Ervin Holz
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Holz osa tremper le bout de ses doigts dans l’eau tiède du Chikumawa pour s’humidifier le front. En cette nuit d’été la chaleur était suffocante sur Mimban. Il portait un chapeau de paille, une chemise bisque de coton fin, des brais noires d’officier impérial et des bottes de marche.
Depuis des heures, leur pirogue avançait à faible allure sur les eaux calmes du fleuve. C’était une rivière bordée par la végétation dense qui commençait avec d’épaisses mangroves dans lesquelles se nichaient une faune bruyante et insoupçonnée. Des entrelacs de lianes pendaient des arbres qui se terminaient sur les rives du cour d’eau et l’air était empli de cette odeur forte de rance et d'herbes en décomposition qui caractérisait la forêt vierge. À la barre un guide Mimbanais recruté pour l’occasion pour une poignée de babioles qui assuraient à Holz et son coéquipier d’être emmenés jusqu’à destination. Un endroit paraît il, où le drôle, un vieil alien au teint olive, qui se nommait « Hopi » n’aurait jamais mis les pieds sans une dote solide pour lui et sa famille.
Holz agitait une main pour chasser les mouches Ngwé qui en avaient après sa chaire quand une voix aux airs métalliques fit vibrer son oreillettes.

— Colonel Holz vous approchez du territoire des Aré’Aré, restez sur vos gardes cette tribu est cannibale, si ça dégénère on aura pas le temps de venir sauver vos miches et celles du droïde. »

Super.

De ce qu’on lui avait dit, Oris était la propriété d’un seigneur noir et c’était lui même un guerrier Sith. Même si on lui avait assuré que son coéquipier était 100% clean, Holz avait du mal à comprendre comment on avait pu lui fourguer une telle machine dans les pattes. Il ne savait pas si Oris avait été volé et reprogrammé, mais il aurait au moins été rassuré de connaître l’information.
Le chic c’était qu’il pouvait compter sur un compagnon qui avait l’étoffe d’un guerrier et aussi d’un informateur qui disposait d’un cerveau de sillicium bien plus performant que celui d'un humain.

— Les gars qu’on va rencontrer ne sont pas des amateurs de danse classique je crois. Je pense que la meilleure option est de comprendre leur système tribal pour l'utiliser en notre faveur. »

Les renseignements du Général Fang avaient indiqué que le navire se trouvait dans la zone, au fond d’une cavité. Le problème c’est qu’ils n’avaient rien trouvé et la meilleure solution était maintenant d’interroger les autochtones qui connaissaient la région comme leur poche. Il allait falloir se montrer convainquant.

— Ohend'e Mowa! » s’exclama le guide en pointant un doigt tremblant devant lui.

Holz releva son chapeau de paille et aperçut à l’horizon d’étranges museaux qui se profilaient vers le ciel étoilé, puis il aperçut finalement les pyramides éclairées par des feux qui brûlaient dans des torches. Un bruit sourd de tam-tam allait crescendo et il surprit son coeur qui s’accélérait.
Le Colonel vérifia la cellule d’énergie de son pistolet Lugo-44 et le garda serré dans sa main droite. Il allait maintenant falloir improviser et il comptait sur les connaissances du droïde pour ça.
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S’il ne s’agissait pas d’une des missions officielles du palais impérial. Ni même d’une mission que l’unité Oris aurait pu recevoir du seigneur Varnak. L’opération rentrait pour tant bien dans les lignes de codes de sa programmation.
Cherchant à étendre un réseau de relation à travers la galaxie, il fallait autant prendre contact avec les alliés de l’Empire qu’avec ses ennemis. Ce mouvement se voulant pro-impérial bien qu’anti-Sith pouvait se révéler être une véritable mine d’or.
 
Pour l’heure l’androïde ne cherchait pas à éradiquer le mouvement ou quoi ce soit de similaire, mais simplement profiter des opportunités que le groupe offrait.
L’opportunité cette fois-ci se trouvait être un vaisseau. Mais à la différence des autres celui-ci semblait quelque peu différent. De conception inconnue, le vaisseau s’entourait de bien d’autres mystères et seul son nom restait connu des archives.
Bien évidemment les archives impériales semblaient évoquer le lieu du crash ou plus précisément de la disparition du vaisseau. Mais si cela se limitait à un monde, cela restait tout de même une planète entière à fouiller.
Aussi bien qu’Oris allait céder généreusement le vaisseau, il comptait bien s’emparer des plans de l’appareil et de tous ses secrets.
 
Les dissidents impériaux en plus de l’androïde avaient choisi d’envoyer un de leur agent. Était-il un personnage de confiance ? Peut-être que oui peut-être que non. Simplement le temps de cette mission il fallait le voir comme un allié. Et bien qu’Oris ne répondait qu’à l’impératrice et à son Conseil Noir et à nulle autre. L’unité robotique n’était pourtant pas à l’abri de sanctions de la part de l’inquisition. Aussi Oris espérait que cet agent ne soit pas un agent double au service de l’inquisition Sith.
 
Après un court voyage c’est sur une pirogue voguant le long d’un fleuve au cœur de la jungle que l’on retrouve le duo. Avec eux un guide, appartenant à la race des Mimbanais. Après de courtes recherches sur l’ensemble de la planète à l’aide de scanner et de sondes. Le duo avait décidé de s’orienter vers les locaux afin de leur soutirer le moindre indice en ce qui concernait la localisation du vaisseau.
 
Comprenant pour dire presque l’ensemble des langages de la galaxie. Les quelques mots du guide ne Mimbanais ne semblaient guère provoquer la moindre réaction chez l’unité Oris. Quant à son partenaire, par simple politesse pour le moment il lui répondait avec sourire.
Ce sourire était rare au sein des frontières de l’empire. Car il apparaissait comme presque innocent de toute chose. Il fallait dire que le seigneur Varnak tenant à avoir un sourire parfait sur son robot avait envoyé des gens chercher les plus beaux sourires de la galaxie.
Dit comme ça cela pouvait sembler ridicule, mais la perfection ne s’en atteint pas sans effort. Et au final deux sourires furent retenus et enregistrer dans la base de données pour les muscules faciaux artificiel. Un pour chaque sexe, celui de son apparence masculine provenait d’un jeune enfant originaire de Tatooine qui avant de voir les soldats impériaux l’enlever n’avait jamais connu aucun malheur. Après l’enlèvement, comment l’enfant pouvait-il encore sourire ? Et bien il était difficile de répondre à cette question. Car le seigneur Varnak pouvait aussi bien avoir drogué l’enfant comme menacé ses parents pour le forcer ou bien encore il avait pu user de la Force. Cette mystérieuse chose qui échappait encore à la compréhension d’Oris.
 
Quoi qu’il en soit, Oris répondait donc avec un ton amical et un grand sourire à son partenaire de mission :
 
-Et bien il me semble que cela soit une excellente idée. Une fois que l’on connaîtra le nom de leur tribut, je pourrais chercher dans les bases de données d’éventuelles archives les concernant. Au pire des cas nous pourrons également procéder à du troc. Quoi qu’il en soit je vous laisse maître des négociations, je n’ai l’habitude de parler qu’à des chefs d’entreprises, des personnages politiques ou bien à des leader de groupes paramilitaires.
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— Je vois .. »

Donc son coéquipier n'avait pas de connaissances en ethnologie indigène, ça commençait bien. Il allait devoir compter sur ses seules maigres connaissances et n'y avait plus qu'à espérer que le dialecte local ne soit pas trop différent du Mimbanais qu'il connaissait un peu.

— Mo k'we a manwa ! Cheche ! » se manifesta soudain le guide en exerçant une croix avec ses mains. La pirogue qui fonctionnait sur moteur rudimentaire s'arrêta au même moment.

— Comment ça pas plus loin ? Tu va avancer mon vieux car je ne compte pas plonger là-dedans. » riposta le Colonel en secouant son blaster en direction de la berge.

Mais le guide campa sur sa position, le drôle ne voulait pas aller plus loin et il restait bien soixante-dix mètres ..

— Maintenant je vais compter jusqu'à dix. »

Holz arma son blaster qu'il pointa vers la tête chauve du Mimbanais. Mais il se résigna d'un geste. Faudrait peut-être éviter de faire croire aux autres zouaves qu'ils étaient là pour les embrouilles.

— Et merde. » il jeta un œil en direction des museaux des pyramides qui s'élevaient maintenant dans toute leur grandeur à seulement quelques centaines de mètres d'eux. « J'espère que t'es étanche Oris, on se mouille. »

De toute façon son arme ne craignait pas l'eau. Holz ramassa son sac à dos qu'il ferma avec une ficelle de cuir robuste et le jeta à l'eau. Puis il plongea et attrapa son sac, le passa en bandoulière et exerça un crawl vers la rive sans s'arrêter. Oris le suivait sans doute. Il nagea sans relâche en se gardant d'imaginer ce qui pouvait aussi nager avec eux sur cette maudite planète.
Au bout d'un moment, sa main percuta la paroi terreuse et vaseuse de la berge. Il venait de traverser des hautes herbes aquatiques mêlées de roseaux et de mangroves. Le bruit de la faune nocturne pullulait autour de lui, mais le son sourd des tam-tam lointains étaient plus bruyant encore. Holz se hissa sur la rive en poussant sur ses bras. Il arrivait à peine sur l'objectif et il était déjà complètement crado. Derrière, le guide et sa pirogue avaient déjà disparu. Foutu macaque.

— Suis moi de prêt mon gars. »

Holz avança dans la végétation dense sur un pas prudent, ses bottes s'enfonçaient dans le sol humide. Il progressa un moment en direction de la zone d'où venait le bruit des tambours. Il était sur la planète depuis deux jours et il crevait déjà de chaud. Sans compter les insectes géants qui n'arrêtaient pas de bourdonner autour de sa tête. Il fallait parfois chasser les mouches Ngwé qui en avait après sa chaire. Le seul moment où il pouvait envier son camarade de titane. Lui au moins était tranquille.

Holz repoussa branches après branches en utilisant sa machette, puis il tomba sur une zone un peu plus dégagée où quelque chose l'interpella. Une carcasse d'un animal mort, visiblement fraîchement tué. Il s'approcha prudemment, sa machette dans une main, son blaster dans l'autre, et s'arrêta devant la chose morte. Une sorte de gros gibier du coin. C'est là qu'il apperçut la corde.

— Bordel, c'est quoi ça ? »

Trop tard, le lasso se referma sur son pied et le catapulta vers le haut. Il se retrouva pendu par un pied à un arbre, à plusieurs mètres du sol. Il avait perdu son chapeau de paille et son pistolet blaster. Le Colonel pendu la tête en bat sentait déjà le sang lui monter à la tête. Il fouilla du regard dans l'obscurité pour trouver ce satané droïde, mais quelque chose d'autre l'alerta. De grandes silhouettes venaient de surgir de la végétation dense. D'où il était il put seulement apercevoir les sarbacanes et les corps recouverts de tatouages rituels. Au moins les présentations étaient rapides.
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Le soldat qui accompagnait l’androïde n’avait émis qu’un mot ou deux en guise de réponse. Pas de quoi lancer une discussion et encore moins un débat. Mais peu importe.
 
Car rapidement le duo se confrontait à un obstacle. Le guide qui d’ordinaire semblait calme malgré son langage voulant s’exprimer par des fins de phrases à la tonalité haute, semblait ne pas vouloir s’engager plus loin sur le bras du fleuve.
 
Peut-être souhaitait-il nous larguer ici. Et rapidement le soldat émettait des protestations. Cette mission qui avait pour but de mettre en relation son unité avec le groupe d’extrémistes s’annonçait de plus en plus complexe. Mais rien qui pour le moment soit quelque chose d’insurmontable.
 
Menaçant le guide avec son arme après une courte tentative de négocier avec le guide. Le soldat semblait enclin ou plutôt prompt à déclencher des hostilités. SI dans cette situation cela n’annonçait rien de bien dangereux, à l’avenir cela pourrait s’avérer problématique.
 
Pour autant l’impérial n’ôtait pas la vie du guide et finalement il s’enfonçait dans les eaux. Ne manquant pas de dire à Oris de le suivre. Il ne manquait pas de vérifier si l’androïde était bien étanche.   Quelle question, une unité robotique ne soit pas étanche de nos jours se fait plus rare. Et si l’on peut en apercevoir une ce serait uniquement dans un musée. Fait de Phrik, Cortosis et de d’autres métaux divers et variés. Oris n’avait pas à se préoccuper de ce genre de problème.
 
Cependant, si le soldat pouvait nager dans ses eaux tumultueuses et sombres. L’androïde lui ne pouvait se permettre cela ou plutôt ne pouvait effectuer les mêmes mouvements que l’impérial. Sautant par-dessus le bord de l’embarcation. Oris venait à sombrer dans les ténèbres boueuses du fleuve. Sans être d’une trop grande profondeur il arrivait tout de même à huit ou neuf mètres de profondeur.
Si seulement le guide avait pu faire l’effort de se rapprocher la berge au lieu d’éprouver de la peur. Quoi qu’il en soit, Oris s’avançait donc en direction de la berge sur laquelle le soldat avait dû débarquer à présent.
Sortant de l’eau petit à petit, Oris venait à écraser la végétation se mettant sur son passage. Telle une machine de guerre abattant tout ce qui se dressait sur son passage. La simple force de ses membres suffisait à arracher ou aplatir les roseaux devant lui.
Après une courte phase d’émersion, Oris pouvait apercevoir le soldat. Le rejoignant rapidement sans le faire attendre. Ce dernier demandait à l’unité robotique de le suivre en le désignant par « mon gars ». Sans nul doute affectueuse cette expression ne semblait pas provoquer la moindre réaction chez Oris.
 
Marchant durant une minute ou deux, voir un peu plus. Le duo tombait nez à nez avec un cadavre. Le corps sans vie d’une bête massive reposait au cœur de la forêt.
Sans prédateur à proximité, cela sentait le piège à plein nez. Mais sans avoir le temps de prendre conseil auprès du soldat ce dernier s’approchait de la carcasse. Ne manquant pas par la même occasion de se laisser prendre au piège par une simple ficelle.
Cependant Oris comptait bien secourir le soldat, bien qu’il fût rapidement stoppé. Plusieurs petits projectiles vinrent rebondir contre son corps. Certains projectiles venaient tout de même se planter dans la chair synthétique.
Ces projectiles provenaient de plusieurs indigènes qui encerclés le groupe. Autant dire qu’Oris comptait bien demander à son maitre de lui un installer un système de senseurs, en plus d’un système de flottaison à son retour. Voir du blindage ne sait-on jamais.
 
Pour l’heure, l’unité robotique avait d’autres choses à penser. En l’occurrence il devait vérifier que la vie du soldat n’était pas en danger. Mais au vu des petites aiguilles empoisonnées, les indigènes semblaient préférer la capture à la mise à mort du duo. Etant des cannibales avertis, nul doute que la tribut souhaité faire un festin des deux impériaux.
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Holz émergea avec la sensation d'avoir pris un énorme coup sur la tête. Il voyait bien que quelque chose n'allait pas quand il vit la canopée de la forêt qui défilait sous ses yeux, mais quand un rayon de lune qui traversait le treillage de plantes aériennes illumina son visage l'instant d'une seconde il comprit. Puis il vit les lanières qui enserraient ses poignets et ses mains, ainsi que ses pieds et le tronc auquel il était attaché comme un vulgaire gibier de potence. D'ailleurs il était en mouvement bien que ficelé comme un saucisson à sa branche, puisque deux drôles, un devant, un derrière, le transportait vers une destination inconnue.

— Par l'enfer. »

Il se souvint tout de suite de ce qui lui était arrivé. La carcasse, qui était en fait un appât, puis la corde, et le tir de sarbacane qui l'avait plongé dans les vapes.
Comment avait-il pu, lui vétéran de l'armée impériale, se faire avoir comme bleu ? Holz jura et tenta de contacter Oris. Mais il se rendit compte que son oreillette avait disparu, tout comme son flingue d'ailleurs, sa machette et sa gourde. Un beau bordel. Où était son coéquipier ? Avait-il été capturé lui aussi. Il ne pouvait rien voir de ce qu'il y avait devant et derrière lui.

Il tenta d'interpeller l'un des indigènes en esquissant une phrase en Mimbanais courant. Il ne récolta qu'un coup de massue qui fit vaciller sa masse.

Vous me paierez ça mes maîtres.

Il n'avait pas beaucoup de doute sur leur destination, les gus correspondaient au profil de la tribu indigène, de grands types glabres recouverts de tatouages rituels cyans qui utilisaient des sarbacanes.
Il allait être sacrifié et bouffé sur un autel s'il ne trouvait pas un moyen de calmer ces zigotos. D'ailleurs, il n'eut le temps de mettre au point aucune stratégie que la troupe arrivait à destination. Il entendit le bruit de l'eau qui coulait en-dessous de lui et les cris de grand volatiles qui planaient tout autour. Ils étaient entrain de traverser un pont fait de bois et de treillage. Le bruit sourd des tam-tam qui n'avait jamais cessé au lointain était maintenant assourdissant et recouvrait le brouhaha d'un nombre plus élevé d'individus. Il y avait aussi cette odeur de viande brûlée qui lui rentrait dans les narines.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Il régnait dans la ville une puanteur cadavérique. Holz vit des individus venir en hululant de toutes part autour de lui, mâles, femelles, enfants, la plupart nus de la tête au pied, tandis qu'on continuait de le transporter. Certains lui jetaient même des projectiles. Il sentit son rythme cardiaque s'accélérer à l'idée d'être au cœur d'une telle bande de sauvage, sans armes, sans alliés, et sans moyens de secours.

Par l'enfer, il doit sûrement y avoir une solution. Mais où est ce droïde ?

La ville se mêlait à la jungle, plusieurs monuments taillés dans la pierre étaient érigés ça et là et recouverts de fresques aux nombreux symboles étranges. Holz remarqua une statue qu'il avait vu pour la deuxième fois, une sorte de figure simiesque qui souriait en dévoilant toutes ses dents, une flamme brûlait à l'intérieur de sa bouche.
On le fit bientôt monter en haut d'une pyramide, et il se retrouva quelques instant plus tard dans une pièce pas très grande taillée dans de gros blocs de pierre. On l'attacha à un poteau puis il reçut la visite d'un macaque encore plus bizarre que les autres, son corps était recouvert de tatouages rouges et noirs, il portait un couvre chef taillé dans un crâne au-dessus duquel s'élevaient deux grandes cornes et baignait dans une tunique pourpre décharnée. Là, Holz vit le drôle tendre la paume de sa main vers lui en souriant de toute ses dents aiguisées, puis il sombra à nouveau dans l'inconscience.
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Sous le feu des tirs de sarbacanes, l’androïde semblait comment montrer avec ses muscles faciaux un certain ennui. Si le soldat pris au piège était une cible que l’on ne pouvait manquer. Pour la machine qu’il était, les tirs de ces projectiles de piètres matériaux ne semblaient guère lui faire le moindre effet. Et cela malgré le poison qui recouvrait les fléchettes.
 
Cherchant tout de même le dialogue par la violence. Oris venait à riposter aux tirs inefficaces. Déployant son canon de bras. L’unité androïde se faisait un malin plaisir à effectuer des tirs de suppression en direction des buissons potentiellement habités.
Mais faute d’attention de sa part, il n’avait pu remarquer que les autochtones emmenaient le soldat qui l’accompagnait. Le trainant au sol alors qu’il était inconscient, le soldat ne se doutait de rien.
De son côté Oris tentait de se faire un passage parmi les troupes hostiles toujours plus nombreuses.
Se repliant en grande partie, les indigènes avaient laissé quelques-uns des leurs pour tenter de vaincre la machine. Mais en vain, Oris ne montrant aucun pitié faute de ne pas l’avoir ajouté à son logiciel de personnalité, il abattait un à un les derniers êtres vivants sur les lieux.
 
Abatant froidement les derniers indigènes. Il ne restait plus qu’à suivre les trainées sur le sol. Sans nul doute, les cannibales avait-il trainé un peu plus loin le soldat pour l’attacher et le transporter jusqu’à leur village.
Avançant dans la jungle en veillant à pousser les branches sur son passage.  Rapidement Oris pouvait apercevoir au-delà d’une rivière ou d’un fleuve le village dans lequel ils devaient se rendre.
 
Tentant en vain de chercher son partenaire temporaire. Oris ne parvenait pas à l’identifier dans la foule. Mais nul doute que l’impérial se dirigeait vers les cuisines des ses hôtes. Aussi pas une minute à perdre.
Choisissant de contourner la porte principale. L’androïde avait choisi de passer la cascade, ça devait être sans aucun doute le seul endroit non surveillé. En même temps avec un tel courant aucun être vivant n’oserait s’aventurer par ce chemin. Grimpant en parallèle de la chute d’eau. Rapidement au bout d’une dizaine de minutes il se retrouvait au sommet de la falaise.
 
Un peu plus loin devant ses pas, une patrouille de deux gardes indigènes passait par là. Ou plutôt elle se reposait là, la paresse gagnante souvent n’importe quelle espèce.
Sans douter de sa dextérité avec une arme à énergie. Oris choisissait d’opte rpour une approche au corps à corps. Avançant de couvert en couvert, il parvenait enfin à proximité des deux gardes.
 
Sortant son sabre laser, l’androïde chargeait avec sa plus grande célérité le duo d’incompétents. Un simple geste avait suffi pour trancher les deux.
Après cette brève tuerie, la machine venait à offrir les deux corps à la cascade dans l’espoir que l’on ne retrouve pas les corps avant un moment.
Son prochain objectif était la pyramide. De son sommet il pourrait sans aucun mal localiser la position du soldat. Nul doute que juste en dessous du point culminant devait se trouver la demeure du chef de la tribu. Mais en optant pour une approche silencieuse, peut-être Oris avait une chance de compter sur l’art de la dissimilation.
 
Arrivant au sommet de la pyramide il avait une bonne vue sur l’ensemble du village qui était plus une cité qu’un village. Au pied de la pyramide il parvenait à voir le soldat suspendu sur un rondin, les pieds et les mains liés.
Pour le moment Oris choisissait d’attendre pour voir comment le soldat allait s’en sortir. Du moins s’il avait le souhait de tenter une négociation.
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Il émergea de nouveau. Cette fois le mal de crâne avait disparu et il se demandait bien où il était. Les souvenirs lui revinrent à toute vitesse, sans doute son cerveau reptilien avait accéléré son régime face au danger imminent. Le Colonel constata qu’il était toujours attaché à ce foutu rondin et encerclé par les mêmes zouaves que tout à l’heure. Il garda son calme, malgré la puanteur mortuaire de l’endroit, il savait le faire depuis le temps qu’il côtoyait le danger. Après tout rien n’était encore perdu et Oris guettait peut-être dans l’ombre dans l’attente du bon moment pour le tirer d’affaire. Car le droïde n’était pas là et Holz avait remarqué plus de mouvement dans la cité qu'à son arrivée, comme si les locaux étaient à la recherche de quelque chose ..

— Yakwana nthawi yoperekera kunja ! »

Holz sursauta. Il n’avait même pas vu le grand manitou qui se tenait sur sa droite. Il était toujours coiffé de son crâne de fauve peint sans doute avec du sang de bête et tenait un long bâton qui était surmonté d’un crâne. Des guirlandes de plantes étaient enroulé le long de la canne et Holz cligna des yeux quand il vit le collier de phalanges sèches que le drôle portait au cou. Il n’avait rien compris des propos du gus mais c’était sans doute une mauvaise nouvelle. Des indigènes se mirent à tourner autour de lui en hululant, la plupart étaient également coiffés de vestiges de carcasses et leurs corps étaient recouverts de peintures rituelles. Au bout d’un moment les danseurs s’écartèrent et un grand type sortit de la foule qui s’était rassemblé dans la zone. Le Colonel déglutit en voyant la hache de bois qu’il tenait dans une main. Il tenta de faire le calme dans sa tête pour formuler une phrase claire.

— Mundi'masule ine sindine mdani wanu ! »

Qui signifiait à peu prêt « Libérez moi je ne suis pas votre ennemi ».
Mauvaise idée visiblement car Holz vit la hache filer dans sa direction en sifflant. Il sentit le choc brut suivit des vibrations quand elle se planta dans le rondin à quelques centimètres de sa tête.

Il n'y aura pas assez d’arbres pour tous vous y faire embrocher.

Il avait perdu son calme. Comment pouvait il finir ses jours dans un endroit aussi ridicule et laisser ses restes se faire manger par ces sauvages. Les Mimbanais autour se mirent à rire comme des niais et Holz vit le lanceur décrocher une second hache de sa tunique, puis la sueur se mis à lui perler le front.
Quelle idée stupide d’avoir tenté la diplomatie avec ces macaques complètement cinglés.

Oris, si t’es dans les parages c’est le moment de sonner la fin de la récréation mon vieux.
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Du haut de la pyramide c’était comme un Noël sur Kashyyyk. Autour du soldat impérial se trouvait un très grand nombre d’indigène. Mais aucun ne disposait de réels outils qui pouvait permettre à ces primitifs d’endommager la machine.
 
L’immense foule était comme un buffet qui n’attendait plus qu’à) être dégusté. Et Oris déployait son double blaster lourd à répétition. Déformant le bras qui d’apparence était humain, à présent il n’y avait plus qu’une arme aux vagues airs de membre humain.
 
Chargeant le tir de son arme. L’androïde avait toujours rêvé ou plutôt émis une impulsion dans ses circuits qu’il voulait reproduire l’une des phrases culte d’un film. Ce film il avait pu le voir sur le Holonet et il était déjà vieux depuis le temps, mais ses phrases étaient devenues comme des mots à sortir en toute circonstances.
Dans son désir de comprendre les êtres vivants et d’essayer de devenir comme eux. L’androïde devait comprendre les passions et les réflexions de ces êtres. Or beaucoup semblait éprouver de la joie en pensant à ces phrases.
 
Dans un espoir de tuer les primitifs dans une certaine joie, l’androïde commençait alors à décharger son arme sur la foule de primitifs. Répétant dans un même temps la phrase suivante :
 
-Rendez-vous ou je tir à trois ! Un ! Deux ! Et trois !
 
L’ironie de la chose était que la machine avait commençait à ouvrir le feu avant même d’avoir prononcer le moindre son de son synthétiseur vocal. Les tirs de l’arme venaient à perforer la chair de bon nombre d’indigènes. Nul besoin de viser, la masse faisait tout et il était presque devenu impossible de manquer des tirs.
 
Bien sûr à mesure que les gens se faisaient abattre il y avait moins de place au hasard et l’androïde devait viser. Mais afin d’éviter une trop grosse surchauffe de son arme, Oris cessait ses tirs. Il était décidé à s’en aller affronter les indigènes au corps à corps avec son sabre.
 
Fonçant dans la mêlée, les faibles défenseurs qui gardaient le soldat impérial se faisaient trancher en deux avec les armes en bois.
Mais l’un des indigènes curieux ou bien intelligent avait pris dans sa main le blaster du soldat.
Pressant la détente de l’arme, le primitif venait à tirer dan le bras d’Oris. C’était une chance pour l’androïde car il s’agissait là du seul endroit de son crops qui disposait de blindage. Avec une aisance déconcertante, les bras en Phrik venaient à dévier le tir pour l’envoyer vers le toit d’une des maisons en pierre.
 
Les primitifs en fuite dans le village. Oris se dépêchait d’aller détacher le soldat. Mais tout laissé penser que le soldat voudrait récupérer son arme dans ce village de pierre.
 
Restait-il encore à savoir ce que vous fallait faire le soldat impérial. Pour sa part Oris après cette petite tuerie restait silencieux et rangeait son sabre dans un compartiment de sa hanche.
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Vu la dextérité du lanceur, Holz avait déjà fait ses prières et s’apprêtait à recevoir le coup de grâce. Mais voilà qu’au moment où le drôle arme son bras sous le rythme crescendo des tam-tams le feu s’abat du ciel. Holz lève un sourcil en voyant une pluie de plasma foudroyer tous les indigènes présent autour de lui. Oris.

Visiblement les tirs ne sont pas sélectifs et chacun en a pour son compte. Tant mieux, c’est comme cela qu’on apprend à se faire respecter, et voilà que l’ensemble cède a la panique et se met à courir dans la dispersion. Puis le droïde entre finalement en scène, armé d’un .. sabrolaser. Le Colonel lit l’effroi dans le regard du type à la canne quand un faisceau rouge se met à irradier d’une aura bourdonnante. Puis chacun en a pour son compte.
Il avait remarqué le drôle tenant son Lugo-44. Quelques décharges filèrent mais il vit son coéquipier les parer sans grande difficulté, bien qu’une sembla le toucher au bras. Puis le pauvre diable se fit trancher en deux. La scène sonna visiblement la fin de la récréation car l’espèce de grand sorcier qui s’était replié derrière ses gardes proféra quelque chose qui calma tout le monde. Puis il se jeta à genou, suivis de ses sbires, il devait bien y avoir une cinquantaine de personnes autour d’eux. Holz compris que la partie était gagnée.

Une fois libéré par son coéquipier, il se massa les poignets et ramassa son arme. Le voilà qui s’approche du grand sachem, il marchant sur un sol souple et visqueux, ses bottes écrasant des plantes qui répandaient un liquide noir. Les tam-tam s’étaient arrêtés de gronder et la ville tout entière semblait se précipiter sur place.
Holz s’arrêta devant le gus à la robe pourpre en lambeau qui courbait le dos et se redressait en levant les mains sans arrêts en direction du droïde, comme s’il priait une quelconque divinité. D’ailleurs, tous ses acolytes faisaient la même chose en proférant des apostrophes aux airs religieux.

— Mzanga ndi muglu, mowa shetem. » déclara t’il en mettant un genou à terre prêt du chef.

Ce qui signifiait « Mon ami est un Dieu, il est très en colère maintenant ». Holz laissa entendre qu’il avait le pouvoir de le calmer mais qu’il faudrait faire ce qu’il veut pour cela. Le sorcier se mis à l'implorer en répétant la même phrase sans arrêt, si bien que Holz passa une main dans une des poches intérieurs de sa veste et en sortit une page de papier visiblement arrachée d’un vieux manuscrit.

— Nous recherchons ceci. » déclara t'il en mimbanais.

Sur la page brunit par le temps, on pouvait voir le plan de ce qui ressemblait à un vaisseau antique. Holz vit le drôle cligner des yeux avant de se relever brutalement et de porter ses mains à sa tête. On aura dit qu’il avait vu l’esprit d'Andeddu ou d'une quelconque abomination.

— Tu sais où il se trouve, n'est ce pas ? »
— Osati !
— Non ? Vraiment ? »
— OSATI ! »

Holz se releva en rangeant la page dans sa poche. Puis il s’approcha du droïde qui n’avait pas placé un mot et pratiquement pas fait un geste depuis la fin de son carnage.

— Ils te prennent pour un Dieu, j’ai exploité ça mais ce macaque dit ne pas savoir où se trouve le vaisseau. Ces négociations qui n’en finissent pas ..

Ils doivent vénérer une sorte de divinité et possèdent sûrement un objet voir un individu qu'ils considèrent comme plus important que leur existence. C’est généralement le cas dans les différents systèmes tribaux Mimbanais. On va ratisser leur ville à la recherche de cet artefact, cette pyramide me semble être le bon endroit pour commencer.

Au fait, tu l'as eu où ton sabre ? »


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Après le tumulte de l’affrontement entre Oris et les habitants des lieux. Le calme étai revenu et le soldat impérial reprenait rapidement des événements qui lui étaient arrivés. Très vite il passait à un interrogatoire musclé.
 
Puis dans des explications plus que fournie sur ce qui se déroulait. Le soldat venait à expliquer à Oris ce qui se déroulait. L’androïde avait appris un grand nombre de langue, mais il n’avait jamais songé à s’instruire sur le fonctionne des peuplades ne disposant pas d’atout technologique ou autre pouvant aider l’empire. 
A ce qu’il pouvait comprendre des explications. Il était devenu comme un Dieu pour ces êtres inférieurs. Obtenir le statut de Dieu auprès de n’importe qui pouvait faire perdre la tête à beaucoup d’être vivant. Mais pour Oris il s’agissait simplement d’un grade ou d’une permission comme une autre qui pouvait offrir divers accès à des zones.
 
L’impérial continuait alors ses propos en affirmant que la tribu devait vénérer un objet. Sous-entendant qu’il faille découvrir ce dont il s’agissait et que cela avait un rapport avec l’affaire qui concerna le duo.
Il estimait que la pyramide d’où venait Rindo était un bon point de départ.
 
Mais il terminait sur une question qui sortait du contexte la discussion et le duo.
Il souhaitait savoir où est-ce que l’androïde avait pu avoir un sabre laser.  Question non vide de sens mais qui pouvait bien attendre. Toutefois Oris avait choisi d’y répondre sans mensonge.
 
-Il s’agit d’un cadeau si l’on peut le définir comme tel. La pyramide semble être un bon point de départ si l’on écoute tes explications.
 
Se dirigeant vers le lieu qui ne comptait pas moins d’une centaine de marches si ce n’était plus. La roche, bien que vieille semblait capable de supporter le poids de la machine. Sans effort et sans en perdre so souffle, la machine prenait les marches deux par deux. Le dernier niveau de la pyramide était rapidement atteint.
De son sommet on pouvait voir les indigènes commencer à prier Oris. Aucun doute là-dessus pour l’androïde, ces primitifs devraient peut-être penser à s’orienter vers la recherche.
 
Quoi qu’il en soit, au sommet de cette pyramide. Se trouvait deux portes en bois que l’androïde n’avait aucun mal à pousser.
A l’intérieur face à lui se présentait comme un datapad sur piédestal. Les rayons du l’étoile du système venait éclairer à toute heure l’objet mis en valeur.
Curieux de savoir ce dont il s’agissait, Oris préférait laisser le soldat passer devant au cas où il n’est pas confiance. Ce qui pouvait être tout à fait compréhensible au vu de la situation. Un robot travaillant pour un seigneur Sith qui se promenait avec un sabre laser. De quoi se poser de très nombreuses questions. Mais surtout de quoi en avoir peur ou s’ne méfier. C’était donc dans un geste visant à gagner la confiance du soldat qu’il laissait ce dernier accéder en premier à la tablette. Se mettant sur le côté contre l’une des portes.
Ervin Holz
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Un cadeau. En voilà un d'utile, pas le genre de truc d’intello qu’on vous refilait en pensant vous faire plaisir. Et il fallait dire que Oris en faisait plutôt bon usage. Le Colonel observa un instant de la tête au pied le droïde qui se permettait de le tutoyer. C’était à se demander ce que les Arcanautes lui avait refilé dans les pattes.
Mais qu’importe au final, tant qu’il faisait bien son travail, pas de quoi se perdre dans batailles d’amour propre.

Holz remarqua soudain un indigène qui jouait avec son sac à dos et le système com-link qui y était relié.

— Donne moi ça toi. » dit il en arrachant d’un coup sec le sac des mains du drôle qui eut un mouvement de recul.

Tant pis pour sa machette et son chapeau de paille, il avait retrouvé l’essentiel.

— Holz pour Léviathan, à vous. »
Ici Léviathan, quel est votre statut Colonel nous vous pensions hors de combat. »
— Quelques bricoles mais la situation est sous contrôle grâce au droïde, on continue les recherches, terminé. »

Après qu'il eut émis sa proposition, son coéquipier pris les devant et s’élança le premier dans l’ascension du grand escalier de pierre qui menait au sommet du monument. Holz passa son sac en bandoulière et gravit les marches à son tour, s’arrêtant seulement pour jeter un regard derrière lui vers les indigènes qui n’avaient pas bougés et continuaient de prier dans leur direction. Il rejoignit finalement le droïde qui était arrivé en haut. Holz dépassa les deux portes robustes en bois recouvertes de motifs qui donnaient sur la pièce où Oris était entré. Le sol était recouvert de jais polis et de l’encens mâle brûlait aux quatre coins de la chambre dans des soucoupes. Il y avait aussi cette statue érigée au centre que le militaire apercevait pour la troisième fois, mais surtout cette chose étrange qui reposait sur un piédestal en bois face à la sculpture. Oris ne s’était pas approché. Holz sourit.

— Bon travail. » dit t’il sans lâcher des yeux l’objet posé sur sa plateforme.

Un sacré jack pot, au moins cette histoire était réglée. À supposer que son idée fonctionne. Il fit quelques pas prudemment et s’arrêta car quelque chose l’interpellait, regardant à ses pieds, pour voir un petit tas de terre sur une dalle. Il y en avait d’ailleurs plusieurs sur certaines pierres de la pièce. Il mit un genou à terre pour observer la chose et appuya dessus avec son pied, puis quelque chose lui passa au dessus de la tête en sifflant et se planta dans le mur. Holz se releva et fit marche arrière.

— Va y Oris, on chope cette amulette et on se tire d’ici. »

De ce qu’il avait pu voir, l’objet ressemblait à une tablette de pierre sur laquelle était gravées un certain nombre de cunéiformes. Mais il n’en était pas sûr. La fléchette avait été tirée depuis la bouche ouverte d’une statue recouverte de mousse et il y en avait bien six ou sept autres comme ça. Il avait l’impression que toutes le fixaient et que les grimaces déconcertantes leurs étaient adressées. Un endroit plutôt flippant. Un bruit l’alerta soudain, il se retourna brusquement pour remarquer le sorcier qui se tenait prêt de la porte, une main fermée sur un drôle de mécanisme qu’il n’avait même pas remarqué en rentrant. Le Mimbanais souriait de toutes ses dents. Le regard du Colonel alterna entre le levier de bois tropical et le sol sur lequel lui et Oris se tenait. Puis il remarqua la légère fente qui séparait le sol de la pièce en deux parties. Aucun son n’eut le temps de sortir de sa bouche que le sol s’écroula sous lui, sa masse fut aspirée par le bas et il chuta dans les ténèbres pendant bien cinq secondes avant d’atterrir dans l’eau. Son corps était entièrement immergé et il n’avait pas pied, il eut juste le temps de regagner la surface pour voir les silhouettes des Mimbanais penchées sur leur sort en gloussant avant que la trappe ne se referme lentement en plongeant l’endroit inconnu dans le noir total.

— Vous me le payerez cher. Oris, tu attends quoi pour nous éclairer. Oris ? »

Sa voix résonnait dans l’écho de la chambre tout autant que les mouvements de l’eau, comme s’ils étaient dans une caverne souterraine. Il régnait une puanteur millénaire comme dans des égouts humides, si bien qu’un estomac fragile n’aurait pas tenu une minute dans un endroit pareil.
Holz exerça des brasses pour ne pas couler, la densité de l’eau était plutôt faible ce qui rendait la nage difficile. Cette eau devait se trouver là depuis une époque bien ancienne.
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Au sommet de la pyramide dans la salle où se trouvait la fameuse tablette. Un piège auquel même Oris n’aurait pas pensé allait l’engloutir dans les ténèbres.
Le jeune colonel impérial semblait vouloir saisir le précieux artefact. Mais un projectile provenant d’une des statues l’empêchait d’avancer. Bien que très ancienne, la salle regorgeant de végétations semblait apte à défendre ses secrets. 
Ce qui ne faisait qu’augmenter l’envi de l’androïde de percer les secrets de cette pyramide. Mais voilà qu’alors que le soldat venait de demander à Oris de récupérer l’objet pour plus de sécurité.
Les deux malheureux venaient à se faire surprendre par le sorcier du village.
 
Comment savoir qu’il était le sorcier ? Rien de plus simple que d’observer son apparence. Le mimbanais semblait porter une tunique ressemblant à une robe. Une robe dont les trous qui dévoilaient son corps étaient nombreux. Par-dessus cette robe en piteux état, se trouvait un collier en os. Pointu sur toute la longueur de la ficelle, le collier semblait se terminait par un petit crane Sans doute une des bestioles que le tribut avait pour habitude de chasser dans les environs.
Dans sa main, il tenait comme un bâton. Le bâton en question était de bois, mais quelques détails venaient à attirer l’attention de la machine. En effet sur le bâton qui servait aussi de sceptre se trouvait des morceaux métalliques ressemblant à de la ferraille. Cette ferraille aux teintes blanche et grise semblait être identique à celle que l’on peut retrouver dans les cimetières de vaisseaux.
Ironiquement un objet semblait pendouiller au bout du bâton. L’objet en question était une grenade, mais le sorcier devait certainement l’ignorer. Quoi qu’il en soit si l’une d ses mains tenait ce fameux sceptre explosif. L’autre quant à lui semblait tirer sur un autre manche en bois. Sauf que ce dernier pour le moment était bien plus dangereux pour le duo que le sceptre. En effet le manche en bois semblait activer un mécanisme d’ouverture sur le sol.
 
Rapidement et brutalement le duo se voyait plonger dans les ténèbres de la pyramide. Mais malgré le manque de vigilance de la part d’Oris. La chute était rapide à calculer pour ses processeurs. D’un geste bien ferme il ralentissait sa chute. Mais malgré toute sa bonne volonté, l’unité robotique n’avait pas prévu que la roche de l’édifice soit aussi facilement friable. Cassant sous la pression de ses doigts d’acier.
Sa chute se transformait alors en une chute ralentie. Ses bras tentant tant bien que mal de freiner la chute. Mais son poids étant trp grand, il ne manquait pas de finir dans l’eau. Mais fort heureusement pour sa prise avec le mur lui permettait d’éviter de sombrer dans abîmes de la pyramide.
 
Rapidement le soldat qui s’était remis assez rapidement du choc de la chute, demandait à Oris d’éclairer la grotte. Grimpant le mur en plantant ses membres dans la roche. Son bras droit venait à lâcher sa prise pour saisir le sabre laser. Activant son arme, cette dernière semblait éclairer la caverne suffisamment pour y voir sur plusieurs mètres.
 
-C’est suffisant comme éclairage ? Sinon je regrette mais je n’ai pas plus.  Mais où sommes-nous ? Je ne pensais pas la pyramide creuse à ce point-là, on doit même être tombé plus bas que le socle de l’édifice, non ?
Ervin Holz
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Un faisceau rouge illumina la pénombre et Holz qui était toujours dans l’eau entrevit l’environnement qui l’entourait. D’abord, son regard se porta sur Oris qui était fixé au mur et ressemblait à une grosse araignée de métal. Le droïde n'avait que son sabre pour éclairer l’endroit mais c’était déjà ça. Holz observa l’endroit tou en continuant de brasser sur place, ils se trouvaient dans une sorte de chambre complètement inondée, la lumière n’atteignait pas le plafond qui était visiblement très haut, mais on distinguait plusieurs colonnes de pierre qui sortaient de l’eau et montaient jusqu’en haut. Les murs de la chambre étaient recouverts de fresques étranges elles-mêmes recouvertes de vase putride qui exhalait une puanteur humide à faire vomir.

— C’est déjà pas mal mon vieux. Tu vois je soupçonnais pas ça non plus, j’ai aucune idée d’où on est. »

Son coéquipier avait raison, vu la durée de la chute il n’était pas improbable qu’ils se trouvent déjà en dessous de la surface. Holz exerça un crawl jusqu’à la paroi du mur où s’est collé Oris. La lueur émise par le sabrolaser dévoilait complètement les fresques qui étaient peintes sur le mur et n’avait subi que très peu d’altération. Malgré la fatigue de la brasse qui commençait à se faire sentir, Holz observa les dessins car quelque chose l’interpellait sérieusement.

— Je sais bien que c’est pas le moment pour un cours d’histoire, mais ces cunéiformes c’est du Sithese. Cette pyramide n’a pas été construite par ceux qu’on imagine .. »

Holz observait une fresque qui montraient des individus à la peau rouge qui semblaient apeurés par une étoile brillant dans le ciel qui irradiait d’une lumière cyan.
D’autres fresques représentaient visiblement des scènes guerrières, et d’autres encore la construction de monuments.

— Je sais pas pour toi, mais j’ai l’impression qu’on est tombé au bon endroit, il leva la tête vers le haut, même si tu grimpes tout ça va falloir ouvrir la dalle, vu l’épaisseur, aucune chance. Faut qu’on essaye de plonger là-dessous voir s’il n’y a pas une sortie .. secrète. Dans le cas inverse, on sera mort dans quelques heures. »

Le Colonel prit l’initiative et piqua en canard sur le fond, plus il descendait, plus la température était froide et l'eau beaucoup plus pure. Le faisceau d'Oris illuminait partiellement la pénombre des profondeurs, il devait bien être à six mètres quand il toucha le sol froid de la chambre recouvert de particules de vases qui s’agitaient sous les mouvements de ses membres. La visibilité était réduite par les nuages de particules qui se soulevaient mais Holz pu apercevoir les ossements qui jonchaient le sol autour de lui. Il y avait d’autres débris qu’il n’avait pas eu le temps d’identifier qu’il devait déjà remonter vers la surface.

— Pfoua ! Kof Kof ! J’ai du boire l’équivalent d’une pinte de cette merde. Vu un truc ? J'ai cru voir une sorte de fissure dans un recoin, c’était pas assez éclairé, on doit y retourner. »

Sur ces mots, le colonel exécuta un canard est redescendit au fond de la chambre inondée, nageant proche du sol jusqu’à l’endroit qu'il avait remarqué. Son rythme cardiaque s’accéléra quand il vit effectivement la grosse fissure assez large pour laisser passer un humain. Comme la visibilité était trouble, il s’accrocha au rebord et palpa pas avec ses mains, puis il essaya de rentrer de moitié à l’intérieur.
Il remonta rapidement à la surface.

— Ça a l’air de continuer .. c'est peut-être notre chance de salut, tu n’es pas limité par tes poumons, essaye de voir si cet endroit débouche quelque part mon gars. Je t’attends ici ! »
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Au fin fond de cette caverne le duo se devait de trouver une sortie. Et rapidement le soldat impérial venait à nager vers le mur sur lequel se tenait Oris. Une fois contre ce dernier, le soldat semblait comme identifier diverses choses. Des motifs et des dessins qui semblaient parler d’un temps bien trop ancien. D’après l’impérial la fresque murale semblait parler de la construction de la pyramide, de ses architectes et de bien d’autres choses encore.
Mais c’était là des choses qui sur le premier plan n’intéressaient pas Oris. Il voyait en ces motifs plus un artefact qu’il pouvait vendre à des collectionneurs d’art. Mais il avait déjà endommagé le mur avec ses membres qui se plantaient dans ce dernier. La valeur de la fresque avait dû dégringoler.
 
Mais sans se soucier du côté monétaire de la chose, il pensait que cela indiquer le bon lieu pour leur mission.
A présent voici que l’homme se souciait de trouver une sortie. Il était vrai qu’Oris n’avait le même genre de problème que le soldat. Bien qui lui faille se recharger en énergie de temps en temps, l’unité robotique ne souffrait d’aucune fatigue et n’avait pas les besoins primaires des êtres organiques.
Le soldat commençait donc par plonger sans attendre une réponse en retour. Revenant à la surface quelques dizaines de secondes plus tard. Il semblait dire qu’il avait pu voir comme une autre salle. Et bien que le robot n’eût posé aucune question, pour le soldat il était clair qu’il faille devoir y retourner.
Replongeant dans les ténèbres des eaux que le sabre avait du mal à éclairer. L’impérial partait clarifier la situation concernant la salle. Puis de nouveau il remontait. Des ses paroles le soldat confirmait bien la présence d’une autre salle, mais plus que limité par ses poumons le soldat ne pouvait pas rester trop longtemps sous les eaux noires.
 
C’est pourquoi le colonel avait chargé Oris de descendre en profondeur pour mieux comprendre la situation. Le problème étant que si Oris s’en allait et bien le soldat n’aurait plus de quoi s’éclairer. Et nul besoin de dire que l’androïde ne viendrait pas se séparer de son arme qui lui fut offerte par son maitre. Mais dans ses calculs de probabilités, Oris venait à définir que le soldat était conscient de cela.
 
-Très je me hâte à la résolution de cette tâche.
 
Plongeant dans les profondeurs des eaux, une fois trop loin du soldat. Oris venait à éteindre son sabre, car bien qu’étanche et résistant à l’eau et à la pression. Le rayonnement lumineux de son arme faisait qu’il ne pouvait user de sa vision infrarouge et thermique.
Une fois sa lame désactivée, grâce aux capteurs au niveau de ses yeux. La machine commençait donc à plonger. L’ouverture n’était pas bien grande, mais le robot pouvait passer. En revanche déjà que l’ouverture de la salle se trouvait à une profondeur limite pour un humain sans équipement. A présent il fallait bien plus profondément.
Outre les machines qui peuvent aller dans les endroits les plus hostiles de la galaxie, certaines races pouvaient parcourir des lieux inatteignables pour l’homme. Du moins sans technologie. Ce qui venait à laisser le robot réfléchir quelques secondes à une question qui lui venait à l’esprit. >Cette question était simple, il s’agissait de comprendre pourquoi avait-il eu une apparence d’humain, alors que ces derniers étaient parmi la race la plus faible de la galaxie. Certes c’était aussi la race la plus présente, néanmoins d’autres race pouvait aussi offrir des avantages similaires.
 
Mais peu importe, continuant à descendre de plus en plus profondément il eut soudainement comme un mauvais pressentiment. Ce mauvais pressentiment n’était pas vraiment identique à ce que pouvait ressentir un être vivant. Oris vivait cela et le définissait plus comme une erreur de calcul de la part de ses processeurs. Mais rapidement après se ressenti, la machine à l’aide de ses deux capteurs thermiques identifiait quelque chose.
Pour l’instant d’une nature inconnue, il s’agissait visiblement d’une créature dont la température corporelle était un peu en-dessous de celle de l’eau.
Et rapidement la signature thermique prenait forme. Elle ressemblait presque à un grand serpent, mais d’une longueur exceptionnellement longue. Faisant presque dix mètres de long, une deuxième signature identique venait également d’apparaitre puis une troisième.
Réfléchissant rapidement Oris se devait de revenir vers le soldat, mais seulement lorsqu’il aurait trouvé quelque chose de concluant. Aussi depuis l’entrée de cette nouvelle salle, la machine venait à plonger à l’aide de son poids. Restant toutefois assez proche du mur au cas où il y aurait un incident de parcours.
 
Au cours de sa descendante la machine gardait un œil sur les trois signatures thermiques inconnues. Si ces choses étaient vivantes elles ne semblaient pas chasser, du moins elles ne se servaient pas des mouvements de l’eau pour cela.
Rapidement la machine touchait le fond de l’immense salle. Ce qui fut le plus étrange était le sol. Fait de métal ou plus précisément de duracier ou de quelque chose s’en approchant fortement. Activant ses pieds magnétiques, le robot avançait lentement mais surement vers le centre de la pièce. Mais un obstacle massif semblait le gêner.
Au cœur de la salle inondée, se trouvait comme une immense roche. Mais ce dernier adoptait une forme particulière. Ce fut en touchant la paroi qu’Oris venait à comprendre ce dont il s’agissait. De métal, le rocher était en réalité le vaisseau que le duo recherchait. Ainsi donc la pyramide était une ancienne station de ravitaillement pour les vaisseaux ou quelque chose du genre.
 
Cherchant une entrée en tapotant un peu partout sur la coque du vaisseau. Oris trouvait finalement un sas. Entrant à l’intérieur, l’énergie de survie du vaisseau était encore présente bien que faible. Alimentant encore les générateurs d’oxygène et l’énergie des portes. Le sas se vidait peu à peu de l’eau qui l’avait envahi lorsque Oris venait à y rentrer.
La porte menant à l’extérieur c’était fermée. Et une fois la pièce vidée de toute l’eau, une autre porte venait à s’ouvrir. Cette dernière donnait sur un long couloir. Bien sûr il serait plus prudent de fouiller le vaisseau avec l’aide du soldat.
Sur le mur à côté de la deuxième porte, se trouvait là un ensemble de plusieurs combinaisons spatiales. Cela pouvait être une solution pour permettre au soldat de descendre. D’ordinaire cela aurait été une mauvaise idée, car la pression spatiale n’était en rien identique à celle qu’exerce l’eau. Mais il s’agissait là de combinaisons spatiales de combat. Aussi le renforcement externe pouvait permettre de résister à la pression. Du moins sur une certaine durée.
Oris fixait donc sur son dos deux réservoir d’oxygène et la fameuse combinaison de combat. Restait-il à savoir si le temps n’avait pas eu raison de la tenue. Quoi qu’il en soit avant de partir Oris analysait le couloir et l’air. Cela était surtout dans le but de savoir si le mélange des gaz et autres atomes étaient viables pour un humain, mais aussi pour chercher d’éventuelles choses suspectes.
L’analyse du couloir ne semblait rien donner. En revanche celle de l’air était étrange. Dans la poussière il semblait y avoir quelque chose de vivant. Cette chose ou plutôt ces choses semblaient vivres sur une échelle moléculaire. Peut-être s’agissait-il d’un virus, ou bien simplement de micro-organisme se nourrissant des restes de l’équipage. Même si pour l’instant rien n’indiquait la présence de corps.
 
Sortant à nouveau par le sas, il fallait prier pour que les réserves d’énergies soient encore présentes au retour d’Oris et de l’humain. A l’extérieur, l’unité robotique commençait à escaler la paroi métallique. Peu à peu il rejoignait son ancienne position, là où il avait quitté le colonel.
Au bout d’une dizaine de minutes si ce n’était plus. Oris était venu à bout du mur en atteignant son sommet. A présent la machine devait escalader un mur de pierre pour retourner là il s’était fixé un plus tôt.
Sans trop prendre de temps il arrivait donc à rejoindre le soldat. Au cours de sa première assenions il fut étrange de remarquer qu’il ne restait plus que deux signatures thermiques la troisième ayant disparue. Bien que le plus troublant restait le fait que les bestioles ne semblaient pas prêtes à attaquer l’androïde.
 
-Tiens j’ai ta combinaison. Je t’ai pris deux recharges d’oxygène. Je n’ai pas trouvé de sortie, en revanche j’ai trouvé ce qu’on cherchait. La pièce que tu nous as trouvé et en réalité un hangar. Du moins je le pense. Outre d’étranges signatures thermiques je n’ai rien constatait d’alarmant. En revanche la profondeur est telle que tu ne pourras pas y survivre sans cet équipement. Je sais que ce n’est pas une tenue de plongée, mais faut faire avec ce qu’on a. Bon une fois que tu l’auras mise, reste plus qu’à prier pour que ces serpents nous laissent tranquillement arriver jusqu’au sas. Mais rassures toi elles étaient loin de moi quand je suis descendu et remonté.
Ervin Holz
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Holz n’en crut pas ses oreilles quand le droïde lui annonça qu’il avait trouvé le vaisseau au fond de la chambre. Celle-ci était donc bien plus profonde qu’il ne le pensait et après avoir enfilé la combinaison qui sortait d’une autre époque, vérifié l’oxygène qui semblait en bon état, il se mit à descendre dans les eaux troubles.

Il compris l’origine de son erreur. Il avait touché une sorte de plate-forme qui avait l’air de bloquer une cheminée qui descendait encore en profondeur. Oris était passé par une autre crevasse que lui n’avait pas vu sur un rebord de la plate-forme et ils se trouvaient maintenant dans quelque chose de beaucoup plus large qui descendait à la manière d’une pyramide, gagnant de plus en plus en largeur au fil de la descente. Ne pouvant communiquer, il se contenta de suivre le droïde sans compter le nombre de mètres qui défilait à mesure qu’ils nageaient vers le fond. Il devait bien se trouver à soixante mètres après un long moment de nage, quand sa main toucha une paroi froide. Puis il jeta un regard à l’altimètre intégré au poignet de sa combinaison et sursauta en lisant led données. Cent quarante mètres. C’était de la folie pure, mais Holz était bien trop aveuglé par la découverte pour se soucier du danger. Malgré l’étanchéité de la combinaison, son corps était mouillé et il commençait à sentir le froid lui paralyser les muscles. Puis quelque chose l’alerta et il se retourna.
Un serpent monstrueux était là, derrière lui. C’était la créature dont avait parlé Oris. Holz sentit son rythme cardiaque monter en flèche et nagea en arrière, puis il saisit le droïde par l’épaule tout en dégainant son blaster. Ses mouvements était ralentis dans l’eau mais il pu tirer trois décharge sur la bête, provoquant des flashs qui illuminèrent un peu plus l’endroit. La chose qui faisait bien dix mètres émis des sortes de vibration avant de prendre la fuite. Holz ne se fit pas prier et continua de nager vers Oris qui s’approchait de quelque chose. Un sas. Il ne compris pas la nature du prodige quand le droïde l'ouvrit avant de pénétrer à l’intérieur. Il le suivit et se retrouva dans une sorte d'antichambre. Holz s’accrocha instinctivement à un rebord quand il sentit son corps se faire aspirer en arrière. Le sas s’était refermé et l’eau était entrain d’être évacuée par un système inconnu. Il se retrouva finalement au sec, sur un sol encore mouillé et son premier réflexe fut d’enlèvement cet équipement encombrant.

— Par l’enfer j’ai vu des choses dans ma vie, mais celle-là défi ma rationalité. »

Le Colonel observa l’endroit qui était éclairé par des sortes de lumiglobes qui irradiaient d’une énergie pourpre. Comment se faisait-t-il qu’un navire datant de l’époque dynastique de l'Empire Sith soit toujours alimenté en énergie ? L’intérieur était plongé dans une ambiance rougeâtre. Les façades étaient d’un noir maculé et garnies de motifs et de formes qui faisaient penser à un temple Sith. Ce vaisseau n’était décidément pas comme les autres, mais Holz n’était pas encore au bout de ses surprises.

— Regarde ce métal, ça te dis pas quelque chose ? » dit il en martelant une paroi.

Il dégaina son blaster et tira deux fois au même endroit puis s’approcha pour constater l’impact. Il n’y avait même pas une trace de noirceur.

— De la cortosis .. voilà qui nous sera utile. Allons explorer ce navire, je te suis mon gars car tu m’as l’air d’être un excellent guide. » dit il en ricanant.

Il vérifia la cellule d’énergie de son arme, puis il saisit son communicateur et tenta de contacter l'Arca, sans succès. La profondeur coupait naturellement tout signal. Ou peut-être était-ce le vaisseau. Il laissa le droïdes prendre les devants, il resta sur ses gardes, son instinct d’officier impérial lui disait que le danger n’était pas complètement écarté.
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Après une petite session de natation voici que le duo se trouvait dans ce qui semblait être le vaisseau. Les parois métalliques furent définies comme étant en Cortosis d’après l’officier impérial. Il fallait comprendre que le cortosis outre le fait d’être disposait de propriétés assez intéressantes. En effet le métal avait la capacité de pouvoir absorber ou neutraliser l’énergie qui entrait à son contact. C’était donc par défaut un ennemi naturel des sabres lasers et donc des Jedi ou même des Sith. Aussi le métal était un excellent conducteur. Pour autant il était connu aussi que malgré sa résistance aux armes à énergies, le Cortosis n’était guère très résistant aux impacts directs ou bien face à une décharge d’énergie prolongée.
C’est d’ailleurs pour cela qu’Oris n’utilise ce métal qu’au niveau de son câblage pour son côté conducteur. Pour le blindage il a plus opté pour du Phrik.
 
Rapidement et d’après la forme extérieure que la machine avait aperçue. L’androïde comprenait très clairement qu’il était impossible que le vaisseau soit entièrement recouvert de cortosis. Aussi peut-être étaient-ils dans une zone précieuse du vaisseau.
Quoi qu’il en soit, il fallait découvrir plusieurs choses. La première étant de savoir où se trouve la passerelle du vaisseau. Après quoi il faudrait comprendre comment le vaisseau pouvait encore être alimenté. Et pour finir la dernière chose qui n’était pas des moindres. Comprendre ce qu’étaient que ces minuscules êtres vivants dans les ombres. Un virus ? Un micro-organisme ?
 
Le soldat émettait la suggestion que ce soit à Oris d’ouvrir la marche. Mais son petit ricanement laissait penser que la route serait dangereuse et qu’il ne souhaitait pas périr, quitte à ce que ce soit l’androïde qui y passe. Il était vrai qu’avant d’avoir atterri sur cette planète Oris avait fait une sauvegarde de sa mémoire sur le réseau Génésis. Néanmoins il préférait éviter de devoir y passer lui aussi.
Malgré tout l’unité robotique s’exécuta sinon le duo n’avancerait jamais.
 
-Très bien je passe en premier. Même si je risque de ne pas être un très bon guide. Après tout je ne connais pas encore le modèle du vaisseau pour pouvoir effectuer une recherche de ses schémas dans mes archives. Archives dans lesquelles je ne suis même pas sûr de trouver ce modèle.
 
Pour commencer l’exploration le choix était assez simple. Il y avait couloir tout droit sur cinq mètres ou peut-être plus. Mais rapidement il fallait choisir entre aller à gauche ou à droite. La logique voulait que l’architecture Sith place soit au sommet soit à l’avant ses passerelles sur les divers modèles de vaisseaux. Aussi d’après la forme du vaisseau que le duo avait pu observer en arrivant.  Le groupe d’exploration devait se trouvait vers l’arrière droite du vaisseau. Pour résumer ils allaient devoir traverser toute la structure.
 
Aussi c’est vers la droite que logiquement Oris se dirigeait. A l’aide sa vision infrarouge il améliorait ses conditions de visibilités. Les lumières du mode survie n’étant guère assez puissante pour réellement éclairer l’entièreté des couloirs.
Après avoir emprunté un escalier qui descendait, puis avoir tourné à droite. Puis à gauche et une nouvelle fois droite et repris un escalier qui descendait puis remontait. Le duo devait au moins avoir parcouru la moitié du vaisseau.
Puis alors qu’ils continuaient d’avancer vers l’avant. Un bruit métallique sourd venait à se faire entendre. Résonnant dans les couloirs vides du vaisseau, le bruit ressemblait à celui d’une barre métallique que l’on aurait fait tomber.
Bien que curieux comme bruit, Oris n’y accordait pas une grande importance. Malgré totu Oris veillait à bien éviter un maximum les zones d’ombres. Car si lui ne semblait rien craindre des choses mystérieuses, on ne pouvait peut-être pas en dire autant de l’impérial.
Et finalement arrivait devait une porte blindé et massif.
Ervin Holz
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Ils avaient longé un long couloir de maintenance chargé en humidité et éclairé par les mini lanternes violettes qui continuaient d’irradier de leur étrange énergie. Après avoir emprunté d’autres tunnels et d’être retombé deux fois au même endroit, Holz s’était trouvés face à une grosse porte noire maculée dont la morphologie des plates faisait penser à la peau d’un drake. Il n’avait jamais vu une architecture pareille dans un vaisseau impérial, ni dans aucun autre navire. S’arrêtant pour étudier l’obstacle, il remarqua une petite console incrustée au mur sur la droite de la porte. Il y avait une sorte de plaque ovoïde bleu translucide intégrée à une plate-forme plus large et entourée de symboles gravés dans ce qui ressemblait à du métal.

— Du Sitheese ancien. J’ai été archéologue pendant quelques années avant de m’engager dans l’armée, les langues mortes et rares c’est un truc qui me fascine. Mais là .. il balaya de la paume de sa main la fine couche de poussière qui recouvrait la tablette, je ne comprends pas grand chose. »

Puis un bruit l’alerta. Il se retourna pour fixer le tunnel. C’était un bruit ressemblant à une barre de fer qui était tombé au sol. Holz sut tout de suite que ce n’était pas normal et qu’un danger guettait.

— Va falloir rester sur ses gardes, je sais pas comment, mais on est pas seul sur ce navire, il se retourna vers la console, on dirait un mécanisme d’ouverture mais du genre vieux de mille ans. »

Il attrapa son sac et mit un genou à terre pour farfouiller dedans. Il en retira deux détonateurs soniques et une charge explosive lourde qui pouvait exploser un char d’assaut aisément. Holz regarda les gadgets d’un air dubitatif.

— Cette porte n’est pas en cortosis, on peut tenter de la faire péter avec ça mais ça risque d’endommager le système. Si aucune autre option se présente on part sur ça. »

Un deuxième bruit sourd, mais cette fois bien plus élevé que le premier résonna. Il venait des profondeurs du vaisseau, puis Holz entendit nettement quelque chose se déplacer. Il connaissait cette sonorité caractéristique du déplacement d’une machine droïde, car il en existait dans l’armée impériale.
D’un pas chassé rapide vers la gauche en dégainant son blaster, il se rangea derrière un pilonne intégré à la façade et qui offrait une couverture légère au cas où le truc qui arrivait était du genre armé jusqu’aux dents.
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Devant cette immense porte noire. Noire qui ne laissait que trop ou alors peu de couleur s’incruster sur sa surface. Le soldat impérial avait une idée. Brillante dans certaine situation qui plus est. Cependant, dans le cas présent cela ne ferait que mettre en danger le duo qui ne cessait d’improviser depuis le temps. Entre le guide guère courageux, l’embuscade des indigènes, le piège au sommet de la pyramide des indigènes, les monstres sous l’eau et maintenant ça. Un bruit sourd métallique. Autant dire que le duo n’avait pas fini d’en baver. Restait-il à savoir comment ils allaient s’en sortir.
L’impérial avait dit également que sur la console se trouvait du Sithesse ancien. Essayant malgré un vain espoir de télécharger la langue via son réseau. Oris se rendait compte qu’entre la profondeur, l’eau et les parois du vaisseau, le signal ne semblait pas passer. Il était donc incapable de pouvoir télécharger une telle langue. D’autant que bien évidemment il ne la possédait pas dans son répertoire, après tout aucun partenaire commercial du Maitre des Forges ne semblait dialoguer avec ce dialecte bien trop antérieur à notre époque.
 
Faisant fonctionner à plein régime ses processeurs. L’androïde semblait être confronté à un réel dilemme. Bien sûr de nombreuses options se présentaient à lui, mais aucune ne semblait obtenir une viabilité au-delà des soixante-quinze pourcents.
 
Le bruit sourd quant à lui continuait son avançait. Au premier bruit le soldat avait émis l’idée qu’ils n’étaient pas seuls sur ce navire. A présent que le bruit se répétait cela devenait une évidence. Ce bruit pouvait être n’importe quoi, un monstre marin à l’intérieur, un droïde dans l’ancienne guerre ou bien encore pleins d’autres choses que l’on préférait taire au lieu de les citer.
 
Finalement un autre son venait à se faire entendre. Provenant de la même direction que les deux premiers bruits métalliques. Cette fois-ci on pouvait entendre comme un morceau métallique qui trainait sur le sol. Le bruit était strident comme du métal qui viendrait frotter du métal. Si le bruit de la trainée était d’abord bas comme pour dire que la progression de la chose était lente. Elle venait à stopper un instant, puis de manière désinvolte le son devenait plus fort et plus proche. Comme-ci l’origine de ce son venait à charger la position du duo.
 
Oris ne souhaitant guère endommager le vestige d’une époque antérieur afin de pouvoir l’étudier. Il préférait fuir le combat en cherchant à ouvrir la porte au plus vite.
Mais le problème était toujours là, comment faire ?
Les explosifs ? Certainement pas. Appuyer au hasard sur la console ? Potentiellement, même s’il valait mieux essayer autre chose. Dernière option, se brancher au vaisseau pour ouvrir la porte. Mais là encore le risque était grand, le robot ne connaissait rien du réseau et cela pouvait menacer l’intégrité de son réseau.
Trois choix et tous étaient dangereux. Il valait mieux se baser sur la console et tenter une traduction sommaire des symboles grâce aux nombreuses langues qu’il pouvait connaitre.
Après une courte analyse et réflexion l’androïde tentait enfin quelque chose. Appuyant sur quatre touches différentes. Sa surprise était grande quand il comprit que l’alimentation du vaisseau ne passait plus en cette section du vaisseau. Autant dire que le fait d’essayer de rentrer une combinaison aléatoire sur la console ou bien de se brancher au vaisseau ne fonctionnerait pas et donc il ne restait plus que les explosifs.
 
Cependant, il restait une autre option qui venait d’apparaitre avec la mise en évidence des divers éléments concernant la porte. Si le courant en passait plus dans la porte la verrouille de sécurité avait peut-être une chance d’être désactivé. Aussi la seule chose qui gardait cette porte fermée était son poids.
Oris se disait qu’il fallait essayer, après tout il n’avait rien à perdre et si cela ne semblait pas fonctionner alors l’option des explosifs serait envisageable.
Cherchant à soulever la porte en saisissant la légère fente entre les deux portes noires. L’unité robotique tirait dans des directions opposées avec ses mains.
Lentement mais surement il parvenait à entre ouvrir les portes. Mais sa surprise fut grande quand il découvrit la présence d’une deuxième porte. Ce qu’il avait ouvert en réalité était la plaque de renforcement anti-intrusion. Ces plaques se trouvaient généralement au niveau des zones sensibles des vaisseaux. Autant dire qu’il y avait de grande chance que ce soit la passerelle de l’autre côté.
Oris passait donc à la deuxième porte. Mais à la différence de la première celle-ci semblait refuser de bouger. Comment faire ? Se disait Oris.
De plus le bruit métallique n’était plus qu’à quelque couloir. On pouvait le deviner au fait que les échos n’en étaient plus. Il fallait donc opter pour les explosifs.
 
-Je pense avoir une idée. Mais ce sont tes explosifs tu dois mieux t’y connaitre que moins. On pourrait placer les explosifs sur la deuxième porte, puis on referme la première pour concentrer l’explosion et réduire les dégâts autour.  Il vaudrait mieux éviter d’endommager le circuit principal. Tu en penses quoi ?
Ervin Holz
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— On peut tenter, couvre moi le temps que je pose cette charge. »

Holz saisit la bombe qui ressemblait à une coupole argentée frappée d’une led rouge qui clignotait en son centre, avant de l’appliquer sur la paroi de plate noire qui formait apparemment la véritable entrée. Le gadget se ventousa automatiquement par magnétisme quand il entra en contact avec le métal puis Holz fit signe à Oris de refermer le premier sas.
Il courut pour reculer, se rapprochant de cet angoissant bruit de machine qui approchait de plus en plus. Le militaire s’abrita derrière un pilonne intégré qui débordait du mur et alerta son coéquipier de l’explosion imminente. Il tenait le détonateur dans sa main droite et son Lugo-44 dans l’autre.D’un geste sec il pressa la détente en oubliant de se boucher les oreilles. De toute façon il ne le pouvait pas, mais au final cela ne changea pas grand-chose puisque rien ne se produisit. Holz tourna la tête vers le sas pour constater visuellement que rien n’avait changé. Faisant les choses dans l’ordre, il jeta d’abord un œil au détonateur avant d’aller examiner la charge. Il n’eut pas besoin d’aller plus loin pour comprendre. Le détonateur avait pris l’eau.

— Merde. »

Holz frappa l’objet contre sa paume tout en sachant que ça ne risquait pas de changer grand chose. Puis il récupéra l'explosif. Le bruit mécanique était maintenant si proche qu’il s’attendait à voir la chose débouler d’une seconde à l’autre.

— Faut réparer ce truc, dit-il en agitant le détonateur, tu t’en sens ca..»

Mais Holz se tut, car quelque chose venait de surgir de l’angle mort à l’autre bout du couloir. La vue du truc le médusa et provoqua une série de flash dans sa tête. Il revoyait l’expédition catastrophique sur Makria Prime, Joseph et les Arcanautes perdus sur cette foutu installation et ces choses qu’ils avaient dû affronter. Cette chose qui leur ressemblaient était du genre cauchemardesque.
Sa vision se mit à vaciller et il fut pris d’un vertige.

— Ha, ha, ha, ha, ha ! »

Holz dû mettre un genou à terre tant sa tête tournait. Le squelette drapé d’une bure noire qui hantait ses visions depuis son retour des Régions Inconnues recommençait à apparaître et le brûlait de ses prunelles flamboyantes. Il tenta de se calmer et parvint à reprendre son souffle et se relever, il ignorait si Oris avait les mêmes visions et entendait la même voix dans sa tête, ce qui était fort peu probable étant une intelligence artificielle ..

À l’autre bout du couloir se tenait une chose dépassant les deux mètres et qui ressemblait à .. un squelette enfermé dans une armure obscure. Ses orbites creuses irradiaient de la même énergie que celle des lumiglobes du vaisseau et il tenait aisément dans une main une sorte de vibro-hallebarde à deux tranchants. Holz tiqua quand il remarqua la couronne qui était fixée sur son crâne. Il avait déjà vu ce truc dans les régions inconnues.

— Ne bouge pas mon gars. » dit-il au droïde.

Sans attendre, Holz saisit un de ses détonateurs et pressa le bouton d’activation avant de le projeter vers la chose. L’explosion balaya le tunnel d’un puissant souffle, mais Holz vida frénétiquement son chargeur quand le monstre sortit de la fumée intact. La seule chose que les impacts fier à la chose fut de ralentir sa progression.
Holz s’arrêta de tirer quand la chose s’immobilisa en tendant un bras vers lui et Oris.

— À TERRE. »

Il se jeta au sol quand un rayon pourpre noirci fila dans sa direction à une vitesse vertigineuse. Son coeur battait à tout rompre et sembla s’arrêta quand une explosion qui vendit de derrière le catapulta vers l’avant. Ses réflexes d’officier lui firent se relever instinctivement, il vit alors la chose qui approchait et se mis à reculer en courant. Là il vit le métal fondue qui avait créé une brèche sur le sas.
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Le soldat répondait affirmativement à Oris. L’idée était donc bonne bien que non sans risque. Il fallait essayer pour savoir ce qu’il adviendrait du duo.
Plaçant la charge sur la porte, rapidement le soldat demandait à Oris de fermer la première porte de sécurité blindée. Une fois fait, l’androïde n’avait plus qu’à se mettre à couvert. Son coéquipier était déjà à couvert, mais il avait tout de même pris le temps d’avertir Oris de l’explosion imminente.
Se jetant au loin via une roulade pour se stabiliser un peu plus loin. On pouvait constater que l’unité robotique avait de nombreuses articulations presque plus qu’un corps humain.
Sa ruade avait tout de même provoqué un certain bruit métallique hautement audible dans la structure du navire. Bruit qui fut suffisamment fort pour comprendre le poids d’Oris, en plus de bruit il avait même laissé quelques griffures sur le sol.
 
Mais alors qu’Oris se préparait à l’explosion. Rien ne semblait se dérouler comme prévu. L’explosion n’avait pas eu lieu. On pouvait rapidement entendre l’impérial manifester son mécontentement avant de dire qu’il réparer le détonateur.
Bie évidemment qu’il était capable de réparer un tel objet, mais dans les conditions actuelles. En revanche il pouvait tenter d’émettre sur la même fréquence que l’objet afin de déclencher les explosifs. Mais l’androïde n’avait pas eu le temps de proposer cette idée qu’un lourd silence entre les deux coéquipiers venait à s’installer.
Les deux explorateurs silencieux étaient à l’écoute d’un son particulier. Celui d’un droïd qui visiblement semblait traquer depuis un moment le duo.
 
Apparaissant au fond du couloir. La bête mécanique était comme un squelette que l’on avait jeté dans un drap de ténèbres.
De son côté l’impérial semblait mal se porter. Etrange phénomène qui lui arrivait, Oris ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Mais pour se faire une idée de la chose il comptait bien lancer une brève analyse de son environnement. Mais voilà qu’il n’avait pas le temps.
L’impérial qui s’était rapidement remis de l’étrange phénomène qu’il subissait. Envoyant un projectile explosif sur le nouvel ennemi. On pouvait déjà le voir sortir du nuage de fumée de l’explosion. L’impérial indiquait alors à Oris qu’il faille se mettre à couvert ou plutôt précisément si l’on suivait ses mots à terre.
 
S’exécutant sans chercher à calculer les diverses possibilités. Un énorme rayon venait à filer droit vers leur position. Bien qu’il fût trop haut pour raser le sol et donc les deux explorateurs. En revanche les explosifs sur la porte, et les portes elles aussi n’étaient plus que néant et métal en fusion. La technologie de la machine se trouvant en ennemi des explorateurs pouvait se révéler intéressante. Cependant, avant de l’étudier il fallait neutraliser la chose.
 
Et cela ne s’annonçait guère simple. Pendant que l’impérial se mettait déjà en mouvement. Oris en faisait lui aussi de même. Sortant de son bras son double canon blaster lourd à répétition. L’androïde tirait frénétiquement sur l’autre machine bien moins sociable que lui.
On aurait presque dit une bataille spatiale entre un chasseur et une frégate.  Le chasseur étant Oris avait bombarder de tir son ennemi, ce dernier ne semblait guère subir le moindre dégât et cela même avec la très cadence de tir des armes d’Oris.
 
Mais les tirs n’avaient pas pour but de détruire la machine voir même de l’endommager. Il s’agissait avant tout d’inonder son champ de vision pour permettre un repli tactique de l’autre côté du sas.
Se ruant vers l’entrée de la pièce mystérieuse. Oris venait à se coller contre le mur tenant ce qui fut les portes. Dos au mur, métal contre métal l’androïde se posait -là le temps de trouver un plan d’action. Elaborant plusieurs stratégies, au vu des dégâts fait par ses tirs, beaucoup venaient à se terminer par la mort de l’impérial et l’assimilation ou la destruction d’Oris par l’autre machine. Autant dire que les scores n’étaient pas joyeux.
 
Mais un plan pouvait fonctionner du moins en théorie et bien évidemment ce dernier ne remettrait en cause que très peu l’intégrité du vaisseau. Encore fallait-il que l’impérial dispose des éléments dont avait besoin Oris.
 
Observant l’impérial du mieux qu’il le pouvait, on pouvait déjà entendre charger l’arme de la machine.
 
-J’ai l’impression que tu sais ce que c’est que cette chose. Mais les questions seront pour plus tard. Par le plus grand des hasards, tu n’aurais pas encore en ta possession d’autres charges ? J’avais dans l’idée de tous lui envoyer dans les pattes et de le faire exploser. Si ça ne le détruit pas au moins il sera au niveau inférieur, ça nous laissera du temps. Pour ce qui est de les activer je vais essayer d’émettre sur la même fréquence que ton détonateur.
 
Le plan était ingénieux compte tenu des conditions de son élaboration. Cependant, il n’était pas parfait car il ne prenait pas en compte d’éventuelles capacités latente présentes chez la machine hostile. Quoi qu’il en soit, Oris prenait le temps de regarder la pièce dans laquelle il se trouvait. Et bien évidemment c’était la passerelle. Autant dire qu’il ne fallait pas abandonner ni endommager l’endroit stratégique ou bien il serait impossible de faire décoller le vaisseau.
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Holz se faufila par la crevasse sans attendre. Le métal fondu qui continuait de se consumer lui brûla les épaules en lui arrachant une plainte légère. Il se jeta au sol de l’autre côté et cibla des deux mains la brèche pour couvrir le droide, qui déboula dans la seconde.
Souder cette foutue crevasse n’aurait servi à rien vu l’arsenal du truc qui était de l’autre côté. Alors Holz se releva et jeta des regards en hâte tout autour de lui à la recherche d’un échappatoire. Il remarqua qu’il était sur la passerelle, toutefois, l’endroit ne ressemblait au centre de commande d'aucun vaisseau conventionnel. Les parois de la pièce étaient dorées, on aurait dirait dit de l’or, peut être même de l'orichalque. Une multitude de console étaient érigées ça et là de façon circulaire et les tableaux de bords n’avaient décidément rien de commun. C’était des mécanismes semblables au dispositif d’ouverture sur lequel Holz avait buté devant le sas. Les panneaux étaient de fines tablettes peut-être faites en obsidienne ou une roche magmatique similaire, sur lesquels étaient gravés une multitude de symboles cunéiforme, il y avait parfois des sortes de cristaux incrusté sur les tablettes, et recouverts d’armatures de métal de différentes couleurs vives qui irradiaient d’une étrange énergie. La pièce était bercée de cette même lueur pourpre diffusée par les lumiglobes et exhalait une odeur de renfermé avec des pointes d’ammoniaque, comme si plusieurs cadavres avait pourri sur place. L’endroit était recouvert d’une verrière qui s’étendait en dôme et recouvrait toute une partie de la façade.
De son côté, Oris qui avait sorti son arsenal d’oblitération avait trouvé le temps de l’interroger sur la nature de l’ennemi tout en lui proposant d’utiliser ses bombes pour le détruire.

— Les explosifs risquent de faire péter la verrière mon gars. Et je préfère être équipé du scaphandre si ça arrive. »

Il y avait peut-être une solution alternative, car ce monstre semblait réellement indestructible. Et s'il s’agissait de la même chose qu’il avait combattu sur Makria Prime il y avait peu de chance de l’avoir par la force.
Sur le point de perdre espoir, il remarqua une grosse console pyramidale bleu translucide au centre de la pièce et à laquelle semblaient connectés un certain nombre de terminaux.

— Vise ce truc, ça ressemble au terminal principal. Toi tu vas tenter de t’y connecter pendant que je vais attirer ce truc vers un compartiment d’évacuation. On va l’envoyer faire quelques brasses. Si tu te connectes au réseau du navire, tu devrais pouvoir suivre ma progression, en espérant que ce merdier ne fonctionne pas trop différemment de nos vaisseaux. Clair soldat ? C'est parti. »

Il s’approcha de la crevasse calcinée qui continuait de fumer en diffusant une forte odeur de carbone. Là il rangea son arme dans son holster et resserra le cran de son sac.

— Cette saloperie à l’air de fonctionner au ralenti, je vais lui passer à côté. Ouvre le feu. »

Le colonel attendit plusieurs tirs de couverture de son coéquipier avant de s’élancer en rasant la paroi de gauche, filant telle une comète vers la créature pour la dépasser et continuer sa route jusqu’au fond du couloir. Il fallait être complètement timbré, mais Holz l’était peut être devenu à force de crapahuter dans les pires endroits de la galaxie ..
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Visiblement l’impérial avait eu un autre plan en tête. Révisant ses calculs sans broncher, Oris pensait quel l’impérial était au fait des faiblesses de l’ennemi. Même si ce dernier avait mal compris l’idée d’Oris que de faire exploser les explosifs dans le couloir et non dans la passerelle.
Quoi qu’il en soit, c’était donc non sans un certain brio que la machine exécutait la demande d’appui feu. Surchargeant ses deux canons au risque de devoir les laisser refroidir par la suite. Oris venait à décharger son arme sur l’étrange chose aux airs de machine. Les tirs comme toujours semblaient être inefficaces. Mais cela devait maintenir un certain niveau de suppression.
Cette aura mis à rude épreuve l’équipement de l’unité robotique, aussi il ne devrait plus trop abuser pendant quelques temps du fait de surcharger son arme.
 
A présent l’impérial devait être passé à côté de l’ennemi. Car l’étrange chose qui les attaquait ne semblait plus tirer en direction d’Oris. Sans chercher à vérifier le pourquoi du comment, Oris se mettait rapidement à suivre les autres indications du soldat.
Se décollant du mur assez rapidement. Oris s’en allait donc auprès de l’objet en forme de pyramide. Sans avoir besoin de trop chercher, l’androïde trouva assez rapidement les ports qui lui permettraient de se connecter au réseau du vaisseau.
La connexion ne fut sans une certaine surprise. Les données du vaisseau étaient toutes dans cette fameuse langue ancienne. De plus les données semblaient cryptées et le pare-feu encore actif. A sa connexion plusieurs outils anti-intrusions venaient à s’activer dans les systèmes du vaisseau. Certains bloqués peu à peu les accès à Oris alors que d’autres semblaient vouloir comme lui injecter des données étranges.
Mais le vaisseau étant dépassé, ses logiciels l’étaient tout autant. Isolant les données malveillantes et récupérant assez rapidement l’accès aux données. La machine venait à commencer le déchiffrage des données.
Sans tarder les premiers calculs visant à traduire la langue donnaient des résultats. Bien que non complets. En revanche pour l’encodage il allait falloir attendre un peu plus avant de pouvoir avoir un réel accès aux fonctions. En attendant l’unité robotique pouvait tout de même avoir un certain accès sur divers systèmes du vaisseau.
Il avait notamment le contrôle des portes, mais pas des sas de sécurité ou des parois de confinement en cas de brèche même si cela ne saurait tarder.
Sa principale priorité était avant de prendre le contrôle des caméras de surveillance.
 
La technologie était un peu dépassée, mais les systèmes d’enregistrement semblaient toujours fonctionner. A présent il avait accès à l’ensemble des plans du vaisseau ce qui lui permettait de passer d’une caméra à une autre sans problème.
Puis au bout de plusieurs minutes, Oris avait enfin accès à la totalité des données du vaisseau. Certains encodages étaient plus coriaces que d’autres et il faudrait du temps, mais les données ne semblaient pas bien lourdes. Aussi Oris en profitait pour les télécharger afin de voir s’il n’y avait rien d’intéressant pour pouvoir arrêter cette chose qui les poursuivait.
 A côté de ça, les détecteurs semblaient indiquer d’autres signaux identiques à celui du poursuivant de l’impérial. D’autres problèmes qu’il faudrait gérer bien plus tard. Pour l’heure Oris attendait simplement le signal du soldat pour éjecter la machine.
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Son coeur battait à tour rompre mais le shot d’adrénaline qui gonflait ses veines avait momentanément substitué la témérité à la peur. Holz vit la créature se prendre une série de tir et reculer sous les impacts successives qui l’empêchaient de se stabiliser. Il dépassa le monstre par la gauche en rasant la paroi du tunnel, courant du plus vite qu’il pouvait. Cette chose était encore plus colossale vu d’aussi prêt et Holz eut le temps de ne remarquer aucun système cybernétique rattaché à la carcasse. Ce qui le fit frémir. C’est comme si ce maccabé était vivant.
Dévalant le couloir il les pointes de lance écarlates qui passaient à côté de lui, Oris continuait de faire pleuvoir les enfers sur la cible, puis au bout d’un moment Holz qui était arrivé en bout de couloir s’arrêta et pointa son arme vers la créature. Il tira une salve qui la frappa au dos. Il vit le monstre se retourner car Oris venait de cesser ses tirs. La chose se mis à marcher dans sa direction. Holz se satisfit à la vue de son stratagème fonctionner. Quand le squelette fut à dix mètres Holz disparut par l’angle mort du couloir en revenant sur ses pas, faisant systématiquement sauter sur son passage le mécanisme de chaque sas ouvert en tirant au blaster sur les console. Quelque chose l’interloqua quand il sentit son dos chauffer et la lumière du tunnel s’assombrir d’une lueur tamisée. Il se retourna dans sa course pour voir le bras tendu du squelette éjecter un nouveau rayon. Il se jeta en arrière et sentit l’épiderme de sa peau chauffer quand le projectile arcanique lui passa au dessus avant d’éclater plus loin dans le couloir. Le Colonel se remis à courir en sentant une forte odeur de métal fondu s’infiltrer dans ses narines.
Il espérait qu'Oris était parvenu à se connecter au vaisseau, sans quoi il allait être dans une grande galère.

— Eh tu m’entends ? Je suis à vingt mètres du compartiment, il est toujours derrière ! » cria t-il vers des microphones invisibles mais qu’il espérait exister.

Holz déboucha dans l’antichambre qui précédait l’endroit par lequel il était arrivé dans le vaisseau. Il avait fait sauter toutes les consoles des portes derrière lui et la cellule d’énergie de son blaster était sur le rouge. Il n’avait même pas le temps de prendre un chargeur dans son sac Kross-Imp solidement serré sur son dos. Le monstre arrivait derrière et il disparut à l’intérieur du compartiment. Les combinaisons de plongée étaient toujours là sur le sol humide.
La chose jaillit sans tarder par le sas ouvert en poussant un cri proche d’un fauve et marcha vers lui en activa son énorme hallebarde qui se mis à vibrer d’un arc électrique.
C’est là qu’il vit le squelette qui était simplement recouvert d’une armure et semblait bien être animé d’une énergie pourpre qui battait dans ses orbites creuses.

Par l’enfer, c’est impossible.

— Oris il y a une écoutille de secours dans la pièce, ouvre là et active le système d’ouverture principal vite !! »

Il était temps de noyer ce truc. Le monstre brandit son énorme arme et Holz qui ne cessait de reculer buta contre le mur. Il tira, mais son arme était déchargée.
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Ce qui était étrange, c’était visiblement que le système de suivi afin de vérifier la position du soldat ne disposait pas de capteurs sonores. Autant dire que le signal devait être visuel est pas sonore. Mais au vu de l’âge du vaisseau le soldat pouvait se doutait de ce genre de chose.
Si bien qu’il devenait presque amusant de voir le soldat courir dans toutes les directions. Visiblement il tenait à saboter chacune des portes, la raison était inconnue à l’androïde mais ce qui était sûr c’est que cela avait une chance d’inonder le vaisseau.
En arrière-plan l’unité robotique continuait ses tâches visant à télécharger chacun des dossiers du vaisseau. Le réseau étant ancien, celui prenait plus de temps qu’il ne l’avait prévu. Malgré tout cela n’était pas suffisant pour décourager Oris.
Dans les dossiers se trouvaient de nombreuses choses, comme des rapports parlant des diverses patrouilles que le vaisseau avait pu amener durant son âge d’or. Visiblement le vaisseau avait pu participer à un grand nombre de bataille sous les ordres d’un seigneur Noir. Les archives ne mentionnent pas directement son nom, mais il était surnommé comme le Boucher du troisième secteur.  Le surnom pouvait signifier plusieurs choses bien que cela semblait indiquer qu’il avait dû tuer un grand nombre d’individus.
Outre ces rapports qui pouvaient être intéressants pour les historiens, diverses missions classifiées semblaient apparaitre, de même que les derniers rapports détaillant l’atterrissage du vaisseau sur ce site.
 
Dans tous les cas le robot enregistrait chacun des dossiers pour les analyser plus tard.
Mais son attention se détournait un instant des dossiers et fichiers pour revenir sur les capteurs. Les autres étranges créatures se trouvant dans le hangar avaient visiblement remarqué l’agitation que causait le soldat en tirant dans tout le vaisseau. Ou bien simplement était-ce un hasard. Quoi qu’il en soit, ces choses cherchaient à sortir du hangar. Autant dire qu’il ne fallait pas les laisser faire.
Oris commençait donc à cherche run moyen d’ouvrir les portes du hangar. Il en y avait au-dessus et en-dessous. L’unité robotique ne devait en aucun point se tromper au risque d’écraser le vaisseau contre le sol.
Une chance sur deux, malgré il tentait le diable et il activait l’une des portes. Par chance ce fut celles d’en dessous qui lorsqu’elles s’ouvrirent laissées glisser les créatures et les quelques chasseurs restants au fond de l’eau.
Une fois cela en moins comme problème, Oris retournait observer le soldat qui semblait lui donner des instructions. S’il n’y avait pas de son, Oris parvenait à identifier quelques mots en lisant sur lèvres. Mais les mots ne prenaient pas forcément un sens, car les phrases étaient coupées lorsque la bouche du soldat n’était plus visible des caméras.
 
Il avait pu lire secours et ouvre, alors que le soldat semblait un peu plus agité. Cherchant dans les plans les différentes choses qui pouvaient faire référence. Dans le sas se trouvait bien une ouverture de secours, mais le conduit semblait indiquer que cette dernière était inondée. Il fallait donc transfert l’eau vers ailleurs pour permettre au soldat de s’y déplacer.
 
Ce n’était pas bien long à faire, mais le soldat allait devoir temporiser pendant une bonne minute. Vu que le plan consistait à expulser la créature hors du vaisseau. Il était évident qu’il faille après coup ouvrir le sas.
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La vibro-hallebarde s’abattit dans le vide quand Holz fila sur le côté. L’arme racla le sol en vibrant, projetant des gerbes d’étincelles, puis il vit la chose relever son arme d'un grand geste raide avant de pivoter vers lui.
Il frissonna quand son regard croisa les prunelles flamboyantes du monstre qui semblait venir d’une autre époque. Nul doute que d’anciennes menaces couvaient toujours au fond de la galaxie. Ce truc en était la confirmation.

Son blaster déchargé n’était d’aucune utilité, alors il saisit à deux mains une caisse de métal lourde qui était posée dans un coin du compartiment prêt du sas de purge. La chose en face se mis à grogner.

Attrape ça mon gros.

Holz mobilisa toutes ses forces pour projeter la malle sur le maccabé .. qui la balaya d’un revers de son arme dans une nouvelle gerbe d’étincelles, alors il voulut saisir sa grenade en s’emparant de son sac à dos mais un violent coup au visage l’envoya valser deux mètres plus loin. Il roula sur lui même avant de buter contre la paroi. La créature se mis à rugir dans sa direction en fléchissant les genoux, tel un fauve enragé s’apprêtant à bondir sur sa proie. Elle marcha vers lui en écrasant la combinaison de plongée et le détendeur intégré au système respiratoire, puis Holz se rua jusqu’à l’écoutille de secours car l’autre porte venait de se fermer.

— Oris, ouvre cette foutue porte ! »

Il ignorait ce que faisait le droïde, mais ici l’eau pouvait envahir la pièce d’une seconde à l’autre, il fallait se tirer. Pas question de finir noyé dans un aquarium.

Cette foutue écoutille disposait visiblement d’un système d’ouverture de secours qui fonctionnait avec une manivelle. Holz projeta un coup de pied dans le levier qui ne bougea pas d’un centimètre.

Merde.

Il se retourna vers la créature qui lui arrivait dessus. Sa psyché s’illumina à nouveau de flash multiples liés à Makria Prime, puis il vit ce squelette vêtu d’une bure sombre et coiffé d’une couronne étrange qui était assis sur son trône et le dévisageait en rigolant. Ameht'Tul.
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