See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
Fiche de présentation

See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye 1565537923-seerylvavaedlf





Nom : Asho'Tye

Prénom :
See'Ryl Lun'Sa

Âge : la trentaine (32 ans exactement)

Année de naissance :  3873 BY soit 21 542 ici.

Race : Arkanienne

Côté de la Force :
Lumineux
Rang désiré :  Maître


Sabre laser: See’Ryl possède un seul sabre qu’elle a fabriqué elle-même. La garde semble des plus simples, avec des décorations étranges tout en étant calculée pour faciliter la prise en main par la main gauche de See’Ryl. De ce fait, l’équilibrage a été aussi pensé pour pallier à cet handicap… ce qui sous-entend qu’il faut une maîtrise particulière pour parvenir à utiliser ce sabre sans éprouver un malaise qui ne s’efface qu’au bout d’une très longue période d’adaptation. La lame est bleue

Il est à noter que See’Ryl sait utiliser avec brio les sabres laser plus conventionnels. Elle usera alors de l’une des propriétés de ses gants (hormis celles la protéger efficacement) : celle d’adhérer sur les surfaces planes.
Caractéristiques :

Force: 4
Dextérité : 4
Agilité: 4
Constitution: 3
Intelligence: 5
Sagesse: 5
Charisme: 4

Pouvoirs : 
Absorption / Dissipation de l’énergie (niveau 2)
Amélioration des Capacités (niveau 3)
Détection (niveau 3)
Télékinésie (niveau 3)
Voile de Force (niveau 3)
Protection de Force (niveau 2)
Absorption de Force (niveau 2)
Guérison (niveau 2)

Persuasion
Vague de force (niveau 2)




Points Forts & points faibles:
Indéniablement, le premier point fort de See’Ryl réside dans son extrême intelligence et tout ce qui y est lié. Elle raisonne vite et de manière peu conventionnelle. En revanche, c’est aussi un point faible. En effet, si See’Ryl peut se révéler particulièrement brillante dans ses domaines de prédilections et dans ses intérêts, il y a des domaines dans lesquels elle a de sérieuses lacunes. Par exemple, les relations personnelles et privées.
Sa loyauté envers l’Ordre ne l’empêche pas d’en être critique et de voir les défauts de l’institution. Sa vision globale des situations ne lui permet pas de s’attarder sur les individus. Sa race ainsi que son passif la coupent des autres, la contraignant à une solitude qui lui convient parfaitement tout en la rendant ignorante des affres émotionnelles puissantes. La première l’handicape aussi dans ses relations « professionnelles » à partir du moment où ses interlocuteurs comprennent qu’ils parlent avec une Arkanienne.

Sa race lui permet de voir dans le spectre infrarouge et ses yeux sont sensibles aux chaleurs extrêmes. De naissance, See’Ryl possédait quatre doigts à chaque main. Cependant, suite à un évènement malheureux, sa main gauche est bien plus faible que la droite. Enfin, conformément à sa culture, See’Ryl possède des implants cybernétiques. Le seul destiné à améliorer ses capacités physiques est situé au niveau de sa main gauche et est essentiellement destiné à pallier à la faiblesse de ce membre. Les autres sont voués à lui faciliter certains aspects de sa vie quotidienne (transmission de données, enregistrement, communication…). Si tous sont difficilement détectables et impossibles à pirater, ils n’en sont pas moins sensibles aux éclairs de force, aux armes ioniques et aux ondes électromagnétiques puissantes.

Enfin, elle ignore si elle a fait l'objet de modifications génétiques durant la grossesse de sa mère et sa prime enfance.
Caractère : 

« […] Je ne peux que louer la sagesse du Conseil d’avoir accepté d’éloigner le Chevalier Asho’Tye de son monde natal et ce, bien avant l’âge minimum. Cela nous a sans doute permis d’éviter le fléau qu’aurait constitué une pure éducation Arkanienne même si les traits les plus irritants de cette espèce sont aisément identifiables dans le caractère de notre sujet. Je continue à croire que c’était une mauvaise idée et maintenant que le Conseil réfléchit à son accession au rang de maître, je suis contraint de m’insurger et de faire valoir mon point de vue en espérant pouvoir stopper cette hérésie.

En premier lieu, son manque d’empathie. Les rapports datant des années 21 549 et 21 560 auraient déjà dû alerter l’Ordre. Le sujet n’a pas semblé être affecté par la disparition de ses camarades tout comme elle ne doit sa participation à la mission de sauvetage qu’au fait que son Maître l’y ait emmené avec elle. Les évaluations de l’époque auxquelles j’ai eu accès indiquent un détachement total et une absence de conséquences morales alors qu’elle était dans le Temple d’Ondéron lors du premier assaut. […]

J’ai conscience que parmi mes confrères, certains parviennent à lui voir des qualités. Si je ne peux nier son génie scientifique, il est inconcevable pour moi de ne pas le craindre. Son pragmatisme l’a conduite à prendre des décisions souvent à la limite des règles de l’Ordre. Sa curiosité a manqué de tuer la dernière équipe de scientifiques civils qu’elle était censée aider. Son sens de l’observation tient de la paranoïa. Ses exigences ont conduit les padawans sous sa responsabilité à demander à changer de maître, à quitter l’Ordre ou, pire, à mourir. Son manque de compétences sociales la rend inapte aux missions visant à représenter l’Ordre.[…]

Plus d’une fois, elle a prouvé qu’elle était incapable d’être souple. Son intransigeance l’a poussé plus d’une fois à remettre en cause des décisions et des ordres directs de ses supérieurs. Dois-je rappeler combien de fois Maître Assant a dû intervenir pour étouffer les erreurs ? Nous pensions que lui donner des responsabilités la rendrait plus malléable mais nous sommes forcés d’admettre notre échec. Le sujet, bien que respectueux des préceptes de l’Ordre, a tendance à n’en faire qu’à sa tête et suivre ses propres plans.[…]

Nous ne devrions pas considérer la réussite des missions qui lui ont été confiées. Le faire équivaudrait à valider son indiscipline et son arrogance et il est évident que le sujet n’en a pas besoin.[…] Voilà pourquoi j’émets un avis défavorable à la nomination du chevalier Asho’Tye au rang de Maître. »
Pour le Conseil, Rapport confidentiel, extraits. Coruscant, Maître Dol’Tho.




« Nous savons tous que la présence du chevalier Asho’Tye au sein de l’Ordre possède bien plus d’opposants que de partisans. Les premiers n’ont jamais cherché à cacher leur défiance totale vis-à-vis de cette personne. Le nombre de rapports exigeant des sanctions ou un renvoi fleurissent encore à intervalle régulier sur les bureaux des membres du Conseil. J’espère, par ce rapport, rétablir une sorte d’équilibre pour permettre une prise de décision la plus objective qui soit.[…]

Je ne m’attarderais pas sur de supposés traits de caractères raciaux, totalement innés. Cette hypothèse déresponsabilise totalement l’Ordre et ses membres quant à certaines facettes de la personnalité du sujet. Tout comme elle en exclue d’autres pans. Je tiens à esquisser un portrait le plus réaliste possible compte tenu des délais.

[…] Je ne peux nier que le fait que le sujet fait indubitablement partie de ces Jedi qui laissent ceux qui les côtoient souvent perplexes et jamais indifférents. Elle n’a que rarement un mot au-dessus de l’autre mais tous sont soigneusement pesés et savent souvent toucher juste. Rien ne semble pouvoir l’atteindre réellement, au point qu’il est difficile de savoir à quoi s’en tenir avec elle. Elle ne réagit pas aux insultes et sous-entendus injurieux qui, pourtant, jalonnent encore son quotidien. Les rares personnes ayant eut le courage de lui demander conseil ont toujours été aidé non sans pragmatisme. Le sujet ne parle pas inutilement. Ses avis sont réfléchis et rarement dans le sens que l’on attend. Les détails sont mis en exergue et les situations analysées souvent avec justesse.

[…]Son arrogance n’est finalement qu’un détachement émotionnel vis-à-vis de l’Ordre. Si on ne peut remettre en question sa loyauté envers ce dernier, il est évident que le sujet ne cherche pas à se lier avec les autres Jedi. Cette indifférence apparente est une conséquence directe de ses premières années au sein du Temple. Au cours de nos diverses rencontres, elle m’a confié ne pas voir l’intérêt de s’impliquer émotionnellement avec des personnes qui, si elles savent lui faire confiance en mission, sont incapables de voir l’individu au lieu de la race. […] Ceux qui l’ont accompagné en mission ont tous souligné sa fiabilité et son implication malgré ses idées constamment non conventionnelles. Son ingéniosité a permis de sauver plusieurs vies dans des situations périlleuses.

[…]Je trouve intéressant d’évoquer ce qui s’apparente à un mensonge concernant sa race. Il suffit de demander au sujet quelle est sa race, elle répondra sans détour et sans la moindre hésitation : Arkanienne. Si les autres la pensent Miraluka sans même réfléchir plus en avant, l’erreur est la leur et non la sienne. Couplé à sa tendance naturelle à « noyer le poisson » ou à dire des demi-vérités pour éviter d’avoir à mentir, l’on retrouve aisément une impression d’arrogance méprisante directement imputée à sa race.

[…]Le sujet est indéniablement solitaire. Elle laisse, en apparence, aucune place à l’imprévu dans son existence. Pourtant, ce sont dans les situations inattendues qu’elle excelle le plus et que l’on aperçoit le contrôle impitoyable d’elle-même auquel elle se contraint. En vérité, le sujet tâche à sa manière de prouver au monde que tous les Arkaniens ne sont pas des monstres. Le fait qu’elle revienne semblable à elle-même après son séjour sur sa planète natale devrait écarter les craintes de l’Ordre.[…]

[…] Je terminerais ce rapport en évoquant les padawans. Nous avons tous été peu étonnés de voir si peu de novices chercher à être formés par le sujet. Les échecs précédents, doublé d’un passif assombrit par peur et par malveillance, font du sujet un chevalier redouté. Certes, elle est exigeante. Probablement au-delà du raisonnable souvent. Ses points de vue ne font pas l’unanimité tout comme ses prises de positions. Elle est néanmoins intègre et n’a jamais mis l’Ordre dans l’embarras. Lui confier un padawan aguerri devrait être une option à étudier.

[…]Je pense que nommer le chevaler Asho’Tye au rang de Maître est un risque que l’Ordre devrait accepter de prendre. Il est évident que cela n’en serait que plus bénéfique pour lui. »
Pour le Conseil, Rapport confidentiel, extraits. Ondéron, Maître Sykmond Fraud.

Description Physique :

« Il est des plus regrettables de voir que la plupart des gens ne s’attarde pas à jeter le moindre regard à Maître Asho’Tye et ce, parce qu’elle est le parfait représentant d’une race aux exactions aussi nombreuses que les planètes de cette galaxie. Pourtant, ne serait-ce que par pure curiosité, Maître Asho’Tye mérite qu’on l’observe. Même si je doute qu’elle apprécie qu’on la regarde comme une bête curieuse.

Cet intermède « trivial » passé, je tiens à faire remarquer que mes connaissances concernant les Arkaniens sont des plus limités. A l’exception du sujet de ce compte-rendu, je n’ai jamais eu l’occasion de croiser un habitant d’Arkania prêt à se laisser ausculter. Parmi mes confrères, je fais d’ailleurs parti des spécialistes puisque Maître Asho’Tye a, durant les années où elle a été padawan puis chevalier, a accepté que je l’ausculte et l’étudie plus consciencieusement que je n’aurais pu le faire en temps normal. Je tiens aussi à préciser que je l’ai fait sous la surveillance attentive de feu Maître Assant. Ainsi, ce qui va apparaître dans les prochaines lignes est le résultat de ces examens et est le fruit de longues années d’observation et de travail.

Après une croissance en dents de scie, Maître Asho’Tye culmine désormais à un mètre quatre-vingt huit. Ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne pour une représentante de sa race si j’en crois les rares données que j’ai pu trouver à ce propos. Les examens effectués à son arrivée au Temple ont montré qu’elle était dépourvue d’implants cybernétiques et d’imperfections génétiques. Après de plus amples recherches, je pense qu’elle est le fruit d’un eugénisme soigneux. Ce qui a pour conséquences des extrémités griffues moins prononcées et une peau plus pâle que pour ses congénères. Je suis en revanche incapable de dire si ce sont des résultats désirés ou non.

En dehors de ces deux variations, elle possède les traits inhérents à sa race : quatre doigts à chaque main (à la naissance tout du moins), une chevelure naturellement immaculée, des yeux entièrement blancs qui lui permettent de voir dans le spectre infrarouge mais qui sont d’une grande sensibilité aux températures importantes. Il est néanmoins important de noter que Maître Asho’Tye continue de se teindre les cheveux en noir. Avec le port constant de lunettes visant à protéger ses yeux de la chaleur, tend à induire les autres en erreur et la faire passer pour une Miraluka.

Seule sa main droite possède désormais quatre doigts. En effet, au cours de son noviciat, elle a tenté de se créer un cinquième doigt à la main gauche. A cette époque, j’ai opté pour terminer la division du doigt blessé plutôt qu’une amputation. Ce qui n’a pas empêché la survenue d’une faiblesse sur ce membre mais moins importante que s’il y avait eut amputation. Ce défaut physique est pallié par des gants et un sabre laser adapté. L’implant installé à cet endroit n’est utilisé qu’occasionnellement afin de permettre à cette main de travailler et de ne pas perdre en mobilité.

Pour d’autres détails moins scientifiquement pertinents, veuillez trouver une autre source d’information. »
Extrait du rapport du Docteur J. Lister, assisté du droïde médical AZI-8490



« See’Ryl n’aime pas qu’on la regarde. A sa décharge, les regards qui se posent sur elle sont souvent méprisants et il est fort concevable qu’elle n’apprécie pas de payer pour les exactions de toute une race. Mais ce n’est pas pour cela que vous tenez à recueillir mes mots, je me trompe ?

[…]

Si l’on ne fait pas attention, on croit avoir à faire à une Miraluka. Certes, un peu grande pour quelqu’un de cette race. Son mètre quatre-vingt huit s’accompagne d’une prestance qui en est presque surprenante quand on connaît son caractère. Il faut néanmoins admettre que cet effet est quelque peu gâché par sa tenue habituelle, fort éloignée des bures habituellement attendues. Sa combinaison sombre est, je n’en ai jamais douté, bien plus pratique pour elle lorsqu’elle « bricole », pour reprendre ses mots. Cependant, elle ne laisse aucune place à l’imagination et que le premier qui ne l’a jamais regardé me jette la première pierre. See’Ryl ne voit en sa tenue que quelque chose qui n’encombre pas ses mouvements. Il en est de même pour ce chignon qui rassemble quasi continuellement ses boucles noires. Je n’ai d’ailleurs vu ses cheveux dans leur couleur d’origine qu’une seule fois depuis qu’elle a atteint l’âge adulte. Ils étaient et sont toujours, je présume, d’un blanc pur qui contraste avec sa peau dorée. Le choix de les colorer de ce noir aux discrets reflets bleus est un choix aisément compréhensible.

[…]

Celles et ceux qui comparent See’Ryl à son droïde sont loin du compte. J’ai la chance de faire partie de ses rares proches et connais donc l’envers de ce qu’elle montre au monde extérieur. A ce dernier, elle offre une voix neutre, qui ne trahit que peu ses émotions ou ses pensées. Celles-ci sont de toutes manières complexes à déchiffrer à cause de ses lunettes. On lui reproche souvent d’afficher une sorte d’ennui attentif qui donne l’impression qu’elle est présente sans l’être. Sa tendance à l’immobilisme physique le plus complet pourrait presque la faire passer pour une statue. Il est fort aisé de mettre tout cela sur le dos de sa race. Or, il n’en est rien. See’Ryl a poussé sa maîtrise d’elle-même au rang d’art. Le moindre de ses gestes, de ses mots est calculé. Elle ne parle que quand c’est nécessaire.

Il faut oser pénétrer son atelier pour entr’apercevoir la See’Ryl que je connais le mieux : celle qui est passionnée, qui s’anime quand il s’agit de ses domaines d’expertise, qui est même pédagogue avec celles et ceux qui ne parviennent pas à la suivre… Néanmoins, des choses ne changent pas. Par exemple son exigence et son intransigeance. Elle ne supporte pas les personnes qui jouent à être plus stupides qu’elles le sont, les personnes égoïstes… (pour ne citer que ça)… Et elle ne se privera jamais de leur faire sentir tout son mépris.

Je… »
Extraits du journal du Chevalier Deeran Muun, retrouvé sur son corps.

Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ?
: J'ai vu de la lumière et il y a des cookies...
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
Histoire :



« Administratrice Ahso’Tye, vous savez qu’il faut que vous fassiez vos enregistrements.

-Je sais, mais là, pour l’instant, je n’ai pas le temps. Il faut à tout prix que je termine de calibrer ce canon.

-Pardonnez mon insistance mais vous ne pouvez pas reculer l’échéance indéfiniment.

-Présentes-toi. Ca les occupera le temps que je finisse.

Un moment de flottement se fait entendre, marquant l’hésitation du droïde.

-Je suis le droïde enregistré sous le numéro VC-58638487-WX dans les archives de l’Ordre. Mon créateur est l’Administratrice See’Ryl Lun’Sa Ahso’Tye qui m’a nommé Légion. Je suis dédié à des missions essentiellement protocolaires et mécaniques. Je mesure 2 mètres pour un poids de 150 kg et mes systèmes sont, pour certains, reliés aux implants….

-J’ai terminé. Inutile de leur raconter ce à quoi tu sers dans les détails, ils seraient capables d’essayer de te désactiver.

Un soupir se fait entendre, précédé du bruit d’un outil déposé sur un établi.

-Mais Administratrice, l’Ordre n’est-il pas notre foyer ?

-C’est bien plus compliqué que cela, Légion. Je t’expliquerais dès que j’aurais terminé cette corvée. Enregistre.

-Voilà. »

==========

« Je suis née sur Arkania en 21 542. Arkania, dans le système Perave. Une planète glacière dont les coordonnées semblent connues par chaque habitant de la Galaxie et qui a la réputation d’être un lieu à ne pas aller. A raison, en un sens mais je ne m’étendrais pas au sujet des relations compliquées entre mes congénères et le reste de l’Univers. Rappelles-moi pourquoi je dois dire tout ça… »

« Votre famille l’a demandé pour les ajouter aux archives de votre lignée et le Conseil a accepté à condition qu’il puisse les écouter et retirer tout ce qui est de l’ordre du secret. Vous êtes libre de parler de tout ce que vous désirez, Administratrice.

-Libre ? Qu’est-ce-que nous avons dit à propos de l’humour, Légion ? Si je disais réellement tout ce que je pensais, je serais sans nuls doutes exclue de l’Ordre. Mais soit. Allons-y. »

« Je suis née au sein de la cité d’Adascapolis, capitale d’Arkania. Mes parents n’ont pas fait de mariage d’amour comme cela est la norme pour d’autres races. Ma mère, Iset Adasca, est la seconde fille du dirigeant d’AdascaCorp : Jecth Adasca. Mon père, lui, n’a jamais pu prétendre à un pedigree aussi prestigieux. En revanche, il a pour lui un sens certain pour l’innovation et s’avère encore maintenant un élément éminent de la section Recherche et Ingénierie Médicale de l’entreprise. La récompense pour ses loyaux services a donc été ma mère. Aussi parce qu’il était hors de questions que le fameux Reh’Can Ahso’Tye vende les dits services ailleurs.

Ma génitrice avait 17 ans quand elle a été offerte en mariage par son père. On m’a souvent demandé si mes parents ont fini par s’aimer ? J’avoue n’en avoir aucune idée et cela m’indiffère. Je sais qu’ils se sont toujours bien entendus et que leur cohabitation leur donne entière satisfaction. Je suis leur premier enfant, née deux ans après leur union. Je suis suivie par deux frères et une sœur qui, contrairement à moi, n’ont pas été retiré à leur famille car inintéressants pour l’Ordre.

Peu d’Arkaniens sont sensibles à la Force au point d’être détectés. Si ma mémoire est exacte, il y a eut un seul Jedi qui a « réussi » au sein de l’Ordre : Arca Jeth. Les autres sont soit morts rapidement soit ont préférer quitter l’Ordre pour diverses raisons dont la principale réside dans l’hostilité manifeste que les autres races ressentent envers les Arkaniens. Et même au sein des Jedis.
Ce qui m’a toujours rendue perplexe : comment un Ordre prônant la tolérance et l’acceptation peut-il laisser ce genre d’animosité éclore et perdurer ? Je me demande pourquoi les nouvelles générations doivent-elles payer pour les autres. Je… »

« Administratrice, vous vous égarez. »

« Certes… Mais je tiens à préciser que si je ne partage pas le point de vue de mes semblables, je n’ai pas été éduquée ainsi. Cependant, je comprends les différents points de vue et les arguments. Ce n’est pas à moi de juger ce qui est bien pour un peuple ou non… »

« Je crois que tout le monde connaît votre point de vue. Inutile de vous justifier encore. »

« Tu crois ? Si ces enregistrements tombent en de mauvaises mains, je vais encore devoir passer des entretiens inutiles et Maître Fraud va encore devoir chercher à m’interroger…

Un léger silence se fait.

Soit. Reprenons. Donc je suis née de parents qui s’entendaient et qui furent déchirés de voir leur fille – à l’époque unique – partir à ses un an pour le Temple Jedi d’Ondéron. Celle qui « m’arracha » à mes parents fut Siela Assant, padawan à l’époque. Elle m’a avoué, des années plus tard, que si ma race avait été autre, j’aurais pu passer plus de temps auprès de ma famille. L’éloignement d’une éducation purement arkanienne ainsi d’un entourage uniquement composé des représentants de cette race, a été la meilleure solution, apparemment.

J’ai été mise en « nourrice » auprès d’une adorable Twi’Lek qui appartenait au corps des services de l’Ordre. D’après les rumeurs, elle a été la seule à ne pas s’offusquer à l’idée de garder un nourrisson issu d’une race aussi « abjecte » que la mienne. Ardana Mitt’Una était le nom de cette Twi’Lek. L’un de mes premiers souvenirs consiste à la voir se pencher vers moi en grimaçant pour me faire rire. Je tends les mains pour attraper son collier qu’elle retire au dernier moment afin de jouer. Quand j’ai su marcher, j’ai eut tôt fait d’explorer les parties du Temple qui m’étaient accessibles. Combien de fois m’a-t-elle cherché par monts et par vaux pour me retrouver dans un placard en train de dormir ? Mon ultime souvenir d’elle réside dans sa promesse de revenir.

Promesse involontairement non tenue. Son vaisseau avait explosé en orbite d’Ondéron. Un problème mécanique disent les rapports. Le Chevalier auquel elle m’avait confié m’a rapidement « oublié » dans une cantina de la capitale. Encore aujourd’hui, j’ignore son nom. Je lui dois la sortie brutale de mon enfance. Ardana avait pris soin de ne pas m’exposer à la haine des autres pour m’offrir une enfance un tant soit peu normale. Ce Jedi avait mis fin à tout cela.

Siela m’a retrouvé. Je ne sais comment, ceci dit. On ne m’a pas confié à une autre « nourrice ». J’ai rejoins les rangs des Novices avec de l’avance. C’était une manière de me surveiller comme une autre. Pendant un temps, j’étais simplement dans la salle, trop petite pour comprendre ce que l’on pouvait bien raconter aux autres. »

« Un message sur votre terminal. »

-Ils attendront. Passe-moi le calibrateur. Où en étais-je ?

-Le début de votre Noviciat. »

« Ah… Mes années comme Novice. Durant les premiers temps, j’ai essayé de me lier avec les autres. Ce fut un échec. Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris pourquoi. A défaut d’avoir des amis, je me suis consacrée à mon apprentissage. Il s’est rapidement avéré que ma maîtrise de la Force était meilleure que celle du sabre. Siela, devant mon insistance, a accepté de m’entraîner en dehors des heures consacrées à cela. Débarrassée du regard des autres novices, j’ai pu progresser.

Durant l’année de mes huit ans, j’ai été la cible d’une « mauvaise plaisanterie » qui a eut pour conséquence le vol d’un objet tranchant. Dans l’abri relatif d’une salle, j’ai essayé de faire disparaître l’un des signes clamant que je n’étais pas comme les autres. J’étais d’une naïveté affligeante. Je n’avais pas encore compris que mes doigts n’étaient qu’un petit bout du problème. Je me suis réveillée à l’infirmerie. Seule. Personne n’est venu m’interroger sur les raisons m’ayant poussée à agir ainsi. Le droïde médical a fait au mieux mais n’a pas pu réparer tous les dégâts. Depuis, je ne quitte mes gants qu’en de rares occasions.

Je suis devenue une adolescente solitaire et qui feignait de ne pas voir le comportement des autres. Avec le temps, j’ai évidemment fini par comprendre pourquoi ceux qui m’entouraient étaient si… néfastes. L’injustice a provoqué une colère sans nom que j’ai enfermée au plus profond de moi-même. Je me tenais occupée en permanence pour ne pas m’attarder sur ce mensonge. Sans la présence de Siela pour m’entraîner, je me suis lancée dans l’ingénierie et l’informatique. Dans un atelier ou devant un terminal, personne ne m’approchait.

Quand j’ai enfin eu onze ans, j’ai commencé à passer les Epreuves. J’en ai réussi certaines du premier coup et échoué à d’autres. Surtout quand il s’agissait de développer mes pensées, ma compréhension du Code ou tout ce qui avait trait à l’interaction sociale. J’étais en retard dans ces domaines et les candidats pour m’aider n’étaient pas légion. Ce fut un ami de Siela qui entreprit la lourde tâche de m’éduquer. C’est aussi à cette époque que j’ai commencé à me colorer les cheveux en noir. Au début, je l’avoue, c’était pour me faire passer pour une Miraluka. Sans cela, comment aurais-je pu apprendre ? Une fois parée du titre de Chevalier, j’aurai pu cesser la supercherie. Entre temps, j’ai mûri et j’ai réalisé que si les gens sont assez stupides pour se faire avoir par une couleur de cheveux et ne pas se poser plus de questions, je n’avais pas à m’attarder à les détromper. »

« Voilà une réflexion qui ne va pas arranger votre réputation d’arrogance. »


« Merci de ta remarque Légion. Si je devais me soucier de ma réputation, je me serais suicidée depuis un moment. »
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
A l’intérieur du hangar, le silence se prolonge, uniquement troublé par le bruit des outils utilisés puis déposés.

« Administratrice…

-Je sais… Je rassemble mes pensées. »

Nouveau silence, dispersé par un soupir.

« Est-ce-que c’est surprenant si je dis que c’est Siela Assant qui est devenue mon Maître ? Les échecs aux Epreuves et leurs origines n’ont fait qu’augmenter ma colère. Siela en a été consciente dès le début de notre collaboration. Les premiers temps furent ardus. Je ne lui faisais plus qu’une confiance relative, conséquence directe de ses longues absences. De son côté, elle s’est acharnée à faire exploser ma colère avec plus ou moins de délicatesse. Je crois que l’on peut dire que j’ai été une adolescente particulièrement rétive. Même si je me donnais corps et âme à ce nouveau pan de mon apprentissage. Siela fut un Maître exigeant qui avait finit par comprendre que ma colère s’apaisait d’elle-même. Le temps fait des miracles, dit-on.

Entre deux missions, Siela m’a laissé continuer mon apprentissage en ingénierie et informatique. Vers quinze ans, j’ai eu assez de connaissances pour créer le premier prototype de Légion. »

« La scène est encore dans mes archives. Vous êtiez ravie. »

« En effet. J’étais autodidacte dans ces domaines. J’avais reçu de l’aide et des conseils de quelques ingénieurs grâce à des contacts virtuels qui ignoraient ce que j’étais. J’aurais pu demander un mentor à ma famille. Tu aurais probablement été fonctionnel dès la première tentative et je n’aurai pas du faire autant de prototypes. Mais deux Arkaniens au sein du Temple… Je crois que ca aurait été de trop.

Siela n’a pas été vraiment surprise. Selon elle, j’avais déjà démontré mes capacités lors de la création de mon sabre laser. J’ai tenu à avoir un véritable cristal et cela m’a été accordé. Le montage du sabre a été une réussite du premier coup. Mais Siela me l’a fait démonter et remonter un nombre incalculable de fois afin de m’inculquer la patience, la persévérance et, surtout, de ne pas me reposer sur mes capacités.

Et quelques jours plus tard, j’ai explosé. Encore aujourd’hui, je ne me souviens de ces moments que vaguement. Ils sont couverts de brume sombre. Mes hurlements résonnent encore tout comme ma sortie et la porte claquant derrière moi. Suite à cela, je l’ai évitée pendant plus d’une semaine jusqu’à ce que je retrouve le chevalier qui m’avait aidé des années plus tôt. Il s’appelait Aquilus Oblivarion qui parvint à obtenir ma confiance et mes confessions. Ainsi apaisa-t-il ma colère en grande partie. La fin fut signée par la venue d’un autre Jedi dans mon atelier. Je ne le connaissais même pas… Enfin, disons que je n’allais pas suffisamment bien pour daigner m’en souvenir.

Araekin Nirokini, Maître de son état. Plus tard, je réalisais qu’il m’avait souvent observée et que, suite à la détresse de Siela, avait décidé à prendre les devants et venir me parler. Les premiers temps, je ne fus pas aimable. Trop habituée à voir le mépris partout, il me fallu du temps pour comprendre qu’il agissait comme si ma race ne l’importait pas le moins du monde. Il se mit à bricoler à mes côtés et à parler de lui. Je ne me dévoilais que peu mais finit par apprécier le temps passé en sa compagnie.

Grâce à ces deux hommes, moins de deux semaines plus tard, je retrouvais Siela afin de reprendre mon apprentissage à ses côtés. Si Siela resta son maître, Aquilus et Araekin se chargèrent de me guider vers l’apaisement. Même le fait que je réalise que le Conseil ne me faisait qu’une confiance relative a glissé sur moi comme de l’eau sur une combinaison étanche. »

« Comment avez-vous su ? »

« Je n’étais jamais seule. Suite à mon éclat, il y avait toujours quelqu’un pour garder un œil sur moi. Vint ma première mission. La vraie. Celle qui me fit quitter Ondéron pour une période plus longue que quelques jours. En définitive, il s’agissait de plusieurs missions que Siela mises bout à bout pour me faire découvrir la Galaxie et entamer un nouveau pan de ma formation. Le point d’orgue de ces mois passés loin d’Ondéron fut sans conteste notre séjour sur Arkania.

Il était temps, me dit Siela, que je connaisse mes semblables. Dire que le choc fut rude est un euphémisme. Il doucha mon enthousiasme et me força à considérer les Arkaniens avec circonspection. Nous avons été guidées jusqu’à notre logement sans que l’on daigne nous parler plus que le strict minimum. En elle-même, la mission n’était pas compliquée : observer et enquêter sur un vague cas d’espionnage industriel. Rien qui ne nécessitait la présence de deux Jedi et qui offrait une occasion inespérée pour moi. Je ne me suis pas vraiment illustrée durant notre séjour. Siela m’a confié à un guide tandis qu’elle faisait ce pour quoi nous étions venues.

