Invité
Anonymous
Un combat dans un espace réduit venait de débuter. Il s’agissait du soldat impérial qui semblait vouloir obtenir quelque chose d’Oris. Mais en l’absence de capteur, il était difficile ce qu’il souhaitait. En ce qui concernait le sas de secours se dernier venait à s’ouvrir suite avec l’évacuation des eaux qu’Oris avait demandé au système du vaisseau.
Le soldat avait veau se débattre l’étrange créature semblait ignorait la malle et tous les autres coups que l’on pouvait lui porter.
Voici que le soldat pouvait dès à présent grimper dans l’écoutille de secours au besoin. Bien évidemment il était évident que l’homme ferait cela, car après tout il n’avait pas la moindre chance. Oris lui de son côté se préparait à ouvrir la porte menant à l’extérieur. Bien sûr il comptait bien attendre que le soldat soit en sécurité, et le calcul serait juste. Car si le soldat venait à se planquer dans le conduit secondaire. La créature aurait vite fait de déployer à nouveau son rayon pourpre vers l’impérial.
Mais voici que depuis l’extérieur du vaisseau, les machines qu’Oris avait pu larguer il a tout juste quelques minutes, venaient à endommager la coque. Pour l’instant les dégâts étaient minimes et les étranges choses semblaient viser des points précis. Comme par exemple le générateur d’oxygène auxiliaire.
Fort heureusement ce dernier se trouvait derrière des parois pouvant résister à des chasseurs et de bombardiers. La question ou plutôt les questions étaient cependant à considérer. La paroi allait-elle résister à un assaut continu de ces armes étranges ? La paroi après tant d’années était-elle toujours aussi robuste ? Deux questions qui venaient poser un douter dans les résultats du calcul visant à déterminer les chances de succès de ses ennemis.
Par mesure de sécurité il valait peut-être mieux réactiver les tourelles défensives. Bien qu’à l’origine ces dernières étaient prévues pour cibler des chasseurs. Peut-être que si ces dernières venaient à fonctionner, alors elles pourraient cibler les créatures.
Il y avait beaucoup de théorie dans ce calcul, mais rien ne garantissait que cela un échec ou un succès.
 
Détournant l’énergie de secours qui servaient à produire de la lumière dans le vaisseau. Oris veillait à laisser de quoi éclairer le soldat pour qu’une fois son problème réglait il puisse venir vers la passerelle de nouveau. C’était une chance que des bases du langage du vaisseau semblaient similaires à celles de d’autres langues dans la galaxie. C’est avant tout cela qui avait pu permettre à Oris de pouvoir partiellement traduire c’est ancienne langue aussi rapidement. Bien évidemment même sans cette dernière il aurait pu comprendre le fonctionnement du vaisseau simplement avec une analyse plus ciblée des composants.
 
Détournant un maximum d’énergie à partir des systèmes inutiles, Oris avait de quoi armer deux tourelles à la fois. Fort heureusement hormis celui qui avait affronté l’impérial depuis la passerelle, les autres se trouvaient au même endroit.
Afin de réduire le temps d’utilisation des tourelles, Oris avait choisi de contrôler manuellement les deux défenses.
Une déferlante d’énergie venait à se diriger vers les créatures. Si au départ elles semblaient plutôt bien résister. La pression, l’eau ou un autre facteur en plus du fait que ce soit un armement lourd qui tir dessus, venait à faire flancher petit à petit les choses. Mais l’un des tirs venaient à traverser de part en part l’une des créatures, laissant la munition de la tourelle se plantait dans l’acier du sol du hangar. Si au début cela ne semblait pas avoir provoquer un dégât important. Rapidement la zone d’impact se transformait en un petit trou à cause de la pression.
Dès lors l’eau commençait à descendre. Le liquide nauséabond venait s’enfoncer dans ce qui semblait être la suite du complexe. Un autre lieu qu’il serait intéressant de fouiller plus tard.
 
Les créatures éliminées, Oris réorientait à nouveau l’énergie des tourelles vers les capteurs. Afin de pouvoir déterminer la zone autour du vaisseau et ce qui se trouvait à bord du vaisseau. Aussi il serait bon pour l’androïde de savoir si la créature qui poursuivait l’impérial était intact sur le sol du hangar.
Mais voici que des bruits de pas venaient à se faire entendre dans le couloir juste devant la passerelle. Oris n’avait pas encore eu le temps de lancer un scanne du vaisseau. Tout en restant brancher il venait à se retourner pour tendre son bras vers la porte qui n’était plus que du métal en fusion.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Le cri strident de la vibro-arme arracha Holz de son cauchemar et il évita une fois de plus le coup mortel de justesse. L’arme s’était plantée dans le sol, alors Holz dont le coeur allait pratiquement sortir de la poitrine contourna la créature et ramassa la caisse. Il l’a fit tournoyer sur lui-même avant de frapper le truc si fort que sa carcasse fut jetée au sol.

Alors, c’est qui ton maître maintenant ?

Holz sauta sur l’arme et essaya de la détacher, il projeta un fabuleux coup de pied vers le haut qui manqua de lui fracturer l'os, mais parvint à faire sauter l’arme du sol. Le monstre était déjà debout quand il ramassa l’arme qui devait facilement peser vingt kilogrammes.

— Attrape ça mon gros. »

Le Colonel arma ses bras avant de frapper à l’horizontal. La lame vibrante faucha la carcasse de la créature avant qu’elle n’ai eu le temps de projeter un rayon. Holz abattit ensuite son arme à la verticale en fendant le crâne de la chose.
Il jeta l’arme à terre et finit de ventiler à tour rompre pour reprendre son souffle, observant avec inquiétude le cadavre qui gisait à ses pieds. Les lueurs pourpres qui l’animaient à plusieurs endroits s’étaient éteintes.
C’est alors qu’il entendit des détonations qui résonnaient plus loin dans le vaisseau.

Il se passe quoi encore ?

Il rechargea son arme en vitesse, c’était son avant dernière cellule, puis il s’approcha de l’écoutille de secours qui ressemblait à un bulbe sombre recouvert de plates. Il parvint à débloquer la manivelle et émergea dans un couloir adjacent. Apparement le stratagème n’avait pas fonctionné et Oris ne l’entendait pas. Il commençait à se demander quelle était la véritable affiliation du droïde. Tout à l’heure, Oris avait-il cherché à l’enfermer dans cette pièce avec ce monstre ? Duper les Arcanautes était une tâche bien difficile m, mais rien n’était impossible et après tout Holz avait halluciné en apprenant à la dernière minute que Oris était un guerrier Sith. Il n’avait pas eu le temps de le questionner, mais il allait falloir redoubler de prudence avec un individu aussi dangereux à bord qui pouvait potentiellement être un traître. Plusieurs initiatives du droïde avaient déjà mis la puce à l’oreille du colonel qui était un renard indomptable.

Il marcha le long d’un tunnel de maintenance aux parois alvéolées en espérant rejoindre le pont où se trouvait celui qu’il espérait être son coéquipier. Les détonations continuaient de résonner mais voilà que Holz traversait une allée flanquée d’alcôves enfoncées dans les parois des murs.

On dirait des .. sarcophages.

Mais quand Holz s’approcha les cuves se mirent à irradier d’une lueur pourpre. Puis une dizaine de squelettes identiques à celui qu'il venait d’affronter sortirent de leurs niches en croassant.
L’explosion de la grenade libéra temporairement le passage et Holz passa entre les monstres en détalant, toussant dans la fumée qui lui irritait les bronches, continuant sans s’arrêter. Il traversa plusieurs sas ouverts sans vraiment savoir où il allait.
Il courrait depuis plusieurs minutes quand la vue d’un sas fermé attira son attention. Puis une dizaine de monstres surgirent d'un angle mort quinze mètres devant lui et l’un d’entre eux fit sauter le sas d’un tir de rayon. Les autres pivotèrent vers lui.
Invité
Anonymous
Le scan en cours, quelque chose de dangereux et étrange se mettait à l’œuvre dans le navire. Et rapidement les bruits de pas dans le couloir qui semblaient plus bruyant et nombreux que ce que l’impérial pouvait générer.

Oris se cachait dans le couloir, quand de l’angle du bâtiment venait de surgir une autre de ces créatures. Mais cette dernière semblait quelque peu différente.
Portant comme une couronne ou un étrange couvre-chef au sommet de son crâne. Son armure se voyait bien plus décorée et la présence d’une multitude de finitions laissait indiquer que la créature devait être d’un grade bien supérieur à celle que l’unité robotique avait pu voir.
Se trouvant derrière l’un des panneaux de contrôle, la nouvelle créature n’avait pas pu voir Oris. Avec cette créature ne se trouvait pas moins de six autres créatures. Mais un tir lointain dans le vaisseau venait à faire partir la moitié de cette escorte prodigieuse.

Peut-être était-ce l’impérial ? Se disait Oris. Mais peu de temps après il comprenait l’urgence de la situation. Le scanne venait de s’achever et dans le vaisseau, plusieurs dizaines de créatures semblaient sortir d’un état de stase. Visiblement le duo d’explorateur avait réveillé une nouvelle menace dans la galaxie. Encore fallait-il que cette menace puisse quitter cette planète. Aussi il était important de garder le vaisseau.
Puis ce qui semblait être le chef des créatures semblait comme remettre le vaisseau en état de marche. Rallumant peu à peu chacun des systèmes du vaisseau. Visiblement la créature semblait avoir la main mise sur le générateur d’énergie, bien que son moyen pour y parvenir restait un mystère complet.

En allumant les lumières, ces dernières venaient à éclairer le hangar. Permettant à Oris de s’apercevoir qu’à l’extérieur il n’y avait plus d’eau.
Toujours branché aux systèmes du vaisseau, l’androïde comptait bien guider l’impérial jusqu’à la passerelle pour l’aider. Aussi il fermait les portes et les sas de sécurité qui se trouvaient entre le soldat et les créatures métalliques. Fermant sur le chemin du soldat les sas et portes qui l’éloignaient aussi de la passerelle, Oris guidait par le chemin le plus court et sûr le soldat jusqu’à lui.

Mais voici que les trois créatures qui venaient de quitter les passerelles faisaient face au soldat. Fermant d’urgence la paroi entre les trois créatures et leur cible. Oris n’avait accordé qu’un léger soupir au soldat.
 
Mais voici que la créature principale avait remarqué la présence d’Oris dans les systèmes du vaisseau. Réorientant les systèmes anti-intrusion vers les portes d’accès d’Oris. L’androïde devait à présent faire trois choses en même temps, si ce n’était quatre. Il devait guider le soldat, protéger ses arrières en restant cachant sur la passerelle, chercher comment désactiver les créatures, mais ne pas se faire éjecter des systèmes du vaisseau. Ou bien qui sait si lui aussi ne finirait pas par se faire corrompre.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Holz déboula dans un nouveau tunnel en haletant à s’étouffer. Derrière lui les morts-vivants le suivaient toujours à la trace en poussant de longs mugissements. Il avait semé le dernier groupe en s’échappant par un sas qui s’était subitement ouvert sur sa droite, puis un second, ce qui l’avait fait comprendre que Oris était parvenu à se connecter au navire et tentait de le guider jusqu’à la passerelle. Alors il suivit aveuglément les indications, car son cerveau qui fonctionnait en régime reptilien ne lui permettait plus d’agir avec du recul.
Sur une échelle de la peur allant de un à dix, il devait être à sept, car le danger était bien réel.

Au bout d’un moment Holz émergea dans une salle plongée dans la pénombre que la lueur tamisée du couloir n’éclairait qu’à moitié. Il avança prudemment, puis le sas se referma subitement derrière lui. Revenant sur ses pas il frappa la porte comme pour confirmer qu’elle s’était refermée. Puis il avança à l’aveugle en palpant devant lui avec ses mains. L’endroit semblait espacé, alors il accéléra la marche, mais son pied gauche bascula dans le néant. Holz sentit son coeur s’emballer et les frissons l’envahir quand il chuta dans le vide en hurlant. Son corps frappa le sol brutalement, il devait bien s’être cassé plusieurs côtes. Il cracha pour évacuer la poussière collée au sang qui lui enduisait les lèvres. Il avait perdu son blaster quelque part.

— Shee yahaan fideshee krya kar'rahe hain? » déclara une voix rocailleuse dans l’obscurité.

Holz sursauta et faillit même se redresser. Il avait tout de suite reconnu le Sitheese, mais pas le genre qu’il connaissait. Celui-là était d’un genre plus ancien.
Le militaire était là à se poser mille questions dans la douleur quand, de façon soudaine, un violent flash orange chassa la pénombre des lieux en élevant la température. Holz sursauta une deuxième fois en redressant son dos quand il vit ce qui se trouvait en face.
Des feux incandescents s’étaient allumés tout autour de lui et brûlaient dans de grandes coupoles de cuivre quasiment posées à même le sol sur des piédestaux triangulaires.
Le sol de cette pièce était recouvert d’un carrelage marne d’une roche ocre répartie par pavés et, le plafond alezan aux reflets dorés était soutenu par de grosses colonnes à rayures dans lesquels des fresques qui serpentaient tout autour étaient gravées.

Un peu affaissé sur son trône, au-sommet de longues marches sombres, un grand être creux coiffé d’une couronne le fixait d’un regard angoissant. Le trône de métal sur lequel il était assis était branché de chaque côté à de grands câbles d’aciers rouillés, lesquels s’élevaient en éventail vers un dispositif fossilisé et fixé au plafond. À vue d’œil cette chose était morte depuis un certain nombre d’année, tout comme le matériel qui la complétait.

Holz, le visage angoissé, fixa longuement les orbites creuses du crâne alien en esquissant à peu prêt une phrase.

— Vous .. euh .. c’est vous qui avez parlé ? »

— C’est exact, humain. » rétorqua la voix invisible.
Invité
Anonymous
Dans les systèmes du vaisseau alors que l’androïde luttait frénétiquement pour ne pas se bouter hors de son accès prioritaire. Oris parvenait à déceler un dossier non pas sans importance. Un moyen qui pouvait expliquer comment outrepasser les mesures de protections autours des systèmes gérants les étranges choses. Cessant de guider le soldat impérial dans le vaisseau pour tenter cette approche et fondre sur l’opportunité. Oris cherchait sans relâche la faille qui lui permettrait de saisir l’opportunité.
 
Sans se faire attendre cette dernière venait à se présenter à l’unité » robotique ; Mais cela était sans nul doute trop facile pour ne pas être un piège. Aussi la piège consistait à laisser disparaitre toute forme de résistance au profit de localiser l’intrus. Rapidement la machine ou la créature en armure, sur la passerelle remarquait que la faille de sécurité provenait du même endroit que celui où iil se trouvait.
Scrutant à gauche puis à droite en ne faisant que tourner légèrement la tête. Il s’avançait et commençait à fouiller chacune des rangées de terminaux.
Oris se doutait qu’il était démasqué et que le colosse viendrait fondre sur lui dans très peu de temps. C’est pourquoi il s’acharnait à comprendre comment stopper les choses avant que tout le vaisseau n’en soit rempli.
 
Puis une chose vint à lui sauter aux yeux. La source d’énergie se devait d’être suffisamment importante pour pouvoir à la fois maintenir les caissons, mais aussi charger les armures ou les machines qui commençaient à reprendre vie. Sans oublier qu’une partie des systèmes étaient encore opérationnels.
En scrutant les dossiers parlant des armures et des armements des créatures. Oris en profitait pour les télécharger, mais alors qu’il faisait ça. De son côté le vaisseau venait à se défendre en commençant par effacer ses dossiers. C’était donc à celui qui irait le plus qui gagnerait.
La créature à la couronne sur la passerelle avait fini par trouver Oris. S’approchant de lui à grand pas, il n’allait pas tarder à rendre sa vibro-arme à portée du cou d’Oris.
 
Parvenant in extremis à télécharger l’ensemble des fichiers avant leurs suppression, Oris souhaité alors communiquer le moyen de faire cesser cela au soldat impérial. Mais voici que le couronné venait à soulever sa lame pour par la suite la laisser fendre sur l’androïde.
Se déconnectant en urgence en arrachant presque la prise du terminal, Oris se laissait tomber en arrière alors que le coup fracassant, venait à détruire plusieurs consoles de bord, qui pour la plupart servait à la navigation du vaisseau.
 
Oris se mettait donc à courir pour tenter de sortir de la passerelle. Arrivant dans le couloir alors qu’à ses arrières le couronné ne semblait pas vouloir l’affaire. Il devait choisir entre trois chemins.
Rapidement il avait choisi de prendre le chemin qui menait aux hangars. Se basant sur sa dernière analyse du vaisseau avant d’être totalement déconnecté, il prévoyait d’éviter au maximum les étranges choses. Choises qui d’après le peu des dossiers qu’il était parvenu à traduire, semblaient être des expériences en rapport avec la sorcellerie Sith. C’était encore une de ces histoires autour de la Force. Force que ne comprenait pas vraiment le jeune androïde.
 
Voici donc que le jeune androïde courrait jusqu’aux hangars. De l, il pourrait trouver un moyen de communiquer dans tous le vaisseau.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Holz frisonna lorsque les orbites vide de la carcasse immobile se chargèrent d’une aura rouge. Il aurait bien aimé avoir Oris à ses côtés en ce moment, au moins pour partager son angoisse.

— Qu'êtes-vous ..? »

— Bienvenue dans le ventre du Marcharodon .. Mon nom est Setjek Rass, j’étais le capitaine de ce navire, sous les ordres du Roi Amothas. »

Amothas, le porteur de la relique d'Ameth'Tul, le monarque dont les Arcanautes avaient mis une éternité à déceler le tombeau sur Mimban .. Encore lui.

— Au départ, nous avons suivions aveuglément notre roi à travers les étoiles dans sa quête de puissance, jusqu’à ce que nous arrivions sur cette planète où .. »

La voix gutturale sembla se perdre dans l’écho tandis qu’un rire maléfique la remplaçait jusqu’à l’étouffer complètement.

— Pour les profanateurs, la sentence est la mort. »

Un cercle de feu s’embrasa subitement autour du militaire qui sentit la chaleur de plomb lui brûler la peau. Holz crut devenir fou quand il vit une nuée de serpents noirs qui traversaient les flammes en glissant vers lui. Holz n'eut pas le temps d’avoir peur tant l’adrénaline coulait dans ses veines. Il tira sur les créatures qui se tortillaient en sifflant avant de se consumer. Mais d’autres continuaient d’affluer sans s’arrêter.
L’une des bêtes projeta sa mâchoire en un éclair vers sa jambes qu’il recula en évitant la morsure de justesse, avant de shooter dedans violemment.
Par-delà les flammes qui l’encerclaient, il vit la silhouette décharnée dont les yeux luisaient toujours d’une aura écarlate. Holz pointa son blaster et tira jusqu’à vider sa cellule d’énergie. Il y eu une violente explosion qui ébranla la salle toute entière tandis que Holz hurlait de douleur.

Holz se réveilla en sursaut de son cauchemar. Il gisait sur le sol froid d’un tunnel bercé par la lueur pourpre. Il eut le réflexe de palper son visage pour vérifier qu’il n’était pas brûler, avant de constater qu’il avait bel et bien rêvé sans se souvenir ce qui l’avait plongé dans les vapes. En relevant la tête il remarqua le sas carbonisé que la créature avait défoncé tout à l’heure. La passerelle. Oris.

Holz ne voyait plus les morts-vivants, seulement des tas de poussières un peu partout. C’était à ne rien comprendre. Il avait à peine mis un pied sur la passerelle que le sol se mis à trembler de vibrations de plus en plus forte.

Puis il compris. La caverne s’écroulait.
Invité
Anonymous
Après une folle course digne des plus grands athlètes. Oris arrivait enfin dans le hangar. Passait un sas, face à lui la salle n’offrait qu’un vide menant aux pieds du vaisseau. Car si la machine était capable des calculs les plus complexes ces processeurs avaient certaines limites. En voici donc la preuve, du fait qu’il avait oublier de refermer les portes du hangar, le fait des avoir ouvertes remontait à sa manouvre désespérée de se débarrasser des étranges choses dans le dit hangar.
 
Son objectif lui se trouvait en plein cours de la salle, le long d’un mur en acier dont les fondations menaient au vide. Sans abîmer les parois en plantant ses membres dans le mur, il n’y avait aucun moyen d’atteindre la console. Mais la mission était claire, il fallait préserver au maximum l’intégrité du vaisseau déjà bien trop ancien.
Autant dire qu’au lieu de prévenir le soldat, il valait mieux que l’androïde aille directement remplir la tâche qu’il comptait confier.
 
Rebroussant chemin durant quelques couloirs, l’unité robotique semblait à présent foncer jusqu’à la salle des réacteurs auxiliaires. Une chose venait à déranger ou surprendre Oris dans ses déplacements. C’était le fait qu’il ne pouvait plus capter les moindres sons qu’avaient bien pu produire ces choses indescriptibles.
Mais la sorcellerie Sith avait bien des mystères que le jeune androïde ignorait encore. Sans se préoccuper de tout ça. Enfin il arrivait devant la salle du générateur auxiliaire servant à l’alimentation de survie. Mais il restait encore à passer les épaisses portes en métaux lourds.
De plus une étrange poussière semblait se trouver devant la fameuse porte. Plus précisément il y avait comme deux flaques de poussières. Peut-être il y avait-il en plus de la porte un piège quelconque réduisant à l’état de cendres ceux qui oseraient s’approcher un peu trop près de la fameuse salle.
 
Du fait qu’il ne faille pas endommager le vaisseau, l’androïde ne pouvait se permettre de découper la porte au sabre. Mais alors que dans le couloir il ne parvenait pas à trouver le moindre branchement pour se connecter au vaisseau et cela après une courte recherche.
Oris s’engageait à rejoindre à nouveau la passerelle afin de trouver les branchements nécessaires à l’ouverture de la porte. Mais encore fallait-il qu’en chemin il ne tombe pas sur ces créatures.
Courant une nouvelle fois dans les couloirs du vaisseau à la taille non moindre. Oris se ruait vers la salle qui avait pu l’accueillir un temps.
En chemin il pouvait croiser d’autres tas de poussières. Ce qui était le plus étrange à présent n’étaient pas les tas eux-mêmes, mais le fait qu’à son premier passage dans ses couloirs. Les tas n’étaient pas présents. De même que l’androïde n’avait guère pu croiser de nouvelles créatures.
Mais alors qu’il s’approchait du couloir final avant la passerelle. Le vaisseau se mettait à trembler. On aurait pu penser à une phase de décollage, mais on ne pouvait pas entendre le moindre son en provenance des moteurs. Et nul besoin de dire qu’il était aisé d’entendre de pareils monstres une fois activés.
 
Finalement le jeune androïde arrivait enfin dans el couloir menant à la passerelle principale. Plus loin devant lui se présentait le soldat impérial qu’il n’avait pas vu depuis un moment. Sans doute depuis qu’il l’avait perdu, il avait pu se débarrasser du fameux guerrier mystérieux.
 
Haussant son système de synthèse de voix, Oris cherchait à prendre des nouvelles du soldat tout en essayant de comprendre ce qu’l se passait. Bien qu’il fût évident que si cela ne provenait pas du vaisseau, c’était donc la terre elle-même qui venait à trembler.
 
-Qu’est-ce qui s’est passé de ton côté ? Pour ma part j’ai essayé de t’aider, mais au bout d’un moment. Une de ces choses avec sa garde est venue sur la passerelle. Bien que différente par la présence d’une couronne sur la tête. Enfin voilà j’ai dû quitter la passerelle. En revanche je pense qu’il vaut que l’on rentre dans la salle avant que le plafond ne se rapproche trop du vaisseau.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Holz fut rassuré de tomber sur Oris. Visiblement les créatures étaient toutes tombées en poussières.
Il fallait dire que Oris ne se démenait pas mal. Il n’avait pas vraiment l’air d’un traître au final.
Mais Holz restait quand même sur ses gardes, après tout il restait un droïde insensible et préalablement programmé.

— Une couronne, par l'enfer encore eux. » jura t-il en entendant le mot sortir des hauts-parleurs de son coéquipier.

Ce dernier savait probablement de quoi Holz parlait, puisqu’il faisait parti des Arcanautes.
En tout cas pour le militaire ce nouvel élément était très clair et le faisait frissonner d’avance. La situation était beaucoup plus grave que prévue.

— J'ai perdu connaissance en bas. Je sais pas combien de temps. Pas le temps pour les détails, de toute façon t’auras du mal à me croire. »

Quoi qu’il en était, la priorité était de faire démarrer ce navire avant que tout ne s’effondre comme l’avait faut remarquer son collaborateur.
Et tandis que le vaisseaux était pris de violents tremblements qui secouaient sa coque percutée sans cesse par des énormes gravats qui résonnaient comme des grêlons sur le métal, Holz s’approcha du tableau de bord principal, un anneau cyan entourant le terminal pyramidal qui scintillait comme un cristal rouge translucide. Il souffla en s’avouant ne rien comprendre aux commandes aliens. Ses connaissances en pilotage se limitaient au contrôle rudimentaire d’une navette impériale qu’il avait manié deux fois dans sa vie, dont une en simulateur.. Il se retrouvait maintenant aux commandes d’une corvette Sith reposant sur un mode de pilotage inconnu. Holz savait qu’il n’allait pouvoir compter que sur Oris et espérait que le droïde ait une solution. C’était de toute façon pour ses connaissances polyvalentes, dont le pilotage spatial, qu’il avait été recruté.

— Maintenant faisons décoller les miches de cette grosse louloute, grâce à ce navire nous détruirons les Sith. » dit Holz en rangeant son blaster chaud dans son holster de cuir souple.

Il y eut soudain un cri strident qui résonna dans l’écho de la caverne. Holz crut reconnaître le sonar d’une créature marine, sauf qu’il n’y avait plus d’eau autour du navire qui était posé sur le fond.

Un terrible choc projeta le Colonel au sol quand quelque chose frappa la coque.
Un hurlement tonitruant s’éleva autour du vaisseau en amplifiant l’écroulement de l’endroit. Holz se releva dans la hâte et se précipita contre la verrière pour voir ..

Non.. Par l’enfer c’est impossible.

De l’autre côté de la vitre, une masse difforme grosse comme la corvette se mouvait avec agilité en flottant dans l’obscurité. Son corps était énorme et irradiait d’une aura verte, sa tête etaur aussi large et frappée d’une mâchoire démesurée garnie de dents acérées recouvertes de muqus. Ses bras étaient minuscules comparés au reste de son corps, c’est tout ce que le Colonel a le temps de retenir de cette vision d’épouvante avant de se jeter en arrière quand l’énorme monstre revient à la charge en mugissant. Sa masse percute violemment la coque du navire et Holz est de nouveau projeté violemment sur le côté. Sa tête avait percuté une console et le sang dégoulinait maintenant le long de son front. Pourtant, le Colonel sentait à peine la douleur et se remis sur pied avec la ferme intention de se tirer d’affaire.

— Aaah, aaah par l’enfer, gémit t-il quand le sang lui coula sur les yeux, Oris connecte toi au terminal on se tire. »

Il y eut un tremblement plus sourd. Puis une lueur orangée alerta Holz qui clopina jusqu’au hublot en gémissant. C’est là qu’il vit la lave qui sortait de plusieurs orifices de l’immense caverne.
Invité
Anonymous
Sur la passerelle de nouveau, Oris devait à présent se concentrer sur le vaisseau afin que ce dernier puisse redécoller. En rangeant son arme dans son holster, l’impérial avait évoqué le but de ce bâtiment de guerre. Néanmoins, cela ne semblait guère concerner Oris, simplement son maitre devrait commencer à s’inquiéter si la faction anti-Sith venait à bénéficier de bien d’autres modèles de vaisseaux. Mais si tous étaient aussi ancien que celui-ci alors il n’y avait rien à craindre.
 
Mais comme toujours une chose venait une nouvelle fois gêner le duo dans ses aventures. Cette fois-ci il s’agissait d’une créature titanesque, créature qui était égale à la corvette Sith de par sa taille. Sans se concerter avec l’impérial se concentrer sur sa tâche, tâche qui consistait à éliminer cette créature afin de dégager un passage.
Activant ses « semelles » magnétiques, Oris n’avait rien à craindre lors du second choc contre la coque du vaisseau. Se rebranchant aux systèmes du vaisseau, rapidement l’unité robotique réorienté l’énergie une nouvelle fois vers les tourelles tout en y ajoutant les commandes à l’un des postes de la passerelle.
 
-Je t’ai affecté les tourelles intactes à ce poste-là. Oris montrait du doigt le poste en question. Ne tir pas en continu, tu es sur le générateur auxiliaire. Pour ma part je vais me diriger vers la salle des générateur histoire de le remettre en route.
 
Sans attendre Oris s’en allait une nouvelle fois parcourir les couloirs de la corvette. Bien que cette fois-ci il n’y avait plus les créatures qui souhaitaient démonter Oris en pièces détachées.
Sans trop de problèmes, l’androïde parvenait enfin à la salle de ses souhaits. Une fois à l’intérieur, Oris ne pouvait que constater l’ampleur des dégâts. Sur les quatre générateurs deux au minimum étaient nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil. Cependant, il n’y en avait qu’un seul qui soit en état de fonctionner, bien que ce dernier soit endommagé à certains endroits. Il fallait donc qu’Oris s’occupe de remettre en en état au moins deux générateurs.
Si la mission pouvait sembler impossible au vu des circonstances. Il n’en était rien, car une solution évidente était bien présente. Rapidement Oris se mettait à l’œuvre se servant des autres réacteurs pour remettre en service un deuxième générateur et finir d’effectuer les réparations mineures sur celui qui fonctionnait.
Démontant condensateur, turbine, câblage et autres pièces, nul besoin de dire que c’était là un long travail. Et que sans sa force ou bien sa capacité à effectuer plusieurs tâches en même temps. Oris n’aurait jamais su faire cela tout seul. Après tout il fallait suivre les schémas de maintenance des engins tout en s’affairant à bien préserver les pièces. Un ouvrier classique regarderait le plan étape par étape et effectuerait les manœuvres par intermittence après plusieurs regarde sur les schémas en plus de devoir comprendre de comprendre la nomenclature.
 
Quoi qu’il en soit c’était au bout d’une bonne dizaine de minutes que son travail était achevé. Une fois de retour sur la passerelle il y aurait de quoi alimenter le vaisseau pendant au moins un trajet. Bien évidemment la faction désireuse de ce bâtiment devrait le remettre en état. Bien que la seule valeur de ce vaisseau soit le cortosis que l’on pouvait trouver à l’intérieur.
Les secousses durant la réparation furent nombreuses et Oris espérait que l’impérial s’en sorte malgré la faible puissance de feu à sa disposition.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Holz essayait de comprendre les « commandes » que Oris avait apparemment rendus opérationnelles. Maintenant que c’était activé, il y voyait un peu plus clair. Il entra dans une sorte de sphère métallique bisque qui venait de s’ouvrir au fond de la salle. Il y avait un tableau de bord, un siège et notamment deux manches terminés par des poignées. Le navire étaient apparemment dotés de caméras coaxiales car il vit plusieurs angles sur les multiples homo-panneaux qui venaient de s’allumer devant lui.

Prenant place sur le siège rouge, il se sangla avec un baudrier de cuir robuste noir frappé d’écussons métalliques. Puis il saisit les deux poignets de ses mains.
On aurait dit une cabine de pilotage en simulateur, mais c’était apparement le maniement d’une tourelle. Avec un geste brusque le Colonel écrasa les deux boutons entre ses paumes et les manches. Il y eu un bruit de détonation. L’armement fonctionnait et il vit les salves de plasma venir percuter la paroi de la caverne.

— L’armement fonctionne à merveille, je vais calmer ce gros tas de graisse. »

Le Colonel orienta le viseur vers la masse difforme qui venait de passer au-dessus des caméras et pressa les détentes. Des flammes de post-combustions se mirent à danser autour des canons plasma qui crachèrent des pointes de lance écarlates vers la bête. Le monstre poussa un mugissement tonitruant quand il reçu les tirs de plein fouet. Holz sentit son rythme cardiaque s’accélérer et continua de tirer frénétiquement dessus.
Il fallait dire que pour le moment ce navire n’avait rien de surprenant, mais peut être que lui et Oris n’avaient encore rien vu de son potentiel.

Approche saloperie.

Holz sentit à nouveau le sol vibrer de terribles secousses. Cette fois une explosion déchiqueta une paroi entière de la grotte qui fut entraînée par une cascade de lave qui progressait vers le vaisseau. La température monta dans la pièce tandis que le militaire continuait de tirer inlassablement sur la chose qui continuait de pousser ses sinistres mugissements.
Le sas coulissant de son poste était ouvert, alors Holz pivota son siège pour interpeller son coéquipier.

— On est au fond d’un volcan, il y a sûrement un conduit qui doit mener vers la surface ! »

En espérant que ce conduit n’était pas bouché, s’il existait, car en plus de mille ans il avait pu se passer bien des choses.
Invité
Anonymous
Les réacteurs de nouveaux en état de fonctionner. L’androïde se précipitait dans els couloirs du vaisseau pour regagner la passerelle. Là-bas il espérait pouvoir à présent bénéficier de l’entièreté des systèmes du vaisseau. Au moins cette fois-ci il pourrait vérifier l’intégralité des informations du vaisseau afin de voir si d’autres menaces les attendaient.
 
De retour sur la passerelle, le soldat impérial semblait s’amuser comme il se devait avec les tourelles anti-chasseurs de la corvette Sith. Malgré tout il lui faudra sans nul doute une plus grosse puissance de feu pour pouvoir terrasser le monstre.
Rapidement Oris se branchait sur le terminal d’accès du capitaine. Outre-passant les diverses mesures de sécurité en un temps record une nouvelle fois. Il réaffecté les générateurs diverses tâches. L’opération n’était pas spécifiquement longue. Et le soldat venait même à parler du fait qu’ils se trouvaient dans un volcan.
Si à pied ou même en chasseur il était possible de sortir par l’une des cheminées de l’ancienne fournaise à présent endormie. En revanche pour la corvette c’était là une autre histoire. Le hangar dans lequel se trouvait le vaisseau devait bien disposer d’un moyen pour sortir la corvette de là.
Scrutant un à un les dossiers une nouvelle fois, il concentrait sa recherche sur le complexe qui entourait le vaisseau. A côté de ça, il avait fini par relier les diverses tâches aux générateurs. Rapidement le courant revenait dans tout le vaisseau. Et sans se faire attendre la passerelle devenait à nouveau lumineuse, retirant presque entièrement l’obscurité qui régnait dans la salle et même dans tout le bâtiment de guerre.
 
L’un des dossiers parlait de la procédure d’atterrissage des vaisseaux sur la base Alpha Zoulou cinq, soit la base dans laquelle le duo d’aventuriers se trouvait. Outre un protocole strict à suivre avec des balises, il y avait aussi un code à obtenir. Bien évidemment ce fameux code ne se trouvait aucunement dans ledit dossier. Il fallait donc fouiller plus en profondeur dans les dossiers pour trouver le code d’ouverture.
Mais le monstre à l’extérieur commençait visiblement à s’impatienter et les assauts sur la coque se faisaient de plus en plus nombreux. En cas de brèche même infime dans certaines parties du vaisseau, Oris activait le verrouillage de sécurité dans tout le vaisseau. Puis enfin il transférait les commandes des deux tourelles lourdes de la corvette au soldat.
 
-J’ai transféré sur ton terminal les commandes des tourelles lourdes. A toi de bien t’en servir au vu de la capacité d’énergie tu n’as droit qu’à quelques tirs.
 
Mais alors qu’il parlé avec le soldat, un dossier venait à attirer son attention. Dans ce dossier il se trouvait visiblement un schéma de la base avec les détails de fabrication du complexe. Ainsi que le rôle du vaisseau dans cette base. A priori le vaisseau servait avant tout de transport de marchandises et de ressources premières entre un point x et cette base. Les ressources devaient servir à la construction du complexe. Et plus tard à l’usine qui devrait s’y trouvait dedans. On pouvait dire que visiblement tout ne ce n’était pas déroulé comme prévu.
Dans le plan y était expliquait le fonctionnement de la porte. Aussi Oris trouvait un point faible à exploiter. Bien qu’il n’ait guère pu trouver le code dans l’ensemble des dossiers. Il avait pu trouver une chaine à briser afin que l’antre s’ouvre.
 
-Tu vas devoir orienter une de tes tourelles lourdes en azimut cinquante. Tu devrais pouvoir apercevoir une chaine, il faut que tu la brises pour que les portes puissent s’ouvrir.
Ervin Holz
Ervin Holz
Messages : 270
Eclats Kyber : 149
Apparemment le réseau karstique abritait une très ancienne base Sith qui devait dater de l’époque dynastique de Korriban. On pouvait voir les structures incroyablement usées par le temps, le métal oxydé des parois, les étranges engins de guerre qui faisaient autre fois pleuvoir la fureur de l’empire sur leurs ennemis. C’était une découverte étonnante, sans doute cette base avait été construite postérieurement à la nécropole érigée plus haut. Il y avait certes beaucoup de questions, mais le colonel impérial n’avait pas le temps d’y réfléchir, il fallait d’abord sortir de cet enfer qui n’arrêtait pas de dévoiler des épreuves toujours plus insoupçonnées.

Ce vaisseau avait un immense potentiel, Holz ne savait pas pourquoi, mais il le sentait. En apparence c’était une simple corvette, mais il était clair que ses secrets les plus enfouis ne s’était pas encore manifestés dans toute leur vérité. Il y avait une aura particulière qui planait dans ce navire ancien, le genre d’aura que vous ressentez dans la vallée des seigneurs noir, ou à proximité d’un temple Sith sans être un sensitif. L’énergie, était altéré d’une façon singulière.

Le droïde qui s’était emparé de l’appareil indiquera au colonel qu’un armement supérieur venait d’être optimisé. Réellement pressé d’en finir, Holz glissa jusqu’à la console de maniement des armes lourdes, et s'installa de nouveau en essayant de comprendre le fonctionnement. Ce n’était pas trop difficile, son cerveau fonctionnait sans doute à plein régime, alimenté par l’adrénaline. Apparemment, l'unité fonctionnelle avait repéré des portes intégrées aux parois caverneuses qui fermaient la base. Holz aperçut l’immense sortie à travers les caméras coaxiales. Il fit marcher le canon qui tira des bolides écarlates en pointe de lance vers la porte. Une série d’explosion détonna dans la caverne, par-dessus le mugissements tempétueux du monstre qui les traquait en tentant de frapper la coque du vaisseau sans cesse.

— C’est ouvert. Sors nous de ce merdier, moi j’ai quelque chose à régler. »

Il ramassa son sac et quitta la passerelle à grande enjambée, manquant de trébucher trois fois à cause des mouvements brusques du navire Sith. Holz détala en direction de la salle des machines qu’il avait localisé pendant son périple, traversant la série de sas qu’il avait maintenu ouvert en détruisant le dispositif hydraulique.
Parvenu devant l’endroit, la porte était maintenant fermée. Alors il décida de la faire péter avec sa dernière grenade OP-4, et il la bloqua dans un recoin avant de se plaquer contre le mur. L’explosion projeta une série de shrapnels qui résonnèrent comme des grêlons contre la paroi adjacente, puis Holz, lampe et blaster en main pénétra à l’intérieur. Il localisa tout de suite la lueur au fond de la chambre. Il se retrouva en quelques mètres sur une passerelle condamnée par des rambardes de métal qui versait dans le vide. Quelque mètre plus bas, une lueur pourpre luisait dans une cuve de verre au centre d’une grosse machine sombre. Le générateur principal. Holz remarqua sur sa gauche le petit escalier spiralé qui descendait en contrebas. Il l’emprunta et fut au niveau du générateur en dix secondes. Là, il s’approcha et sortit de son sac sa dernière charge qu’il plaqua contre la verrière bleu translucide du dispositif. Il activa la charge qui pouvait maintenant exploser sur une simple commande depuis son générateur, tout en luttant pour rester en équilibre sous les manœuvres violentes du vaisseau. Inspectant la télécommande il remarqua qu’elle avait eu le temps de sécher. Holz remonta ensuite vers la passerelle.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn