s’asseoir face à la grande baie vitrée pour observer les étoiles défiler à grande vitesse. Assise elle contempla un instant ce spectacle et commença à bailler, fermant les yeux elle resta focalisée et attentive à son environnement grâce à la Force et chercha à se concentrer afin de méditer seule et faire le point sur la mission jusqu’à présent. Quelques heures plus tard, T8 annonça que le groupe était arrivé au lieu de rendez-vous. Le transporteur neimoidia émergea de l’hyperspace quelque part dans l’Espace Hutt à proximité du système Daalang. Le vaisseau de Darth Ganys était déjà présent et attendait de pouvoir s’amarrer jusqu’à un sas afin d’effectuer le transfert de Mad Mezhan. Darth Oracci sursauta quelques peu quand elle entendit le droïde communiquer. L’umbarane donna ses consignes.

- T8 active le pilote automatique et prépare les coordonnées pour que le vaisseau suive une trajectoire en direction de l’étoile du système une fois le transfert effectué. Nous devrons laisser aucune place. Mais avant, transmets à Ganys l’autorisation de s’amarrer au sas le plus proche de la passerelle de commandement.

Le droïde s’exécuta tandis que la Dame Sith s’étira avant de se lever de son siège. Le neimoidien semblait s’être endormi dans un coin. Elle pivota vers son apprentie et réalisa le silence qui régnait dans ce vaisseau devenu fantôme. Elle invita son apprentie à l’accompagner pour évacuer. T8 transmis le sas qui serait utilisé pour l’évacuation de Mezhan il était encore fonctionnel mais sa présence serait requise pour assurer le transfert. Aussi elle remit son casque sur sa tête et s’approcha de sa proie pour l’inviter à marcher à ses côtés.

- Si vous voulez bien me suivre, votre nouveau taxi vous attend monsieur Mezhan.
Alysha Myy’Lano
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Elle m’accueille avec le visage d’une autre. Nous sommes à présent les seuls êtres à respirer dans ce vaste cimetière volant. Ses mains s’agitent, elle m’invite au repos. Alors que la situation semble avoir été pleinement géré, je me sens subitement terriblement lasse. J’ai largement puisé dans mes forces et le Côté Obscur réclame son dû. La puissance qu’il octroie n’est pas sans coût. Je m’incline et gagne un coin du vaste pont. Je veux pouvoir admirer encore le jeu des lumières sur la toile infinie de l’espace. C’est un spectacle qui continue de me fasciner et de me bercer. Je m’assoie, ferme les yeux. Je n’ai pas besoin de les garder ouvert pour que mon esprit, à chaque instant, garde clairement conscience de l’endroit où se trouve notre cible. Avachi sur un fauteuil, déjà à moitié endormi, il apparaît assez évident qu’il ne sera guère un problème.
 
Plusieurs heures s’écoulent. Je me remémore les leçons de d’astrophysique qui m’ont été dispensée sans que j’en saisisse beaucoup. Les acteurs : la vitesse, le temps, l’espace. Les uns déformant les autres, le tout relatif à… Ma logique s’égare. Je n’ai jamais eu le moindre enseignement et ces notions complexes ont glissé sur moi sans trouver prise. Au long des minutes, j’ai tout le temps de constater ma finitude. Réfléchir sur l’ensemble de ce que nous venons d’accomplir. Sur ce que j’ai accompli depuis que les Sœurs m’ont repoussée. Soudain, je sens la vibration parcourir tout le vaisseau. Je rouvre les yeux et assister à la reformation de la réalité autour de nouveau. Une étoile, au loin, illumine les flancs du vaisseau. J’écoute Ma Dame donner ses directives et la machine s’active. Elle se tourne enfin vers moi. Il ne nous faut plus que quitter les lieux.
 
En silence, nous accompagnons notre agneau jusqu’au sas. Nous entrons dans la navette. Il n’a aucune idée du piège qui se referme sur lui et moi-même, à vrai dire, en ignore assez largement les aboutissants. Les rouages complexes de la machinerie de Ma Dame ne m’ont pas été encore communiqués. Pour dire vrai, à cet instant, cela m’importe peu. Une douche. Quitter ces vêtements crasseux. C’est la seule idée qui m’obsède à présent. Les vêtements puants de ces miliciens ont fini de m’insupporter. Je ne souhaite plus qu’une chose, les quitter.
 
Alors que la navette s’ébranle, nous voyons s’éloigner le vaste vaisseau-prison. Ses réacteurs s’enflamment et il se met en mouvement. Sa course ne laisse aucun doute, il file droit vers le cœur brûlant de l’étoile du système. Bientôt, notre navette se pose dans le hangar du vaisseau de Darth Ganys. Nous sortons de la navette et je suis libérée de mon service. L’outil a suffisamment servi. Je m’éloigne d’un pas rapide, il est temps que je retrouve ma décence.
 
Une heure, deux peut-être après l’avoir quittée, j’ai regagné mes vêtements. Je suis l’Apprentie. A ma taille, sa ceinture. Je réponds à sa convocation et la rejoins. J’ignore ce qui m’attends.
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Le transfert s’était fait sans histoires, Mad Mezhan était définitivement sous le contrôle des Sith. Et alors que le vaisseau pénitencier filait en direction de l’étoile de ce petit système stellaire, le vaisseau de Darth Ganys partait en direction de Kohlma. L’umbarane se détendit enfin et s’était assurée que le captif qui s’ignorait comme tel ne croise pas le chemin de l’imposant Togruta pour le conduire à ses quartiers après l’avoir rassuré qu’il était en sécurité. Là l’attendait un plat, et une douche chaude pour ses besoins ainsi que du repos. Elle ordonna aux deux droïdes de sécurité de rester immobiles et de le surveiller. Pour l’heure sans doute que le neimoidien ne serait pas contre un peu de repos et resterait sagement dans sa cabine en attendant d’arriver à bon port. T8 restait aux côté de Darth Ganys qui se trouvait au poste de pilotage. Darth Oracci contempla le reflet de son masque sur son visage alors qu’elle s’était débarassée de son armure et de ses armes à l’exception de son sabre laser après un passage dans sa cabine. Elle avait visiblement oublié de retirer le faux visage qu’elle portait et se surpris même à caresser le menton et ses joues qui ne lui appartenaient pas. Son reflet paraissait si juvénile en comparaison de son véritable apparence… un regret empoigna sa cage thoracique l’espace d’un instant mais elle chassa ce sentiment.

- Toutes mes félicitations, tout s’est déroulé exactement comme prévu ma Dame.

Commenta d’un ton laconique et métallique l’imposant Togruta.

- Il y a eu des imprévus, mais c’est courant dans ce genre d’opérations. L’important est que nous ayons accompli l’objectif sans laisser de traces pouvant remonter à nous.

Rétorqua simplement Darth Oracci en haussant les épaules, feignant de se moquer de la fatigue qui l’envahissait son corps et contre lequel elle luttait mentalement.

- En effet. Nous serons d’ici Kohlma dans quelques heures, prenez le temps de vous reposer.
- Je me reposerai quand je serai morte. J'ai une galaxie à dominer.

Trancha la Tisseuse.

- Quoiqu’il en soit, si nos informations sont exactes et que vous parvenez à réussir votre interrogatoire, alors sachez que vous disposerez d’une solide épée de Damoclès au dessus de la tête de S’orn. Je recommande que vous vous en serviez qu’en absolue nécessité.

L’ancien maître de la Dame Sith détourna son regard de son ex-élève et ne dit rien de plus alors que Darth Oracci approuvait. Alors que le navire pénitencier neimoidien et ses cadavres venait de disparaitre dans l’étoile, le vaisseau de Darth Ganys entra en hyperespace c’est à ce moment que l’umbarane fit volteface pour l’accueillir d’une voix chaleureuse même si elle semblait frissonner en permanence.

- Ah ma jeune apprentie te voilà.

Vêtue de sa tenue noire, l’umbarane avait l’impression que sa peau était plus sensible qu’à l’accoutumée au frais. La fatigue commençait à peser sur la Dame Sith qui donna ses dernières instructions à la jeune femme sur la suite des évènements qui attendraient Mad Mezhan.

- Nous arriverons à Kohlma et l’inviterons à manger avec le docteur Lokred et Mee. Assure-toi que tout soit prêt quand nous arriverons, nous conduirons l’interrogatoire au cours du repas sous matériel de surveillance. Et s’il se montre des plus coopératifs alors… le médecin sera sans doute ravi d’avoir un cobaye de marque dans les geôles. Envoie le message à Mee pour lui dire de se préparer.

L’important était d’abord de le mettre en confiance pour qu’il se livre et révèle alors les informations et preuves qu’il pouvait détenir à propos du chancelier S’orn. Si ce dernier avait pris autant de précautions pour le faire disparaitre, alors sans doute que cela pouvait servir de moyen de pression efficace sur lui pour exiger quelque chose en échange. Une jolie paire d’as dans la manche qui pourraient retourner le cours d’une situation critique que l’umbarane comptait utiliser pour faire comprendre au neimoidien que s’il voulait se débarrasser d’elle, cette dernière l’entrainerait dans sa chute sans le moindre remords. Le Chancelier avait vendu son âme et fait un pacte avec une démone, restait désormais à s’assurer qu’il respecte les termes du contrat qu’il avait conclu avec elle. Une fois qu’il aurait livré ses secrets, le médecin pourrait disposer de Mad Mezhan pour mener ses expériences quand son prototype de peste Rakghoule serait au point. Un léger sourire sur son visage artificiel, Sly Keto s’approcha de son apprentie et se pencha sur elle pour lui accorder ses félicitations.

- Au fait, toutes mes félicitations pour cette réussite He’thu, tes compétences m’ont impressionnée et cette expérience m’a permis de constater tes progrès via les systèmes de caméra à bord... Je pense que tu as mérité de profiter du voyage pour te reposer et te divertir. Tu seras récompensée une fois que nous serons de retour sur Kohlma.

Fit-elle d’un air plein de gratitude à l’égard de son apprentie qui était pour l’heure, une élève qui serait sans doute capable de surpasser Idès tôt ou tard. Bien d’autres seigneurs Sith envisageraient sans doute de les monter l’une contre l’autre pour garder la meilleure disciple, cependant darth Oracci voyait ceci comme un gâchis de ressources. Et alors que la jeune kiffar tourna les talons, elle resta un instant à l’observer grandir : en une année, elle avait bien progressé pour le moment. Le pas tremblant, elle se retira dans ses quartiers, frissonnant comme nue dans le blizzard, en un sens cette sensation de froid lui rappelait cette longue marche sur Rekkiad avec Ganys plusieurs décennies auparavant. Lorsqu’elle regagnât ses quartiers, elle s’endormit immédiatement sous ses couvertures après avoir retiré ce visage juvénile de sa tête. Et alors que le vaisseau filait à travers les étoiles vers la Lune des Morts, Sly Keto put enfin savourer quelques heures de repos bien méritées…
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