Sous sa supervision, je rencontrais ma famille dont le premier représentant n’était rien de moins que mon second frère. Ce dernier me dévisagea avec plus ou moins de discrétion et me demanda sans détours pourquoi mes cheveux n’étaient pas blancs. Mes explications lui donnèrent une raison de combler mes lacunes quant à mon espèce. Afin de faire plaisir à mes parents –et ne pas leur créer plus de problèmes qu’ils n’en avaient déjà à devoir accueillir leur fille Jedi – mes cheveux retrouvèrent leur teinte immaculée. Aussitôt, les regards autour e moi devinrent plus chaleureux et pour la première fois, j’expérimentais ce que sous-entendait le fait d’appartenir à un monde. Mon père ne se soucia de moi que pour demander à examiner Légion. Ce que j’ai refusé jusqu’à ce qu’il accepte ma présence dans son laboratoire. Alors seulement il démonta mon droïde pour le remonter. Il n’a rien dit. Pas même quand il est sorti. »

« Lors de ma réinitialisation, mes capteurs ont décelé une émotion qui s’apparentait à de la fierté. »

« Possible. Mais cela n’a pas vraiment d’importance et n’en a jamais eu. Que je sois claire : au vu de mon passé, je ne peux pas dire que j’aime ma famille. Mon éducation Jedi – ainsi que mes congénères du Temple – ont eu tôt fait de me faire comprendre combien l’attachement est un problème. J’admire mes parents, mes frères et ma sœur. Je les respecte. Et aujourd’hui, je peux dire que j’ai une certaine affection pour eux. Cette mission sur Arkania, bien que brève, m’a permit de rétablir un lien qui avait été rompu.

D’ailleurs, il était vraiment question d’espionnage industriel. Je l’ai découvert totalement au hasard, en me trompant de terminal auquel me connecter. Le laborantin transmettait ses données à son commanditaire sans songer à fermer sa session. Erreur de débutant. Comme quoi, les Arkaniens peuvent aussi être particulièrement stupides. Lors de notre départ, mon frère cadet me confia un datapad dans lequel il avait eu l’autorisation de me transmettre des plans et autres contenus scientifiques. »

« Que je sache, l’Ordre n’en a jamais eu vent. »

« Non, en effet. J’ai tout compulsé et ai caché ce datapad. Le Conseil va probablement exiger de le voir… Comme si je n’avais jamais fait profiter l’Ordre de ce que j’apprenais… A l’heure actuelle, je peux le leur donner : tout est obsolète depuis des lustres. Et si l’on ne dispose pas des connaissances adéquates, ce n’est que du charabia. Fais-moi penser de le leur transmettre en même temps que cet entretien. Où en étais-je ? »

« Votre retour sur Ondéron. »

« En fait, je ne suis jamais vraiment retournée sur Ondéron. Jusqu’à quelques jours avant l’assaut des Sith de 21 559, je n’ai plus passé plus de deux jours au Temple. J’ai fait des missions avec Siela, parfois avec Aquilus ou Araekin. Lorsque les Siths ont débarqué, j’étais aux Archives. J’aurais pu me battre pour défendre le Temple. Je n’étais qu’un Padawan qui entamait la dernière partie de sa formation. Je ne me suis pas battue : j’ai préféré, dans un élan que je ne m’explique toujours pas, me précipiter dans l’aile des Novices, les entraîner avec moi et nous cacher. Dehors. Nous avons atteint la jungle grâce à un vieux passage oublié que j’avais trouvé lorsque j’étais enfant.

J’ai sauvé une douzaine de Novices. Mais ce qui a été retenu contre moi, c’est le fait que je ne me suis pas battue. Preuve, s’il en fallait, que je méprisais l’Ordre. Siela m’a longuement expliqué que les débats ont été houleux à mon propos mais que j’avais plus d’alliés que je ne l’avais imaginé. Cet épisode m’a fait réaliser que quoique je fasse, il y en aurait toujours pour trouver du mal où il n’y en avait pas. Que je défende ou non, il y aurait eut des gens pour me le reprocher. C’est pour cela que je n’ai jamais regretté d’avoir opté pour le sauvetage.

Le sauvetage de l’année suivante n’a fait que confirmer mon choix. Si j’ai accompagné Siela durant l’opération, il aurait fallu que je sois aveugle pour ne pas comprendre que l’Ordre avait agit de son propre chef ou, du moins, n’avait pas cherché à atténuer les conséquences politiques de cette mission. La rumeur d’une mise sous tutelle de l’Ordre ne manqua pas de m’effrayer quelque peu. Et pour combattre cette peur, je m’intéressais aux arcanes politiques. Je voulais comprendre comment fonctionnait le monde extérieur au Temple. Ce n’était pas ce que l’on attendait vraiment d’un Padawan qui, de prime abord, semblait s’orienter vers la recherche. Voie dans laquelle il était ardemment encouragé, d’ailleurs. A dix-huit ans, je n’avais alors pas la maturité ni le recul nécessaire pour tout saisir. Autour de moi, l’Ordre s’était quelque peu crispé. Les Siths étaient brutalement redevenus une réalité à laquelle, je le sais maintenant, les Jedi n’étaient pas prêts à faire face.

Tout comme ils ne se sont jamais vraiment adaptés au monde qui les entoure. J’en veux pour preuve le combat entre le Grand Maître Don et Darth Ritter au sein même du Sénat, ou bien les attentats perpétrés au nom des Jedis. En fait, l’année 21 561 est une catastrophe à tous points de vue. L’Ordre a agit comme si rien n’avait évolué depuis des siècles. On aurait pu penser que la mise sous-tutelle consécutive à ces actions – ou non actions dans le cas des attentats – aurait eut de l’effet. Même pas. »

« Vous êtes fort critique, Administratrice. »

« Je sais. Comme le Conseil va m’écouter, peut-être se réveillera-t-il. Je pointe les erreurs de l’Ordre pour essayer d’éviter que la situation devienne critique. L’année de tutelle était un avertissement. Nous nous en sommes sortis grâce à l’entêtement de Maître Caldin et nous ne pouvons que l’en remercier. Je regrette néanmoins que son engagement n’ait pas eu de conséquences positives. La preuve : un Jedi nommé Chancelier Suprême, un assaut des Sith et la perte de trois Maîtres pour sauver des Padawans… Je n’étais pas dans le vaisseau à ce moment.

Je terminais ma première année en tant que Chevalier au sein d’une unité de recherche de la République où j’avais aidé à la mise à jour de certains protocoles de sécurité. J’ai assisté de l’intérieur aux tentatives de réformes ainsi qu’aux tensions agitant le Sénat. Et me suis portée volontaire pour accompagner Halussius Arnor lorsqu’il partit pour Artorias. Ce fut à bord d’un chasseur que j’assistais à la mort de Siela puis d’Aquilus dans une tentative désespérer pour décoincer la situation. Juste avant que je ne m’écrase sur Artorias. »

« Un peu d’eau, Administratrice ? »

« Merci. Je retournais sur Ondéron pour me remettre de mes blessures tout autant que pour accepter la perte de deux de mes proches. De mon lit à l’infirmerie, je me suis positionnée pour soutenir la République. Le traité d’Halussius Arnor était à mes yeux – et l’est encore – une véritable erreur. Comme me l’a souligné Araekin, je n’avais pas mon mot à dire à ce sujet. On ne me le demandait pas d’ailleurs. C’est pour cette raison que j’évoque tout ça pour la première fois.

Je n’ai rien dit quand, pour la seconde fois, un Jedi prit la tête de la République. J’ai obéis à l’ordre m’envoyant participer à la prise de la base militaire d’Aargau et fus soulagée quand Maître Von délaissa la chancellerie. Je ne pense sincèrement pas que l’on peut être Jedi tout en se mêlant de la politique républicaine. Pour se faire, encore faudrait-il clairement définir la position de l’Ordre vis-à-vis de la République : alliés ? vassaux ? Nous ne sommes clairement pas indépendants et libres d’agir comme si nos actes n’avaient aucune conséquence.

En revanche, j’ai fait partie de ceux qui sont allés sur Felucia. J’ai soulevé plusieurs fois le fait qu’il fallait prévenir la République et prévoir des résultats problématiques, je ne fus pas réellement écoutée. Une fois sur place, j’ai fait ce que l’on attendait de moi tout en les effectuant à ma manière. Autant pour les ordres. Les résultats ont été présents. Pas suffisamment éclatants pour que l’on « oublie » mon insubordination manifeste. Décidée à me faire oublier un peu, je partais pour une mission dans le système Pérave. J’ai profité que l’on ne m’avait pas interdit d’aller sur Arkania pour, justement, m’y rendre. Après tout, nombreux sont les Jedis à n’en faire qu’à leur tête sans se soucier du reste… »

« C’est une remarque fort peu à propos. »

« Mais réaliste. C’est durant mes séjours sur Arkania que j’ai fait poser mes autres implants cybernétiques. Celui de ma main gauche datait déjà de quelques années à ce moment-là. Pendant les mois qui ont suivi, j’ai accepté des missions qui m’ont tenue éloignées d’Ondéron. Il ne m’a néanmoins jamais été difficile de suivre ce qu’il se passait dans la Galaxie. Et sans surprise, je suis retournée sur le front. J’ai participé à la défense de Dubrillon en 21 572. Je n’ai pas pris part, à proprement parler, aux combats. Durant les premiers temps, si. Mais lorsque la situation commença à dégénérer, j’ai demandé à intervenir sur les installations militaires. De justesse, je suis parvenue à mettre les protocoles de sécurité à jour pour éviter un piratage. Grâce au précédent Légion, l’équipe qui me suivait est parvenue à synchroniser les attaques des canons pour mettre à mal les assaillants. »

« Le précédent Légion ? »

« Celui qui me suivait avant toi. Il était en morceaux. J’avais une sauvegarde de sa mémoire. Je t’ai construis et j’ai fait une mise à jour des systèmes. Il s’est écoulé quelques jours entre sa destruction et ton réveil. Entre temps, je ne sais encore par quel miracle, j’ai été promue au rang de Maître. Un miracle oui… Je ne me suis jamais attendue à passer ce pallier-là. »

« Peut-être êtes-vous plus entendue que vous ne le pensez… »

« Possible. Toutefois, il est surprenant que l’on m’ait offert plus de libertés alors que durant des années, j’ai été surveillée comme du lait sur le feu. La stupéfaction passée, j’ai passé les deux dernières années à œuvrer pour un retour à la paix galactique. »

« Est-ce tout, Administratrice ? »

« Non. N’oublie pas d’enregistrer que je continue à croire que l’Ordre doit évoluer ou il sera détruit. »


Luke Kayan
Luke Kayan
Messages : 3119
Eclats Kyber : 0
Bonjour, toujours sur cette fiche? Very Happy
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
Ola :)

Pas d'panique :)

J'ai été surprise par le travail et la fatigue... Toutes mes excuses :)

J'y planche ceci dit
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
Fiche terminée.
Luke Kayan
Luke Kayan
Messages : 3119
Eclats Kyber : 0
Bonjour et bienvenue! Une superbe fiche vraiment. Je n'ai rien à redire, donc je valide :)
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
See'Ryl Lun'Sa Asho'Tye
Messages : 323
Eclats Kyber : 0
Haaaan Merci :)
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn