Absalom Thorn
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C’était un ancien complexe militaire, dans la forêt du monde de Hapès, au coeur du cluster. La base s’étendait sur plusieurs milliers de kilomètres carrés et Joseph avait été conduit là par un speeder banalisé, dont le pilote n’avait pas prononcé un mot depuis qu’il l’avait récupéré à l’astroport centrale de la capitale du Consortium. Le véhicule avait rapidement laissé la ville derrière lui, pour voler au-dessus de la campagne verdoyante qui n’était que l’un des paysages idylliques de la planète.

Mais ce n’était pas des militaires qui, désormais, peuplaient l’ancienne base, reconvertie en immense bibliothèque. Des hommes et des femmes équipés de sabres laser patrouillaient. On avait introduit Joseph dans un salon confortable où l’attendaient des rafraîchissements et son pilote s’était éclipsé, pour remonter les couloirs du bâtiment principal, en passant une succession de portes protégées par des systèmes de sécurité sans cesse plus performants.

Il finit par déboucher dans une salle dépourvue de tout ameublement, mais dont le sol avait été patiemment gravé de symboles compliqués. Noctis s’y tenait debout devant un hologramme qui le reproduisait fidèlement, en temps réel, et qu’il observait avec la plus grande attention, tandis qu’une dizaine d’Acolytes, genou à terre, patientaient dans un silence respectueux.

De l’index, l’ancien Seigneur Sith suivit la trace d’une ride au coin de ses yeux. À trente-six ans, il n’en paraissait guère plus de vingt, mais les signes de l’âge se manifestait parfois cruellement à lui.

Un volontaire ?

Le pilote du speeder recula prudemment, comme pour se dissimuler dans l’ombre. Ce ne fut pas la réaction des autres Acolytes, qui comme un seul homme relevèrent la tête, dans l’espoir d’être choisi. Noctis remonta à pas lents le rang qu’ils formaient, puis s’arrêta devant une jeune femme.

Oh, merci, maître, murmura-t-elle d’une voix qui trahissait la transe mystique où s’était abolie sa raison.

Le Jedi Noir tendit la main au-dessus du front de sa disciple, qui avait rejeté sa capuche en arrière pour se découvrir la tête. Elle fut bientôt parcourue d’un frisson glacé, mais son regard témoignait toujours de son admiration — pour cet homme, qu’elle tenait presque pour un dieu, et pour la puissance du Côté Obscur qui se dégageait de lui. Elle sentait tout son corps faiblir, à mesure que Noctis puisait dans son énergie vitale afin de s’en repaître.

Ses muscles étaient las, ses os devenaient fragiles, sa peau s’asséchait. Mais ce don de son énergie vitale, elle le faisait librement, par dévotion pour lui et dans l’espoir d’en apprendre plus. Quelques secondes plus tard, elle s’effondra sur le sol, où elle avait perdu conscience. Elle était encore vivante cependant et les autres Acolytes, après un geste de leur maître, se précipitèrent sur elle, pour la transporter vers l’infirmerie.

Noctis, lui, était revenu vers son hologramme pour s’y examiner. Les rides avaient disparu. Il laissa un sourire satisfait se dessiner sur ses lèvres.

Il est arrivé ?
Oui, maître, fit le pilote d’une voix craintive.
Excellent.

Quelques minutes plus tard, c’était un Absalom plus resplendissant que jamais qui faisait son apparition dans le salon où son invité n’avait pas eu à attendre très longtemps.

Joseph, bonjour. Je suis heureux de vous revoir.

C’était sincère et il échangea une poignée de main cordiale avec le mercenaire. Ce dernier et lui n’avaient certes pas grand-chose en commun, mais Absalom reconnaissait très volontiers la valeur de l’homme avec lequel il avait affronté déjà plusieurs dangers. Joseph était solide, fiable et efficace. Il avait une intelligence méthodique et une détermination inébranlable. Absalom appréciait ces qualités et il appréciait la passion qui animait secrètement son interlocuteur. Les gens qui poursuivaient une vocation lui paraissaient toujours infiniment respectables.

Votre aide avec les pirates du cluster hapien a été inestimable. Je savais que je pouvais compter sur vous. Les sommes convenues ont été créditées et j’espère que votre équipe trouvera à se délasser sur Hapès. Le Consortium n’est certes guère accueillant avec les étrangers, mais sa capitale est au moins un peu plus cosmopolite.

Contribuer à la sécurisation de l’espace interplanétaire hapien était avant tout un enjeu de réputation pour Absalom. En employant Joseph et ses hommes pour faire le ménage — une partie du ménage, tout du moins — dans le cluster, il avait rendu service à la ministre de la guerre et, petit à petit, il s’employait ainsi à transformer le réseau de relations de ses parents en son réseau propre. Un mâle n’était jamais sous le feu des projecteurs, dans cette matriarchie, mais il pouvait tirer son épingle du jeu en s’attirant les bonnes amitiés.

Si je puis me permettre…

D’un regard rapide, expert même, il détailla l’homme qui lui faisait face.

Vous avez l’air fatigué, Joseph. Depuis combien de temps n’avez-vous pas pris de vacances ? Pourquoi ne profiteriez-vous pas de votre séjour sur Hapès pour vous détendre un peu ? J’imagine que vous avez pu vous rendre compte que la planète est riche en attraits.

Avec son jour perpétuel, constamment chaleureux, Hapès offrait un climat paradisiaque et un décor que peuplait la beauté troublante de ses habitants. La planète eût été une destination touristique à la mode si ses habitants n’avaient pas été aussi hostiles aux visites de l’étranger.

Il y a, si je ne m’abuse, un festival des sports nautiques organisé ce week-end par l’Amicale. Pardon, je veux dire : l’Amicale Intersidérale Hapienne. C’est… une sorte de fédération d’associations fondées par les étrangers qui vivent dans la capitale. Des non-Hapiens, employés par les délégations diplomatiques des autres planètes, les grandes entreprises multiplanétaires, certains centres de recherche. Ce genre de choses. Ils sont responsables des événements les moins… Excluants.

C’est-à-dire les moins racistes.

La mer, la plage et des massages par de charmantes hapiennes vous feraient sans doute le plus grand bien. Je me ferais un plaisir de vous guider.

Il faut dire que revigoré par le sacrifice qu’on venait de lui faire, Absalom était gagné par l’euphorie de sa vitalité redoublée et il aspirait donc à mettre les autres au diapason de son bien-être.

Mais nous pouvons vous trouver d’autres genres de distraction si vous le souhaitez. L’essentiel est d’abandonner pour quelques heures le poids des armes : on ne les en porte que mieux après cela.
Joseph Vankrayn
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Le Consortium d'Harpès... Pour les plus critiques, un regroupement de femme mégalomane en recherche de manière à renforcer leur égocentrisme en marchant sur le sexe fort. Pour les plus lubriques, le secteur galactique qui ressemblerait le plus à un paradis dans la galaxie minus que les anges là-bas sont dures à faire allonger.

Pour Joseph ? Un autre secteur de la galaxie avec ses spécificités et ses possibles contrats... D'ailleurs en parlant de contrat, il en avait eux un d'un marchand harpien qui voulait de l'aider pour régler un petit problème de piraterie. Marchand qui se releva être un seigneur sorcier sith qui était... Assez normal ou tout du moins plus comparé à d'autres sith qu'il avait put croisé durant ses années de service dans l'Empire Sith. 

Il avait découvert sa véritable identité lors d'une mission pour les Rebelles Impériales et le fait qu'il n'ait tué personne et participé avec eux dans leur mission, même s'il avait son propre agenda avait plus que surpris notre chasseur de prime. La seconde expédition des Arcanautes auquel ils avaient tous les deux participais avaient permis de continuer à entretenir leur relation professionnel.

Nul doute qu'il faisait un très bon employeur. Il était polie et semblait le respecter pour ce qu'il était et reconnaissait ses capacités, rajoutait à cela la bonne paye et la relation cordiale qu'il avait vous pouvez comprendre pourquoi il avait accepté de venir sous sa demande.
Tout cela n'allait pas l’empêcher d’être sur ses gardes...
Professionnel en tout temps.

Dans tous les cas, le seigneur semblait être bien implanté sur la capitale harpienne. Lorsqu'il vit le domaine de celui-ci, Joseph ne put s’empêcher de le comparer au domaine du Général Fang dans Kass City. Et Noctis semblait le battre, surtout qu'il ne voyait que la façade de celle-ci, et qu'il imaginait très bien les secteurs interdits d'accès... Il avait cependant la présence d'esprit de ne pas poser de question au chauffeurd ou à qui que se soit concernant cela, il a rapidement apprit que fouiner dans les secrets d'un sith était le meilleur moyen de finir du mauvais coté d'un sabre laser... Dans le meilleur des cas.

Autant profité de sa visite tout en restant du bon coté de la ligne rouge qu'était leur relation professionnel.

Il n'eu point à attendre longtemps quand le chauffeur le guida dans un salon d'attente avant que Noctis n'entra et lui offrit une poignée de main que Joseph prit de manière franche. S'il aurait put éviter cela il l'aurait fait, mais refuser la poignée de main serait lui manquer de respect... Un autre dit moyen de finir du mauvais coté d'un sabre laser si la-dite personne était soupe au lait bleu.

Il ne laissa néanmoins rien paraître sur son visage, oui il était tête nue. C'était pour lui d'ailleurs une marque de respect envers le seigneur car cela démontrait, malgré le fait qu'il était en armure complète et armés, qu'il se "découvrait" devant la personne. Il savait que Noctis comprendrait le geste.

" Vous avez eu ce pourquoi vous avez payé, nous n'avons fait que notre travaille. " *Il avait dit cela avec modestie mêlée à une fierté propre et justifié.* " Et je suis sur qu'ils vont bien s'amuser sur votre planète, ce n'est pas tous les jours que l'on peut se détendre chez vous. "

En effet, Harpès, surtout les femmes qui l'habitaient ne voyaient pas le reste de la galaxie d'un bon œil et encore moins les hommes. Cependant, avec l'aide du seigneur et son pouvoir dans la zone, rester quelques jours sur la planète n'était d'aucun problème pour lui.

Il ne put s’empêcher d'avoir un sourire conscrit devant sa question qui ne manquait pas de pertinence. Il était simple d'oublié le temps qui passe, de vivre au jour le jour en survivant l’enchaînement de mission et de contrat que la vie de mercenaire obligé à prendre part.

Cela avait fait maintenant plus de cinq ans que celui-ci n'avait pas arrêter de parcourir la galaxie et d’enchaîner les missions et contrats à un rythme effréné en croisant de multiples fois la mort...
Tout cela depuis son pèlerinage dans une base mandalorienne sur Dxun.

" Longtemps... Très longtemps... " *Le sourire circonscrit ne fit qu'accentuer les rides et la fatigues visibles sur son visage.* " Disons qu'il est facile de se perdre quand on a quelque chose en tête et que l'on fait tout notre possible dans l'accomplissement de celle-ci. " *Il ferma les yeux un temps comme pour se remémorer quelque chose avant de regarder le seigneur sith.* " Mais cela peut attendre quelques jours. "

Cinq années, il avait passé cinq années de sa vie juste pour débuter la tache galactique qui l'attendait dans ce qui était devenu son but dans la vie... Faire renaître les mandaloriens dans la galaxie.

De la folie à l'état pure dirait certains, un rêve affirmerait d'autre... Nul doute qu'il ne verra peut-être pas l'accomplissement de sa tache durant sa vie mais il ferrait tout son possible dans l'accomplissement de celle-ci avec un fanatisme égal à celle de certain sith. Tel était devenu sa raison de vivre et nul doute qu'il sacrifierait encore bien des années de ça vie pour cela.

" Je n'ai encore jamais eu le plaisir de me faire masser alors si c'est par une harpienne... Je n'en ai jamais vu une réellement, juste par hologramme, ça me changera certainement. " *Il écouta son commentaire sur les armes.* " Disons que à force d'habitude, on ne ressent plus leur poids. Comme vous avec votre sabre, même si celui-ci est beaucoup plus léger que mon armure. "

En effet plus que les armes, il y avait aussi l'armure qu'il portait au fil des années qui accumula les blessures, séquelles et fatigue. Comme Joseph celle-ci arborait les multiples griffures, marques de blaster et autres qui ne faisaient que démontrer tout ce que celle-ci avait vécue... Et comme notre mercenaire, elle avait subit des réparations, modifications pour continuer et survire dans les épreuves qui ne cessèrent jamais de le tester...

Tout cela était autant des marques d'honneur et de fierté pour une âme de guerrier comme la sienne.

Il prit sur le banc devant lui un fruit certainement harpien qu'il dégusta assis sur le canapé rembourré dont il n'osait imaginé le prix.

" Je dois avouer que je suis un peu jaloux de vos pouvoirs... De cette force. Elle à l'air d'un outil des plus utiles... " *Il ne put s’empêcher de s'imaginer pendant un temps avec ce pouvoir et se qu'il pourrait en faire.* " mais j'imagine que ce n'est pas pour moi et ça m'oblige à trouver quelque contre-mesure à celle-ci. Meme si je l'avoue je n'y connais pas grand chose à cette Force. " *Il regarda le seigneur avec une curiosité bien visible.*

La Force, la sorcellerie, le mysticisme... Tellement de mot pour une seul chose qui était tout aussi intéressant pour lui surtout dans le travaille qu'il faisait et la multiple rencontre et combat auquel il devait mener contre cette chose et leur utilisateur. Vu qu'il était en "repos" avec un expert pourquoi ne pas tenter d'en apprendre plus et essayer d'élargir ses panels de connaissances.
Absalom Thorn
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Hmm…


Les mains croisées, le Seigneur avait fixé un peu pensivement son interlocuteur. Avant de décider brusquement :


Venez. Je vais vous aérer l’esprit. Ne jamais vous être fait masser, c’est presque un crime Joseph, nous allons vous trouver une professionnelle qui va remédier à cela. Disons que c’est mon côté médecin du travail.


Un fossé les séparait, sans aucun doute. Les différences qui les opposaient étaient presque innombrables. Mais d’une certaine manière, Absalom se reconnaissait en Joseph : ils partageaient la même détermination opiniâtre, la même obstination quasi pathologique. Et le Sith savait combien il était facile de s’oublier soi-même dans une quête dévorante, et de perdre de vues les satisfactions immédiates de l’existence.


Tandis qu’ils remontaient les couloirs de l’ancienne base militaire qu’occupait désormais la Bibliothèque, l’Hapien reprit le fil de leur conversation.


La Force est une compagne irremplaçable et les pouvoirs qu’elle offre dépassent les mots que j’aurais pour les exprimer. Comme le maniement des armes, cependant, ils ont un coût, celui de la discipline et de l’étude, et parfois du danger. Manier la Force, quand on cherche à atteindre l’excellence, c’est un peu comme plonger les mains de le plasma pour tenter de le sculpter.


Les Siths en particulier portaient la marque de ce danger : souvent, quand ils s’abandonnaient trop entièrement aux émotions qui bouillonnaient dans le Côté Obscur, leur corps et leur âme en ressortaient meurtries pour toujours, et même abominables. La voie que Noctis avait décidé de suivre était sensiblement différente, mais elle n’était pas sans ses sacrifices.


Ceci étant dit, être incapable de manier la Force et la méconnaître entièrement sont deux choses bien différentes. Peut-être ne serait-il pas inutile pour vous d’y consacrer de l’étude. Nous prenons un speeder pour rejoindre la ville.


Dans le garage qu’ils venaient d’atteindre, une femme les attendait en effet à côté d’un landspeeder. Absalom, de toute évidence, avait une préférence pour les moyens de transport qui ne s’écartaient pas trop du sol. D’un geste, il invita le mercenaire à prendre plus dans l’habitacle aux vitres teintées, puis s’y assit en face de lui.


L’appareil ne tarda pas à s’élever de quelques centimètres, avant de s’élancer hors de la base, pour suivre les routes qui quittaient la campagne hapienne et menaient à la ville.


Avez-vous déjà entendu parler des Suivants de Palawi ? Il y a fort longtemps, la guerre a ravagé le monde de Palawi, une guerre où l’Ordre Jedi n’était pas innocent, et le monde détruit, ses habitants ont été déplacé sur une autre planète. Il s’est formé au sein d’eux une… secte… ou une organisation, j’imagine que cela dépend des points de vue… déterminés à ne plus être victimes des Jedis. Sombres ou lumineux.


La bibliothèque que le speeder laissait derrière lui était en partie alimentée par les ouvrages de cette tradition mystique et martiale, sur laquelle l’attention du Jedi Noir s’était inévitablement tournée.


Parmi bien des choses, les Suivants de Palawi ont développé le Teräs Käsi. Une discipline de combats à mains nues destinées à rivaliser avec les sabres lasers et l’utilisation de la Force. Étudier la Force peut servir à défaire ceux qui la manient, quand bien même on en serait soi-même incapable.


Tout en parlant, il n’avait pas quitté des yeux la campagne qui défilait à toute allure de l’autre côté des vitres, mais à ces derniers mots, son regard perçant revint sur son interlocuteur.


Vous avez des ambitions, Joseph, et vos ambitions vous amènent souvent au contact des Siths, peut-être à l’avenir des Jedis. Vous jouissez déjà de compétences exceptionnelles, j’ai pu plus d’une fois en être témoin, mais une connaissance plus fine de la Force, fût-elle, pour ainsi dire, théorique, vous servirait utilement sur le terrain, dans les années à venir.


L’Empire au sommet de sa puissance n’avait pas été capable d’anéantir la Répubique, et désormais qu’il se fractionnait, il y avait peu d’apparence que l’une ou l’autre faction ne disparaisse de sitôt. Jedis et Siths allaient pour longtemps encore courir la Galaxie.


Si c’est un domaine qui vous intéresse, je peux vous y aider, poursuivit-il alors que les immeubles étincelants remplaçaient désormais les arbres tout autour d’eux, et que le speeder se dirigeait vers les routes côtières. Vous ouvrir certaines des salles de ma bibliothèque et, pourquoi pas, organiser pour vous quelques… exercices pratiques.


Le regard de l’homme revint sur le paysage. La mer s’étendait à sa gauche, avec ses mille reflets de la clarté infinie des soleils du cluster. En contemplant ce paysage d’été perpétuel, avec ses plages de sable fin, on pouvait oublier les attentats et le machiavélisme de la société hapienne, et se croire au paradis.


Je ne suis pas un combattant, mais je ne doute pas que vous sauriez par vous-même tirer les conclusions martiales de mes enseignements.
Joseph Vankrayn
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Hmm… Venez. Je vais vous aérer l’esprit. Ne jamais vous être fait masser, c’est presque un crime Joseph, nous allons vous trouver une professionnelle qui va remédier à cela. Disons que c’est mon côté médecin du travail.

Il ne put s’empêcher de sourire devant le changement de la discutions mais n'y fit nullement la remarque. Il hocha la tête avant de se lever à son tour et suivre sa marche tranquille mais inarrêtable à travers son manoir aux multiples secrets.

Il n'était pas non plus mécontent de sortir d'ici, même si il ne l'admettra jamais, mais il y avait quelque chose dans le bâtiment qui lui donnait des frissons dans le dos. Certainement lié à des choses en rapport avec la belle gueule qui l'escortait ou tout du moins des choses liés à lui.

La Force est une compagne irremplaçable et les pouvoirs qu’elle offre dépassent les mots que j’aurais pour les exprimer. Comme le maniement des armes, cependant, ils ont un coût, celui de la discipline et de l’étude, et parfois du danger. Manier la Force, quand on cherche à atteindre l’excellence, c’est un peu comme plonger les mains de le plasma pour tenter de le sculpter.

Il détourna son attention du manoir pour son propriétaire qui continua de lui parler de la Force.
Jospeh hocha la tête à ses paroles ne pouvant s’empêcher de sourire et de faire une petite remarque là-dessus.

" Pour ça que les masques et capuches son vos styles vestimentaires alors... "

Il passa la aussi sous silence la question qui se promena un temps sous ses lèvres et qui concernait Noctis. Si la Force les marquaient, pourquoi semblait-il alors immunisé ? Là aussi le bon sens du mercenaire lui empêcha de lui poser une question qui était surement incorrecte.

Ceci étant dit, être incapable de manier la Force et la méconnaître entièrement sont deux choses bien différentes. Peut-être ne serait-il pas inutile pour vous d’y consacrer de l’étude. Nous prenons un speeder pour rejoindre la ville.

Il hocha de nouveau la tête étant en accord avec l'affirmation du harpien. Le savoir était une arme tout aussi mortel qu'elle pouvait faire la différence entre la vie et la mort. Combien de fois avait-il fait un travaille de renseignement et d'espionnage durant un contrat pour prévoir son plan d'action qui l'avait amené à la réussite de ladite mission ? Trop pour qu'il ne puisse en compter.

C'était aussi bien la raison pour laquelle il avait amené se sujet dans leur discutions alors qu'il était censé être la pour se reposer. Il fallait dire qu'il n'avait pas beaucoup de contact avec ce monde là et que la seul personne qui pourrait en parler avec lui sans le tuer ou utiliser le sujet de discutions sur lui était très peux... Pour ne pas dire quasiment inexistante.

C'était aussi l'une des raisons pour laquelle il gardait une relation des plus amicales et gagnantes avec se seigneur sith qui était plus "sociables" que tout le reste. 

Avez-vous déjà entendu parler des Suivants de Palawi ? Il y a fort longtemps, la guerre a ravagé le monde de Palawi, une guerre où l’Ordre Jedi n’était pas innocent, et le monde détruit, ses habitants ont été déplacé sur une autre planète. Il s’est formé au sein d’eux une… secte… ou une organisation, j’imagine que cela dépend des points de vue… déterminés à ne plus être victimes des Jedis. Sombres ou lumineux.

Bien entendu que non, et il savait qu'il savait qu'il savait que non. D'où son silence tranquille tandis qu'il regardait lui aussi de temps à autre l'extérieure idyllique et le paysage paradisiaque qu'il pouvait voir sur leur planète. 

Cela étant dit, son histoire semblait tellement prévisible... Les siths et les jedis qui s'entretuent une nouvelle fois à cause des différences de leur secte. Une planète qui se transforma contre leur grès en un champ de bataille et bien entendu sans qu'il ne puisse rien faire ou avoir leur mot à dire. Autant dire que c'était un bac à sable comparé à maintenant...
Ou alors c'était un entrainement pour leur grand final ?

Tel le chasseur, il attendait tranquillement que l’appât attire sa proie même s'il n'avait aucune idée de ce qu'il allait attirer.

Parmi bien des choses, les Suivants de Palawi ont développé le Teräs Käsi. Une discipline de combats à mains nues destinées à rivaliser avec les sabres lasers et l’utilisation de la Force. Étudier la Force peut servir à défaire ceux qui la manient, quand bien même on en serait soi-même incapable.

On ne pouvait pas dire que l'attention du mercenaire qui écoutait jusque là distraitement en regardant le paysage c'était de nouveau tourné vers le harpien de manière totale. Il pensait attraper quelque chose mais s'il disait la vérité, et il ne voyait pas pourquoi il mentirait pour quelque chose d'aussi insignifiant, il avait attrapé un gros gibier dont il ne reverrait jamais la queue s'il s'échappait.

Il se pencha en avant, totalement concentré sur l'homme car il avait accaparé son attention avec cela.

Vous avez des ambitions, Joseph, et vos ambitions vous amènent souvent au contact des Siths, peut-être à l’avenir des Jedis. Vous jouissez déjà de compétences exceptionnelles, j’ai pu plus d’une fois en être témoin, mais une connaissance plus fine de la Force, fût-elle, pour ainsi dire, théorique, vous servirait utilement sur le terrain, dans les années à venir.

Il ne pouvait là aussi qu’être d'accord avec le sith. Il avait déjà eux affaires à des siths et leur pouvoir et il savait que leur magie était un outil des plus effroyables et efficaces dans certaines situations. Les blasters malheureusement ne pouvaient résoudre tous ses problèmes et c'était pour cela qu'il avait commencé à recherche des alternatives pour son problème de forceux.

Si c’est un domaine qui vous intéresse, je peux vous y aider. Vous ouvrir certaines des salles de ma bibliothèque et, pourquoi pas, organiser pour vous quelques… exercices pratiques. Je ne suis pas un combattant, mais je ne doute pas que vous sauriez par vous-même tirer les conclusions martiales de mes enseignements.

L'entrainement il connaissait, il avait passé plus de la moitié de sa vie à s’entraîner pour arriver au niveau auquel il était et il était prêt à s’entraîner une autre moitié pour atteindre la perfection. S'il pouvait réellement apprendre cet art martial, il serait alors aussi redoutable au corps à corps  qu'il était actuellement.

Ce qui était pour le guerrier qu'il était, et plus encore pour le mando'a, une chose qu'il ne pouvait pas laisser passer sous son casque.

" Je dois dire que je suis... étonnée qu'une telle chose existe. J'aurais pensé qu'un tel trésor aurait était détruit par vos congénère vu la dangerosité que cela représente."

Oui trésor et cela l'était réellement pour lui. Il appréciait cela beaucoup plus que n'importe qu'elle paquet de crédit qu'une mission pourrait lui rapporter, car ceci était inestimable et irremplaçable pour le mercenaire.

" Mais je ne refuserais pas une telle générosité de votre part. "

Il n'était en effet pas dans son style de rendre la pareille quand on lui faisait un geste.
Inconsciemment, un sourire apparut sur son visage normalement froid.

" Allons, je suis sur que vous pourriez donner du fil à retord à vos adversaire, nous avons juste chacun nos méthode et spécialité pour combattre. Tant que vous connaissez vos faiblesse et que vous faite tout pour y remédier... Et votre Teräs Käsi comblerait l'une des miennes."

Il sentit le véhicule s’arrêter et regarda par la fenêtre la plage de sable paradisiaque et la mer bleu saphir qui semblait être leur destination. Il attendait maintenant avec impatience ce massage que le seigneur lui avait promit.
Absalom Thorn
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Éradiquer une secte est paradoxalement plus difficile que de détruire une planète. Il suffit qu’une personne survive, et qu’elle transmette son enseignement, et tout est à recommencer. Mais je crois que la véritable raison de leur survivance réside plutôt… hé bien, dans l’obsession mutuelle que les Jedis et les Siths nourrissent les uns pour les autres.


Pour la première fois de sa vie peut-être, Absalom sentit clairement combien il était devenu extérieur à tout cela. Sans le chercher véritablement. De Jedi, il était devenu Sith, mais essentiellement par opportunisme : les valeurs de cette tradition ancienne l’avaient toujours laissé dubitatif, et son attitude avait bien des fois trahi combien il éprouvait de difficultés à s’intégrer à leur univers.


Et désormais… Il était sur Hapès, sur son monde, parmi les siens, à poursuivre quasi librement ses passions les plus obsédantes, et il demeurait relativement épargné par les inimitiés des deux ordres.


Il y a bien des traditions de la Force, sous ce nom-là ou sous d’autres, à travers la Galaxie. Des groupes qui comptent quelques centaines, parfois quelques dizaines de personnes, dispersées dans plusieurs secteurs, réunies dans un seul village. Certains cachés, d’autres simplement ignorés. Les Siths et les Jedis ont l’hubris de croire qu’aucun d’entre eux n’importe réellement. Qu’ils sont des quantités négligeables dans la grande guerre perpétuelle qui les opposent les uns aux autres.


Et Absalom eût été bien d’accord avec Joseph : Jedis et Siths n’étaient que les deux parties d’un même groupe dont la lutte fratricide monopolisait la galaxie.


Qui plus est… L’Ordre Jedi et les Siths sont constamment… Annihilés. Et reconstruits. Encore, et encore, et encore, depuis des siècles et des siècles. N’importe quelle organisation qui subirait la même chose serait bien incapable de conserver assez d’énergie, de savoir, de mémoire pour traquer des groupes qui ne sont qu’une goutte d’eau dans les trillions de la Galaxie.


Il était du reste la preuve vivante que ni les Jedis ni les Siths n’avaient tout à fait les moyens de s’occuper des cas particuliers : il avait trahi publiquement les premiers, et une partie des seconds croyait à tort qu’il en avait fait de même les concernant, et pourtant, il respirait toujours, sans que quiconque n’eût attenté à sa vie depuis bien des mois.


Quand Joseph accepta son offre, Absalom eut un hochement de tête.


Bien.


Le speeder ralentissait : ils étaient arrivés près d’un complexe balnéaire qui émergeait à peine des dunes. On n’en voyait que le toit, comme une vague épurée qui sortait des collines, et le reste s’enfonçait sous le sable. Leur véhicule s’engagea dans un tunnel souterrain, brillamment éclairé, comme toujours sur Hapès, pour atteindre un parking qui à lui seul offrait déjà un spectacle d’une splendeur saisissante.


C’était que le plafond en transparacier donnait sur les fonds marins. Au-dessus de leurs têtes, c’était l’océan d’Hapès qu’ils contemplaient et l’on apercevait la forme des poissons, des raies et des anguilles, qui ondulaient indolemment dans les eaux turquoises. À en juger par les speeders aux lignes racées rangés autour du leur, l’établissement ne devait pas être à la portée de tout le monde.


Pour une part, ce chemin sera le vôtre uniquement, conclut l’Hapien avant de descendre de voiture, je peux vous enseigner ce que vous avez besoin de savoir sur la Force, mais le combat en lui-même, il vous faudra trouver des praticiens de l’art martial pour l’apprendre. Mais je peux certainement vous montrer la bonne direction.


Les deux hommes quittèrent leur transport pour remonter un chemin qui conduisait à la réception. La quasi totalité de la station balnéaire offrait le même point de vue imprenable sur la mer, mais ce qui était le plus remarquable peut-être furent ses clients. Dans les vastes espaces où ils circulaient habillés, en peignoirs ou en maillots de bain, on voyait se mêler des Arkaniens et des Zeltrons, des humains et des Twi’Leks. C’était un spectacle rarissime au sens d’un consortium xénophobe où les Hapiens constituaient l’immense majorité de la population.


Nous sommes au club de l’Amicale Intersidérale Hapienne dont je vous parlais tout à l’heure, expliqua l’ancien Sith. Comme vous le constatez, la diversité a toutefois ses limites et ce n’est pas demain la veille qu’un Wookie pourra librement travailler sur Hapès. Ou même un Duros.


À en juger par son ton, il ne le regrettait pas particulièrement.


Quand ils arrivèrent à la réception, une jeune femme à la beauté saisissante, Hapienne de toute évidence, les accueillit avec un sourire à faire fondre les glaces de Hott.


Docteur Thorn, c’est un plaisir de vous revoir.


Le regard de l’employée s’arrêta brièvement sur Joseph.


Mon invité.
Naturellement, reprit-elle.


L’Hapienne glissa sur le comptoir deux cartes holographiques et Absalom en tendit une à Joseph, avant de reprendre son chemin. Alors qu’ils remontaient un couloir sous-marin qui donnait de toutes parts sur l’océan, le guide improvisé expliqua :


La carte vous permet d’accéder aux divers services du club, et d’activer le turbolift pour atteindre la plage privative à proprement parler. Elle correspond à un salon dans lequel vous trouverez une console pour commander les soins proposés. Rassurez-vous, l’interface est en basic.


Autre fait assez rare sur une planète où la majorité des gens n’en parlait pas un traître mot.


Ne soyez pas froissé si la console vous rappelle avant toute chose quelques règles élémentaires de savoir-vivre hapien. Comme c’est votre première visite, elle est programmée pour éviter de commettre un impair. Certains… divertissements… sont réservés à d’autres de genres d’établissements.


En chemin, Absalom saluait souvent d’un geste ou d’un mot certaines des personnes qu’ils croisaient. De toute évidence, le club n’était pas seulement un lieu de relaxation : c’était également un endroit où cultiver ses connaissances, dans le cercle très fermé de la bonne société non-hapienne.
Joseph Vankrayn
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Les siths et les jedis... Ils pourraient en parler pendant des heures de leur guerre sectaire et galactique qu'ils n'en finiraient jamais. Cependant plus que de leur histoire se qu'il aimerait discuter et que les deux ont en commun serait l'utilisation de leur pouvoir mystique et magique et de cette fameuse Force.

Bien qu'apprendre l'histoire de ses deux groupes était assez intéressant pour Joseph, surtout leur interaction avec les mandaloriens, leur pouvoir et leur application réelle était ce qu'il visait particulièrement. 

Il écouta donc les explications logique de Darth Noctis en regardant la coquille qui semblait être leur destination. Il ne pouvait que complimenter l' audace et l'ingéniosité de l'architecture harpienne concernant ce bâtiment. Il examina pendant un temps le plafond de verre qui permettait d’apercevoir la beauté de la mer et de la vie marine qui y habitait.

" Je pense que je me débrouillerais avec votre aide. "
*Il ne put s’empêcher de sourire néanmoins.* " Par contre je risque de venir vous déranger pour trouver des partenaires d’entraînements. Je ne pense pas que je pourrais engager des forceux comme coach sportif. "

Il suivit donc son guide harpien dans cette station balnéaire et cet hôtel qui semblait plus que chic et surcoté. Il écouta le commentaire de Noctis sur le racisme harpien et le fait que l'on pouvait trouver des "aliens" ici-bas à quelques exceptions prêt.

Il ne put d'ailleurs s’empêcher de jeter un regard suspicieux à l’hôtesse d'accueille et le naturellement qu'elle avait sortie comme si tout cela était naturel. Semblerait qu'il ne soit pas le premier a être amené ici de ça part, mais qu'importe... N'était-il pas là pour profiter et oublier pendant un temps la galaxie et ses emmerdes.

Il prit donc la carte holographique que lui présenta Noctis et lui en expliqua rapidement l'utilité avec de nouveau un petit commentaire sur le racisme harpien... Quelque chose dont il allait certainement encore entendre parler durant son séjour.

" Je vois que vous avez vos marque ici. "
*Il hocha la tête au passant qui avait salué le harpien.* " J’espère que leur massage est aussi bon que vous l'affirmez. "

Ils atterrirent ensuite dans un grand hall qui mélangeait richesse et classe où déambulait des clients de l’hôtel. Il jeta un coup d’œil au grand espace qui ne semblait laisser place à aucune restriction dans le domaine de l’animation et du divertissement.

" Ils font de la chasse sous-marine aussi ? De la chasse au gros de préférence ?" 

Il n'allait pas dire non au massage mais il était néanmoins plus dans la chasse pour tout ce qui concernait son divertissement préféré.
Absalom Thorn
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De la chasse?

À en juger par l’expression perplexe de l’Hapien, la requête devait être exotique.

Pas ici, non. Mais ne vous inquiétez pas, si c’est cela qui vous intéresse, nous trouverons de quoi vous divertir. Les océans d’Hapès sont vastes et ils ne manquent probablement pas de gibier.

Est-ce qu’on parlait de gibier quand il s’agissait d’animaux marins ? Absalom n’en avait fichtre pas la moindre idée, mais il était déterminé à accéder aux désirs de Joseph. Si la relation de confiance qu’il était en train de bâtir avec le mercenaire impliquait de s’essayer à des loisirs inédits, c’était un faible coût à payer.

Votre salon, dit-il en indiquant une porte. À bientôt.

Lui-même disparu dans la pièce adjacente. Les salons de massage étaient à peu près identiques : opaques les uns aux autres, ils étaient en revanche suspendus entre deux eaux et, au plafond comme au sol, on pouvait voir évoluer autour de soi la vie marine. Si près du rivage, ce n’était que de menus poissons, des crustacés discrets et des coquillages dont les couleurs vives s’expliquaient par la transparence d’un océan perpétuellement baigné par le soleil.

Dans le salon, une table de massage, une banquette confortable, un petit bar et un paravent. C’était une masseuse hapienne qui attendait Joseph, une jeune femme née dans les couches les plus défavorisées de la société, que sa formation d’esthéticienne avait tirée d’une misère certaine. Ce n’était pas l’emploi le plus reluisant, mais il valait mieux à ses yeux que de servir de domestique à l’une des grandes familles aristocratiques du Consortium, guère réputées pour leur aménité avec le petit personnel.

Dans le salon d’Absalom, en revanche, c’était un spectacle fort différent. Un Twi’Lek d’une quarantaine d’années, puissamment bâti, l’attendait les bras croisés, l’air un peu embarrassé.

Monsieur Thorn, je ne sais pas comment vous remercier.
Bonjour, Elok. Il a été accepté ?

Le masseur hocha la tête, tandis que son client, délaissant le paravent, se déshabillait sans pudeur devant lui. Après tout, le Jedi Noir n’employait pas ses vastes connaissances de la Force à cultiver une beauté surnaturelle pour la dérober au regard. D’ailleurs, celui d’Elok s’égarait volontiers sur lui. Une des raisons, sans doute, pour lesquelles il était son masseur personnel.

Alors j’en suis heureux, conclut le Hapien en s’étendant parfaitement nu sur la table de massage.

Bientôt, les mains fortes du Twi’Lek se posaient sur lui.

Vous avez un invité, aujourd’hui…
En effet.
Il est… original.

Les yeux fermés, Absalom eut un rire léger.

Vous voulez dire qu’il ne ressemble pas aux garçons que j’invite ici ordinairement.
Ce ne sont pas mes affaires, s’empressa de reconnaître Elok, quoiqu’il sût que son client aimait discuter.
M. Vankrayn est un associé. Elok ?
Monsieur Thorn ?
Vous ne sauriez pas par hasard où l’on peut chasser du gibier marin ? Dangereux, de préférence, j’imagine.

Il y eut un instant d’hésitation.

Mais Elok n’avait pas grand-chose à refuser à l’ancien Seigneur. Absalom venait de faire rentrer son neveu dans une prestigieuse université impériale, et c’était pour lui un futur inespéré par sa famille d’émigrés twi’leks, coincée jusque-là par les perspectives sociales limitées que leur offrait Hapès.

Hé bien, il y a toujours les Arasquae.
Mais encore ?
De grands arachnides amphibies, trois mètres de large, deux mètres de haut, qui marchent sur la surface de l’océan quand il est calme ou nagent sous les eaux quand il est agité. Des prédateurs, sans mandibule, mais avec une gueule de trois rangées de dents acérées.
Parfait.

L’Hapien supposait que c’était tout à fait le genre de choses qu’un Mandalorien pouvait rechercher pour se distraire dans ses moments perdus.

Pour beaucoup, elles ont été éradiquées par les marchands marins, pour sécuriser les transports, mais la duchesse Woyin en conserve quelques-unes aux abords de ses archipels, pour dissuader les visiteurs.

Et c’était précisément l’une des raisons pour lesquelles Absalom cultivait d’excellentes relations avec son masseur : les clients d’Elok lui parlaient, le masseur écoutait et cet étranger que les Hapiens méprisaient conservait dans son esprit des informations hétéroclites, mais parfois d’une grande utilité.

Oui, fit Absalom d’un ton dégagé, j’ai cru comprendre qu’elle se formait là-bas une petite armée privée, pour les jours de pluie.
Elle n’est pas entrée dans ses détails-là avec moi.

Les mains d’Elok commençaient à s’égarer.
(Un autre motif de sa relation privilégiée avec ce client bien particulier.)

Et vous ne sauriez pas où l’on peut trouver un bateau à cet effet…, demanda le client en question d’une voix déjà altérée ?
Il y a une humaine au port industriel de la capitale, Galia Scevoli, elle est spécialisée dans le montage d’opérations archéologiques sous-marines plus ou moins…
Légales ?
Quelque chose comme cela.

Les aristocrates hapiens étaient prêts à payer très chers pour décorer leurs demeures d’objets rarissimes et cette compétition féroce ouvrait toutes sortes de carrières à des brocanteurs d’un genre un peu original.

Pour remercier son masseur de ces précieuses informations, Absalom trouva un moyen sur lequel nous jetterons un voile pudique. Toujours est-il que le sorcier attendait une bonne heure plus tard Joseph dans le corridor qui desservait les salons de message, rhabillé, comblé et plongé dans l’observation des poissons.

Ah, Joseph, excellent. J’espère que vous avez profité de cette séance. En matière de gibier marin, est-ce que des araignées géantes avec une forte dentition qui rôdent dans les eaux privées d’un archipel où nous ne serions techniquement pas invités et que nous rejoindrions avec l’aide d’une capitaine à la réputation douteuse vous conviendraient ?

Quelle meilleure manière de passer ses RTT ?

J’ai supposé qu’un peu de piment dans l’affaire ne serait pas nécessairement pour vous déplaire.
Joseph Vankrayn
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Il hocha la tété en direction du sith qui disparu bien rapidement dans son salon, lui promettant une possible chasse sous-marine. Il fallait dire qu'il n'avait pas eu la chance d'y faire se contentent pour sa part de rester sur le plancher des banthas... mais pourquoi pas ?

Il entra donc dans son "salon" et fit rapidement un tour de la salle de son regard scrutateur. Plus une habitude professionnelle qu'une réelle curiosité avant de s'attarder sur la masseuse.

Il ne pu s'empêcher d'avoir un sourire conscrit devant le tableau qui s'offrait devant ses yeux. La harpienne était d'une beauté que l'on pourrait presque qualifié d'artistique. Ses longs cheveux blonds encadraient un visage parfait indemne de toute trace quelconque. Le derme de sa peau lisse et pulpeuse laissait libre court à l'imagination des personnes à l'esprit faible.
Les yeux bleu azur de la masseuse n'était pas sans rappeler la mers qui les entouraient, comme ses lèvres aussi chavirantes que les vagues.

La tenu qu'elle portait ne laissait aussi que peut de place à l'imagination et cella n'était pas tant par l'absence de tissu, ce qui n'était pas le cas, que sa proximité avec son corps. Corps bien proportionné sois dit en passant.

" Bonjour messieurs, si vous le voulez bien... "

D'un mouvement lent et gracieux de la main, elle lui présenta une serviette chaude posé à coté d'un paravent non loin de lui. Certainement l'endroit où se changer car il n'avait pas oublier les paroles du Seigneur qui clarifier sans ambiguïté qu'ici on n'était pas dans une maison de passe de Nar Shadda.

Suivant les directives de la femme, il y alla donc pour en ressortir avec pour simple vêtement une courte serviette autour de la taille. Il aurait juré pendant un instant voir les pupilles de la harpienne se dilater quand il lui présenta son corps sec et musclé parcourue de cicatrice et blessure en tout genre.


" Veuillez vous allonger s'il vous plait. "

Quand c'était aussi gentiment demandé dans une voie aussi douce et suave. Il s'allongea donc avec une pointe d'inconfort. Ce n'était pas tout les jours qu'il se mettait à nue en présence d'une inconnue et qu'il se laissait entièrement à sa merci...

Le problème étant qu'il ne pouvait refuser une telle chose, sur que la harpienne balancerait son refus et que Noctis l'apprendrait d'une manière ou d'une autre... S'il fallait subir cela pour ne pas briser la relation de confiance qui commençait à s'installer, il y était prêt.

On pouvait dire qu'elle en avait pour son travaille à détendre le dos tendu du mercenaire, qui se relâcha sous son doigté expert petit à petit.


" Vous êtes l'invité du Docteur Thorn aujourd'hui... "

Il était réellement bien connu dans cet établissement dit donc.

" Je suppose qu'il doit en avoir plein... "
" Bien sur... C'est juste que... "

Il lâcha un grognement quand elle commença à s'appliquer sur ses épaules.

" Que ? "
" Vous n'êtes pas le genre d'invité habituel... "
" Ha ? Et le genre habituel c'est quoi... "
" Disons... " *Elle passa un doigt sur une cicatrice qu'il avait sur dos.* " Avec moins de vécu... "

Il ne put s'empêcher de sourire devant son aveu... Alors comme ça le sith mangeait de se pain là, si c'était ce qu'il aimait pourquoi pas... En tout cas, ce n'était pas le cas de Joseph et il allait mettre un point à ce que ça se sache.

" Sur... Lui et moi c'est deux mondes différents reliés uniquement par un bénéfice mutuel... "
" Vous m'en direz tant. "

Était-ce une pointe d'ironie qu'il avait entendu dans sa voie ? Il s'y attendait un peut avec tout ce qu'il avait dit sur l'égocentrisme harpien, semblerait qu'il n'était pas assez bon pour notre chers Docteur.

" Et vous ? "

Il sentit les mains de la femme s'arrêter un temps avant de reprendre.

" Qu'y a-t-il ? "

" Vous êtes dans son monde ? "

Il tourna son visage pour regarder la femme qui semblait ne plus quoi savoir dire avant qu'un sourire ne réapparaisse sur son visage.

" Voyons messieurs, j'ai bien peur que je ne pourrais jamais l'être. "
" Hmm... "

Le reste du massage se passa dans un silence tout relatif mais néanmoins relaxant pour notre mando qui se fit donc dépuceler à se niveau là.

Il retrouva quelques heures plus tard son ravissant guide qui lui apprit avoir organisé une chasse sous-marine dans une zone interdite d'accès avec une capitaine de réputation douteuse.
A cette annonce un grand sourire rafraichissant fit une rare apparition sur le visage froid du mercenaire, le rendant beaucoup plus convivial tout d'un coup.


" Je vois que vous vous êtes surpassé. Oya ! Allons-y donc ! J'ai hâte de me ramené un trophée de notre chasse conjointe. "

Il suivit donc coté à coté le harpien toujours un sourire sur son visage.

" Vous m'avez bien cerné. J'adore l'adversité. "




Absalom Thorn
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Excellent !


Contrairement à bien des Siths, Absalom n’hésitait guère à exprimer son enthousiasme et, en général, son enthousiasme ne se manifestait pas par des rires sardoniques et cruelles qui faisaient froid dans le dos. Il y avait une espièglerie toute juvénile dans sa manière d’aborder leur petite expédition et, d’ailleurs, alors qu’ils rejoignaient le parking du complexe, il confessa :


La perspective d’aller jouer sur les terres d’une duchesse hapienne n’est pas pour me déplaire. La noblesse ici est si…


Il haussa les épaules.


Je reconnais beaucoup de mérites à mon peuple, expliqua-t-il, et je suppose que d’une certaine manière, je suis patriote. Plus patriote pour le Consortium que je n’ai jamais pu l’être pour l’Empire ou la République…


Quand on songeait qu’il passait pour traître dans chacun de ces deux États, la comparaison n’avait peut-être pas beaucoup de valeur.


Mais la noblesse hapienne est vraiment… Bornée. C’en est presque fascinant de paradoxe que d’arriver à réunir tant de sophistication et tant de raffinement avec une attitude aussi bornée sur d’innombrables sujets. Mais enfin.


Les deux hommes avaient repris place dans le speeder.


Au port industriel, ordonna le Jedi Noir.


À nouveau, l’appareil s’éleva au-dessus du sol et quelques secondes plus tard, ils filaient toujours le long de la côte, toujours en plein soleil, en direction des docks qui recevaient les immenses cargos hapiens. Le transport maritime était moins rapide que les navettes suborbitales, mais il était aussi infiniment moins coûteux, de sorte que sur la planète d’Hapès, il restait un moyen privilégié d’échanges de marchandises entre les divers continents.


Une bonne partie des armateurs marins sont contrôlés par la noblesse, expliqua Noctis alors qu’ils s’approchaient, depuis des siècles, à vrai dire. Un héritage probablement de l’époque où le transport stellaire n’existait pas et où le contrôle des ports était une source de pouvoirs. Aujourd’hui, la grande bourgeoisie investit principalement dans les voies spatiales. Je doute qu’à part ceux qui y travaillent, qui que ce soit ne vienne mettre les pieds dans le coin.


Et ils ne devaient pas être nombreux, les Hapiens à y travailler, parce que le paysage qui s’offrit à eux fut essentiellement robotique. Les grues magnétiques qui déchargeaient les conteneurs étaient automatisées et d’immenses droïdes se chargeaient ensuite de remplir les entrepôts ou d’empiler les blocs métalliques sur les barges de transport qui partaient alors en direction de la ville.


À vrai dire, c’était la première fois qu’Absalom lui-même pénétrait dans ce quartier.


Scevoli, précisa-t-il à l’attention de sa pilote, Galia Scevoli. Qui fait de l’archéologie sous-marine.
Repérée, maître. Vous voulez une approche directe ?


Absalom approuva d’un hochement de tête et, quelques minutes plus tard, le speeder se rangeait devant un entrepôt assez modeste, dont l’hologramme frontal annonçait :




Scevoli & Associés
Épaves — Échantillons — Sondages




Quand ils pénétrèrent dans le bâtiment, ce fut pour y découvrir un innommable bric-à-brac : ici, des morceaux de moteurs, là, une demi-aile de bombardier. Des artefacts sans valeur étaient entassés pêle-mêle avec des pièces détachées encore couvertes d’algues et de coquilles. C’était à se demander comment les propriétaires des lieux s’y retrouvaient dans un semblable désordre.


Madame Scevoli ? Il y a quelqu’un ?


Pour toute réponse, l’Hapien n’eut d’abord le droit qu’à un bruit de ferraille, avant qu’une silhouette n’émerge de derrière un monticule métallique. Galia Scevoli était une humaine à la peau basanée, aux cheveux sombres et tressées, grande et puissamment bâtie, dont le front était entourée par une prothèse cybernétique circulaire, dont Absalom ne sut pas l’utilité.


Qui demande, fit-elle en s’essuyant les mains avec un chiffon, après avoir soigneusement détaillé les deux visiteurs qui formaient un duo si mal assorti ?
Absalom Thorn.
Thorn ? Comme le poète ?
C’est mon père.
Je suis une grande fan.
Vraiment, demanda-t-il d’un air un peu surpris ?
Toutes les esthètes ne sont pas des beautés fragiles.
Certes.
Et vous êtes ?


Elle s’était tournée vers Joseph. Absalom le laissa se présenter, et puis Scevoli les introduisit dans son bureau, à peu près aussi encombré que le reste de l’entrepôt. Là, l’Hapien put lui présenter le motif de leur visite.


Vous voulez que je vous aide à chasser illégalement des araignées géantes ?
Exactement.
C’est une caméra cachée ?


Absalom s’appuya contre le dossier de sa chaise en plastique.


Où sont vos associés ?
Occupés.
Je vais vous donner ma théorie. Des associés, vous n’en avez pas. Vous essayez de donner une impression respectable à votre petite affaire, même si j’en juge par ce qui s’entasse dans votre entrepôt, les moissons ne sont pas exceptionnelles. J’imagine que vous êtes criblée de dettes et que vous travaillez tant bien que mal à les rembourser, sans pouvoir jamais mettre assez de côté pour quitter une planète hostile aux humains.
Et vous faites les horoscopes, aussi ?
Aidez-nous aujourd’hui et, en plus de votre salaire, je pourrais me laisser convaincre d’investir dans votre entreprise.


Galia plissa les yeux, évidemment sceptique.


Et on peut savoir pourquoi vous feriez ça ?
Vous êtes une personnalité originale, et j’aime les personnalités originales.
Hmm…
Et puis il se pourrait que j’ai besoin dans les temps qui viennent de transport discret autour de la planète. Loin des radars aériens. En attendant…


Absalom fit glisser en travers du bureau une plaque de crédits hapiens dont les chiffres devaient être incompréhensibles pour Joseph, mais qui arracha un haussement de sourcil à Scevoli.


… votre bateau est-il prêt à appareiller ?
Prêt, dit-elle en empochant prestement la plaque, on ne peut plus prêt.
Joseph Vankrayn
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Il y avait des fois où Joseph devait, envers et contre tout, enlever son casque... Pour de donner quelques exemples; quand il mangeait, quand il dormait (hors mission), quand il travaillait sur ses équipements pour les entretenir ou rajouter la dernière option possible sur son armure pour la rendre encore plus complexe qu'un couteau muti-usage galactique...
Et aussi quand il faisait des choses pour la première fois, où quand il voulait profiter du moment.

Et vous pourriez trouver cela surprenant, mais c'était bien la première fois qu'il montait sur un véritable navire, du genre qui ne marche que sur l'eau et nul part ailleurs... Rajoutait à cela que c'était aussi sa première pêche sous-marine et qu'il n'était pas du genre à aimer l'eau, à cause d'une expérience sur Mon Cala...

C'était donc pour toutes ces raisons, et bien plus encore, que notre mandalorien était sur la proue du navire, casque sous le bras, à regarder la mer et sentir les effluves des vagues. Il était dans un état assez détendu et relaxé pour une fois, fait assez rare, et essayé d'en profiter du plus possible.

Il oublia tout ce que le Seigneur lui avait dit en faisant son guide touristique et les quelques commentaires critiques qu'il avait put glisser de temps à autres envers les siens.
Il oublia les lignes et lignes de texte mandalorien qu'il devait traduire et comprendre et qui allaient lui prendre certainement des mois entiers de tâtonnement, d'échec et de prise de tête avec Ruug'la.
Il oublia la promesse de l'enrichissement du chasseur de prime sur les siths et jedis, ou tout du moins leur pouvoirs, et sur la technique de combat ancestrale crée justement pour les vaincre.

Il avait un planning surchargé, il le savait... Et c'était pour cette même raison qu'il profitait de l'instant le plus possible.

Il espérait tout simplement qu'ils allaient réellement venu pour chasser des araignées aquatiques, après tout on ne savait jamais avec un sith.


" Je n'aime pas l'eau... Elle nous ralentit, peut endommager les armes et rend certaines inutilisables... alors une eau salé. C'est pire... "

Oui s'il n'avait plus son casque sur la tête, il avait par contre toujours son armure et pour avec raison. Il n'avait pas besoin de tenu de plongé vu qu'il l'avait rendu totalement hermétique à tout produit liquide comme gazeux le transformant en une coque étanche et imperméable... Elle aidait aussi un peut pour le vide spatial mais il fallait pas trop compter la dessus quand même.

Il se tourna vers son camarade qui était équipé d'une tenu de plongé sur mesure, semblerait qu'il y avait de tout dans le coffre du véhicule...


  " D'ailleurs, votre sabre marche sous l'eau ? "

Pure curiosité que voilà car la question était des plus logiques.
Il attendit sa réponse avant de se retourner vers le large.


" Doit bien être pratique... " *Il se pencha pour prendre un lance-harpon qu'il avait "emprunté" à la capitaine* " Et cette duchesse alors ? Une connaissance à vous ? D'ailleurs, c'est haut dans la noblesse de votre Consortium ? " *Il visa une cible imaginaire avant de se retourner vers Noctis.* " Hmm... En tout cas je suis sur que vous vous ferrez votre petit trou sans aucun soucis dans ce monde de femme, vous êtes très débrouillard. "

Et pour cause, il avait vu en diagonale une prime le concernant posté par le Clergé Sith et pourtant il était là... Tranquille comme un bébé au point de pouvoir se permettre une sortie détente avec une connaissance... Joseph se demanda un temps si la prime était toujours d'actualité et même si elle l'était, ce n'était pas lui qui allait tenter de l'attraper.

Il réservait cela à d'autres suicidaires après ce qu'il avait vu à force de le cotoyer.
De toute façon les primes concernant les forceux sont tellement plus risqué et bien entendu très bien payés... Mais autant ne pas chasser le seul sith convenable qu'il connaissait, cela serait le summum de l’imbécillité.


" Je ne sais pas vous, mais j'ai toujours eu un engouement pour ce genre de chose. Faire des recherches sur sa proie, découvrir ses habitudes, ses possibles points faibles, ses forces... Le traquer en essayent de se mettre dans sa tête pour imaginer ses actions et les prendre à conte-coups... L'explosion de tout ce que l'on a amagasiné tout du long du pistage et de la planification avant de lui tomber dessus de toute ses forces dans un combat à mort où l'on ne sait qu'il ne peut en rester qu'un... Et le trophée d'une chasse pour s'en souvenir... "

Il avait dit tout cela en regardant au loin comme pour voir la bête en tenant le fusil dont il avait posé la crosse sur le pont du navire.

" Je suppose que vous vous êtes plutôt à rester dans vos livres à faire vos recherches et découvertes ? C'est ça qui fait bouillir votre sang et battre votre cœur à vous ? "

Vu qu'il avait était gentiment invité à faire une de ses passions, et vu qu'il savait clairement que ça ne devait pas être la sienne... Autant la découvrir et qui sait peut-être qu'un jour il pourra la lui rendre.
Absalom Thorn
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Pour ma part, j’ai beaucoup de tendresse pour l’océan, reconnut Absalom, accoudé au bastingage à côté du mercenaire, tandis que le bateau passait les vagues à une allure modérée et que s’étendait sous leurs yeux, à perte de vue, les mers turquoises et paradisiaques d’Hapès. Pour les îles, surtout, à vrai dire. La sensation d’être isolé de tout, enfin tranquille, loin des agitations futiles du reste de la galaxie. Je suppose que c’est à peu près le même sentiment que celui qu’éprouvent les gens qui apprécient de se retrouver dans leur vaisseau spatial, à des années-lumières de la prochaine planète habitée.


Sans doute parce qu’il était Hapien et qu’il était né sous les soleils perpétuels de son monde, Absalom n’avait guère d’affection pour les voyages interstellaires. Trop de noir, trop de nuit. Il préférait la chaleur et la clarté du jour.


Mais ne vous inquiétez pas, il ne sera pas forcément nécessaire de plonger. Si je comprends bien, ces araignées remontent parfois à la surface pour marcher sur les flots et il est possible de les frapper à ce moment-là. J’imagine que cela dépend si la mer est calme ou non. Capitaine ?
Une demi-heure, fit Scevoli depuis la barre du bateau, tandis que des drones minuscules suivaient l’embarcation : parfois, ils se répandaient à plus de trois kilomètres aux alentours, pour scanner les eaux à la recherche de danger, avant de venir se recharger contre la coque magnétisée du navire.
Merci, répondit le Jedi Noir avant de répondre, le sabre marchera dans l’eau, normalement, mais j’imagine que j’emploierai d’autres moyens.


Et Joseph avait déjà eu des aperçus du genre de moyens que le sorcier avait à sa disposition. Rien de très rassurant, en somme.


Quant à la duchesse… Ce n’est pas une connaissance personnelle, non. Ma famille appartient à la très haute bourgeoisie du Consortium, et s’il y a bien des liens avec la noblesse, la frontière sociale reste réelle. Au demeurant, je dois avouer que je ne m’en plains pas. Noble, c’est une condition dangereuse sur Hapès : cela expose à tous les complots. J’ai eu ma dose de machinations politiques au sein de l’Empire et si je peux vaquer à mes propres affaires sans avoir constamment à composer avec la sensibilité des uns et des autres, c’est tout aussi bien.


Il s’était toujours adonné à la politique par nécessité, non par choix : ses activités en la matière n’avaient jamais été destinées qu’à lui assurer la quiétude nécessaire pour poursuivre ses recherches sur la Force. Sur Hapès, il jouissait d’une situation avantageuse pour un homme comme lui : assez fortuné et assez bien connecté pour avoir les coudées franches, mais trop éloigné du pouvoir pour devoir s’en inquiéter.


Loin devant eux commençaient à se dessiner les silhouettes encore difficiles à discerner des îles de la duchesse Woyin. D’ailleurs, leur embarcation ralentit sa marche et les drones s’élancèrent une nouvelle fois en avant, pour repérer, supposa le Sith, les dispositifs de surveillance sans aucun doute déployés par la maîtresse des lieux.


Absalom les suivit du regard en écoutant les explications de Joseph, et puis il finit par hocher la tête.


La Force, c’est ce qui m’intéresse. Mais je n’ai rien contre l’action. Je suis loin d’être un rat de bibliothèque, à vrai dire, pour la bonne et simple raison que la bibliothèque, il faut la remplir. Alors je voyage à travers la galaxie pour trouver des livres rares et méconnus. Et pour les acquérir il faut parfois… Disons se retrousser les manches.


Inutile de préciser qu’il ne mettait pas beaucoup de scrupules dans la manière dont il acquérait ces précieux ouvrages.


Au demeurant, je ne me contente pas d’une vie contemplative et théorique, ça n’aurait pas d’intérêt, vous comprenez. Si je veux acquérir les pouvoirs de la Force, c’est pour les utiliser, les sentir me traverser, les éprouver dans les moindres détails. Alors l’action est aussi… Un terrain d’exercice, en quelque sorte. Disons que je suis un diplomate qui aime bien les explosions.


Et à la différence des autres négociateurs qui hantaient les tapis rouges des grandes institutions galactiques, lui, la guerre, il en connaissait les réalités de terrain, tout autant que les abstractions avec lesquelles opéraient les traités.


C’est aussi pour cela que j’ai quitté l’Ordre Jedi, vous savez. Leur refus de reconnaître que l’on peut éprouver du plaisir à se battre, de la satisfaction à utiliser ses pouvoirs. Leur refus de vivre pleinement, en quelque sorte. Une vie qui n’est pas faite de sensations fortes ne vaut pas la peine d’être vécue. Passer son existence à ne s’enfermer que dans des tâches bien précises et prévisibles, que l’on accomplit avec une discipline docile, c’est se comporter comme un droïde, pas comme un être sentient.
On est arrivés, déclara la capitaine avant de mettre le moteur à l’arrêt, pour rejoindre ses deux passagers. J’ai brouillé les signaux des balises de surveillance des eaux privées, ça devrait aller. Ce n’est pas la première fois que je viens pêcher dans les parages.


Et par pêcher, elle voulait dire : piller les fonds marins.


Vous voulez plonger ? Alternativement, je peux envoyer une impulsion électromagnétique, et ça devrait réveiller les prédateurs du coin, qui chercheront à régler le problème. Si vous êtes sûrs de pouvoir gérer la situation. C’est que je ne tiens pas nécessairement à y laisser mon bateau, moi…


Ni sa vie.
(Accessoirement.)


Votre équipement de plongée est… ?
C’est fait pour les fouilles archéologiques, pas pour les combats, mais enfin, deux grands gaillards comme vous devraient s’en sortir. J’imagine.


De toute façon, ils avaient payé d’avance.


Absalom se retourna vers son invité.


Je vous laisse décider. Voulez-vous tenter la chasse sous-marine ou essayons-nous d’attirer les arachnides à la surface, pour opérer depuis le bateau ? La seconde solution est certes moins discrète, mais nous donnera peut-être l’avantage.
Joseph Vankrayn
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Ils continuèrent de discuter et de donner leurs appréciations et leurs avis sur le combustible respectif qui continuait à les pousser dans la vie.

Les paroles du sith confirmait ce que Joseph avait pensé de lui, un mélange d'explorateur et d'ermite lié par une recherche du savoir des pouvoirs mystiques qu'il utilisait. C'était peut-être ça qui avait lié deux personnes pourtant aussi différentes dans la vie... La soif de la découverte et de l'exploration mêlée à leur utilisation pratique de celui-ci dans la vie de tous les jours.

Il était vraie que tout ce qu'avait Joseph jusqu'ici n'était pas pour les enfermer dans des salles poussiéreuses ou oubliés mais bien pour les sortir au grand jour.

" Un diplomate qui aime les explosions... Une main ferme dans un gant de velours tout compte fait. "

C'était bien le harpien ça. Sous sa peau immaculé, ses cheveux couleurs or et son sourire radieux couleur neige... Se cachait bien des choses que la grande majorité ne connaitrait jamais et ne devra jamais connaitre. Ce qui était un peut tout le contraire de Joseph qui n'avait quand à lui rien à cacher mais qui devrait peut-être prendre exemple sur le sith pour commencer à se faire moins trouvable.

*Quitter l'ordre ?*

Tiens tiens... Alors comme ça il avait fait partie des bures marrons avant de se joindre au noir ? Information intéressante s'il était curieux ou voulait chercher plus que nécessaire dans le passé du sith. Ce qui n'était bien entendu pas le cas pour notre chasseur de prime qui était bien content de ce qu'il connaissait déjà... Pas envie d'être prit pour cible par les tentacules mystiques que Noctis pouvait cracher d'il ne savait où.

Peut-être que cela sera utile un jours... Ou peut-être jamais.
Peut-être que c'était un mensonge pour le mettre sur une fausse piste... Ou peut-être pas.
Les siths toujours se dirent que tout était possiblement vraie ou faux avec eux... et heureusement pour Joseph il avait ici un réflexion beaucoup plus facile pour l'instant. 

Plonger ou pas ?

S'il avait déjà chassé dans son boulot, il avait fait peu de chasse de manière récréationnel et jamais en sous-marin. Il avait toujours prit l'habitude à cause de son travaille de ne chasser qu'après avoir étudié sa proie et l'avoir comprit... Combien de fois il avait entendu ou connu des personnes qui étaient partis chasser tel ou tel bestiole en pensant qu'un gros blaster suffirait ? Beaucoup trop et beaucoup trop souvent... 

Même s'il aurait adoré faire une traque sous-marine, il comprenait que cela n'en serait que plus dangereux et difficile au vu des circonstances. Cela serait une première, mais en plus il était actuellement accompagné... et dans une optique de détente.
Et non pas dans une traque pour un trophée.

Donc autant la faire de manière plus... tranquille.
La traque sous-marine sera pour une prochaine fois, après tout au vu de ce qu'il avait dit sur le Teräs Käsi, il reviendra certaine le voir lui et sa bibliothèque.


" Va pour les attirer ! Je ne pense pas pouvoir vous payez le pressing si vous mouillez tout ça. " *Dit-il en désignant de la tête la tenue onéreuse qu'il portait.* " Et puis on pourrait faire un petit parie... disons... celui qui en abat le plus. " *Il lui tendit d'ailleurs le fusil à harpon.* " Si vous voulez vous amusez avec autre chose que votre sabre pour commencer. "

Après tout, elle avait dit que ça allait attirer les bestioles, il ne pensait pas qu'ils risquaient quelques choses quand à la quantité de ceux-ci. Elle n'allait pas risquer volontairement son bateau pour leurs beaux yeux, peut-être ceux du harpien, mais certainement pas pour ceux de Joseph.
Absalom Thorn
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Capitaine, notre ami a parlé, déclara le Jedi Noir quand Joseph eut pris sa décision.
Très bien. J’espère que vous savez ce que vous faites.
Plus ou moins.

D’un geste de la main et avec un sourire aimable, Noctis repoussa le fusil-harpon.

Je crois que je vais m’en tenir à ce qui m’est familier, ce sera plus prudent. Avec ça, je risquerais de vous harponner vous plutôt que les proies, avouons que ce serait malheureux.
Impulsion magnétique dans trois…, commença Scevoli, … deux… un.

Un crépitement électrique se fit entendre dans tout le bateau, et puis plus rien. C’était le bruit tranquille des vagues contre la coque et le vol discret des drones de reconnaissance.

Ça a fonctionné, capitaine ?
On dirait bien que oui, répondit Galia en montrant la mer à quelques encâblures de là, qui se soulevait étrangement.

Et, en effet, une forme commença à sortir des flots, d’abord deux pattes, puis trois, puis cinq, puis huit, et c’était désormais toute une arasqua qui se dressait devant eux, énorme araignée qui marchait sur les flots avec une aisance surprenante, comme si elle n’avait rien pesé. L’eau dégoulinait des poils drus de son corps anguleux.

C’est…
Dégueulasse.
… assez repoussant.

L’arachnide s’ébroua.

Elle n’a pas d’yeux, nota le Sith. J’imagine qu’elle se repère autrement. Pas étonnant que les impulsions magnétiques la mettent en rogne : elles doivent perturber son système de loca…

L’homme s’interrompit en constatant d’autres boursouflures sur l’océan. Une. Deux. Trois. Ce fut bientôt tout un enchevêtrement de pattes velues qui sortaient d’entre les vagues.

Scevoli…
Euh…

Il y avait une demi-douzaine d’arasquae devant eux. Celles qui étaient sorties après, d’un mètre cinquante à peine, n’avaient que la moitié de la taille de la première.

On a dû tomber sur un nid !
Ah bon, vous croyez…, fit le Seigneur d’un ton sarcastique.

La seconde suivante, la lame d’un sabre laser jetait son éclat rouge contre la coque métallique du navire.

Si la situation devenait critique, expliqua-t-il à l’attention de Joseph, je pourrais probablement procéder comme sous Louxor IV et… Vous savez. Exténuer leur existence.

Joseph avait déjà été témoin de cette faculté glaçante qu’avait le Jedi Noir d’éteindre la vie tout autour de lui, de flétrir les animaux et les végétaux, pour se gorger de leur énergie, en laissant à la ronde un paysage dévasté.

Mais cela perdrait de son intérêt et j’aimerais éviter de provoquer un petit désastre écologique, aussi localisé fût-il. En attendant, néanmoins…
Elles nous ont repéré, lança Scevoli !
Vous dites cela parce qu’elles se dirigent droit sur nous ? Votre perspicacité, capitaine…
Retour au port, coupa l’humaine d’un ton plein d’espoir ?
Maintenez-vous et laissez-nous nous charger du reste, ordonna le sorcier. Je disais donc, en attendant, je vais tempérer quelque peu de leur faculté.

Car leur but n’était pas de mourir dans d’atroces souffrances sous les mandibules de quelque abomination marine. Alors il tendit la main vers les six arasquae qui s’avançaient dans leur direction, enjambant les vagues avec une agilité que leur silhouette massive n’aurait pas laissé soupçonner et, en se plongeant dans la Force, il étendit petit à petit son influence sur elle. À défaut de corrompre leur vitalité même, au point de les conduire à la mort, il instillait la maladie dans leurs membres puissants, pour atténuer petit à petit leur sens de la coordination.

La démarche des arachnides commença à se faire plus erratique, comme si elles devaient lutter pour progresser sur l’océan. L’une d’entre elles s’emmêla même les pattes et trébucha, avant d’être submergée par une vague et engloutit par le fond. Répit probablement temporaire pour les deux chasseurs.

Cela ne devrait pas durer longtemps. Je propose que vous vous concentriez sur la mère pour la tenir à distance et je m’occupe des rejetons qui montrons sur le pont. Capitaine ! Déployez les drones autour de la plus grande pour la distraire pendant que Joseph la harponne.

Aussitôt, les petits robots s’élancèrent de la coque du bateau.

Pendant ce temps, Absalom suivait du regard les quatre juniors à huit pattes qui continuaient à s’avancer tant bien que mal vers eux. Soudain, il lança son sabre vers l’une d’eux, en le contrôlant par la Force. L’arme tournoya au-dessus de la mer pour s’enfoncer dans le crâne de l’animal, perçant la carapace de chitine, avant de s’avancer dans de la matière molle.

Sans que la chose n’en parût le moins du monde affectée.

Hmm… le cerveau n’est manifestement pas à l’avant. Capitaine, entamez une manœuvre de contournement, il nous faut les prendre à revers.

Le bateau se mit à trembler avant de reprendre sa course, pour décrire un arc de cercle autour des créatures. Pendant ce temps, le sabre s’arracha de lui-même de la carapace de l’arasqua pour revenir se loger dans la main du Sith. De son autre main, l’homme propulsa une violente déflagration de Force dans les pattes de l’un des petits — d’un cent cinquante centimètres, certes —, pour l’envoyer valser dans les vagues.

Mais un troisième entreprenait déjà de grimper sur le navire.
Joseph Vankrayn
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Les vagues cristallines de la mer harpienne roulait sous le navire lui donnant son mouvement qui allait rendre ses tirs plus difficiles. Il était donc à la proue du navire avec le seigneur sith et la capitaine du navire quand leur proie sortie de l'eau... Accompagné de sa portée.

Il était fascinant de voir à quelle point la nature et les bêtes qui la composaient pouvaient se développer pour vivre dans tous les environnements possibles. Il sourit au commentaires des deux personnes l'accompagnant et critiquant le physique de leur proie...

S'il y avait bien une chose que la nature se foutait c'était bien la beauté des choses tant qu'elles pouvaient survivre et se reproduire. Joseph n'avait jamais chassé des araignées, encore moins des araignées de mer géantes et ne connaissait donc aucune caractéristique physique ou point faible de leur chitine comme de leur anatomie... Il allait devoir se fier à ses années d’expériences et à de la pure déduction.

Voir une aussi grosse bestiole marcher et courir sur l'eau comme si elle était sur la terre ferme avait une certaine beauté... Jusqu’à ce qu'il lui plante un harpon dont un bout dépassé de sa chitine tandis qu'un sang verdâtre s'échappait de la blessure. Et à part la ralentir un temps et lui faire pousser quelque chose qui pouvait être comprit comme un crie de douleur ou de rage, il ne voyait pas beaucoup de changement.

Noctis se chargea de ralentir les petits avec ses pouvoirs tandis que la capitaine envoya ses drones en sacrifice à la mère pour la restreindre et détourner son attention de son navire dont elle espérait certainement le garder intacte, en grande partie.

Joseph avait beau rechargé et tirer du fusil à harpon à part rajouter des barres en aciers qui sortaient de son corps comme des antennes pour capter l'holonet. Voyant clairement qu'il ne pourrait jamais le tuer de cette manière, il déposa le fusil harpon après avoir vidé les munitions qu'on lui avait prêté avant de sortir ses propres armes.

Comme l'avait si bien souligné le seigneur sith et que venait de constater Joseph avec ses tirs précis, il semblerait que le "crane" de l’araignée n'était pas son point faible et que cela devait être situé dans son abdomen arrière. Abdomen qui de part sa position était bien entendu difficile d'accès...

La situation n'était pas des plus simples pour le trio. Le sorcier sith avait bien réussis à ralentir les enfants et même à en neutraliser un avec un éclair mystique mais le reste en avait profité pour se rapprocher dangereusement du navire. La mère quand à elle avait été retenu par les drones de la capitaine et les tirs précis de Joseph dont certain avait atteint ses pattes avant l'handicapant et la ralentissent sans pour autant l’arrêter.

Il ne pouvait laisser la mère atteindre le navire au risque de le couler et quand il vit le dernier drone se faire détruire par elle et la voir se diriger vers eux, il du se résoudre à l’évidence qu'il allait devoir danser sur l'eau.

Prenant une corde sur le pont du navire, il se s’adressa à ses compères.

" Je vais la retenir ! "

Il ne leur laissa pas le temps de lui répondre avant d'activer son réacteur dorsale pour s'éjecter du navire en direction de l'Alpha du groupe qui se dressa sur ses pattes arrières comme pour le recevoir entre ses pattes touffues. 

Joseph put voir un gros plan sur la bouche et les deux "joues" touffues qui s’activèrent comme si elle l'imaginait déjà dans sa bouche.

Activant un réacteur latéral, il esquiva les pattes pour atterrir sur son abdomen et entouré un harpon non loin qui sortait de son corps avec la corde qu'il avait prit sur le pont du navire. Il eu à peine le temps de s'attacher à celle-ci que la bestiole se mit à se secouer et danser sur les vagues pour le mettre à bas.

Enroulant la corde autour de son bras, il se fit secouer dans tous les directions, atterrissant et heurtant le dos de la bête lui assénant à chaque atterrissage un coup de vibro dague qui s'accumulèrent petit à petit. 


" OOYYAAA !!! "

Malgré la situation plus que dangereuse, le chasseur de prime était au ange. L'excitation du combat et le fait de dompter la bête était des plus plaisants pour lui...

Jusqu'a ce que celle-ci semblant comprendre que la situation ne lui amènerait à rien, plongea dans la mer coupant le crie de guerre de Joseph quand celui-ci, attaché à elle, disparue sous les flots.
Absalom Thorn
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Je vous préviens, lança la capitaine en pesant de tout son poids sur la barre du navire, les drones, ça va faire un supplément.
Je n’en doute pas, répliqua Noctis avec un flegme tout hapien, face aux mandibules de la jeune créature qui était parvenue à se hisser par-dessus le bastingage.
Mais vous allez me buter ça, oui ou non ?
Une seconde, je vous prie.


Le Jedi Noir jeta un bref coup d’oeil à la mère qui se débattait avec les harpons de Joseph et à Joseph lui-même, qui activait son jetpack. Puis il fit tournoyer son sabre laser d’une main tandis que, de l’autre, il envoyait une bonbonne de carburant rouler à travers le pont, jusqu’à renverser les pattes de la créature comme un jeu de quilles.


Alors le Sith profita du déséquilibre de la bête pour la contourner. Avant que celle-ci n’ait pu faire volte-face, il lança une nouvelle fois son sabre, contrôlé par l’énergie télékinésique, et l’arme s’enfonça cette fois-ci dans l’abdomen de la créature, jusqu’à ressortir par l’autre côté et revenir, poisseux et gluant, se loger dans la main de son propriétaire.


Erk, commenta celui-ci en désactivant l’arme pour l’essuyer presque frénétiquement sur son pantalon, tandis que l’araignée expirait avec des soubresauts névrotiques.


D’un nouveau geste de la main, il propulsa le corps enfin inanimé par-dessus bord.


Thorn, s’écria soudain la capitaine !


L’homme suivit son regard, juste à temps pour voir Joseph être emporté dans les vagues par l’araignée, tout près du bateau.


Respirateurs ?


Scevoli lui désigna une caisse arrimée au bastingage. La couvercle s’en souleva tout seul et un respirateur s’envola pour se loger dans la main du Seigneur Sith, alors que celui-ci courait sur le pont. Absalom l’ajusta à sa bouche pendant qu’il sautait à la mer, juste à temps pour pouvoir respirer en s’enfonçant dans l’eau.


L’Hapien n’avait rien d’un nageur de compétition et il ne tenta pas même de rattraper la créature dans son propre élément. Il essayait donc surtout de ne pas trop se laisser distancer et, la main tendue sous les flots, il se concentrait sur la Force. L’Arasqua fut agitée par un soubresaut soudain. Les doigts d’Absalom se crispèrent. Il tentait d’arracher cette vie à son enveloppe corporelle, de se l’approprier, et la chair de l’araignée se corrompait petit à petit.


La créature, déjà durement éprouvée par les blessures infligées par le Mandalorien, ne tarda pas à faiblir, puis elle fut bientôt incapable de nager. Elle flottait entre deux eaux, à demi-conscience, laissant à Joseph tout le loisir de se dégager. Absalom, lui, se sentait rempli d’une vitalité nouvelle, animale, primitive. Il préférait absorber des essences vitales plus subtiles et plus conformes avec sa propre nature, mais cela n’enlevait rien à l’efficacité de son pouvoir.


Quelques secondes plus tard, la créature était morte et les petits qui avaient survécu, eux, prenaient la fuite. Néanmoins, les yeux de l’Hapien s’écarquillèrent sous l’eau. Les cadavres laissés par la chasse avaient attiré des prédateurs et l’ombre d’un animal gigantesque, d’une dizaine de mètres de long peut-être, se profilait à l’horizon. La chose progressait à une vitesse prodigieuse et, sous les infinies soleils du Consortium, l’eau était si pure et si claire que les deux hommes ne tardèrent pas à la distinguer.


C’était un être à huit nageoires, quatre sur chaque côté, emprisonné dans une carapace écailleuse, et dont la gueule aplatie mais très large arborait de nombreuses rangées de dents. Absalom nagea avec une certaine maladresse vers le mercenaire, pour l’entraîner avec lui à la surface, en espérant que le cadavre de l’Arasqua ferait un festin trop alléchant pour que le prédateur ne prête attention à eux.


Les deux hommes crevèrent la surface de l’eau et Noctis fit de grands signes à la capitaine. Galia avait d’ores et déjà ajusté un petit rayon tracteur sur la proue du bateau. Fondamentalement, la technologie était la même que pour les vaisseaux spatiaux, l’appareil est simplement bien plus faible. Son faisceau s’arrêta sur les deux hommes pour les soulever de l’eau. Plus habituée à manoeuvrer des masses inertes lors de ses explorations sauvages, elle les laissa tomber un peu brutalement sur le pont du navire.


Ah. Désolée.


Le sorcier recracha son respirateur.


Réflexion faite, observa-t-il en tentant tant bien que mal de reprendre son souffle, il eût probablement été plus intelligent d’aller au spa après la chasse.
Ces messieurs se sont bien amusés, demanda Scevoli avec une pointe d’ironie dans la voix ?


Absalom extirpa une longue algue bosselée de sa chevelure blonde.


Mieux que la piscine, répondit-il, avant de prendre la main que la capitaine lui tendit pour se relever.
J’ai pas vraiment de vêtements secs à vous prêter, prévint la capitaine.
Sans vouloir vous vexer, vous n’êtes pas tout à fait prête pour vous lancer dans le secteur de la croisière tout confort.


L’homme ramena en arrière les cheveux qui lui collaient au visage.


Mieux vaut ne pas s’attarder dans les eaux de la duchesse, capitaine.
Yep, fit Scevoli avant de reprendre la barre.


L’ancien Jedi se tourna vers son compère.


Vous avez une conception mouvementée des jours de congé, Joseph. Mais, ma foi, pas désagréable. Pas désagréable du tout.
Joseph Vankrayn
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C'était un rodéo chaotique et aquatique dans lequel Joseph était entrains de se faire secouer dans tous les sens. D'une certaine manière le sang verdâtre de la bestiole était aussitôt nettoyer quand celle-ci plongeait à nouveau dans la mer.

Dessus... Dessous... Dessus... Dessous...

L’araignée sautait en l'air pour retomber dans l'eau, asseyent de toute les manières possibles de se libérer de la tique mandalorienne qui lui retirait son sang et l’affaiblissait petit à petit.

Pendant tout cela, le chasseur de prime remarqua en heurtant le corps de la bête sous secousses qu'elle semblait vide là-dessous. Il avait l'impression de frapper un tronc vide au vu de la sensation sous ses coups et la légèreté de son corps. Peut-être que c'était grâce à cela qu'elle pouvait se mouvoir sur l'eau comme si elle marchait sur la terre ferme.

Tout cela et bien d'autres choses lui avait traversé l'esprit tandis que son cœur était comme une turbine qui marchait en sur-régime. Il pouvait l'entendre battre à tout va dans ses oreilles tandis qu'il se battait contre la bête et l'eau pour rester collé à celle-ci. Il savait que s'il tombait de celle-ci il se retrouverait complètement à la merci de celle-ci...

Entre deux sauts ou quand elle était à la surface à se tortiller, il avait put jeter un rapide coup d’œil vers le bateau pour voir le seigneur sith le défendre avec opiniâtreté et succès... Avant que sa vue ne devienne bleu à nouveau en s'enfonçant dans la mer.

Le problème c'était que la mère semblait avoir changé d'avis... Elle qui se secouait dans tous les sens pour l'éjecter semblait maintenant piquer une plongé sans s’arrêter. Elle semblait avoir comprit qu'elle ne se débarrasserait pas de lui de cette manière et avait changé de technique.

Elle comptait maintenant le noyer en l'emportant dans le fond marin ou alors utiliser la pression de celle-ci tandis qu'elle s'enfonçait de plus ne plus profondément.

Heureusement pour Joseph celui-ci était équipé pour survivre à cela.
Sa combinaison et son armure lui permettait de plonger dans l'eau sans pour autant être mouillé ou ne plus avoir de souffle... Et ne pas se faire écraser par la pression qu'il sentait commencer à peser sur lui. Rajouté à cela le fait qu'il avait rajouté une bouteille d'air pressurisé sur son dos et vous avez un parfait plongeur équipé pour survivre pendant un bon moment sous l'eau.

C'était aussi l'une des raisons pour lequel il avait réussit à se montrer aussi tenace sur son abdomen qui faisait la taille d'un lit deux places.

Tandis qu'il se demandait comment faire pour se sortir de cette situation, alors qu'elle était toujours aussi vivace avec tout ce qu'il lui avait infligé au point de lui faire une énorme entaille sur son corps... Il la sentit ralentir.

Pensant à tord qu'il avait du atteindre un point critique dans son corps à force de la trancher petit à petit et enfoncer son bras en elle, il continua à s'acharner sur elle avant de ne plus la sentir bouger.

Quel n'était pas son excitation et son sentiment d'accomplissement en ayant combattu et chevauché une telle bête avant de la soumettre et de la mettre à mort de part ses propres mains.
Il la voyait lentement s'enfoncer dans le fond marin sous son poids tandis que son sang formé un nuage liquide verdâtre qui bloqué une grande partie de sa vu.

Malheureusement, il n'eu pas le temps de prendre un trophée de celle-ci avant de se sentir tiré par quelque chose qui le remontait vers la surface. Tournant la tête, il remarqua Noctis qui le tirait vers la surface.

Il aurait bien voulu faire comprendre au Seigneur qu'il n'avait pas besoin d'aide et qu'il aurait bien profité pour aller prendre un trophée mais ne pouvait lui parler sous l'eau... Et quand il tendit son bras en direction du cadavre comme pour tenter de lui parler en langage des signes mais s’arrêta quand il aperçu une énorme forme...

Et se décida de quitter la zone le plus rapidement possible en aidant le sith à battre des pieds pour sortir de là et rejoindre le bateau le plus rapidement possible.

Il avait beau être un combattant, un chasseur et amer les combats... Il n'était pas non plus un suicidaire.

Il se retrouva donc plusieurs minutes plus tard allongé sur le dos sur le pont du navire qu'il avait précédemment quitté formant une flaque d'eau de mer mélangé à du sang de la bestiole récemment poignardé à mort. 

Il se releva doucement en regardant derrière lui en direction des remous d'eau qui montrait clairement que quelque chose de gros rodait là-dessous. L'eau s'écoulait par dessus son armure, créant des filets d’eaux qui le drapait comme robe naturelle.

" Si vous saviez... " *Il enlèvera son casque pour prendre une gorgée d'air.* " Rhaaa... J'ai adoré. Je reviendrais un jour et je referais une chasse. Je ramènerais un trophée la prochaine fois... " *Il tournera son regard vers le sith* " Je suppose que vous allez vouloir prendre une bonne douche après tout ça ? "
Absalom Thorn
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Un trophée ?


Absalom haussa un sourcil.


Ah. Oui. Navré, je n’y avais pas pensé. La chasse n’est pas précisément ma spécialité.
Hé bien vous auriez pu le préciser avant de vous embarquer, fit la capitaine qui manoeuvrait pour quitter les eaux de la duchesse.
Allons, allons, répliqua Noctis en extirpant un coquillage de sa poche, ça ne s’est pas si mal passé.


Puis il se tourna à nouveau vers Joseph et promit :


La prochaine fois, on s’assurera que vous ne repartiez pas les mains vides.


Schploc.
Schploc.
Schploc.


Et le voilà à nouveau près du bastingage, à scruter l’horizon.


Pas de signe de la flotte de la duchesse ?
Inexplicablement, on dirait que tout ce remue-ménage n’a pas suffi à les alerter.
C’en est presque décevant, fit le Seigneur Sith avec une moue.
Parlez pour vous.


Galia avait beau grommeler, Absalom sentait sans peine qu’elle n’était pas mécontente de leur petite aventure. Il n’était pas surpris, au demeurant : on ne devait pas chasseuse de trésors plus ou moins légaux dans les fonds sous-marins d’une planète étrangère quand on n’aimait pas un peu l’aventure.


Il leur fallut une bonne demi-heure pour rejoindre la capitale hapienne, que les deux hommes passèrent sur le pont du bateau, à se sécher sous les innombrables soleils du Consortium. Les yeux fermés, le Sith avait l’air lui-même fort satisfait de leurs petites péripéties, preuve s’il en fallait encore une que sous ses airs d’érudit délicat, il était au fond un homme d’action, qui appréciait de s’exposer au danger.


Terre en vue, finit par annoncer Scevoli.


Le Sith s’étira de tout son long, en réprimant un bâillement de la main, avant de sortir un datapad de poche de son manteau épargné par les flots, pour s’assurer que sa chauffeuse les attendait toujours sur le quai.


Je vous raccompagne jusqu’à votre hôtel, Joseph, j’imagine que vous voudrez retrouver votre équipe et moi-même, je rêve désormais d’une bonne douche chez moi, où les araignées sont, je l’espère, beaucoup plus discrètes.


Quelques minutes plus tard, ils abordaient à un ponton et, après avoir enclenché la liaison magnétique entre son navire et les bornes d’amarrage, Scevoli déploya la rampe et ils purent regagner la terre ferme. La capitaine ne manqua pas de considérer longuement la coque de son bâtiment.


Il est en parfait état.


Son regard croisa celui de l’humaine.


Oui, enfin, je veux dire : dans le même état qu’à notre départ.
Moyennant tous mes drones.
Que vous allez me monnayer.


De retour dans l’entrepôt qui servait aussi de bureau à l’archéologue-épaviste, Absalom attendit patiemment qu’elle fît ses comptes, avant de lui tendre une facture. L’homme lui accorda un regard consterné.


Des drones d’exception, argua-t-elle pour se défendre !
Oui, à ce prix-là, ce sont des droïdes d’assaut, vos drones.
Moin 20% ?
Trente.
23.
25 et pas un sous de plus.
Ah, monsieur, vous me retirez le pain de la bouche !
Je n’en doute pas, répondit l’Hapien en pressant son datapad contre celui de l’exploratrice pour transférer les crédits. Ceci étant dit, capitaine, il se pourrait que j’aie à nouveau besoin de vos services à l’avenir, pour des activités moins récréatives mais, je n’en doute pas, tout aussi rémunératrices.
Avec ou sans araignées géantes mangeuses de gens ?
Sans. A priori.
Deal.


Ils se serrèrent la main et le blond se retourna vers Joseph.


On peut y aller. À moins que vous ne souhaitiez acheter… euh…


Il fit un geste de la main vers une sorte de boule avec des bras.


C’est une statue votive. Très rare.
Le statuaire était aveugle ?
Tssss !


Absalom adressa un sourire à la capitaine avant de quitter l’entrepôt, pour s’installer dans le speeder, où il croisa le regard de son acolyte dans le rétroviseur.


La traversée a été mouvementée, se justifia-t-il pour expliquer leur apparence quelque peu déplorable.


La jeune femme ne fit pas le moindre commentaire, comme si la province de son maître la subjuguait trop pour qu’elle s’autorisât ne fût-ce qu’un seul mot, et le véhicule s’ébranla pour s’élancer à nouveau sur les chemins côtiers. Au vaste port industriel ne tardèrent pas à succéder les hôtels pour les touristes du Consortium, qui offraient un panorama plus ou moins paradiasiaque, selon la fortune des clients.


Après un petit quart d’heure, le speeder se rangea devant celui occupé les mercenaires.


Joseph, c’était un plaisir et je ne manquerai pas de faire à nouveau appel à vous. D’ailleurs… Si vous-même vous avez besoin d’assistance, un jour, vous pouvez compter sur moi. Je ne doute pas que je saurais y trouver de l’intérêt et puis je ne suis pas contre des occasions… Disons de m’exercer un peu. Comme vous avez pu le constater, mes facultés ne sont pas toujours des plus, mettons, pacifiques, et il peut être difficile de leur laisser libre cours dans un environnement aussi civilisé.


Les champs de mort mystiques, c’était très pratique, mais pas le sommet de la discrétion.


Bref, en d’autres termes, je ne suis pas contre quelques aventures rocambolesques de temps à autre, pour me maintenir au niveau. Et vous avez l’air d’avoir un don certain pour ce genre de choses vous-mêmes.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Il ne parla pas ou très peu durant tout le trajet de retour, trop occupé à se remémorer le combat et les sensations que cela lui avait procuré. Il fallait dire que le combat aquatique était toute une nouvelle chose pour le chasseur de prime.

Son lance-flamme était inutile voire inutilisable dans de telle situation. Joseph devra essayer d'examiner une possible amélioration du modèle de l'arme ou du type de combustible utilisé... Peut-être qu'il en existait un qui serait plus utile dans un tel milieux.
Le grappin quand à lui avait très bien servit. Grace à lui, il avait pu se maintenir contre la bête et se remonter sur le bateau. 
Le répulseur lui, avait été magnifique, l'eau transportant l'onde de choc du gadget avait eu un effet incroyable contre les bêtes qui ne pouvait se projeter de cela. Le seul problème s'il y en avait un était la distance effective de l'arme qui était très courte, quelques mètres pas plus.

Le réacteur dorsal quand à lui avait eu... un résultat mitigé. Il devra la modifier en partie pour qu'il puisse l'utiliser aussi sous l'eau. Il n'avait pas pu l'utiliser dès qu'il avait été immergé la première fois. Peut-être que c'était un problème lié a une isolation du système ou l'eau qui avait bouché quelque chose ou atteint le réservoir à combustible.

L'armure... L'armure... Elle avait fait son travail. Elle était étanche et lui avait permit de rester au sec... Elle lui avait aussi permit d'éviter de méchant coup et de grave blessure, sans oublier à résister a la pression de l'eau quand l’araignée avait fait un plongeon dans les profondeurs de l'océan.

Ses armes aussi étaient à revoir... Les blasters n'étaient pas très utilisable dans une telle situation, ni assez puissant pour blesser les bêtes si ceux-ci étaient sous l'eau. La vibrodague quand a elle, n'était pas assez longue pour blesser grièvement celle qu'il avait tenté de chevaucher. Il devra essayer de trouver autre chose pour la prochaine fois.

Tout le long du trajet, il écouta distraitement la discussion qu'avait pu avoir le seigneur sith avec la capitaine de navire... Puis avec sa conductrice... Puis avec lui...

C'était à ce moment-là que son esprit retourna dans son corps et qu'il tourna son visage vers son interlocuteur forceu.


" Assistance ? Oui je n'y manquerais pas c'est certains... Il faut dire qu'une personne avec vos capacité et expertise ne se trouve pas dans tous les coins de la galaxie. " *Il claqua des doigts et le pointera de celui-ci.* " D'ailleurs... En parlant d'expertise, j'aurais un petit quelque chose qui devrait vous intéressez. Vous savez la dernière fois qu'on était ensemble, la mission avec les arcanautes et la couronne du sith fou... " *Il sortit du véhicule et s’appuiera dessus en le regardant.* " J'ai un enregistrement vidéo de toute l'expédition après ton départ, je peux t'envoyer une copie si tu veux. Peut-être que tu pourras trouver quelque chose là-dedans que tu aimeras... " *Il se redressera et tapota la coque du landspeeder.* " Je compte sur toi pour les informations sur le Teräs Käsi. "
Absalom Thorn
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Oui, je ne suis pas prêt d’oublier les Arcanautes, assura le Sith, d’un ton qui suggérait qu’il n’avait peut-être pas conçu une très haute opinion du groupe en cette occasion.


D’un hochement de tête, il approuva toutefois l’idée de recevoir l’enregistrement. En homme perspicace et pondéré, il ne comptait pas de sitôt enquêter de ce côté-là. Trop de dangers. Trop d’imprévus. Il fallait savoir mesurer ses forces. Mais sa Bibliothèque abritait des savoirs de toute nature et une telle documentation y serait un ajout appréciable.


C’est entendu, alors, répondit-il avec un sourire. Teräs Käsi contre enregistrement. On s’écrit pour établir un calendrier d’entraînements physiques et, en attendant, je rassemble et mets en forme un matériel pédagogique théorique.


Absalom tendit la main pour serrer celle du mercenaire.


Bon voyage, Joseph.


Puis, d’un signe de tête, le Hapien intima l’ordre à sa conductrice de redémarrer. Les vitres teintées du speeder se relevèrent, dissimulant l’ancien Seigneur aux regards, et le véhicule s’éleva une nouvelle fois pour filer bientôt entre les immeubles de la capitale.


Absalom regardait défiler le paysage, mais ses pensées tournaient autour de Joseph et de sa destinée. Assurément, il avait affaire là à un homme exceptionnel, dont les ambitions mandaloriennes devaient être prises au sérieux. Mais Joseph disposait-il des moyens logistiques d’atteindre ses objectifs ? Ce n’était pas les aptitudes qui lui manquaient, ni l’équipement d’ailleurs, mais faire revivre ces traditions exigeaient des alliés, des ressources économiques, des leviers politiques.


À la Bibliothèque, s’il vous plaît, dit-il au bout de quelques minutes.


Le speeder bifurqua avant de s’enfoncer dans les profondeurs de la cité, où il emprunta un chemin compliqué destiné à semer d’éventuelles filatures. Le Sith avait toute confiance en sa pilote pour prendre les précautions nécessaires et préserver la discrétion de sa Bibliothèque.


Y avait-il un moyen pour lui de s’associer plus étroitement à Joseph et, surtout, des avantages qu’il puisse en tirer, au-delà de leurs collaborations épisodiques ? Depuis longtemps, le sorcier avait tourné son regard vers l’Espace Hutt, et il ne doutait pas que l’humain y fût bien implanté. C’était là qu’il l’avait rencontré la première fois, après tout.


Le speeder avait quitté la ville et il avait gagné une forêt épaisse où serpentaient des chemins difficiles. Bientôt, la conductrice dut se reposer sur sa sensibilité à la Force pour manoeuvrer l’appareil entre les troncs rapprochés qui empêchaient la circulation. Au bout d’un quart d’heure cependant, l’espace se dégagea et la Bibliothèque de l’Obscur, installée dans une immense base militaire désaffectée, qu’Absalom avait rachetée à l’armée hapienne, s’étendait devant eux.


Trois silhouettes encapuchonnées, alertées on ne sait trop comment de l’arrivée de leur maître, se tenaient déjà près de la plateforme où devait s’arrêter le speeder. Quand celui-ci s’arrêta et que le sorcier en descendit, les trois acolytes s’inclinèrent profondément. L’aura ténébreuse de l’homme les exaltait. Pour eux, c’était comme une drogue dont ils devenaient dépendants chaque jour un peu plus.


Qu’avons-nous sur les Mandaloriens, demanda le sorcier de but en blanc ?
Les Mandaloriens, maître ?


La requête les surprenait un peu : les traditions militaires n’étaient pas d’ordinaire le domaine de prédilection du seigneur de ces lieux. Absalom n’eut même pas un regard ni une réponse par cette question, peu disposé à ce qu’on l’interroge sur sa curiosité. L’acolyte qui avait osé marqué son étonnement fit un pas en arrière, attitude sans doute prudente, tandis qu’une autre voix, sortie d’une autre capuche, répondait :


Nous avons des archives étendues sur les événements d’Ondéron et de Dxun, maître, grâce à nos anciens Jedi. Des documents de l’ère de Revan, pour l’essentiel, et deux ou trois choses plus anciennes.
Faites moi un index et une synthèse.
Sur un aspect particulier ?
Pour l’heure, un premier panorama.
Bien, maître.
J’ai également besoin que vous me sortiez tous les documents que nous possédons sur le Teräs Käsi. Techniques, historiques, philosophiques.
Bien sûr, maître, répondit une troisième voix.


Il y eut un silence et ils comprirent tous qu’ils étaient l’heure de se disperser.


Les jours qui suivirent furent consacrés à ces studieuses activités. Chacun savait son maître patient, et visait donc plutôt à l’exhaustivité qu’à la rapidité. Ce fut donc plus d’une bonne semaine après leur dernière rencontre que Joseph Vankrayn reçut, sur une fréquence cryptée, un ensemble de fichiers relatifs au Teräs Käsi et soigneusement ordonnés : l’histoire de la voie, un aperçu synthétique de sa philosophie et un descriptif illustré de ses principales techniques.


Pour l’heure, cependant, Absalom conservait pour lui le fruit de ses recherches sur les Mandaloriens.


FIN
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